état financier présenté par l'ARS regroupe l’ensemble des charges de l’Etat, des régimes d’Assurance maladie et de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, relatives à la politique de santé et aux services de soins et médico-sociaux, de la région Pays de la Loire.
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La securite sociale : une specificite francaise - Faible croissance de la consommation de santé
Le montant des dépenses courantes de santé a atteint 266,6 milliards d’euros en 2016, soit 12% du produit intérieur brut (PIB) en base 2010. La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM), qui en représente les trois quarts, atteint pour sa part 198,5 milliards d’euros. Elle s’établit à 9,4% du PIB en 2016, contre 8,9% en 2012. Ce pourcentage relativement stable depuis le début des années 2000 place la France dans le groupe de tête des pays de l’OCDE pour le poids des dépenses courantes de santé dans le PIB. La France marque cependant sa différence par la part élevée du financement public de la santé (78% pour les soins et les biens médicaux).
La progression en valeur de la CSBM reste sensiblement inférieure à 3% pour la cinquième année consécutive : +2,3 % en 2016, après +1,5 % en 2015, +2,7 % en 2014,+1,9 % en 2013 et +2,2% en 2012. La CSBM affiche donc des taux de progression relativement faibles comparés à ceux enregistrés au début des années 2000 (entre 5% et 6% entre 2000 et 2004). La stabilité de la consommation de médicaments, imputable à la faible croissance de leur volume conjuguée à la baisse des prix, limite la croissance de la CSBM.
La composition des dépenses de santé reste dominée par trois types de dépenses majeures : les soins hospitaliers (92,4 milliards d’euros en hausse de 2,2% en un an), les soins de ville (52,2 milliards d’euros en 2016, en hausse de 3,3% en un an) et les médicaments qui, avec un volume de 34 milliards d’euros en 2016, enregistrent une hausse de 0,3%, après une légère baisse de -0,7% relevé en 2015. Les trois quarts des soins hospitaliers sont réalisés dans des structures publiques (71,3 milliards d’euros, en progression de 2,2%) alors que ceux privés ont représenté 21,1 milliards d’euros en 2016, en hausse de 2,1%.
Largement financée par la Sécurité Sociale
La répartition des dépenses de santé selon leur mode de financement n’a que peu évolué en 2016. La Sécurité Sociale supporte près de 78% de la dépense totale alors que les organismes complémentaires comptent pour 13% supplémentaires. Il en résulte une part prise en charge par les ménages en baisse, passée de 9,1% en 2012 à 8,3% en 2016. Elle est encore élevée pour certains types de dépenses (optique, soins dentaires ou médicaments), mais est en revanche très faible pour d’autres dépenses comme les soins hospitaliers.
Téléchargez l'étude complète ci-dessus.
Plus d'informations sur notre site internet : http://www.cushmanwakefield.fr
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La securite sociale : une specificite francaise - Faible croissance de la consommation de santé
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La progression en valeur de la CSBM reste sensiblement inférieure à 3% pour la cinquième année consécutive : +2,3 % en 2016, après +1,5 % en 2015, +2,7 % en 2014,+1,9 % en 2013 et +2,2% en 2012. La CSBM affiche donc des taux de progression relativement faibles comparés à ceux enregistrés au début des années 2000 (entre 5% et 6% entre 2000 et 2004). La stabilité de la consommation de médicaments, imputable à la faible croissance de leur volume conjuguée à la baisse des prix, limite la croissance de la CSBM.
La composition des dépenses de santé reste dominée par trois types de dépenses majeures : les soins hospitaliers (92,4 milliards d’euros en hausse de 2,2% en un an), les soins de ville (52,2 milliards d’euros en 2016, en hausse de 3,3% en un an) et les médicaments qui, avec un volume de 34 milliards d’euros en 2016, enregistrent une hausse de 0,3%, après une légère baisse de -0,7% relevé en 2015. Les trois quarts des soins hospitaliers sont réalisés dans des structures publiques (71,3 milliards d’euros, en progression de 2,2%) alors que ceux privés ont représenté 21,1 milliards d’euros en 2016, en hausse de 2,1%.
