Voici les 34 technologies de 2016 à forts enjeux stratégiques selon GartnerThibaut Watrigant
Gartner a dévoilé son cycle des technologies émergentes de 2016, et nous avons relevé les 34 technologies de demain que l’institut d’analyse considère comme étant porteuses des plus forts enjeux stratégiques : la réalité virtuelle, la réalité augmentée, la gestion efficiente du cycle de vie de la donnée en entreprise, les assistants questions/réponses, la virtualisation généralisée, les nanotubes électroniques, les véhicules autonomes, la sécurité assurée par logiciel, le machine learning, les experts conseillers cognitifs, la maison connectée, la blockchain, les robots intelligents, les micro centres de données, la reconnaissance & contrôle gestuel, les plateformes pour l’internet des objets, les drones à usage professionnel, l’informatique affective, les sciences accessibles de la donnée, les assistants personnels virtuels, les chatbots, les interfaces neuronales directes, l’affichage volumétrique, l’espace de travail connecté (et intelligent), l’analytique personnelle, les technologies d’amélioration humaine, les calculateurs quantiques, les plateformes de regroupement de données personnelles, les composants neuromorphiques, la reconnaissance contextuelle analytique, le wi-fi hew, les robots généralistes intelligents, l’impression 4d, la poussière intelligente.
Conférence Internet des objets IoT M2M - CCI Bordeaux - 02 04 2015 - Introduc...polenumerique33
Conférence "2 Avril Objets connectés, Internet des Objets (IoT) quels enjeux et opportunités pour les entreprises ?" du Pôle Numérique de la CCI Bordeaux - 02 04 2015 - Introduction de B Saintorens Pôle Numérique
Programme
"Panorama du marché et des solutions de l'Internet des objets (IoT) et du MachineToMachine (M2M)" par M. MONTEIL / FUSION LABS, société de conseil et intégration de projets IoT et M2M
"Retours d’expérience en conduite de projet, choix technologiques et compétences nécessaires"
M. GONNET / E-DEVICE société spécialisée dans les équipements connectés pour la santé.
M. GAUZES / TELECOM DESIGN, Partenaire de SIGFOX et société spécialisée dans le design et intégration de modules IoT / M2M et les applications embarquées
"La data élément clé au cœur des projets IoT" avec le retour d'expérience de M. VALLETTE / ANTS spécialiste du Big Data / analyse prédictive et de l'innovation ouverte
"Accompagnement pour l'intégration de solutions électroniques et logiciel embarqué" avec M. ROUBEIX / JESSICA FRANCE - CAP'TRONIC Région Aquitaine
"Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) Numérique" avec M. HARNAY (Chargé de mission "Data et objets connectés", CR Aquitaine )
Séance de Questions / Réponses
Les Objets Connectés ce n'est plus un sujet de demain. C'est une réalité d'aujourd'hui.
Une réalité pour des marques qui ont compris qu'ils constituaient une révolution dans la relation avec le consommateur. Ils révolutionnent non seulement les usages mais aussi le marketing, les faisant passer d'un marketing produit à un marketing de service. Nous avons donc réuni les meilleurs experts du secteur pour partager leurs expériences concrètes et un éclairage nouveau en la matière.
Intervenants :
Raphael BERGER, Directeur du Département Média & Numérique, IFOP
Rafi HALADJIAN, fondateur, SEN.SE
Didier BOLLÉ, Président Directeur Général, TERRAILLON.
Sébastien JUMEL, Directeur Général, EDELIA
Thomas SERVAL, Net entrepreneurs spécialiste des objets connectés et fondateur de KOLIBREE
Vincent LAMBERT, Directeur Marketing et Grands Comptes, CITYZEN Sciences
Julien Terraz, Creative Technologist, DigitasLBi LAB
Voici les 34 technologies de 2016 à forts enjeux stratégiques selon GartnerThibaut Watrigant
Gartner a dévoilé son cycle des technologies émergentes de 2016, et nous avons relevé les 34 technologies de demain que l’institut d’analyse considère comme étant porteuses des plus forts enjeux stratégiques : la réalité virtuelle, la réalité augmentée, la gestion efficiente du cycle de vie de la donnée en entreprise, les assistants questions/réponses, la virtualisation généralisée, les nanotubes électroniques, les véhicules autonomes, la sécurité assurée par logiciel, le machine learning, les experts conseillers cognitifs, la maison connectée, la blockchain, les robots intelligents, les micro centres de données, la reconnaissance & contrôle gestuel, les plateformes pour l’internet des objets, les drones à usage professionnel, l’informatique affective, les sciences accessibles de la donnée, les assistants personnels virtuels, les chatbots, les interfaces neuronales directes, l’affichage volumétrique, l’espace de travail connecté (et intelligent), l’analytique personnelle, les technologies d’amélioration humaine, les calculateurs quantiques, les plateformes de regroupement de données personnelles, les composants neuromorphiques, la reconnaissance contextuelle analytique, le wi-fi hew, les robots généralistes intelligents, l’impression 4d, la poussière intelligente.
Conférence Internet des objets IoT M2M - CCI Bordeaux - 02 04 2015 - Introduc...polenumerique33
Conférence "2 Avril Objets connectés, Internet des Objets (IoT) quels enjeux et opportunités pour les entreprises ?" du Pôle Numérique de la CCI Bordeaux - 02 04 2015 - Introduction de B Saintorens Pôle Numérique
Programme
"Panorama du marché et des solutions de l'Internet des objets (IoT) et du MachineToMachine (M2M)" par M. MONTEIL / FUSION LABS, société de conseil et intégration de projets IoT et M2M
"Retours d’expérience en conduite de projet, choix technologiques et compétences nécessaires"
M. GONNET / E-DEVICE société spécialisée dans les équipements connectés pour la santé.
M. GAUZES / TELECOM DESIGN, Partenaire de SIGFOX et société spécialisée dans le design et intégration de modules IoT / M2M et les applications embarquées
"La data élément clé au cœur des projets IoT" avec le retour d'expérience de M. VALLETTE / ANTS spécialiste du Big Data / analyse prédictive et de l'innovation ouverte
"Accompagnement pour l'intégration de solutions électroniques et logiciel embarqué" avec M. ROUBEIX / JESSICA FRANCE - CAP'TRONIC Région Aquitaine
"Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) Numérique" avec M. HARNAY (Chargé de mission "Data et objets connectés", CR Aquitaine )
Séance de Questions / Réponses
Les Objets Connectés ce n'est plus un sujet de demain. C'est une réalité d'aujourd'hui.
Une réalité pour des marques qui ont compris qu'ils constituaient une révolution dans la relation avec le consommateur. Ils révolutionnent non seulement les usages mais aussi le marketing, les faisant passer d'un marketing produit à un marketing de service. Nous avons donc réuni les meilleurs experts du secteur pour partager leurs expériences concrètes et un éclairage nouveau en la matière.
Intervenants :
Raphael BERGER, Directeur du Département Média & Numérique, IFOP
Rafi HALADJIAN, fondateur, SEN.SE
Didier BOLLÉ, Président Directeur Général, TERRAILLON.
Sébastien JUMEL, Directeur Général, EDELIA
Thomas SERVAL, Net entrepreneurs spécialiste des objets connectés et fondateur de KOLIBREE
Vincent LAMBERT, Directeur Marketing et Grands Comptes, CITYZEN Sciences
Julien Terraz, Creative Technologist, DigitasLBi LAB
L'Internet des Objets : Les priorités des entreprises FrançaisesJean-Marc Hui Bon Hoa
L'intérêt actuel des médias pour le concept d'internet des objets (IoT) est à son paroxysme.
Cependant, à travers les discussions quotidiennes avec les entreprises, certaines nous confient
observer cette agitation médiatique avec une certaine perplexité. En effet, capteurs, actuateurs,
communications M2M, systèmes complexes, diffusion continue de flux de données et informatique
embarquée sont pratiques courantes dans certains secteurs d'activité depuis plusieurs années.
Malgré tout, les organisations admettent que les avancées technologiques ouvrent de nouvelles
opportunités permettant de créer de la valeur. Mais pourquoi maintenant ? Principalement parce
que plusieurs avancées technologiques déterminantes convergent pour créer l'Internet des Objets
et se diffusent progressivement dans tous les secteurs d'activités à savoir:
Tech Days 2014 - Plénière J3 : Objets connectés, avez-vous donc une âme ?Microsoft Ideas
« Objets connectés, avez-vous donc une âme ? », Lamartine, égaré dans notre 21ème siècle n’aurait-il pas pu écrire ce vers ? Car après l’explosion des réseaux sociaux qui ont bouleversé les relations entre les hommes, les objets connectés envahissent nos vies. L’IDATE considère qu’en 2020, le nombre d’objets connectés pourrait atteindre 80 milliards dans le monde, soit environ 10 objets par personnes sur la terre. De façon générale, les analystes considèrent l’« Internet des Objets » comme une véritable révolution, de l’« Internet of Things » à l’« Internet of Everything »... En France, le gouvernement y voit un immense gisement de croissance ; les objets connectés font ainsi partie des 34 projets d’avenir, annoncés par le Président Hollande le 12 septembre dernier, visant à relancer l’industrie française. Ils ont également été retenus au cœur de plusieurs des 7 ambitions stratégiques sélectionnée par la commission « Innovation 2030 » dirigée par Anne Lauvergeon, qui leur a déclaré sa flamme: « La France a raté les smartphones, les tablettes. Elle ne doit pas rater l’Internet des objets ». Il est vrai que les projections des analystes laissent rêveur. Voitures autonomes et connectées, bâtiments et maisons intelligentes, maintien à domicile des personnes âgées, réseaux électriques intelligents, surveillance en temps réel des maladies chroniques et participation active des patients, nouvelles interfaces entre l’homme et la machine, assistants personnels, plantes et agriculture connectées… Voici quelques scénarios rendus possibles par les objets intelligents et communicants et le pouvoir conjugué du Cloud et du Machine learning. Tout en posant de nouvelles questions de sécurité et de respect de la vie privée, les objets connectés pourraient nous permettre de relever les défis auxquels notre humanité est désormais confrontée : vieillissement de la population et explosion des coûts de la santé, réchauffement climatique, alimentation et agriculture, saturation des transports dans un monde de plus en plus urbain, apprentissage et renouvellement en continu des connaissances… C’est encore Lamartine qui, fort joliment, poétisait : « Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, l’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. » Grâce à son intelligence et à ces objets connectés qui, peu à peu, deviennent ses partenaires et ses compagnons…
Speakers : Frédéric Dittmar (Blue Solutions - Groupe Bolloré), Bernard Ourghanlian (Microsoft), Rafi Haladjian (Sense), Yves Ubelmann (Iconem), Henri Seydoux (Parott)
Conférence Internet des objets IoT M2M - CCI Bordeaux - 02 04 2015 - eDevicepolenumerique33
Conférence "2 Avril Objets connectés, Internet des Objets (IoT) quels enjeux et opportunités pour les entreprises ?" du Pôle Numérique de la CCI Bordeaux - 02 04 2015 - Intervention eDevice
DEFI - LA MODE SOUTIENT CLAUSETTE.CC
LE DEFI – La MODE DE France a soutenu le compte rendu "SXSW vu par CLAUSETTE.CC : TENDANCES ET TECHNOLOGIES EMERGENTES"
Mise en lumière des innovations et tendances présentées lors du festival SxSw Austin Texas 2017.
