La communication digitale et l’événementiel [Mémoire de fin d'étude - Master 2]Maxime Orven
Le secteur de l'événementiel représentait un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2013. Tout comme les autres secteurs d’activité, le secteur de l’évènementiel commence à prendre conscience de l’importance de la mise en place d’une communication numérique au sein d’une stratégie marketing.
Toutefois, les annonceurs restent sceptiques quand il s’agit d’investir sur ce nouveau canal de communication. Partant de ce constat, nous pouvons donc poser la problématique suivante :
« Les outils numériques peuvent-ils apporter de la valeur ajoutée
lors d'un événement ? »
À travers cette problématique, nous chercherons à définir l’impact qui peut avoir le numérique dans une stratégie de communication digitale.
Ainsi afin de répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps définir les nouveaux enjeux d’une communication numérique. À travers cette partie, nous retracerons les principales évolutions qui ont marqué le web et le marketing pour ensuite nous intéresser au web futur, le web 3.0.
Nous nous intéresserons ensuite plus en détail au secteur de l’événementiel. Nous chercherons à établir la valeur qu’une communication numérique peut apporter à une action événementielle. Pour cela, nous diviserons notre réflexion en 3 temps, le premier qui est celui de la préparation de l’événement. Le second qui représente l’événement en lui-même, et enfin l’après-salon.
Evenement 2.0 - Comment integrer les reseaux sociaux dans un evenementEvenementor
Facebook, Twitter, Pinterest, Youtube, Slideshare… les médias sociaux n’ont jamais représenté un tel levier marketing au cœur de l’événement, 35% des organisateurs d’événements les qualifieraient de « très importants » selon la dernière étude Amiando 2012. Pour autant, peu d'entreprises savent tirer profit des médias sociaux et mettre en place une stratégie web efficace.
A travers son mémoire de fin d'étude, Adeline Kubiak a souhaité explorer et proposer une analyse de l’événement 2.0. C'est en effet un sujet d’actualité qui concerne tous les organisateurs d’événements cherchant à répondre au mieux aux attentes d'un public toujours plus connecté.
"Travaillant dans ce domaine, l’ascension des réseaux sociaux m’a interpellé car j’estime que c’est aujourd’hui important pour les professionnels du secteur de les intégrer dans leur stratégie de communication événementielle" souligne Adeline Kubiak jeune spécialiste de l'événementiel et des réseaux sociaux. La jeune diplômée de ISCOM 2012 poursuit son analyse en précisant la nature de sa recherche : "En réalisant mon mémoire de fin d'étude sur l'événement 2.0, j’ai voulu en connaître davantage sur l’intégration, par les marques, des réseaux sociaux dans leurs événements. L’utilisation d’Internet n’étant pas sans risque, j’ai trouvé également judicieux de traiter la gestion de l’e-réputation qui en résulte."
Bonne e-lecture à tous !
La communication digitale et l’événementiel [Mémoire de fin d'étude - Master 2]Maxime Orven
Le secteur de l'événementiel représentait un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2013. Tout comme les autres secteurs d’activité, le secteur de l’évènementiel commence à prendre conscience de l’importance de la mise en place d’une communication numérique au sein d’une stratégie marketing.
Toutefois, les annonceurs restent sceptiques quand il s’agit d’investir sur ce nouveau canal de communication. Partant de ce constat, nous pouvons donc poser la problématique suivante :
« Les outils numériques peuvent-ils apporter de la valeur ajoutée
lors d'un événement ? »
À travers cette problématique, nous chercherons à définir l’impact qui peut avoir le numérique dans une stratégie de communication digitale.
Ainsi afin de répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps définir les nouveaux enjeux d’une communication numérique. À travers cette partie, nous retracerons les principales évolutions qui ont marqué le web et le marketing pour ensuite nous intéresser au web futur, le web 3.0.
Nous nous intéresserons ensuite plus en détail au secteur de l’événementiel. Nous chercherons à établir la valeur qu’une communication numérique peut apporter à une action événementielle. Pour cela, nous diviserons notre réflexion en 3 temps, le premier qui est celui de la préparation de l’événement. Le second qui représente l’événement en lui-même, et enfin l’après-salon.
Evenement 2.0 - Comment integrer les reseaux sociaux dans un evenementEvenementor
Facebook, Twitter, Pinterest, Youtube, Slideshare… les médias sociaux n’ont jamais représenté un tel levier marketing au cœur de l’événement, 35% des organisateurs d’événements les qualifieraient de « très importants » selon la dernière étude Amiando 2012. Pour autant, peu d'entreprises savent tirer profit des médias sociaux et mettre en place une stratégie web efficace.
A travers son mémoire de fin d'étude, Adeline Kubiak a souhaité explorer et proposer une analyse de l’événement 2.0. C'est en effet un sujet d’actualité qui concerne tous les organisateurs d’événements cherchant à répondre au mieux aux attentes d'un public toujours plus connecté.
"Travaillant dans ce domaine, l’ascension des réseaux sociaux m’a interpellé car j’estime que c’est aujourd’hui important pour les professionnels du secteur de les intégrer dans leur stratégie de communication événementielle" souligne Adeline Kubiak jeune spécialiste de l'événementiel et des réseaux sociaux. La jeune diplômée de ISCOM 2012 poursuit son analyse en précisant la nature de sa recherche : "En réalisant mon mémoire de fin d'étude sur l'événement 2.0, j’ai voulu en connaître davantage sur l’intégration, par les marques, des réseaux sociaux dans leurs événements. L’utilisation d’Internet n’étant pas sans risque, j’ai trouvé également judicieux de traiter la gestion de l’e-réputation qui en résulte."
Bonne e-lecture à tous !
[MÉMOIRE] Améliorer l'image de marque d'une entreprise sur les médias sociaux...Adrien Bourzat
ABSTRACT
La montée en puissance des médias sociaux sur internet a bousculé les modèles traditionnels de communication des entreprises. Le consommateur peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses sont les entreprises victimes de crise de communication online, affectant de manière durable leur image de marque. Dès lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image de marque auprès des consommateurs sur les médias sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d’aujourd’hui qui se doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux médias et d’établir une stratégie de communication efficace. Cette recherche a donc une double visée : d’une part, découvrir l’ampleur de l’adoption des médias sociaux comme outils de communication et, d’autre part, d’ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers permettant aux entreprises d’améliorer leur image de marque sur ces nouveaux médias.
Le document est un template servant de référence a toutes les entreprises voulant établir sa Stratégie Marketing Digital. Un plan allant du besoin client a l'élaboration du budget.
Mémoire Professionnel - En quoi l’utilisation du marketing digital peut perm...Thibault PAILLIER
Mémoire professionnel de Thibault PAILLIER, étudiant en Master 1ère année en marketing à l'IDRAC Business School. Sujet : En quoi l’utilisation du marketing digital peut permettre à Ineo Digital de se différencier de ses concurrents ?
Les media sociaux, la marque et le consommateurPascal Ollivier
Les media sociaux sont ils en mesure de réconcilier la marque et le consommateurs ?
Tout d’abord nous étudierons les origines de ce divorce et comment depuis 60 ans nous sommes passés d’une société de consommation à une société de contestation, passage facilité par la montée des nouvelles technologies. Ensuite nous aborderons la nécessité de repenser la communication dans ce nouveau contexte. Enfin, nous montrerons en quoi la montée du social impose aux entreprises de repenser leurs organisations. Au travers de ces trois parties, nous allons tenter de démontrer comment les media sociaux peuvent être une opportunité pour les marques et les entreprises à condition de changer fondamentalement leur façon de penser la relation aux consommateurs.
Mémoire : Etude des usages d'internet par les ONGJulien Occhiali
J'ai effectué ce Mémoire lors de ma dernière année à l'ESC Clermont, réalisée en alternance au sein de l'agence digitale Periscope Créations.
En qualité de traffic manager junior, j'étais le contact principal de certains comptes, dont des associations et ONG que j'accompagnais dans leurs campagnes digitales.
Bonne lecture !
E-réputation et entreprise - Mémoire M2 IDEMM - Marlène Page - Version diffus...Marlene Page
Avec l'importance prise par les internautes dans la création et la circulation de l'information, développer la présence en ligne des entreprises représente désormais un enjeu de taille. Les bénéfices et risques liés à la problématique de l'e-réputation sont nombreux. Etablir une stratégie de communication en ligne représente donc un vrai défi pour les entreprises.
Une stratégie de communication efficace doit reposer sur des objectifs en terme d'e-réputation clairement définis. C'est ce qui permet de développer une identité numérique en adéquation avec les valeurs de l'entreprise. Cependant, une e-réputation s'entretient dans la durée et doit reposer sur une solide politique de veille. Ce mémoire tente d'apporter des éléments méthodologiques en vue de répondre à ces problèmes.
L'étude de cas du studio de création de jeu vidéo 3DDUO vient illustrer les propos méthodologiques en insistant notamment sur l'importance du choix des médias sociaux investis et de leur animation.
La Mode à l'heure du Digital - Cyril Couvreur - Mémoire de fin d'étude (ISCOM-COMAL)
Problématique : Comment les nouveaux outils web et digitaux pourraient-ils s’intégrer efficacement en tant que moyens de communication à l’univers de la mode alors qu’ils bouleversent l’ensemble des relations établies de longue date avec la clientèle de ce secteur ?
I. Mode et NTIC, deux univers en mouvement
Rapide retour sur l'histoire de la mode et sa place dans notre société.
II. Les enjeux d’un rapprochement
Analyse des modèles dépassés, évolutions du secteur et analyse de cas.
III. Adopter une stratégie digitale efficace
Recommandation stratégique au niveau marketing et techniques de communication
Guide pratique des bons outils.
Cyril Couvreur
Ppt memoire de fin d'étude Marketing de contenu Master 1rokaya lachgar
L’époque du produit roi est belle et bien terminée, désormais, c’est le client qui doit
requérir toute notre attention. L’acquisition coûte cher : nous devons donc, à chaque étape
de notre réflexion de marketing online, réfléchir à ses besoins et à ses attentes en fonction
de sa situation dans le processus de décision d’achat, pour mieux l’attirer vers notre produit
et le convertir d’un client potentiel au client acheteur.
L’évolution d’internet a permis la création de nouveaux outils, notamment les réseaux
sociaux, pour les entreprises pour élargir leur clientèle cible.
Afin de ne pas faire uniquement une analyse sur les réseaux sociaux
« webmarketing », nous allons porter notre étude sur l’application du marketing de
contenu au sein des entreprises. Ce contenu qui permettra la création du trafic, la
fidélisation des cibles et aussi la conversion des leads en clients. Un contenu riche aura
donc pour mission de servir leur intérêt et de les aider à progresser dans leur parcours de
décision d’achat.
La thématique de ce mémoire permet de voir non seulement ce qui a déjà été fait par les
entreprises par rapport aux réseaux sociaux, mais aussi saisir des opportunités en élaborant
une stratégie marketing de contenu de valeur.
[Memoire 2016] Comment les entreprises peuvent-elles améliorer leur e-réputat...Erika DESANGLE
Diplômée de l'Essec, j'ai réalisé mon mémoire de fin d'étude en 2016 sur le thème du Personal Branding et de l'e-réputation des entreprises. Celui-ci s'appuie sur des interviews menés auprès d'experts du digital : Nicolas Bordas, Arnaud Le Roux, Vincent Caltabellotta, Fadhila Brahimi, Séverine Lienard, Marc Rougier, Pascal Cübb ...et de recherches provenant d’articles de presse, d’études et d’ouvrages. N'hésitez pas à réagir sur mon groupe facebook "#PersonalBranding au service de la marque employeur" https://www.facebook.com/groups/234035736953804/?fref=ts
Le Marketing digital au Maroc “Chiffres clés” - Le monde des entreprises s’est plongé dans l’ère numérique. Une présence en ligne d’une entreprise est devenue indispensable à son succès.
http://humanmarketing.ma/
L’influence des internautes sur les marques à travers les médias sociaux 2009Sarah Connor
(2009) Web evolved very quickly these last months and with it the Internet user becoming its main actor and a supplier of information. The context of Web on which we take place today takes into account all the importance of this Internet user which knew how to evolve and adapt himself to the new tendencies and applications which Web offers him.
Through this behavior’s and involving’s evolution, the Internet user is becoming increasingly influential on the web and his actions have an impact on the notoriety of brands. Via the popularity of social media and their increased and pushed use, the Internet user is at the heart of the information and content of the web and strengthens his influence on brands.
Companies must now take into account these new players who are in search of truth and transparency about the information collected on the web. The objective of this document is to educate companies that have not yet introduced these new media into their overall communications strategy.
Mise en place d'une stratégie de marketing digital Karim Ben Alaya
Cette mémoire s‘intéresse à la mise en place d’une stratégie Marketing Digital de la
plateforme « M-Logistique ». Ainsi, après une étude de l’existant et une analyse
concurrentielle, la mise en place d'une stratégie de marketing digital s’est révélée
indispensable pour assurer la présence sur le web et sur les réseaux sociaux de la plateforme
« M-Logistique ». En effet, grâce à la mise en place d’une stratégie marketing digital, « M-
Logistique » a connu, une amélioration du référencement, une prolifération des opportunités
d’affaires, une augmentation de trafic.
Mots-Clés : Marketing digital, Stratégie marketing digital, Stratégie, plateforme e-logistique,
référencement, SEO, SMO, trafic, Communication digital.
Mémoire Master 2 - Community management les entreprises ont-elles besoin Les ...Estelle Flaud
Howard Rheingold décrit les communautés virtuelles comme « des regroupements
socioculturels qui émergent du réseau lorsqu’un nombre suffisant d’individus participent à ces discussions pendant assez de temps en y mettant assez de cœur pour que des réseaux de relations humaines se tissent au sein du cyberespace »1. Les communautés virtuelles répondent alors à un besoin social et identitaire pour les internautes que l’on retrouve facilement dans la pyramide de Maslow.
L’avènement des réseaux sociaux et du web interactif et collaboratif depuis quelques années permettent à ces communautés virtuelles de se développer, non seulement par le biais de forums mais aussi grâce à des commentaires sur des blogs et différents médias sociaux. Les entreprises ont alors profité de cette émergence des communautés virtuelles en ligne pour développer leur communication en ligne d’une part et leur réputation d’autre part.
En effet, les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus importante au cœur des stratégies de communication d’entreprise. En France, un tiers des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour acquérir de nouveaux clients2 et cela va en augmentant.
Les entreprises utilisent les réseaux sociaux selon deux approches différentes : en externe, pour communiquer, fédérer, créer une affinité à une marque ou un produit dans la lignée d’objectifs business, et en interne afin de favoriser les interactions entre collaborateurs, dans l'optique de produire plus efficacement, de développer le trafic et leur e-réputation. Dans le même sens que le web 2.03, on voit davantage de rumeurs et de buzz4 autour des entreprises.
