Conservation et la circulation des renseignements personnels des services de ...Hackfest Communication
La conférence traitera des enjeux eu égard à la conservation et la circulation des renseignements personnels sur les usagers de la santé et des services sociaux versus la continuité des services. La présentation traitera notamment des principes juridiques eu égard au respect de la vie privée, des normes et modalités quant à la protection et la circulation des renseignements personnels et enfin de l’encadrement juridique applicable en matière de sécurité des actifs informationnels.
Mandat de protection future et directives anticipées Eric Camus
En cas de maladie dégénérative comme la maladie d'Alzheimer et apparentées, ou d'accident de la vie, le mandat de protection future de la personne permet d'envisager de ne pas subir des soins obstinés et déraisonnables. Ce mandat n'est activé qu'après le constat effectué par un expert et l'enregistrement au greffe. Les Directives anticipées n'ont pas de valeurs contraignantes pour le corps médical. Elle ne sont valables que trois ans, un temps inférieur à l'espérance de vie même atteint d'une maladie neuro-dégérative comme les démences.
Revue Les Cahiers du SYNGOF n°106 Septembre 2016
À la suite de sollicitations de professionnels, le Conseil Départemental de l'Ordre des médecins de la Haute Garonne (CDOM 31) a décidé de constituer un groupe de réflexion sur cette problématique autour des représentants des principaux cultes et des usagers, de l'ARS (référent Laïcité) et de l'Espace de Réflexion Ethique Midi Pyrénées (EREMIP). D'autres institutions se sont jointes à la démarche pour la réalisation ou la diffusion (CROM, FHP, FHF, CSDU-CRSA...).
L'objectif général est, avec l'aide des représentants des cultes, de lever les incompréhensions existant entre les patients et les soignants, et d'améliorer de ce fait la communication pour prévenir ou mieux gérer les difficultés ou les conflits éventuels dans la réalisation des soins. Une bonne compréhension mutuelle des enjeux permet au soignant de délivrer une information adaptée et au patient de faire un choix réellement éclairé, dans le respect du cadre légal et réglementaire.
Des patients bien informés appréhendent mieux les impératifs des soins et l'organisation des établissements de santé. Des professionnels de santé bien formésaux spécificités liées à la culture et à la religion des patients savent mieux prendre en compte les besoins de santé individuelle des patients.
http://www.reseauprosante.fr/
Conservation et la circulation des renseignements personnels des services de ...Hackfest Communication
La conférence traitera des enjeux eu égard à la conservation et la circulation des renseignements personnels sur les usagers de la santé et des services sociaux versus la continuité des services. La présentation traitera notamment des principes juridiques eu égard au respect de la vie privée, des normes et modalités quant à la protection et la circulation des renseignements personnels et enfin de l’encadrement juridique applicable en matière de sécurité des actifs informationnels.
Mandat de protection future et directives anticipées Eric Camus
En cas de maladie dégénérative comme la maladie d'Alzheimer et apparentées, ou d'accident de la vie, le mandat de protection future de la personne permet d'envisager de ne pas subir des soins obstinés et déraisonnables. Ce mandat n'est activé qu'après le constat effectué par un expert et l'enregistrement au greffe. Les Directives anticipées n'ont pas de valeurs contraignantes pour le corps médical. Elle ne sont valables que trois ans, un temps inférieur à l'espérance de vie même atteint d'une maladie neuro-dégérative comme les démences.
Revue Les Cahiers du SYNGOF n°106 Septembre 2016
À la suite de sollicitations de professionnels, le Conseil Départemental de l'Ordre des médecins de la Haute Garonne (CDOM 31) a décidé de constituer un groupe de réflexion sur cette problématique autour des représentants des principaux cultes et des usagers, de l'ARS (référent Laïcité) et de l'Espace de Réflexion Ethique Midi Pyrénées (EREMIP). D'autres institutions se sont jointes à la démarche pour la réalisation ou la diffusion (CROM, FHP, FHF, CSDU-CRSA...).
L'objectif général est, avec l'aide des représentants des cultes, de lever les incompréhensions existant entre les patients et les soignants, et d'améliorer de ce fait la communication pour prévenir ou mieux gérer les difficultés ou les conflits éventuels dans la réalisation des soins. Une bonne compréhension mutuelle des enjeux permet au soignant de délivrer une information adaptée et au patient de faire un choix réellement éclairé, dans le respect du cadre légal et réglementaire.
Des patients bien informés appréhendent mieux les impératifs des soins et l'organisation des établissements de santé. Des professionnels de santé bien formésaux spécificités liées à la culture et à la religion des patients savent mieux prendre en compte les besoins de santé individuelle des patients.
http://www.reseauprosante.fr/
La personne de confiance a un rôle d'accompagnement dans le parcours de soins. Elle pourrait apparaître comme une "caution" pour le médecin que l'information a bien été partagée et que chacun a eu l'occasion de poser les questions importantes. Elle n'a potentiellement qu'un rôle consultatif.