Largement financée par la Sécurité Sociale
La répartition des dépenses de santé selon leur mode de financement n’a que peu évolué en 2016. La Sécurité Sociale supporte près de 78% de la dépense totale alors que les organismes complémentaires comptent pour 13% supplémentaires. Il en résulte une part prise en charge par les ménages en baisse, passée de 9,1% en 2012 à 8,3% en 2016. Elle est encore élevée pour certains types de dépenses (optique, soins dentaires ou médicaments), mais est en revanche très faible pour d’autres dépenses comme les soins hospitaliers.
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La direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) a publié le 7 novembre 2016 une étude sur le compte provisoire de la protection sociale.
L'étude révèle une baisse du déficit en 2015.
L'étude rappelle que le contexte économique de l'année 2015 est un contexte dégradé. En effet, bien que la croissance du PIB ait été plus élevée qu'en 2014 (+1,9%, après +1,2%), 2015 a connu une hausse du nombre de chômeurs indemnisés.
C'est dans ce contexte que les dépenses de protection sociale auraient progressé de 1,4%. cette progression est moins importante que celle du PIB et l'évolution des ressources est évaluée à +2,0%. Du fait de ces facteurs, l'Insee prévoit une baisse du déficit de la protection sociale avec 3,9 milliards d'euros en 2015 contre 7,9 milliards en 2014.
L'étude de la DREES est intégralement reproduit ci-après.
Cnsa les ciffres clés de l'aide à l'autonomie 2018AVIE
Les chiffres clés de l'aide à l'autonomie 2018.
La neuvième édition des Chiffres clés de l’aide à l’autonomie met à la disposition des acteurs et des décideurs du secteur médico-social les données disponibles en 2018. La CNSA consacre, par ses ressources propres et les crédits d’assurance maladie qu’elle gère, plus de 26 milliards d’euros au financement des politiques d’aide à l’autonomie, destinés aux personnes âgées et aux personnes handicapées. S’y ajoutent, notamment, des financements de l’Etat, de la Sécurité sociale et des départements. Soit un ensemble de réponses qui doivent progresser et mieux s’articuler pour renforcer la solidarité pour l’autonomie
Mécanismes de Financementde la Santé: La mise en commun des risquesHFG Project
Présentation par Dr Elaine Baruwa, Abt Associates, à la Conférence Internationale sur le financement de la santé en Haïti: Défis et Perspectives pour son Financement, Avril 28-29 2015 Haïti.
Taux de couverture par l'indemnisation des demandeurs d'emploi : situation au...France Travail
Fin septembre 2017, le nombre de personnes indemnisables représente 68,9% des personnes inscrites à Pôle emploi en catégories A, B, C (ou DRE). Parmi celles-ci, 75,0 % sont indemnisées.
Recherches sur les politiques d exemption en Afrique de l'Ouestvaléry ridde
Présentation des principaux résultats de notre programme de recherche en Afrique de l'Ouest. Atelier organisé par l'AFD sur le financement de la santé http://www.afd.fr/webdav/site/afd/shared/ELEMENTS_COMMUNS/images/invitation-seminaire-recherche.html
El documento describe el sistema Airocide para purificar el aire en bodegas. Airocide usa un proceso de fotocatálisis que destruye compuestos orgánicos y microorganismos en el aire hasta convertirlos en CO2 y H2O. Este sistema es útil para bodegas para evitar la proliferación de mohos y controlar la calidad del aire.
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L'étude révèle une baisse du déficit en 2015.
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C'est dans ce contexte que les dépenses de protection sociale auraient progressé de 1,4%. cette progression est moins importante que celle du PIB et l'évolution des ressources est évaluée à +2,0%. Du fait de ces facteurs, l'Insee prévoit une baisse du déficit de la protection sociale avec 3,9 milliards d'euros en 2015 contre 7,9 milliards en 2014.
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El documento describe el sistema Airocide para purificar el aire en bodegas. Airocide usa un proceso de fotocatálisis que destruye compuestos orgánicos y microorganismos en el aire hasta convertirlos en CO2 y H2O. Este sistema es útil para bodegas para evitar la proliferación de mohos y controlar la calidad del aire.