C’est à elles de gérer et contrôler cette réputation. Afin de développer la stratégie de communication et gérer ces communautés en ligne, une personne doit pouvoir comprendre, connaitre, contrôler et animer celles-ci. Le community manager est donc ce nouveau métier qui se développe et qui développe les communautés virtuelles. Une communauté virtuelle se créé d’elle-même et grandi selon ses valeurs et ses envies. A ce jour les entreprises utilisent le Community manager pour créer des communautés d’intérêt. Le modérateur de forum, le blogueur et le gamer laissent petit à petit place à ce métier et donne un aspect économique aux communautés.
L'engagement, une nouvelle métrique publicitaire ? Le cas de la social TVDimitri Gasulla
Quelles sont les implications du développement de l’engagement pour le secteur de la télévision ? Pour y répondre, nous avons formulé trois hypothèses qui interrogent chacune un aspect de notre problématique. Notre corpus se focalise sur la France mais nous nous autoriserons des détours par les Etats-Unis pour mieux comprendre le développement et le enjeux de la social TV et de l’engagement.
Hypothèse 1 : la social TV est un moyen de maintenir la puissance publicitaire de la télévision. Si cette affirmation peut sembler anecdotique, ce qu’elle recouvre est beaucoup plus important. En effet, elle sous-entend que la social TV apporte de la valeur aux chaînes de télévision et qu’elle ne se réduit pas à un simple élément cosmétique. C’est ce que nous essayerons de montrer en nous intéressant au concept de social TV et à sa formation. Nous verrons également comment ce dernier est utilisé par les différents acteurs et comment il est possible de le valoriser.
Hypothèse 2 : l’engagement va devenir une métrique publicitaire standard pour tous les secteurs. Pour infirmer ou confirmer cette hypothèse, nous devrons d’abord nous intéresser à l’histoire de la mesure et plus particulièrement à l’histoire de la mesure publicitaire. Ce n’est qu’avec ces éléments que nous serons en capable de définir l’avenir de l’engagement.
Hypothèse 3 : social TV et engagement vont se développer en commun pour s’imposer sur le marché de la télévision. Notre troisième hypothèse fait le lien avec les deux précédentes. Si la social TV est un moyen pour maintenir la puissance publicitaire de la télévision et si l’engagement va devenir la métrique standard dans le marché de la publicité, alors ces deux concepts ont tout intérêt à s’appuyer l’un sur l’autre pour se développer.
[MÉMOIRE] Améliorer l'image de marque d'une entreprise sur les médias sociaux...Adrien Bourzat
ABSTRACT
La montée en puissance des médias sociaux sur internet a bousculé les modèles traditionnels de communication des entreprises. Le consommateur peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses sont les entreprises victimes de crise de communication online, affectant de manière durable leur image de marque. Dès lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image de marque auprès des consommateurs sur les médias sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d’aujourd’hui qui se doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux médias et d’établir une stratégie de communication efficace. Cette recherche a donc une double visée : d’une part, découvrir l’ampleur de l’adoption des médias sociaux comme outils de communication et, d’autre part, d’ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers permettant aux entreprises d’améliorer leur image de marque sur ces nouveaux médias.
Le document est un template servant de référence a toutes les entreprises voulant établir sa Stratégie Marketing Digital. Un plan allant du besoin client a l'élaboration du budget.
Mémoire Professionnel - En quoi l’utilisation du marketing digital peut perm...Thibault PAILLIER
Mémoire professionnel de Thibault PAILLIER, étudiant en Master 1ère année en marketing à l'IDRAC Business School. Sujet : En quoi l’utilisation du marketing digital peut permettre à Ineo Digital de se différencier de ses concurrents ?
Les media sociaux, la marque et le consommateurPascal Ollivier
Les media sociaux sont ils en mesure de réconcilier la marque et le consommateurs ?
Tout d’abord nous étudierons les origines de ce divorce et comment depuis 60 ans nous sommes passés d’une société de consommation à une société de contestation, passage facilité par la montée des nouvelles technologies. Ensuite nous aborderons la nécessité de repenser la communication dans ce nouveau contexte. Enfin, nous montrerons en quoi la montée du social impose aux entreprises de repenser leurs organisations. Au travers de ces trois parties, nous allons tenter de démontrer comment les media sociaux peuvent être une opportunité pour les marques et les entreprises à condition de changer fondamentalement leur façon de penser la relation aux consommateurs.
Mémoire : Etude des usages d'internet par les ONGJulien Occhiali
J'ai effectué ce Mémoire lors de ma dernière année à l'ESC Clermont, réalisée en alternance au sein de l'agence digitale Periscope Créations.
En qualité de traffic manager junior, j'étais le contact principal de certains comptes, dont des associations et ONG que j'accompagnais dans leurs campagnes digitales.
Bonne lecture !
E-réputation et entreprise - Mémoire M2 IDEMM - Marlène Page - Version diffus...Marlene Page
Avec l'importance prise par les internautes dans la création et la circulation de l'information, développer la présence en ligne des entreprises représente désormais un enjeu de taille. Les bénéfices et risques liés à la problématique de l'e-réputation sont nombreux. Etablir une stratégie de communication en ligne représente donc un vrai défi pour les entreprises.
Une stratégie de communication efficace doit reposer sur des objectifs en terme d'e-réputation clairement définis. C'est ce qui permet de développer une identité numérique en adéquation avec les valeurs de l'entreprise. Cependant, une e-réputation s'entretient dans la durée et doit reposer sur une solide politique de veille. Ce mémoire tente d'apporter des éléments méthodologiques en vue de répondre à ces problèmes.
L'étude de cas du studio de création de jeu vidéo 3DDUO vient illustrer les propos méthodologiques en insistant notamment sur l'importance du choix des médias sociaux investis et de leur animation.
La Mode à l'heure du Digital - Cyril Couvreur - Mémoire de fin d'étude (ISCOM-COMAL)
Problématique : Comment les nouveaux outils web et digitaux pourraient-ils s’intégrer efficacement en tant que moyens de communication à l’univers de la mode alors qu’ils bouleversent l’ensemble des relations établies de longue date avec la clientèle de ce secteur ?
I. Mode et NTIC, deux univers en mouvement
Rapide retour sur l'histoire de la mode et sa place dans notre société.
II. Les enjeux d’un rapprochement
Analyse des modèles dépassés, évolutions du secteur et analyse de cas.
III. Adopter une stratégie digitale efficace
Recommandation stratégique au niveau marketing et techniques de communication
Guide pratique des bons outils.
Cyril Couvreur
Ppt memoire de fin d'étude Marketing de contenu Master 1rokaya lachgar
L’époque du produit roi est belle et bien terminée, désormais, c’est le client qui doit
requérir toute notre attention. L’acquisition coûte cher : nous devons donc, à chaque étape
de notre réflexion de marketing online, réfléchir à ses besoins et à ses attentes en fonction
de sa situation dans le processus de décision d’achat, pour mieux l’attirer vers notre produit
et le convertir d’un client potentiel au client acheteur.
L’évolution d’internet a permis la création de nouveaux outils, notamment les réseaux
sociaux, pour les entreprises pour élargir leur clientèle cible.
Afin de ne pas faire uniquement une analyse sur les réseaux sociaux
« webmarketing », nous allons porter notre étude sur l’application du marketing de
contenu au sein des entreprises. Ce contenu qui permettra la création du trafic, la
fidélisation des cibles et aussi la conversion des leads en clients. Un contenu riche aura
donc pour mission de servir leur intérêt et de les aider à progresser dans leur parcours de
décision d’achat.
La thématique de ce mémoire permet de voir non seulement ce qui a déjà été fait par les
entreprises par rapport aux réseaux sociaux, mais aussi saisir des opportunités en élaborant
une stratégie marketing de contenu de valeur.
[Memoire 2016] Comment les entreprises peuvent-elles améliorer leur e-réputat...Erika DESANGLE
Diplômée de l'Essec, j'ai réalisé mon mémoire de fin d'étude en 2016 sur le thème du Personal Branding et de l'e-réputation des entreprises. Celui-ci s'appuie sur des interviews menés auprès d'experts du digital : Nicolas Bordas, Arnaud Le Roux, Vincent Caltabellotta, Fadhila Brahimi, Séverine Lienard, Marc Rougier, Pascal Cübb ...et de recherches provenant d’articles de presse, d’études et d’ouvrages. N'hésitez pas à réagir sur mon groupe facebook "#PersonalBranding au service de la marque employeur" https://www.facebook.com/groups/234035736953804/?fref=ts
Le Marketing digital au Maroc “Chiffres clés” - Le monde des entreprises s’est plongé dans l’ère numérique. Une présence en ligne d’une entreprise est devenue indispensable à son succès.
http://humanmarketing.ma/
L’influence des internautes sur les marques à travers les médias sociaux 2009Sarah Connor
(2009) Web evolved very quickly these last months and with it the Internet user becoming its main actor and a supplier of information. The context of Web on which we take place today takes into account all the importance of this Internet user which knew how to evolve and adapt himself to the new tendencies and applications which Web offers him.
Through this behavior’s and involving’s evolution, the Internet user is becoming increasingly influential on the web and his actions have an impact on the notoriety of brands. Via the popularity of social media and their increased and pushed use, the Internet user is at the heart of the information and content of the web and strengthens his influence on brands.
Companies must now take into account these new players who are in search of truth and transparency about the information collected on the web. The objective of this document is to educate companies that have not yet introduced these new media into their overall communications strategy.
Mise en place d'une stratégie de marketing digital Karim Ben Alaya
Cette mémoire s‘intéresse à la mise en place d’une stratégie Marketing Digital de la
plateforme « M-Logistique ». Ainsi, après une étude de l’existant et une analyse
concurrentielle, la mise en place d'une stratégie de marketing digital s’est révélée
indispensable pour assurer la présence sur le web et sur les réseaux sociaux de la plateforme
« M-Logistique ». En effet, grâce à la mise en place d’une stratégie marketing digital, « M-
Logistique » a connu, une amélioration du référencement, une prolifération des opportunités
d’affaires, une augmentation de trafic.
Mots-Clés : Marketing digital, Stratégie marketing digital, Stratégie, plateforme e-logistique,
référencement, SEO, SMO, trafic, Communication digital.
Mémoire Master 2 - Community management les entreprises ont-elles besoin Les ...Estelle Flaud
Howard Rheingold décrit les communautés virtuelles comme « des regroupements
socioculturels qui émergent du réseau lorsqu’un nombre suffisant d’individus participent à ces discussions pendant assez de temps en y mettant assez de cœur pour que des réseaux de relations humaines se tissent au sein du cyberespace »1. Les communautés virtuelles répondent alors à un besoin social et identitaire pour les internautes que l’on retrouve facilement dans la pyramide de Maslow.
L’avènement des réseaux sociaux et du web interactif et collaboratif depuis quelques années permettent à ces communautés virtuelles de se développer, non seulement par le biais de forums mais aussi grâce à des commentaires sur des blogs et différents médias sociaux. Les entreprises ont alors profité de cette émergence des communautés virtuelles en ligne pour développer leur communication en ligne d’une part et leur réputation d’autre part.
En effet, les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus importante au cœur des stratégies de communication d’entreprise. En France, un tiers des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour acquérir de nouveaux clients2 et cela va en augmentant.
Les entreprises utilisent les réseaux sociaux selon deux approches différentes : en externe, pour communiquer, fédérer, créer une affinité à une marque ou un produit dans la lignée d’objectifs business, et en interne afin de favoriser les interactions entre collaborateurs, dans l'optique de produire plus efficacement, de développer le trafic et leur e-réputation. Dans le même sens que le web 2.03, on voit davantage de rumeurs et de buzz4 autour des entreprises.
C’est à elles de gérer et contrôler cette réputation. Afin de développer la stratégie de communication et gérer ces communautés en ligne, une personne doit pouvoir comprendre, connaitre, contrôler et animer celles-ci. Le community manager est donc ce nouveau métier qui se développe et qui développe les communautés virtuelles. Une communauté virtuelle se créé d’elle-même et grandi selon ses valeurs et ses envies. A ce jour les entreprises utilisent le Community manager pour créer des communautés d’intérêt. Le modérateur de forum, le blogueur et le gamer laissent petit à petit place à ce métier et donne un aspect économique aux communautés.
L'engagement, une nouvelle métrique publicitaire ? Le cas de la social TVDimitri Gasulla
Quelles sont les implications du développement de l’engagement pour le secteur de la télévision ? Pour y répondre, nous avons formulé trois hypothèses qui interrogent chacune un aspect de notre problématique. Notre corpus se focalise sur la France mais nous nous autoriserons des détours par les Etats-Unis pour mieux comprendre le développement et le enjeux de la social TV et de l’engagement.
Hypothèse 1 : la social TV est un moyen de maintenir la puissance publicitaire de la télévision. Si cette affirmation peut sembler anecdotique, ce qu’elle recouvre est beaucoup plus important. En effet, elle sous-entend que la social TV apporte de la valeur aux chaînes de télévision et qu’elle ne se réduit pas à un simple élément cosmétique. C’est ce que nous essayerons de montrer en nous intéressant au concept de social TV et à sa formation. Nous verrons également comment ce dernier est utilisé par les différents acteurs et comment il est possible de le valoriser.
Hypothèse 2 : l’engagement va devenir une métrique publicitaire standard pour tous les secteurs. Pour infirmer ou confirmer cette hypothèse, nous devrons d’abord nous intéresser à l’histoire de la mesure et plus particulièrement à l’histoire de la mesure publicitaire. Ce n’est qu’avec ces éléments que nous serons en capable de définir l’avenir de l’engagement.
Hypothèse 3 : social TV et engagement vont se développer en commun pour s’imposer sur le marché de la télévision. Notre troisième hypothèse fait le lien avec les deux précédentes. Si la social TV est un moyen pour maintenir la puissance publicitaire de la télévision et si l’engagement va devenir la métrique standard dans le marché de la publicité, alors ces deux concepts ont tout intérêt à s’appuyer l’un sur l’autre pour se développer.
Livre Blanc ORETIC - Comment intégrer le numérique à votre entrepriseFanch Daniel
Ce livre blanc a pour ambition d'aider les chefs d'entreprises à s'emparer des outils numériques pour en faire un levier de compétitivité. Il s'appuie sur l'analyse d'experts et sur le témoignage de chefs d'entreprises de Haute-Normandie qui ont accepté de partager leur retours d'expérience. En 2011, c'est plus de 400 chefs d'entreprise qui ont répondu à nos questions, et 39 qui ont participés à des groupes de réflexion.
La connaissance consommateur au coeur de la communication digitaleLéonore Guillaume
Mémoire de fin d'études réalisé dans le cadre de ma formation à l'ISCOM en filière ACOM, communication interactive, digitale et multimédia (diplôme obtenu en 2013)
Résumé Big Data et objets connectés. Faire de la France un champion de la r...Hortense Billot
La révolution du Big data et des objets connectés crée d’immenses perspectives de création de valeur mais suscite également des interrogations nouvelles sur la protection des droits des individus. Pour renforcer la confiance entre les acteurs et soutenir le développement de modèles économiques innovants, les différentes parties prenantes doivent saisir les opportunités offertes et travailler en confiance.