A l’occasion du CES de Las Vegas, France Stratégie propose cinq actions pour assurer le développement d’un Internet des objets ouvert, interopérable et répondant aux besoins en matière de protection des données personnelles et de sécurité.
Toucan Toco: Les objets connectés au service de la création de valeur pour le...Toucan Toco
Comment créer de la valeur grâce à de nouveaux services à l’ère des objets connectés ?
Cette étude fournit un état des lieux du marché des objets connectés. Elle établit un panorama des projets intégrant des objets connectés afin de guider les entreprises qui souhaitent saisir l’opportunité de l’internet des objets pour créer des services innovants.
Les Prédictions de Deloitte pour le secteur des technologies, médias et télécommunications (TMT) offrent des perspectives qui vous aideront, ainsi que votre entreprise, à réussir.
Le rapport annuel est fondé sur les résultats mondiaux issus notamment d’entrevues approfondies réalisées auprès de clients, d’analystes sectoriels, de leaders mondiaux du secteur et de plus de 8 000 professionnels de Deloitte dans le secteur des TMT.
Objets connectés : entre mythe et réalitéBEIJAFLORE
- Définition
- Etat de l'art du marché des objets connectés
- Panorama des objets connectés
- Les nouveaux business Models induits par l'émergence des objets connectés
- Conclusion
Cette année, pour la 50ème édition du Consumer Electronic Show à Las Vegas, l’intelligence artificielle est partout : dans les véhicules, les bagues, les lunettes, les jouets et même les brosses à cheveux… Retour sur les innovations majeures de cette édition 2017.
L’Internet accueille aujourd’hui des milliards de connexions et d’échanges qui en font l’outil le plus puissant jamais inventé pour le partage de l’information.
il est devenu le moteur de profondes transformations dans la vie des entreprises, des individus et des institutions.
Cet élan n’est pas près de cesser et dans tous les pays ingénieurs et techniciens, industriels et sociétés de services, chercheurs de toutes disciplines et responsables politiques sont déjà en train de dessiner l’Internet du Futur oui L’internet des objets qui sera la première vraie révolution technologique du XXIe siècle.
En 2015 le chiffre d’affaire généré par les activités liées sera de plus de 400 millions d’euros.
En 2020 le Chiffre d’affaire généré sera plus de 20 milliard d’euro et avec les service liée (exp cloud, Analyse des donnée , plateforme, CRM) sera une valeur de plus de 5 000 milliards de dollars
Objets connectés et quantified self 21082013Brice Nadin
Etude réalisée en juin 2013 sur le formidable essor des applications mobiles orientées vers le bien être, la nouvelle tendance des objets connectés et le nouveau phénomène du quantified self (mesure de soi).
"Big Data et objets connectés" Rapport Institut Montaigne - Avril 2015yann le gigan
>>Big Data et objets connectés. Faire de la France un champion de la révolution numérique
[institutmontaigne.org 03.04.15]
La révolution du Big data et des objets connectés crée d’immenses perspectives de création de valeur mais suscite également des interrogations nouvelles sur la protection des droits des individus. Pour renforcer la confiance entre les acteurs et soutenir le développement de modèles économiques innovants, les différentes parties prenantes doivent saisir les opportunités offertes et travailler en confiance.
http://www.institutmontaigne.org/res/files/publications/20150403_rapport%20objets%20connecte%C3%8C%C2%81s%20v8.pdf
AG CITC - Présentation "Internet des objets: Quels défis pour l'avenir?" ¨Par...CITC-EuraRFID
Le 23 juin dernier, à l'occasion de l'Assemblée Générale du CITC, M. Mehdi Nemri, chef de projets chez France Stratégie, est intervenu sur le thème "Internet des Objets: Quels défis pour l'avenir?"
Les insights clés du CES 2019 décryptés par DigiObs.
Les tendances clés + le top des marques et des influenceurs mondiaux et français !
Une étude menée grâce à la technologie d'écoute des médias sociaux VISIBRAIN.
Qu'est-ce que le Quantified Self ?
Le Quantified Self vient-il modifier les usages autour de la mesure des données personnelles ?
Ce phénomène va t-il perdurer ?
C'est à ces questions que nous avons tenté de répondre dans notre étude sur l'e-transformation du Quantified Self.
The conference on Food Safety and Nutrition in 2050 – organised by Directorate-General for Health and Food Safety of the European Commission – provided an opportunity for dialogue among global stakeholders on the emerging challenges to the food chain and the role of future policy-making in addressing those challenges.
The conference also provided the opportunity to foster a dialogue on consumers' expectations for safe, nutritious, quality and sustainable food and the role of food science, technology and innovation in achieving them. Held on 17 July 2015 in Milan, Italy.
L'alimentation vivante, pour une belle vie et une meilleure santéMarc_34
"Nous sommes ce que nous mangeons", mais que mangeons-nous exactement lorsque nous faisons confiance à l'alimentation "moderne" ? Qu'est-ce que l'alimentation vivante, et qu'y a-t-il comme avantages à "manger cru" ? Voici un tour de la question alimentaire et un exposé du lien entre nutrition et santé.
Guide alimentaire santé et alimentation
LA SANTÉ VIENT
EN MANGEANT
LE GUIDE ALIMENTAIRE POUR TOUS
Document élaboré dans le cadre du Programme national nutrition-santé
Source : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/581.pdf
L'Internet des Objets : Les priorités des entreprises FrançaisesJean-Marc Hui Bon Hoa
L'intérêt actuel des médias pour le concept d'internet des objets (IoT) est à son paroxysme.
Cependant, à travers les discussions quotidiennes avec les entreprises, certaines nous confient
observer cette agitation médiatique avec une certaine perplexité. En effet, capteurs, actuateurs,
communications M2M, systèmes complexes, diffusion continue de flux de données et informatique
embarquée sont pratiques courantes dans certains secteurs d'activité depuis plusieurs années.
Malgré tout, les organisations admettent que les avancées technologiques ouvrent de nouvelles
opportunités permettant de créer de la valeur. Mais pourquoi maintenant ? Principalement parce
que plusieurs avancées technologiques déterminantes convergent pour créer l'Internet des Objets
et se diffusent progressivement dans tous les secteurs d'activités à savoir:
Tech Days 2014 - Plénière J3 : Objets connectés, avez-vous donc une âme ?Microsoft Ideas
« Objets connectés, avez-vous donc une âme ? », Lamartine, égaré dans notre 21ème siècle n’aurait-il pas pu écrire ce vers ? Car après l’explosion des réseaux sociaux qui ont bouleversé les relations entre les hommes, les objets connectés envahissent nos vies. L’IDATE considère qu’en 2020, le nombre d’objets connectés pourrait atteindre 80 milliards dans le monde, soit environ 10 objets par personnes sur la terre. De façon générale, les analystes considèrent l’« Internet des Objets » comme une véritable révolution, de l’« Internet of Things » à l’« Internet of Everything »... En France, le gouvernement y voit un immense gisement de croissance ; les objets connectés font ainsi partie des 34 projets d’avenir, annoncés par le Président Hollande le 12 septembre dernier, visant à relancer l’industrie française. Ils ont également été retenus au cœur de plusieurs des 7 ambitions stratégiques sélectionnée par la commission « Innovation 2030 » dirigée par Anne Lauvergeon, qui leur a déclaré sa flamme: « La France a raté les smartphones, les tablettes. Elle ne doit pas rater l’Internet des objets ». Il est vrai que les projections des analystes laissent rêveur. Voitures autonomes et connectées, bâtiments et maisons intelligentes, maintien à domicile des personnes âgées, réseaux électriques intelligents, surveillance en temps réel des maladies chroniques et participation active des patients, nouvelles interfaces entre l’homme et la machine, assistants personnels, plantes et agriculture connectées… Voici quelques scénarios rendus possibles par les objets intelligents et communicants et le pouvoir conjugué du Cloud et du Machine learning. Tout en posant de nouvelles questions de sécurité et de respect de la vie privée, les objets connectés pourraient nous permettre de relever les défis auxquels notre humanité est désormais confrontée : vieillissement de la population et explosion des coûts de la santé, réchauffement climatique, alimentation et agriculture, saturation des transports dans un monde de plus en plus urbain, apprentissage et renouvellement en continu des connaissances… C’est encore Lamartine qui, fort joliment, poétisait : « Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, l’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. » Grâce à son intelligence et à ces objets connectés qui, peu à peu, deviennent ses partenaires et ses compagnons…
Speakers : Frédéric Dittmar (Blue Solutions - Groupe Bolloré), Bernard Ourghanlian (Microsoft), Rafi Haladjian (Sense), Yves Ubelmann (Iconem), Henri Seydoux (Parott)
Conférence Internet des objets IoT M2M - CCI Bordeaux - 02 04 2015 - eDevicepolenumerique33
Conférence "2 Avril Objets connectés, Internet des Objets (IoT) quels enjeux et opportunités pour les entreprises ?" du Pôle Numérique de la CCI Bordeaux - 02 04 2015 - Intervention eDevice
DEFI - LA MODE SOUTIENT CLAUSETTE.CC
LE DEFI – La MODE DE France a soutenu le compte rendu "SXSW vu par CLAUSETTE.CC : TENDANCES ET TECHNOLOGIES EMERGENTES"
Mise en lumière des innovations et tendances présentées lors du festival SxSw Austin Texas 2017.
A l’occasion du CES de Las Vegas, France Stratégie propose cinq actions pour assurer le développement d’un Internet des objets ouvert, interopérable et répondant aux besoins en matière de protection des données personnelles et de sécurité.
Toucan Toco: Les objets connectés au service de la création de valeur pour le...Toucan Toco
Comment créer de la valeur grâce à de nouveaux services à l’ère des objets connectés ?
Cette étude fournit un état des lieux du marché des objets connectés. Elle établit un panorama des projets intégrant des objets connectés afin de guider les entreprises qui souhaitent saisir l’opportunité de l’internet des objets pour créer des services innovants.
Les Prédictions de Deloitte pour le secteur des technologies, médias et télécommunications (TMT) offrent des perspectives qui vous aideront, ainsi que votre entreprise, à réussir.
Le rapport annuel est fondé sur les résultats mondiaux issus notamment d’entrevues approfondies réalisées auprès de clients, d’analystes sectoriels, de leaders mondiaux du secteur et de plus de 8 000 professionnels de Deloitte dans le secteur des TMT.