El documento discute la política de inmigración de la UE y España. Señala que la inmigración sigue siendo un fenómeno importante a pesar de la crisis económica. Propone un enfoque basado en los derechos humanos que integre a los inmigrantes y aproveche su contribución. También aboga por mejorar la cooperación con los países de origen para gestionar los flujos migratorios de manera ordenada.
La propiedad intelectual incluye los derechos de autores y otros creadores sobre sus obras y prestaciones, así como los mecanismos para proteger esos derechos. Los sujetos de la propiedad intelectual son autores y otros titulares como artistas y productores. Los derechos de la propiedad intelectual incluyen derechos morales y patrimoniales como derechos de explotación y compensatorios.
Diario de campo sesión 19 de octubre de 2010COMPHOR
El diario de campo describe las discusiones y actividades de una sesión del Semillero de Investigación COMPHOR de la UdeA. Los participantes compartieron sus experiencias recientes en proyectos de investigación cualitativa y eventos académicos. También discutieron temas metodológicos como la observación participante, entrevistas, y el diseño de instrumentos de recolección de datos. Acordaron traer avances escritos de sus proyectos para la próxima sesión y asignaron tareas de lectura.
Este documento presenta un webquest sobre experimentos misteriosos dirigido a estudiantes de 4o curso de primaria. El estudiante debe investigar varios fenómenos físicos como la electricidad estática, la flotación de objetos, la caída de objetos y la presión del aire. También debe elegir un experimento para presentar ante la clase. El trabajo se evaluará sobre la base de cuatro criterios con una puntuación máxima de 40 puntos.
El documento analiza el concepto de liderazgo y los tipos de liderazgo. Explica que el liderazgo autoritario del pasado ya no es efectivo debido a que las personas no reconocen la autoridad y el mundo es más complejo. Para ser efectivo hoy, el liderazgo debe ser capaz de guiar a las personas hacia metas en un mundo cambiante e incierto donde nadie tiene todas las respuestas. El pensamiento estratégico es más adecuado que seguir programas rígidos, ya que requiere tomar decisiones y adaptarse a situaciones
Este documento contiene una serie de fotografías tomadas en España en los años 30 por el fotógrafo Alfonso. Las fotografías capturan escenas de la vida cotidiana como lavaderos públicos, familias posando, mujeres preparando café en la calle, estudiantes en una clase práctica y deportistas como Ricardo Zamora. También incluye imágenes del rey Alfonso XIII y el general Primo de Rivera.
El documento resume conceptos básicos de la materia, incluyendo que un átomo es la unidad más pequeña de un elemento químico, que los átomos pueden formar iones con carga positiva o negativa, y que las moléculas son formadas por átomos unidos por enlaces covalentes. También menciona que John Dalton fue el primer científico en imaginar que la materia estaba compuesta de átomos y desarrolló la teoría atómica.
El documento describe elementos arquitectónicos góticos como vitrales, arbotantes y contrafuertes que permitieron mejorar la iluminación interior, elevar la altura de los edificios y sustituir grandes muros. También describe la planta en forma de cruz latina y la aparición de la bóveda de crucería formada por arcos que se cruzan, así como el arco apuntado.
PowerPoint permite crear presentaciones interactivas usando hipervínculos, botones de acción y control de navegación. CD Rayuela es una herramienta creada por el Instituto Cervantes para que los profesores creen material didáctico interactivo de forma sencilla. Incluye editores para incorporar elementos multimedia e hipertextuales. Permite crear actividades como ejercicios interactivos y es una opción viable para el desarrollo de material educativo.
La presentación trata sobre tres temas principales, incluyendo detalles e información complementaria de cada uno y sus posibles efectos en la audiencia. Luego, el orador compartirá ejemplos de la vida real relacionados con los temas y mostrará interés por la situación de los asistentes. Finalmente, resumirá los puntos clave y las acciones que la audiencia debe tomar.