Comment le web 3.0 transforme-t-il les médias de masse en média interactif et...sarahkonor
On voit aussi apparaître dans l’univers du web des nouvelles technologies, telles que l’internet des objets et la réalité augmentée qui offriront bientôt de nouveaux modèles économiques.
L’internet des objets pourrait être une opportunité pour l’industrie des médias. Ainsi la réalité augmentée permettrait d’élargir l’offre médiatique en transformant le média traditionnel en média interactif et personnalisé.
Comment le secteur médiatique peut tirer profit d’internet des objets et de la réalité augmentée. En quoi internet des objets permet-t-il aux les médias de masse d’élargir leur offre pour séduire les consommateurs ? Ce mémoire tente de répondre à ces questions.
Mots clés : Web 3.0, internet des objets, réalité augmentée, média, média de masse, interactivité, ubimédia, marketing mobile
Il s'agit d'un mini mémoire réalisé au premier semestre de première année de licence information et communication à l'Isic (Institut des sciences de l'information et de la communication) de l'université Bordeaux Montaigne.
L’implication des spectateurs dans un dispositif transmédia et ses différents...Maxime Gagneur
L’objet d’étude de mon mémoire est l’alliance du design d’expérience utilisateur et le domaine du marketing transmédia. L’ux design, arrivé depuis peu en France, permet de concevoir une expérience interactive en pensant en fonction de son public. Cette technique parait très intéressante pour améliorer les bénéfices d’un projet transmédia. Aux Etats-Unis de nombreuses firmes n’hésitent pas à utiliser cette méthode pour leurs produits et services et certain l’utilise même pour la production d’expérience multiplateforme. La place du public est primordiale pour quiconque souhaite que son dispositif fonctionne. Aussi bien pour les équipes marketings que pour les équipes de production. C’est pour cela qu’il est important de prendre en compte ce nouveau type de design. Mon intégration au sein de l’agence Backstory et l’accompagnement d’une UX designer et d’une auteure transmédia m’a grandement permis de constater que cette alliance est gage de réussite d’un projet numérique. Ce nouveau procédé permet d’aider les producteurs, les marques et les entreprises à amplifier leur visibilité auprès de l’audience. Cette stratégie permet de rendre un projet attrayant et augmenter son interactivité.
Second écran : l'interactivité, nouvel eldorado pour l'industrie télévisuellePaul Sonilhac
Ce mémoire de fin d'études s'est penché l'impact du multi-écrans et du développement de l'interactivité sur l'engagement des téléspectateurs français en 2013.
Rapport observatoire tic aquitaine 2010echangeurba
Rapport 2010 de l'Observatoire Aquitain de l'Economie Numérique réalisé par l'Echangeur Bordeaux Aquitaine, service TIC de la CCI de Bordeaux avec le soutien financier du CR Aquitaine, de l'Europe et de
« Comment la communication peut-elle accompagner l’évolution des pratiques de diffusion et de consommation des œuvres musicales à l’heure du développement d’Internet tandis que l’industrie musicale paraît empêtrée dans un modèle commercial en crise ? »
Similaire à Les opérations événementielles à l'ère du digital (20)
1. MÉMOIRE
Les opérations événementielles à l’ère du digital
« Comment proposer des opérations événementielles ayant recours
aux techniques digitales alors que les annonceurs n’osent pas encore
prendre le risque d’utiliser un tel outil ? »
2010 / 2011
Marion TESSIER COMAL M4 TC16
Tuteur : M. Parish
Directeur de Mémoire : Bertrand Perrin, chef de projet au sein de la société SMBG
2. SOMMAIRE
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................. 3
PREMIÈRE PARTIE : LE DIGITAL ..................................................................... 5
1) INTERNET, LES PRÉMICES DU DIGITAL
a) Les premiers pas d’Internet : le web 1.0 ......................................................... 5
b) Le web 2.0 : la nouvelle facette d’Internet ...................................................... 5
c) Le web 3.0, la troisième étape d’Internet ........................................................ 10
2) LA CONVERGENCE, PRÉCURSEUR DU NUMÉRIQUE
a) Le web 3.0, les prémices de la convergence .................................................. 11
b) Les nouvelles stratégies déclenchées par la convergence ............................. 11
c) L’apparition de nouveaux supports pour assister cette convergence .............. 12
3) DE NOUVELLES TECHNIQUES DIGITALES AU SERVICE DE LA
COMMUNICATION ?
a) Quelles sont les techniques et supports digitaux ? ......................................... 15
b) Qu’est-ce la communication digitale ? ............................................................. 17
c) Quelle est la position des différents publics face à l’ère du digital ? ............... 18
DEUXIÈME PARTIE : LES OPÉRATIONS ÉVÉNEMENTIELLES ...................... 20
1) L’ÉVÉNEMENTIEL
a) Sa définition .................................................................................................... 20
b) Les différentes facettes de l’événementiel ...................................................... 22
c) La situation actuelle de l’événementiel ........................................................... 25
2) LE POTENTIEL DE L’ÉVÉNEMENTIEL EN DANGER ?
a) Un moyen de communication efficace pour différents publics ........................ 26
b) Les animations, dynamisme de l’événementiel en manque d’originalité ? ..... 28
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3. 3) LES TENDANCES DE L’ÉVÉNEMENTIEL
a) Et si l’événement augmentait le capital sympathie des marques ? ............... 29
b) Et si un événement connaissait une deuxième vie après le jour J ? .............. 31
c) Et si un événement était incontournablement multi-canal ? ............................33
d) Et si pour être visibles, les événements devaient adopter la politique du
«Everything bigger » ? .................................................................................35
e) De nombreuses tendances qui peuvent s’appliquer grâce aux techniques
digitales................................................................................................................. 36
TROISIÈME PARTIE : LE RECOURS AU DIGITAL DANS LES OPÉRATIONS
ÉVÉNEMENTIELLES ........................................................................................... 38
1) LES OPÉRATIONS ÉVÉNEMENTIELLES ET LES TECHNIQUES DIGITALES
a) Rappel des techniques digitales et de leur apport .......................................... 39
b) Deux types d’événementiel ............................................................................. 41
2) UNE NOUVELLE STRATÉGIE DIGITALE À DÉPLOYER DANS L’ÉVÉNEMENTIEL?
a) Des objectifs qui vont plus loins ...................................................................... 45
b) Un ciblage plus précis et plus large ................................................................ 46
c) De nouveaux concepts innovants et créatifs ................................................... 48
3) DES TECHNIQUES DIGITALES À BIEN UTILISER DANS L’ÉVÉNEMENTIEL
a) De nouveaux métiers en accord avec ces nouveaux concepts ....................... 50
b) Argumenter, prouver et convaincre l’annonceur .............................................. 52
- CONCLUSION .................................................................................................... 54
- REMERCIEMENTS ............................................................................................. 55
- DECLARATION DE NON PLAGIAT ................................................................... 56
- FICHE DU DIRECTEUR DE MÉMOIRE N°2 ...................................................... 57
- BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................ 58
- ANNEXES ........................................................................................................... 59
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4. INTRODUCTION
INTRODUCTION
« L’ère du numérique a créé un nouveau monde qui bouleverse l’ensemble de l’industrie
médiatique, son économie comme ses usages. » (1) Cette citation du journaliste et co-
fondateur du journal Libération, Serge July, reflète le bouleversement que le numérique
va apporter aussi bien auprès des médias que de la communication.
La numérisation qualifie un élément constitué de nombres alors que l’analogie
représente un dispositif, système ou procédé délivrant un signal électrique dont les
variations dans le temps suivent la même loi que le phénomène physique étudié.
C’est une différenciation scientifique qui commence à se généraliser au profit du
numérique. On peut illustrer cette propagation par le fait que dès début 2011, la
télévision numérique doit être utilisée par toute la population française. Pour le grand
public, la grande différence entre la télévision analogique et la télévision numérique
est qu’il peut accéder aux chaînes standards comme TF1 ou M6, mais aussi à la TNT
(Télévision Numérique Terrestre) avec Direct 8 ou encore W9. Pour les annonceurs, la
télévision numérique annonce une révolution puisqu’il y a plus de chaînes, donc plus
de supports publicitaires ou ils peuvent aussi créer leurs propres chaînes.
Le grand public connaît donc le terme « Numérique. » Le monde professionnel comme
le secteur de la communication utilise son synonyme anglais ; « Digital ». Ce terme
désigne l’apparition de nouvelles techniques qui sont en accord avec la convergence
des médias traditionnels vers Internet. Ce dernier est d’ailleurs en mutation constante,
puisque depuis son apparition, il a évolué et sa consommation a changé.
Face à cette révolution digitale, les médias ou moyens de communication doivent
s’adapter.
Concentrons nous sur les opérations événementielles. La communication
événementielle a pour but la captation d’un public sélectionné. Cet outil de
communication hors-média peut prendre la forme d’un salon, de congrès, de soirées
festives ou encore de cocktail.
(1) Serge JULY, « Pourquoi je quitte Libération ? », extrait de Libération, 30 juin 2006
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5. C’est un moyen de communication fortement apprécié surtout par ses animations,
c’est-à-dire des invités phares, des activités organisées, des prix à gagner… Tout cela
dans un but de capter l’attention du public et de le divertir.
De nos jours, les annonceurs ou agences doivent redoubler d’efforts pour intéresser
le public aux différentes opérations événementielles et s’adapter au nouveau contexte
de la communication qu’est le digital.
De ce constat, une question se pose : « Comment proposer des opérations
événementielles ayant recours aux techniques digitales alors que les annonceurs
n’osent pas encore prendre le risque d’utiliser un tel outil ? »
Les opérations événementielles ont besoin d’être innovantes pour attirer leurs cibles.
De par leurs modernités, les techniques digitales proposent un apport fondamental
aux outils plus traditionnels. À l’ère de la convergence, il apparaît opportun de mêler
digital et événementiel. Pour cela, les professionnels se doivent de maitriser ces outils
et oser utiliser ces techniques, ce qui n’est pas forcément encore le cas.
Dans une première partie, nous expliquerons en détail cette arrivée du digital en
étudiant l’histoire d’Internet, la convergence numérique et les différentes techniques
qui composent cette ère. Dans une deuxième partie, nous étudierons les opérations
événementielles en les définissant, en exposant son potentiel et en étudiant ses
tendances. Dans une troisième partie, nous recommanderons comment utiliser le
digital dans les opérations événementielles au travers d’exemples, en étudiant la
stratégie à mettre en place et son potentiel.
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6. PREMIÈRE PARTIE : LE DIGITAL
Nous étudierons le digital pour comprendre ce nouveau terme. Il apparaît opportun
de nous remémorer l’époque où Internet fait son apparition et révolutionne la
consommation. Nous verrons que la convergence numérique est un élément
déclencheur des nouvelles techniques numériques. Nous étudierons les différentes
techniques composant le digital.
1) INTERNET, LES PRÉMICES DE L’ÈRE DU DIGITAL
a) Les premiers pas d’Internet
Le digital remonte avant tout aux débuts d’internet, correspondant au développement
des premiers réseaux de télécommunication. Internet nait par étapes de l’idée
d’un réseau informatique, qui permet aux utilisateurs de différents ordinateurs de
communiquer. Par ces développements technologiques, ce regroupement de réseaux
existants et des systèmes de télécommunications, les premières versions d’Internet
apparaissent à la fin des années 1950. Son application pratique commence à la fin des
années 1960. Dès les années 1980, les fondements d’Internet moderne se répandent
dans le monde et sa popularisation reflétée par l’apparition du « World Wide Web » se
développe dans les années 1990. Cette troisième étape de la construction d’Internet
est appelée désormais, le « Web 1.0 » soit l’Internet qui se réfère aux pages liées entre
elles par des hyperliens. Cette arrivée du web paraît succinct, mais c’est une première
étape qui va permettre à Internet d’évoluer.
b) Le web 2.0, la nouvelle facette d’Internet
Dès 2007, le « web 2.0 » alias le web social fait son apparition. En 2003, cette expression
est utilisée par Dale Dougherty, acteur dans le développement des activités d’édition
O’Reilly. Ce terme sera diffusé en 2004, par Tim O’Reilly, fondateur O’Reilly Media,
entreprise de publication de livres concernant l’informatique.
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7. En 2005, cette expression fut consolidée lors de la conférence « What Is Web 2.0 »
pour s’imposer en 2007. Le « Web 2.0 » est l’internet liant les personnes entre elles,
au départ par le courrier électronique, puis s’est généralisé avec l’arrivée du portail
« Facebook », en 2005. Ce sont les prémices des réseaux sociaux, les sites d’e-
commerce, les blogs ou encore le partage des connaissances sur internet appelé « le
Crowdsourcing. » De nouveaux outils apparaissent favorisant l’échange, la participation
et l’interactivité entre les internautes.
Caractéristiques du Web 2.0 rassemblées sous la forme d’un « nuage de tags ».
Le « Web 2.0 » bouleverse la consommation d’Internet. Les internautes ne sont plus
spectateurs, ils peuvent désormais participer grâce aux forums, aux réseaux sociaux,
aux blogs… D’après l’Observatoire des réseaux sociaux de l’IFOP, publié en octobre
2010 (1), 77% des internautes déclarent être inscrits à au moins un réseau social. En
France, les réseaux sociaux les plus populaires sont Facebook (94%), Youtube (92%)
et Copainsdavant (88%).
(1) IFOP (Institut Français d’Opinion Publique), « Observatoire des Réseaux Sociaux », 14
octobre 2010
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8. À partir de là, le consommateur devient acteur : on peut donc parler de « conso’acteur.»
Avec le « Web 2.0 », on lance l’ère de la recommandation soit « Consumer
Empowrment». 78 % des internautes font confiance aux avis de leurs pairs avant
d’acheter. Ceci démontre le pouvoir des individus sur les autres et remet en cause
le pouvoir des marques et de la publicité. Afin de communiquer efficacement, il faut
désormais regorger d’ingéniosité… De nouvelles formes de communication se mettent
en place sur Internet, média qui se situe en troisième position derrière la télévision et
la radio pour les 18 ans et plus, selon Médiamétrie, en 2010.
Les marques utilisent le marketing viral, technique basée sur le principe du bouche-
à-oreille consistant à susciter fortement l’intérêt du consommateur pour un message
publicitaire ou une offre commerciale mais en tant que récepteur – émetteur. L’implication
du consommateur permet de propager le message comme un virus. Internet facilite
cette transmission et cette multiplication. La viralité apparaît grâce à une démarche
volontariste de la marque.
Lorsqu’une vidéo est publiée sur une plateforme telle « Youtube » ou « Dailymotion »,
elle peut faire le tour de la toile grâce aux blogs ou aux réseaux sociaux et une marque
peut se cacher derrière elle.
Pour exemple : À Los Angeles, une jeune femme a placé une caméra sur son postérieur,
pour enfin voir ce qu’il se passe dans son dos. La conclusion est certes inévitable. Cette
vidéo, diffusée sur la toile, montre que les hommes, même en couple ne se gênent
pas pour regarder le postérieur de cette jeune femme. Forcément, elle a été reprise
sur les blogs, sur les réseaux sociaux et bien d’autres sites. Quelque jours après, on
découvre qu’en fait, tout ceci n’était qu’un buzz créé par Levi’s afin de promouvoir sa
nouvelle gamme de jeans.
