Ce mémoire de fin d'étude s'intéresse aux origines du street art et à son utilisation en termes de communication. L'analyse remonte plus loin que la majeure partie de celles présentent sur le web. Ce mémoire n'est pas juste une étude de secteur, c'est aussi un travail de plusieurs années réalisé par passion.
Mémoire de fin de DUT Communication des Organisations soutenu en septembre 2010 à Bordeaux (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3).
Certains passages, notamment les images sont en basse qualité dans la version ci présentée.
N\'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.
Il s'agit d'une thèse professionnelle écrite en 2014/2015 dans le cadre de l'obtention d'un MBA Marketing et Commerce sur Internet (ILV), et qui porte sur le virage digital des spectacles vivants et en particulier les théâtres. Tant dans leur organisation que sur les nouvelles innovations en communication, en mise en scène aussi.
L’implication des spectateurs dans un dispositif transmédia et ses différents...Maxime Gagneur
L’objet d’étude de mon mémoire est l’alliance du design d’expérience utilisateur et le domaine du marketing transmédia. L’ux design, arrivé depuis peu en France, permet de concevoir une expérience interactive en pensant en fonction de son public. Cette technique parait très intéressante pour améliorer les bénéfices d’un projet transmédia. Aux Etats-Unis de nombreuses firmes n’hésitent pas à utiliser cette méthode pour leurs produits et services et certain l’utilise même pour la production d’expérience multiplateforme. La place du public est primordiale pour quiconque souhaite que son dispositif fonctionne. Aussi bien pour les équipes marketings que pour les équipes de production. C’est pour cela qu’il est important de prendre en compte ce nouveau type de design. Mon intégration au sein de l’agence Backstory et l’accompagnement d’une UX designer et d’une auteure transmédia m’a grandement permis de constater que cette alliance est gage de réussite d’un projet numérique. Ce nouveau procédé permet d’aider les producteurs, les marques et les entreprises à amplifier leur visibilité auprès de l’audience. Cette stratégie permet de rendre un projet attrayant et augmenter son interactivité.
Ce mémoire de fin d'étude s'intéresse aux origines du street art et à son utilisation en termes de communication. L'analyse remonte plus loin que la majeure partie de celles présentent sur le web. Ce mémoire n'est pas juste une étude de secteur, c'est aussi un travail de plusieurs années réalisé par passion.
Mémoire de fin de DUT Communication des Organisations soutenu en septembre 2010 à Bordeaux (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3).
Certains passages, notamment les images sont en basse qualité dans la version ci présentée.
N\'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.
Il s'agit d'une thèse professionnelle écrite en 2014/2015 dans le cadre de l'obtention d'un MBA Marketing et Commerce sur Internet (ILV), et qui porte sur le virage digital des spectacles vivants et en particulier les théâtres. Tant dans leur organisation que sur les nouvelles innovations en communication, en mise en scène aussi.
L’implication des spectateurs dans un dispositif transmédia et ses différents...Maxime Gagneur
L’objet d’étude de mon mémoire est l’alliance du design d’expérience utilisateur et le domaine du marketing transmédia. L’ux design, arrivé depuis peu en France, permet de concevoir une expérience interactive en pensant en fonction de son public. Cette technique parait très intéressante pour améliorer les bénéfices d’un projet transmédia. Aux Etats-Unis de nombreuses firmes n’hésitent pas à utiliser cette méthode pour leurs produits et services et certain l’utilise même pour la production d’expérience multiplateforme. La place du public est primordiale pour quiconque souhaite que son dispositif fonctionne. Aussi bien pour les équipes marketings que pour les équipes de production. C’est pour cela qu’il est important de prendre en compte ce nouveau type de design. Mon intégration au sein de l’agence Backstory et l’accompagnement d’une UX designer et d’une auteure transmédia m’a grandement permis de constater que cette alliance est gage de réussite d’un projet numérique. Ce nouveau procédé permet d’aider les producteurs, les marques et les entreprises à amplifier leur visibilité auprès de l’audience. Cette stratégie permet de rendre un projet attrayant et augmenter son interactivité.
Méthode et fonctionnement du dialogue citoyen nantaisCap'Com
« Construire ensemble une cité solidaire, attractive et durable », tel est le préambule de la charte du dialogue citoyen élaborée par la ville dans l’objectif d’encourager une citoyenneté active et une démocratie moderne. Concrètement, comment se traduit cette ambition ?
