FinTech & Marketing : Comment le secteur bancaire a t-il été contraint d'opte...EuraTechnologies
À l'occasion de mon master en marketing digital (MBA DMB), je vous propose de découvre mes recherches sur le marketing et les Fintech.
Découvrez comment les banques ont du s'adapter aux changements financiers avec l'arrivée des startups de la finance, flexibles et conscientes des besoins et demandes de leurs utilisateurs.
Parcourez également dans ce rapport les différences entre les cultures : L'Europe et la RGPD, le développement rapide des banques mobiles et du mobile first sur le continent africain ou encore la frénésie autour des innovations FinTech en Chine et en Inde.
Face à ces nouveaux enjeux, comment réagissent les banques et quelles évolutions sont possibles ?
Retrouvez les interviews de Adelin Pyfferoën, responsable Social Media & Brand Content influence chez Ma French Bank, la banque mobile fraîchement arrivée sur le marché bancaire française ; et celle de Julien Trucy, startup manager de FALC, l'incubateur FinTech, AssurTech, LegalTech & Cybersécurité à EuraTechnlologies, incubateur de startups, qui côtoie chaque jour les pépites de la finance et de la tech.
Contactez moi pour échanger : juliette.begue@gmail.com
Twitter : @JulietteBegue_
#MBADMB #Fintech #Marketing #WebMarketing #Finance #banques #EuraTechnologies #MaFrenchBank
Webographie et bibliographie en annexe de ce rapport.
Partie rapport de stage confidentielle
Constituant une part essentielle du fond de commerce des banques, et n’ayant pas accès facile à d’autres sources de financement (le marché boursier, le marché de capital risque), les Petites et Moyennes Entreprises (PME) se trouvent en face de la banque en tant que seule source de financement de leurs projets. Pourtant l’accès au crédit semble difficile pour celles ci.
Rapport de stage à la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI)Sabrine Aghbal
Rapport détaillé qui présente d'une part, un descriptif de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie, et d'autre part les tâches que j'ai effectuées, en tant qu'assistante du chargé de clientèle avec caisse, au sein d'une agence à Meknès au Maroc.
Les banques islamiques sont souvent considérées comme des banques refusant la pratique de l'intérêt. Il s'agit assurément de l'une de leurs caractéristiques principales, ayant donné lieu aux réflexions et aux recherches les plis approfondies quant aux modalités pratiques de respect de cet interdit, dans un monde moderne soucieux d'efficacité, où se désintègrent progressivement les valeurs religieuses; éthiques et sociales et dans lequel une place importante est occupée par l'argent et donc par le système bancaire classique dont l'intérêt est l'un des piliers.
FinTech & Marketing : Comment le secteur bancaire a t-il été contraint d'opte...EuraTechnologies
À l'occasion de mon master en marketing digital (MBA DMB), je vous propose de découvre mes recherches sur le marketing et les Fintech.
Découvrez comment les banques ont du s'adapter aux changements financiers avec l'arrivée des startups de la finance, flexibles et conscientes des besoins et demandes de leurs utilisateurs.
Parcourez également dans ce rapport les différences entre les cultures : L'Europe et la RGPD, le développement rapide des banques mobiles et du mobile first sur le continent africain ou encore la frénésie autour des innovations FinTech en Chine et en Inde.
Face à ces nouveaux enjeux, comment réagissent les banques et quelles évolutions sont possibles ?
Retrouvez les interviews de Adelin Pyfferoën, responsable Social Media & Brand Content influence chez Ma French Bank, la banque mobile fraîchement arrivée sur le marché bancaire française ; et celle de Julien Trucy, startup manager de FALC, l'incubateur FinTech, AssurTech, LegalTech & Cybersécurité à EuraTechnlologies, incubateur de startups, qui côtoie chaque jour les pépites de la finance et de la tech.
Contactez moi pour échanger : juliette.begue@gmail.com
Twitter : @JulietteBegue_
#MBADMB #Fintech #Marketing #WebMarketing #Finance #banques #EuraTechnologies #MaFrenchBank
Webographie et bibliographie en annexe de ce rapport.
Partie rapport de stage confidentielle
Constituant une part essentielle du fond de commerce des banques, et n’ayant pas accès facile à d’autres sources de financement (le marché boursier, le marché de capital risque), les Petites et Moyennes Entreprises (PME) se trouvent en face de la banque en tant que seule source de financement de leurs projets. Pourtant l’accès au crédit semble difficile pour celles ci.
Rapport de stage à la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI)Sabrine Aghbal
Rapport détaillé qui présente d'une part, un descriptif de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie, et d'autre part les tâches que j'ai effectuées, en tant qu'assistante du chargé de clientèle avec caisse, au sein d'une agence à Meknès au Maroc.
Les banques islamiques sont souvent considérées comme des banques refusant la pratique de l'intérêt. Il s'agit assurément de l'une de leurs caractéristiques principales, ayant donné lieu aux réflexions et aux recherches les plis approfondies quant aux modalités pratiques de respect de cet interdit, dans un monde moderne soucieux d'efficacité, où se désintègrent progressivement les valeurs religieuses; éthiques et sociales et dans lequel une place importante est occupée par l'argent et donc par le système bancaire classique dont l'intérêt est l'un des piliers.