Profile de l'Assurance-Maladie : RwandaHFG Project
Présenté à l'atelier «La Protection Financière et L’Accès Amélioré aux Soins de Santé: Apprentissage par les Pairs Trouve des solutions aux défis communs» à Accra, Ghana en février 2016. Pour savoir plus, visitez : https://www.hfgproject.org/ghana-uhc-atelier
Financement et Inégalités de santé en TunisieAmine Rekik
Présentée par Chokri Arfa, Maitre-assistant à l'Institut National du Travail et des Etudes Sociales de Tunis.
Conférence « Les inégalités sociales en Tunisie, le constat et les leviers d’action », 11 Juin 2014, Tunis - Tunisie.
Tableau de bord régional Agefiph Paca Données : janvier - juin 2015AVIE
Des difficultés d'insertion pour les personnes handicapées...
Près de 36 500 demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) sont inscrits
dans la région soit une progression de 9,8% en un an (évolution variant de
+6,2% dans le Var à +12,0% dans les Bouches-du-Rhône). Les DEBOE
présentent toujours des difficultés particulières d'insertion avec
notamment, outre le handicap lui-même :
- un âge élevé : 48% ont 50 ans (contre 25% pour le tout public),
- un faible niveau de formation : 27% ont un niveau supérieur ou égal au Bac (contre 45% pour l'ensemble des publics),
- une ancienneté moyenne d'inscription au chômage importante : 55% des DEBOE sont au chômage depuis plus d'un an contre 43% pour le tout
public,
- une part élevée de bénéficiaires de l'AAH avec 17% des DEBOE dans la région (22% dans les Alpes-Maritimes).
... mais des résultats en termes d'insertions et de maintiens en
hausse au 1er semestre 2015
Au 1er semestre 2015, le nombre d'insertions est en hausse de 1% dans la région, les Cap emploi ayant contribué à plus de 2 200 recrutements de travailleurs handicapés dont 69% d'une durée supérieure ou égale à 6mois.
On enregistre une croissance des créations d'activité (+27% en un an), avec 256 créations d'activité financées par l'Agefiph au cours de ce 1er semestre.
Par ailleurs, au sein des contrats aidés par l’État, la part des personnes handicapées continue de progresser, dans le secteur non marchand (CUICAE) et plus encore dans le secteur marchand (CUI-CIE).
Enfin, la croissance des maintiens dans l'emploi s'est poursuivie (+17% en un an), les Sameth ayant réalisé 730 maintiens dans l'emploi au 1er semestre 2015, dont 51% concernent des femmes.
Tableau de bord régional Agefiph 2015 (mars 2016Handirect 05
Un chômage persistant pour les travailleurs handicapés avec une forte ancienneté d'inscription au chômage
A fin décembre 2015, le nombre de demandeurs d'emploi bénéficiaires de l'obligation d'emploi (DEBOE) s'élève à 39 050 dans la région soit une progression de 10,8% en un an (évolution variant de +5,0% dans les Alpes-Maritimes à +16,8% dans les Bouches-du-Rhône). Les personnes handicapées, dont le taux de chômage au niveau national est de 18% soit près du double du tout public, présentent des difficultés d'insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au chômage : 705 jours en moyenne dans la région (+25 jours en un an) variant de 634 jours dans les Hautes-Alpes à 759 jours dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Des résultats en hausse avec près de 5 800 insertions et 1 500 maintiens dans l'emploi
En 2015, le nombre d'insertions a progressé de 5% dans la région, les Cap emploi ayant contribué à près de 5 800 recrutements de travailleurs handicapés.
Les entrées en apprentissage aidées par l'Agefiph ont progressé de 9% en 2015 avec 118 contrats signés.
Enfin, la croissance des maintiens dans l'emploi s'est poursuivie (+12% en un an), les Sameth ayant réalisé près de 1 500 maintiens en 2015 dans la région avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes supérieur à 50%.