Comment gouverner à l’heure des « GILETS JAUNES » ?Vincent Pittard
"Les réseaux sociaux n’ont pas transformé les citoyens en polémistes haineux, mais ceux qui l’étaient déjà, sont devenus tout à coup visibles."
Voilà l’idée que je voulais développer dans cette tribune publiée par la Libre Belgique à l'occasion du salon des mandataires. Comment gouverner à l’heure des « GILETS JAUNES » ? Voilà certainement un nouvel enjeu et un nouveau défi pour les mandataires publics… et pour beaucoup de dirigeants !
Méthode et fonctionnement du dialogue citoyen nantaisCap'Com
« Construire ensemble une cité solidaire, attractive et durable », tel est le préambule de la charte du dialogue citoyen élaborée par la ville dans l’objectif d’encourager une citoyenneté active et une démocratie moderne. Concrètement, comment se traduit cette ambition ?
Comment gouverner à l’heure des « GILETS JAUNES » ?Vincent Pittard
"Les réseaux sociaux n’ont pas transformé les citoyens en polémistes haineux, mais ceux qui l’étaient déjà, sont devenus tout à coup visibles."
Voilà l’idée que je voulais développer dans cette tribune publiée par la Libre Belgique à l'occasion du salon des mandataires. Comment gouverner à l’heure des « GILETS JAUNES » ? Voilà certainement un nouvel enjeu et un nouveau défi pour les mandataires publics… et pour beaucoup de dirigeants !
Démocratisation des médias : Source : POULAIN Sebastien,« L’audiovisuel public est-il vraiment public ? », The Conversation, 17 mars 2021, https://theconversation.com/debat-laudiovisuel-public-est-il-vraiment-public-156794
les aperos du jeudi : la chaine de TV des creatifs culturels sur le webjeremy dumont
Les Créatifs Culturels : Qui sont-ils ?
Un mouvement de pensée fondé sur 6 principales valeurs :l’écologie et le développement durablela place de la femme dans la sociétéêtre, avoir et paraîtrele développement personnell’enjeu sociétall’ouverture culturelle...
Ils n'ont pas conscience de former un groupe a part et pourtant chacun d'eux a envie de construire un futur meilleur et une forte volonté participative à changer « le monde ...
Une chaine de TV peut les aider a se regrouper...
Si on connaît bien la puissance et les limites du « Big », pour ce cycle Questions Numériques, nous proposons de nous intéresser à celles du « Small » : à la petite échelle et à son potentiel de grande transition. Prendre au sérieux la puissance transformatrice de la petite échelle, tel est donc le propos de ce Cahier d'enjeux et prospective de la Fing.
Culture et recherche : les publics in-situ et en ligneLa French Team
Que savons-nous aujourd’hui des publics in situ et des publics en ligne, des usages que les uns et les autres font de l’offre proposée par les équipements culturels, et surtout des relations qu’ils entretiennent ?
Guide réseaux sociaux (ministère culture)Build Green
Le ministère de la Culture et de la Communication a fait réalisé un guide des réseaux sociaux, afin de mieux comprendre comment fonctionnent ces plateformes et comment mieux les maîtriser.
Mémoire Street art et médias numériques : opportunité de notoriété ou menace ...Hélène Faure
Mémoire de Master 1 sur la relation entre street art et médias numériques : opportunité de notoriété ou menace identitaire ?
Comment le street art peut-il tirer parti de la communication digitale alors que celle-ci représente un danger d’institutionnalisation contraire à son essence première ?
Ce livre blanc est co-réalisé avec le site internet culture-communication.fr.
Il s'interroge sur l'impact du numérique sur l'identité d'un projet culturel : Avant, pendant, après....
1- L'identité et sa diffusion
2- L'expérience culturelle et le numérique
3- Les relations avec les publics
Etude Tinkuy 'Votre avis sur la concertation territoriale'Tinkuy
Etude réalisée en juin 2011 par Tinkuy sur la place des outils collaboratifs dans les processus de concertation menés par les collectivités territoriales.