Master Spécialisé, management comptable et financier des organisations
Ecole nationale de commerce et de gestion de Fés.
Matière: Ingénierie financière
Semestre 9.
Cas d'un montage financier élaboré par les étudiants du master.
ce cas porte sur la titrisation, présentant le cas de AttijariWafa Bank.
La Banque Populaire existe depuis 1926 au Maroc, crée à l'époque sur le modèle Français institué par le dahir du 25 mai 1926, portant sur l'organisation du crédit au petit et moyen commerce et industrie, et ce par la création des sociétés à capital variable dite « Banque Populaire ».
Audit fiscal cours/1er Chapitre: Démarche de l'Audit Fiscalbouchra elabbadi
Syllabus pédagogique
Objectifs :
• Evaluer les risques fiscaux encourus par l'entreprise en matière d'IS, taxe professionnelle, TVA et autres impôts ;
• Optimiser la gestion fiscale de l'entreprise ;
• Vérifier que l’entreprise n’est pas exposée à des risques fiscaux qu’elle n’a pas identifiés ;
• Vérifier que compte tenu de la structure juridique existante de l’entreprise, la charge fiscale est minimum ;
• Rechercher si une modification des structures juridiques existantes ne permettrait pas de diminuer la charge fiscale ;
• Faire le point sur l'environnement fiscal de l'entreprise ;
• Cerner les choix fiscaux opérés par l'entreprise et intégrer les critères fiscaux pour éclairer ses décisions.
Défini comme une technique structurée destinée à fournir du capital aux entreprises émergentes à croissance élevée.
La définition de l'association Française des Investisseurs en Capital (AFIC) « C'est un financement en vrais fonds propres », c'est-à-dire exposé aux risques de l'entreprise ; sans garantie ni de l'entrepreneur ni de la société ; sous forme de prise de participation en capital souvent minoritaire pour une durée limitée de 3, 5 ou 7 ans le plus généralement.
La procédure de création d’association est aujourd’hui régie par le décret loi n° 88 pour
l’année 2011, daté du 24 septembre 2011, concernant l’organisation des associations. Ce
texte relativement libéral facilite la création des associations et permet le plein
épanouissement de la société civile.
Ce présent décret loi définit l’association comme la convention par laquelle deux ou plusieurs
personnes oeuvrent, de façon permanente, pour réaliser des objectifs non lucratifs.
Depuis les années 1960, les grandes entreprises (GE) ont progressivement mis en place un système d’information des ressources humaines (SIRH) afin d’aider le service des RH à être plus stratégique et performant. Aujourd’hui, face aux évolutions que connaît le marché et à la montée de la concurrence, toutes les entreprise ont tendance à se tourner vers un système d’information.
L’objet de ce mémoire de recherche porte sur un SIRH au sein du Crédit Agricole
du Maroc, c’est un système d’information de classification du personnels qui facilite
la gestion globale des ressources humains de l’entreprise.
Pour traiter cette problématique, nous avons fait le suivie d’une partie du projet lors de ma période de stage.
Mots clés : Système d’Information des Ressources Humaines (SIRH), Ressources Humaines (RH), informatisation.
Dans ce cadre nous voyons les instruments qui peuvent utliser via celles en vue de renforcer leurs besoins.En cas des baqnues islamiques dans la situation de la monque de liquidité.
Master Spécialisé, management comptable et financier des organisations
Ecole nationale de commerce et de gestion de Fés.
Matière: Ingénierie financière
Semestre 9.
Cas d'un montage financier élaboré par les étudiants du master.
ce cas porte sur la titrisation, présentant le cas de AttijariWafa Bank.
La Banque Populaire existe depuis 1926 au Maroc, crée à l'époque sur le modèle Français institué par le dahir du 25 mai 1926, portant sur l'organisation du crédit au petit et moyen commerce et industrie, et ce par la création des sociétés à capital variable dite « Banque Populaire ».
Audit fiscal cours/1er Chapitre: Démarche de l'Audit Fiscalbouchra elabbadi
Syllabus pédagogique
Objectifs :
• Evaluer les risques fiscaux encourus par l'entreprise en matière d'IS, taxe professionnelle, TVA et autres impôts ;
• Optimiser la gestion fiscale de l'entreprise ;
• Vérifier que l’entreprise n’est pas exposée à des risques fiscaux qu’elle n’a pas identifiés ;
• Vérifier que compte tenu de la structure juridique existante de l’entreprise, la charge fiscale est minimum ;
• Rechercher si une modification des structures juridiques existantes ne permettrait pas de diminuer la charge fiscale ;
• Faire le point sur l'environnement fiscal de l'entreprise ;
• Cerner les choix fiscaux opérés par l'entreprise et intégrer les critères fiscaux pour éclairer ses décisions.
Défini comme une technique structurée destinée à fournir du capital aux entreprises émergentes à croissance élevée.
