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Rapport d’Activités
Sommaire
Le mot du Président Directeur Général
Le Conseil d’Administration
Présentation du Groupe Sonelgaz
Chiffres clés 2015
Faits marquants 2015
Stratégie industrielle du Groupe
Industrialisation et intégration nationale
Défis des énergies renouvelables
Coopération internationale
Ressources humaines
Engagements sociaux
Synthèse des activités de l’exercice 2015 et perspectives 2016
Rapport financier 2015
Le Mot
du Président
Directeur Général
Noureddine BOUTARFA
Président Directeur Général
6
L’année 2015 se distingue par plusieurs réalisations im-
portantes qui ont nécessité des efforts soutenus et des
dépenses d’investissements de l’ordre de 577 milliards
de dinars. Durant cet exercice, nous avons mis en ser-
vice une capacité de production supplémentaire de près
de 1 300 MW répartie aussi bien dans le nord que dans
le sud du pays. Je citerai, qu’à titre d’exemple, la mise en
service des turbines à gaz des centrales de Labrag, Hassi
Messaoud et Tilghmet sans compter les turbines à gaz
mobiles de M’Sila, Boufarik, Ouargla et Sablette qui ont
considérablement contribué à réduire les contraintes
qui pesaient sur le système électrique. Les efforts n’ont
pas épargné les réseaux isolés du grand sud qui ont
connu, en 2015, la mise en service de groupes addition-
nels à Adrar, Béchar, Ghardaïa, Illizi,Tamanrasset, Djanet
etTindouf totalisant plus de 250 MW.
Aussi, des chantiers colossaux ont été ouverts afin
de renforcer notre système électrique algérien. Il faut
compter 15 autres centrales électriques en cours de
réalisation que nous comptons mettre en service sur la
période 2016 – 2020. Il s’agit de 13 000 MW en capaci-
tés installées supplémentaires actuellement en chantier
et qui viendront s’ajouter à notre parc : 07 Centrales
Turbine à Gaz d’une puissance de près de 3 000 MW
et pas moins de 08 Centrales à Cycle combiné d’une
puissance de 10 000 MW.
Egalement, des ouvrages importants en transport et en
distribution de l’électricité et du gaz ont été réalisés en
2015 visant l’amélioration de nos performances opé-
rationnelles, satisfaire la demande dans les meilleures
conditions de qualité, de continuité, de sécurité et de
coût.
La mise en œuvre d’un tel programme qui touche toutes
les régions du pays sans exception, confirme notre
volonté d’améliorer sans cesse notre efficience opéra-
tionnelle pour mieux accompagner le développement
économique et social de l’Algérie. Les chiffres sont par-
lants: la production d’énergie électrique, en 2015, est de
64,7 TWh représentant une évolution de 6,9% par
rapport à 2014 contre à peine 33 TWh en 2005. Le
réseau de transport électricité a atteint, à la fin 2015,
27 284 Km suite à la réalisation de plus de 600 Km de
lignes avec la mise en service de 29 postes (400 KV et
220-60 KV). Pour le transport gaz, pas moins de
1 625 Km de lignes ont été réalisées hissant ainsi la lon-
gueur du réseau à 17 979 Km. En matière de réseaux
de distribution, les quatre sociétés de distribution se
sont engagées à réaliser plus de 30 000 Km de lignes
MT / BT & MP .Grâce à ces efforts,nous avons amélioré
de façon substantielle la qualité de service, ce qui a été
largement ressenti et apprécié par nos clients.
7
Le Mot du Président
Le cap de plus de 8 millions de clients en électricité et
4 millions en gaz a été largement dépassé en 2015 grâce
aux programmes ambitieux de raccordement de la
clientèle suite à l’attribution d’un nombre important de
logements opérée en 2015. Les apports nets de l’exer-
cice ont été très importants avec 360 milliers de clients
en électricité (104,3 % de l’objectif) et 334 milliers de
clients en gaz (presque 100% de l’objectif).
Ainsi, le total des ventes électricité s’est élevé à
53,4 TWh, en forte évolution de presque 9% par rap-
port à l’année 2014. La facturation gaz, quant à elle, a
atteint 13 milliards de m3
en progression de 10% par
rapport à l’exercice précédent.
La Puissance maximale appelée (PMA) enregistrée en
2015 sur le réseau interconnecté a atteint 12 380 MW
(atteinte le 05 Août 2015 à 14h30), soit une évolution
importante de 13,3% par rapport à 2014. En effet, la
demande électrique en Algérie est toujours croissante.
Les prévisions donnent toujours un taux d’évolution en
matière de PMA à la pointe d’environ 10% par an d’ici
2020 si l’on tient compte des scénarios forts. Il est d’ail-
leurs attendu une PMA de 13 000 MW durant l’été
2016 si les températures ne dépassent pas les normales
saisonnières.Elle sera de 13 800 MW,soit un taux d’évo-
lution de 11% par rapport à 2015 dans le cas d’un été
caniculaire en raison notamment de l’effet de la tempé-
rature sur la demande. Pour satisfaire cette croissance,
qui est la priorité du Groupe, il sera nécessaire d’investir
plus de 4 518 milliards de dinars d’ici 2026 dont près
de 2 700 milliards de dinars d’ici 2020. Plus de 37%
financeront le développement des réseaux de trans-
port de l’électricité pour réaliser 35 000 km de lignes
haute tension. Plus de 29% de ce montant servira à
renforcer les réseaux de distribution par l’extension de
186 000 km de lignes MT/BT et 86 000 km de conduites
gaz. Par ailleurs, près de 21% de ces investissements, soit
à peu près 9 milliards de dollars financeront la réalisa-
tion de 22 000 MW en moyens de production. 10% du
montant total seront dédiés à l’extension des réseaux
de transport du gaz avec 9 500 km de conduites. Il y a
lieu de retenir que 80% des montants d’investissement
(soit 3 545 milliards de dinars) seront à la charge des
sociétés du Groupe Sonelgaz.
Ces investissements sont incontournables et néces-
saires. Aussi, abstraction faite des difficultés de finan-
cement, cette dynamique ne peut être que porteuse
d’opportunités pour Sonelgaz et pour l’Algérie. Nous
opérons dans un secteur en croissance continue dont le
rôle moteur dans le développement économique, social
et culturel d’un pays n’est plus à démontrer.
Conscients de ce rôle, nous avons construit notre poli-
tique de développement sur une vision industrielle
8
créatrice de richesse. Nous nous attelons donc à fruc-
tifier nos investissements en mettant en œuvre les
opportunités qui nous sont offertes d’algérianiser la
maintenance, de fabriquer localement les pièces de re-
change, de localiser en Algérie des usines de fabrication
d’équipements électriques de pointe, de développer
le génie et l’expertise en matière d’engineering… Ce
sont-là des opportunités d’intégration nationale et de
création d’emploi qui sont stimulés par l’augmentation
de la demande de la clientèle.
Concernant le programme national des renouvelables,
l’année 2015 a connu la mise en service de cinq cen-
trales photovoltaïques (PV) d’une capacité totale de
48 MW à Djanet, Kabertene,Adrar,Tamanrasset etTin-
douf.Le Groupe Sonelgaz s’est engagé volontairement à
réaliser une vingtaine de centrales PV d’une puissance de
343 MWc dont la totalité sera mise en service du-
rant l’été 2016 (soit l’équivalent en renouvelable de
la capacité installée de l’ensemble du parc de pro-
duction algérien de 1962). Les efforts d’intégration
des renouvelables sur nos réseaux se sont poursuivis
durant cette année. A fin mai, 183 MW ont été mis
en service.Aux centrales déjà citées, s’ajoutent les cen-
trales de Saïda (30 MW), Souk Ahras (15 MW), Djelfa
(20MW),Naama(20MW),Laghouat(20MW),Timimoun
(9MW),ZaouietKounta(6MW),Aoulef(5MW),InSalah
(5 MW) et Reggane (5 MW).
Cet investissement en solaire photovoltaïque repré-
sente plus de 80 milliards de dinars financés entière-
ment par Sonelgaz. Le Groupe Sonelgaz a ainsi apporté
une réponse concrète et rapide à cet immense défi que
constitue le développement des renouvelables en Algé-
rie. Cet investissement fait que nous tenons aujourd’hui
le rôle de locomotive dans l’introduction signifiante des
renouvelables en Algérie. Il fait de nous un des leaders
du solaire photovoltaïque en Afrique.
Par ailleurs, Le partenariat stratégique national et in-
ternational est un axe de développement pour notre
Groupe.Après avoir matérialisé en 2014 cet objectif en
entamant la réalisation avec General Electric, en Algérie,
d’un méga-complexe industriel de fabrication de turbines
à gaz, turbines vapeur, alternateurs et systèmes contrôle
commande, d’autres négociations ont été menées et
des accords obtenus pour des partenariats nouveaux
en 2015.Une Société EPC du nom de Hyenco est créée
avec les entreprises sud coréennes Hyundai et Daewoo
pour la maîtrise du savoir-faire, des processus de réalisa-
tion et de l’engineering de détails dans le but d’insuffler
le développement d’un tissu industriel local, permettant
ainsi l’émergence de petites et moyennes entreprises
nationales de fabrication, de services et de réalisation.
Une autre société de fabrication de chaudières de récu-
pération et d’échangeurs thermiques, pour les besoins
des centrales électriques notamment, sera créée pro-
9
Le Mot du Président
chainement en partenariat avec une entreprise inter-
nationale (BHI) et le Groupe algérien ENCC. Je citerai
également notre engagement pour la création d’une so-
ciété pour la fabrication de transformateurs de grandes
puissances en partenariat avec une société du Groupe
Elec El Djazair et un partenaire étranger. Il y a en outre
le projet de création d’une société pour la fabrication
d’isolateurs pour les lignes à haute et très haute tension
pour laquelle un protocole d’accord a été récemment
signé avec un partenaire algérien et étranger.
Il faut rappeler par ailleurs que le Groupe Sonelgaz a
démarré l’année 2015 avec une situation financière
fusionnée déséquilibrée, enregistrant un déficit de tré-
sorerie global de 69,9 milliards de dinars. Aussi, et au
regard du volume important des engagements des
sociétés, allié à l’insuffisance des capacités d’autofinan-
cement, le recours accru aux crédits d’investissements,
contractés essentiellement auprès de la BNA, a néces-
sité une enveloppe financière de 419 milliards de dinars
pour faire face aux besoins des sociétés du Groupe
Sonelgaz en 2015.
Si les tarifs sont gelés depuis 2005, causant d’impor-
tants manques à gagner par rapport aux revenus re-
quis et induisant un résultat net consolidé négatif, notre
chiffre d’affaires, durant cette décennie, n’a pas cessé
d’évoluer, passant de 204 milliards de dinars en 2012 à
328 milliards de dinars en 2015. Ceci témoigne des per-
formances physiques appréciables des sociétés de dis-
tribution en dépit des carences qu’elles affichent encore
en matière de recouvrement des créances et des taux
de pertes, même si ce dernier paramètre a connu une
nette amélioration durant l’exercice dernier. Les pertes
sont engendrés principalement par la fraude et les rac-
cordements illicites et sont manifestes aussi bien dans
les milieux urbains que dans le rural tant la pratique de
vol d’énergie s’est généralisée.
Et pour conclure, je tiens vraiment à mettre en avant
l’apport qualitatif et quantitatif des femmes et des
hommes qui travaillent dans les sociétés du Groupe So-
nelgaz grâce auxquels nous avons pu atteindre les résul-
tats physiques de 2015 malgré les difficultés qu’ils ren-
contrent et en dépit de la situation financière dégradée
qui grève la distribution de l’électricité. J’aimerai qu’on
leur rende hommage et qu’on rappelle leurs efforts qui
sont fournis toujours au profit de l’ensemble de la col-
lectivité. Je les en remercie pour ma part vivement.
Noureddine BOUTARFA
Le Conseil
d’Administration
Noureddine BOUTARFA
Président Directeur Général
NB: Monsieur Sofiane HAZEM
Représentant du Ministre chargé de la Prospective.
Le Conseil d’Administration
Présentation
du Groupe Sonelgaz
14
Présentation et aperçu du Groupe Sonelgaz :
Le Groupe Sonelgaz est un groupe industriel leader dans le do-
maine de la fourniture des énergies électriques et gazières en
Algérie.
Grâce à sa ressource humaine formée et qualifiée, le Groupe
occupe une position privilégiée dans l’économie du pays en tant
que responsable de l’approvisionnement de plus de huit millions
de ménages en électricité et de quatre millions et demi en gaz
naturel. Aujourd’hui, outre la société Holding, le Groupe Sonel-
gaz compte 40 sociétés et 7 sociétés en participation.
Historique du Groupe :
Le parcours, depuis Electricité et Gaz d’Algérie (EGA) à Sonelgaz, est jalonné de faits historiques qui ont contribué à écrire l’histoire
du pays. Les plus récents en date, concernent l’avènement de la loi sur l’électricité et le transport du gaz par canalisations, en 2002,
et les différents textes promulgués en aval, tel que l’amendement des statuts par décret présidentiel N° 11-212 en juin 2011 qui
consacre la réorganisation de Sonelgaz en société Holding.
Quelques Dates phares :
En 1947,
Le décret n°47-1002 du 5 juin 1947 confie la gestion des entre-
prises nationalisées d’électricité et de gaz en Algérie à un établis-
sement public de caractère industriel et commercial dénommé
Electricité et Gaz d’Algérie (EGA) ». Le décret confie également
à EGA la gestion de la production, du transport et de la distribu-
tion, l’importation et l’exportation de l’électricité et du gaz.
En 1964,
Le Ministre de l’industrie et de l’énergie concède au nom de
l’Etat à EGA la construction et l’exploitation des réseaux de dis-
tribution publique d’énergie électrique existants ou à créer sur
l’ensemble du territoire.
15
Présentation du Groupe Sonelgaz
En 1969,
L’ordonnance n°69-59 du 28 juillet 1969 dissout «Electricité et
Gaz d’Algérie » et crée la Société Nationale d’Electricité et du
Gaz « Sonelgaz » en lui attribuant le monopole de la production,
du transport, de la distribution, de l’importation et de l’exporta-
tion de l’électricité et du gaz manufacturé (art. 4 et 7).