Présentation de Michèle Marchand. Secrétaire du groupe de travail en éthique clinique, conseillère en éthique clinique, direction générale et Collège des médecins.
Description de la présentation :
- Cette présentation vise à expliquer la position voulant que « l’aide médicale à mourir » puisse être vue comme un soin, approprié dans certaines situations exceptionnelles.
Or, dans cette perspective, deux choses sont claires :
la souffrance joue un rôle déterminant au plan de la justification morale;
l’euthanasie est plus facile à justifier que le suicide médicalement assisté.
La Loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge vient d’entrer en vigueur ce 1er août et constitue après des mois de débats houleux et de rebondissements parlementaires, la réforme longtemps repoussée de la loi du 27 juin 1990.
Le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux qui avait dénoncé dès l’origine l’inspiration sécuritaire du projet de réforme doit maintenant déplorer la mauvaise qualité d’un texte dû au cumul d’injonctions contraires. Par entêtement du ministère à refuser la réflexion générale pour une loi globale en santé mentale et mener à son terme la question de la judiciarisation des soins sans consentement, c’est sur le canevas des restrictions annoncées en 2008 par le Président de la République pour les hospitalisations sans consentement, que les décisions du Conseil Constitutionnel non anticipées par les législateurs, ont dû trouver une place. C’est ainsi que pour mettre la loi sur les soins sans consentement en conformité avec la Constitution, des portions de renforcement des droits des patients, dont la plus conséquente est l’intervention systématique du juge des libertés et de la détention, se sont mêlées à l’accroissement des contraintes guidé par les conceptions du ministère de l’intérieur sur la psychiatrie.
Parmi les premiers effets de l’application de ce texte marquée de l’empressement à imposer la réforme à moyens constants, on voit les établissements contraints de tordre les dispositions des soins ambulatoires pour préserver le principe des sorties brèves non accompagnées dont bénéficiaient nombre de patients. Le temps encore passé dans les services à décrypter l’embrouillamini législatif n’est pas tant l’effet du délai nécessaire à l’adaptation de tout dispositif à la nouveauté, mais la conséquence de la prolifération d’avis médicaux et documents administratifs obligatoires et redondants. Les débats non résolus sur la manière de rendre au mieux compatibles l’accès du patient à ses droits par l’audience auprès du JLD et la préservation de conditions de soins dignes, alimentent les risques de mettre en concurrence les manques de moyens de la psychiatrie et de la justice.
reseauprosante.fr
Formation patients, tuteurs et mandatairesEric Camus
healthcare, santé publique, directives anticipées, tuteur, mandataire, démocratie sanitaire, paternalisme, médecin traitant, patients, formation, obstination déraisonnable, soins, care, fin de vie, long mourir, loi
Revue SPH n°10 Décembre 2015
Propositions pour une loi moderne
Yves Hémery
Un seul mode d’hospitalisation, sanitaire
La France est le seul pays à promouvoir l’intervention d’une autorité administrative (le préfet) dans l’admission d’un patient.
Abandon de la notion d’ordre public
La notion d’ordre public relève d’interprétations variables dans le temps et l’espace, au contraire du code pénal, qui ne s’interprète pas. Il revient au Parquet de requérir un examen psychiatrique destiné à établir la réalité d’un trouble mental et la nécessité d’une hospitalisation immédiate, devant le constat d’une transgression de la loi pénale.
Un seul certificat médical circonstancié
Le contrôle établi depuis 1990 par les CDHP met en évidence que le risque d’internement arbitraire est quasi nul. Si le contrôle par le juge intervient rapidement, un seul certificat médical, dès lors qu’il est circonstancié et suffisamment détaillé suffit. Il est envisageable de conserver une procédure d’urgence, le certificateur pouvant être un médecin de l’établissement d’accueil.
Affirmation de l’indépendance professionnelle du psychiatre hospitalier et du secret professionnel
Les soins sans consentement ne peuvent s’initier sans soupçon que par des praticiens exemptés de toute pression hiérarchique ou administrative. Le médecin est responsable devant le magistrat, et le patient. Les éléments du dossier ne peuvent être transmis ou consultés que dans le respect des règles du secret professionnel. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Passe sanitaire et obligation vaccinale : lettre-type pour les salariésSociété Tripalio
Lettre-type à destination des salariés qui reçoivent dès maintenant une invitation de leur employeur à recevoir le vaccin ou à présenter un passe sanitaire
Les législations nationale et internationale offrent le patient des droits en tant qu’humain, consommateur et patient.