La définition de l'association Française des Investisseurs en Capital (AFIC) « C'est un financement en vrais fonds propres », c'est-à-dire exposé aux risques de l'entreprise ; sans garantie ni de l'entrepreneur ni de la société ; sous forme de prise de participation en capital souvent minoritaire pour une durée limitée de 3, 5 ou 7 ans le plus généralement.
La procédure de création d’association est aujourd’hui régie par le décret loi n° 88 pour
l’année 2011, daté du 24 septembre 2011, concernant l’organisation des associations. Ce
texte relativement libéral facilite la création des associations et permet le plein
épanouissement de la société civile.
Ce présent décret loi définit l’association comme la convention par laquelle deux ou plusieurs
personnes oeuvrent, de façon permanente, pour réaliser des objectifs non lucratifs.
Depuis les années 1960, les grandes entreprises (GE) ont progressivement mis en place un système d’information des ressources humaines (SIRH) afin d’aider le service des RH à être plus stratégique et performant. Aujourd’hui, face aux évolutions que connaît le marché et à la montée de la concurrence, toutes les entreprise ont tendance à se tourner vers un système d’information.
L’objet de ce mémoire de recherche porte sur un SIRH au sein du Crédit Agricole
du Maroc, c’est un système d’information de classification du personnels qui facilite
la gestion globale des ressources humains de l’entreprise.
Pour traiter cette problématique, nous avons fait le suivie d’une partie du projet lors de ma période de stage.
Mots clés : Système d’Information des Ressources Humaines (SIRH), Ressources Humaines (RH), informatisation.
Dans ce cadre nous voyons les instruments qui peuvent utliser via celles en vue de renforcer leurs besoins.En cas des baqnues islamiques dans la situation de la monque de liquidité.
Problèmatique de l'entrepreneuriat et de la Micro finance des jeunes en RDCpolybru
l’objectif principal de cette étude qui est de faire le point sur l’état des lieux complet de la problématique de l’entrepreneuriat et de la micro-finance des jeunes en RDC. De manière spécifique, cette étude vise à recentrer le débat sur les avantages possibles de l’auto-emploi des jeunes comme cheminement de carrière valide, sur les obstacles qui se présentent en cours de route, sur les mesures et sur les stratégies qui peuvent appuyer ce mouvement.
Comment aider la catégorie vulnérable de la population, les « jeunes » de sortir, au travers de la création de leurs propres entreprises (micro entreprise) ou de l’auto-emploi, de la pauvreté de masse qui ronge la population congolaise ? Tel est le but ultime que nous poursuivons dans cette étude
Colombia is located in South America, bordered by Panama, Venezuela, Brazil, Peru, and the Pacific Ocean. Its flag features horizontal bands of yellow, blue, and red representing gold, the two oceans, and blood spilled in the independence struggle. Colombia gained independence in 1819 led by Simon Bolivar and was established as a republic in 1824. Its current president is Juan Manuel Santos of the Social Party of National Unity. Key symbols include the Andean condor, wax palm tree, and motto "Liberty and Order." The capital is Bogota and other major cities are Medellin and Pereira.
The Golden Sound of the European Renaissance PolyphonyAndrea Angelini
The document provides an overview of Renaissance polyphony including its historical context, key composers and locations, musical characteristics, performance challenges, and typical choir setup. It discusses how the Renaissance was a period of rebirth and increased learning. Choral music flourished across Europe with composers in countries like England, Italy, Spain, and Germany. Renaissance music had richer textures, greater emphasis on harmony, and was performed without vibrato or dramatic expressiveness. Recreating the proper performance practice requires considering paintings and other art from the period to understand vocal production and other details not notated.
Regulatory Analysis and Performance ManagementMercatus Center
The document discusses how regulatory analysis and performance management can be mutually reinforcing if properly integrated. It argues that effective performance management of regulatory agencies requires considering the costs and benefits of regulations, just as regulatory analysis involves setting goals and evaluating impacts. The document outlines how integrating regulatory analysis into agencies' strategic planning and performance reporting processes could strengthen both performance management and regulatory policymaking.
Hola Profesora.
Este es el trabajo que nos pidio de la explicación del Aprendizaje Autonomo en power point con esquemas, diagramas y mapas conceptuales.
The document summarizes the opening ceremony and workshops at the IU9 Summer Curriculum Institute 2009. It provides an overview of the guest speakers at the opening ceremony, including Dr. Regina Palubinsky from the Pennsylvania Department of Education. The document then lists and describes over 50 workshops offered on topics ranging from technology integration, literacy, math, science, and classroom management strategies. Vendors were also in attendance to display their products.
The document summarizes activities from the Multilateral School Partnership Project "Little Europeans know each other" between Scuola dell’Infanzia “P.Guarneri” in Palazzolo sullOglio, Brescia, Italy and partner countries. The pre-school students explored their city, learned about partner countries through flags, remembered St. Lucia, made a solidarity stand, had workshops on mosaics, water, folk dances and mathematics, music, science in the kitchen, and journey into nature.
Hannah Hughes is creating a magazine cover for a TV soap opera magazine as part of her OCR Media Studies coursework. She has researched existing soap opera magazines to gather ideas. Her summary includes identifying the target audience as socioeconomic groups C1, C2, D and E. She also considers design elements like the masthead, headlines, images and other features to include. Hannah will use Photoshop and Fireworks software to design the magazine cover to resemble a real product.