Sonelgaz assure, par ailleurs, la commercialisation du gaz naturel à
l’intérieur du pays, et ce pour tous les types de clients (industries,
centrales de production de l’énergie électrique). Pour ce faire,
elle réalise et gère des canalisations de transport et un réseau de
distribution.
En 1983,
Cette année marque la première restructuration de Sonelgaz.
Toutes les unités Sonelgaz de travaux et de fabrication de maté-
riels, créées pour pallier au manque de capacités nationales, ont
été transformées en 1983 en entreprises autonomes. C’est ainsi
que Kahrif, Khanagaz, Inerga, Etterkib, Kahrakib et Amc ont été
créées et relèvent de Sociétés de Gestion de Participations de
l’Etat (SGP).
En 1991,
Sonelgaz change de nature juridique par décret exécutif n° 91-
475 du 14 décembre 1991, portant transformation de la nature
juridique de la société nationale d’électricité et du gaz en Etablis-
sement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC).
En 1995,
Le décret exécutif n°95-280 du 17 septembre 1995 portant sta-
tuts de l’établissement public à caractère industriel et commercial
« Sonelgaz » confirme la nature de Sonelgaz en tant qu’Etablis-
sement Public à Caractère Industriel et Commercial. Sonelgaz est
placée sous la tutelle du Ministre chargé de l’énergie et doté de la
personnalité morale tout en jouissant de l’autonomie financière.
En 2002,
La loi sur l’électricité et la distribution du gaz par canalisation
promulguée le 05 février 2002 a transformé l’Epic Sonelgaz en
une holding de sociétés par actions qui exerce par le biais de ses
filiales les activités de production, de transport et de distribution
de l’électricité et du gaz.
Cette nouvelle entité juridique créée le 1er
juin 2002 par décret
présidentiel, est dénommée Sonelgaz Spa.
Le capital des filiales du Groupe Sonelgaz chargées de la produc-
tion et du transport de l’électricité et celles chargées du trans-
port du gaz et de la distribution est ouvert au partenariat ou à
l’actionnariat privé dispersé ou même aux travailleurs.
Le Groupe Sonelgaz demeure toutefois l’actionnaire majoritaire
de ces filiales.
En 2004,
Le processus de transformation de Sonelgaz a commencé en
2004 avec la création de trois sociétés « métiers » : SPE, pour la
production de l’électricité, GRTE pour le transport de l’électricité
et GRTG pour le transport du gaz.
En 2005,
L’année 2005 a été marquée par la création de la Société civile
de médecine du travail (SMT) et d’une Société de recherche et
développement de l’électricité et du Gaz (CREDEG).
Durant la même année, les quatre (04) Sociétés de Maintenance
et de prestations véhicules ont été fusionnées en une seule so-
ciété (MPV). De même, les trois (03) sociétés de maintenance
de transformateurs ont été regroupées en une seule société
dénommée (SKMK),
Aussi, afin de préparer la filialisation de la distribution, quatre di-
rections générales régionales autonomes ont été créées.
En 2006,
Le processus s’est poursuivi en 2006 avec l’émergence de quatre so-
ciétés de distribution de l’électricité et du gaz (SDA, SDC, SDE et
SDO) et d’une société de gestion du système électrique national (OS).
A la même période, les entreprises « Travaux » (Kahrif, Kanagaz,
Inerga, Etterkib, Kahrakib) ont été rattachées au Groupe Sonelgaz
sur décision des pouvoirs publics, pour une meilleure efficacité
dans la réalisation des ouvrages énergétiques.
16
En 2007,
L’année 2007 a été marquée par la création de l’Institut de for-
mation en électricité et Gaz (IFEG).
En 2009,
La création au 1er
janvier 2009 des sociétés d’engineering, des
systèmes d’information et de la gestion immobilière (CEEG, ELIT
& SOPIEG) marquent le parachèvement de la transformation de
Sonelgaz en une holding de sociétés.
En 2011,
Les statuts de Sonelgaz, adoptés en 2002, ont été révisés et
approuvés par le Conseil des Ministres, le lundi 2 mai 2011 et
deviennent, de ce fait, en conformité avec le dispositif de la loi
n°02-01 du 05 février 2002 relative à l’électricité et à la distribu-
tion du gaz par canalisation.
Désormais, Sonelgaz Spa est organisée en société holding, sans
création d’une personne morale nouvelle et prend la dénomina-
tion de « Sonelgaz ». Par ailleurs, la société holding « Sonelgaz »
et ses sociétés filiales forment un ensemble dénommé « Groupe
Sonelgaz ».
Dans les statuts amandés,Sonelgaz conserve le rôle de détenteur
du portefeuille des actions constituant le capital social de ses
filiales.
En 2013,
Création d’une nouvelle filiale de production de l’électricité, Sha-
riket Kahraba ouaTakat Moutadjadida« SKTM ».
SKTM est chargée, principalement de l’exploitation des réseaux
isolés du sud et des énergies renouvelables, du développement
des infrastructures électriques du parc de production des réseaux
isolés du sud (diesel et TG), de l’exploitation, de la maintenance
et de la gestion des centrales électriques relevant de son champs
de compétence ainsi que de la commercialisation de l’énergie
produite.
En 2014,
Signature d’un accord de partenariat à long terme avec Général
Electric sous forme d’une société commune libellée sous le nom
de GEAT (General Electric Algeria Turbines), chargée de la réa-
lisation et de l’exploitation d’un complexe industriel situé à Ain
Yagout (wilaya de Batna).
Ce complexe permettra de produire en Algérie, des turbines
à vapeur, turbines à gaz, alternateurs et systèmes de contrôle
commande pour satisfaire, d’une part et en priorité, les besoins
du plan de développement de la production de l’électricité en
matière d’équipements et d’autre part, l’exportation d’une par-
tie de la production. Il sera construit en plusieurs phases et de-
vrait être opérationnel fin 2017.
Il y a eu lieu aussi, l’emergence de quatre sociétés régionales, is-
sues de la restructuration par scission de la Société de prévention
et d’action en sécurité (SPAS), qui ont démarré effectivement
leurs activités le 01 novembre 2014 :
• Shariket wikaya oua amn mounchaat takaouia (SWAT).
• Shariket amn el mounchaate el takawiya (SAT).
• Shariket amn oua riayat el mounchaat takaouia (SAR).
• et Shariket el amne wa el himaya (SAH).
Cette restructuration répond à la nécessité d’assurer, dans de
meilleures conditions, l’exercice des missions de prévention et de
sécurité et permettra aux sociétés créées, de développer leurs
activités et de créer de nouveaux emplois.
En 2015,
Création de la société d’Engineering, Procurement and
Construction « HYENCO» : (opérationnelle depuis le 04 no-
vembre 2015:
La société d’EPC (Engineering, Procurement and Construc-
tion) dénommée «Hyenco», a été créée par Sonelgaz, en par-
tenariat avec Hyundai Engineering & Construction Company,
Hyundai Engineering Company et Daewoo International Cor-
poration.
Cette nouvelle société a pour mission d’assurer l’engineering,
l’acquisition, la construction, les essais et la mise en service de
centrales de production d’électricité (y compris solaires type
Concentrated Solar Power «CSP»), d’ouvrages de transport et
de transformation de l’électricité ainsi que divers ouvrages indus-
triels.
17
Présentation du Groupe Sonelgaz
Missions des sociétés du Groupe :
Sonelgaz & Sociétés filiales
Depuis l’amendement de ses statuts par le décret présidentiel
n°11-212 du 02 juin 2011, Sonelgaz a adopté sa véritable vo-
cation de société holding dont les principales missions sont de
gérer le portefeuille d’actions de ses sociétés, d’élaborer et de
mettre en œuvre la stratégie de développement et la politique
financière, d’évaluer la performance de ses filiales de favoriser
et de faire développer les énergies renouvelables et d’œuvrer
à l’intégration nationale dans les domaines de la recherche, de
l’engineering, de la fabrication, de la maintenance et de la réalisa-
tion des ouvrages industriels.
En vertu de ces statuts, il est dévolu légalement et statutairement
aux sociétés filiales les missions de :
• La production, le transport, la distribution et la commerciali-
sation de l’électricité en Algérie,
• Le transport du gaz pour les besoins du marché national,
• La distribution et la commercialisation du gaz par canalisation.
Grands enjeux :
- Accroitre et accélérer le développement de la part des éner-
gies renouvelables dans le mix énergétique national :
L’intégration massive du renouvelable dans le mix énergétique
constitue un enjeu majeur en vue de préserver les ressources
fossiles, de diversifier les filières de production de l’électricité et
de contribuer au développement durable.
D’ici 2030, 37 % de la capacité installée et 27 % de la production
d’électricité destinée à la consommation nationale, seront d’ori-
gine renouvelable.
La nouvelle mouture du programme national de développement
des énergies renouvelables revoit à la hausse les capacités de
production à partir de sources renouvelables en les portant à
22 000 MW au lieu de 12 000 MW comme arrêtés dans le pré-
cédent programme. Les filières solaire photovoltaïque et éolien
sont particulièrement privilégiées.
Ce projet d’envergure permettra de produire, d’ici à 2030, près
du tiers des besoins du pays en électricité à partir de sources
renouvelables, dont plus de 4 500 MW seront réalisés d’ici 2020.
Les capacités en énergies renouvelables seront installées selon les
spécificités des régions concernées, à savoir :
• Les régions du Sud, compte tenu de la disponibilité des es-
paces et de l’important potentiel solaire et éolien qui pri-
vilégie ces régions. Ce qui se traduira par l’hybridation des
centrales existantes fonctionnant au diesel, contribuant ainsi
à la réduction de la consommation des combustibles fossiles.
Il est également prévu l’électrification des sites épars qui ne
peuvent être alimentés par le réseau conventionnel ;
• Les régions des Hauts Plateaux qui possèdent un potentiel
d’ensoleillement et de vent, avec possibilité d’acquisition des
terrains ;
• Les régions du littoral et ce selon la disponibilité des assiettes
de terrain avec l’exploitation de tous les espaces possibles
tels que les toitures et terrasses des bâtiments et autres
espaces non utilisés.
- Développement de l’efficacité énergétique :
Avec les nouvelles centrales en cycle combiné qui voient le jour
et les projets EnR qui arrivent sur le marché, le Groupe Sonelgaz
est en pleine application du programme d’efficacité énergétique.
Ce programme destiné à favoriser l’économie d’énergie et le
développement durable en Algérie consiste, principalement, en la
réalisation des actions suivantes :
• L’amélioration de l’isolation thermique des bâtiments ;
• Le développement du chauffe-eau solaire ;
• La généralisation de l’utilisation des lampes à basse consommation ;
• La substitution de la totalité du parc de lampes à mercure par
des lampes à sodium ;
• La promotion du GPL/C et du GN/C, considérés plus dispo-
nibles et moins polluants;
• La promotion de la cogénération ;
• La conversion au cycle combiné des centrales électriques
quand cela est possible;
• La réalisation de projets de climatisation au solaire;
• La génération d’électricité à partir des déchets ménagers.
18
- Industrialisation et intégration nationale :
Le Groupe Sonelgaz entend développer une industrie natio-
nale chargée d’assurer la fourniture des équipements destinés
au secteur de l’énergie électrique.Aussi de promouvoir l’intégra-
tion nationale dans les domaines de la recherche, de l’engineering
et de la maintenance des ouvrages industriels et des systèmes
d’information.
S’acquérir de cette opportunité d’être leader dans le domaine de
la fourniture des énergies électriques et gazières en Algérie pour
jouer un rôle de locomotive dans la création de champions natio-
naux en renforçant le tissu industriel national, pour développer
le génie local et apporter une nouvelle impulsion à l’économie
algérienne.
Sociétés du Groupe :
Société algérienne de l’électricité et du gaz (Sonelgaz)
Sociétés du Pôle des Industries Energétiques :
- Société algérienne de production de l’électricité (SPE)
- Shariket kahraba oua takat moutadjadida (SKTM)
- Société algérienne de gestion du réseau de transport de
l’électricité (GRTE)
- Société algérienne de gestion du réseau de transport du
gaz (GRTG)
- Opérateur système électrique (OS)
- Compagnie d’engineering de l’électricité et du gaz
(CEEG)
- Société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger
(SDA)
- Société de distribution de l’électricité et du gaz du
Centre (SDC)
- Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est
(SDE)
- Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Ouest
(SDO)
- Sharikat kahraba skikda (SKS)
- Sharikat kahraba berrouaghia (SKB)
- Sharikat kahraba koudiet eddraouch (SKD)
- Sharikat kahraba terga (SKT)
Sociétés des Activités Industrielles,Travaux et Services :
- Appareils de mesure et de contrôle (AMC)
- Rouiba éclairage (entreprise de fabrication et de com-
mercialisation de matériels d’éclairage public)
- Société de maintenance des équipements industriels (MEI)
- Comptoir algérien du matériel électrique et gazier
(CAMEG)
- Sharikat khadamat mouhaouilet kahrabaia (SKMK)
- General electric algeria turbines (GEAT)
- Hyunson engineering and construction (HYENCO)
- Société de montage industriel (ETTERKIB)
- Société de réalisation d’infrastructures (INERGA)
- Société de réalisation de canalisations (KANAGHAZ)
- Société de travaux d’électrification (KAHRIF)
- Société de travaux et montage électrique (KAHRAKIB)
- Société du patrimoine immobilier des industries élec-
triques et gazière (SOPIEG)
- Société de transport et de manutention exceptionnels
des équipements industriels et électriques (TRANSMEX)
- Société algérienne des techniques d’information
(SATINFO)
- Société de médecine du travail des industries électriques
et gazières (SMT)
19
Présentation du Groupe Sonelgaz
- Fonds des œuvres sociales et culturelles des travailleurs
des industries électriques et gazières (FOSC)
- Société de maintenance et prestations véhicules (MPV)
- Hôtel le mas des planteurs (HMP)
- Institut de formation en électricité et gaz (IFEG)
- El djazair information technologie (ELIT)
- Centre de recherche et de développement de l’électri-
cité et du gaz (CREDEG)
Sociétés du Pôle des Activités de Sûreté Interne :
- Shariket wikaya oua amn mounchaat takaouia (SWAT)
- Shariket amn oua riayat el mounchaat takaouia (SAR)
- Shariket amn el mounchaate el takawiya (SAT)
- Shariket el amne wa el himaya (SAH)
Sociétés en participation :
- Algerian energy company (AEC)
-Tahliyat miyah bahr taref (TMBT)
- Algerian operating maintenance company (AOM)
- Sharikat kahraba hadjert ennous (SKH)
- Algerian engineering service company (ALGESCO)
- Bulletin des appels d’offres du secteur de l’énergie et des
mines (BAOSEM)
- Algerian energy telecom company (Ex AETC)
Organes de gestion :
L’Assemblée Générale :
Le Groupe Sonelgaz est doté d’une Assemblée Générale (AG).