For Better Health propose ce cours de formation à distance pour assister les cliniques et les hôpitaux d’assurer une meilleure qualité de soins du patients et une protection des professionnels de santé.
L’abc della ventilazione meccanica non invasiva in urgenza.pdf.pdfSandro Zorzi
Condivido questo libro che la MCGraw Hill ha rilasciato gratuitamente per trattare i pazienti COVID19. Grazie agli autori, inoltre, per l'ottimo materiale didattico. Consiglio a tutti gli interessati la lettura.
La Target Controlled Infusion (TCI) è una modalità endovenosa di
somministrazione dei farmaci, che utilizza dei modelli farmacocinetici
elaborati su una popolazione campione e integrati in sistemi di infusione
dedicati.
TCI significa che la somministrazione del farmaco viene controllata da un
target o bersaglio, cioè un obiettivo di concentrazione impostato
dall’anestesista. Il sistema informatico si occuperà, tramite la pompa, di
raggiungere rapidamente il target e mantenerlo stabile, regolando la velocità
di infusione ed evitando sia il sovradosaggio che il sottodosaggio del
farmaco. All’anestesista non è richiesto di eseguire alcun tipo di calcolo.
A differenza dell’Anestesia Totalmente Endovenosa (TIVA - Total Intra Venous
Anesthesia), la TCI permette un fine controllo della somministrazione dei
farmaci ed una rapida variazione della concentrazione target, rendendo il
piano anestesiologico estremamente maneggevole. Un concetto implicito
nella modalità TCI infatti, è che la concentrazione target può venire modificata
ogni qual volta l’anestesista lo ritenga necessario, così da seguire in tempo
reale le varie fasi dell’intervento chirurgico, correggendo ipnosi ed analgesia
in modo puntuale.
L’accurata modulazione dell’analgo-sedazione rende la TCI uno strumento
ineguagliabile quando ci troviamo a dover sedare pazienti molto complessi al
di fuori della sala operatoria (NORA – Non Operating Room Anesthesia), con
la necessità di offrire un adeguato confort anestesiologico al paziente,
evitando accidentali sovradosaggi ed episodi di depressione respiratoria.
A. Farnia 2017
Contenu connexe
Similaire à Le consentement du patient & collecte de données
La personne de confiance a un rôle d'accompagnement dans le parcours de soins. Elle pourrait apparaître comme une "caution" pour le médecin que l'information a bien été partagée et que chacun a eu l'occasion de poser les questions importantes. Elle n'a potentiellement qu'un rôle consultatif.
Présentation de Michèle Marchand. Secrétaire du groupe de travail en éthique clinique, conseillère en éthique clinique, direction générale et Collège des médecins.
Description de la présentation :
- Cette présentation vise à expliquer la position voulant que « l’aide médicale à mourir » puisse être vue comme un soin, approprié dans certaines situations exceptionnelles.
Or, dans cette perspective, deux choses sont claires :
la souffrance joue un rôle déterminant au plan de la justification morale;
l’euthanasie est plus facile à justifier que le suicide médicalement assisté.
La Loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge vient d’entrer en vigueur ce 1er août et constitue après des mois de débats houleux et de rebondissements parlementaires, la réforme longtemps repoussée de la loi du 27 juin 1990.
Le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux qui avait dénoncé dès l’origine l’inspiration sécuritaire du projet de réforme doit maintenant déplorer la mauvaise qualité d’un texte dû au cumul d’injonctions contraires. Par entêtement du ministère à refuser la réflexion générale pour une loi globale en santé mentale et mener à son terme la question de la judiciarisation des soins sans consentement, c’est sur le canevas des restrictions annoncées en 2008 par le Président de la République pour les hospitalisations sans consentement, que les décisions du Conseil Constitutionnel non anticipées par les législateurs, ont dû trouver une place. C’est ainsi que pour mettre la loi sur les soins sans consentement en conformité avec la Constitution, des portions de renforcement des droits des patients, dont la plus conséquente est l’intervention systématique du juge des libertés et de la détention, se sont mêlées à l’accroissement des contraintes guidé par les conceptions du ministère de l’intérieur sur la psychiatrie.