El documento describe las diferentes eras geológicas, incluyendo el Precámbrico, Mesozoico, Cenozoico, Terciario y Cuaternario. Cada era se define por los tipos de vida que evolucionaron y se adaptaron a las condiciones ambientales de la Tierra en ese momento. La era más antigua es el Precámbrico, que comenzó hace 4.500 millones de años, mientras que la era actual es el Cuaternario, que data de los últimos 2,6 millones de años.
Mass communication involves specialized groups using technological devices like press, radio, and TV to disseminate content to a large, heterogeneous audience. There are two major components of production - editorial aspects like script-keeping that consider ideology, and technological aspects that use techniques to make communication effective. Television production involves basic systems that convert images and sounds to electrical signals, and expanded studio systems that allow selection, recording, playback, and integration of additional video and audio sources using more complex procedures.
This document summarizes a webinar about collaboration tools for virtual partnerships between local authorities in the Danube region. The webinar discussed challenges of collaborating remotely and presented various free and low-cost social media tools to address needs like brainstorming, organizing ideas, gathering input, collaborating on documents, communicating, scheduling, and sharing files. Tools presented included Padlet, Xmind, Diigo, Evernote, SurveyMonkey, Google Forms, Google Drive, Titanpad, Skype, Google Hangouts, Doodle, and Dropbox. The webinar encouraged participants to experiment with a few tools and integrate partners in choosing how to use them.
Quels sont les fondements, les bénéfices et les risques du microcrédit, et plus largement de la microfinance ? A l'occasion du marathon pro bono HEC 2012 parrainé par la Société Générale, Pro Bono Lab vous donne les clefs pour que vous puissiez décider de développer ou non votre activité de microcrédit, ou former vos membres.
http://www.probonolab.org/ressources/s_initier_au_microcredit
Ce contenu est destiné aux petites associations qui souhaitent débuter ou développer une activité de microcrédit, ou initier ses nouveaux membres au microcrédit. Nous tenons à remercier Société Générale pour son soutien moral et financier.
http://www.marathonprobono.fr/campus-hec-2012/
LES BANQUES ISLAMIQUESAU MAROC
Quelles possibilités du développement ?
J’ai examiné mon travail sur deux parties dans les quelles je traiterai le contexte de la finance islamique ainsi l'environnement financier des banques islamiques au Maroc
• Dans la première partie de ce travail, j’avais tenté de comprendre le contexte de finance islamique, ce qui définit le système financier islamique et sur quelles bases il se fonde. Par ailleurs, j’ai essayé d’analyser les principes de finance islamique. Ainsi d’analyser la finance islamique au Maroc et sa situation par rapport à l’économie marocaine, j’ai constaté que le système financier conforme à la Charia (loi islamique) n’est rien d’autre qu’un système financier classique auquel on a adjoint certaines contraintes.
• Dans la seconde partie, j’ai exposé l’environnement financier des banques islamiques et leurs modes d’organisations et de management ainsi les produits financières islamiques enfin les difficultés que rencontrent les banques islamiques et sur les axes possibles de développement.
Paiement en ligne - Enjeux de l'inclusion financière UEMOACharly Loukakou
Dans les pays comme le Sénégal et la Côte d’ivoire, l’accès à internet est adopté par une bonne partie de la population jeune soit respectivement 71% et 68%, engageant ainsi le développement commercial au travers du paiement en ligne à l’échelle internationale des entreprises locales et multinationales. Par exemple au Sénégal on cite le développement depuis 03 ans de la startup Paydunya (Entreprise africaine, un agrégateur de mode de paiement mobile money et de cartes bancaires VISA & MASTERCARD) de InTouch et plus loin la fulgurante croissance du site de vente en ligne et de market place Expat Dakar.
Ce blog tend à répondre à cette problématique en analysant les fondamentaux conceptuels de l’inclusion financière dans l’UEMOA, en présentant les implications plausibles du paiement numérique dans le chaînon de l’inclusion financière, et pour finir en proposant quelques recommandations afin d’aboutir à une inclusion financière numérique réussie ou totale.
MicroEntreprendre développe et promeut l’approche du microcrédit au Québec dans la perspective du mieux-être individuel et collectif et de l’élimination de la pauvreté.