Elle est l’organe suprême où se prennent les décisions straté-
giques concernant l’avenir du Groupe.
Le Conseil d’Administration :
Organe collégial de gestion, le Conseil d’Administration (CA)
contrôle l’exercice des activités au sein du Groupe Sonelgaz,
notamment la réalisation de son projet social dans le respect des
lois en vigueur.
Les Comités :
Le Groupe compte quatre comités :
Le Comité Exécutif :
Le Comité exécutif est l’organe supérieur d’aide à la décision et
au pilotage. Présidé par le P-DG de la société holding Sonelgaz, le
comité exécutif est composé des cadres dirigeants responsables
de fonctions stratégiques au niveau de la société holding ainsi que
des superviseurs généraux des pôles d’activités.
Le Comité d’Audit :
Instance indépendante à laquelle incombe la mission d’émettre
des avis sur la qualité de la gestion de Sonelgaz, il est composé de
quatre membres nommés par le Conseil d’Administration.
Le Comité de Coordination Groupe :
Composé des membres du Comité Exécutif ainsi que de tous
les P-DG des filiales du Groupe Sonelgaz et présidé par le
P-DG de la société holding Sonelgaz, le Comité de Coordina-
tion Groupe (CCG) est chargé principalement de la coordina-
tion générale des activités assurées par l’ensemble des filiales
du Groupe.
Le Comité d’Ethique :
Ce Comité a pour missions principales de promouvoir les pra-
tiques éthiques au sein des sociétés du Groupe Sonelgaz et de
veiller au respect et à l’évolution des dispositions du code de
l’éthique.
20
Un peu plus de dix ans après la restructuration de Sonelgaz
suite à la mise en œuvre de la loi 02/01 sur l’électricité et la dis-
tribution du gaz par canalisations, les états généraux du Groupe
Sonelgaz ont été convoqués le 28 septembre 2015 à Alger afin
d’évaluer avec un œil critique et constructif l’organisation et la
structuration actuelles du fonctionnement du Groupe Sonelgaz
et réfléchir à son optimisation de façon à développer davantage
les métiers du Groupe et répondre à la demande nationale en
énergie.
Cette première édition des états généraux du Groupe Sonel-
gaz a réuni les administrateurs, les dirigeants et les représen-
tants des personnels des sociétés du Groupe Sonelgaz. La plu-
ralité des intervenants a permis de faire progresser le débat et
a donné l’opportunité à ceux qui étaient désireux d’intervenir
d’apporter leur contribution. Les intervenants se sont attelés
à identifier les points d’amélioration, d’en indiquer les voies de
réforme, de restructuration et d’ajustements possibles.
En effet, la conjoncture actuelle marquée par une réduction
drastique des revenus de l’Etat exige de trouver des réponses
pérennes à la question de la disponibilité financière afin de
pouvoir réaliser un programme d’investissement d’un montant
de plus de 2 000 milliards de dinars à mobiliser d’ici 2017 tout
en ne perdant pas de vue que la satisfaction de la demande à
l’horizon 2020 exigera également un montant additionnel de
plus de 2 700 milliards de dinars.
En conséquence, les états généraux ont mis l’accent sur la né-
cessité d’une plus grande performance et efficience du mana-
gement en matière de conduite des projets, de génération de
revenus et de valeur ajoutée avec un minimum d’investis-
sement. Le management a été aussi appelé à proposer aux
pouvoirs publics des solutions novatrices à même de lui
permettre de mettre en œuvre une politique d’augmenta-
tions graduelles des tarifs de l’électricité et du gaz sans que
cela ne remette en cause la cohésion sociale.
Les états généraux ont appelé par ailleurs à recentrer la
mission des sociétés du Groupe, de réaffirmer les respon-
sabilités des uns et des autres, de consolider et de renforcer
l’encadrement et lui donner les moyens et les prérogatives
nécessaires pour exercer ses responsabilités.
Il s’agit de trouver la forme d’organisation la plus opportune,
la plus fonctionnelle et la plus flexible qui permet la mutua-
lisation, l’harmonisation, la transparence, le contrôle, l’évalua-
tion, l’exercice et la détermination des responsabilités.
Ces états généraux ont permis par ailleurs de discuter de la
restructuration des activités qui nécessitera certainement
la révision de la loi et des statuts de Sonelgaz. La révision
de la loi est d’autant plus nécessaire qu’elle fixe les limites
de la forme d’organisation du secteur de l’électricité et du
gaz. Elle l’est d’autant plus que des dispositions entières ne
sont pas encore mises en œuvre, les conditions actuelles
étant loin d’être idoines.
Sur un autre registre, les états généraux dans cette pre-
mière édition ont amorcé un exercice d’évaluation systé-
matique, continue et responsable afin d’agir sur les condi-
tions de succès de nos missions et entreprises.
Etats Généraux du Groupe Sonelgaz : Réorganisation, cadre règlementaire
21
Présentation du Groupe Sonelgaz
La question de l’organisation du Groupe Sonelgaz et des missions
de la holding est posée après plus d’une dizaine d’années d’exer-
cice, sous l’angle de l’efficacité économique et des pratiques de
bonne gouvernance, au sens de la performance des sociétés et
de la cohérence globale de leurs stratégies de développement.
D’où le lancement d’un appel d’offres pour la réalisation d’une
étude d’évaluation de la restructuration de Sonelgaz, sur les plans
organisationnel et financier.
Cet appel d’offres s’adresse aux cabinets ayant une expérience
dans le domaine des audits des organisations, de restructuration
d’entreprises et d’évaluation économique des solutions d’orga-
nisation.
Sur le plan organisationnel, l’étude devrait procéder à une éva-
luation du modèle d’organisation actuel et des répartitions des
responsabilités.
Sur le plan financier, l’étude devrait permettre d’apporter un
éclairage sur l’impact du mode de fonctionnement actuel sur le
niveau de charges d’exploitation générées et leur optimisation,
le but étant d’identifier les domaines où la réorganisation des
activités pourrait être une source de baisse des dépenses de
fonctionnement, et ce notamment pour ce qui est des activités
supports.
Le prestataire retenu aura à livrer trois rapports : le premier
est un rapport diagnostic de l’organisation générale du Groupe
Sonelgaz ; le second et le troisième porteront sur les préconi-
sations de transformation de cette organisation générale, l’un
sans modification du cadre légal et réglementaire et l’autre avec
modification de ce dernier.
Évaluation de la restructuration de Sonelgaz sur les plans organisationnels et financiers : Réflexion générale
sur la réorganisation du Groupe
Chiffres clés
2015
24
Chiffre d’affaires
Graphe (01): Chiffre d’affaires par activités
Graphe (03) : Chiffre d’affaires par sociète de distribution
Graphe (02) : Chiffre d’affaires (distribution)
Chiffre d’affaires Groupe: 328 008 MDA.
Taux d’évolution du CA par rapport à 2014 : 5%.
Ventes Electricité: 199 920 MDA.
Ventes de gaz: 34 965 MDA.
TPR & autres: 7 762 MDA.
25
Chiffres clés 2015
Investissements
Investissements Groupe: 577 423 MDA (598 582 MDA en 2014).
Graphe (04) : Investissements par activites Graphe (05) : Investissements par metiers
Graphe (06) : Investissements (électricité, gaz et autres)
26
Electricite
Production de l’électricité (Y compris autres injections « SPPI » et « Cevital ») : 64 708,7 GWh (en progression de 6,9% par rapport à 2014).
Ventes de l’électricité : 53 413 GWh (progression de 8,6% par rapport à 2014).
Clients électricité : 8 452 653 (progression de 4,5% par rapport à 2014).
Graphe (07) : Repartition de la production de l’électricité Graphe (08) : Les ventes d’électricité
Gaz
Graphe (09) : Répartition des achats gaz naturel à Sonatrach Graphe (10) : Les ventes de gaz naturel
Achat gaz : 29,8 milliards de m3
(progression de 10,7% par rapport à 2014).
Ventes gaz : 13 milliards de m3
(progression de 9,7% par rapport à 2014).
Clients gaz : 4 584 168 (progression de 7,9% par rapport à 2014).
27
Chiffres clés 2015
Ressources humaines
Effectif global : 87 289 agents avec 11 593 nouvelles recrues.
Formation : 38 799 agents (550 219 hommes/jours) soit une moyenne de 8,6 jours de formation par agent/an.
Graphe (11) : Repartition des effectifs permanents du Groupe Sonelgaz
Faits marquants
2015
30
Au titre de l’exercice 2015, le chiffre d’affaires net réalisé par les
sociétés du Groupe Sonelgaz est de l’ordre de 328 milliards de
dinars, en évolution de 5% par rapport à l’exercice précèdent
(313 milliards de dinars).
Cette performance est due, d’une part, à l’important accroisse-
ment de la clientèle nouvelle enregistré en 2015 estimé à 18%
pour le gaz et à 5% pour l’électricité comparé à 2014.
D’autre part, la hausse des températures que connait notre pays
ces dernières années a contribué principalement à l’augmen-
tions de la consommation d’énergie électrique suite à l’utilisation
massive de la climatisation faisant ainsi progresser le volume des
ventes d’énergie électrique qui a totalisé, en 2015, 53,4 TWh
contre 49,2 TWh en 2014, soit une évolution de presque 9%.
Les ventes gaz sont accrues notamment de 10% par rapport à
l’exercice précédent.
L’année 2015 s’est distinguée par plusieurs réalisations impor-
tantes qui ont nécessité des efforts soutenus et des dépenses
d’investissements de l’ensemble des sociétés du Groupe Sonel-
gaz de l’ordre de 577,4 milliards de dinars. Ces dépenses d’inves-
tissements, restent élevées, et sont proches de celles de l’année
2014 (598,6 milliards de dinars), ceci renseigne sur la stabilité des
niveaux d’investissement et sur un retour progressif à la normale,
après plusieurs années de labeur, en vue de répondre à un fort
taux d’évolution de la demande énergétique.
Les dépenses d’investissement propres des sociétés métiers de
base du Groupe Sonelgaz, à savoir la production d’électricité, le
transit et la distribution d’électricité et du gaz, affichent un mon-
tant de 530 milliards de dinars dont la production d’électricité
(sociétés SPE et SKTM) représente 54% du total des dépenses
d’investissement des sociétés métiers de base.
Pour la Société de production d’électricité (SPE), les dépenses
sont à hauteur de 231,8 milliards de dinars soit une réalisation
de 64% de son programme d’investissement, quant à la société
SKTM dont les dépenses ont atteint 53,3 milliards de dinars, elle
affiche une importante évolution de 160% par rapport à l’exer-
cice 2014 (dépenses d’investissement des centrales solaires et
photovoltaïques).
Concernant les gestionnaires du réseau de transport de l’électri-
cité et du gaz, le montant global de leurs dépenses d’investissent
est de l’ordre de 107 milliards de dinars, soit 13 % du total des
dépenses d’investissement des sociétés métiers de base. L’Opé-
rateur du système électrique (OS),ces dépenses d’investissement
enregistrées sont de 2,67 milliards de dinars
Pour les sociétés de distribution de l’électricité et du gaz, le mon-
tant des dépenses d’investissement réalisées est de 138 milliards
de dinars représentant un taux de 26% du total des investisse-
ments des sociétés métiers de base du Groupe, soit une réalisa-
tion de 88% des prévisions de l’année 2015, cette réalisation est
due suite à la mise en œuvre du programme quinquennal (2010-
2014) de l’électricité et du gaz et des plans d’urgence 2015 et
2016 (passage de l’été 2015 et préparation de l’été 2016).
Les sociétés travaux et prestations de service et production in-
dustrielle ont enregistré au cours de l’exercice 2015 une dépense
d’investissement de 46,2 milliards de dinars, soit une réalisation
de 92% des prévisions de l’année en cours. Pour rappel, ces dé-
penses d’investissement intègrent les dépenses de la société CA-
MEG d’un montant de 39 milliards de dinars concernant l’appro-
visionnement en matériel électrique et gazier pour les besoins
des plans de développement des sociétés métiers.
Ainsi, et au regard du volume important du programme d’inves-
tissement des sociétés, allié à l’insuffisance des capacités d’auto-
financement, la couverture de ce programme a été essentielle-
ment assurée par l’endettement à long terme à hauteur de 74%.
2. Les Investissements : L’effort maintenu malgré les contraintes financières
1. Le Chiffre d’affaires :
31
Faits marquants 2015
3. La Puissance maximale appelée : Demande impor-
tante en électricité durant la période estivale
La demande d’électricité au titre de l’exercice 2015 a été cou-
verte et satisfaite sans contraintes majeures. Cette demande a
beaucoup évolué ces dernières années avec l’enregistrement
des pics en période d’été au lieu de la saison hivernale.
En effet, la PMA 2015, a été enregistrée durant la période estivale
de l’année et a connu une croissance importante, atteignant une
évolution de 13% sur le réseau interconnecté nord en comparai-
son avec la PMA enregistrée durant la pointe de 2014 constatée
en été également. La puissance maximale appelée de l’ordre de
12 380 MW a été enregistrée le mercredi 5 août à 14h30 alors
que celle de l’été 2014 enregistrée le lundi 11 août à 15h15 et a
été de 10 927 MW. En tenant compte du délestage préventif, la
PMA aurait été de 12 410 MW le 05 août 2015 à 15h15 (avec
une PMA de 12 098 MW et une puissance délestée de 312
MW).
Pour évaluer la demande nationale, il y a lieu d’ajouter la PMA
enregistrée sur le pôle In Salah - Adrar –Timimoun, enregistrée le
23 juin 2015 à 14h00, qui était de 279 MW soit une évolution de
11% par rapport celle de l’été 2014 (261 MW).Elle est de l’ordre
de plus de 20% par rapport à celle de l’été 2012.
Quant aux autres vingt-six régions du sud du pays non intercon-
nectées, la PMA asynchrone a été de 227 MW, soit une crois-
sance de 6 %par rapport à la PMA de l’été 2014 et de 36% par
rapport à la PMA de l’été 2012.