Parmi les premiers effets de l’application de ce texte marquée de l’empressement à imposer la réforme à moyens constants, on voit les établissements contraints de tordre les dispositions des soins ambulatoires pour préserver le principe des sorties brèves non accompagnées dont bénéficiaient nombre de patients. Le temps encore passé dans les services à décrypter l’embrouillamini législatif n’est pas tant l’effet du délai nécessaire à l’adaptation de tout dispositif à la nouveauté, mais la conséquence de la prolifération d’avis médicaux et documents administratifs obligatoires et redondants. Les débats non résolus sur la manière de rendre au mieux compatibles l’accès du patient à ses droits par l’audience auprès du JLD et la préservation de conditions de soins dignes, alimentent les risques de mettre en concurrence les manques de moyens de la psychiatrie et de la justice.
reseauprosante.fr
Formation patients, tuteurs et mandatairesEric Camus
healthcare, santé publique, directives anticipées, tuteur, mandataire, démocratie sanitaire, paternalisme, médecin traitant, patients, formation, obstination déraisonnable, soins, care, fin de vie, long mourir, loi
Revue SPH n°10 Décembre 2015
Propositions pour une loi moderne
Yves Hémery
Un seul mode d’hospitalisation, sanitaire
La France est le seul pays à promouvoir l’intervention d’une autorité administrative (le préfet) dans l’admission d’un patient.
Abandon de la notion d’ordre public
La notion d’ordre public relève d’interprétations variables dans le temps et l’espace, au contraire du code pénal, qui ne s’interprète pas. Il revient au Parquet de requérir un examen psychiatrique destiné à établir la réalité d’un trouble mental et la nécessité d’une hospitalisation immédiate, devant le constat d’une transgression de la loi pénale.
Un seul certificat médical circonstancié
Le contrôle établi depuis 1990 par les CDHP met en évidence que le risque d’internement arbitraire est quasi nul. Si le contrôle par le juge intervient rapidement, un seul certificat médical, dès lors qu’il est circonstancié et suffisamment détaillé suffit. Il est envisageable de conserver une procédure d’urgence, le certificateur pouvant être un médecin de l’établissement d’accueil.
Affirmation de l’indépendance professionnelle du psychiatre hospitalier et du secret professionnel
Les soins sans consentement ne peuvent s’initier sans soupçon que par des praticiens exemptés de toute pression hiérarchique ou administrative. Le médecin est responsable devant le magistrat, et le patient. Les éléments du dossier ne peuvent être transmis ou consultés que dans le respect des règles du secret professionnel. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Passe sanitaire et obligation vaccinale : lettre-type pour les salariésSociété Tripalio
Lettre-type à destination des salariés qui reçoivent dès maintenant une invitation de leur employeur à recevoir le vaccin ou à présenter un passe sanitaire
Les législations nationale et internationale offrent le patient des droits en tant qu’humain, consommateur et patient.
For Better Health propose ce cours de formation à distance pour assister les cliniques et les hôpitaux d’assurer une meilleure qualité de soins du patients et une protection des professionnels de santé.
L’abc della ventilazione meccanica non invasiva in urgenza.pdf.pdfSandro Zorzi
Condivido questo libro che la MCGraw Hill ha rilasciato gratuitamente per trattare i pazienti COVID19. Grazie agli autori, inoltre, per l'ottimo materiale didattico. Consiglio a tutti gli interessati la lettura.
La Target Controlled Infusion (TCI) è una modalità endovenosa di
somministrazione dei farmaci, che utilizza dei modelli farmacocinetici
elaborati su una popolazione campione e integrati in sistemi di infusione
dedicati.
TCI significa che la somministrazione del farmaco viene controllata da un
target o bersaglio, cioè un obiettivo di concentrazione impostato
dall’anestesista. Il sistema informatico si occuperà, tramite la pompa, di
raggiungere rapidamente il target e mantenerlo stabile, regolando la velocità
di infusione ed evitando sia il sovradosaggio che il sottodosaggio del
farmaco. All’anestesista non è richiesto di eseguire alcun tipo di calcolo.
A differenza dell’Anestesia Totalmente Endovenosa (TIVA - Total Intra Venous
Anesthesia), la TCI permette un fine controllo della somministrazione dei
farmaci ed una rapida variazione della concentrazione target, rendendo il
piano anestesiologico estremamente maneggevole. Un concetto implicito
nella modalità TCI infatti, è che la concentrazione target può venire modificata
ogni qual volta l’anestesista lo ritenga necessario, così da seguire in tempo
reale le varie fasi dell’intervento chirurgico, correggendo ipnosi ed analgesia
in modo puntuale.
L’accurata modulazione dell’analgo-sedazione rende la TCI uno strumento
ineguagliabile quando ci troviamo a dover sedare pazienti molto complessi al
di fuori della sala operatoria (NORA – Non Operating Room Anesthesia), con
la necessità di offrire un adeguato confort anestesiologico al paziente,
evitando accidentali sovradosaggi ed episodi di depressione respiratoria.