Rendre la critique créative. La démarche abductive et pragmatique du design E...Geoffrey Dorne
La démarche à la fois abductive et pragmatique du design se nourrit du terrain puis s’en détache pour proposer des scénarii à vivre, se préoccupant de l’expérience humaine dans toutes ses dimensions. Sa vocation est d’« améliorer ou au moins maintenir l’habitabilité du monde » (Findeli, 2010, 292). Basé sur un dialogue entre textes et retours d’expériences de l’auteure, designer chercheuse française, cet article vise à dresser un portrait du praticien réflexif et à dessiner quelques jalons pour outiller sa démarche, portée par un questionnement éthique. Les notions théoriques seront interrogées au regard de l’expérience, des rencontres interdisciplinaires, et des paradoxes de l’identité flexible du praticien réflexif. Renégociant perpétuellement son positionnement ainsi que ses outils, c’est une force à la fois critique et créative que celui-ci cherche à exercer dans les entreprises et la société au sens large.
Cette 23e édition de Graphisme en France propose, pour
la première fois, un objet central dans la pratique des designers
graphiques : les logotypes et les identités visuelles.
Ce sujet très large est abordé selon plusieurs aspects
qui tendent plus à une compréhension globale des origines
et des pratiques qu’à une quelconque exhaustivité.
Ainsi, Roger R. Remington, historien et directeur du Vignelli
Center for Design Studies, revient sur les origines et
les développements des identités visuelles aux États-Unis.
La traduction d’un texte de Paul Rand datant de 1991 permet de
comprendre la position de cet immense designer qui a aussi
beaucoup écrit sur sa pratique. Vivien Philizot, lui même designer
et chercheur en études visuelles, nous invite à un parcours
sur l’histoire des logos, et décrypte leur impact et leur sens dans
notre environnement visuel. Ruedi Baur, designer et concepteur
d’innombrables identités visuelles pour des institutions en France
et à l’étranger, partage ses préconisations au regard de
son expérience. Enfin, Martin Lorenz, designer, nous fait part
de ses recherches sur les identités visuelles fluides, suscitées
par la généralisation des supports numériques.
Cette nouvelle édition est l’occasion d’une collaboration
avec Elsa Aupetit et Martin Plagnol. Diplômés de l’École nationale
supérieure des arts décoratifs de Paris en 2012, ils ont fondé l’atelier
Kiösk en 2015. S’inspirant de la structure des chartes graphiques,
ils ont conçu ce document à la manière d’un ouvrage technique.
L’utilisation du caractère typographique Programme, créé
par les designers suisses de Maximage, permet des variations
tout en donnant à l’ensemble une identité forte.
Comme chaque année, le calendrier des événements
organisés dans toute la France témoigne d’initiatives et de projets
toujours plus nombreux. Le Cnap accompagne et promeut par
de nombreuses actions ce réseau de diffusion national du design
graphique et de la typographie afin de permettre une meilleure
reconnaissance de ces pratiques et d’aller à la rencontre d’un public
toujours plus large.
Cette année encore au Campus Fonderie de l’Image, nous accueillons des professionnel-les pour les Puces de l’Illu #4, le marché de l’illustration contemporaine. Illustrateurs, illustratrices, éditeurs, éditrices, galeristes et libraires indépendants viendront vous présenter leurs œuvres samedi 10 et dimanche 11 décembre 2016 de 10h à 19h. Ces deux journées de rencontre sont l’occasion de mettre en valeur le design graphique , l’illustration sous tous ses formats et sa production artisanale et numérique.
Les Puces de l’Illu seront inaugurées par un colloque à destination des étudiant-es le jeudi 24 novembre sur la parité dans la création visuelle intitulé 93 % meufs, 100 % illustration, Parité, nf : égalité entre illustratrices et illustrateurs mettant en lumière les question des solidarités et des discriminations de genre.
Amateurs-trices, passionné-es, engagé-es ne manquez pas ces journées riches en découvertes graphiques !
1. Le design et les métiers d’art : deux secteurs économiques en plein essor représentant un atout
formidable de la France
Le design et les métiers d’art font partie des « industries créatives » (ICC) dans la terminologie
européenne qui représentent aujourd’hui près de 2,6 % du PIB européen et ont un taux de
croissance supérieur à la moyenne. Le chiffre d’affaires du design en France est estimé en 2010
entre 1,9 et 3,4 milliards d’euros.