Il convient de noter un changement fondamental de la structure
de la demande électrique en Algérie. En effet, la consommation
maximale journalière du réseau interconnecté du nord du pays
avait commencé par migrer de l’hiver vers l’été pour ensuite
passer, depuis 2014, de la pointe soir (ou pointe lumière) à la
pointe matin (pointe jour), ce qui démontre l’impact de l’utilisa-
tion des appareils de climatisation année après année. Cette ten-
dance induit des réaménagements importants dans la manière de
conduire le système électrique car les conditions de fonctionne-
ment durant la journée sont plus sévères pour les équipements
et installations constituant ledit système.Aussi, le niveau et le vo-
lume des investissements doivent être adaptés de sorte à assurer
la réserve nécessaire et ainsi faire face aux incidents.
La puissance maximale appelée est atteinte au moment où les
niveaux élevés de températures influent négativement sur les
ouvrages électriques. L’effet température se traduit par la dimi-
nution du rendement des moyens de production d’électricité,
la réduction des capacités de transit des lignes électriques et
l’augmentation de la consommation du réactif par les climati-
seurs entraînant la dégradation du plan de tension.Tous ces effets
montrent les difficultés que doivent surmonter les sociétés de
Production, deTransport et de Distribution de l’électricité afin de
couvrir la demande et, pour l’Opérateur système, de maintenir
en permanence l’équilibre entre l’offre et la demande quelles que
soient les contraintes. Ceci étant, en dépit de cette forte crois-
sance et des difficultés liées notamment à la gestion des incidents
en période de forte demande, les sociétés du Groupe Sonelgaz
ont réussi à assurer l’alimentation des clients dans de bonnes
conditions de qualité et de continuité, hormis la survenue de
quelques coupures localisées et à courte durée provoquées par
des incidents exceptionnels sur le système électrique.
Ainsi, la demande en électricité durant cet été a pu être conve-
nablement couverte grâce à la disponibilité de la production dont
une partie a été assurée par des groupes de production des
nouvelles centrales mises en service en 2015. Il y a lieu de citer
entre autres les centrales de Tilghemt III (2×197 MW), de Hassi
Messaoud (220 MW), de Boufarik (40 MW), de Ouargla (40
MW), de M’sila (220 MW), de Labreg (140 MW) et de Sablette
(40MW).
Le réseau interconnecté de la région d’In Salah -Adrar -Timimoun
a été renforcé par la mise en service de 68 MW en turbines à gaz
mobiles à Zaouiat Kounta. Les résaux isolés du grand sud, quant
à eux, ont connu la mise en service de groupes additionnels à
Adrar, Béchar, Ghardaia, Illizi,Tamenrasset, Djanet etTindouf tota-
lisant 256 MW dont 3 MW en solaires photovoltaïques à Djanet.
Par ailleurs, les réseaux de transport de l’électricité ont été
renforcés grâce à la réalisation de 53 ouvrages composés de
32
postes en 400 KV et 220 KV et des lignes en 400 KV et 60 KV.
Parmi ces ouvrages, 20 sont déjà mises en service dont la ligne
220 KV Labreg/El Amiria qui a contribué de manière significative
à la desserte en énergie électrique de la région sud-est, en per-
mettant l’évacuation de la production de la centrale Labreg vers
la région d’El Oued. Enfin, pour améliorer la qualité de service à
la clientèle, les sociétés de distribution de l’électricité et du gaz
ont réalisé en 2015 pas moins de 3 364 postes de transformation
MT/BT répartis sur l’ensemble du territoire national ainsi que
18 000 km de lignes moyenne et basse tension.
Graphe 12 : Evolution de la PMA 2010-2015 (En MW)
Au titre de l’exercice 2015 et dans le cadre du renforcement du
système électrique, deux centrales turbines à gaz mobiles, l’une à
M’Sila et l’autre à Ouargla, d’une puissance de 12x20 MW et de
4x20 MW ont été mises en service pour répondre à la demande
estivale. Le montant global de ces investissements a atteint
5 744 milliards de dinars.
Ces nouvelles centrales fonctionnent principalement au gaz na-
turel, avec le Gasoil comme combustible de secours, elles sont
destinées à répondre à plusieurs impératifs, en l’occurrence :
satisfaire la demande d’énergie résultant de l’implantation dans la
région de divers aménagements industriels et domestiques, assu-
rer la fiabilité et la continuité de service et sécuriser l’alimentation
en énergie électrique de la région.Elles constituent,également,un
appoint au réseau interconnecté.
La Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG) a
été mandatée, par la Société algérienne de production de l’élec-
tricité (SPE), pour la réalisation de ces centrales.
Pour rappel,le recours à ces moyens de production par SPE est dic-
té par une forte demande en électricité à laquelle il faut répondre
en urgence. Ainsi, SPE a opté pour le renforcement des capacités
de production à travers le nord et le sud du pays par l’acquisition et
la mise en service en urgence de turbines à gaz mobiles.
Renforcement des moyens de production électricité : Mise en service de nouvelles centrales turbines à gaz mobiles à M’Sila
et Ouargla
33
Faits marquants 2015
4. Création de la société d’engineering, procurement
and construction «Hyenco» opérationnelle :
L’année 2015 a connu la création de la société d’EPC (Enginee-
ring, Procurement and Construction) dénommée «Hyenco», par
Sonelgaz, avec trois partenaires Sud Coréens : Hyundai Enginee-
ring & Construction Company, Hyundai Engineering Company et
Daewoo International Corporation.
Opérationnelle depuis le 4 novembre 2015, la création de cette
société entre dans le cadre de la stratégie adoptée par Sonelgaz
et consistant à créer et à promouvoir des capacités nationales
de fabrication d’équipements et de réalisation d’ouvrages néces-
saires à la production, au transport et à la distribution de l’élec-
tricité et du gaz.
« Hyunson Engineering and Construction », «Hyenco» par
abréviation, est une société de droit algérien. Son siège social
se trouve au n°38, site des sociétés du Groupe Sonelgaz sis au
Gué de Constantine - Alger. Les parts sociales de cette société
sont détenus à hauteur de 51% par Sonelgaz et de 49% par les
partenaires Sud-Coréens («Hyundai Engineering & Construction
Company» à raison de 31.85%,«Hyundai Engineering Company»
à raison de 12.25%, et «Daewoo International Corporation»
à raison de 4.9%).
Cette nouvelle société a pour mission d’assurer l’engineering,
l’acquisition, la construction, les essais et la mise en service de
centrales de production d’électricité (y compris solaires type
Concentrated Solar Power «CSP»), d’ouvrages de transport et
de transformation de l’électricité ainsi que divers ouvrages industriels.
La création, en partenariat, de cette société a pour but la maîtrise
du savoir-faire des processus de réalisation et de l’engineering
de conception et de détails. Ce qui permettra la prise en charge
des plans de développement des filiales du Groupe Sonelgaz et
favorisera l’extension du tissu industriel local (PME/PMI), l’émer-
gence de sociétés nationales de fabrication et de réalisation et la
création d’emplois et de richesse.
Dans une première phase, il est attendu de cette société d’as-
surer l’engineering, l’acquisition, la construction, les essais et la
mise en service de centrales de production d’électricité dans les
conditions de qualité et de conformité aux normes et standards
internationaux.
Dans une seconde phase, Hyenco sera chargée de réaliser
d’autres projets industriels en mode EPC, en vue d’accompagner
le plan de développement de la production d’électricité,de trans-
férer le savoir-faire, de maitriser la technologie et d’assurer le
développement de l’industrie nationale.
Une fois la mise en place de la société et de ses structures opé-
rée, il est prévu la création de plusieurs centaines d’emplois di-
rects et indirects, Le recrutement sera suivi par un programme
de formation continue, en vue d’un transfert effectif du savoir-
faire et des pratiques des fonctions EPC.
Pour rappel, c’est dans le cadre d’un appel d’offres national et
international ouvert, pour la réalisation de six centrales élec-
triques en cycle combiné, que les soumissionnaires avaient pour
obligation de s’engager à créer une société d’EPC, en partenariat
avec Sonelgaz. Cet appel d’offres a abouti à la remise de treize
plis,quatre des candidats soumissionnaires ont été retenus.L’offre
proposée par le Consortium Hyundai-Daewoo pour le partena-
riat a été jugée la plus favorable.
34
5. Les systèmes d’information dans le Groupe Sonel-
gaz : développement et création de nouveaux sys-
tèmes de gestion
- La fonction comptable : HISSAB
- La ressource humaine : NOVA
- La gestion du stock :ATTAD
- La gestion de la trésorerie : MALIYA
Les systèmes de gestion déployés par le Groupe Sonelgaz
visent à répondre à l’objectif stratégique de modernisation de
la gestion. Ces systèmes actuels sont conçus et développés par
les moyens propres du Groupe (la société ELIT comme maître
d’œuvre) et concernent le domaine de la ressource humaine
«NOVA», le domaine des finances et la comptabilité «HISSAB»
et la gestion des stocks «ATTAD». A noter que ces systèmes
ont été déployés, en premier lieu, en forme de projets à partir
de l’année 2013, et ils ont font l’objet de diverses opérations
de développement pour s’adapter aux nombreux changements
organisationnels et à toute évolution des besoins fonctionnels et
techniques.
NOVA, HISSAB et ATTAD sont présentement déployés chez
l’ensemble des sociétés du Groupe Sonelgaz. Les gestionnaires
de ces sociétés, disséminés à travers le territoire national, utilisent
ces systèmes à distance pour le traitement et l’édition de la paie
de leurs employés, la tenue de leur comptabilité ainsi que la ges-
tion de leurs stocks (équipements, de pièces de rechange et de
consommables).
Par ailleurs, un nouveau système de gestion de la trésorerie
est venu enrichir les solutions informatiques employées par le
Groupe Sonelgaz baptisé «MALYA».
NOVA :
Conçu par une équipe mixte
composée de représentants
de la Direction exécutive de
la ressource humaine de la
sonelgaz (maître d’ouvrage),
de la société ELIT (maître d’œuvre) et des sociétés CEEG,
GRTG et OS, NOVA compte 260 fonctionnalités répar-
ties sur 5 modules, relatives à la gestion administrative, la
gestion de la paye, les carrières, la gestion du temps et
des activités ainsi que les emplois et les compétences. Ce
système est ouvert à tous les agents et responsables via
des comptes personnels leur permettant la consultation
de leur dossiers.
HISSAB :
HISSAB est un système d’infor-
mation comptable et financier,
déployé actuellement au sein
de toute les filiales du Groupe,
sous forme d’une solution de gestion intégrée à l’aide d’un
ERP progiciel «Entreprise Ressource Planning». Conçu en
collaboration entre la Direction exécutive de la straté-
gie financière et de la consolidation et la société ELIT, il a
comme but principal de doter le Groupe d’outil de ges-
tion permettant de poursuivre sa politique d’optimisation
des moyens et disposer en temps réel de données finan-
cières et comptables fiables, partagées à différents niveaux
d’intervention et de décision et afin de disposer d’une
information consolidée fiable et adaptée aux besoins du
contrôle de gestion, en tenant compte du nouveau sys-
tème comptable et financier.
ATTAD :
Le logiciel, ATTAD conçu par un
groupe d’experts des sociétés
CAMEG et d’ELIT a pour but de
se permettre une meilleure maî-
trise de la gestion des stocks.
Réalisé en trois paliers (gestion
35
Faits marquants 2015
des stocks, gestion des approvisionnements et gestion de
la facturation), ATTAD compte les fonctionnalités amélio-
rées de l’ancien système avec de nombreuses solutions
aux problèmes rencontrés dans le système utilisé puisqu’il
dispose de possibilités de mettre à jour le fichier stock,
de suivre les mouvements et les inventaires des stocks et
d’opérer des calculs automatiquement du coût d’acquisi-
tion et du coût unitaire moyen pondéré (CUMP).
Développé par les propres moyens du Groupe, ATTAD
permet, entre autres, la création d’une interface standard
avec le système comptable en offrant des états d’édition
de base.
MALYA :
Le nouveau système automatisé de gestion de la tréso-
rerie appelé « MALYA » est opérationnel au niveau des
sociétés du Groupe Sonelgaz
Initié par la Direction exécutive de la stratégie finan-
cière et de la consolidation de Sonelgaz en sa qualité de
maître d’ouvrage et la société Elit, ce nouveau système
s’inscrit dans le cadre de l’élaboration des systèmes d’in-
formation financiers, comptables et budgétaires, en vue
de leur normalisation pour l’ensemble des sociétés du
Groupe Sonelgaz.
Après la mise en œuvre du système comptable «HIS-
SAB», ce projet de développement d’un système de
gestion de la trésorerie a été lancé, afin de répondre
aux exigences de la fonction, laquelle est considérée
comme étant le pignon central de la gestion financière
et prend, de plus en plus, une dimension stratégique
dans le Groupe.
Ainsi, le nouveau système «MALIYA», permet, entre
autres, la mise en œuvre du cash pooling (technique de
centralisation de trésorerie), l’identification des besoins
de financement et des possibilités de placement, l’opti-
misation des positions bancaires, la maîtrise des risques
financiers (liquidité, change, etc.) ainsi que l’uniformisa-
tion et l’harmonisation de processus de gestion de la
trésorerie.
Le système «MALIYA» assure, à travers ses divers mo-
dules, plusieurs fonctionnalités; Citons à titre d’illustra-
tion : la gestion du plan de trésorerie en disposant d’une
prévision de trésorerie fiable et actualisée (prévisionnel,
complété, éclaté, révisé et réalisé) ; la saisie et l’import
des prévisions de trésorerie (interfaces avec le système
de gestion de la comptabilité «HISSAB» et le système
de gestion de la clientèle «SGC»); l’intégration automa-
tique des historiques bancaires ; le rapprochement de
trésorerie ; la pré-comptabilisation des flux financiers
après rapprochement; le calcul automatique des agios;
l’équilibrage des comptes et la remontée de fond ; la
gestion des flux financiers en temps réel …etc..
A noter que «MALIYA» est conçu en architecture Full
Web avec une base de données centralisée, hébergée
au niveau des Datacenter de la société Elit.