L’émission «Culture Pub» du 4 avril 2011
revient sur la vidéo buzz de la marque Levi’s.
Pour visionner cette vidéo,
profitez de ce QR Codes.
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9. Les médias traditionnels peuvent également reprendre l’information avec une longueur
de retard du fait de la rapidité de propagation sur le web.
On peut aussi parler du « Buzz Marketing », technique permettant une action réelle
surprenante et engendrant des retombées médiatiques avant le lancement d’un produit
ou d’un service.
Le Marketing 2.0 est une autre approche permettant le dialogue et l’échange au cœur
de la relation entre le consommateur et les marques.
Un exemple : Les marques créent de plus en plus leurs blogs comme Nike qui donne
des conseils à ses lecteurs via www.inside.nike.com.
Cette nouvelle démarche permet à la marque de générer du « Brand Content », soit les
contenus produits directement par une marque à des fins de communication publicitaire
et d’image. La production de « Brand Content » permet généralement d’affirmer une
image ou un positionnement, de démontrer une expertise ou encore de créer un trafic
ou une audience et donc une exposition publicitaire plus ou moins directe pour la
marque.
Ces différentes techniques de marketing sont très ancrées sur le « Web 2.0 ». Elles
permettent un ciblage, un gain de coût, un investissement des internautes ou encore
l’implication du consommateur et de l’interactivité, deux bénéfices pour le « capital
sympathie » de l’entreprise. En revanche, le risque de faire participer le consommateur
peut engendrer une crise au regard des critiques formulées sur Internet.
Pour exemples :
La marque Malabar a récemment décidé de remplacer sa mascotte initiale par le chat
Mabulle. Ce changement en catimini n’a pas été apprécié par les consommateurs et ils
ont décidé de dire ce qu’ils pensaient via les réseaux sociaux. Sur Twitter, le hashtag «
#malabar » s’est hissé ainsi rapidement à la deuxième place des «trends» en France.
Les publications sur le mur Facebook de la page fan de la marque n’ont pas arrêté
pour critiquer ce changement.
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10. Le Community Manager de cette marque a du réussir à gérer ce « Bad Buzz » en accord
avec leur changement de stratégie. En effet, le groupe Cadbury France (qui possède
la marque Malabar) affirme ne pas avoir été surpris par cette pluie de critiques. «On
s’attendait à ce que ce changement de mascotte entraîne des réactions », souligne
Caroline Hirsbein-Frommer, directrice marketing de Cadbury France. « Mais les
commentaires viennent de trentenaires qui ont grandi avec M. Malabar. Notre cible,
les 8-12 ans, n’a pas d’affinités avec le personnage de M. Malabar. Lors de tests, nous
nous sommes aperçus que les enfants d’aujourd’hui plébiscitaient plutôt les super-
héros ou les animaux.» D’où la naissance du chat Mabulle, « nouvelle mascotte plus
déjantée que musclée», selon Cadbury. (1)
M. Malabar : L’ancienne mascotte Malabulle : La nouvelle mascotte
Avec le récent tsunami au Japon de mars 2011, des internautes ont critiqué le prix
des billets d’avion d’Air France de Tokyo à Paris. La compagnie aérienne se faisait
qu’appliquer normalement la loi de l’offre et de la demande. Au regard de la situation,
les internautes furent outrés par ces prix exorbitants. Ils ont donc critiqué la marque
sur les réseaux sociaux, ce qui a engendré « un bad buzz ». La marque a mis trois
jours avant de justifier ses prix.
(1) «Les internautes en ont marre de la nouvelle mascotte de Malabar», 20 Minutes, 15 mars
2011
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11. c) Le web 3.0, la troisième étape d’Internet
Depuis 2008, on voit apparaître l’émergence du « Web 3.0 » alias l’internet des
objets connectés. Ce dernier fait référence à l’extension d’Internet à des choses et à
des lieux dans le monde réel. Le virtuel correspondant au terme « URL » s’associe
donc à la réalité, alias « IRL » (« In Real Life. ») Le « Web 3.0 » est appelé aussi
le web sémantique soit une hausse de l’intérêt du contenu ou encore le « Web3d»
en référence au développement de la 3D. En fait, le « Web 3.0 » correspond à la
convergence des systèmes d’informations géographiques, des réseaux sociaux et
de la gestion de projets. En somme, Internet évolue. La structure des applications
Web s’améliore permettant plus de mobilité (indépendance de tout type de support),
universalité (indépendance de tout système d’exploitation et de tout matériel) et une
meilleure accessibilité.
En résumer, le « Web 1.0 » a permis de lire sur Internet, le « Web 2.0 » d’écrire et de
socialiser et le « Web 3.0 » d’être encore plus connecté. Une belle évolution d’Internet
qui ne s’arrête pas là….
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12. 2) LA CONVERGENCE, PRÉCURSEUR DU NUMÉRIQUE
Après avoir étudié l’historique d’Internet, il apparaît opportun de creuser sur la
convergence. Cette dernière engendre des conséquences sur la communication et
favorise fortement la montée du numérique.
a) Le web 3.0, les prémices de la convergence
Le « Web 3.0 » est marqué par le terme « convergence ».
Mais qu’est-ce que cela signifie ?
L’ère de la convergence se définit par le fait que les techniques de communication sont
liées. Un support peut être retrouvé ou développé sur un autre support. La convergence
fait son apparition grâce à Internet qui oblige les professionnels à s’adapter et à se
moderniser.
b) Les nouvelles stratégies déclenchées par la convergence numérique
Avec l’arrivée d’internet, le fonctionnement des médias traditionnels est bouleversé.
Ces derniers doivent s’adapter et, les publics les retrouvent en ligne. On regarde la
télévision en streaming, soit en « direct » ou en différé. On écoute la radio, on lit les
journaux sur Internet. La convergence, est le fait que les médias passent sur Internet.
Ces derniers sont concernés et leur vie économique est en jeu.
Il y a aussi les outils hors-médias qui se doivent d’être mis en place sur le web.
Un exemple : Les Relations Presse fonctionnent toujours avec les médias traditionnels,
mais aussi avec les blogs influents.
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13. Les annonceurs sont aussi touchés par cette convergence. Ils doivent adopter
différentes stratégies. C’est pour cette raison qu’on différencie 4 types de marques :
Schéma extrait du module « La marque » de M. Creusy, édition 2010
A côté de cela, on peut évoquer des marques qui se lancent sur Internet, appelés
« les Pures Players » comme Ebay ou Amazon. Ce sont des marques dont l’activité est
exclusivement menée sur l’Internet.
c) L’apparition de nouveaux supports pour assister cette convergence
Parallèlement à Internet, d’autres outils se développent : les Smartphones, téléphones
mobile avec fonctionnalités d’agenda, de calendrier, de navigation Web, de consultation
de courrier électronique, de messagerie instantanée ou encore de GPS et les tablettes
tactiles, tablette communicante avec laquelle l’utilisateur peut surfer sur Internet, lire
ses mails, regarder des vidéos et écouter de la musique.
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14. Les Smartphones : (1)
• Les principaux acteurs sont l’iPhone, Android et le Blackberry.
• 45% des possesseurs de mobiles ont changé de terminal au cours de 12 derniers
mois dont 50% pour s’équiper de nouvelles fonctionnalités. Ces chiffres prouvent la
montée de l’intérêt des personnes pour les téléphones intelligents.
• On voit désormais apparaître le terme « Mobinautes », personnes surfant sur
internet via leur téléphone. 56% des français possèdent un mobile permettant de se
connecter à Internet, 18% un Smartphone. Et 22,3 millions des 16-65 ans possèdent
un téléphone capable de se connecter à Internet
• 84% des possesseurs de Smartphone ont au moins une application. Facebook
est en tête. Les utilisateurs ne s’arrêtent pas aux fonctions de base du téléphone. Ils
cherchent d’autres moyens de s’évader ou de se connecter à leur vie virtuelle. La voix
est devenue secondaire sur les réseaux de téléphone.
Les tablettes tactiles : (2)
• En janvier 2011, l’institut d’études GfK a dévoilé tous les chiffres de la high-tech
en 2010 : 435 000 appareils ont été écoulés l’année dernière, pour un chiffre d’affaires
de 220 millions d’euros.
• Selon GfK, Apple avec l’iPad reste le leader, suivi par Samsung et sa Galaxy
Tab.
• L’essentiel des ventes s’est fait hors abonnement.
- En 2011, avec l’arrivée d’autres modèles, le marché devrait exploser. GfK
estime la vente d’1 million de tablettes dans le monde.
Ces appareils techniques donnent naissance à ce qu’on appelle désormais « la
convergence numérique ». Cette dernière se traduit par un développement d’appareils
multifonctions provenant de l’informatique, par davantage de relations et d’échanges
entre chacun d’eux pour passer d’éléments spécialisés et différents à un ensemble
homogène numérique.
(1) «Les chiffres de l’Internet Mobile français à mars 2010», extrait du blog de
http://www.jbonnel.com, publié le 13 juin 2010
(2) «Pour GFK, la tablette n’est clairement pas une mode», extrait du site http://www.zdnet.fr ,
publié le 1 avril 2011
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15. Pour résumer, avec « la convergence numérique », les médias, les annonceurs et
les moyens de communication dits traditionnels doivent s’adapter à Internet, mais
aussi aux nouvelles techniques numériques / digitales. La convergence ne fait que
commencer et l’avenir risque de connaître de nouvelles évolutions techniques qui
risquent encore de bouleverser les marchés.
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16. 3) DE NOUVELLES TECHNIQUES DIGITALES
AU SERVICE DE LA COMMUNICATION ?
Après avoir étudié Internet et ce qu’était la convergence, il apparaît intéressant de
découvrir quelles sont les nouvelles techniques digitales et quel est leur potentiel dans
la communication.
a) Quelles sont les techniques et supports digitaux ?
Internet, les Smartphones ou encore les Tablettes Tactiles sont de nouveaux supports
et le monde professionnel doit s’adapter. C’est ce qu’on appelle l’ère du numérique.
Face à cela, de nouveaux services voient le jour comme les applications pour la
téléphonie mobile, la réalité augmentée c’est-à-dire la superposition d’un modèle
virtuel 3D à la perception naturelle de la réalité en temps réel, les flash-codes ou QR
Code soit un code barre qui renvoie sur le service en question, les services de la
géolocalisation comme Foursquare… Ce sont de nouveaux outils modernes et innovants
qui vont révolutionner les modes de consommation et donc les problématiques de
communication.
De plus en plus de marques créent leurs applications pour téléphone mobile.
Un exemple : Le journal Le Monde a été précurseur dans la création de son application.
Les Mobinautes retrouvent les informations publiées en temps réel sur leur iPhone,
toujours dans une optique de convergence et d’hyper connectivité.
Certes, les médias traditionnels peuvent créer leurs applications pour être présents
sur ce nouveau support, mais les marques se doivent de trouver une idée sur laquelle
communiquer via une application.
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17. Pour la marque Orangina, l’agence Fred & Farid a proposé l’application « Bash Machine
». Celle-ci permet de créer une vidéo ludique reprenant la voix des mobinautes et un
des animaux aperçus dans les spots TV diffusés, évoquant certains problèmes comme
l’haleine ou les mauvaises odeurs. Une fois cette vidéo créée, les mobinautes peuvent
se la partager sur les réseaux sociaux comme Twitter ou encore sur la plateforme de
vidéo, « Youtube ».
D’autres applications plus utiles existent, comme Carrefour Fidélité qui permet d’être
informé sur les promotions du moment. Ces applications rencontrent un grand succès.
En effet, en 2009, d’après l’App Store, plus d’un milliard d’applications sont téléchargées
sur l’iPhone.
Concernant les Tablettes Tactiles, les applications sont plus récentes et peu de marques
ont créé les leurs. Les applications sont là pour rendre service et fonctionnent sur le
même principe que celles des Smartphones.
Les autres techniques digitales comme la géolocalisation ou la réalité augmentée sont
plus utilisées dans une optique de marketing.
McDonald propose depuis février de gagner un McFlurry ou un Hamburger gratuitement
après 3 checkings via Facebook Places (à l’aide de son GPS sur notre téléphone, le
mobinaute peut montrer sa présence sur le lieu).
La réalité augmentée peut être illustée au travers de l’opération : « Germaine et les
martiens » pour la marque Lustucru, par l’agence BDDP. L’expérience de réalité
augmentée démarre dans les magasins par des stop-rayons donnant vie aux martiens
à travers l’iPhone. Le paquet deviendra quant à lui un sésame pour prolonger
l’expérience de réalité augmentée chez soi via une webcam et une application iPhone.
Mais, il existe de nombreuses technologies que l’on peut évoquer comme les billets
électroniques, l’holographie ou encore la vidéomapping… Des outils récents qui se
doivent d’être bien utilisés.
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18. b) Qu’est-ce que la communication digitale ?
À tout point de vue, la communication digitale, dite communication « Inside tous les
médias » propose de belles opportunités.
D’après le livre « Optimiser sa communication digitale » de David Réguer (1), Thierry
Libaert explique dans sa préface, « La communication digitale bouleverse nos
conceptions spatiales et temporelles. Elle se moque des frontières et anéantit les
rythmes traditionnels par une instantanéité de l’information désormais accessible en
tout lieu, à tout moment et le plus souvent gratuitement. » Cet extrait montre l’hyper
connectivité envisagée par la convergence et le digital.
À cet effet, Gilles Reeb, co-fondateur et directeur des concepts de l’agence UZFUL (2)
estime que « le digital est un système de connexion. » Il continue en précisant que ce
système permet « de relier les hommes entre eux, mais aussi les objets, les informations
ou les contenus. Le digital est un prolongement naturel de nos usages.» Bien entendu,
cet avis ne reflète pas forcément toutes les opinions du monde professionnel. Et si
on étudie un peu plus le secteur de la communication digitale, on remarque que de
grandes agences comme Fred & Farid, Publicis, Euro RSCG ont compris l’importance
de ces nouvelles techniques.
(1) David REGUER, «Optimiser sa communication digitale», Paris, édition Dunod 2010, 185
pages, Préface de Thierry Libaert, page 1
(2) Interview avec Gilles Reeb réalisé en janvier 2010 en annexe
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19. c) Quelle est la position des différents publics face à l’ère du digital ?
Il reste surtout à savoir si les professionnels maîtrisent ces nouvelles techniques…
En effet, de nombreux annonceurs prennent contact avec une agence et demandent
« je veux être sur les réseaux sociaux ». Mais pour être présent sur ces réseaux,
il faut avoir un message. Le principe de la communication digitale reste le même
que la communication traditionnelle. Des objectifs, des cibles et des messages sont
nécessaires pour toute communication.