Objets connectés : entre mythe et réalitéBEIJAFLORE
- Définition
- Etat de l'art du marché des objets connectés
- Panorama des objets connectés
- Les nouveaux business Models induits par l'émergence des objets connectés
- Conclusion
Cette année, pour la 50ème édition du Consumer Electronic Show à Las Vegas, l’intelligence artificielle est partout : dans les véhicules, les bagues, les lunettes, les jouets et même les brosses à cheveux… Retour sur les innovations majeures de cette édition 2017.
L’Internet accueille aujourd’hui des milliards de connexions et d’échanges qui en font l’outil le plus puissant jamais inventé pour le partage de l’information.
il est devenu le moteur de profondes transformations dans la vie des entreprises, des individus et des institutions.
Cet élan n’est pas près de cesser et dans tous les pays ingénieurs et techniciens, industriels et sociétés de services, chercheurs de toutes disciplines et responsables politiques sont déjà en train de dessiner l’Internet du Futur oui L’internet des objets qui sera la première vraie révolution technologique du XXIe siècle.
En 2015 le chiffre d’affaire généré par les activités liées sera de plus de 400 millions d’euros.
En 2020 le Chiffre d’affaire généré sera plus de 20 milliard d’euro et avec les service liée (exp cloud, Analyse des donnée , plateforme, CRM) sera une valeur de plus de 5 000 milliards de dollars
Objets connectés et quantified self 21082013Brice Nadin
Etude réalisée en juin 2013 sur le formidable essor des applications mobiles orientées vers le bien être, la nouvelle tendance des objets connectés et le nouveau phénomène du quantified self (mesure de soi).
"Big Data et objets connectés" Rapport Institut Montaigne - Avril 2015yann le gigan
>>Big Data et objets connectés. Faire de la France un champion de la révolution numérique
[institutmontaigne.org 03.04.15]
La révolution du Big data et des objets connectés crée d’immenses perspectives de création de valeur mais suscite également des interrogations nouvelles sur la protection des droits des individus. Pour renforcer la confiance entre les acteurs et soutenir le développement de modèles économiques innovants, les différentes parties prenantes doivent saisir les opportunités offertes et travailler en confiance.
http://www.institutmontaigne.org/res/files/publications/20150403_rapport%20objets%20connecte%C3%8C%C2%81s%20v8.pdf
AG CITC - Présentation "Internet des objets: Quels défis pour l'avenir?" ¨Par...CITC-EuraRFID
Le 23 juin dernier, à l'occasion de l'Assemblée Générale du CITC, M. Mehdi Nemri, chef de projets chez France Stratégie, est intervenu sur le thème "Internet des Objets: Quels défis pour l'avenir?"
Les insights clés du CES 2019 décryptés par DigiObs.
Les tendances clés + le top des marques et des influenceurs mondiaux et français !
Une étude menée grâce à la technologie d'écoute des médias sociaux VISIBRAIN.
Qu'est-ce que le Quantified Self ?
Le Quantified Self vient-il modifier les usages autour de la mesure des données personnelles ?
Ce phénomène va t-il perdurer ?
C'est à ces questions que nous avons tenté de répondre dans notre étude sur l'e-transformation du Quantified Self.
The conference on Food Safety and Nutrition in 2050 – organised by Directorate-General for Health and Food Safety of the European Commission – provided an opportunity for dialogue among global stakeholders on the emerging challenges to the food chain and the role of future policy-making in addressing those challenges.
The conference also provided the opportunity to foster a dialogue on consumers' expectations for safe, nutritious, quality and sustainable food and the role of food science, technology and innovation in achieving them. Held on 17 July 2015 in Milan, Italy.
L'alimentation vivante, pour une belle vie et une meilleure santéMarc_34
"Nous sommes ce que nous mangeons", mais que mangeons-nous exactement lorsque nous faisons confiance à l'alimentation "moderne" ? Qu'est-ce que l'alimentation vivante, et qu'y a-t-il comme avantages à "manger cru" ? Voici un tour de la question alimentaire et un exposé du lien entre nutrition et santé.
Guide alimentaire santé et alimentation
LA SANTÉ VIENT
EN MANGEANT
LE GUIDE ALIMENTAIRE POUR TOUS
Document élaboré dans le cadre du Programme national nutrition-santé
Source : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/581.pdf
2015 IFIC Food and Health Survey Health Professional Webcast Food Insight
On Wednesday, June 3, from 2 - 3 pm ET, we held the 2015 Food & Health Survey Webcast for Health and Wellness Professionals. Here, you can review all the slides and data we covered. A few of our key questions were:
Do Americans perceptions of their own health match up with reality?
What motivates Americans to lose or maintain weight?
What kind of guidance do Americans want on what to eat?
You can get more information on our consumer research; this survey on food, health, and nutrition; and educational materials at www.foodinsight.org/2015-fhs
What does the future look like? Is it a dark space where we’re suffering from varying degrees of techamphetamine or are we heading towards a Utopian fantasy of abundance and harmony?
Understanding that our basic human needs and wants barely change, we explore the future state of a range of topics; from our need for physical sustenance through to our age-long fascination of transcending the limitations of our biology.
Looking at the future from a human perspective, our potential for greatness is teetering on a fine line between darkness and hope. We’re banking on the latter.
Conférence "Financer la santé à l'ère des objets connectés et du bih data" du 19 mars 2014.
Renaissance Numérique, Orange Healthcare, Interaction Healthcare
Les objets connectés : Gadgets ou technologie indispensable à l’excellence en...Alain Tassy
Synthèse de la conférence organisée par Telecom ParisTech SAnté et Télécom Evolution le 22 juin 2017 .
En 2015, nous avons fait un état des lieux sur les objets connectés de santé et la segmentation entre préventif et curatif. Depuis un an nous réfléchissons aux évolutions de la médecine vers une médecine 4P (Préventive, Participative, Personnalisée et Prédictive), à l’évolution des parcours de santé et aux conséquences que cela aura sur le système de santé.
Après un aperçu sur les évolutions du marché des objets connectés et sur l’appropriation de cette technologie par le corps médical, nous évoquons la nécessité de labélisation et de standardisation.
Les objets connectés ne sont qu’un élément de la médecine numérique de demain. Son évolution va impacter tous les acteurs du système de santé. Parmi eux, les complémentaires santé voient leur métier se modifier profondément et elles deviennent des acteurs du marché des objets connectés de santé.
Enfin nous verrons comment d’autres acteurs, hors du corps médical mais impactant sur la santé, se sont appropriés très tôt ces objets connectés et les ont intégrés dans leurs protocoles dans un objectif d’excellence.
Présentation du groupe Santé de l'association des Alumni de Telecom-ParisTech et introduction de la première réunion thématique:
"Etat des lieux sur les objets connectés pour la santé ~ La segmentation entre préventifs et curatifs.
Presentation of the Health Group Telecom-Paristech Alumni association and introduction of the first thematic meeting:
"Inventory of IOT devices for health ~ segmentation between preventive and curative.
Présentation du groupe Santé de l'association des Alumni de Telecom-ParisTech et introduction de la première réunion thématique:
"Etat des lieux sur les objets connectés pour la santé ~ La segmentation entre préventifs et curatifs.
Presentation of the Health Group of Telecom Paristech Alumni association and introduction of the first thematic meeting:
"Inventory of IOT devices for health ~ segmentation between preventive and curative.
Etude Apec - L'internet des objets - tendances métiers dans l'industrieApec
Le projet DEFI&Co (développer l’expertise future pour l’industrie et la construction), piloté par le CESI et soutenu par le Programme d’Investissements d’Avenir, vise à construire des contenus de formation adaptés aux transformations en cours dans l’industrie et la construction.
Dans le cadre de ce projet et sur une durée de cinq ans (2017-2021), l’Apec va réaliser chaque année une revue des tendances liées à l’usine du futur et au bâtiment du futur ayant un impact potentiel fort en matière d’évolution des compétences et des métiers pour les cadres.
Ce document consacré à l’Internet des objets (IoT) dans l’industrie s’inscrit dans la revue des tendances 2017. D’autres documents sont disponibles sur les thèmes du BIM (building information modeling, maquette numérique dans la construction), de la performance énergétique des bâtiments, de la fabrication additive, du big data dans l’industrie et du PLM (
product lifecycle management, gestion du cycle de vie des produits). Un dernier document est consacré aux compétences
transversales et de savoir-être (soft skills) nécessaires pour travailler avec ces nouvelles technologies.
"Les laboratoires pharmaceutiques, enjeux et opportunités du marché de l’auto...yann le gigan
>>[Etude] Les laboratoires pharmaceutiques, enjeux et opportunités du marché de l’automédication
[SlideShare Vanksen 25.06.15]
Tendances digitales pour le marché de la Santé
http://fr.slideshare.net/frenchweb/lautomedication-etude-vanksen
Webconférence Interaction Healthcare - Buzz e-santé : les grandes tendances d...Rémy TESTON
Webconférence Interaction Healthcare - Buzz e-santé : : les grandes tendances du digital santé- Objets connectés, "wearables", capteurs, m-health, big data, Google glass, réalité augmentée, gamification, simulation virtuelle, imprimante 3D ...
Objets connectés, "wearables", capteurs, m-health, big data, Google glass, réalité augmentée, gamification, simulation virtuelle, imprimante 3D ..., l'essor fulgurant de la technologie ouvre un champ applicatif en santé qui va révolutionner les usages des professionnels de santé et des patients.
Les patients y sont d'ailleurs plutôt favorables. Une étude parue en mai dernier montre que 52% d'entre eux ont utilisé au moins une fois un outil numérique de prévention en santé.
Etat des lieux sur les objets connectés en santé tassy alainAlain Tassy
Après avoir analysé l'impact des technologies numériques, nous évoquons l'environnement réglementaire du marché des objets connectés de santé. Nous exposons ensuite les débats et les conclusion de la première réunion du club Telecom Paristech Santé
Face à l'engouement des objets connectés par les professionnels mais à des ventes qui ne décollent pas, posons nous la question de savoir ce qu'attend le consommateur et comment il faudrait lui vendre un objet connecté. Le marché des objets connectés en France, où en est-on ? A quoi ressemble l'écosystème de distribution ? Comment vendre un objet connecté dans sa distribution et son positionnement ? Conquête, fidélisation et rétention.
Mobilité - état des lieux en santé - novembre 2012LIONEL REICHARDT
Présentation faite lors de deux matinées organisées par Callimedia. Etat des lieux du mobile et de son écosystème - usage par les professionnels de santé et approche dans stratégie multicanal
Livre blanc Senior Compagnie - Partager pour Mieux Vieillir
1. MIEUX VIEILLIR AVEC LES OBJETS CONNECTÉS
« Regards croisés entre fabricants, utilisateurs et services à la personne
2. 2
PRÉAMBULE
17%
J’envisage d’en
acheter un !
73%
Je privilégie les aspects
sécurité et santé !
Je ne connais pas les
objets connectés !