A. Farnia 2017
Nomenclatura per le terapie di supporto durante danno renale acutoSandro Zorzi
La gestione dei pazienti critici con danno renale acuto (AKI) che hanno bisogno di una te-
rapia di supporto renale continua (CRRT) richiede un approccio multidisciplinare. Diverse
figure professionali, quali nefrologi, rianimatori e infermieri concordano insieme quella che
è la gestione più appropriata per il paziente. L'apparente semplicità di questo processo na-
sconde un enorme grado di complessità, che richiede competenze approfondite delle di-
verse opzioni di trattamento [1]
[1].Sebbene risulti essenziale che tutti i professionisti coinvolti
utilizzino un linguaggio comune, la specifica terminologia utilizzata per descrivere le di-
verse modalità di CRRT è spesso confondente ed in continua evoluzione. Nella seguente se-
zione, verrà fornito un consensus aggiornato sulla nomenclatura da adottare riferendosi ai
diversi dispositivi delle macchine da CRRT, ai principi fondamentali alla base della tecno-
logia e dei processi di depurazione in corso di RRT, alle fasi ed ai diversi trattamenti effet-
tuabili.
C.Ronco
INVASIVE MECHANICAL VENTILATION FOR ACUTE RESPIRATORY DISTRESS SYNDROME MANAG...Sandro Zorzi
WHO Critical Care Severe Acute Respiratory Infection Training
At the end of this lecture, you will be able to:•Describe the long-term complications associated with use of sedatives in critically ill patients (firstly do no harm).•Describe the long-term benefits associated with using a protocolized management approach to pain, agitation and delirium (PAD).•Formulate a PAD protocol adapted to your hospital setting.
WHO Critical Care Severe Acute Respiratory Infection Training
HEALTHprogrammeEMERGENCIESLearning objectives At the end of this lecture, you will be able to:•Recognize acute hypoxaemic respiratory failure.•Know when to initiate invasive mechanical ventilation.•Deliver lung protective ventilation (LPV) to patients with ARDS.•Describe how to manage ARDS patients with conservative fluid strategy.•Discuss three potential interventions for severe ARDS
SEPSIS AND SEPTIC SHOCKDELIVER TARGETED RESUSCITATIONSandro Zorzi
WHO Critical Care Severe Acute Respiratory Infection Training
At the end of this lecture, you will be able to:•Describe how to deliver early, targeted resuscitation in patients (adults and children) with sepsis-induced tissue hypoperfusion and shock.•Understand the special considerations when resuscitating paediatricpatients in resource-limited settings.
SARI CRITICAL CARE TRAINING CLINICAL SYNDROMESSandro Zorzi
OPENWHO PORTAL PRESENTATION ON CORONAVIRUS
At the end of this lecture, you will be able to:•Describe the importance of early recognition of patients with SARI.•Recognize patients with severe pneumonia.•Recognize patients with ARDS.•Recognize patients with sepsis and septic shock.
PATHOPHYSIOLOGY OF SEPSIS AND ARDS / SARI PATIENTSSandro Zorzi
Presentation from the openwho elearning course on coronavirus
At the end of this lecture, you will be able to:•Describe the importance of early recognition of patients with SARI.•Recognize patients with severe pneumonia.•Recognize patients with ARDS.•Recognize patients with sepsis and septic shock.|
Overview on pain management in MSF setting. Content:
Types of pain
Assess the pain and pain scales
Treating pain according to the pain scale
All of subjected will be discussed briefly and in perspective of our work
MATERIALS:
https://emedicine.medscape.com/article/1948069-overview#a3
https://www.change-pain.com/grt-change-pain-portal/change_pain_home/chronic_pain/physician/physician_tools/picture_library/en_EN/312500026.jsp
MSF Clinical Guidelines and MSF protocols
WHO CME ANTIBIOTIC STEWARDSHIP ITALY
• Articulate the principles of antimicrobial use in surgical
prophylaxis
• Describe how key institution-specific protocols can improve
the use of antimicrobials for surgical prophylaxis
• Appreciate the importance of pre-operative dosing and limiting
prophylactic antimicrobials to the duration of the surgical
procedure
WHO CME ANTIBIOTC STEWARDSHIP ITALY
• Describe appropriate blood culture specimen collection techniques to reduce opportunities for contamination, which can lead to inappropriate antimicrobial use
• Review framework for appropriate antimicrobial prescribing for
patients with suspected blood stream infections (BSI).
• Demonstrate opportunities for collaboration between clinicians and microbiologist to achieve the dual goals of antimicrobial and
diagnostic stewardship
• Effectively use initial assessment to differentiate between viral and
bacterial respiratory tract infections determine appropriate empiric
antimicrobial therapy highlighting the importance of establishing the
correct diagnosis
• Utilize patient specific clinical and microbiologic data to reassess the
appropriateness of antimicrobial therapy
• Emphasize the role of vaccination and hand hygiene in the
prevention of lower respiratory tract infections and the role of the
clinician in educating patients about these interventions
WHO Italian CME course an antibiotic stewardship
• Understand the frequent occurrence and implications of
contaminated urine cultures and of asymptomatic bacteriuria
• Illustrate the complexity of using urinalysis and urine culture to
support the diagnosis of urinary tract infections
• Demonstrate the use of local evidence-based guidelines based
upon local antimicrobial resistance data in managing urinary tract infections
• Recognize that the majority of reported penicillin allergies are
not confirmed upon testing and expose patients to undue
harm
• Understand when diagnostic testing, including skin testing, is
indicated to confirm an antimicrobial allergy
• Employ strategies to determine if cephalosporins can be used
in patients with reported penicillin allergies.