Tableau de bord Agefiph Paca Bilan 2015 (mars 2016)AVIE
Un chômage persistant pour les travailleurs handicapés avec une forte ancienneté d'inscription au chômage
A fin décembre 2015, le nombre de demandeurs d'emploi bénéficiaires de l'obligation d'emploi (DEBOE) s'élève à 39 050 dans la région soit une progression de 10,8% en un an (évolution variant de +5,0% dans les Alpes-Maritimes à +16,8% dans les Bouches-du-Rhône). Les personnes handicapées, dont le taux de chômage au niveau national est de 18% soit près du double du tout public, présentent des difficultés d'insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au chômage : 705 jours en moyenne dans la région (+25 jours en un an) variant de 634 jours dans les Hautes-Alpes à 759 jours dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Des résultats en hausse avec près de 5 800 insertions et 1 500 maintiens dans l'emploi
En 2015, le nombre d'insertions a progressé de 5% dans la région, les Cap emploi ayant contribué à près de 5 800 recrutements de travailleurs handicapés.
Les entrées en apprentissage aidées par l'Agefiph ont progressé de 9% en 2015 avec 118 contrats signés.
Enfin, la croissance des maintiens dans l'emploi s'est poursuivie (+12% en un an), les Sameth ayant réalisé près de 1 500 maintiens en 2015 dans la région avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes supérieur à 50%.
De manière structurelle, l’équilibre financier de l’assurance maladie est affecté par les effets du vieillissement de la population et par l’expansion des pathologies chroniques sur les dépenses de santé. En outre, les impacts de la crise sanitaire sur les recettes comme sur certaines dépenses risquent de creuser davantage et durablement les déficits de l’assurance maladie. Pour amorcer son retour à l’équilibre et garantir l’accès à des soins de qualité, il sera essentiel de mobiliser des marges d’efficience dans quatre directions : l’organisation des soins, la rémunération des acteurs de la santé, les causes évitables des dépenses, et la contribution des technologies numériques à la transformation du système de santé.
1. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 1
2. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 2
ETAT FINANCIER 2015 DES DEPENSES DE SANTE EN PAYS DE LA LOIRE
SOMMAIRE
1. Les comptes nationaux de la sécurité sociale 3
2. La répartition des dépenses de santé en région 5
a) Les dépenses de soins de ville
b) Les dépenses des établissements de santé
c) Les dépenses des établissements et services médico-sociaux
3. Le fonds d’intervention régional 10
4. Pathologies prises en charge 11
a) Taux standardisé de prévalence
b) Structures des dépenses
5. L’Insuffisance Rénale Chronique Terminale 15
6. Les perspectives de la loi de financement 2016 17
3. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 3
LES COMPTES NATIONAUX DE LA SECURITE SOCIALE
Evolution du déficit du régime général de la sécurité sociale
Evolution comparée de l’Ondam, du PIB et de l’inflation
En 2015, la sécurité sociale assure le versement de
360Md€ de prestations.
Les dépenses connaissent une progression limitée (1%), du
fait de l’effet conjugué des réformes des retraites, des
mesures d’économie et de modulation des allocations
familiales, ainsi que de la régulation des dépenses de santé.
3,9% 3,6%
3,6%
2,2%
2,8%
2,2% 2,2% 2,4%
2,0%
4,9%
2,5%
-2,8%
3,0% 3,1%
1,4% 1,5% 1,2% 1,9%
2,5%
1,0% 0,8%
1,7%
2,4%
1,2%
0,6%
0,0%
0,2%
-3%
-2%
-1%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ONDAM exécuté
PIB en valeur
Inflation (hors tabac)
-10,6
-11,6
-8,6
-5,9
-6,8
-6,5
-5,8
-5,2
-1,8 -2,7 -2,6 -2,5
-3,2
-2,7
-1,5 -1,0
-10,4
-13,0
-9,4
-8,9
-6,0
-4,7
-4,2 -3,5
-14
-12
-10
-8
-6
-4
-2
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016(p)
Maladie
Famille
Veillesse + FSV
en Md€ 2015
Branches Réalisé
Maladie -5,8
AT-MP 0,7
Famille -1,5
Viellesse -0,3
Régime Général -6,8
FSV -3,9
RG + FSV -10,8
Le régime général
enregistre un déficit pour la
14ème année consécutive,
même si ce déficit tend à se
réduire : le plus bas depuis
2002 et en baisse de
2,4Md€ entre 2014 et 2015.