44%
Lors du précédent baromètre, nous avions interviewé «à l’aveugle»
les 250 bénéficiaires (personnes âgées ou dépendantes) du Réseau
Senior Compagnie. La majorité était peu sensibilisée aux objets
connectés et avait marqué un intérêt modéré pour en acquérir.
Afin de pousser plus loin notre analyse, nous avons complété et
élargit notre panel, comme suit :
- interview de fabricants d’objets connectés et/ou de dispositifs de
télé-assistance,
- interview d’utilisateurs / clients actuels de ces dispositifs,
- interview de bénéficiaires du Réseau Senior Compagnie ayant
marqué une curiosité vis à vis des objets connectés,
- interview croisé d’Olivier Peraldi (Directeur Général de la FESP) et
de Nicolas Hurtiger (Président Fondateur de Senior Compagnie)
sur la place des objets connectés dans le Service à la Personne.
Nous remercions les fabricants de nous avoir donné l’opportunité
d’agrémenter les interviews par des démonstrations des différents
dispositifs au domicile des populations cibles.
AVIS RECUEILLIS LORS DU PRÉCÉDENT SONDAGE AUPRÈS DE 250 BÉNÉFICIAIRES DU RÉSEAU SENIOR COMPAGNIE
3. 3
SOMMAIRE
1. POSITIONNEMENT DES FABRICANTS D’OBJETS CONNECTÉS
1.1 CHIFFRES SUR LE MARCHÉ DES OBJETS CONNECTÉS EN FRANCE
1.2 VIVAGO
A) Portrait de l’entreprise
B) Descriptif des produits sélectionnés
1.3 VISIOMED
A) Portrait de l’entreprise
B) Descriptif des produits sélectionnés
1.4 HANDISCO
A) Portrait de l’entreprise
B) Descriptif des produits sélectionnés
1.5 ASTELIA
A) Portrait de l’entreprise
B) Descriptif des produits sélectionnés
1.6 PRINCIPAUX VERBATIMS DES FABRICANTS INTERVIEWÉS
2. PERCEPTIONS DES PERSONNES ÂGÉES ET DÉPENDANTES
2.1 RÉSULTATS DU SONDAGE SUITE AUX DÉMONSTRATIONS
2.2 VERBATIMS
A) Montre téléphone MINIFONE CLASSIC d’ASTELIA
B) ELDERIS (VIVAGO) : Tv connectée et Interactive
C) Objets de santé connectés (VISIOMED)
D) Téléphone TRUE KARE (VITALLY - VIVAGO)
2.3. CE QU’IL FAUT RETENIR DES INTERVIEWS
A) Une démocratisation en devenir !
B) Un usage devant être engagé
C) Le service apporté et l’ergonomie passent avant l’esthétisme
D) Rester connecté avec son entourage
3. INTERVIEW CROISÉE FESP – SENIOR COMPAGNIE
3.1 QUELS SONT LES ENJEUX SOCIÉTAUX DES OBJETS CONNECTÉS ?
3.2 QUELS SONT LES ENJEUX ÉCONOMIQUES DES OBJETS CONNECTÉS ?
3.3 QUID DES PERSONNES ÂGÉES ET DES OBJETS CONNECTÉS ?
4
4
5
6
7
8
9
12
12
17
19
234. ANNEXE
20
21
22
15
4. 4
A l’horizon 2020, 85% des produits high-tech vendus seront connectés
(Xerfi).
D’ici 2020, les produits « intelligents », capables d’analyser l’information
qu’ils collectent, représenteront 60 % de l’ensemble du marché
(cf. étude GFK).
83 % des français souhaitent des objets connectés complétés ou articulés
avec une intervention humaine (Cf. sondage IFOP - FESP).
En 2022, un domicile représentatif devrait accueillir près de 500 objets
connectés (cf. étude Harris Interactive 2014).
Extrait du livre blanc de la FESP (Fédération du Service aux Particuliers).
1 POSITIONNEMENT DES FABRICANTS D’OBJETS CONNECTÉS
1.1 CHIFFRES SUR LE MARCHÉ DES OBJETS CONNECTÉS EN FRANCE
5. 5
A) PORTRAIT DE L’ENTREPRISE
VIVAGO couvre 3 gammes de produits:
• Téléalarme destinié à la sécurité des personnes seules
• Produit d’appel infirmière, anti fugue, protection du personnel, suivi d’activité
physiologique
• Produits de bien être, dont la montre actimètre WELLNESS
Personne interviewée: Didier JARDIN, Président de VIVAGO. Version intégrale de
l’interview disponible en Annexe 4.3.
B) DESCRIPTIF DES PRODUITS/SERVICES SÉLECTIONNÉS
• Télévision interactive Elderis
Bouquets de services et d’informations : messagerie, loisirs, rendez-vous
santé, prestataires d’aide à domicile, commerces de proximité, vie de la
commune, etc.
• Téléphone True-Kare
Un bouton SOS permet les appels d’urgence vers des numéros
pré-enregistrés.True-Kare peut être également relié à un tensiomètre,
un thermomètre, un glucomètre, un pèse-personne et permet l’envoi des
données à une plateforme médicalisée.
1 POSITIONNEMENT DES FABRICANTS D’OBJETS CONNECTÉS
1.2 VIVAGO
6. 6
A) PORTRAIT DE L’ENTREPRISE
Visiomed® Group, créé en 2007, est spécialisé dans l’électronique médicale.
Le laboratoire développe et commercialise des produits de santé dans les
domaines porteurs de l’autodiagnostic à usage médical et du bien-être.
B) DESCRIPTIF DES PRODUITS/SERVICES SÉLECTIONNÉS
MyThermo est un dispositif médical équipé de la technologie ThermoFlash®. Il per-
met de détecter la fièvre instantanément, de suivre l’évolution de la température à la
fréquence souhaitée, et de paramétrer un rappel pour un suivi régulier.
MyTensio est un dispositif médical innovant, développé par Visiomed en partenariat
avec la SFHTA. Il permet un résultat précis et fiable de la tension artérielle selon un
protocole de 3 mesures consécutives à intervalle régulier.
MyOxy, la précision au bout des doigts. Il détecte les éléments hypoxiques avant
même que l’organisme ne démontre des signes cliniques en privation d’oxygène.
La prise de mesure est indolore et non invasive.
Ces dispositifs médicaux sont connectés à l’application BewellConnect, plateforme
d’interprétation médicale. Elle assure un suivi des mesures et un accompagnement
personnalisé 24h/24. Analysées et interprétées conformément aux règles de l’OMS,
les données de santé sont protégées et hébergées sur des serveurs sécurisés. En cas
d’anomalie, la plateforme peut également les transmettre en un temps record à un
professionnel de santé.
1 POSITIONNEMENT DES FABRICANTS D’OBJETS CONNECTÉS
1.3 VISIOMED
7. 7
A) PORTRAIT DE L’ENTREPRISE
Handisco a été créé en 2014 par 3 ingénieurs de Nancy. La société lance une canne
connectée dans le but d’améliorer considérablement l’autonomie, l’accessibilité et la
sécurité des personnes fragilisées au sein de nos villes. Handisco a déjà gagné diffé-
rents prix (Défi Cisco 2014, lauréate OCIRP, Pepite (i-lab), Defilor, coup de coeur des
trophées Silver Talent 2015).
Personne interviewée: Mathieu CHEVALIER, Président d’HANDISCO. Version
intégrale de l’interview disponible en Annexe 4.4
B) DESCRIPTIF DU PRODUIT/SERVICE SÉLECTIONNÉ
La canne blanche intelligente équipée de détecteurs d’obstacles et connectée en
temps réel à son environnement a pour ambition d’améliorer considérablement la vie
des personnes souffrantes de problèmes visuels. Cette canne, reliée à une oreillette
bluetooth, permet aux utilisateurs d’avoir accès à des informations vocales utiles
pendant leurs déplacements (zones de dangers, horaires de transports en commun,
accessibilité des lieux publics, etc).
1 POSITIONNEMENT DES FABRICANTS D’OBJETS CONNECTÉS
1.4 HANDISCO
8. 8
A) PORTRAIT DE L’ENTREPRISE
Lancé en 2008 sur le marché de la géronto-technologie, Astelia propose plusieurs
dispositifs de téléassistance dont un détecteur de chute, une montre téléphone, etc.
Personne interviewée: Romain FRÉTON, PDG d’ASTÉLIA. Version intégrale de
l’interview disponible en Annexe 4.2.
B) DESCRIPTIF DU PRODUIT/SERVICE SÉLECTIONNÉ
Le "Minifone classic est une "montre téléphone" reliée à un service de télé-assistan-
ce 24h/24. Elle peut servir à appeler quotidiennement et à recevoir des appels de sa
famille et ses amis, mais également, elle sert de dispositif de secours en cas de chute
ou de malaise. Elle fonctionne en mode main libre.
1 POSITIONNEMENT DES FABRICANTS D’OBJETS CONNECTÉS
1.5 ASTELIA
9. 9
1 POSITIONNEMENT DES FABRICANTS D’OBJETS CONNECTÉS
1.6 PRINCIPAUX VERBATIMS DES FABRICANTS INTERVIEWÉS
Question 1 : Quels sont les enjeux sociétaux des objets connectés et des dispositifs de télé-assistance
«Faciliter l’autonomie des personnes âgées et dépendantes»
«CONSERVER LE LIEN SOCIAL»
«Assurer la sécurité des personnes dépendantes et fragiles»«Permettre une médecine personnalisée et préventive»
Question 2 : Quelle est votre vision du marché français des objets connectés ?
«Nécessité de regrouper toutes les parties prenantes pour créer la plus-value»
«Les startups et pme avancent plus vite que le CAC et les institutionnels»
«LE MARCHÉ SE DIVISE ENTRE SÉCURITÉ ET SANTÉ»
«GARDER LES SENIORS EN BONNE SANTÉ»
«MAINTENIR LA DIGNITÉ DES SENIORS»
«Un marché encore trop réservé aux technophiles» «LE MARCHÉ FRANÇAIS EST ENCORE IMMATURE»
10. 10
Question 3 : Quels sont les problématiques éthiques des objets connectés ?
Sécurité (stockage, exploitation, confidentialité des données) :
Peur d’être contrôlé (Big Brother) :
Capacité d’exploitation et d’interprétation des données:
Question 4 : Que pensez-vous des objets connectés permettant de faire du quantified self ?
50%
33%
17%
«Danger : les seniors ne savent pas interpréter les données»
«Le quantified self est inutile sans surveillance médicale»
«Il faut passer du stade du gadget au dispositif d’analyse médical»
«DÉVELOPPER UNE MÉDECINE PERSONNALISÉE ET PRÉDICTIVE»
«L’ENJEU DE DEMAIN EST LA MÉDECINE PRÉVENTIVE»
«LES SENIORS DE 60-70 ANS SONT PRÊTS À L’AUTO-DIAGNOSTIC»
11. 11
Question 5 : Quelle complémentarité voyez-vous entre les objets connectés et la téléassistance ?