Antimicrobial resistance for cliniciansSandro Zorzi
Slide from WHO CME ITALIAN COURSE
Antimicrobial resistance for clinicians
Core competencies for antimicrobial prescribing:
Understands the patient and the patient’s clinical needs
Understands treatment options and how they support the
patient’s clinical needs
Works in partnership with the patient and other healthcare
professionals to develop and implement a treatment plan
Communicates the treatment plan and its rationale clearly to
the patient and other health professionals
Monitors and reviews the patient’s response to treatment
Pharmacology of antimicrobials for clinicians: select topicsSandro Zorzi
Slides from the WHO Italian CME Antimicrobial stewardship
Introduce basic concepts of
pharmacokinetics/pharmacodynamics of antimicrobials
• Describe oral bioavailability of antimicrobials
• Illustrate the concept of time-dependent antimicrobials
and describe optimizing the use of beta-lactam
antibiotics using prolonged infusion.
Pain results from a variety of pathological processes and is considered as a vital sign.
It is expressed differently by each patient depending on cultural background, age, etc,etc.
IT IS A HIGHLY SUBJECTIVE EXPERIENCE MEANING THAT ONLY THE INDIVIDUAL IS ABLE TO ASSESS HIS/HER LEVEL OF PAIN.....
General anesthesia & obstetrics part IISandro Zorzi
→ Discuss indications of general anesthesia for operative delivery
→ Explain aspiration risk for general anesthesia in pregnancy and prevention strategy
Outline anaesthesia plan of care for induction, maintenance and emergency
Describe effect of volatile anaesthetics on uterine blood flow and tone
Discuss intraoperative strategies to prevent postoperative nausea and vomiting
Discuss other complications of general anaesthesia and clinical management
Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
Hannah Bayne, Université de l’Alberta – Supporting tomorrow’s stewards: A knowledge mobilization project for climate-health literacy in Alberta elementary schools [Soutenir les intendants et intendantes de demain : un projet de mobilisation des connaissances en faveur de la littératie climat-santé dans les écoles primaires de l’Alberta]
Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
2. Principes fondamentaux
La loi et l’éthique médicale posent une double limitation au pouvoir et à l’autonomie du médecin :
- les soins doivent être prodigués dans l’intérêt du malade et les risques doivent rester proportionnés aux
bénéfices
- le médecin doit obtenir l’accord du patient avant de lui prodiguer les soins requis par son état
L’objectif de ces principes est de garder une relation de confiance entre le médecin et le patient et de limiter le
déséquilibre de pouvoir qui caractérise par nature cette relation. Le déséquilibre de cette relation est encore
plus grand dans les situations de conflit et dans le cadre des missions humanitaires. Il faut donc y apporter encore
plus d’attention. Ainsi l’obtention du consentement n’est pas une simple formalité administrative mais une
exigence absolue de qualité des soins médicaux qui permet d’arbitrer entre le pouvoir médical et l’autonomie
du malade. L’obtention du consentement suppose qu’une information suffisante soit
donnée au patient sur son état médical et sur les traitements envisagés et qu’il ait la
possibilité de choisir ou refuser. Le consentement peut être exprimé et obtenu tacitement dans un
certain nombre de situations de soins. Par contre, quand il s’agit d’interventions médicales importantes, le
consentement doit être obtenu de façon formelle et donner lieu à un accord écrit qui se conserve dans le dossier
médical du patient. C’est le cas notamment en ce qui concerne la chirurgie, les transfusions, les anesthésies, la
traumatologie, les amputations, certains examens gynécologiques, certains traitements médicaux impliquant des
risques ou des effets secondaires: SIDA,TB et autres...
3. L’impossibilité d’obtenir le consentement
Dans certaines situations d’urgence vitale ou quand le patient est inconscient, il
est impossible d’obtenir le consentement du patient. Il faudra donc:
- que ces circonstances particulières apparaissent dans le dossier médical et
soient attestées par les médecins en charge, et
- obtenir le consentement des proches du patient dès que possible.
Lorsque le pronostic vital est engagé, le médecin peut choisir de passer outre
le refus du patient. Cette décision doit être médicalement justifiée par l’intérêt
du patient et doit idéalement être assumée par l’équipe médicale au complet.