1. Elaboré Par : Sallemi Abdessalem
Radhweni Nazih
Khadhraoui Bilel
Promotion Spéciale du Ministère des Finances
Actualités
Economiques et
Financières
Sujet : La micro-finance : Le
financement de petits projets
par le biais de micro-crédits :
2. RAPPORT DE STAGE : STUSID BANK
INSTITUT DE FINACEMENTDU DEVELOPPEMENTDU MAGHREB ARABE 2
Table des matières
Introduction.........................................................................................................................................................................................................3
Section 1 : Présentation du concept de la micro-finance :......................................................................................................4
I. Définition :..............................................................................................................................................................................................4
II. Historique :............................................................................................................................................................................................5
III. Intervenants dans la Micro-finance :................................................................................................................................6
1. Les micro-entrepreneurs :..................................................................................................................................................6
2. Les institutions de micro-finance (IMF) :..................................................................................................................6
3. Les autres acteurs :.................................................................................................................................................................7
IV. Produits offerts par les institutions de micro-finance (IMF) :..........................................................................8
1. Micro-crédit :..............................................................................................................................................................................8
2. La micro-épargne :..................................................................................................................................................................9
3. Les autres produits financiers :.......................................................................................................................................9
4. Les taux d’intérêt du microcrédit :.............................................................................................................................10
Section 2 : La micro-finance en Tunisie : Etat de lieu :...........................................................................................................10
Liste des Tableaux :
Tableau 1 : Filiales de la banque STUSID :..................................................................Error! Bookmark not defined.
Tableau 2 : Ressources financières de la STUSID Bank : ..................................Error! Bookmark not defined.
Tableau 3 : Structure des dépôts de la STUSID Bank :.........................................Error! Bookmark not defined.
Tableau 4 : Evolution Des Résultats De STUSID Bank :......................................Error! Bookmark not defined.
Tableau 5 : Ratios règlementaires :.................................................................................Error! Bookmark not defined.
Tableau 6 : Crédits aux Particuliers :..............................................................................Error! Bookmark not defined.
3. RAPPORT DE STAGE : STUSID BANK
INSTITUT DE FINACEMENTDU DEVELOPPEMENTDU MAGHREB ARABE 3
Introduction
Dans une économie libérale, le système bancaire est basé sur la minimisation des risques et la maximisation
des profits tout en négligeant l'aspect social. En effet, les banques en particulier et les institutions financières
en général servent surtout les investissements dans le secteur commercial et celui industriel où les risques
sont facilement mesurés, les financements sont plus rentables et le remboursement est plus garanti.
Toutefois, ce système financier a privé certains segments de la population de la possibilité d'accéder au
service financier, c'est le cas des pauvres, des personnes marginalisées et des plus démunis de la population.
En effet, plusieurs institutions non-gouvernementales (ONG) ont mené des études aboutissant à la détection
de plusieurs entraves qui empêchent l'accès de la population pauvre aux services financiers et bancaires du
système financière traditionnel. C’est notamment à cause du coût élevé de financement, du coût élevé du
traitement des dossiers et du système des collatéraux d'un côté, et la concentration des banques dans les
zones urbaines de l'autre.
Dès le début des années 70, cette partie de la population commence à être intégrée dans le système financier
avec l'instauration des institutions de la micro-finance qui sont installées dans les milieux ruraux, et qui ont
permis à cette population pauvre de bénéficier de certains services financiers avec des faibles ou même sans
coût de traitement. La micro-finance se définit comme étant une politique menée par des institutions
financières et sert à offrir aux pauvres la possibilité de profiter de quelques produits financiers visant à
réaliser des objectifs socioéconomiques. Il s’agit surtout de la réduction de la pauvreté, de l'augmentation du
revenu de la population, et d'assurer l'autonomie financière des femmes et des plus démunis.
À l'échelle nationale, et dans un pays comme la Tunisie où le taux de pauvreté a atteint 15,5% à la fin de
l'année 2015 selon les chiffres du ministère de l'agriculture et un taux de chômage de 15,4% au cours du
dernier trimestre de l'année 2015 dont 22,6% pour les femmes selon les chiffres de l'INS, la micro-finance
semble une solution adéquate pour faire baisser ces taux et améliorer les indicateurs économiques du pays.
Cependant et selon une étude de la banque mondiale, malgré le taux de bancarisation élevé en Tunisie,
l'efficacité des services de la micro-finance fournis par un système financier conventionnel (BTS,...) reste
très limitée.
La question principale qui se pose est la suivante ;
4. RAPPORT DE STAGE : STUSID BANK
INSTITUT DE FINACEMENTDU DEVELOPPEMENTDU MAGHREB ARABE 4
Section 1 : Présentation du concept de la micro-
finance :
La mise en place des mesures qui encouragent l’instauration des institutions de micro-finance constitue l'une
des mesures appropriés pour faire face à des problèmes sociaux majeurs tel que la pauvreté, le chômage,
…etc. Il s’agit des mesures au niveau règlementaire, financier, de l’infrastructure,…etc. En effet, ce système
de micro-finance offre aux populations pauvres exclues du système financier classique la possibilité
d’accéder à des services financiers leur permettant de créer leurs propres projets et de réaliser leurs
autonomies financières. Ce qui fait que ces institutions de micro-finance jouent un rôle social important dans
les pays en développement, toutefois ces dernières cherchent souvent à être performantes sur le plan
financier pour assurer la continuité de l’offre de ces services aux pauvres.