L’assurance maladie
concentre à elle seule la
moitié de ce déficit..
L’objectif national de dépenses d’assurance maladie
(ONDAM) est toutefois respecté en 2015 (2%), sans
transfert de charges vers les patients et sans renoncer à la
démarche d’amélioration de la qualité des soins.
4. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 4
LES DEPENSES DE SANTE EN PAYS DE LA LOIRE
La région Pays de la Loire :
5,6% de la population
5,0% des dépenses de santé
Démographie
Dépenses de
santé
millions d’habitants,
soit 5,6% de la population
3,7
milliards d’euros,
soit 5,0% de dépenses nationales
9,9
millions d’habitants66,4
milliards d’euros197,7
PAYS DE LA LOIRE NATIONAL
Dépenses
par habitant
€/habitant2 658 €/habitant2 978
(Sources : Etat financier 2015 – Insee, Estimations de population (résultats provisoires arrêtés fin 2015)
5. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 5
LA REPARTITION DES DEPENSES DE SANTE EN REGION
En 2015, les dépenses régionales de santé se sont élevées à
9,9 milliards d’euros, en croissance sur une année de +2,1%
(1,7% au national).
Les trois principaux postes de dépenses sont :
> Les soins de ville (4,14 Md€)
> Les établissements de santé (3,80 Md€), et
> Les établissements et services médico-sociaux
(1,27 Md€)
80,4%
Les dépenses de soins de ville et
versements aux établissements de santé
représentent 80,4 % des dépenses de santé
en 2015.
0,4%
Les dépenses de santé publique restent
très faibles avec 34,6 M€, soit 0,4% des
dépenses. Elles affichent une forte baisse par
rapport aux années précédentes (-10,6% en
2015, -3,9% en 2014 et +8,6% en 2013)
contrairement au niveau national.
(Source : Etat financier 2015)
6. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 6
LES DEPENSES DE SOINS DE VILLE
En 2015, les dépenses régionales de soins de
ville connaissent un ralentissement : +1,9%
en 2015 contre 3,6% en 2014, également
observé au national (1,4% en 2015).
Trois postes principaux de dépenses :
> Les honoraires privés dont l‘évolution
progresse tous les ans et dont le
montant dépasse celui des
médicaments en 2015 (26% des
dépenses de soins de ville et 41% de
contribution à la croissance).
> Les médicaments dont les dépenses
stagnent en 2015 (-1,3% au national).
> Les indemnités journalières dont les
dépenses stagnent en 2015 (-1,8% au
national).
1,08 Md€ Les dépenses de médicaments
délivrés en ville des ligériens
+ 6,7 %
Croissance annuelle des dépenses des
prescriptions hospitalières de médicaments
exécutées en ville (PHMEV)
(Source : Etat financier 2015)
7. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 7
LES DEPENSES DES ETABLISSEMENTS DE SANTE
En 2015, les dépenses des 134 établissements de santé de
la région ont connu une croissance de +2,7% (évolution la
plus importante depuis 2011), soit une progression plus
marquée qu’au national (+2,2%).