Il y a aussi des annonceurs ou agences qui sont réticentes à utiliser le Digital. À cet effet,
Gilles Reeb (1) précise que « les agences de communication traditionnelles mettent les
métiers du digital dans un terroir… les esprits des annonceurs sont cloisonnés car la
communication a toujours fonctionné par silo. »
Comme pour tous changements, il y a des personnes qui sont favorables à ces
mutations et d’autres contre. À l’ère du numérique, les annonceurs ou agences de
communication ne vont plus avoir le choix et vont devoir s’adapter à ce contexte…
Les différents publics ne sont pas fermés aux perspectives du numérique car selon
une étude réalisée par l’institut IFOP pour le groupe HIGHTCo (2) , les Français se
montrent de plus en plus intéressés par les médias digitaux. 86% se déclarent disposés
à recevoir des informations par e-mail de la part d’une enseigne dont ils possèdent la
carte de fidélité, 79% via un espace personnalisé sur le site internet du magasin et
35% sur un espace personnalisé sur le site internet mobile du magasin. L’engouement
ne s’arrête pas là, le potentiel peut se voir au travers du nombre d’inscrits sur les
réseaux sociaux et d’utilisateurs de Smartphones ou de tablettes tactiles.
(1) Interview avec Gilles Reeb réalisé en janvier 2010 en annexe
(2) «2010, l’ère du digital?», issu du site http://www.paperblog.fr et publié le 5 janvier 2010
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20. En revanche, Neil Tamzali, co-fondateur du blog LesArchivistes.net (1) précise que
« même si le digital est relativement nouveau, il ne faut pas cependant le traiter comme
un gadget ou une solution miracle, ce que beaucoup d’entreprises mal conseillées ou
vieillissantes ont tendance à faire. »
Pour résumer, utiliser la communication digitale devient nécessaire. Mais, il ne faut pas
se précipiter dans cette communication sans en étudier le contexte et sans réfléchir
à une bonne stratégie cohérente. Mais ceci est valable pour tout type d’opération. La
stratégie est un moment clé à ne pas lésiner. Une fois, la stratégie validée, les moyens
ou outils de communication seront possibles et pourront permettre des bases à la mise
en place de techniques digitales.
(2) Interview avec Neil Tamzali réalisé en janvier 2010 en annexe
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21. DEUXIÈME PARTIE :
LES OPÉRATIONS
ÉVÉNEMENTIELLES
Après avoir étudié le digital, il apparaît opportun de se concentrer sur les opérations
événementielles. Dans un premier temps, nous présenterons ce qu’est l’événementiel.
Dans un deuxième temps, nous étudierons le potentiel de ce moyen de communication.
Dans un troisième temps, nous verrons les tendances de l’événementiel.
1) L’ÉVÉNEMENTIEL
a) Sa définition
Ce moyen de communication hors-médias, interne ou externe est utilisé par une
entreprise ou une institution, dans le but d’organiser un événement. Elle peut prendre
différentes formes : lancements de produits, conventions, road-shows, festivals,
opérations de street-marketing… Le type d’événements peut être culturel, commercial
ou incentive, et les participants présents définissent la nature des animations et les
infrastructures à mettre en place. Il est conseillé de faire appel à des professionnels
de l’événementiel chargés d’assurer toute la logistique, la gestion budgétaire et la
planification des tâches pour que l’événement soit un succès, tant pour l’entreprise
organisatrice que pour les invités/participants.
Les agences travaillant dans ce secteur, appelées agences événementielles, offrent
de multiples prestations et les entreprises ont de plus en plus recours à leurs services.
Mais, les contours de l’événementiel sont encore mal déterminés. Toutes actions
de communication peuvent avoir un côté événementielle. Par exemple, le but d’un
lancement de produits est de créer l’événement, sans pour autant organiser un
événement.
L’événementiel est considéré encore comme un moyen de communication récent où
son importance réside dans une bonne organisation. C’est d’ailleurs sur ce point central
que Arnaud du Moulin de Labarthète insiste dans son ouvrage « La communication
événementielle. » (1)
(1) Arnaud du Moulin de Labarthète, «La communication événementielle», Paris, 2010, Édition
Demos, 151 pages
PAGE 20
22. Les problématiques sont bien entendues différentes. Les enjeux sont importants,
les publics nombreux. Les animations se doivent d’être impactantes, même si un
événement dure un temps donné ; il faut communiquer en amont et en aval.
Arnaud du Moulin de Labarthète (1) souligne d’ailleurs ces points au travers de
cette citation : « Éduquer, informer et promouvoir : tels sont les maîtres mots de la
communication événementielle. »
(1) Arnaud du Moulin de Labarthète, «La communication événementielle», Paris, 2010, Édition
Demos, 151 pages
PAGE 21
23. b) Les différentes facettes de l’événementiel
Ils existent différentes facettes de l’événementiel : la communication de l’événement,
la communication par l’événement ainsi que le marketing événementiel. Bien entendu,
il ne s’agit pas d’oublier la création d’un événement.
- La communication de L’événement
Faire la communication d’un événement, c’est tout simplement communiquer. Lors de
l’organisation d’un événement, il apparaît opportun de communiquer autour. Dès lors,
deux solutions se posent : soit l’image de l’événement est très puissante, et c’est sa
communication qui attirera, soit l’image du contenu est très puissante et c’est elle qui
amènera la participation à l’événement.
Afin d’améliorer l’image de l’événement, on utilise d’autres moyens de communications
comme les relations presse pour charmer les journalistes, l’affichage pour conquérir
le grand public, les invitations à des personnes ciblées… Pour enrichir un contenu au
sein de l’événement, on compte sur des animations comme des invités exceptionnels,
des cadeaux somptueux à gagner…
Sur le site de l’agence Asity, un des associés de l’agence, Luc-Olivier Lafeuille (1)
compare cette idée au fonctionnement du couple Packaging – Contenu. Il précise que
« le nombre de contenus ne se vend que grâce à leur emballage et que l’on a tendance
à croire à la valeur du contenu d’après son emballage. » Bien entendu, il ajoute qu’il
faut prendre en compte les idées subjectives des uns et des autres, c’est-à-dire ne pas
mélanger ce que l’on n’aime pas et quelque chose de mauvais.
(1) Luc-Olivier Lafeuille , «Communication Événementielle : l’événément est un produit», sur le
site internet http://asity.fr, le 1 juin 2009
PAGE 22
24. - La communication par L’événement
S’il s’agit de faire la communication par l’événement, il faut s’appuyer sur la création
d’un événement ou la participation à un événement pour faire la communication de
son activité.
L’événement permet la mise en scène de l’activité, par la création pure et simple ou
par son partenariat ou sponsoring.
Bien entendu, avant de s’engager, il faut que la marque se pose certaines questions :
Peut-on créer ou associer un événement qui soit assez représentatif de ce que l’on est?
Comment la communication de l’événement et celle de l’activité vont-elles cohabiter
voire interférer ? La vocation de l’activité doit être en phase avec l’événement pour
éviter tout décalage. C’est pour cette raison que la présence dans un événement
d’une marque doit être promue indépendamment de, mais aussi conjointement à, la
promotion qui est faite par l’organisateur de l’événement lui-même.
- Le marketing événementieL
Le marketing événementiel consiste à créer des événements pour promouvoir une
entreprise ou un produit. Les objectifs du marketing événementiel sont entre autres,
d’attirer l’attention des consommateurs, d’obtenir des reprises médias, de marquer les
esprits, de faire participer les consommateurs et de promouvoir l’image de la marque
faisant l’objet de la manifestation. Mais, le marketing événementiel se différencie de
l’événementiel dans sa globalité puisque son principe est de suivre ses clients en
continu pour déclencher les bonnes actions au bon moment. Les exemples d’opérations
de marketing événementiel que l’on peut citer sont : les jeux concours ou encore les
dégustations de certains produits sur les lieux de vente.
(1) Arnaud du Moulin de Labarthète, «La communication événementielle», Paris, 2010, Édition
Demos, 151 pages
PAGE 23
25. C’est le même principe que l’ambush marketing, techniques de marketing utilisées par
une marque ou une entreprise pour se rendre visible lors d’un événement, mais sans
avoir versé l’argent nécessaire à ses organisateurs pour en devenir commanditaire
officiel et pouvoir y associer son image.
- L’événement
Il y a différentes facettes dans la communication événementielle. Mais, il ne s’agit pas
d’oublier la création pure et simple d’un événement. Organiser un concert, un match de
football, un salon, un anniversaire…. Un événement peut aussi se passer un Jour J, et
non pas s’étaler sur une certaine période. Pour se faire, il s’agit de bien prévoir tous les
attraits de l’événement et ainsi faire référence aux autres facettes de l’événementiel.
PAGE 24
26. c) La situation actuelle de l’événementiel
D’après le site des professionnels du marketing e-marketing.fr (1), Nasser Kateb
décrivait en 2001, l’événementiel comme la communication de demain. Mais, plus
récemment, le magazine Stratégie du 25 novembre 2009 (2) estimait que « 2009 aura
été une année difficile pour les professionnels des prestations de l’événementiel. »
Mais, 2010 s’est annoncé plus prometteur avec de fortes tendances : le retour à la
tradition, la haute définition, la fin du show off, la virtualité, le haut de gamme… De
nouvelles opportunités naissent pour l’événementiel.
Opinion Way a d’ailleurs réalisé une enquête pour l’AACC, la délégation de la
communication événementielle en 2007 (3). Elle détaille les différentes évolutions
de l’événementiel. Auparavant, ce moyen de communication avait pour but « de
faire partager un moment informatif, divertissant, et parfois festif aux participants. »
Désormais, « l’événementiel ambitionne plus sur le plaisir des invités et s’impose à servir
efficacement des objectifs stratégiques clairement identifiés. » Un des professionnels
sondés issus du secteur de l’événementiel va même jusqu’à dire : « Avant il fallait
faire beau et que les gens s’amusent, et aujourd’hui, il faut faire efficace. » Un autre
précise : « L’ère de la communication paillette est définitivement révolue, » il croit
vraiment « aux événements qui servent la stratégie de l’entreprise. » Le fond aussi des
événements prend le dessus sur la forme : « Il y a une densification forte des contenus.
L’événementiel se charge de plus en plus de sens. » Désormais, il apparaît opportun
d’utiliser l’événementiel en synergie avec les autres modes de communication déployés
et non plus comme « une conception « one shot » déconnectée de la politique globale
de l’entreprise. »
(1) Nasser KABED, « L’événementiel, la communication de demain ? », sur le site www.e-
marketing.fr , publié le 1 mars 2001
(2) Patrick CAPPELLI, « Les prestataires de l’événementiel », Stratégies, le 4 décembre 2009
(3) « De l’événement à la Communication Evénementialisée », Synthèse de l’étude annonceurs
réalisée par Opinion Way pour le compte de la délégation AACC Communication Événementielle
de 2007
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27. 2) LE POTENTIEL DE L’ÉVÉNEMENTIEL EN DANGER ?
Après avoir étudié différentes facettes de l’événementiel, il apparaît opportun de se
concentrer sur une de ses forces : le fait que l’événement soit un point de rencontre
entre une marque et ses consommateurs.
a) Un moyen de communication efficace pour différents publics
L’événementiel permet de capter l’attention de différents publics et d’arriver à créer
des interactions avec ces derniers. En effet, ce moyen peut faire vivre la marque et
lui donner une nouvelle impulsion. Un des objectifs à créer un événement consiste à
consolider les liens avec la communauté, permettre à celle-ci de se rencontrer et de
se reconnaître.
Pour des problématiques en Business to Consummer, Frédéric Bedin, directeur général
du Public Système explique que « Pour qu’un produit se vende, il faut descendre dans
la rue pour le mettre au contact du client. Les grandes manifestations de ce type sont
les plus courtes et plus sûres moyens de toucher directement la cible visée. » (1)
Ces problématiques reviennent également en interne. L’article « l’événementiel,
la communication de demain » du 1 mars 2001, extrait du site www.e-marketing.
fr (1) expose bien ce cas de figure. D’après Cyril Giorgini, président de l’agence
événementielle, Auditoire : « Quand une entreprise comme Aventis change deux fois
de nom dans la même année, quand EDF s’ouvre à la concurrence ou quand encore
France Télécom se lance dans la Net Economie, les collaborateurs se posent des
questions. L’événementiel est une solution toute trouvée pour y répondre. » Que ce
soit pour « adhérer à la stratégie de l’entreprise, renouer avec la confiance et le nom
de sa société, l’événementiel est un bon moyen de communication.
(1) Nasser KABED, « L’événementiel, la communication de demain ? », sur le site www.e-
marketing.fr , publié le 1 mars 2001
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28. Le besoin de clarification est réel et notre rôle consiste à mettre en forme les messages
de la direction pour, lors de grandes réunions internes, mieux les faire passer. » (1)
La communication événementielle apporte une vision dépoussiérée de l’entreprise, tout
en écartant certains blocages. « Lors de certaines conférences, le patron se retrouve
jugé par 3 000 de ses collaborateurs. Pour que son intervention soit efficace, la mise
en scène doit être soignée..., le spectacle quasi théâtral ! », ajoute Cyril Giorgini. (1)
Accorder l’interne de l’entreprise est permis grâce à l’événementiel ainsi que d’autres
atouts à ne pas oublier comme le dynamisme apporté par ce moyen de communication.
« Faire passer cet esprit est plus facile dans un cadre agréable et dans une ambiance
conviviale et ludique », confirme Gérard Denis, PDG de Denis & Co. Pour illustrer ses
propos, ce dernier évoque l’organisation d’un séjour au Danemark pour l’ensemble
de ses collaborateurs. « Depuis ce voyage, je perçois, avec tout de même un certain
étonnement, un changement très positif dans l’atmosphère de nos bureaux. » (1)
Dans cette même optique mais aussi pour créer une cohésion de groupe, Philippe
Roux, directeur de clientèle chez JC Decaux, a fait appel à Alizéum Sport pour répondre
à une problématique Business to Business. « Nos clients sont souvent habitués à
recevoir des invitations pour des séminaires. A la longue, ils finissent par se lasser
et parfois même déclinent l’offre. Le séjour organisé par Alizéum les a changés de la
routine de ce genre de rencontre. Skier, partager les repas et discuter avec le grand
champion qu’est Jean-Luc Cretier, les a enchantés... Vivre des moments aussi intenses
et privilégiés nous a réellement rapproché. » (1)
(1) Nasser KABED, « L’événementiel, la communication de demain ? », sur le site www.e-
marketing.fr , publié le 1 mars 2001
PAGE 27
29. b) Les animations, dynamisme de l’événementiel en manque d’originalité ?
En avril 2010, Fadhila Brahimi, sur le Blog Personal Branding (1) écrit que « L’événement
fédère une communauté et « fait briller » une marque sur la base d’un rendez-vous
régulier, d’une célébration (fête, anniversaire) ou d’un projet type concours (awards). »
Il se doit d’être mémorable et créer un effet de spectacle, de show.