«Surveiller si l’activité de l’utilisateur reste normale»
«ANTICIPER ET FACILITER LES ALERTES EN CAS DE PROBLÈME»
«FAVORISER LE LIEN SOCIAL ET FAMILIAL»
«Le téléphone mobile peut servir de pivot entre les objets connectés et la téléassistance»
12. 12
Possédez-vous un objet connecté et/ou un dispositif de télé-assistance ?
Marque des objets connectés utilisés et/ou testés :
Pourquoi avoir acquis spécialement cet objet connecté ?
je ne sais pas
suite à une chute
75 % oui
25 %
non
pour rompre l’isolement
pour pouvoir alerter les secours
15%
25%
26%
44%
Type d’objet possédé :
Qu’est ce qui vous a séduit ?
La qualité de service associé
La téléassistance médicale
La simplicité d’utilisation
L’esthétisme et l’ergonomie ne sont pas des critères de choix prioritaires.
30%
50%
20%
15%
39%
46%
1 2 3
4 5 6
30%
Un pendentif connecté
Une télévision
connectée
Un téléphone portable
2 PERCEPTIONS DES PERSONNES ÂGÉES ET DÉPENDANTES (SUITE À DES DÉMONSTRATIONS)
2.1 QUESTIONS / RÉPONSES AVEC STATISTIQUES
13. 13
Envisagez vous d’acquérir d’autres objets connectés ?
Si non, pourquoi ?
je n’en n’éprouve pas le besoin
j’en ai suffisamment
je ne me sens pas concerné
Si oui, quel type d’appareil ?
Pilulier connecté
Montre téléphone
Bijou de téléassistance
La canne connecté n’a pas rencontré son public !
Qui a incité votre achat ?
Aucun sondé n’a cité son médecin comme prescripteur
86 % non
33%
33%
34%
24%
26%
50%
la publicité 10%
la famille 50%
la collectivité
40%
14. 14
Avez vous déjà utilisé votre dispositif de télé-assistance ?
Si vous en aviez le choix, qui appelleriez vous en premier en cas
problème ?
la téléassistance
ou les secours
20%
34%
46%
oui 49% non 51%
Si, oui dans quelles conditions ?
A appuyé accidentellement sur le bouton
Suite à une chute
Suite à un malaise
Vous sentez vous rassuré avec votre appareil ?
100 % de oui
67%
OUI
Votre famille se sent-elle plus rassurée ?
100%
O U I
15. 15
2.2 VERBATIMS
2 PERCEPTIONS DES PERSONNES ÂGÉES ET DÉPENDANTES (SUITE À DES DÉMONSTRATIONS)
A) MONTRE TÉLÉPHONE MINIFONE CLASSIC D’ASTELIA
« Je n’ai pas entendu parler des objets connectés, mais c’est sûrement très bien par rapport à ce que vous m’avez montré »
« JE ME MOQUE DES APPARENCES : SI J’AI BESOIN DE PORTER UN APPAREIL MÉDICAL, JE LE FERAI…LES GENS PENSENT CE QU’ILS VEULENT »
« On fait tout pour être indépendant et rester à domicile et pour éviter la maison de retraite trop couteuse »
« Je ne savais pas qu’autant de choses étaient connectées à Internet. Quels progrès ! »
« CES APPAREILS SONT PRATIQUES, ILS DONNENT CONFIANCE POUR LES SORTIES ET LES PROMENADES »
« Cela m’est égal que l’on voit mon handicap et mon appareil connecté, du moment que je me sens en sécurité »
B) ELDERIS (DE VIVAGO) : TV CONNECTÉE ET INTERACTIVE
« J’ADORE CE SERVICE »
« Ce service a permis de resserrer le lien familial avec mes enfants, 18 petits-enfants et 16 arrières petits-enfants »
« MA MÈRE EST RASSURÉE MAIS CELA NE COUVRE PAS TOUS LES RISQUES »
« Il faut une téléassistance 24 h/24 h »
« C’est un produit très innovant » « LE SYSTÈME DOIT RESTER SIMPLE »
16. 16
C) OBJETS DE SANTÉ CONNECTÉS (TENSIOMÈTRE, THERMOMÈTRE MÉDICAL SANS CONTACT, OXYMÈTRE DE POULS) AVEC VISIOMED
« C’est innovant » « Les objets connectés ne risquent-ils pas d’affoler les gens ? »
« Mettre autant de savoir entre des mains néophytes est dangereux »
« Quelle est la vraie valeur médicale des objets connectés ? »
« Nous sommes dans l’ère du changement »
« Il faut inventer des objets connectés qui vont plus loin »
« Je ne veux pas faire le boulot à la place du médecin »
« C’est rassurant de pouvoir prendre son pouls et sa tension à tout moment »
« OK si cela vient du médecin »
« Je ne veux pas changer mes habitudes »
« CELA SERAIT UTILE SI MON MÉDECIN ÉTAIT LOIN DE MON DOMICILE »
D) TÉLÉPHONE TRUE KARE DE VITALLY - VIVAGO
« Utiliser un objet connecté m’a donné envie d’aller plus loin, j’ai donc acheté une tablette pour communiquer via Skype»
« J’AI ACQUIS LE RÉFLEXE D’APPUYER SI BESOIN »« Mes amis n’en veulent pas »
« C’est pratique d’être connecté à l’exterieur »
« C’EST DIFFICILE D’ACCEPTER D’ÊTRE DIMINUÉE »
« MON PETIT-FILS M’A MONTRÉ LE TRUEKARE SUITE À UNE CHUTE À L’EXTÉRIEUR DE MON DOMICILE »
17. 17
2.3. CE QU’IL FAUT RETENIR DES INTERVIEWS
2 PERCEPTIONS DES PERSONNES ÂGÉES ET DÉPENDANTES (SUITE À DES DÉMONSTRATIONS)
A) UNE DÉMOCRATISATION EN DEVENIR !
• Quelques résistances aux changements : les « objets connectés sont des gadgets »
• Relative méconnaissance du potentiel des objets connectés
• Les objets connectés sont tout de même perçus comme « synonymes de progrès »
• Les utilisateurs actuels ou personnes ayant assisté à une démonstration d’objets connectés le plébiscite
• Les objets connectés incitent à la découverte d’autres innovations digitales
B) UN USAGE DEVANT ÊTRE ENCADRÉ
• Importance des prescripteurs référents: médecin, gériatre, famille, pouvoir public !
• Quid du traitement de l’information ? Il est dangereux de placer des informations sensibles entre les mains de personnes incapables de
les traduire.
• Faut-il proposer les dispositifs de e-santé uniquement aux utilisateurs ayant explicitement donné leur accord ?
• Les objets connectés doivent avoir une vraie valeur / utilité médicale
• L’objet connecté ne doit pas remplacer le médecin (expertise, suivi et relation humaine). C’est tout de même pratique quand le médecin
et la famille sont loins du domicile…
18. 18
C) LE SERVICE APPORTÉ ET L’ERGONOMIE PASSENT AVANT L’ESTHÉTISME
• Peu importe les apparences, seul compte l’efficacité de l’objet connecté
• L’objet connecté doit prouver son utilité
• L’objet connecté doit faciliter l’autonomie et le maintien à domicile
• Le service associé est désormais indispensable
D) RESTER CONNECTÉ AVEC SON ENTOURAGE
• Il est rassurant d’être relié à l’extérieur grâce aux objets connectés
• L’objet connecté resserre les liens familiaux
• Pour les propriétaires d’objet connectés, leur utilisation est désormais un réflexe quotidien
19. 19
(*) Interview d’Olivier Peraldi, Directeur Général de la FESP et de Nicolas Hurtiger, Président Fondateur de Senior Compagnie. Version intégrale de
l’interview disponible en Annexe 4.1.
« LES OBJET CONNECTÉS (IOT) SONT CITÉS PARTOUT »
« Le domicile connecté doit bénéficier à l’ensemble du public, dépendant ou non »
« Le domicile est le prochain territoire de conquète du numérique»
« Les acteurs technologiques, industriels et de services doivent agir de concert»
« LA DONNÉE A UNE VALEUR. MAIS QUI CONTRÔLERA CETTE VALEUR ? »
« Nous avons besoin d’un cadre juridique et règlementé »
« Nous devons être acteurs et pas uniquement spectateurs »
« LES ENTREPRISES DE SAP FONT LA RELATION AVEC LES UTILISATEURS »
« L’UN DES GRANDS ENJEUX RESTE LA SÉCURISATION DES DONNÉES DE SANTÉ ÉCHANGÉES »
« Les personnes âgées sont soucieuses de leur santé et de leur sécurité »
3 INTERVIEW CROISÉE FESP – SENIOR COMPAGNIE *
3.1 QUELS SONT LES ENJEUX SOCIÉTAUX DES OBJETS CONNECTÉS ?
20. 20
3.2 QUELS SONT LES ENJEUX ÉCONOMIQUES DES OBJETS CONNECTÉS ?
3 INTERVIEW CROISÉE FESP – SENIOR COMPAGNIE *
« NOUS PARLONS D’UN VRAI LEVIER DE CROISSANCE »
« IL NOUS FAUT AUSSI DISTINGUER LA VALEUR TECHNOLOGIQUE DE LA VALEUR D’USAGE »
« Il faut une approche plus systémique et penser à l’ensemble de l’écosystème »
« Nous avons besoin d’une co-conception des solutions de service à la personne en environnement numérique»
« DANS LES NOUVEAUX « BUSINESS MODELS » DU DIGITAL, LE CONTRÔLE DES FLUX EST PLUS IMPORTANT QUE LES ACTIFS »
« La valeur ajoutée se situe au niveau de la relation client » « IL FAUT STANDARDISER LES OUTILS »
« EN FRANCE, LA CULTURE INDUSTRIELLE PRÉDOMINE TOUJOURS »
« La donnée est un levier économique »
« Un risque: les plateformes de traitement pourraient exploiter la donnée à leur profit, au détriment des services serviciels »
« L’ETAT PROVIDENCE DOIT-IL TOUT PAYER ? »
« S’autorise-t-on à exploiter cette donnée ? »
« La donnée a une valeur. Mais qui controlera cette valeur? Sera-t-elle revendu? Et à quel prix? »
21. 21
3.3 QUID DES PERSONNES ÂGÉES ET DES OBJETS CONNECTÉS ?
3 INTERVIEW CROISÉE FESP – SENIOR COMPAGNIE *
« C’EST LA TECHNOLOGIE QUI DOIT ÊTRE AU SERVICE DE L’HUMAIN ET NON L’INVERSE »
« Les personnes âgées sont soucieuses de leur santé et de leur sécurité »
« Les technologies doivent s’adapter aux réalités des publics » « MIEUX VIVRE À DOMICILE »
« Les « papy-boomers » ont une bonne capacité d’adaptation »
« Il faut s’appuyer sur les séniors «pivots» soutenant à la fois leurs ascendants et leurs descendants»
« IL Y A UNE DÉFIANCE DES SENIORS ENVERS LA TECHNOLOGIE »
« LES OBJETS CONNECTÉS N’ONT DE VALEUR AJOUTÉE QUE S’ILS RÉPONDENT À DES BESOINS LATENTS »