L’évolution des séjours MCO (hors séances) est
légèrement plus forte en région qu’au niveau national,
notamment sur la Loire Atlantique :
(Source : Etat financier 2015)
REGION
Période M12 2015
Nombre de séjours
(en milliers)
REGION
Période M12 2015
Evolution du nombre
de séjours
FRANCE
Période M12 2015
Evolution du nombre
de séjours
Secteur ex-DG 570,85 +1,9% +1,5%
Secteur ex-OQN 416,80 +1,7% +0,4%
Total 2 secteurs 987,66 +1,8% +1,1%
Catégorie d'activités de soins
REGION
Période M12 2015
Nombre de séjours
(en milliers)
REGION
Période M12 2015
Evolution du nombre
de séjours
FRANCE
Période M12 2015
Evolution du nombre
de séjours
Chirurgie non ambulatoire 173,06 -3,8% -3,2%
Chirurgie ambulatoire 169,10 +9,2% +5,9%
Obstétrique-mère 55,06 -3,6% -2,5%
Obstétrique-enfant 43,15 -3,4% -2,4%
Techniques peu invasives (diagnostiques ou thérapeutiques) 170,49 +2,5% +2,7%
Séjours sans acte classant sans nuitée - médecine 96,58 +6,7% +2,5%
Séjours sans acte classant d’au moins une nuit - médecine 280,21 +1,2% +1,2%
TOTAL hors séances 987,66 +1,8% +1,1%
Territoire de santé
REGION
Période M12 2015
Nombre de séjours
(en milliers)
REGION
Période M12 2015
Evolution du nombre
de séjours
52S0000001-Loire-Atlantique 406,80 +3,0%
52S0000002-Maine-et-Loire 240,31 +2,1%
52S0000003-Mayenne 61,42 -0,2%
52S0000004-Sarthe 150,73 -0,6%
52S0000005-Vendée 128,39 +1,5%
8. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 8
LES DEPENSES DES ETABLISSEMENTS DE SANTE
La répartition de l’activité régionale pour l’année
2015 et selon le statut des établissements de santé
est la suivante :
(Source : PMSI MCO 2015)
(Source : PMSI 2015)
9. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 9
LES DEPENSES DES ETABLISSEMENTS ET SERVICES MEDICO-SOCIAUX
51% des versements aux établissements et services médico-
sociaux sont à destination des personnes âgées (+1,9% de
2014 à 2015) et 40,7% pour les personnes en situation de
handicap (+2,9% de 2014 à 2015).
L’année 2015 est marquée par une croissance du secteur
personnes âgées inférieure au secteur du handicap, tendance
inverse aux années précédentes.
Sur les 5 dernières années, seule la dernière évolution est plus
soutenue qu’au niveau national (2,1% contre 1,8%), due à la
progression plus forte sur le champ des personnes en situation
de handicap (+2,9% contre 1,8%).
Secteur enfance
SESSAD 95
ITEP 25
Unité d'enseignement maternelle autisme 14
Extension année pleine (places 2014) 7
+ Renforcement des CAMSP pour la réalisation
des diagnostics autisme
Secteur adulte
Foyer d'accueil médicalisé (FAM) 40
Equipe de médicalisation Foyer de vie (FV) 1
Service d'accompagnement médico-social pour
adultes handicapés (SAMSAH)
60
SSIAD 23
Prise en charge des personnes handicapées
Créations et extensions 2015
+ Création de l'équipe relais "Handicaps rares"
EHPAD 92
Accueil de jour 9
Hébergement temporaire 17
SSIAD 18
SSIAP renforcé (ESA) 0
UHR 12
PASA 158
Total 306
Prise en charge des personnes âgées
Places installées en 2015
(Source : Etat financier 2015)
10. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 10
LE FONDS D’INTERVENTION REGIONAL EN 2015
En 2015, le Fonds d’Intervention Régional représente 172,5 M€ en Pays de la Loire, soit 5,21% du montant engagé par l’ensemble
des régions dans le cadre du FIR.
La mobilisation du FIR soutient 5 dimensions stratégiques du Projet régional de santé :
11. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 11
TAUX STANDARDISE DE PREVALENCE DE DIFFERENTES PATHOLOGIES
Dans l’ensemble, les variations de taux
de prévalence les plus importantes sont
observées suivant les régions les plus
socialement défavorisées.
12. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 12
LA STRUCTURE DES DEPENSES PAR CATEGORIE DE PATHOLOGIES
Poids des pathologies, traitements et événements de santé
en effectifs, Pays de la Loire (régime général – 2013)
11,5%
48,9%
21,6%
13. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 13
Structure des dépenses pour les grandes catégories de pathologies, traitements & épisodes de soins
(régime général – 2013)
LA STRUCTURE DES DEPENSES PAR CATEGORIE DE PATHOLOGIES
14. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 14
Dépenses moyennes remboursées par an par patient (2013)
pour les groupes de pathologies, traitements et événements de santé considérés
LA STRUCTURE DES DEPENSES PAR CATEGORIE DE PATHOLOGIES
15. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 15
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE TERMINALE EN PAYS DE LA LOIRE
Au 31/12/2014, 3 904 patients sont en insuffisance rénale chronique terminale en Pays de la Loire. La situation de la région est
relativement stable avec environ 460 nouveaux cas par an.