4. Le cas particulier des mineurs
Dans le cas de soins apportés aux mineurs, le consentement des parents doit
être obtenu.
L’éthique et le droit prévoient des exceptions :
- en cas d’urgence vitale
- lorsque les parents refusent des soins qui sont dans l’intérêt du mineur
- lorsque le mineur refuse que ses parents soient informés ( la présence d’un
autre adulte de confiance est cependant nécessaire en plus du médecin pour
attester les circonstances et assister le mineur )
5. Formulaires de décharge de responsabilité
Formulaire de décharge de responsabilité – Sortie ou arrêt des soins contre l’avis
médical: Ce
formulaire est une décharge générale qui doit être remplie dans tous les cas de sortie ou
d’arrêt de traitement contre l’avis médical de l’équipe. Cette décharge de responsabilité
doit être remplie et signée dans toutes les situations où le patient sera amené à ne pas
suivre entièrement le traitement médical jugé approprié par l’équipe médicale MSF, afin
que la responsabilité de l’organisation ne puisse pas être engagée.
Par exemple, ce formulaire doit être rempli dans les situations suivantes : refus du patient
de suivre le traitement médical, décision de la famille décide de sortir le patient avant la
fin de son traitement ou refus d’un acte médical nécessaire.
Formulaire de décharge de responsabilité – Arrestation du patient et sortie contre
l’avis médical:
Ce formulaire ne doit être rempli que dans les cas de sortie du patient pour arrestation
par la police ou l’armée.
6. Formulaires de consentement
Formulaire de consentement - Majeur Il
doit être rempli par le patient majeur ayant les capacités de donner son
consentement éclairé.
Formulaire de consentement – Mineur et majeur incapable de donner son
consentement éclairé
Il doit être rempli par un tiers représentant les intérêts du patient lorsque celui-ci est
un mineur ou un majeur incapable de donner son consentement éclairé (incapacité
mentale ou physique).
Formulaire d’autorisation d’intervention d’urgence – Mineur et majeur incapable de
donner son consentement éclairé
Il doit être rempli par un membre de l’équipe médicale MSF lorsque le parient est un
mineur ou un majeur incapable de donner son consentement éclairé (incapacité
mentale ou physique) et qu’un tiers représentant ses intérêts n’est pas disponible
7. En pratique:
Deux obligations :
- Toujours faire figurer en bas à gauche de la feuille
le nom et l’adresse du centre de soins MSF
- Toujours conserver un exemplaire du document
signé dans le dossier médical du patient ; si celui-ci
a été pris, par exemple lors de l’arrestation du
patient, le document doit être conservé avec la
copie du dossier médical.
8. Les principes fondamentaux dans les pays
francophones. L’exemple de la France
Sources :
- Code de la santé publique ;
- Code de déontologie médicale ;
- La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de
santé, dite « loi Kouchner » ;
- Comité consultatif national d'éthique, Avis relatif au refus de traitement et à l'autonomie
de la personne ;
- Conseil d'État, Ordonnance du juge des référés n°249552, en date du 16 août 2002.
9. Principe du respect de la volonté éclairée du patient.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé,
dite « loi Kouchner » , établit clairement le respect de la volonté du patient : « Le médecin
doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses
choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie
en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins
indispensables (...) Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le
consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout
moment.».
Lorsque le patient est dans l’impossibilité d’exprimer sa volonté, principe de consultation
des proches.
Lorsque le malade est dans l’impossibilité d’exprimer sa volonté, le médecin ne peut
intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou
impossibilité.
10. Limites aux principes
Le Comité consultatif national d'éthique a conclu dans un avis relatif au refus de
traitement et à l'autonomie de la personne que « le refus de traitement clairement
exprimé par une personne majeure ayant encore le gouvernement d'elle-même ne peut
être que respecté, même s'il doit aboutir à la mort » (recommandation n° 11), sauf dans les
situations d'urgence vitale où il est impossible de recueillir le consentement éclairé du
patient ou lorsque la vie d'un tiers est en jeu (enfant à naître, santé publique...).
Le Comite rappelle également que « lorsque la vie d’un malade est en danger et qu’il
refuse les soins, la jurisprudence considère que le médecin peut choisir ou non de
respecter la volonté de ce malade. (...) Il n’y a donc pas de certitude juridique qui soit
apportée par la loi de mars 2002 et la jurisprudence, il n’y a que l’observation d’une
évolution de la question de l’autonomie du malade comme une donnée essentielle à
privilégier. » (p. 22 de l’avis du 9 juin 2005).