I. Définition:
La micro-finance est définie comme étant l'offre à titre habituel de services financiers de proximité à des
personnes physiques ou morales n'ayant généralement pas accès au système bancaire traditionnel. Ce sont
des services d'épargne et de crédit qui sont nécessaires pour promouvoir ou soutenir des activités
génératrices de revenus permettant à cette catégorie de population d'améliorer son niveau de vie, d'atteindre
une meilleure intégration sociale et d'accéder à un développement humain durable.»1
Suivant Lelart 2(2006), le microcrédit a été définit comme étant :
"...un petit crédit, d'un montant peu élevé, sensiblement inférieur au crédit qu'une entreprise ou un ménage
peut solliciter d'une banque. Ce crédit est demandé par des personnes qui disposent d'un revenu relativement
bas. Il est souvent demandé pour développer une activité génératrice de revenus, qu'il s'agisse d'une ancienne
activité que l'on voudrait étendre ou d'une nouvelle que l'on voudrait créer."
1 Micro Crédit et Micro Finance, www.diego-developpement.org
2 Michel Lelart : De la finance informelle à la microfinance. AUF et Editions des Archives Contemporaines, 2006.
5. RAPPORT DE STAGE : STUSID BANK
INSTITUT DE FINACEMENTDU DEVELOPPEMENTDU MAGHREB ARABE 5
II. Historique :
La micro-finance est un phénomène assez ancien, cependant, il est difficile de présenter son historique de
façon précise.
C'est l'irlandais Jonathan Swift qui a été le premier à commencer à fournir des prêts sans collatéral aux
personnes pauvres ou modestes à Dublin. Et depuis, le secteur de la micro-finance s'est propagé dans le reste
du monde. En Asie, la première banque spécialisée dans la micro-finance est la Banque Priyayi au
Purwokerto à Java, en Indonésie, crée en 1895, et nommée actuellement banque Rakyat.
Au cours des années 70, des programmes expérimentaux au Bangladesh, au Brésil et aussi dans quelques
autres pays commencent à accorder de petites sommes comme prêts à des groupes de femmes sans
ressources économiques pour créer leurs propres micro-entreprises : notamment, c'est le cas du :
• ACCION International : le pionnier dans les villes d'Amérique latine, ACCION est l'une des premières
institutions de micro-finance dans le monde ;
• Banque Grameen : c'est au cours des années 1970 que la première expérience de création d'une véritable
institution de micro-finance est née au Bengladesh avec la fondation de la Grameen Bank par le professeur
Muhammad Yunuss, prix Nobel de la Paix en 2006 qui popularise au niveau international le micro-crédit
puis la micro-finance.
Toutefois, il existait auparavant d'autres formes de « micro-finance » mais qui n'en portait pas le nom : c'est
par exemple le cas des « tontines », société coopérative d'épargne et de crédit qui fournit des crédits aux
populations des pauvres ouvriers,... etc.
Dès le début des années 80, les programmes de microcrédit se sont propagés à travers le monde entier du fait
des méthodes utilisées dans le financement de gens sans ressources économiques pour devenir un véritable
enjeu.
Dans les années 90, ces deux atouts ; un taux de remboursement élevé et le paiement de taux d'intérêt
permettent à quelques institutions de micro-finance d'être viables à long terme et leur activité devient
rentable et leur nombre de clients devient très élevé.
Ce n'est qu’à la moitié des années 90 que le concept de microcrédit est remplacé par le nouveau terme la
"Micro-finance" qui inclut en plus du crédit, l'épargne et d'autres services financiers.
Malgré le succès de ces services de micro-finance qui transforment des vies, la Banque Mondiale déclare
qu'actuellement ce secteur est loin de satisfaire toute les demandes et ses services restent insuffisants pour
lutter contre la pauvreté. En effet, 500 millions de gens vivent dans la pauvreté et pourraient bénéficier d'un
6. RAPPORT DE STAGE : STUSID BANK
INSTITUT DE FINACEMENTDU DEVELOPPEMENTDU MAGHREB ARABE 6
petit prêt pour créer un petit projet et seulement un tiers de la population peuvent accéder à un compte
bancaire.
Sous cette impulsion, de nombreuses institutions de micro-finance (IMF) commencent à s'installer dans les
pays en voie de développement. Aujourd'hui, on estime à 10 000 le nombre d'IMF dans le monde.3
III. Intervenants dans laMicro-finance :
1. Les micro-entrepreneurs :
Le micro-entrepreneur est un individu qui possède ou travaille dans l'un de ces petits commerces ou activité
qui appartiennent au secteur informel de l'économie. Ces commerces concernent tous les secteurs tels que
l'élevage ou la pêche, l'artisanat, la production d'aliments, l'agriculture, le transport, ... etc.
ces micro-entrepreneurs sont privés d'accès à des services financiers basiques tel que d’avoir un compte
bancaire, des crédits ou des assurances auprès du système bancaire classique, puisqu'ils ne sont pas éligibles
aux critères requis par ces banques tels que les dépôts minimums, les garanties en cas de demande de crédits,
un revenu stable et garanti, ou un historique de crédit officiel, ... etc.
Dans les zones rurales, les micro-entrepreneurs sont souvent de petits paysans et agriculteurs ou des
personnes possédant une petite activité de transformation alimentaire ou un petit commerce. Alors que, dans
les zones urbaines, la clientèle est plus diversifiée : petits commerçants, prestataires de petits services,
artisans, vendeurs de rue, etc.