Le nombre de designers exerçant leur activité à titre principal se situe, en 2010, entre 30 et 33 000,
l’effectif total concerné par l’activité design étant estimé entre 46 et 56 000 personnes, dont 50 %
intégrés dans des entreprises et 50 % indépendants.
Le design n’est plus une question de forme et d’esthétique
Depuis « l’esthétique industrielle » de l’aprèsͲguerre, le design a gagné tous les domaines de la
relation entre l’homme et la machine, entre l’homme et son environnement. Centré davantage sur
l’utilisateur que sur l’objet, le design s’est étendu à des méthodes de management avec le design
Thinking, aux sciences de la conception. Touchant des domaines aussi divers que les nouvelles
technologies, l’écoͲdéveloppement, les politiques publiques et sociales, il est par essence
pluridisciplinaire, polysémique et intégrateur. Le design s’est imposé dans la société civile à la croisée
entre l’art, la science, la technologie, les humanités numériques et il est en totale connexion avec le
monde d’aujourd’hui dans sa réalité concrète et économique.
Il a sa place au MIT à Stanford et dans tous les grands établissements qui pensent et préparent
l’avenir de nos futurs modes de vies, « villes connectées », « prothèses intelligentes », « supports
numériques » etc.
La légitimité d’une recherche en design aussi bien dans les écoles d’art, à l’université que dans les
écoles d’ingénieurs ou de commerce ne devrait plus être sérieusement contestable.
« Architectes, sculpteurs, peintres, tous nous devons retourner à l’artisanat » écrit l’architecte Walter Gropius dans son manifeste du Bauhaus. Fondé en 1919 à Weimar, dissout en 1933 à Berlin face à la montée du nazisme, le Bauhaus est une école d’enseignement artistique qui s’est imposée comme une référence incontournable de l’histoire de l’art du XXe siècle. Elle a été créée par Gropius pour rendre vie à l’habitat et à l’architecture au moyen de la synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie.
Le guide de la bonne relation entre annonceur et agence en designGeoffrey Dorne
Qu’il s’agisse de marques produits, de
lieux ou d’entreprises, la mission d’une
agence de design est de créer des uni
-
vers émotionnels spécifiques pour les
marques, univers porteurs de valeurs
pour les différentes parties prenantes
(consommateurs, prescripteurs, colla
-
borateurs, partenaires…).
Les agences de design françaises
emploient plusieurs centaines de desi
-
gners, formés dans les meilleures écoles
d’art graphique, imprégnés de cette
culture et de ce sens des marques qui
rendent leur travail si pertinent. Ce sont
aussi des stratèges qui auscultent les
tendances de nos sociétés pour en anti
-
ciper les grands mouvements.
Brand packaging, retail design ou corpo
-
rate branding, les métiers des agences
sont aujourd’hui tous largement digi
-
talisés.
POUR L’ADC
Frédéric MESSIAN
Président
POUR L’UDA
Étienne LECOMTE
Président
Pierre-Jean BOZO
Directeur Général
Les agences imaginent et donnent
corps à de nouvelles expériences de
marque, physiques et virtuelles, qui
accompagnent la transformation pro
-
fonde et durable des modèles écono
-
miques des entreprises.
Le design est une discipline qui s’ins
-
crit dans le long terme, parce qu’une
marque doit pour s’imposer respecter
son ADN. Mais le design est aussi la dis
-
cipline du temps court. Au-delà de l’an
-
ticipation des tendances, il suscite et
accompagne l’innovation.
Levier de transformation et de création
de valeurs puissant, la marque est plus
que jamais au cœur des préoccupations
de l’ensemble des entreprises.
Résultats de l'enquête relative aux tendances typographiquesGeoffrey Dorne
Les polices jouent un rôle essentiel dans les projets de tout type. Les polices sont aussi
importantes pour un graphiste que les couleurs le sont pour un peintre. Les fontes
représentent en effet la palette créative du concepteur.
J'ai souhaité mieux comprendre les professionnels de la création et me plonger dans
leur univers créatif. Pour transmettre un message, une grande partie du travail créatif
repose sur des textes et des polices. Une police ou un style de police peut même être le
point de départ de tout un mouvement créatif.
Dans le cadre de cette enquête, j'ai sélectionné plusieurs styles de police vus à droite à
gauche. J'étais curieux de voir les réactions de la communauté créative à ces tendances
et styles spécifiques. Les créateurs sont les premiers acteurs des changements
typographiques observés et je souhaitais vérifier certaines hypothèses émises par les
fonderies au sujet des nouvelles polices disponibles sur le marché.