L’étape « Animation » dans l’organisation d’un événement est un moment clé, qui
se doit d’être créatif. On peut d’ailleurs faire référence à l’étude d’Opinion Way pour
AACC (2) qui relate cette attente majeure de la part des annonceurs et des publics :
l’effervescence créative. Il est conseillé de faire appel à une agence événementielle
qui possède des compétences externes à l’entreprise. Un des sondés suggère : « La
grande recommandation que je ferais aux agences pour qu’elles gagnent nos marchés
événementiels de demain, c’est d’être « out of the box ». J’attends des concepts inédits,
du jamais vu… de l’audace, de l’audace, de l’audace ! » Des milliers de citrouilles sur
le Champ de Mars pour les téléphones Ola, l’ouverture à minuit d’un grand magasin
parisien pour la vente de la dernière console de jeux PlayStation, la mise en vente du
dernier épisode de Harry Potter en décembre 2007... Les lancements de produits sont
de plus en plus spectaculaires.
Mais, cette originalité si recherchée devient de plus en plus difficile à proposer du
fait des actions déjà présentées, ce qui engendre un fléchissement de l’intérêt de
l’événementiel…. Claire De Blic, de l’agence Publicis Consultants (3) va même jusqu’à
dire que « l’événementiel est assez débridé dans les opérations événementielles. »
Dès lors, on peut se poser une question : Est-ce que les techniques digitales peuvent
arriver à combler ce manque de créativité pour redynamiser l’événementiel ?
(1) Fadhila BRAHIMI, «Organiser et personnaliser un événement avec originalité», sur le site
www.blogpersonalbranding.com , le 4 avril 2010
(2) « De l’événement à la Communication Evénementialisée », Synthèse de l’étude annonceurs
réalisée par Opinion Way pour le compte de la délégation AACC Communication Événementielle
de 2007
(3) Interview avec Claire De Blic en janvier 2010 (CF annexes)
PAGE 28
30. 3) QUELLES SONT LES TENDANCES ACTUELLES POUR L’ÉVÉNEMENTIEL ?
Après avoir étudié les différents publics touchés par l’événementiel et établir l’importance
des animations, il apparaît opportun d’analyser les tendances actuelles.
a) Et si l’évènement contribuait à augmenter le capital sympathie des marques ?
Organiser un événement donne un point de rencontre entre la marque et le public
ciblé. À cette occasion, l’annonceur peut interagir et donc créer un lien avec sa cible.
Cette situation favorise la création ou le développement d’un capital sympathie de la
part du consommateur vers la marque. Bien entendu, ce capital se doit d’être entretenu
après l’événement. C’est une tendance forte puisque nous vivons à une époque où
le relationnel devient important de tout point de vue. Aujourd’hui, les comportements
des consommateurs ont évolué avec les technologies de l’information et la relation
classique marque – cible s’est développée. L’acte d’achat n’est plus conditionné au
simple produit, mais à différents contextes de la marque qui composent son image: La
Responsabilité Sociale (ou Sociétale) de l’entreprise (RSE), sa capacité à interagir et
discuter avec les clients, l’histoire qu’elle va raconter (Storytelling, Brand Content)…
C’est pour cette raison que les professionnels de l’événementiel comme Melody
Thomasson de l’agence Auditoire (1) privilégie « l’opération contenu plutôt que
l’opération paillettes. » Elle ajoute que « l’événementiel est un média qui a souvent
été mal exploité. En effet, actuellement, il ne s’agit plus de faire de la visibilité à tout
prix mais bien de délivrer un message. » Face à cela, « le consommateur est devenu
le média le plus pertinent du message, du produit ou de la marque » d’après Melody
Thomasson. Si le consommateur vante les mérites d’une marque, il y aura forcément
plus de crédibilité et de légitimité que si c’était l’entreprise, elle-même.
(1) Interview avec Melody Thomasson en janvier 2010 (CF annexes)
PAGE 29
31. Un exemple : Starbucks s’est investi dans la lutte contre le sida avec le Starbucks Love
Project. La marque s’est servie de son capital sympathie de base qu’éprouvaient les
fans envers leur enseigne, pour en faire profiter une bonne cause et pour entretenir
ses acquis. Depuis, plus d’un an, la marque a ainsi collecté près d’un million de «I
love Starbucks» sur le site événementiel www.starbucksloveproject.com, afin de
constituer la célèbre chanson « All you need is love ». Pour chaque interprétation
d’un internaute soit chaque investissement du consommateur dans les projets de la
marque, celle-ci a reversé 5 cents au Global Found Against AIDS. Avec cette opération
événementielle, Starbucks est dans une optique relationnelle et a pour objectif de
créer avec le consommateur, une vraie relation de confiance. Cette marque n’est pas
la seule à travailler sur ce type de projets. Les consommateurs sont invités à s’investir.
De plus, pour que le public ne voit pas cette opération comme une simple réflexion
marketing, elle s’est liée avec une association accordée avec sa cible, permettant ainsi
de montrer son engagement auprès d’eux. Par cette opération, Starbucks veut être
reconnu comme « une love brand », une marque que l’on consomme mais que l’on
aime aussi. On va au-dessus d’une problématique purement marketing.
PAGE 30
32. b) Et si un évènement connaissait une deuxième vie après le jour J ?
L’événementiel, ce n’est plus simplement organiser un événement. C’est faire vivre
un événement au travers d’animations adéquates mais aussi dans le temps. Un
événement ne fonctionne plus sur du court terme, mais vraiment sur du long terme
afin de construire une relation durable et intéressante entre les consommateurs et la
marque.
Gilles Reeb de l’agence Uzful (1) va même jusqu’à dire : « Aujourd’hui, l’événement
ne peut plus être considéré comme un moment figé dans le temps. Il y a un avant,
et un après qui sont presque plus importants. » Il appelle cela la « notion d’élasticité
temporelle. »
Un exemple : La SNCF a décidé de créer un événement participatif en organisant
son Flashmob « Bienvenue, Au revoir ». Tous les voyageurs étaient mis à contribution
permettant ainsi de créer une meilleure relation que celle existante. Ce projet avait
pour but de mettre le voyageur au cœur de l’action et de démontrer que la SNCF
servait ses clients de façon personnalisée. 5 voyageurs de styles différents ont été
sélectionnés. Aurélien, fan de Kung Fu est accueilli par deux clans de Kung Fun
l’acclamant en tant que maitre. Sylvie, fan de heavy metal a le droit à son concert privé
qui débute par un « Hey Sylvie ». Fabien, célibataire, se retrouve avec une dizaine
de jeunes femmes hystériques à ses pieds. Des parents et ses deux enfants Jade de
5 ans ainsi que Jenna de 18 mois sont accueillis par une bande de clowns et pleins
de ballons colorés. Enfin, la jeune Gabrielle décrit comme une romantique reçoit une
déclaration musicale. Cette action montre que les voyageurs vont aller plus loin qu’ils
ne l’imaginaient. Après, la réalisation de ce flashmob, l’événement ne s’arrête pas là
puisque la vidéo est diffusée sur Internet et prend donc une tournure virale. Leur action
vit plus loin que l’événement en lui-même. Ce dernier est passé, mais on peut toujours
retrouver la vidéo sur Internet.
Pour visionner le flashmob
(1) Interview avec Gilles Reeb en janvier 2010 (CF annexes)
PAGE 31
33. Cet exemple démontre une communication théâtralisée et une opération événementielle
bâtie pour être relayée en digital. C’est un fort moyen de passer de l’information au
divertissement en transformant ainsi la cible en moyen de communication.
À cet effet, Arnaud du Moulin de Labarthète dans « la communication événementielle»
précise que « son écho se transmet, se prolonge, s’amplifie par Internet. »
(1) Arnaud du Moulin de Labarthète, «La communication événementielle», Paris, 2010, Édition
Demos, 151 pages
PAGE 32
34. c) Et si un évènement était incontournablement multicanal ?
À l’heure de la convergence, il apparaît opportun d’utiliser tous les canaux qui s’offrent
à la marque. Tout est couplé. Un support touche forcément un autre support. Et c’est
une tendance à ne pas oublier.
Le planneur stratégique de l’agence Uzful, Gilles Reeb (1) explique que « les publics ne
sont ni mono-tâche, ni mono-média. Ils peuvent être sensibles à plusieurs techniques
de communication au même moment et même endroit, il est donc tout à fait légitime de
coupler le digital à l’événement ou à d’autres types de communication. »
Même les professionnels des agences web rejoignent le point de vue des agences de
communication globale. Albin Durand, Digital Planner de chez Dagobert (2) précise
que « la force du digital n’a parfois pas besoin de supports classiques pour exister et
vivre. Cependant, lorsqu’il est possible de combiner les différents supports pour être
plus visible et « impactant », pourquoi ne pas en profiter ? »
Ces deux avis de professionnels montrent l’intérêt d’utiliser plusieurs canaux.
Un exemple : La campagne buzz « Emma, je t’aime » orchestrée par Lagardère illustre
tout à fait la multiplication des supports et médias. L’histoire se résume ainsi : Emma
a quitté Paul et ce dernier lui envoie des mots d’amour dans les rues de Paris et sur
son blog afin de la reconquérir. Cette campagne a fait un buzz énorme puisque tout le
monde se demandait qui était derrière cette campagne ? Est-ce une vraie déclaration
d’amour ? Des vidéos viennent se rajouter au blog, des tags dans les médias papiers,
des tags dans les rues, des affiches façon guerilla marketing… Un bon exemple de
viralité accentuée grâce à internet.
(1) Interview avec Gilles Reeb en janvier 2010 (CF annexes)
(2) Interview avec Albin DURAND en janvier 2010 (CF annexes)
PAGE 33
35. Un autre exemple : Le moteur de recherche, Google a diffusé pour la première fois un
spot tv le 28 novembre sur TF1. La marque a créé l’événement : c’était la première fois
qu’elle faisait sa publicité à la télévision, mais aussi en surfant sur un spot en accord
avec le programme, le film « Bienvenue chez les Ch’tis » Cette publicité d’une minute
illustrait des recherches sur le moteur du géant américain en rapport avec le Nord et le
film. Le spot TV a permis d’avoir un aperçu des services proposés par Google (Gtalk,
recherche sur mobile, Maps...). Il lui aurait coûté 300.000 euros en achat d’espace,
selon l’Expansion. Ce fut un spot événement par son thème, par son annonceur et par
sa durée. Mais, ce n’est pas tout. Pour marquer l’événement, la marque a envoyé un
mail de teasing conseillant à des personnes influentes comme des journalistes ou des
blogueurs de regarder leur télévision ce soir-là à telle heure.
Pour visionner cette publicité événementielle
(1) Arnaud du Moulin de Labarthète, «La communication événementielle», Paris, 2010, Édition
Demos, 151 pages
PAGE 34
36. d) Et si pour être visibles, les événements devaient
adopter la politique du « Everything bigger » ?
Cherchant à provoquer une rupture dans le quotidien des consommateurs, la
tendance est aux marques qui adoptent la politique du « Everything Bigger. » Pour voir
l’événement, il faut qu’on le remarque, donc il faut oser faire de grosses opérations
très voyantes.
Un exemple : Red Bull, depuis son lancement en France, collectionne les opérations
événementielles alternatives. Outre les annonces presse diffusées et des hôtesses
sillonnant la capitale, la marque se targue de son goût pour le risque. Elle lance de
grosses opérations : une moto trial qui gravit le toit du CNIT dans le quartier de la
Défense ou encore une session de base jump en haut de la Tour Eiffel.
On peut aussi parler de l’association Action Contre La Faim qui a déroulé deux
kilomètres de nappes noires à même le sol et 10 000 assiettes au pied de la Tour
Eiffel. Une opération gigantesque dans un lieu incontournable qui a fait parler d’elle. Le
dispositif était complété par une exposition, un blog pour suivre l’événement heure par
heure, des « points informations » et des animations. Deux nacelles ont été installées
pendant la nuit et accueillaient toute la journée des journalistes souhaitant s’élever au-
dessus du site. Les passants pouvaient également écrire un message de soutien ou
déposer de l’argent dans les assiettes.
PAGE 35
37. e) De nombreuses tendances qui peuvent s’appliquer
grâce aux techniques digitales...
Comme nous l’avons vu précédemment, le digital nait de l’arrivée d’Internet, de la
convergence numérique mais aussi du développement de nouveaux supports. Face
à cela, de nouvelles techniques s’installent… Et l’événementiel se doit de surfer sur
cette nouvelle ère et ainsi d’être coordonné avec les autres tendances.
Les marques communiquent de plus en plus à l’aide de supports technologiques aussi
iconiques que quotidiens. Les messages véhiculés par ces objets familiers aux formats
surprenants et novateurs interpellent plus facilement les prospects et permettent de
recruter de jeunes cibles.
Un exemple : En célébration de 10 années d’innovation numérique, RalphLauren.
com a présenté la fusion ultime de l’art, de la mode et de la technologie. La marque
a pu, en effet, s’exprimer simultanément sur deux façades londoniennes et new-
yorkaises, à l’aide du vidéo-mapping, appelé également « technologie 4d immersion.
» Un événement multicanal qui ne s’arrête pas là puisqu’on peut volontiers prolonger
l’expérience sur le site événementiel de Ralph Lauren : www.4d.ralphlauren.com.
Un autre exemple : BMW utilise la réalité augmentée « participative ». Ici, la marque
ne cherche pas à présenter concrètement une application de réalité augmentée
aboutie, mais souhaite « viraliser » une opération de communication autour de son
engagement dans l’innovation. BMW explore ainsi les opportunités d’impact que la
réalité augmentée offre, et surfe sur les fantasmes d’usages qu’elle alimente sur la toile
entre autres. L’innovation devient porteuse de valeurs que le constructeur automobile
considère comme siennes. La marque fait donc participer les consommateurs tout en
surfant sur une communication moderne qui créée l’événement.
PAGE 36
38. La technologie est un moyen de ré-enchanter une marque, un produit et son rapport à
lui. Gilles Reebs (1) précise que « la souplesse et le côté dématérialisé des techniques
digitales leur permettent de s’intégrer très facilement sur des supports plus ancrés
dans les usages. » Cette citation prouve vraiment l’intérêt d’utiliser les techniques
digitales. D’ailleurs, Nicolas Ziegler, blogueur et consultant indépendant en stratégies
et développement de marque (2) ajoute que « quand on parle digital, il faut penser à
sa mutation multi-supports. » D’après Gérard Denis, PDG de Gérard and Co : « Ces
nouvelles techniques doivent s’intégrer aux autres. »
De plus, le digital est un moyen « d’investir les points de contacts virtuels des
consommateurs pour enregistrer une répercussion dans le réel » d’après Melody
Thomasson de l’agence Auditoire (3). En effet, le digital permet de vivre l’événement
au-delà du jour J, une des tendances de ce moyen de communication.
En résumé, on peut terminer sur les dires de Quentin De La Porte Des Vaux, Development
Manager à Publicis Events (4) : « Les nouveautés de l’événementiel sont la prise en
compte du digital et des nouvelles technologies (sites web dédiés, sites et applications
mobiles, jeux concours en ligne, réalité augmentée, holographie, vidéomapping…) »
Il rajoute que les annonceurs se doivent de « montrer qu’ils sont en phase avec les
nouvelles technologies mais également qu’ils se soucient de l’environnement. »
(2) Interview avec Nicolas Ziegler en janvier 2010 (CF annexes)
(3) Interview avec Melody Thomasson en janvier 2010 (CF annexes)
(4) Interview avec Quentin De La Porte Des Vaux en janvier 2010 (CF annexes)
PAGE 37
39. TROISIÈME PARTIE :
LE RECOURS AU DIGITAL DANS
LES OPÉRATIONS
ÉVÉNEMENTIELLES
Après avoir étudié le digital ainsi que l’événementiel, nous analyserons la dynamique
des techniques numériques au service de ce moyen de communication hors média.