Du fait d’une prévalence moindre de facteurs de risque comme le diabète et d’un taux de greffe plus élevé, le taux de dialyse est moins
élevé dans la région qu’au niveau national : 0,49‰ à 0,60‰ selon les départements Vs 0,69‰ au niveau national.
Le recours à la dialyse est en revanche trop axé sur les centres lourds (63% des patients Vs 56% pour l’ensemble de la France), aux
dépens de l’autodialyse (11,8% Vs 18,5%) et ce en dépit d’une montée en charge récente des unités de dialyse médicalisées (UDM).
Effectif % Effectif % Effectif %
Loire-Atlantique 1 360 58 4,3% 524 38,5% 778 57,2%
Maine-Et-Loire 885 22 2,5% 405 45,8% 458 51,8%
Mayenne 327 8 2,4% 124 37,9% 195 59,6%
Sarthe 615 19 3,1% 296 48,1% 300 48,8%
Vendée 717 28 3,9% 338 47,1% 351 49,0%
Région 3 904 135 3,5% 1 687 43,2% 2 082 53,3%
Fce entière 79 335 2 887 3,6% 41 532 52,4% 34 936 44,0%
Département Effectif
Dialyse péritonéale Hémodialyse Transplantation
Source : Réseau REIN - Rapport annuel 2014 (Paysdela Loire)
16. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 16
Les dépenses varient en fonction du mode de prise
en charge :
- Dialyse chronique : 64 000€
- Transplantation rénale : 73 000€
- Suivi de transplantation : 14 000€
Les coûts sont pour une part importante des coûts
d’hospitalisation.
Les dépenses moyennes de transports sont également
très importantes :
- Dialyse chronique : 12 705€
- Transplantation rénale : 6 857€
La région Pays de la Loire se distingue du niveau
national par ses résultats en matière de greffe rénale,
notamment avec des dépenses moyennes inférieures
aux résultats nationaux : 64 900€ Vs 73 000€ en France.
Par ailleurs, la file active de patients greffés est plus
élevée que la moyenne nationale et le délai moyen
d’accès à la greffe est également plus court dans la
région, selon le registre REIN (15 mois contre 25 mois
France entière).
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE TERMINALE EN PAYS DE LA LOIRE
IRCT (Fce entière) - Décomposition des coûts par poste de dépense en 2014
Champ:RégimegénéraldtSLM–Franceentière
Source:CartographieCNAMTS2014
En 2014 en France, le poids des dépenses de l’insuffisance rénale chronique terminale est très important, 3,9Md€, malgré les faibles effectifs (74
000 pour le régime général), avec une dépense moyenne par patient et par an de 44 000€, très supérieure à celle des autres pathologies.
17. 2016 – Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Etat financier 2015 - Page 17
PERSPECTIVES (loi de financement de la sécurité sociale 2016)
Mesures d’économies – PLFSS 2016
En 2016, avant économies, les dépenses dans le champ de
l’objectif national de dépenses d’assurance maladie
(ONDAM) progresseraient de 3,6%. Pour atteindre un taux
de progression des dépenses de 1,75%, un montant global
d’économies de 3,4 milliards d’euros est attendu en 2016.
Cet effort est réparti entre l’ensemble des secteurs : tous les
sous-objectifs de l’ONDAM voient leur taux d’évolution
diminuer par rapport à 2015.
Les économies reposent sur les orientations présentées par la ministre des
affaires sociales, de la santé et des droits des femmes :
> baisser les prix des produits de santé et développer les génériques ;
> lutter contre les prescriptions non pertinentes ;
> engager le virage ambulatoire pour prendre en charge les patients
en proximité ;
> améliorer l’efficience de la dépense hospitalière.