Lorsque j'ai analysé les données de notre enquête sur les tendances typographiques, j'ai
été frappé par la passion qui animait les créatifs. Les créatifs sont des professionnels
vraiment passionnés !
J'espère que votre équipe et vous apprécierez la lecture de ce document et qu'il vous
sera utile. L'enquête vous aidera peut-être à décider quels styles de police privilégier.
Vous pouvez également avoir envie de lire les résultats de l'enquête simplement pour
satisfaire votre curiosité. Quoi qu'il en soit, nous vous souhaitons une agréable lecture !
La démarche design, un outil pour renouveler les processus de l’urbanismeGeoffrey Dorne
Parti de l’univers du mobilier, le design s’est transformé en une véritable « science des processus » au service de l’homme qui se manifeste à travers une démarche d’intervention. Depuis plusieurs années, il s’intéresse de plus en plus à l’espace urbain et lui est bénéfique à de nombreux égards. Les exemples analysés permettent d’identifier les atouts que présente le design pour la ville et les impacts que celui-ci a sur les réalisations. Enfin, il s’agit de suggérer comment les méthodes propres au design peuvent être appropriées par les urbanistes afin d’adapter les processus d’intervention sur la ville à chaque contexte. Les bénéfices potentiels pour chaque acteur sont également mis en avant dans l’optique d’atteindre une ville intense
INNOVER EN FRANCE AVEC LE DESIGN THINKING ? MémoireGeoffrey Dorne
Avant de présenter le design thinking tel qu’il sera
défini dans le cadre de ce mémoire, il nous semble
important de comprendre d’où vient cette notion.
Cette mise en perspective historique mettra en
lumière le fait qu’il n’existe pas une définition
incontestée et incontestable du design thinking.
(Chapitre 1)
Fort de ce constat, nous choisirons de traiter le
design thinking en tant que méthodologie d’innovation
développée tout au long des années 90 dans
la prestigieuse université de Stanford. Plus spécifiquement,
nous présenterons la pensée de Tim
Brown, CEO de l’agence d’innovation IDEO et apôtre
depuis une quinzaine d’années du design thinking.
Il s’agit de l’approche la plus diffusée en France ces
dernières années. (Chapitre 2)
Enfin, nous dépasserons cette vision pour mettre en
lumière les grands principes sur lesquels le design
thinking repose : la reformulation de la question
de départ, le process de design et le fait de placer
l’humain au coeur de la démarche. (Chapitre 3)
design.
En d'autres termes, pendant que la formation du
designer continue à vivre placidement à l'ombre d'un
Bauhaus déjà légendaire, l'industrial design, pour sa
part, semble être dans une situation particulièrement
critique.
L'enjeu du design industriel en 1980 - Quand on demande à un expert anglo-saxon les
raisons du succès exceptionnel de l'industrie automobile
française, au moment où ses concurrentes américaines,
anglaises, italiennes, allemandes sont en difficulté, il
répond invariablement: «Les automobiles françaises
ont un meilleur design » — signifiant par là que ce n'est
ni l'avance technologique, ni la gestion des entreprises
qui fait la différence mais l'architecture du produit, son
esthétique et sa valeur d'usage.
Le diagnostic se confirme
Le kit pratique que vous vous apprêtez à
consulter aborde, de façon très concrète,
certaines thématiques qui occupent une
place croissante dans le métier de bibliothécaire,
au premier chef la question de
l’innovation.
Pourquoi les bibliothèques sont-elles concernées
par l’innovation, une notion que l’on rattache
plus volontiers à la sphère de l’industrie
ou de la technologie ? Tout simplement parce
que, depuis que le numérique est entré dans
nos vies quotidiennes, nous vivons tous
au rythme du changement technologique.
Les pratiques culturelles n’échappent pas
à ce phénomène : elles évoluent en permanence
à un rythme parfois difficile à suivre,
même pour des professionnels. Pour ne pas
être dépassés, les bibliothécaires doivent
apprendre à observer, à comprendre et à
intégrer au fur et à mesure ces nouveaux
usages, bref, à innover.