2. Les institutions de micro-finance (IMF) :
Les institutions de micro-finance (IMF) sont des organisations qui offrent les services financiers aux
individus exclus du système bancaire classique. Elles peuvent prendre différentes formes qui sont citées ci -
dessous :
a. Banque :
En plus des services bancaires de bases classiques, les banques peuvent offrir également des services de
micro-finance.
b. Institution financière spécialisée (IFS) :
Il s'agit essentiellement des établissements de crédit dotés d'une mission d'intérêt général ou de « service
public », tel que le financement du développement économique. Les autorités peuvent attribuer aux IFS des
activités adaptés aux personnes à faibles revenus capables de faire face à ce problème.
3 CGAP; 2010.
7. RAPPORT DE STAGE : STUSID BANK
INSTITUT DE FINACEMENTDU DEVELOPPEMENTDU MAGHREB ARABE 7
c. Intermédiaire en opérations de banque (IOB) :
Le secteur bancaire, structurellement est très peu adapté à la micro-finance en raison de contraintes
d'organisation interne, peut recourir à l'externalisation de certaines fonctions commerciales afin de gagner la
souplesse nécessaire pour servir les personnes cibles de la micro-finance. Cette externalisation se fait en
faisant appel à des « sociétés de services », non soumises aux règles administratives bancaires, et dont les
méthodes appliquées lors de l'octroi des crédits sont différentes. Ces sociétés sont utilisées surtout par les
banques en Amérique latine pour élargir leur clientèle vers la micro-finance.
d. Institution financière mutualiste (IFM) :
Les IFM incluent les coopératives ( ils ont un agrément dans le cadre de la loi bancaire en tant que banques
coopératives régionales ou nationales) et les associations mutualistes d'épargne et de crédit . ils sont souvent
installés dans les pays en dévéloppement.
e. Micro-IMF :
Cette catégorie inclut plusieurs ONG réalisant des opérations de microcrédit. Ce sont souvent des
associations qui sont interdites de collecter d'épargne du public, et ne peuvent accorder des crédits qu'à
certaines catégories socioprofessionnelles restrictivement définies. Donc ce ne sont pas des « généralistes »
de la micro-finance mais des structures de financement réservés à un certain type d'activité.
3. Les autres acteurs :
a. Les bailleurs de fonds :
Les bailleurs de fonds jouent le rôle de catalyseur, en aidant les nouvelles institutions de micro-finance à
démarrer et accroître leur activité, via des subventions ou des investissements directs. Ces bailleurs de fonds
sont en général, soit des institutions internationales comme la Banque Mondiale ou encore la Commission
européenne, soit des fondations ou investisseurs privés, tels que CitiGroup, Blue Orchad ou Oikocredit,
…etc.
b. Sites de prêt en ligne :
Parmi les dernières innovations dans le domaine de la micro-finance est l'introduction du grand public
comme investisseur potentiel, à travers le micro-prêt en ligne. En effet, beaucoup des sites Internet ont été
créés ces dernières années, qui fournissent plusieurs modes pour financer sur la base de prêts, des projets de
micro-entrepreneurs ou projets à plus large échelle.
c. Les États :
Les États jouent un rôle essentiel dans le développement de la micro-finance dans leur pays à travers les
réglementations qu'ils mettent en place. Les règles appliquées pour la finance classique ne sont souvent pas
appropriées à la micro-finance et peuvent être trop restrictives (tel que : les IMF ne pouvant s'appuyer sur les
garanties de leurs clients).
8. RAPPORT DE STAGE : STUSID BANK
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d. Les agences de notation :
Les agences de notation spécialistes dans la micro-finance telles que PlaNet Rating ou MicroRate analysent
la viabilité et les performances financières, opérationnelles et sociales des IMF. Elles contribuent activement
à l'amélioration de la transparence du secteur, et permettent aux investisseurs potentiels d'évaluer les risques
ou encore l'impact social d'une IMF en particulier.
IV. Produits offerts par les institutions de micro-finance(IMF) :
Il est important d'avoir la capacité d’identifier les besoins des pauvres en matière de services financiers. Les
experts soulignent généralement que ces besoins sont liés à trois catégories d'événements : cycle de vie
(naissance, mariage,...) les besoins d'urgence (maladie, accident,...etc.), et les possibilités d'investissement.
1. Micro-crédit :
C'est le produit financier le plus important offert par les IMF classiques et peut prendre deux formes :
- Le micro-crédit solidaire :
Est accordé à un groupe d'individus composé généralement de 5 personnes. Ce mécanisme vise à compenser
l'absence de garantie matérielle. Chaque emprunteur se porte caution solidaire pour les autres, c'est-à-dire si
l'un des membres ne rembourse pas son prêt les autres doivent le faire pour lui.
Ce mécanisme de responsabilité collective du groupe et la sélection des membres par le groupe permet la
résolution du problème d'asymétrie d'information de l'IMF. Ainsi elle a pour effet de rendre le taux de
remboursement des prêts très élevée (proche de 100%) et de baisser le coût de transaction (coût de recherche
et d'analyse d'information sur l'emprunteur).