11. Question particulière des mineurs
1. Les soins sur un mineur doivent se faire avec l’accord des titulaires de l’autorité
parentale
2. Le médecin doit être le défenseur de l'enfant lorsqu'il estime que l'intérêt de sa santé
est mal compris ou mal préservé par son entourage
Lorsque le titulaire de l’autorité parentale s’oppose à une décision que le médecin
juge nécessaire à la santé de l’enfant : l’indication médicale prime
La loi dispose : « Le consentement du mineur, ou du majeur sous tutelle, doit être
systématiquement recherché s'il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la
décision. Dans le cas où le refus d'un traitement par la personne titulaire de l'autorité
parentale ou par le tuteur risque d'entraîner des conséquences graves pour la santé du
mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin délivre les soins indispensables. »
12. Suivi...
L’article 43 du code de déontologie médicale précise que dans des cas difficiles il appartient au médecin de
rédiger par écrit un compte rendu :
- précisant les données de l'examen médical et les conclusions thérapeutiques qui en découlent
- relatant les mesures d'information éclairée et précises prises par le praticien, au besoin accompagné dans sa
démarche par d'autres membres de l'équipe médicale,
- et de l'adresser à son conseil départemental.
Lorsque le mineur s’oppose à ce que le titulaire de l’autorité parentale soit contacté : principe du respect de la
volonté du mineur.
La loi dispose : « Le médecin peut se dispenser d'obtenir le consentement du ou des titulaires de l'autorité
parentale sur les décisions médicales à prendre lorsque le traitement ou l'intervention s'impose pour sauvegarder
la santé d'une personne mineure, dans le cas où cette dernière s'oppose expressément à la consultation du ou des
titulaires de l'autorité parentale afin de garder le secret sur son état de santé. Toutefois, le médecin doit dans un
premier temps s'efforcer d'obtenir le consentement du mineur à cette consultation. Dans le cas où le mineur
maintient son opposition, le médecin peut mettre en oeuvre le traitement ou l'intervention. Dans ce cas, le mineur
se fait accompagner d'une personne majeure de son choix »
13. Suivi
La loi précise également : « La personne mineure qui souhaite garder le secret
sur un traitement ou une intervention dont elle fait l'objet dans les conditions
prévues à l'article L 1111-5 peut s'opposer à ce que le médecin qui a pratiqué ce
traitement ou cette intervention communique au titulaire de l'autorité parentale
les informations qui ont été constituées à ce sujet. Le médecin fait mention
écrite de cette opposition. Tout médecin saisi d'une demande présentée par le
titulaire de l'autorité parentale pour l'accès aux informations mentionnées à
l'alinéa ci-dessus doit s'efforcer d'obtenir le consentement de la personne
mineure à la communication de ces informations au titulaire de l'autorité
parentale. Si en dépit de ces efforts le mineur maintient son opposition, la
demande précitée ne peut être satisfaite tant que l'opposition est maintenue »
14. La question de la transfusion sanguine
La jurisprudence reste constante pour ce qui est d'autoriser le médecin à transfuser un
patient contre son gré, si le pronostic vital le justifie. Dans son ordonnance du juge des
référés No. 249552, en date du 16 août 2002, , le Conseil d'État a considéré que « le droit
pour le patient majeur de donner, lorsqu'il se trouve en état de l'exprimer, son
consentement à un traitement médical revêt le caractère d'une liberté fondamentale »,
mais que les médecins ne portent pas une atteinte grave et manifestement illégale à
celle-ci « lorsque après avoir tout mis en œuvre pour convaincre un patient d'accepter les
soins indispensables, ils accomplissent, dans le but de tenter de le sauver, un acte
indispensable à sa survie et proportionné à son état ».
Dans cette ordonnance, on distingue ainsi quatre conditions cumulatives permettant au
médecin d’aller à l’encontre de la volonté du patient :
- que le but du médecin soit de sauver le patient ;
- que le médecin ait tout mis en oeuvre pour obtenir le consentement du patient ;
- que l’acte soit indispensable à la survie du patient ;
- que l’acte soit proportionné à l’état du patient.
15. Le choix du médecin
Le médecin se trouve devant un problème de conscience : doit-il respecter le
refus de soins du patient quitte à le laisser mourir (« autonomie du patient ») ;
ou bien passer outre sa volonté afin de lui sauver la vie (« paternalisme médical
»). Le droit français laisse au médecin la responsabilité de choisir. En effet, la
jurisprudence reconnaît et respecte les deux attitudes. D’une part, elle estime
qu’un médecin qui effectue, malgré le refus du patient, un acte médical
indispensable à la survie de ce dernier, reste dans son droit. D’autre part, la
jurisprudence n’a jamais condamné pour « non-assistance à personne en
danger »; un praticien qui a respecté le refus obstiné d'un patient après avoir
tout mis en œuvre pour le convaincre d'accepter la thérapeutique préconisée
et l'avoir averti des conséquences vitales de son choix.