Stratégie industrielle
du Groupe Sonelgaz
38
L’efficacité énergétique est appelée à jouer un rôle im-
portant dans le contexte énergétique national actuel,
caractérisé par une forte croissance de la consomma-
tion tirée, notamment, par le secteur domestique avec la
construction de nouveaux logements, la réalisation d’in-
frastructures d’utilité publique et la relance de l’industrie.
L’adoption par le gouvernement de la version actuali-
sée du programme national des énergies renouvelables
et de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030, réaffirme
cette dernière comme priorité. La réalisation de ce
programme par une diversité d’actions et de projets,
devrait favoriser l’économie d’énergie et le développe-
ment durable en Algérie.
Les retombées économiques et sociales de l’intégra-
tion de la dimension efficacité énergétique dans les
différents secteurs d’activités seront multiples. Cette
intégration constitue une réponse appropriée au défi
de conservation de l’énergie. Elle impliquera des effets
bénéfiques sur l’économie nationale et permettre, éga-
lement, d’améliorer le cadre de vie du citoyen et pré-
server l’environnement.
Le programme national des énergies renouvelables et
de l’efficacité énergétique se focalise sur les secteurs
de consommation qui ont un impact significatif sur la
demande d’énergie. Il s’agit principalement du bâtiment
du transport et de l’industrie.
Pour le secteur du bâtiment, le programme vise à
encourager l’adoption de l’isolation thermique des
constructions par la mise en œuvre de pratiques et
de technologies innovantes. Des mesures adéquates
seront prévues au niveau de la phase de conception
architecturale des logements (environ 100 000/ an).
Ce qui permettra de générer une économie d’éner-
gie de 25 millions tep. Il s’agit également de favoriser
la pénétration massive des équipements et appareils
électriques performants sur le marché local, notam-
ment les chauffe-eau solaires et les lampes écono-
miques.
Dans ce cadre, il est prévu la diffusion de chauffe eaux
solaires, à raison de 200 000 m2/an, et de 10 millions
de lampes basse consommation (LBC) par an.
Le programme du secteur des transports visera à
promouvoir les carburants les plus disponibles et les
moins polluants, en l’occurrence, le GPL/C et le GNC:
l’objectif étant d’enrichir la structure de l’offre des
carburants et de contribuer à réduire la part du gasoil.
Pour le secteur de l’industrie, le programme visera
concernant ce créneau à amener les industriels à plus
de sobriété dans leurs consommations énergétiques.
En effet, l’industrie représente un enjeu pour la maî-
trise de l’énergie du fait que sa consommation est
appelée à s’accroître à la faveur de la relance de ce
secteur. Aussi, des centaines d’audits énergétiques
sont prévus.
La concrétisation du programme national d’efficacité
énergétique permettra de réduire graduellement la
croissance de la demande énergétique. Néanmoins,
ce programme implique la concrétisation d’un certain
nombre de mesures, notamment, l’implication des
parties concernées dont l’industrie publique et privée
ainsi que la mise en place d’une industrie locale des
isolants thermiques et des équipements et appareils
performants (chauffe-eau solaires ; lampes écono-
miques…).
1. Programme national sur l’efficacité énergétique :
39
Stratégie industrielle
du Groupe Sonelgaz
Le développement du secteur de l’énergie est incontour-
nable pour assurer le développement social, économique et
industriel de notre pays. Cela est d’autant plus crucial que
la demande en énergie électrique en Algérie est sans cesse
croissante avec un taux dépassant souvent les 5%. Cet état
de fait a nécessité la mise en œuvre d’un vaste et ambitieux
programme d’investissement qui va permettre le doublement
des capacités existantes de production et de transport d’élec-
tricité en l’espace de seulement cinq années.
Dans cette vision, les orientations stratégiques pour le
Groupe Sonelgaz reposent sur deux axes importants, l’un
énergétique caractérisé par un mix énergétique répondant
aux enjeux de la production électrique à long terme, avec
une position de leader dans les énergies renouvelables et
l’autre industriel, permettant l’émergence de champions na-
tionaux dans les activités travaux, engineering, équipements
et services et systèmes d’information.
2. Plan de développement 2015-2025 :
40
Production d’électricité :
Sur la période 2015-2025, la capacité de production addi-
tionnelle nationale prévue est de 27 800 MW (tous réseaux
confondus) à injecter sur le réseau dont 15 385 MW décidés
et 12 415 MW (12 150 MW sur le réseau interconnecté
national (RIN) et 265 MW sur le réseau isolé du sud (RIS))
en idée de projet.
Les 15 385 MW déjà décidés sont réparties comme suit :
• 14 150 MW en conventionnel pour le Réseau intercon-
necté national (RIN),
• 340 MWTurbine gaz pour le Pôle In salah Adrar etTimi-
moune (PIAT),
• 495 MW dont 153 MW en diesel et 342 MW en tur-
bines à gaz pour les Réseaux isolés du sud (RIS) qui se-
ront transférées à partir du RIN,
• 400 MW en photovoltaïques (PV) en cours de réalisa-
tion par la Société SKTM.
Le montant total du plan de développement des moyens
de production (décidés et en idée de projet) pour les trois
réseaux (RIN, PIAT et RIS) y compris le programme PV en
cours de réalisation par SKTM s’élève à 1 755 milliards de
dinars.
Additivement aux capacités conventionnelles et sur la base
du nouveau programme des énergies renouvelables adopté
par le gouvernement, il est prévu la réalisation d’une capacité
de 9 043 MW dont 5 443 MW en photovoltaïque sur la
période 2016-2025, 2 600 MW en éolien et 1 000 MW en
solaires CSP sur la période 2017-2025.A noter que plusieurs
projets d’une capacité totale de 400 MW en photovoltaïque
sont déjà en cours de réalisation et devraient entrer en ser-
vice avant la fin de l’année 2016.
Le montant estimatif pour la réalisation du programme de
développement de la production d’électricité renouvelable
(EnR) 2015-2025 s’élèverait à près de 2 011 milliards de
dinars.
Transport d’électricité :
La longueur globale du réseau de transport de l’électri-
cité à mettre en service sur la période 2015-2025 est de
l’ordre de 34 370 km, répartie comme suit :
• 24 435 km, déjà décidés dont 1 554 km en réhabilitation,
• 9 935 km pour les lignes en idée de projet.
Pas moins de 834 postes et avant-postes haute tension
d’une puissance installée de 142 160 MVA seront réalisés,
de même que plus de 34 000 km de lignes HT.
Ainsi, la longueur du réseau de transport de l’électricité
atteindra 59 552 km en 2025.
L’enveloppe allouée pour la réalisation du plan de dévelop-
pement du transport électricité sur la période 2015-2025,
s’élève à 1 517 milliards de dinars.
41
Stratégie industrielle
du Groupe Sonelgaz
Transport gaz :
Le plan de développement du réseau de transport gaz sur
la période 2015-2025, concerne essentiellement la mise
en œuvre du programme quinquennal 2010-2014 par le
raccordement en gaz naturel des localités des régions des
Hauts Plateaux et du Sud en continuité du raccordement au
gaz naturel des régions du Nord afin de permettre d’amé-
liorer l’accès au réseau et l’extension du marché national du
gaz dans le Sud.
En plus du Programme national Gaz et afin d’assurer la cou-
verture de la demande en gaz naturel du marché natio-
nal à long terme, il est défini des infrastructures gazières à
développer sur la période 2015 – 2030 pour répondre à la
demande et s’assurer de sa couverture dans les normes. La
structure des infrastructures gazières à développer s’arti-
cule notamment sur la mise en place d’une dorsale 48’’ Est
– Ouest au niveau des Hauts Plateaux, permettant de dis-
poser de la réserve gaz nécessaire pour assurer l’alimenta-
tion des ménages, des clients industriels ainsi que les futures
centrales électriques.
Aussi, deux projets importants seront réalisés par la Société
nationale pour la recherche, la production, le transport, la
transformation, et la commercialisation des hydrocarbures
(Sonatrach) pour le compte du Gestionnaire du réseau gaz
(GRTG) dont l’objectif est d’irriguer le Grand Sud algérien
par le réseau de transport du gaz naturel pour alimenter
principalement Tamanrasset et Djanet ainsi que toutes les
localités qui se situent au voisinage du couloir de passage
des gazoducs décidés.
La longueur globale du réseau de transport gaz à réaliser
sur la période 2015–2025 est de 12 748 km dont 8 973 km
sont déjà décidées.
Le montant global prévu pour la réalisation de l’ensemble
des ouvrages du réseau de transport du gaz sur la période
2015-2025 est d’environ 927 milliards de dinars.
Distribution de l’électricité et du gaz :
Le plan de développement des réseaux de distribution,
intègre les programmes d’électrification et de distribution
publique du gaz initiés par l’Etat, les programmes propres et
les Raccordements de la clientèle nouvelle (RCN) ainsi que
les équipements de maintenance et d’exploitation et les
projets de modernisation de la gestion et de l’exploitation.
D’ici 2025, plus de 2,9 millions de branchements électri-
cité et près de 3,7 millions de branchements gaz seront
effectués. Il sera réalisé également 219 127 km de lignes
moyenne et basse tension et 96 500 postes électriques.
En matière de réseau gaz, il est prévu de mettre en service
100 818 km de canalisations, 3 763 220 branchements et
13 stations propane.
L’enveloppe globale allouée pour la réalisation de ce plan
pour les quatre sociétés de distribution est de 1 540 mil-
liards de dinars sur la période 2015-2025.
Industrialisation
et intégration
nationale
44
1. Le partenariat : Outil de politique d’intégration na-
tionale du Groupe Sonelgaz
Le développement du secteur de l’énergie est incontournable
pour assurer le développement social, économique et industriel
du pays. Cela est d’autant plus crucial que la demande en éner-
gie électrique en Algérie est sans cesse croissante avec un taux
dépassant les 13% (2014/2015).
La stratégie industrielle menée par Sonelgaz vise la mise en œuvre
d’un vaste et ambitieux programme d’investissement à travers la
mise en place d’une série de projets industriels en partenariat
basés sur la valorisation des ressources locales et les avantages
comparatifs dont jouit notre pays.
Sonelgaz entend développer une industrie nationale chargée
d’assurer la fourniture des équipements destinés au secteur de
l’énergie électrique, mais aussi de promouvoir l’intégration natio-
nale dans les domaines de la recherche, de l’engineering et de la
maintenance des ouvrages industriels et des systèmes d’informa-
tion.
Sonelgaz veut faire de cet ambitieux programme une opportu-
nité pour jouer un rôle de locomotive dans la création de cham-
pions nationaux en renforçant le tissu industriel national, pour
développer le génie local et apporter une nouvelle impulsion à
l’économie algérienne.
Les grands projets initiés par Sonelgaz en partenariat :
Fabrication de turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs et
systèmes de contrôle commande :
Une entreprise dénommée GEAT, a été créée en partenariat
avec General Electric en 2014 pour la fabrication de turbines
à gaz, turbines à vapeur, fabrication d’alternateurs (qui seront
couplés aux turbines pour convertir l’énergie mécanique en
énergie électrique) et des systèmes de contrôle de commande.
La première pierre du complexe industriel situé à Ain Yagout
dans la wilaya de Batna, a été posée le 22 septembre 2014.
L’usine doit entrer en production d’ici 2018. Dans ce cadre,
Sonelgaz et General Electric ont lancé le projet IDEA -Indus-
trie et Développement de l’Entreprenariat en Algérie- qui est
un programme d’innovation pluriannuel visant à identifier et
accompagner les acteurs algériens dans les métiers industriels
du secteur de l’énergie pour bâtir une chaîne d’approvisionne-
ment autour du complexe industriel « General Electric Algeria
Turbines » (GEAT) à Batna.
Création d’une société EPC :
Une Société EPC du nom de HYENCO est créée en partenariat
avec les entreprises sud coréennes Hyundai et Daewoo pour la
maîtrise du savoir-faire, des processus de réalisation et de l’engi-
neering de détail dans le but d’insuffler le développement d’un
tissu industriel local (PME/PMI), permettant ainsi l’émergence de
sociétés nationales de fabrication, de services et de réalisation.
Fabrication de chaudière de récupération :
Une société de fabrication de chaudières de récupération et
d’échangeurs thermiques, pour les besoins des centrales élec-
triques notamment, sera créée prochainement en partenariat
national et international, entre une entreprise étrangère et le
Groupe ENCC (Algérie).
Fabrication de transformateurs de grande puissance :
Une société va être créée en partenariat national et internatio-
nal pour la fabrication de transformateurs de grandes puissances
avec des gammes allant de 40 MVA à 300 MVA et pour les ni-
veaux de tension de 60 kV à 400 kV.
Fabrication de modules photovoltaïques :
La création, en partenariat avec une société du Groupe Elec El
Djazair et un partenaire étranger d’une société chargée de la
fabrication de modules photovoltaïques d’une capacité de fabri-
cation annuelle de 400 MW est en cours de finalisation pour sa
présentation au CPE.
Fabrication d’isolateurs HT :
Le projet de création d’une société en partenariat national et in-
ternational pour la fabrication d’isolateurs pour les lignes Hautes
et très HauteTension est en cours de finalisation.
45
Industrialisation et intégration
nationale
Autres projets :
Pour les autres équipements comme les tableaux et câbles
électriques haute, moyenne et basse tension ou câbles spé-
ciaux, il sera également favorisé l’émergence d’une industrie
locale de fabrication de ces équipements par d’autres entre-
prises nationales, associées ou non à des partenaires étran-
gers. Sans occulter l’attention particulière accordée à la main-
tenance des installations qui passe par la gestion de milliers
de pièces de rechange de nature, de dimension et de techno-
logies différentes.
Partenariat avec les universités :
Pour créer une meilleure synergie entre le monde industriel et la
recherche scientifique, Sonelgaz a initié de nombreux partenariat
avec les universités algériennes, l’idée étant de faire des universi-
tés les incubateurs des projets du Groupe.
Les projets en cours sont :
- Projet avec l’université d’Annaba qui a développé un outil qui
permet d’évaluer la demande et qui est utilisé par nos ingénieurs ;
- Projet avec l’université de Boumerdes pour la réalisation du
compteur intelligent ;
- Projet avec l’USTHB sur les études dynamiques du réseau
électrique (outil de simulation du réseau) ;
- Projet avec le CDTA pour développer le compteur intelligent gaz ;
- Projet avec l’université de Batna en collaboration avec la so-
ciété filiale MEI ;
- Mise en place de programmes spécifiques de formations avec
les universités pour les ingénieurs et les techniciens des socié-
tés du Groupe Sonelgaz.