La meilleure façon d’assimiler de nouvelles connaissances est de les mettre en pratique, c’est la raison pour laquelle chaque chapitre du guide méthodologique comporte des renvois vers les activités de ce livret. Les activités doivent être réalisées en équipe, elles peuvent nécessiter des recherches personnelles ou des déplacements sur le terrain. La durée mentionnée à chaque fois est purement indicative, vous pouvez tout à fait prendre plus ou moins de temps que prévu. Comparez le temps qui vous est nécessaire avec nos estimations, puis planifiez vos réunions en conséquence.
1. Partager le regard
Plus que jamais et de façon croissante, nous évoluons dans des sociétés qui
façonnent nos consciences par les images.
Chaque personne vivant dans l’espace urbain est confrontée quotidiennement à des
centaines de messages visuels, informations commerciales ou de services publics qui
communiquent sur leurs actes.
Ces images graphiques imprimées ou projetées occupent les trottoirs des villes, les quais
et les couloirs des transports collectifs, les emballages, les pages des journaux, des
magazines et des sites web. Les vêtements et les bâtiments s’en couvrent ainsi que bon
nombre de véhicules.
L’espace public, et avec lui l’espace intime de chacun qui ne peut ignorer cette
propagation, n’appartient plus à ceux et à celles qui l’habitent mais à ceux qui
l’exploitent sans vergogne. Pire encore, le pouvoir sanctionne les détournements,
graffitis, et autres formes inoffensives de résistance aux injonctions qui nous sont
imposées par ceux qui se sont arrogé le droit de vendre l’espace commun.
Il est stupéfiant que ces millions de messages visuels imposés à nos yeux et à notre
intelligence ne suscitent aucun commentaire, aucune critique cultivée, comme s’ils
n’existaient pas, comme si cela ne nous concernait en rien. Le regard que nous portons
individuellement et collectivement sur cette production visuelle colossale n’intéresserait-
il personne ?
Pourtant les enjeux liés à la production de sens par l’image sont gigantesques et
concernent le monde dans son ensemble.
La représentation des personnes, des objets, des espaces et de la relation des uns entre
les autres, l’expression des sentiments humains, du plaisir, de la souffrance et de
l’indifférence, de l’organisation politique et économique des sociétés, donnent
normalement à ceux qui en ont la charge, une responsabilité qui ne peut pas se situer
hors des débats, ni fonctionner dans une opacité rendant possibles tous les abus.
Dans un monde se donnant à comprendre en grande partie par l’exercice du regard, ceux
qui décident des images prennent un pouvoir qui devient totalitaire s’il n’est pas
questionné démocratiquement.
Mais comment cultiver le regard de façon à le rendre ouvert, critique et
citoyen plutôt que soumis et condamné à ce flot incessant d’ordres, d’injonctions et de
messages infantilisants destinés « à faire rêver » comme le vend le monde publicitaire,
premier producteur d’images ?
Les journalistes de la presse imprimée ou audiovisuelle se sont résignés depuis
longtemps à accepter que leur outil d’expression soit soumis à la publicité et au chantage
économique qu’elle exerce dès qu’on en vient à critiquer ses chefs, leurs clients ou leurs
méthodes. Ils ont ce faisant perdu le crédit démocratique dont ils jouissaient, et n’ont
2. pas à aller chercher bien loin les explications de la défiance que leur portent aujourd’hui
ceux qu’ils prétendent informer. Ils se doivent de faire une belle révolution intellectuelle
et essayer de comprendre le rôle de toutes les images dans les lieux où ils agissent.
L’Etat, son administration et les représentants élus du peuple ne se sont jamais engagés
dans une véritable politique d’éducation du regard, aussi bien à l’école de la République
que dans l’élaboration d’outils culturels qui proposeraient à tous une connaissance de
l’histoire, des pratiques et des formes graphiques. Dans ce domaine, les quelques
personnes qui y réfléchissent et travaillent à partager leurs connaissances et savoirs-faire
ne trouvent aucun espace où s’exprimer, ni les moyens de la mise en œuvre de cette
culture démocratique pourtant si cruciale.
L’absence sur le territoire français de lieux dédiés à l’activité graphique
rend impossible une véritable connaissance de ses formes, de son
patrimoine et de son histoire.