22. 22
3.4 COMMENT ADAPTER L’EMPLOI ET LES FORMATIONS ?
« IL FAUT CRÉER UNE MAISON DE LA DOMOTIQUE AVEC APPLICATION PÉDAGOGIQUE »
« La FESP participe à la création de modules gérontologiques à implémenter dans les formations »
« LE SOUTIEN TECHNOLOGIQUE DOIT FACILITER LE QUOTIDIEN DES SALARIÉS »
« LES CANDIDATS VIENDRONT S’IL Y A CRÉATION DE VALEUR AVEC REDISTRIBUTION AUPRÈS DES SALARIÉS »
« Dans ces conditions l’accueil réservé par les aidants professionnels à ces nouvelles technologies sera forcément favorable »
« LA RÉUSSITE DES OBJETS CONNECTÉS PASSE PAR LE SAP ET LES AIDANTS »
3 INTERVIEW CROISÉE FESP – SENIOR COMPAGNIE *
23. 23
4.1 INTERVIEW CROISÉE
4 ANNEXE
INTERVIEW CROISÉE - OLIVIER PERALDI (DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA FESP) ET NICOLAS HURTIGER (PRÉSIDENT
FONDATEUR DE SENIOR CIE)
Question 1 : Quels sont les grands enjeux sociétaux des objets connectés dans le cadre du Service à la Personne (SAP) ?
Olivier Peraldi (OP) : Les objet connectés (IoT) sont cités partout mais encore insuffisamment dans le cadre du domicile qui est pourtant le prochain
territoire de conquête du numérique. Tout le monde parle couramment désormais de la voiture connectée, du travail connecté, demain ce sera
le cas pour le domicile. Nous parlons d’un vrai levier de croissance. Le modèle économique n’a pas encore trouvé son équilibre pour les services
à la personne (SAP), car il est pour l'instant centré sur le seul segment des personnes âgées dépendantes. La Silver Economie existe depuis deux
ans mais reste décevante quant à ses résultats. Le scope est trop réduit. On enchaîne les expérimentations avec les collectivités locales, les acteurs
privés, les acteurs publics mais sans résultat suffisamment probants ou pérennes. Il faut élargir la cible à l’ensemble des Seniors dont le
dénominateur commun est le domicile et, au-delà, adopter une approche du domicile numérique à l'ensemble des publics, dépendants ou non.
Le numérique seul, c'est à dire la technologie sans l'intervention des autres acteurs de l'écosystème, n’a pas de public et pas de succès. Il faut une
approche plus systémique et penser à l’ensemble de l’écosystème pour faire se rencontrer une offre réellement dimensionnée à l'immensité des
besoins d'aujourd'hui et de demain. Si les acteurs technologiques, industriels et serviciels ne réagissent pas ensemble, la seule offre et le seul
modèle économique disponibles seront ceux des GAFA. Omniprésents mais moins qualitatifs.
24. 24
a. Et plus particulièrement auprès des Seniors ? (actifs, fragiles, dépendants) ?
Nicolas Hurtiger (NH) : Je suis d’accord avec tout ce que vient de dire Oliver Peraldi. Il nous faut aussi distinguer la valeur technologique de la
valeur d’usage, ne pas tomber dans l’idéologie et mieux mesurer les valeurs d’usage. En quoi les objets connectés nous facilitent notre quotidien ?
Il ne faut non plus créer des produits stigmatisant. Pour l’anecdote, Apple avait créé son Ipad pour les personnes âgées avant d’élargir son spectre
de clients potentiels. Maintenant, l’un des grands enjeux reste la sécurisation des données de santé échangées. Qui les traite ? Qui les stocke ?
C’est aux pouvoirs publics de placer des garde-fous.
OP : Nicolas a raison. La sécurisation des données renvoie à une valeur éthique, personnelle. Nous avons besoin d’un cadre juridique et règle-
menté.
Question 2: Quels sont les grands enjeux économiques dans le cadre des SAP ?
OP : La donnée est un levier économique. La question est : « s’autorise-t-on à exploiter cette donnée ? ». Il ne faut pas non plus
s’enfermer dans un cadre trop strict. Je peux vous assurer que les GAFA ne s’embarrassent pas avec ces détails. En tout cas les assureurs sont très
intéressés par la question : il faut traiter le sujet. Le sujet porte aussi sur les plateformes de traitement qui ont accès à la donnée et pour-
raient l'exploiter à leur seul profit au détriment des acteurs serviciels du domicile qui pourraient à l'extrême se voir dans l'obli-
gation de collecter et transmettre de la donnée sans pouvoir en bénéficier dans le cadre de leur développement par exemple.
Il faut ainsi penser exploitation de la donnée de façon collégiale et pas uniquement sur un seul secteur d’activité. Nous avons
besoin d’une « co-conception » des solutions de services à la personne en environnement numériques. D’après Cisco, le marché mon-
dial des objets connectés représentera d’ici 2020, 14 400 millions de $. Il y a, selon les services prospectifs du premier Ministre, France
Stratégie, 1,2 million d’emplois à créer en France d'ici 2022 dans les métiers des SAP, dont environ 750 000 remplacements de départs à la retraite.
25. 25
Nos métiers restent dynamiques, mais l'avènement du numérique vont les faire changer. Nous devons être acteurs et pas uniquement spectateurs.
C'est ce que nous avons proposé au cabinet du ministre, Emmanuel Macron lors de la présentation début novembre du livre blanc « pour une filière
des services à la personne en environnement numérique » issu des réflexions d'un groupe de travail réunissant plus de soixante acteurs économiques
des services et du numérique. Nous avons entamé avec le ministère des discussions sur certaines des propositions du groupe dont les 5, 6 et 7.
Pour rappel :
Mesure 5 : « Déterminer le cadre juridique et réglementaire des services pouvant être réalisés à distance dans le cadre de la filière SAP en
environnement numérique ». Pour ouvrir droit aux avantages fiscaux et sociaux attachés aux SAP les activités de services à la personne doivent
être réalisées au domicile, ou de façon exceptionnelle hors du domicile, ou dans un environnement proche. Elles doivent alors être incluses dans
une offre globale de SAP exercées à domicile. Le développement d’un environnement numérique du domicile permettra de plus en plus l’émer-
gence de services additionnels exercés à distance, en complément ou en articulation avec des SAP réalisés en présentiel. La possibilité pour les
SAP d’offrir des services à distance doit être l’occasion d’une réflexion sur la capacité des acteurs de SAP à conjuguer dans l’avenir ces deux types
de services, au domicile et à distance.
Mesure 6 : « Adapter la formation professionnelle aux métiers des SAP en environnement numérique ». Pour exercer les métiers des SAP, il
est nécessaire, sauf exception, de disposer d’un titre ou diplôme reconnu par le Répertoire national de la certification professionnelle (RNCP),
qui a pour objet de tenir à la disposition des personnes et des entreprises une information actualisée sur les diplômes et les titres à finalité
professionnelle. Il existe soixante-deux certifications et titres dans les métiers du secteur des SAP, alors qu’il repose sur un socle commun de com-
pétences à mobiliser. Il y aurait donc lieu de construire un référentiel commun transverse à toutes les activités et métiers couverts par les dix-neuf
certifications du niveau V. L’arrivée d’objets connectés au domicile et l’émergence de l’environnement numérique dans l’exercice des métiers du
service à la personne invitent à inclure dans le référentiel transverse les notions indispensables au maintien d’un exercice qualitatif de ces métiers
dans un contexte technologique.
26. 26
a. Auprès des personnes âgées ?
NH : Où se situe la création de valeur et de richesses ? Comment les répartir ? La valeur ajoutée se situe au niveau de la relation client que peu d’autres
acteurs opérationnels pourraient reconnaître. Les fédérations professionnelles doivent organiser la captation et la distribution de la valeur ajoutée et
de la richesse. Il ne faut surtout pas créer des normes inapplicables par les entreprises du SAP (pas de marge, pas de plus-value, pas de formation).
OP : Il ne faut pas se laisser imposer un cahier des charges. Les entreprises du SAP doivent partager leur expérience. Il faut standardiser les ou-
tils pour éviter ce que nous pourrions appeler la « cacophonie technologique » et la « guerre des normes », c’est à dire des dépenses inutiles.
NH : Quel mode de financement faut-il privilégier ? L’Etat Providence doit-il tout payer ? Est-ce que les clients sont solvables ? Il ne faut pas traiter
que les exigences du payeur.
Mesure 7 : « Favoriser l’émergence de plateformes de services à la personne en environnement numérique ». Les plateformes sont des sys-
tèmes qui permettent d’agréger, d’enrichir, de récréer, de contextualiser des informations, mais c’est surtout par leur biais que les usages et les
fonctionnalités peuvent être repensées et incarnées. Dans le secteur des SAP les plates-formes auraient vocation à appareiller des « solutions »
de mises à disposition de biens et/ou de personnes avec des « solutions » dématérialisées à base d’objets connectés. Ces « solutions » seraient à
leur tour intégrées en « bouquets de solutions » qui regrouperaient des ensembles de réponses aux besoins, intégrant des interventions humaines,
référents intermédiaires entre les consommateurs et le monde virtuel qui les entoure. Les plateformes constitueraient une porte d’entrée pour
les particuliers pour s’informer et trouver les SAP et l’aide à domicile dont ils ont besoin, d’obtenir des informations sur le secteur des SAP : com-
ment trouver une aide à domicile, une garde d’enfant… mais aussi les différentes modalités d’intervention et de prises en charge disponibles, etc.
Elles permettraient aussi de transmettre les besoins clairement formalisés des particuliers à une sélection d’organismes de SAP référencés sur une
zone géographique déterminée, susceptibles de répondre au mieux à leurs attentes et qui s’engageraient à les rappeler dans des délais (courts)
eux-mêmes préalablement prédéterminés. Elles devront enfin contribuer à développer la création d’emplois qualifiés et pérennes et à participer à
la formation initiale et/ou continue des professionnels du secteur.
27. 27
Question 3 : Olivier Peraldi, dans votre livre blanc vous parlez des loE (Internet Of Everything), pouvez-vous mieux préciser ce concept dans le
cadre des SAP ?
OP : Il faut penser le numérique de façon large et avoir un socle commun reproductible sur les territoires pour « plugger » facilement des services
adaptés aux besoins spécifiques des différents publics à leur domicile. Il faut donner une nouvelle dimension.
a. Dans le cadre des SAP aux personnes âgées ?