46
2. Développement des sociétés du Groupe : Vers la
création de nouveaux créneaux d’activités
Rouiba Eclairage :De nouveaux domaines d’activités stratégiques,
(les Candélabres, les Supports tubulaires, les Pylônes en treillis
60/220/400 KV, la Galvanisation)
Dans le cadre de sa politique de développement 2015-2024,
la société Rouiba éclairage rattachée au Groupe Sonelgaz en
2009, s’est orientée vers une segmentation stratégique afin
d’investir de nouveaux créneaux à forte valeur ajoutée. Son
principal objectif est la production et la commercialisation
d’une gamme diversifiée de matériels, intégrant ceux produits
actuellement (candélabres, luminaires, supports tubulaires MT/
BT pour la distribution d’énergie électrique) et les produits
futurs issus de la nouvelle stratégie qu’a mis en œuvre l’entre-
prise et plus particulièrement : l’installation d’une nouvelle ligne
de fabrication de candélabres et support MT/BT et HT, une
nouvelle ligne de pylônes en treillis 60/220/400 KV, ainsi qu’une
chaîne de galvanisation permettant une plus grande maîtrise
des coûts de production, des délais de livraison et une amélio-
ration de la qualité de ses produits.
À l’origine, Rouiba éclairage était spécialisée dans la concep-
tion, la production et la commercialisation de produits d’éclai-
rage public (industriel et domestique). Depuis le recul enregis-
tré sur ces produits, l’activité de la société s’est orientée vers
les produits relevant de la construction métallique : les candé-
labres (crosses et consoles), les supports métalliques pour la
distribution d’énergie électrique et pour la vidéosurveillance.
Le candélabre occupe une place importante dans le por-
tefeuille d’activités de l’entreprise. Sa contribution au chiffre
d’affaires a fortement augmenté ces dernières années. Ce mar-
ché représente les 2/3 du volume d’activité de l’entreprise. La
demande en forte croissance (15 000 unités par an) est soute-
nue par l’urbanisation, les projets d’embellissement des villes et
le développement du réseau routier. Rouiba éclairage compte
mettre à disposition ses atouts comme son expérience avérée
dans le domaine, notamment sur les candélabres cylindro-co-
niques, pour la fourniture de ce produit. Rouiba éclairage a en-
gagé la réalisation d’une chaîne de fabrication de candélabres.
Aussi, la demande en supports tubulaires pour la distribution
d’énergie électrique MT/BT pour la période 2011-2016, est
estimée à 120 000 unités par an, dont les 3/4 pour la basse
tension. Rouiba éclairage veut investir ce marché qualifié de
très fortement concurrentiel. Pour cela, l’entreprise a opté
pour l’acquisition d’une chaîne de fabrication de ces supports
MT/BT. L’objectif visé est de produire 30 000 supports mono
coquille MT/BT et HT par an. La réalisation de ces objectifs est
sous tendue par la mise en œuvre d’un plan d’action concer-
nant les domaines marketing, organisationnel et ressources
humaines.
Aussi, Rouiba éclairage a engagé un investissement dès 2013. Il
s’agit de l’acquisition d’une chaîne de fabrication de pylônes en
treillis 60/220/400 KV. Ce qui permettra au Groupe Sonelgaz
une meilleure maîtrise de ses achats. La demande en pylônes
en treillis 60/220/400 KV, concerne le programme de la Socié-
té de gestion du réseau de transport de l’électricité (GRTE),
elle est de l’ordre de 50 000 tonnes/an. L’objectif de ce pro-
jet est de produire annuellement environ 10 000 tonnes de
pylônes en treillis 60/220/400 KV. Ce projet intègre, également,
la fabrication des armements ainsi que les supports métalliques
destinés aux champs photovoltaïques.
Un nouveau créneau a été intégré par la société Rouïba éclai-
rage, à savoir la galvanisation. La demande en galvanisation est
importante en raison de la diversité des produits auxquels elle
est nécessaire (charpente, candélabres, supports transport et
distribution d’énergie électrique, pylônes en treillis, glissières de
sécurité, citernes,…). La capacité de production annuelle sera
d’environ de 30 000 à 40 000 tonnes.
Ces investissements sont importants et auront un impact positif
sur la société et sur le Groupe. On notera à ce propos qu’il est
prévu la création de près de 200 nouveaux postes de travail, la
maîtrise des technologies de haut niveau ; la possibilité d’expor-
tation des produits vers de nouveaux marchés (Afrique, Moyen
Orient et Europe) et la création de nouvelles richesses.
47
Industrialisation et intégration
nationale
MEI s’investit dans la fabrication des pièces de rechange :
Dans le cadre de sa stratégie de diversification et pour réduire les
charges croissantes, dues notamment à l’importation des pièces
de rechange nécessaires à la maintenance des turbines à gaz et
à vapeur, la société de Maintenance des équipements industriels
(MEI) se lance dans la fabrication des composants de turbines
à gaz et à vapeur qui constituent d’importants relais de crois-
sance pour la société motivée également par le développement
important que connaîtra le parc de production de la société de
Production d’électricité (SPE) incessamment.Aussi, afin d’assurer
des profits durables au secteur de l’énergie, MEI s’est lancée dans
la fabrication d’ailettes de 20 à 150 Méga Watts de puissance,
destinées à équiper les turbines à gaz et à vapeur des centrales
de production de l’électricité des sociétés de production de
Sonelgaz et de Sonatrach. La maitrise du process de fabrication
d’ailettes est une manière pour MEI de montrer son savoir-faire,
grâce à la mutualisation de ses compétences, issues de son ex-
pertise en matière de maintenance Industrielle.
MEI s’est ainsi dotée d’un atelier d’usinage d’une superficie de
1600 m², comportant des machines d’usinage à commande nu-
mérique, une machine d’usinage électrochimique, une machine
d’usinage par étincelles, une machine de mesure tridimension-
nelle ainsi qu’un atelier de revêtement d’une superficie de 600
m² qui comporte un four sous vide, un four de traitement ther-
mique, un robot (HVOF) ainsi qu’un plasma APS.
Pour pallier aux charges liées à l’importation de matière brute,
un projet de réalisation d’une fonderie cire perdue, le maillon
manquant pour la chaine de fabrication, est en cours de réali-
sation. Lancée en 2014, cette fonderie de taille moyenne sera
destinée à la coulée d’ailettes brutes (castings) de turbines à gaz
et à vapeur, d’un poids allant jusqu’à 150 kg/pièce, et d’un volume
de l’ordre de 1000 x 600 x 500 mm environ, pour une capacité
de production de dix jeux, en moyenne, par mois, selon le poids
et le volume de ces dernières. MEI prévoit ainsi de finaliser ce
projet dans 30 mois, avec des essais de coulage et de moulage
d’ailettes brutes à fin 2016. Elle atteindra sa production de croi-
sière à partir de 2017.Au-delà de l’horizon 2018, toute la gamme
de puissance sera réalisée.
48
Pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients et leur
permettre de réaliser leurs plans de développement, la Société
de travaux et montage électrique (KAHRAKIB) s’est engagée
dans de nouveaux créneaux, dont la réalisation, pour la pre-
mière fois, de postes de transformation 400 KV en « clé en
main ».
Deux postes THT d’une puissance de 400 / 220 KV, situés à
Akbou et à Naâma, sont en cours de réalisation. L’exécution de
ces travaux entre dans le cadre du plan de charge de KAHRA-
KIB pour l’année 2015. Les études y afférentes sont finalisées
et les équipements déjà acquis. Les taux d’avancement de la
réalisation de ces ouvrages sont appréciables et l’on s’attend à
leur mise en service dans moins de 24 mois.
Ces infrastructures garantiront,sur le moyen et long terme,la sécu-
rité d’alimentation en énergie électrique du pays et permettront
les échanges internationaux. Il y a lieu de noter que KAHRAKIB
possède déjà une expérience dans la réalisation d’injecteurs 400
KV (génie civil et montage), par moyens propres. Cette filiale ne
veut pas s’arrêter en si bon chemin. Un autre challenge s’annonce
puisqu’elle affiche déjà l’ambition de réaliser des postes 400/220
KV en blindé. Des négociations avec des partenaires étrangers ont
été entreprises afin de participer, dans le cadre de groupements
d’entreprises, à des travaux selon cette technique. Pour ce faire
Kahrakib mise sur la ressource humaine qui doit acquérir l’expé-
rience nécessaire pour maîtriser les techniques de réalisation d’ou-
vrages de ce genre.
Cette conférence a constitué un espace d’échange d’idées du-
rant lequel les spécialistes ont fait part de leurs expériences
dans le domaine du développement des réseaux électriques.
Dans ce cadre, les universitaires, les industriels et les opérateurs
électriques ont présenté des communications relatives à divers
sujets : le diagnostic et la maintenance des transformateurs, les
câbles isolés et les lignes aériennes, la protection et l’automa-
tisation, l’intégration des énergies renouvelables au réseau, les
matériels et les techniques d’essais, les systèmes d’information
et télécommunications, le fonctionnement et la stabilité des
réseaux…etc.
La demande en énergie électrique connait une croissance im-
portante et qu’en conséquence, le plan de développement du
réseau de transport de l’électricité prévoit la construction, au
cours des dix prochaines années, de 25 000 km de réseau et
plus de 400 postes de transformation HT/THT. Ce challenge
nécessite la combinaison des efforts de l’ingénierie, des fabri-
cants de matériel électrique et des entreprises de réalisation.
Kahrakib : Nouveau challenge « Réalisation de poste de transformation 400 KV »
3. Conférence algérienne des grands réseaux électriques : Une recherche de synergie entre tous les acteurs
49
Industrialisation et intégration
nationale
Dans le but de soutenir l’essor du secteur industriel et favoriser
l’innovation, identifier et accompagner les jeunes professionnels
algériens dans les métiers industriels, un concours sur le thème
« Industrie et développement de l’entreprenariat en Algérie »
(IDEA) a été lancé le 23 septembre 2014 par la société General
electric (GE) et Sonelgaz.
Ce concours a pour objectif de développer une chaine d’ap-
provisionnement locale, pour le nouveau complexe industriel
General electric algeria turbines (GEAT) l’un des plus grands
projets industriels en Algérie, né d’un partenariat entre So-
nelgaz et (GE), qui permettra de produire localement des
turbines à gaz, des turbines à vapeurs, des générateurs et
des systèmes de contrôle commande, pour une capacité de
production d’environ 2 GW annuellement.
Ce concours s’est déroulé sur deux phases, la première a connu
la réussite de six lauréats présentant des profils différents (étu-
diants, ingénieurs, managers et dirigeants de PME) qui ont été
récompensés en date du 4 mars 2015.
Le gagnant de la deuxième et la finale phase du concours (IDEA)
- Monsieur Adel Bougdah - a été récompensé le 28 juin 2015
à Alger par GE et Sonelgaz. Détenant une petite entreprise
de maintenance industrielle, il s’est vu attribuer un chèque de
20 000 Dollars (soit 2 021 000 DA). Il aura également la pos-
sibilité d’être potentiellement qualifié fournisseur du complexe
(GEAT).
4. Concours IDEA favoriser l’innovation locale :
Défis
des énergies
renouvelables
52
1. Actualisation du Programme national des énergies
renouvelables :
Le gouvernement vient d’adopter le programme national de dé-
veloppement des énergies renouvelables, dans sa version actua-
lisée par les services du ministère de l’Energie. A la faveur de
cette nouvelle mouture, l’Algérie revoit à la hausse ses capaci-
tés de production à partir de sources renouvelables en les por-
tant à 22 000 MW au lieu de 12 000 MW comme arrêtés dans
le précédent programme national des énergies renouvelables
(2011/2030).
La répartition de ce programme par filière technologique, se pré-
sente comme suit :
Ce projet d’envergure permettra de produire, d’ici à 2030, près
du tiers des besoins du pays en électricité à partir de sources
renouvelables, dont plus de 4 500 MW seront réalisés d’ici 2020.
A noter que cette révision repose essentiellement sur le dévelop-
pement à grande échelle et en priorité des filières photovoltaïque
et éolienne vu la baisse des coûts de ces filières qui s’affirment
de plus en plus sur le marché. Elle intègre également l’introduc-
tion de la biomasse, de la cogénération et de la géothermie. Par
ailleurs, il est indiqué que la filière solaire thermique(CSP) sera
introduite à partir de 2021, vu ses coûts encore élevés.
Les retombées de ce programme seront très significatives en
termes de création d’emplois, d’industrialisation, de développe-
ment technologique et d’acquisition de savoir-faire, contribuant
ainsi à la croissance et à la modernisation économique du pays
ainsi qu’à la préservation de l’environnement. Par ailleurs, le vo-
lume de gaz naturel épargné par les 22 000 MW en renouve-
lables, est estimé à environ 300 milliards de m3
, soit un volume
équivalant à 8 fois la consommation nationale de l’année 2014.
Plusieurs projets photovoltaïques mis en service :
Le programme national des énergies renouvelables dans son volet
photovoltaïque (PV) connait une avancée significative. Plusieurs
projets d’une capacité de 343 MWc, constituant un extrait de la
première phase de déploiement de ce programme au niveau des
Hauts Plateaux et du Sud, ont été mis en service et d’autres en
attente d’être raccordés.
La Société de production d’électricité en charge des réseaux iso-
lés du sud et des énergies renouvelables (SKTM), qui a pris en
charge la réalisation de ces projets, a confié la réalisation de vingt-
trois (23) centrales photovoltaïques, à des sociétés chinoises et
allemandes après avoir lancé un appel international à manifesta-
tion d’intérêt à l’intention des opérateurs de la filière.
Ainsi, les opérateurs chinois se sont vu confiés les lots Hauts
Plateaux Est (Batna, Souk Ahras, Sétif, Bordj Bouararidj et Mila),
Centre (M’sila,Djelfa,Laghouat et Ouargla),le pôle In Salah-Adrar-
Timimoune (Adrar, Kabertène, Aoulef, Reggane, Zaouyet Kounta,
In Salah etTimimoune), ainsi que les trois (03) centrales Réseaux
isolés du sud (RIS) implantées à Tindouf, Djanet et Tamanrasset,
Défis des énergies renouvelables
53
soit une puissance de 258 MWc.Tandis que le lot des Hauts Pla-
teaux Ouest (Sidi Belabes, Saida, Nâama et El Bayadh) est revenu
au constructeur allemand, soit une puissance de 85 MWc.