Les grandes institutions nationales que sont le Centre Georges Pompidou et le Musée
des arts décoratifs ont pratiquement failli à leur mission de culture du design qui leur
était pourtant dévolue à l’origine. La Bibliothèque nationale de France qui fait un travail
de collecte grâce à quelques personnes passionnées, conserve, sans pouvoir les montrer,
des chefs d’œuvre de l’art graphique. Celles et ceux qui connaissent le champ de
l’expression du graphisme savent que de grands créateurs construisent des formes
exceptionnelles. Ils essaient d’en faire profiter le plus grand nombre sans presque jamais
y parvenir.
Les rares manifestations qui s’emploient à faire émerger une culture du design des
images ( le Festival de Chaumont, le Mois du graphisme d’Echirolles, Une Saison
Graphique au Havre, Graphisme dans la rue à Fontenay-sous-Bois, Les Rencontres de
Lure... ) manquent cruellement de moyens, même si les municipalités qui les ont vues
naître les subventionnent à la hauteur de ce qu’elles estiment pouvoir faire, mais que
l’Etat néglige si l’on considère ce qu’il donne avec une grande parcimonie.
Il existe en France un nombre important d’espaces d’exposition, de conservation et de
recherche pour les arts plastiques et l’art contemporain, mais ceux-ci n’ouvrent pas leurs
yeux et encore moins leurs portes à une expression qu’ils semblent considérer comme
mineure. S’ils ont compris qu’il existe chez les cinéastes, les photographes, les
architectes et les designers d’objets de grands créateurs dont le travail est montré en
exemple de ce que doit être la qualité proposée aux citoyens, ils peinent à accepter cela
du design graphique.
Que pensent-ils de nos prédécesseurs ( Lautrec, Cassandre, Rodtchenko, Heartfield,
Müller-Brockmann, Savignac, Rand, Tomaszewski et tant d’autres ) dont les travaux
occupent pourtant les cimaises de grands musées dans le monde ?
Le fait que ces institutions culturelles soient elles-mêmes dans la position de
3. commanditaire pour la mise en forme de la communication de leurs informations,
associé à la manière qu’elles ont le plus souvent de traiter les graphistes en prestataires
de services, ne facilitent pas la reconnaissance de cet art.
Alors comment considérer la faiblesse formelle et la vacuité intellectuelle de
l’immense majorité des images imposées à notre regard dans les espaces
publics et privés ?
Faute de lieux cultivant le goût des français, seules s’inscrivent dans la mémoire
collective les images exposées dans l’espace public, presque jamais regardées et encore
moins lues et décodées, mais qui, par la puissance de leur nombre, remplissent
parfaitement leur mission de normalisation du regard par le bas : la transformation du
citoyen en consommateur. Ces messages visuels condescendants et sexistes, qui
n’informent jamais sur la réalité des produits ou des services qu’ils proposent, sont
conçus par des agences de publicité et de communication dont le principal objectif n’est
pas de réaliser des formes qui intéresseraient, en les éclairant, celles et ceux qui les
regardent, mais de faire un chiffre d’affaires à la hauteur de ceux qui les emploient. En
manipulant les affects et en simplifiant les messages, pour une supposée lisibilité ou
clarté de la communication, ils deviennent un outil de propagande très efficace pour une
société qui joue les individus les uns contre les autres dans l’obsession consumériste
depuis les années 80. Le personnel politique et l’administration française pilotés par des
conseils en communication en ont adopté les formes visuelles et la terminologie. La
médiocrité du débat démocratique que politiciens et chroniqueurs déplorent ces temps-
ci n’est que le miroir des formules simplistes et des recettes caricaturales de leurs
conseillers.
Concurrence, compétition et compétitivité se substituent aux valeurs de la République
que la publicité raille sans jamais n’être contredite.
Un système délétère s’est insinué dans la commande publique nationale,
régionale et institutionnelle et rend presque impossible la production de signes ou
de messages visuels de qualité, alors qu’elle devrait être exemplaire et que beaucoup de
créateurs ont le désir de l’accompagner de leurs connaissances et de leur talent.
Depuis quelques années, sont apparus dans l’organigramme de ces institutions des
responsables de la communication qui ont la charge de penser et d’organiser les
informations de leur structure en direction des publics. Ils doivent gérer la relation avec
les créateurs de formes, décider de l’économie des projets et de leur diffusion.