La technologie devient un support d’interpellation pour transmettre un message de
communication, le plus souvent interactif. Les hommes sandwich « classiques » se
transforment en robots futuristes.
Dans un premier temps, nous verrons les opérations événementielles à l’heure du
digital, comprenant un bref rappel du contexte, et les deux types d’événementiel
pouvant en découler. Dans un deuxième temps, nous étudierons la meilleure stratégie
à mettre en place de ses cibles en passant par ses concepts. Nous terminerons sur
quelques conseils de recommandations en terme d’actions comme les nouveaux
métiers et comment convaincre les annonceurs à se lancer dans l’utilisation des
nouvelles techniques digitales sur l’événementiel.
PAGE 38
40. 1) LES OPÉRATIONS ÉVÉNEMENTIELLES ET LES TECHNIQUES DIGITALES
a) Rappel des techniques digitales et de leur apport
Pour rappel, les techniques digitales comprennent le web 2.0 alias le web social en
référence aux réseaux sociaux, aux blogs ou encore aux plateformes de vidéo, mais
aussi le web 3.0, symbolisé par la convergence et l’apparition de différents supports
comme les tablettes tactiles et les Smartphones, leurs applications pouvant utiliser la
Réalité Augmentée, les QR (Quick Response) Codes, la géolocalisation… Ce sont des
outils utiles dans la communication globale mais aussi dans l’événementiel.
Le digital est un support d’interpellation pour transmettre un message de communication.
Dans cette optique, il favorise les interactions entre les communautés, qui sont un très
bon relais de communication. En effet, ces dernières permettent de rendre l’information
divertissante en transformant la cible en moyen de communication. Le digital a donc
deux points communs avec l’événementiel : le divertissement et les échanges entre
les annonceurs et leur public.
Le divertissement est un élément clé dans l’événementiel car il permet d’animer le
message. Le divertissement et le rapport complice sont deux leviers, permettant aux
marques de remporter l’agrément du public et créer une relation, fédérer, générer des
revenus… Etre créatif semble la seule solution pour surprendre et capter l’attention
des spectateurs. Le digital redynamise la créativité grâce à de nouvelles techniques
plus innovantes, plus modernes et qui peuvent plus facilement attirer l’attention. Il ne
faut pas oublier que l’événementiel, c’est surtout faire parler de soi sans lésiner sur les
moyens ou supports.
Albin Durand de l’agence Dagobert (1) précise que « l’interconnexion entre les
plateformes, une viralisation plus simple, une expérience plus aboutie pour l’utilisateur,
un « nouveau » rapport avec la marque, une expérience qui ne se contente pas d’être
dans un endroit précis mais présent tout autour de nous » facilitant la mobilité.
(1) Interview avec Albin Durand en janvier 2010 (CF annexes)
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41. Cet avis montre l’importance de l’échange apporté par le digital et ce dernier permet
de faire vivre différemment l’expérience événementielle.
En utilisant les techniques digitales pour des opérations événementielles, le capital
confiance vis-à-vis des marques augmente puisqu’elle propose une expérience «live»
et de vraies émotions. En effet, le digital lié à l’événementiel permet de vivre un
moment aussi bien dans la vie réelle que dans la vie quotidienne. L’événement prend
une forme plus grande aussi bien dans le contenu, dans le temps, dans l’espace….
Ceci prouve que le digital reste réellement bien en accord avec les tendances de
l’événementiel évoquées précédemment.
Grace au digital, la communication événementielle devient encore plus théâtralisée.
Elle permet une rupture avec le quotidien tout en permettant un tête à tête privilégié
entre la marque et les clients. De quoi ravir les annonceurs et les spectateurs en
termes de créativité.
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42. b) Deux types d’événementiel
Il reste à savoir s’il faut privilégier un événement purement digital ou un événement
couplé au digital.
- Le digitaL event
Le Digital Event est considéré comme une nouvelle génération d’évènements, en
phase avec le contexte actuel. Ce type d’événement permet une rencontre virtuelle
entre les exposants et les visiteurs en alliant animations 3D et interactivité. Sa
définition reste encore mal déterminée. Le public peut encore confondre le Digital
Event et l’événementiel couplé au digital. Prenons en compte que nous parlons bien
d’événement purement digital lorsque l’on parle de Digital Event.
Le Digital Event est surtout assimilé aux salons virtuels, salon professionnel ou plus
rarement grand public qui ont lieu sur Internet. Nous pouvons illustrer le Digital Event
au travers de différents exemples :
Le Digital Event permet d’être novateur et de surprendre le public visé en surfant sur des
tendances modernes. Il profite des tendances qu’Internet propose. L’objectif des salons
virtuels permet de réaliser des économies logistiques et d’éviter les déplacements des
participants. Le Digital Event charme avant tout des communautés bien particulières
comme les professionnels, ce qui facilite le ciblage. Ce type d’événements peut donc
être parfait pour des problématiques Business to Business ou pour des communautés
précises.
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43. Si on se réfère à l’image donnant des exemples de salons virtuels, on peut voir que
ce sont des événements pour des œnologues, des professionnels du tourisme ou de
l’informatique. Ceci illustre bien notre propos par rapport à la cible du Digital Event.
En utilisant que du digital, on se rend compte que l’annonceur profite d’un très bon
ciblage.
Hélas, les salons virtuels ne font pas encore la preuve de leur l’intérêt et qu’ils peuvent
éventuellement remplacer les salons traditionnels On ne sépare plus la vie réelle de
la vie virtuelle. On essaye de les réunir et de les connecter pour obtenir de meilleurs
résultats en s’assemblant. En effet, les consommateurs ont besoin d’un minimum de
contact réel. L’agence Havas Event s’explique : « Dans un contexte où la marque est
de plus en plus désincarnée et virtualisée, le besoin du « retour à l’humain », d’une
matérialisation est plus que jamais nécessaire. » D’après Bertrand Perrin, chef de
projet au sein de la SMBG, « le retour à l’humain signifie ici un retour au relationnel
qu’il soit physique ou réel. La matérialisation peut s’incarner classiquement par une
carte de fidélité ou un goodie par exemple, ou digitalement par une application pour
Smartphone gratuite. Aujourd’hui, il est impossible de vendre sans avoir un échange
avec le consommateur, néanmoins celui-ci peut se faire uniquement de manière
digitale. On peut tout à fait coupler différentes technologies digitales pour rendre
l’expérience utilisateur significative, impliquante et engageante. Sur un salon virtuel,
on peut imaginer des espaces d’échanges via web cam ou encore livetweet.
Le Digital Event reste donc un type d’événement qui ne s’adresse pas à tout public,
ce qui restreint son champ d’action. Si nous regardons les différents événements, ces
derniers sont encore tous récents. Ils optent pour une idée très moderne, mais leur
réalisation a un côté encore bas de gamme.
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44. - L’événementieL coupLé au digitaL
Une opération événementielle se doit d’être relayée en digital au vu des tendances
actuelles mais aussi d’un point de vue du potentiel apporté par le digital à l’événementiel.
Havas Event va jusqu’à dire que les agences événementielle ont « pour vocation
d’accompagner les marques-entreprises ou les marques-enseignes dans toutes leurs
problématiques de création d’événements ou de dispositifs événementiels intégrant
une composante digitale génératrice de buzz et amplificatrice de l’événement. »
Un exemple : « La vache qui rit » fête ses 90 ans le 16 avril 2011. À cette occasion,
dès le mois de mars, une opération événementielle, baptisée « Faites rougir la vache
qui rit », sera déployée dans tous les points de vente français. Un nouveau site
évènementiel invite les familles à fêter l’anniversaire de « La vache qui rit », en venant
lui témoigner leurs meilleurs souvenirs, avec des ateliers créatifs très festifs, et de
nombreuses surprises.
Un autre exemple : La marque « Free » utilise aussi les réseaux sociaux pour faire
parler de ses événements. Sur l’exemple des apéritifs géants organisés via Facebook,
la marque a créé 6 pages, correspondant à 6 villes concernées par ces «Free Apéro».
Ces pages portaient des noms mystérieux et drôles : « Vous désirez être acteur
d’un événement national carrément Free ? Vous voulez passer à la télé ? Vous êtes
dynamique et pas Freeleux ? Vous aimez passer de bons moments et Freessonner
entre amis ou en famille ? » Le buzz fut alimenté. Jusqu’à la veille au soir, aucuns
participants ne savaient l’heure, le lieu ou la date de ces événements. C’est donc
Facebook qui a développé le « buzz » de cette opération événementielle.
Le digital couplé à l’événementiel propose un point de rencontre entre la vie réelle et
la vie virtuelle. C’est une solution qui facilite la quantité d’échanges, sans oublier la
qualité. En utilisant les techniques digitales, on favorise le web social, la qualité de par
ses supports ou encore ses applications particulières comme la réalité augmentée qui
restent encore assez rares. Elles permettent de surprendre le public mais aussi de
capter son intention par des techniques modernes et suscitant l’intérêt.
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45. Le ciblage et la segmentation des cibles sont nécessaires avant de déployer des
stratégies et des outils digitaux. Mais surtout, en couplant événementiel et digital,
l’opération vit plus longtemps et favorise donc plus de retombées.
Suivant la problématique posée ou les besoins de l’annonceur, il reste à savoir quelle
utilisation doit-on faire du digital ? Celle-ci doit être totale ou complémentaire ?
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46. 2) UNE NOUVELLE STRATÉGIE DIGITALE
À BIEN DÉPLOYER DANS L’ÉVÉNEMENTIEL ?
À l’étude de l’apport du digital à l’événementiel, il faut se concentrer sur la stratégie
à mettre en œuvre pour monter ce type d’opération événementielle. Nous étudierons
les objectifs revus à l’heure du digital, l’importance du ciblage et enfin la naissance de
concept créatif.
a) Des objectifs qui vont bien plus loin
La communication digitale répond à des objectifs différents de la communication
traditionnelle.
Dans une optique de notoriété, d’image et de « branding », la marque doit savoir quel
est son intérêt de migrer vers le web.
Si l’annonceur veut fidéliser sa communauté, il peut utiliser les techniques digitales
pour favoriser les opérations événementielles, constituer une base de données lui
permettant de mieux connaître ses consommateurs.
Dans un contexte plus commercial, la marque se doit de s’interroger sur les retours sur
investissement, sur la performance attendue… afin de déterminer si la communication
numérique a sa place dans sa stratégie.
En quatrième objectif, l’annonceur doit envisager la relation avec ses clients, prouver
son engagement et ne pas hésiter à engager la conversation. Tout ceci a pour objectif
d’entretenir la communauté.
Ces objectifs, axés sur le monde du digital, se doivent d’être pris en compte dans
une stratégie digitale appliquée à l’événementiel. Le digital permet de répondre à
différentes problématiques tout en allant au-dessus de la demande pour le plus grand
plaisir des professionnels de l’événementiel.
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47. D’après Gilles Reeb (1), l’enjeu du digital dans les opération événementielles est
énorme: « Fédérer avant grâce au marketing communautaire, recruter des ressources,
des partenaires (communication des Ressources Humaines et Business to Business),
notoriété grâce au buzz que peuvent générer certaines expériences grâce aux
techniques de livestreaming très prisées par les éditeurs de contenus, fidéliser par
la suite grâce au marketing communautaire toujours, ou au eCRM / social-CRM, les
possibilités sont presque infinies. » Dans ses propos, Gilles Reeb met bien en exorde
l’importance de bien sélectionner ses objectifs qui peuvent bien entendu se coupler.
b) Un ciblage plus précis et plus large
Un des avantages du digital est son ciblage apporté. Grâce à Internet, nous avons
plus d’informations sur les consommateurs, ce qu’ils achètent, ce qu’ils aiment, où ils
habitent, leurs âges… En résumé, de quoi remplir une base de données très précise et
plus facilement utilisable. Cet outil est d’ailleurs régulièrement utilisé pour vendre des
espaces publicitaires. Les bases de données permettent à l’annonceur d’acheter des
emplacements suivant des études d’internautes très précises.
La diversité du contenu sur le web facilite le ciblage puisqu’on peut toucher tout le
monde. D’après Quentin De La Porte des Vaux (2), « le digital est omniprésent dans la
vie de tous les jours et permet d’atteindre des publics de plus en plus ciblés. » Mais, ce
n’est pas pour autant qu’il faut chercher à avoir tous les publics. Comme dans toutes
stratégies de communication, il est important de bien sélectionner ses cibles et de bien
les hiérarchiser. Les internautes peuvent voir énormément de choses sur Internet et
automatiquement, ils peuvent très facilement passer à côté du message. La créativité
est encore là un point essentiel.
(1) Interview avec Gilles Reeb en janvier 2010 (CF annexes)
(2) Interview avec Quentin De La Porte Des Vaux en janvier 2010 (CF annexes)
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48. Tout le monde n’est pas intéressé par ces éléments. Pour certains, les techniques
digitales sont du domaine scientifique et restent trop compliquées pour s’y intéresser.
Claire De Blic, de l’agence Publicis Consultant, (1) rajoute que « la communication
classique et la communication numérique se s’adressent pas à leurs publics de la même
manière, ou parfois pas aux mêmes publics tout court, elles sont donc nécessairement
complémentaires. »
Tout le monde n’a pas baigné dedans comme la génération Y alias les digital natives.
« Mais s’en priver peut être une erreur stratégique majeure, car cela peut décevoir
un public en attente d’affinité avec son mode de vie. », d’après Gilles Reeb (2). Il faut
tout de même faire attention car « les internautes sont entrés dans une époque de
l’instantanéité : ils sont devenus consommateurs – zappeurs. Il est primordial aujourd’hui
de constamment se remettre en question, pour susciter l’intérêt des internautes, ne
pas les lasser, les surprendre », d’après Nicolas Ziegler (3). Le ciblage est important,
mais il faut savoir créer ou entretenir une bonne relation avec eux.
En effet, majoritairement, dans les interviews réalisés dans le cadre de ma
problématique, les professionnels du monde de la communication précise que l’apport
certain du digital dans les opérations événementielles est un meilleur ciblage. Nicolas
Ziegler, consultant (3) a dit : « le ciblage est une grande force du digital. » Bien entendu,
avant de lancer une opération digitale, l’annonceur ou l’agence se doit d’effectuer un
ciblage et une analyse sur eux pour avoir de bonnes retombées et donc un bon retour
sur investissement.