Cependant, les quatres (04) centrales qui devaient être implan-
tées dans les Hauts Plateaux Est, Batna, Sétif, Bordj Bouararidj
et Mila, totalisant une puissance de 75 MWc n’ont pas pu être
lancées en réalisation, faute de disponibilité de terrains adé-
quats. Ces quatre projets ont été, ainsi, délocalisés vers Laghouat
(40 MWc) et Djelfa (35 MWc), et les deux projets, entamés, ont
enregistré un taux d’avancement apprécié.
Il est à noter, que sur l’ensemble des centrales lancées, onze (11)
sont déjà mises en service et injectent sur le réseau de distri-
bution 30 KV, totalisant une puissance installée de 90 MWc. La
première centrale mise en service est celle de Djanet. Six (06)
centrales totalisant une puissance de 143 MW sont achevées
et seront raccordées au réseau durant le premier trimestre de
2016. Resteront les quatre (04) centrales de M’sila, Sidi Belabes,
Djelfa (2) et Laghouat (2) d’une puissance cumulée de 107 MWc,
qui sont en voie d’achèvement, et dont les mises en service sont
attendues avant l’été 2016.
2. Centrale Photovoltaïque de Djanet Fonctionnelle
depuis février 2015 :
Dans le cadre de la réalisation du programme national des
énergies renouvelables, la Société de production d’électricité
en charge des réseaux isolés du sud et des énergies renouve-
lables (SKTM) a mis en service le 19 février 2015 la centrale
photovoltaïques (PV) de Djanet d’une capacité de 3 MW.
S’étendant sur une superficie de six hectares, la centrale élec-
trique photovoltaïque de Djanet est située à 10 km au Sud-
Ouest de la commune de Djanet (wilaya d’Illizi). Les travaux
ont démarré en septembre 2014 et ont duré six mois. Elle est
fonctionnelle depuis le premier trimestre de 2015 et injecte
sur le réseau de Djanet. Outre la diversification des sources
de production de l’électricité, cette centrale photovoltaïque
permettra la préservation des ressources primaires (écono-
mie des combustibles fossiles: gaz et fuel) et la protection de
l’environnement par la réduction des émissions des gaz à effet
de serre.
3. Décret sur l’origine de l’énergie renouvelable :
Le décret exécutif N°15-69 fixant les modalités de certi-
fication de l’origine de l’énergie renouvelable et de l’usage
de ces certificats daté du 11 février 2015 a été publié au
Journal officiel du 18 Février 2015.
La certification d’origine est un mécanisme qui vise
à attester que l’énergie a pour origine une source
d’énergie renouvelable et produite à partir d’une instal-
lation de production d’électricité utilisant les filières solaire
photovoltaïque et thermique, géothermie, valorisation des
déchets, petite hydraulique, biomasse ou un système de
cogénération. Il donne lieu à la délivrance d’un do-
cument garantissant cette origine par la Commission de
régulation de l’électricité et du gaz (CREG) chargée de
la vérification, le contrôle et la délivrance de ce certificat.
54
Ce certificat atteste que ces installations permettent de pro-
duire de l’Electricité d’origine renouvelable ou de cogénéra-
tion. Il permet, suite aux contrôles prévus , de vérifier que les
quantités injectées sur le réseau sont d’origine renouvelable
ou issues d’un système de cogénération et de confirmer la
conformité des caractéristiques techniques de l’installation.
L’opérateur désirant bénéficier des avantages accordés dans
le cadre du régime spécial, doit introduire auprès de la Com-
mission de régulation de l’électricité et du gaz une demande
d’octroi du certificat de garantie d’origine de l’Energie
renouvelable.
La demande comporte un formulaire, dument renseigné et signé
par le demandeur accompagné des documents suivants :
- Schéma général de conception de l’installation repre-
nant l’emplacement des instruments de mesure et des appa-
reils de comptage ;
- Schéma énergie primaire ;
- Schéma de process ;
- Liste des équipements fonctionnels ;
- L’Etude du potentiel énergétique du site ainsi que les réfé-
rences du bureau d’études qui l’a réalisée
4. Le dispositif d’encouragement des énergies renou-
velables :
De nouvelles orientations en matière de développement des
énergies renouvelables ont été définies par le gouvernement al-
gérien. L’objectif étant de réduire la part des hydrocarbures dans
le bilan énergétique national afin de préserver les ressources
naturelles en énergies non renouvelables, et notamment celles
en gaz naturel qui est la principale source d’énergie utilisée du fait
de sa disponibilité et de son coût. Cette nouvelle orientation de
la politique énergétique a fixé des objectifs ambitieux à l’horizon
2030 en matière de développement des énergies renouvelables
et d’efficacité énergétique.
Pour le secteur électrique, l’objectif, à travers le programme na-
tional actualisé de développement des énergies renouvelables,
est de fournir environ 27% de la production électrique en 2030
à partir d’électricité renouvelable, en impliquant, pour sa réalisa-
tion, tous les acteurs publics et privés concernés.
L’atteinte de tels objectifs nécessite aussi la mise en place d’un
mécanisme d’encouragement permettant de rentabiliser des
investissements qui ne le seraient pas sans incitations financières
publiques.
C’est dans ce sens qu’un cadre règlementaire incitatif est en
cours de finalisation afin de clarifier le rôle de chaque interve-
nant. Le développement des énergies renouvelables est forte-
ment dépendant des mécanismes d’encouragement qui seront
mis en place.Ces mécanismes de soutien à la production d’élec-
tricité renouvelable sont multiples, on peut citer le système de
prix garanti, le système de quotas avec enchère (Appel d’offres),
et le système de quotas basé sur un mécanisme de marché, les
certificats verts.
Les pays où les énergies renouvelables se sont développées
rapidement ont tous appliqué des politiques de soutien volon-
taristes pour inciter les acteurs économiques à investir dans
ces filières qui sont encore peu compétitives par rapport aux
filières classiques. Il est donc important de bien penser à ces
mécanismes d’encouragement indispensables et de veiller par-
ticulièrement à leur cohérence et à leur opérabilité. Concer-
nant l’Algérie, le principe général retenu est l’instauration d’un
système de prix d’achat garanti. Le système (Feed-in tariffs) est
une structure incitative qui impose aux compagnies d’électricité
l’achat de l’électricité renouvelable produite par les producteurs
situés sur leur zone de desserte, à un tarif fixe, décidé par les
pouvoirs publics et garanti sur une certaine période.
Ce système a démontré son efficacité en matière de dévelop-
pement des énergies renouvelables dans la production de l’élec-
tricité.
Défis des énergies renouvelables
55
Sous le thème de “L’industrialisation du renouvelable en
tant que facteur de diversification de l’économie nationale”,
la sixième édition du Salon international des énergies renou-
velables, des énergies propres et du développement durable
(ERA), s’est déroulée du 26 au 28 octobre au Centre des
conventions d’Oran (CCO).
Cette édition a connu une forte participation des ministères
de l’Energie, des Ressources en eau et de l’environnement, de
l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de
l’Agriculture et du développement rural ainsi que la participa-
tion d’opérateurs algériens et étrangers, plus nombreux cette
année.
Plus de quatre-vingt-dix exposants y ont également pris part,
contribuant ainsi à faire connaitre davantage de technologies
vertes au service de la valorisation des ressources nationales,
la gestion des déchets, dans son volet valorisation énergétique,
ainsi que la gestion de l’eau et la protection de l’environnement.
Le Groupe Sonelgaz était présent à travers la participation de
huit sociétés intervenant dans le domaine des EnR, à savoir : la
holding Sonelgaz, CEEG, ETTERKIB, IFEG, MEI, Rouiba éclairage,
AMC et KAHRIF.
La Société de production d’électricité en charge des réseaux
isolés du sud et des énergies renouvelables (SKTM) a éga-
lement participé à cet évènement, pour la troisième année
consécutive, afin de se faire connaître parmi les opérateurs
dans le domaine des EnR et vulgariser le Programme national
des énergies renouvelables (PNER 2015-2030) dont elle a la
charge de la concrétisation depuis sa création en 2013.
La conférence organisée en marge de l’exposition a enregistré
de nombreuses communications présentées par des experts et
chercheurs algériens et étrangers.
Sonelgaz y a participé avec deux présentations, l’une sur le pro-
jet de fabrication d’équipements photovoltaïques et l’autre sur
le développement de la filière photovoltaïque (PV) en Algérie.
5. ERA 2015 : Des sociétés de Sonelgaz au rendez-vous
Coopération
internationale
Une option stratégique,
une clé du succès
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  • 2.
  • 3.
  • 4. Sommaire Le mot du Président Directeur Général Le Conseil d’Administration Présentation du Groupe Sonelgaz Chiffres clés 2015 Faits marquants 2015 Stratégie industrielle du Groupe Industrialisation et intégration nationale Défis des énergies renouvelables Coopération internationale Ressources humaines Engagements sociaux Synthèse des activités de l’exercice 2015 et perspectives 2016 Rapport financier 2015
  • 7. 6 L’année 2015 se distingue par plusieurs réalisations im- portantes qui ont nécessité des efforts soutenus et des dépenses d’investissements de l’ordre de 577 milliards de dinars. Durant cet exercice, nous avons mis en ser- vice une capacité de production supplémentaire de près de 1 300 MW répartie aussi bien dans le nord que dans le sud du pays. Je citerai, qu’à titre d’exemple, la mise en service des turbines à gaz des centrales de Labrag, Hassi Messaoud et Tilghmet sans compter les turbines à gaz mobiles de M’Sila, Boufarik, Ouargla et Sablette qui ont considérablement contribué à réduire les contraintes qui pesaient sur le système électrique. Les efforts n’ont pas épargné les réseaux isolés du grand sud qui ont connu, en 2015, la mise en service de groupes addition- nels à Adrar, Béchar, Ghardaïa, Illizi,Tamanrasset, Djanet etTindouf totalisant plus de 250 MW. Aussi, des chantiers colossaux ont été ouverts afin de renforcer notre système électrique algérien. Il faut compter 15 autres centrales électriques en cours de réalisation que nous comptons mettre en service sur la période 2016 – 2020. Il s’agit de 13 000 MW en capaci- tés installées supplémentaires actuellement en chantier et qui viendront s’ajouter à notre parc : 07 Centrales Turbine à Gaz d’une puissance de près de 3 000 MW et pas moins de 08 Centrales à Cycle combiné d’une puissance de 10 000 MW. Egalement, des ouvrages importants en transport et en distribution de l’électricité et du gaz ont été réalisés en 2015 visant l’amélioration de nos performances opé- rationnelles, satisfaire la demande dans les meilleures conditions de qualité, de continuité, de sécurité et de coût. La mise en œuvre d’un tel programme qui touche toutes les régions du pays sans exception, confirme notre volonté d’améliorer sans cesse notre efficience opéra- tionnelle pour mieux accompagner le développement économique et social de l’Algérie. Les chiffres sont par- lants: la production d’énergie électrique, en 2015, est de 64,7 TWh représentant une évolution de 6,9% par rapport à 2014 contre à peine 33 TWh en 2005. Le réseau de transport électricité a atteint, à la fin 2015, 27 284 Km suite à la réalisation de plus de 600 Km de lignes avec la mise en service de 29 postes (400 KV et 220-60 KV). Pour le transport gaz, pas moins de 1 625 Km de lignes ont été réalisées hissant ainsi la lon- gueur du réseau à 17 979 Km. En matière de réseaux de distribution, les quatre sociétés de distribution se sont engagées à réaliser plus de 30 000 Km de lignes MT / BT & MP .Grâce à ces efforts,nous avons amélioré de façon substantielle la qualité de service, ce qui a été largement ressenti et apprécié par nos clients.