NH : Seule une dynamique entrepreneuriale peut apporter l’innovation. Pourquoi le projet de la CNAM de numériser tous les dossiers médicaux
est un échec ? Parce que tous les acteurs ne sont pas pris en compte ! Dans les nouveaux « business models » du digital, le contrôle des flux est
plus important que les actifs (ex : Blablacar et AirbNB n’ont aucun actif). Nous avons besoin d’une vision simple et globale plus que parcellaire.
OP:Ladonnéeaunevaleur.Maisquicontrôleracettevaleur?Sera-t-ellerevendue?Etàquelprix?Lesmodèleséconomiquessontaujourd’huiincomplets,
voire inexistants. Aujourd’hui, le Royaume-Uni représente un marché de 4,5 millions d’objets connectés en téléassistance. En France seulement 500 000.
Pourquoi?ParcequenotreapprocheéconomiquedateduXIXesiècle!LesproduitsissusdelaSilverEconomiesontatomisésetnetrouventpasleurpublic.
SeuleslesentreprisesSAPpeuventaiderenentrantdansunedémarchedeco-conceptiondesolutionsservitiellesnumériquearticuléeavecl’intervention
humaine.Celanepeutsefairequ’avecunebonnecompréhensiondeseslimitesparl’Industrie.Limitedepertinencedanslaconceptionetd’efficacitédans
la distribution. Les relations entre industriels et SAP sont parcellaires et largement insuffisantes. En France, la culture industrielle doit changer de logiciel !
NH : Les SAP sont difficiles à valoriser. Nous avons des coûts de production incompressibles et dégageons de faibles marges. Mais le marché va se
structurer, des champions vont apparaître.
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OP : Le numérique est une formidable opportunité pour créer de la valeur ajoutée sur des solutions de services différenciés, étof-
fées et partagées par l'écosystème industriel et serviciel. La conception de gamme sera transversale. Les futurs champions intégre-
ront d’autres métiers. Il faut que les SAP soient repérés pour ce qu'ils sont, c'est à dire la clef de voûte d'une offre globale non plus
seulement segmentée par public, mais prenant en compte l'environnement global du domicile et tous les besoins en services que ce lieu de vie génère.
Si l’offre est seulement technologique, soit elle continuera à ne pas trouver son public, soit elle sera dévaluée, soit les deux.
Question 4 : Selon vous les personnes âgées dépendantes et en perte d’autonomie ont-elles perçu de l’intérêt pour les objets connectés dans le
cadre de leur maintien à domicile ? Car les médias disent que les Iots sont très demandés alors que notre dernier baromètre indiquait
une méconnaissance des personnes âgées vis-à-vis des objets connectés.
OP : Il y a une défiance d’une partie des Seniors envers la technologie. De façon générale, les personnes âgées ne perçoivent certes pas l’intérêt du
recours aux objets connectés. Mais elles sont une majorité à être d’accord pour en bénéficier dès lors qu’ils sont associés à une présence humaine. Il
y a clairement aujourd’hui un échec de la silver économie malgré les fonds publics. Les SAP sont la solution.
NH : Les personnes âgées sont soucieuses de leur santé et de leur sécurité. Les « papy-boomers » ont une bonne capacité d’adaptation.
OP : Les technologies doivent aussi s’adapter aux réalités des publics. C’est une réalité économique qui permet d’espérer toucher le public le plus
large.
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Question 5 : Dans l’aide à domicile, la pénurie de main d'œuvre est déjà patente. Selon vous, l’utilisation progressive de l’Internet des Objets dans
les prestations de maintien à domicile va-t-il attirer un plus large public de candidat ?
NH : Oui s’il y a création de valeur avec redistribution auprès des salariés.
OP : Oui. Le soutien technologique doit faciliter le quotidien des salariés. Aujourd’hui ces outils le compliquent. Pour l’aide à domicile cela n’aide
pas et pourtant il y a injonction de former.
a. Par ailleurs, comment organiser les formations initiales et continues pour les professionnels devant utiliser les nouvelles technologies
en appui de leurs prestations traditionnelles ?
OP : Il faut créer des maisons domotiques d'application pédagogique, telle que celle expérimentée actuellement par la FESP, la CCI d'Alençon et la
Région Basse-Normandie. Il faut permettre aux salariés de se former dans un environnement pédagogique innovant et en pointe technologiquement.
Il faut également créer les modules de formation intégrant la dimension technologique et numérique du domicile. La FESP rédige actuellement avec
le Gérontopole des Pays de la Loire un référentiel qui permettra d'implanter de tels modules dans les formations.
Question 6 : Nicolas Hurtiger, les interviews que vous avez menées auprès des bénéficiaires de Senior Compagnie (personnes âgées et
dépendantes) confirment-elles l’importance de l’accompagnement humain vis à vis des objets connectés ?
NH : Les interviews menés auprès de nos bénéficiaires confirment ce que nous savions déjà : que c’est la technologie qui doit être au service de
l’humain et non l’inverse ! Les objets connectés n’ont de valeur ajoutée que s’ils répondent à des besoins latents. Notre étude montre que les
principales attentes des personnes en perte d’autonomie portent sur les problématiques liées à la santé et à la sécurité.
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Question 7 : Olivier Peraldi, dans votre livre blanc, vous parlez de box communicantes. Quel avenir ont-elles dans l’aide à domicile ?
OP : L’intégration des services passe par la création d'un hub, telle qu'une ou plusieurs plateformes et / ou par une « Box » communicante.
Ces évolutions de structures et d'outils faciliteront la communication entre les différents acteurs du domicile.
Question 8 : Nicolas Hurtiger, selon vous, quel accueil les auxiliaires de vie réserveront-elles aux box communicantes ?
NH : Si ces nouvelles technologies sont utilisées et appliquées en bonne intelligence, elles devraient permettre d'améliorer le cadre de vie des per-
sonnes aidées, tout en valorisant le métier d'auxiliaire de vie. Les « box » communicantes doivent être un outil de travail pour les aides à domicile, et
non une contrainte professionnelle. Dans ces conditions, l'accueil réservé par les aidants professionnels à ces nouvelles technologies sera forcément
favorable.
Question 9 : Selon vous, la problématique de l’exploitation des données sur la vie privée est-elle le principal frein des utilisateurs des objets
connectés ?
OP : L’offre n’est pas suffisamment travaillée. Elle est trop techno, trop atomisée et il n’y pas d’interface avec la réalité physique du métier. Elle ne ré-
pond pas, faute de prise en compte des réalités sur le terrain et - osons le dire -, des présupposés justifiés ou non des publics qui se sentent démunis
ou distancés face au numérique. Le caractère relativement anxiogène de ce qui peut être perçu comme une intrusion dans le domicile est méconnue,
voire niée, par l'industrie. L'insuffisance d'assurance sur la gestion de la donnée personnelle est l'un des freins au numérique à domicile, particulière-
ment pour les personnes en situation de dépendance.
Question 10 : L’Anah accorde d’ores et déjà des subventions pour le financement d’équipements domotique économisant de l’énergie. Les
subventions parapubliques devraient quant à elle être élargies à l’Internet des Objets facilitant le maintien à domicile des personnes
âgées et dépendantes ?
OP : Oui, mais pourquoi seulement sur les personnes dépendantes ? La Silver Economie se réduit aujourd’hui au chantier de la dépendance alors
que la cible du contrat de filière silver économie était les 50 ans et plus, que ceux-ci soient dépendants ou non. Il faut revenir à une vision globale
sur toutes les tranches d’âges. Il faut rendre le domicile de tous les ménages plus performant ce qui consolidera notament les données énergétiques
répondant aux programmes de l’Anah.
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Question 11 : Le livre blanc mentionne le manque de dialogue entre les fabricants des solutions technologiques (IoT notamment) et les prestataires
de SAP. Que préconisez-vous pour améliorer cette situation ? Pensez-vous instaurer des tables rondes avec les industriels ?
NH : Il ne faut pas généraliser, mais souvent les travaux de recherche et développement autour des technologies du domicile connecté sont conduits
par des fabricants sans concertation avec les opérateurs de SAP. Comme le soulignait Olivier Peraldi, les fabricants ne sollicitent les prestataires de
services à domicile que pour la distribution et la vente, une fois la solution validée et mise sur le marché.
Instaurer des tables rondes est une bonne initiative, mais qui ne pourra être constructive qu'à condition que les rôles de chacun soit clairement définis,
et encore une fois que le partage des richesses soit équitable.
Question 12 : Olivier Peraldi, dans votre livre blanc, vous parlez des seniors « pivots » soutenant tout à la fois leurs ascendants et leurs descendants,
comme cœur de cible des services technologiques. Pouvez-vous nous en dire plus ?
OP : La génération pivot est celle des 56-65 ans. Elle s’occupe de ses parents et de ses enfants. Globalement, c'est la première génération en France a
disposer à la fois de la plus grande part de l’épargne et du patrimoine. Les jeunes générations entrent plus tard dans la vie active et épargnent moins.
La génération pivot est celle qui, aujourd'hui en France, présente la plus forte capacité à consommer. La filière des services à la personne en environ-
nement numérique est la seule à pouvoir créer une offre à la hauteur des besoins de cette génération en s'appuyant en outre sur le levier de consom-
mation le plus important parmi les publics concernés.
Question 13 : Nicolas Hurtiger, les sociétés de service à la personne doivent-elles jouer un rôle sociétal consistant à sensibiliser le public et relayer les
avancées technologiques en faveur du mieux vivre à domicile ?
NH : Oui bien sûr. C'est l'ensemble des acteurs du domicile qui doivent se mobiliser pour favoriser le mieux vivre à domicile, en développant tous
les axes d'innovation possibles que ce soit sur des bases technologiques ou non d'ailleurs. Il ne faut pas tout ramener à la technologie, il peut
aussi y avoir des innovations servicielles dans la relation « aidant – aidé », le suivi des prestations, la communication intergénérationnelle, etc.
Les actions mise en place dans le cadre de la Silver Economie ont suscité un bel élan économique et ont permis de matérialiser la constitution d'une
filière d'avenir, mais j'ai le sentiment que le soufflé est en train de retomber... ce qui est fort dommage. Il faut continuer à œuvrer en faveur du mieux
vivre à domicile en fédérant l'ensemble des parties prenantes.
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Question 14 : Olivier Peraldi, vous préconisez des offres de services technologiques adaptées aux différentes générations de Français – moins de
50 ans, 50-59 ans, 60-69 ans, 70-79 ans, 80 ans et plus ? Pensez-vous que ces segmentations d’offres soient également judicieuses
concernant les objets connectés ? Pouvez-vous nous en dire plus ?
OP : Oui mais pourquoi se priver d'apporter des SAP en environnement numérique dès le plus jeune âge ? La garde à domicile du jeune
enfant est également un formidable terrain de développement des technologies, des services et d'une offre servicielle à domicile. Nous
touchons la limite du socle commun. Nous avons besoin d’un protocole unique de manière à « plugger » différents objets connectés ou
systèmes sans coût supplémentaire. Pour ne parler que des personnes dépendantes en GIR 3 et 2, elles restent malheureusement en moyenne
que cinq ans chez elles. En ne considérant que ce segment de public, il est difficile de trouver un équilibre économique en dehors du recours
au financement public et l'on se prive des leviers de financements privés, tels que ceux que pourraient organiser les assureurs par exemple.