Globalement comme le rappelle Nicolas Ziegler (3), la problématique qui se pose :
«Comment être prêt à proposer quelque chose d’original ou à minima qui correspond
aux usages courants ou en progression chez nos cibles ?» Il rajoute que « en fonction
de l’événement, si le digital peut apporter une valeur ajoutée pour les cibles (expérience,
information, gratification) ou pour l’organisation (gestion de projet, CRM, monitoring),
bien entendu ces techniques seront complémentaires à des outils traditionnels. »
(1) Interview avec Claire De Blic en janvier 2010 (CF annexes)
(2) Interview avec Gilles Reeb en janvier 2010 (CF annexes)
(3) Interview avec Nicolas Ziegler en janvier 2010 (CF annexes)
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49. D’après Arnaud du Moulin de Larbathète, auteur de « La communication
événementielle», (1) il est important de « développer un réseau, rassembler une
population, constituer un public, nouer des relations avec un ensemble de personnes
et favoriser les relations qu’elles peuvent établir entre elles. » Le digital permet un
meilleur ciblage et donc augmente les chances de l’événementiel.
c) De nouveaux concepts innovants et créatifs
D’après Neil Tamzali (2), co-fondateur du blog de planning stratégique et trendwatching
Lesarchivites.net, fondé en 2010, « les fusions réel / digital me semblent une réelle
opportunité. » En utilisant ce principe clé, les concepts ne peuvent qu’être innovants et
créatifs. Marine Catalan, planneuse stratégique au sein de Plan.net (3) rajoute qu’ «une
des nouveautés ou des grands défis, c’est probablement le pont/le lien à faire entre le
réel et le virtuel.» Ces arguments remettent en cause les événements purement virtuels.
En effet, il est conseillé d’utiliser le digital en complément de l’événementiel. Ce dernier
reste un moyen supérieur aux techniques digitales. Ces dernières ne sont que des
outils à disposition de ce moyen de communication. D’après Melody Thomasson(4),
l’événementiel peut utiliser le digital pour retransmettre en « live » des événements
sous forme de « streaming » ou de « podcast », complétés par les réseaux sociaux et
« serious games. » En résumé, c’est grâce au digital, qu’ « on a dépassé le cadre de
l’événement », d’après Nicolas Ziegler (5).
Bien entendu, dans le cadre d’opérations événementielles, le digital peut être utilisé à
100% mais les animations se doivent d’être concrètes et réalistes.
(1) Arnaud du Moulin de Labarthète, «La communication événementielle», Paris, 2010, Édition
Demos, 151 pages
(2) Interview avec Neil Tamzali en janvier 2010 (CF annexes)
(3) Interview avec Marine Catalan en janvier 2010 (CF annexes)
(3) Interview avec Melody Thomasson en janvier 2010 (CF annexes)
(() Interview avec Nicolas Ziegler en janvier 2010 (CF annexes)
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50. Un exemple : L’agence web Dagobert organise de nombreuses campagnes pour
Diesel et Amor Amor de Cacharel. Celles-ci prenaient place toutes les deux au travers
de dispositifs événementiels sur Youtube ou alors par des animations auprès de la
communauté sur Facebook. On peut aussi évoquer l’exemple de Citroën, qui a mis
en place un dispositif jeu sur leur site appelé « le grand test. » Dans cette optique-là,
on se rend compte que le digital peut créer l’événement. D’après Albin Durand, digital
planneur chez Dagobert (1), « la force du digital n’a parfois pas besoin de supports
classiques pour exister et vivre. »
Cette situation reste encore à débattre suivant les spécialisations des uns et des
autres : Le digital a besoin de se coupler à un autre moyen de communication comme
l’événementiel ou peut-il exister seul ?
Pour bien utiliser le digital et l’événementiel, l’animation en est la clé. Il faut trouver
le petit plus de l’opération. À cet effet, dans la préface du livre Arnaud du Moulin de
Larbarthète, « La communication événementielle », éditée en 2010, Michel Robien,
spécialiste de la publicité (2), « il ne s’agit pas seulement d’organiser – illusion fréquente–
mais d’être présent, de rencontrer, d’animer. » Comme le précise Nicolas Ziegler (3),
« le digital nous permet une communication plus personnalisée, contextuelle et «
conversationnelle », c’est pour cette raison qu’il faut créer de bonnes opportunités.
Pour conclure, Neil Tamzali (4) explique : « la stratégie dépend de l’ADN de la marque.»
Il faut avoir des objectifs déterminés, des cibles précises et un concept en accord avec
la personnalité de la marque. Même si la stratégie est un point essentiel, il ne faut pas
oublier que sa mise en place se doit d’être bien cadrée et cohérente avec l’essence
de la marque.
(1) Interview avec Albin DURAND en janvier 2010 (CF annexes)
(2)Arnaud du Moulin de Labarthète, «La communication événementielle», Paris, 2010, Édition
Demos, 151 pages
(3) Interview avec Nicolas Ziegler en janvier 2010 (CF annexes)
(4) Interview avec Neil Tamzali en janvier 2010 (CF annexes)
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51. 3) DES TECHNIQUES DIGITALES À BIEN UTILISER DANS L’ÉVÉNEMENTIEL
Après avoir vu l’importance de la stratégie, il ne faut pas oublier de penser à l’utilisation
des techniques digitales. Il ne suffit pas de se dire qu’il faut utiliser ces outils, il faut
savoir les mettre en place. Pour cela, de nouveaux métiers apparaissent et de nouvelles
preuves existent pour charmer les annonceurs.
a) De nouveaux métiers en accord avec ces nouveaux concepts
Avec l’arrivée du digital, les métiers s’actualisent. Des postes apparaissent pour gérer
le référencement d’un site internet, pour créer un site, pour réaliser des applications,
pour mettre en place des QR codes…. Des professions au cœur de la stratégie et de
la mise en place.
En effet, le « Community Management » apparaît, nouveau métier de 2010. Le
«Community Manager» a pour mission de créer des opérations et d’animer les
communautés. Derrière une page fan Facebook ou un compte Twitter de marque se
trouve une personne qui doit gérer l’image de l’annonceur sur les réseaux sociaux,
mais plus généralement sur Internet. Cette personne se doit aussi de créer un échange
avec les internautes et de répondre aux messages pour humaniser la marque tout en
créant une certaine relation voire de la proximité.
Un exemple : Si une chasse au trésor interactive est organisée sur les réseaux sociaux
de la marque, le « Community Manager » doit veiller au bon déroulement du jeu et être
là pour les internautes. Lors de l’été 2010, McDonald’s a lancé un chasse au trésor
digitale pour divertir les 12-25 ans et les inviter à découvrir les nouveautés McFlurry.
Pour participer, il suffisait d’aimer la page et de suivre les instructions ainsi que lire les
indices du « Community Manager » pour aller à la recherche des réponses sur la toile.
Avec cet exemple, on s’aperçoit bien l’importance du « Community Manager » lors
d’organisation d’opérations événementielles.
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52. Des métiers plus axés sur la technique sont aussi présents. Pour créer une projection
sur des bâtiments ou encore une vidéo mapping. Tout le monde n’est pas capable de
mettre en place les techniques digitales. Ce sont des événements en live, très nouveaux.
Les spectateurs ont les yeux rivés sur ce genre d’opération et les organisateurs n’ont
pas le droit à l’erreur.
En plus d’apporter de la créativité, le digital permet de faciliter l’organisation d’opérations
événementielles. De nouveaux supports apparaissent pour compléter l’ordinateur
comme les Smartphones ou encore les tablettes tactiles qui permettent de gérer en
déplacement toutes nouvelles informations. Des serveurs favorisent l’accès à des
documents sans avoir son propre ordinateur ou alors sans son disque dure externe à
portée de mains. On peut partager différents documents comme avec la plateforme
Google Documents. Tout est informatisé, ce qui enlève les différentes barrières et
facilite le travail de l’organisateur. Tout devient désormais plus simple.
Les techniques digitales se doivent d’être bien utilisées pour avoir les retombées
attendues, mais nous avons pu étudié également, leur importance et leur utilité dans
l’organisation d’événements.
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53. b) Argumenter, prouver et convaincre l’annonceur
Mais, à l’heure où ses techniques font tout juste leur apparition, tous les annonceurs
ne maitrisent pas assez les outils pour faire une opération à fort succès, et ne sont
donc pas prêts à investir dans cette technologie.
Neil Tamzali (1) précise en effet, que « le coût peut être un obstacle dans la mesure
où l’annonceur a une faible connaissance du digital et donc ne conçoit pas que les
dépenses liées au digital sont justifiées. » Albin Durand (2) rajoute que « comme pour
chaque outil de communication, le budget est souvent un point important dans la
concrétisation d’idées et concepts, cependant pour une première approche, le digital
est tout à fait accessible en comparaison à des dispositifs classiques d’achat d’espace
publicitaire coûteux. Et pour les annonceurs frileux, lorsqu’ils passent le premier cap
en goûtant aux joies du Digital, ils en redemandent par la suite. »
La question qui se pose : Comment arriver à convaincre les annonceurs d’investir?
L’avantage du digital réside dans le fait que de nombreux outils de mesure sont
présents pour envisager le ROI (Retour sur Investissement) comme Google Analytics
pour mesurer une audience, le nombre de « j’aime » sur une page Facebook, le
nombre d’abonnés sur un compte Twitter… Des choses qui peuvent paraître minimes
mais qui permettent de savoir facilement si l’opération a du succès ou non. D’après
Neil Tamzali, l’apport du digital dans les opérations événementielles est d’une « plus
grande efficience ». En effet, le feedback et le tracking permettent plus facilement de
mesurer les résultats post-opérationnels. À côté de cela, il ne faut pas oublier que si
l’annonceur est prêt à investir une certaine somme dans l’organisation d’une opération,
il faut lui proposer quelque chose de créatif, de complétement innovant et qui mérite
un certain budget.
Si l’annonceur reste frileux, il est conseillé de commencer par une opération axée
sur Internet plutôt que foncer dans l’utilisation d’autres techniques digitales. Utiliser
Internet reste peu cher voire gratuit suivant la demande du client.
(1) Interview avec Neil Tamzali en janvier 2010 (CF annexes)
(2) Interview avec Albin DURAND en janvier 2010 (CF annexes)
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54. Créer une page Facebook de la marque pour organiser un jeu concours n’engendre
aucun coût. Si l’annonceur veut qu’on lui créée sa propre application, le coût va
augmenter. Il faut employer du personnel spécifique et déterminer les possibilités avec
le pure player Facebook. Puis, si la marque veut encore d’autres propositions « plus
osées », elle se doit d’être prête à avoir un budget à cet égard. Il ne faut pas oublier de
lui préciser ceci et de la convaincre d’utiliser ces techniques.
En effet, les techniques digitales restent nouvelles, mais elles peuvent rapidement
devenir courantes au sein des événements. La marque se doit de ne pas trop tarder à
se lancer si elle ne veut pas avoir un côté un peu vieu jeu. N’oublions pas, qu’utiliser
du digital au sein d’événements permet d’être créatif et donc de mieux surprendre le
public visé.
En revanche, il ne faut pas que l’annonceur vienne voir une agence en disant : « Je veux
être sur Facebook. » N’oublions pas que dans toute stratégie de communication, il faut
véhiculer un message et ne pas se lancer dans quelque chose sans avoir la stratégie
adéquate. Neil Tamzali (1) va jusqu’à dire que «même s’il est relativement nouveau,
il ne faut cependant pas le traiter comme un gadget ou une solution miracle, ce que
beaucoup d’entreprises mal conseillées ou vieillissantes ont tendance à faire.» Il est
surtout important de rappeler que l’utilisation de plateformes digitales n’est pertinente
que si elle correspond aux pratiques de ses cibles. Rien ne sert d’investir Facebook ou
Twitter si les cibles n’y sont pas, d’où la primauté du ciblage.
Hélas, d’après David Réguer, dans livre « Optimiser sa communication digitale »,
publié en 2010, « les budgets de communication digitale étant encore limités, les
responsables préfèrent naturellement investir dans les opérations plus traditionnels. »
Il ne faut donc pas lésiner sur plusieurs arguments qui peuvent permettre à l’annonceur
d’avoir un regard plus objectif et plus stratégique sur la situation actuelle.
(1) Interview avec Neil Tamzali réalisé en janvier 2010 en annexes
(2) David REGUER, «Optimiser sa communication digitale», Paris, édition Dunod 2010, 185
pages, Préface de Thierry Libaert, page 1
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55. CONCLUSION
CONCLUSION
L’arrivée du digital permet d’innover en matière de communication. Il permet notamment
de redynamiser la créativité des opérations événementielles au travers de concepts
forts, de divertissement surprenant et d’échanges sur du long terme. Grâce au digital,
l’événementiel redevient unique et sans limite.
Mais, il faut arriver à bien utiliser le digital. Les professionnels de l’événementiel
maitrisent ce dernier. Ils se doivent d’évoluer au fil de leur époque et particulièrement
avec ces nouvelles techniques. En maitrisant celles-ci, ils peuvent oser proposer ces
techniques. Même si c’est un risque à prendre et un coût, les techniques digitales sont
l’avenir de la communication.
En 2001, on prédisait que l’événementiel était la communication de demain et ceci a
rapidement été remis en question du fait de la redondance des divertissements. Pour
revenir aux dires des années 2000, il faut s’actualiser et profiter de l’apport du digital.
Ce dernier est également en total accord avec les nouvelles tendances du monde de
l’événementiel : la visibilité, le long terme, la créativité, la multiplicité des supports ou
encore la qualité des échanges entre la marque et sa communauté.
Grâce à l’analyse des techniques digitales et du secteur de l’événementiel, il convient
vraiment de préciser qu’utiliser la communication numérique en complément de
la communication événementielle est un risque à prendre. Il suffit de s’assurer de
la stratégie et de l’innovation du concept pour ne pas repartir dans un manque de
créativité. Il faut surtout faire attention à ce que l’annonceur soit bien informé de cette
opération, qu’il se rende compte de l’importance d’utiliser ces techniques et du risque
assuré au vu d’un gros budget. À côté de cela, le cœur du projet revient à l’agence qui
se doit de bien gérer l’organisation et le suivi d’une opération événementielle.
En mélangeant digital et événementiel, les opérations n’ont plus la même envergure.
En effet, l’événement n’est plus un simple événement dans l’année. Avec le digital, on
apporte beaucoup à la marque mais aussi aux spectateurs….
Pour finir, il apparaît opportun de se demander si les professionnels vont réussir à
profiter du potentiel créatif ou aller vers la facilité en s’inspirant des autres événements….
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56. REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, je tiens à remercier Monsieur Ian Parish pour son encadrement et ses
conseils.
Merci à Bertrand Perrin, chef de projet au sein de la SMBG, cabinet d’orientation
spécialisé dans la préparation des candidatures à l’entrée des grandes écoles et
universités pour ses conseils et ses informations.
Et merci à Gilles Reeb de l’agence Uzful, à Neil Tamzali co-fondateur du blog
LesArchivistes.net, à Marine Catalan de l’agence Plan.net, à Melody Thomasson de
l’agence Auditoire, à Albin Durand de l’agence Dagobert, à Claire De Blic de l’agence
Publicis Consultants, à Nicolas Ziegler, consultant à son compte et à Quentin De La
Porte Des Vaux de l’agence Publicis Events, pour avoir partager leurs expériences lors
d’entretiens.
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