Ces personnes sont la plupart du temps incompétentes à remplir valablement leur
mission. Elles sont sans formation liée au design en général et encore moins aux formes
graphiques. Elles n’ont aucune connaissance quant à l’économie sociale des ateliers de
création et peu de maîtrise des sciences humaines et sociales (sociologie, sémantique,
4. sémiologie...) qui sont les sources avérées du design, indispensables pour penser et
construire les formes.
Cette incompétence a pour effet de produire des consultations surréalistes où l’on
demande aux studios de graphisme, systématiquement mis en compétition, de travailler
des jours durant pour concevoir et réaliser des visuels sans être rémunérés ou
ridiculement. De demander plusieurs solutions au créateur, alors que ce qui fonde la
capacité de créer, c’est la capacité de faire des choix conceptuels et formels originaux,
pas de faire semblant de donner le choix à des personnes qui sont rarement qualifiées
pour juger de la qualité d’une œuvre graphique.
Alors qu’ils ont la charge de guider leurs institutions par leur expertise (quand ils en ont
une) et d’expliquer à leurs supérieurs les choix qu’ils font, ces responsables de la
communication se soumettent presque toujours à l’avis non cultivé de leurs chefs.
Responsabilité et communication se conjuguent mal à l’endroit du pouvoir.
La servilité convoquant l’arrogance, il faut les écouter nous dire les goûts des publics
dont ils ne savent souvent rien faire d’autre que de les compter.
Comment dire l’immense circonspection des graphistes face à un responsable de la
communication qui tient leur sort entre son infinie servitude et la puissance que lui
confère sa place.
Les directions des institutions devraient se défier de celui qui donne toujours raison à
ses supérieurs. En démocratie, la hiérarchie n’implique pas la soumission. Un
responsable ne l’est que si on lui en confie le pouvoir, sinon il ne vaut rien.
Ici, nous tenons immédiatement à remercier celles et ceux qui, dignes de leur poste de
responsabilité, permettent à la création graphique de proposer des informations claires
dans des images remarquables. Ils se reconnaîtront et leurs structures avec.
A l’endroit de la création, ce ne sont pas les compétiteurs qui font avancer la relation
entre les formes visuelles et le regard, mais ceux qui connaissent, pensent et pratiquent
les formes. Les compétiteurs « gagnent » des marchés et des budgets mais perdent, dans
l’énergie qu’ils y mettent, l’essentiel de leur disposition à créer, à toucher et réfléchir
l’autre.
Pour une bonne relation entre la création et ceux qu’elle accompagne, il faut que chacun
s’y retrouve. Le créateur doit faire son travail du mieux possible et le commanditaire,
dont l’information apparaît publiquement, être fier de l’image qu’il donne aux autres.
Les affiches et publications exemplaires, que seuls les bons musées commencent à
collectionner et à placer dans la perspective de tous les arts, le sont grâce à l’institution
qui les a commanditées et à ceux qui les ont portées.
Réconcilier les citoyens avec les institutions peut se faire en repensant la façon dont les
pouvoirs publics communiquent visuellement envers ceux qui les ont élus et les
financent.
5. Prendre – par les images qu’on lui adresse – le peuple français pour un marché de
consommateurs, c’est le réduire à la longue au grégarisme. Ne plus nous penser en
citoyens responsables et solidaires les uns des autres, c’est générer les rivalités
mortifères qui nous déshumanisent.
Le graphiste ( ou designer graphique ) est un généraliste de la mise en forme visuelle, il dessine «à
dessein» - souvent dans le cadre d’une commande - les différents éléments graphiques d’un processus de
communication.*
Aujourd’hui la plupart des créateurs graphiques ont étudié cinq années après le baccalauréat dans des
écoles supérieures d’art et de design, certaines sous tutelle du Ministère de la culture, et ont le plus
souvent perfectionné leur formation dans des stages en ateliers ou agences de design en France et à
l’étranger.
Le temps qu’il faut ensuite pour que la production de ces créateurs se singularise, que leur écriture soit
reconnaissable parce qu’incarnée, est un temps long. Ce sont dix années (exceptionnellement moins) de
travail passionné, formel et intellectuel qui forgent l’indépendance d’esprit et la liberté nécessaire à toute
création.
* définition donnée par une assemblée de graphistes en juin 1987 lors des États généraux de la Culture
Vincent Perrottet
Plus d’information : http://www.partager-le-regard.info