Question 15 : Votre livre blanc préconise la mise en place d’un tiers de confiance concernant les données recueillies au domicile des personnes
dans le cadre de la délivrance des services à domicile des personnes en environnement numérique. Qu’en est-il aujourd’hui dans les
SAP ?
NH : Je suis entièrement d'accord avec cette préconisation. Les acteurs du maintien à domicile ont un cahier des charges à respecter dans le cadre
de l'agrément délivré par l'Etat, et bientôt de l'autorisation délivrée par les conseils départementaux, et doivent déclarer à la CNIL les données
recueillies.
OP : Le tiers de confiance peut répondre à la défiance mais on ne sait pas encore le définir. Ce tiers de confiance indispensable ne peut voir le jour
que par le dialogue entre tous les acteurs de l'écosystème à commencer, bien entendu, par les entreprises de SAP.
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4.2 INTERVIEW ROMAIN FRÉTON, PDG D’ASTELIA
4 ANNEXE
Question 1 : Pouvez-vous nous décrire Astelia et ses principaux produits et services "connectés" apportant du mieux vivre aux personnes âgées et
dépendantes ?
Astelia propose un choix de 4 dispositifs de téléassistance :
- Le minifone automatic est un déclencheur d’alarme équipé d’un détecteur de chute. Il s’adresse à des personnes très fragilisées ou
souhaitant un niveau élevé de sécurité.
- Le minifone bip est un déclencheur d’alarme traditionnel qui répond aux attentes des personnes âgées souhaitant une solution simple.
- Le minifone classic une montre téléphone qui fonctionne au domicile. C’est une solution qui correspond à des profils plus autonomes à la
recherche d’une solution discrète.
- Le minifone mobile est une montre téléphone mobile qui fonctionne partout en France, c’est un dispositif idéal pour les personnes
souhaitant sécuriser leurs déplacements.
Pour chacun de ces dispositifs, Astelia offre le choix du service à ses clients, ils peuvent raccorder leur minifone à leur entourage ou à notre service de
téléassistance 24h/24. Pour le minifone classic et pour le minifone automatic, ils peuvent même faire les deux, les minifone peuvent appeler
l’entourage d’abord, puis la téléassistance.
Grâce à notre gamme de minifone, nous offrons à nos clients la possibilité de trouver la téléassistance qui convient à leur profil et à leur besoin de
sécurité.
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Nos enquêtes de satisfaction démontrent que les utilisateurs du minifone ainsi que leur entourage sont rassurés par l’usage de leur minifone car
avec minifone, ils trouvent la téléassistance qui leur convient.
- 82% des utilisateurs du minifone classic déclarent le porter tout le temps (taux deux fois supérieur au standard du marché)
- 78% des utilisateurs du minifone classic se sert du minifone pour répondre au téléphone
- 93% de l’entourage déclare avoir gagné en sérénité depuis que leur parent est équipé du minifone
Question 2 : Quelle complémentarité voyez-vous entre objets connectés et télé-assistance ?
Une montre ou un bracelet de téléassistance comme le minifone est elle-même un objet connecté, porté. La complémentarité est forte à travers le
développement de l’ensemble des objets connectés non portés, je pense aux capteurs installés au domicile par exemple qui mesurent l’actimétrie des
résidents. Nous venons d’ailleurs de lancer une nouvelle solution avec le minifone detect. Il s’agit de capteurs installés au domicile qui mesurent les pas-
sages de nos utilisateurs dans leur lieu de vie. En cas d’activité anormale, le minifone detect transmet une alerte à l’entourage. Le système a aussi une
approche préventive et mesure l’activité et le dynamisme de l’utilisateur ce qui permet à leur entourage d’anticiper les éventuelles chutes de vitalité.
Question 3 : Quels sont, selon vous, les principaux enjeux sociétaux vis à vis des objets connectés à destination des seniors ?
Les objets connectés sont des solutions qui apportent sécurité, à travers la téléassistance mais aussi santé et confort au domicile et dans une
moindre mesure, suivi de l’activité sportive pour les plus jeunes seniors.
Question 4 : Quelle est votre vision sur le marché français et l’utilisation des objets connectés par les personnes âgées ?
Les objets connectés bénéficient d’une forte médiatisation car on les envisage comme une nouvelle rupture technologique. Dans les faits c’est au-
jourd’hui un marché limité à quelques gadgets très apprécié des technophiles. Pour les personnes âgées, par nature plus critique vis à des vis des
gadgets, plus focalisées sur des fonctions et usages essentiels, les objets connectés n’ont pas encore démontré leur nécessité. Ils sont encore
cantonnés à un rôle mineur. Il faut qu’ils trouvent un service, un usage déterminant et ce n’est, selon moi, pas encore le cas.
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Question 5 : Selon vous les seniors sont-ils prêts à surveiller leur propre état de santé grâce à de nombreux indicateurs « Quantified Self » ? Quelle
passerelle voyez-vous entre Quantified Self et télé-assistance ?
Les bracelets de mesure d’activité sont utilisés très régulièrement par les sportifs pour la mesure de leur performance.
Les mesures liées aux données de santé sont très réduites en France car l’ensemble des infrastructures de télé-médecine sont très peu déve-
loppées. Il ne sert à rien de mesurer mon rythme cardiaque ou ma tension si aucune analyse ou surveillance médicale ne peut en être faite…
Pour les autres éléments du quantified self (nombre de pas, calories,…), il est avéré que ces dispositifs sont remisés dans les tiroirs après quelques
semaines de découverte. Les seniors n’ont pas d’incitation particulière pour surveiller leur état de santé grâce à ces nouveaux outils : un intérêt limité
pour les gadgets, pas d’analyse médicale derrière la collecte de données,…
Question 6 : Quelles sont les problématiques éthiques liées à l’utilisation des objets connectés dans la prévention santé ?
Le stockage des données, leur exploitation, leur confidentialité.
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4.3 INTERVIEW DE DIDIER JARDIN, PDG DE VIVAGO
4 ANNEXE
Vivago équipe 400 maisons de retraite, emploie 14 personnes et existe depuis 15 ans
Question 1 : Quels sont les principaux enjeux sociétaux vis-à-vis des objets connectés à destination des seniors ?
- Préserver l’autonomie des personnes car ils contribuent la croissance économique
- Préserver et encourager la proximité sociale
Question 2 : Quelle est votre vision sur le marché français et l’utilisation des objets connectés à destination des personnes âgées ?
- Le marché se divise entre sécurité et santé
- Le marché des IoT pour les Seniors se divise en deux catégories :
o Grabataires : boutons d’appels
o Autonomes (téléassistance mobile – intérieur/extérieur)
- « Le marché explosera entre 2020 et 2040 »
- « L’objet connecté est un trait d’union sociale »
- Le vrai problème de ce marché est : comment traiter la quantité phénoménale de données récupérées ?
o A qui les envoyer ?
o Qui les analyse ?
- «Le marché de la téléassistance est très petit et est appelé à se développer avec le smartphone : « nous sommes à ce jour incapables
de mesurer les économies réalisées par la téléassistance »
- « Il ne faut pas empiler les objets connectés mais les proposer sous forme de package avec du service »
- « Il faut revenir au service »
- « Il faut créer des GIE entre industriels et sociétés de services ».
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- Le smartphone a déjà connecté tout le monde, c’est notre nouvelle canne blanche
- L’automobile est le premier objet connecté aujourd’hui
- « Quand tout sera connecté les coûts diminueront logiquement »
- Parler d’objets connectés est déjà « has been » car tout le monde est connecté, y compris les 60-70 ans
- Sur ce marché les PME s’adaptent plus vite que le CAC 40
Question 3 : Selon vous les seniors sont-ils mûrs pour suivre leur propre état de santé grâce à de nombreux indicateurs « quantified self » ?
- OUI
- Surtout la tranche 60-70 ans mais le revers de la médaille est que chacun se prend pour un spécialiste
- L’être humain croit en ce qu’il fait lui-même
Question 4 : Quels sont les problématiques éthiques liées à l’utilisation des objets connectés dans la prévention de la santé ?
- Les problèmes concernent le piratage des données
- La peur du piratage est plus psychologique que réelle
- Le risque porte sur le contrôle total des personnes.
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4.4 INTERVIEW DE MATHIEU CHEVALIER, PRESIDENT D’HANDISCO
4 ANNEXE
Question 1 : Pouvez vous nous présenter l’offre et le positionnement de Handisco ?
Les aveugles et malvoyants restent encore aujourd’hui confrontés à des problèmes de sécurité, d’autonomie et d’accessibilité. Les offres actuelles ne
satisfont que partiellement leurs attentes (ergonomie et usages). Elles nécessitent souvent des infrastructures spécifiques (physiques et couteuses).
Notre innovation : À partir d’une étude des besoins, Handisco® a développé une solution autour de deux axes technologiques :
- Un boîtier embarquant toutes les techniques actuelles et mobiles : Géolocalisation, GPRS, Bluetooth, détecteurs d’obstacles. Il s’adaptera à
toutes les cannes blanches selon les contraintes d’ergonomie, de poids et de simplicité.
- Une connexion permanente à l’environnement : Grâce à un écosystème basé sur l’Open Data, accès à des informations en temps réel (lignes
de transport en commun, arrêts, horaires, zones de danger, accessibilité des lieux et informations pratiques, etc.). Hébergé dans le cloud,
aucune infrastructure physique n’est nécessaire.
L’association de ces technologies permet à l'utilisateur de bénéficier d’une aide technique complète et des services d'informations en temps réel liés
aux usages quotidiens de la ville.
Question 2 : Quels sont, selon vous, les principaux enjeux sociétaux vis à vis des objets connectés à destination des seniors ?
Le principal enjeux est le maintien de l’autonomie des personnes âgées et handicapées qui souhaitent conserver leur liberté.
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Question 3 : Quelle est votre vision sur le marché français et l’utilisation des objets connectés par les personnes âgées ?
Le marché est peu mature. Il a besoin de plus de simplicité et d’intuitivité. Le marché nécessite une vraie plus-value à travers le service lié au IoT.
Question 4 : Selon vous les seniors sont-ils mûrs pour suivre leur propre état de santé grâce à de nombreux indicateurs « quantified self » ?
Oui mais ils veulent garder leur liberté et ne pas avoir un fil à la patte (IoT de surveillance). De plus les personnes âgées ne sauront pas traduire les
données récupérées…
Question 4 : Quels sont les problématiques éthiques liées à l’utilisation des objets connectés dans la prévention de la santé ?
La récupération et la mauvaise utilisation des données sont des problématiques majeures !