- Le microcrédit individuel :
Consiste à octroyer un prêt à une seule personne sur la base des garanties de remboursement qu'il présente à
l'IMF. Ce crédit est destiné à financer un projet particulier et non à usage libre. Dans ce cas, l'IMF se charge
de la sélection des emprunteurs sur la base d'une analyse bien approfondie de leurs dossiers. Donc l'octroi de
ce prêt dépend de la capacité de remboursement de l'emprunteur et de ses garanties.
En ce qui concerne les garanties, ils peuvent être :
* Des garanties physiques : acceptation des titres de propriété informelle ou également des biens standards
(meubles, véhicules), il y a aussi l'épargne obligatoire qui consiste à bloquer le montant déposé jusqu'au
remboursement du crédit.
* Des garanties morales : l'agent de crédit lance une investigation pour connaître la réputation et la moralité
de l'emprunteur ou bien un garant se présente à l'IMF et s'engage à rembourser le prêt en cas où l'emprunteur
n'est pas capable de le faire.
9. RAPPORT DE STAGE : STUSID BANK
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* Les incitations au remboursement qui peuvent prendre deux formes. L'une est positive qui consiste aux
possibilités de renouvellement de crédit avec un montant plus important si le client honore ses engagements
envers l'IMF. L'autre est négatif qui consiste en une menace juridique.
2. La micro-épargne :
Les personnes pauvres veulent constituer une épargne de précaution, les IMF ont développé 3 formes
d'épargne pour attirer le plus de clients possibles :
- L'épargne obligatoire : L'IMF impose sur les emprunteurs qui désirent l'obtention d'un crédit solidaire de
déposer une certaine somme d'argent qui dépend du montant du prêt avant ou au même temps de l'obtention
du crédit. Ce montant sera récupéré par le client après le remboursement du crédit, mais comme la plupart
des emprunteurs renouvellent leurs crédits, la restitution de ce montant sera retardée.
- L'épargne volontaire bloquée : Le client verse une somme d'argent de façon régulière sur un compte
bloqué pendant une durée bien déterminée pouvant aller de quelques semaines à plusieurs années. Ce
compte est rémunéré régulièrement. Les IMF apprécient ce type de comptes puisqu'ils leur permettent de
faire leurs provisions et de pouvoir planifier la gestion de liquidité des dépôts. Ces montants peuvent être
utilisés par les IMF pour prêter à des personnes désirant un crédit.
- Les dépôts à vue et le compte semi-liquide : Ce sont des comptes où les clients déposent et retirent de
l'argent à tout moment. Toutefois, les IMF ont instauré certaines limites sur le nombre et le montant de
retrait. En effet, des mouvements de retraits massifs pour des petites sommes impliquent des coûts de gestion
élevés. En plus, ces dépôts à vue ne peuvent pas être recyclés en crédits en raison de leurs durées
indéterminées.
3. Les autres produits financiers :
a. Micro-actions :
Un investissement de micro-entrepreneur dans une micro-entreprise peut s'acquitter de son besoin de
financement par emprunt ou par actions. Les Micro-actions sont fournis à la première génération des micro-
entrepreneurs est appelé micro capital-risque (VC).
b. Micro-transferts :
Les transferts de fonds peuvent être domestiques ou internationaux. L’IMF assure le service de transfert des
fonds à ses clients ayant besoin d'envoi et de réception de l'argent.
c. Micro-assurance :
La micro-assurance est la protection des personnes à faible revenu contre les périls spécifiques tels que la
mort ou la maladie d’un membre de la famille, ou des pertes de récoltes. Comme avec toutes les assurances,
la mise en commun des risques permet à de nombreux individus ou groupes pour partager les coûts d'un
événement risqué.
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4. Les taux d’intérêt du microcrédit :
Les taux d'intérêt appliqués aux crédits sont nécessaires pour couvrir les frais engendrés par le mécanisme
d'octroi de ces prêts. Cependant les taux d'intérêt sur ces prêts sont très élevés en le comparant par rapport à
ceux des crédits distribués par le système bancaire classique, puisque le coût relatif de distribution des
crédits à faible montant dans les zones rurales est beaucoup plus important que celui de l'administration des
crédits par les banques classiques dans les zones urbaines.
Les taux d’intérêt sur les microcrédits couvrent :
- Le coût de financement de l'IMF qui est souvent beaucoup plus important dans les pays en voie de
développement (plus risqués).
- Le risque de défaut de paiement de la part de l'emprunteur qui contrairement à la finance classique,
ne peut être couvert par les garanties.
- Les coûts administratifs. En effet le fait de collecter des petites sommes dans des villages reculés est
beaucoup plus couteux en le comparant aux opérations de transfert compte à compte via internet dans
le système bancaire traditionnel.
- La marge bénéficiaire des IMF doit être aussi raisonnable pour garantir la continuité de leur
fonctionnement. De même pour une population pauvre dont le risque de non remboursement est
élevé le taux d'intérêt doit être élevé.
Donc il est difficile de faire baisser significativement les taux d'intérêt pour le prêteur final tant qu'on ne peut
pas agir sur le coût du financement.
Section 2 : La micro-finance en Tunisie : Etat de lieu :