  • 8. 7 Le Mot du Président Le cap de plus de 8 millions de clients en électricité et 4 millions en gaz a été largement dépassé en 2015 grâce aux programmes ambitieux de raccordement de la clientèle suite à l’attribution d’un nombre important de logements opérée en 2015. Les apports nets de l’exer- cice ont été très importants avec 360 milliers de clients en électricité (104,3 % de l’objectif) et 334 milliers de clients en gaz (presque 100% de l’objectif). Ainsi, le total des ventes électricité s’est élevé à 53,4 TWh, en forte évolution de presque 9% par rap- port à l’année 2014. La facturation gaz, quant à elle, a atteint 13 milliards de m3 en progression de 10% par rapport à l’exercice précédent. La Puissance maximale appelée (PMA) enregistrée en 2015 sur le réseau interconnecté a atteint 12 380 MW (atteinte le 05 Août 2015 à 14h30), soit une évolution importante de 13,3% par rapport à 2014. En effet, la demande électrique en Algérie est toujours croissante. Les prévisions donnent toujours un taux d’évolution en matière de PMA à la pointe d’environ 10% par an d’ici 2020 si l’on tient compte des scénarios forts. Il est d’ail- leurs attendu une PMA de 13 000 MW durant l’été 2016 si les températures ne dépassent pas les normales saisonnières.Elle sera de 13 800 MW,soit un taux d’évo- lution de 11% par rapport à 2015 dans le cas d’un été caniculaire en raison notamment de l’effet de la tempé- rature sur la demande. Pour satisfaire cette croissance, qui est la priorité du Groupe, il sera nécessaire d’investir plus de 4 518 milliards de dinars d’ici 2026 dont près de 2 700 milliards de dinars d’ici 2020. Plus de 37% financeront le développement des réseaux de trans- port de l’électricité pour réaliser 35 000 km de lignes haute tension. Plus de 29% de ce montant servira à renforcer les réseaux de distribution par l’extension de 186 000 km de lignes MT/BT et 86 000 km de conduites gaz. Par ailleurs, près de 21% de ces investissements, soit à peu près 9 milliards de dollars financeront la réalisa- tion de 22 000 MW en moyens de production. 10% du montant total seront dédiés à l’extension des réseaux de transport du gaz avec 9 500 km de conduites. Il y a lieu de retenir que 80% des montants d’investissement (soit 3 545 milliards de dinars) seront à la charge des sociétés du Groupe Sonelgaz. Ces investissements sont incontournables et néces- saires. Aussi, abstraction faite des difficultés de finan- cement, cette dynamique ne peut être que porteuse d’opportunités pour Sonelgaz et pour l’Algérie. Nous opérons dans un secteur en croissance continue dont le rôle moteur dans le développement économique, social et culturel d’un pays n’est plus à démontrer. Conscients de ce rôle, nous avons construit notre poli- tique de développement sur une vision industrielle
  • 9. 8 créatrice de richesse. Nous nous attelons donc à fruc- tifier nos investissements en mettant en œuvre les opportunités qui nous sont offertes d’algérianiser la maintenance, de fabriquer localement les pièces de re- change, de localiser en Algérie des usines de fabrication d’équipements électriques de pointe, de développer le génie et l’expertise en matière d’engineering… Ce sont-là des opportunités d’intégration nationale et de création d’emploi qui sont stimulés par l’augmentation de la demande de la clientèle. Concernant le programme national des renouvelables, l’année 2015 a connu la mise en service de cinq cen- trales photovoltaïques (PV) d’une capacité totale de 48 MW à Djanet, Kabertene,Adrar,Tamanrasset etTin- douf.Le Groupe Sonelgaz s’est engagé volontairement à réaliser une vingtaine de centrales PV d’une puissance de 343 MWc dont la totalité sera mise en service du- rant l’été 2016 (soit l’équivalent en renouvelable de la capacité installée de l’ensemble du parc de pro- duction algérien de 1962). Les efforts d’intégration des renouvelables sur nos réseaux se sont poursuivis durant cette année. A fin mai, 183 MW ont été mis en service.Aux centrales déjà citées, s’ajoutent les cen- trales de Saïda (30 MW), Souk Ahras (15 MW), Djelfa (20MW),Naama(20MW),Laghouat(20MW),Timimoun (9MW),ZaouietKounta(6MW),Aoulef(5MW),InSalah (5 MW) et Reggane (5 MW). Cet investissement en solaire photovoltaïque repré- sente plus de 80 milliards de dinars financés entière- ment par Sonelgaz. Le Groupe Sonelgaz a ainsi apporté une réponse concrète et rapide à cet immense défi que constitue le développement des renouvelables en Algé- rie. Cet investissement fait que nous tenons aujourd’hui le rôle de locomotive dans l’introduction signifiante des renouvelables en Algérie. Il fait de nous un des leaders du solaire photovoltaïque en Afrique. Par ailleurs, Le partenariat stratégique national et in- ternational est un axe de développement pour notre Groupe.Après avoir matérialisé en 2014 cet objectif en entamant la réalisation avec General Electric, en Algérie, d’un méga-complexe industriel de fabrication de turbines à gaz, turbines vapeur, alternateurs et systèmes contrôle commande, d’autres négociations ont été menées et des accords obtenus pour des partenariats nouveaux en 2015.Une Société EPC du nom de Hyenco est créée avec les entreprises sud coréennes Hyundai et Daewoo pour la maîtrise du savoir-faire, des processus de réalisa- tion et de l’engineering de détails dans le but d’insuffler le développement d’un tissu industriel local, permettant ainsi l’émergence de petites et moyennes entreprises nationales de fabrication, de services et de réalisation. Une autre société de fabrication de chaudières de récu- pération et d’échangeurs thermiques, pour les besoins des centrales électriques notamment, sera créée pro-
  • 10. 9 Le Mot du Président chainement en partenariat avec une entreprise inter- nationale (BHI) et le Groupe algérien ENCC. Je citerai également notre engagement pour la création d’une so- ciété pour la fabrication de transformateurs de grandes puissances en partenariat avec une société du Groupe Elec El Djazair et un partenaire étranger. Il y a en outre le projet de création d’une société pour la fabrication d’isolateurs pour les lignes à haute et très haute tension pour laquelle un protocole d’accord a été récemment signé avec un partenaire algérien et étranger. Il faut rappeler par ailleurs que le Groupe Sonelgaz a démarré l’année 2015 avec une situation financière fusionnée déséquilibrée, enregistrant un déficit de tré- sorerie global de 69,9 milliards de dinars. Aussi, et au regard du volume important des engagements des sociétés, allié à l’insuffisance des capacités d’autofinan- cement, le recours accru aux crédits d’investissements, contractés essentiellement auprès de la BNA, a néces- sité une enveloppe financière de 419 milliards de dinars pour faire face aux besoins des sociétés du Groupe Sonelgaz en 2015. Si les tarifs sont gelés depuis 2005, causant d’impor- tants manques à gagner par rapport aux revenus re- quis et induisant un résultat net consolidé négatif, notre chiffre d’affaires, durant cette décennie, n’a pas cessé d’évoluer, passant de 204 milliards de dinars en 2012 à 328 milliards de dinars en 2015. Ceci témoigne des per- formances physiques appréciables des sociétés de dis- tribution en dépit des carences qu’elles affichent encore en matière de recouvrement des créances et des taux de pertes, même si ce dernier paramètre a connu une nette amélioration durant l’exercice dernier. Les pertes sont engendrés principalement par la fraude et les rac- cordements illicites et sont manifestes aussi bien dans les milieux urbains que dans le rural tant la pratique de vol d’énergie s’est généralisée. Et pour conclure, je tiens vraiment à mettre en avant l’apport qualitatif et quantitatif des femmes et des hommes qui travaillent dans les sociétés du Groupe So- nelgaz grâce auxquels nous avons pu atteindre les résul- tats physiques de 2015 malgré les difficultés qu’ils ren- contrent et en dépit de la situation financière dégradée qui grève la distribution de l’électricité. J’aimerai qu’on leur rende hommage et qu’on rappelle leurs efforts qui sont fournis toujours au profit de l’ensemble de la col- lectivité. Je les en remercie pour ma part vivement. Noureddine BOUTARFA
  • 12. Noureddine BOUTARFA Président Directeur Général NB: Monsieur Sofiane HAZEM Représentant du Ministre chargé de la Prospective. Le Conseil d’Administration
  • 14.
  • 15. 14 Présentation et aperçu du Groupe Sonelgaz : Le Groupe Sonelgaz est un groupe industriel leader dans le do- maine de la fourniture des énergies électriques et gazières en Algérie. Grâce à sa ressource humaine formée et qualifiée, le Groupe occupe une position privilégiée dans l’économie du pays en tant que responsable de l’approvisionnement de plus de huit millions de ménages en électricité et de quatre millions et demi en gaz naturel. Aujourd’hui, outre la société Holding, le Groupe Sonel- gaz compte 40 sociétés et 7 sociétés en participation. Historique du Groupe : Le parcours, depuis Electricité et Gaz d’Algérie (EGA) à Sonelgaz, est jalonné de faits historiques qui ont contribué à écrire l’histoire du pays. Les plus récents en date, concernent l’avènement de la loi sur l’électricité et le transport du gaz par canalisations, en 2002, et les différents textes promulgués en aval, tel que l’amendement des statuts par décret présidentiel N° 11-212 en juin 2011 qui consacre la réorganisation de Sonelgaz en société Holding. Quelques Dates phares : En 1947, Le décret n°47-1002 du 5 juin 1947 confie la gestion des entre- prises nationalisées d’électricité et de gaz en Algérie à un établis- sement public de caractère industriel et commercial dénommé Electricité et Gaz d’Algérie (EGA) ». Le décret confie également à EGA la gestion de la production, du transport et de la distribu- tion, l’importation et l’exportation de l’électricité et du gaz. En 1964, Le Ministre de l’industrie et de l’énergie concède au nom de l’Etat à EGA la construction et l’exploitation des réseaux de dis- tribution publique d’énergie électrique existants ou à créer sur l’ensemble du territoire.
  • 16. 15 Présentation du Groupe Sonelgaz En 1969, L’ordonnance n°69-59 du 28 juillet 1969 dissout «Electricité et Gaz d’Algérie » et crée la Société Nationale d’Electricité et du Gaz « Sonelgaz » en lui attribuant le monopole de la production, du transport, de la distribution, de l’importation et de l’exporta- tion de l’électricité et du gaz manufacturé (art. 4 et 7). Sonelgaz assure, par ailleurs, la commercialisation du gaz naturel à l’intérieur du pays, et ce pour tous les types de clients (industries, centrales de production de l’énergie électrique). Pour ce faire, elle réalise et gère des canalisations de transport et un réseau de distribution. En 1983, Cette année marque la première restructuration de Sonelgaz. Toutes les unités Sonelgaz de travaux et de fabrication de maté- riels, créées pour pallier au manque de capacités nationales, ont été transformées en 1983 en entreprises autonomes. C’est ainsi que Kahrif, Khanagaz, Inerga, Etterkib, Kahrakib et Amc ont été créées et relèvent de Sociétés de Gestion de Participations de l’Etat (SGP). En 1991, Sonelgaz change de nature juridique par décret exécutif n° 91- 475 du 14 décembre 1991, portant transformation de la nature juridique de la société nationale d’électricité et du gaz en Etablis- sement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC). En 1995, Le décret exécutif n°95-280 du 17 septembre 1995 portant sta- tuts de l’établissement public à caractère industriel et commercial « Sonelgaz » confirme la nature de Sonelgaz en tant qu’Etablis- sement Public à Caractère Industriel et Commercial. Sonelgaz est placée sous la tutelle du Ministre chargé de l’énergie et doté de la personnalité morale tout en jouissant de l’autonomie financière. En 2002, La loi sur l’électricité et la distribution du gaz par canalisation promulguée le 05 février 2002 a transformé l’Epic Sonelgaz en une holding de sociétés par actions qui exerce par le biais de ses filiales les activités de production, de transport et de distribution de l’électricité et du gaz. Cette nouvelle entité juridique créée le 1er juin 2002 par décret présidentiel, est dénommée Sonelgaz Spa. Le capital des filiales du Groupe Sonelgaz chargées de la produc- tion et du transport de l’électricité et celles chargées du trans- port du gaz et de la distribution est ouvert au partenariat ou à l’actionnariat privé dispersé ou même aux travailleurs. Le Groupe Sonelgaz demeure toutefois l’actionnaire majoritaire de ces filiales. En 2004, Le processus de transformation de Sonelgaz a commencé en 2004 avec la création de trois sociétés « métiers » : SPE, pour la production de l’électricité, GRTE pour le transport de l’électricité et GRTG pour le transport du gaz. En 2005, L’année 2005 a été marquée par la création de la Société civile de médecine du travail (SMT) et d’une Société de recherche et développement de l’électricité et du Gaz (CREDEG). Durant la même année, les quatre (04) Sociétés de Maintenance et de prestations véhicules ont été fusionnées en une seule so- ciété (MPV). De même, les trois (03) sociétés de maintenance de transformateurs ont été regroupées en une seule société dénommée (SKMK), Aussi, afin de préparer la filialisation de la distribution, quatre di- rections générales régionales autonomes ont été créées. En 2006, Le processus s’est poursuivi en 2006 avec l’émergence de quatre so- ciétés de distribution de l’électricité et du gaz (SDA, SDC, SDE et SDO) et d’une société de gestion du système électrique national (OS). A la même période, les entreprises « Travaux » (Kahrif, Kanagaz, Inerga, Etterkib, Kahrakib) ont été rattachées au Groupe Sonelgaz sur décision des pouvoirs publics, pour une meilleure efficacité dans la réalisation des ouvrages énergétiques.
  • 17. 16 En 2007, L’année 2007 a été marquée par la création de l’Institut de for- mation en électricité et Gaz (IFEG). En 2009, La création au 1er janvier 2009 des sociétés d’engineering, des systèmes d’information et de la gestion immobilière (CEEG, ELIT & SOPIEG) marquent le parachèvement de la transformation de Sonelgaz en une holding de sociétés. En 2011, Les statuts de Sonelgaz, adoptés en 2002, ont été révisés et approuvés par le Conseil des Ministres, le lundi 2 mai 2011 et deviennent, de ce fait, en conformité avec le dispositif de la loi n°02-01 du 05 février 2002 relative à l’électricité et à la distribu- tion du gaz par canalisation. Désormais, Sonelgaz Spa est organisée en société holding, sans création d’une personne morale nouvelle et prend la dénomina- tion de « Sonelgaz ». Par ailleurs, la société holding « Sonelgaz » et ses sociétés filiales forment un ensemble dénommé « Groupe Sonelgaz ». Dans les statuts amandés,Sonelgaz conserve le rôle de détenteur du portefeuille des actions constituant le capital social de ses filiales. En 2013, Création d’une nouvelle filiale de production de l’électricité, Sha- riket Kahraba ouaTakat Moutadjadida« SKTM ». SKTM est chargée, principalement de l’exploitation des réseaux isolés du sud et des énergies renouvelables, du développement des infrastructures électriques du parc de production des réseaux isolés du sud (diesel et TG), de l’exploitation, de la maintenance et de la gestion des centrales électriques relevant de son champs de compétence ainsi que de la commercialisation de l’énergie produite. En 2014, Signature d’un accord de partenariat à long terme avec Général Electric sous forme d’une société commune libellée sous le nom de GEAT (General Electric Algeria Turbines), chargée de la réa- lisation et de l’exploitation d’un complexe industriel situé à Ain Yagout (wilaya de Batna). Ce complexe permettra de produire en Algérie, des turbines à vapeur, turbines à gaz, alternateurs et systèmes de contrôle commande pour satisfaire, d’une part et en priorité, les besoins du plan de développement de la production de l’électricité en matière d’équipements et d’autre part, l’exportation d’une par- tie de la production. Il sera construit en plusieurs phases et de- vrait être opérationnel fin 2017. Il y a eu lieu aussi, l’emergence de quatre sociétés régionales, is- sues de la restructuration par scission de la Société de prévention et d’action en sécurité (SPAS), qui ont démarré effectivement leurs activités le 01 novembre 2014 : • Shariket wikaya oua amn mounchaat takaouia (SWAT). • Shariket amn el mounchaate el takawiya (SAT). • Shariket amn oua riayat el mounchaat takaouia (SAR). • et Shariket el amne wa el himaya (SAH). Cette restructuration répond à la nécessité d’assurer, dans de meilleures conditions, l’exercice des missions de prévention et de sécurité et permettra aux sociétés créées, de développer leurs activités et de créer de nouveaux emplois. En 2015, Création de la société d’Engineering, Procurement and Construction « HYENCO» : (opérationnelle depuis le 04 no- vembre 2015: La société d’EPC (Engineering, Procurement and Construc- tion) dénommée «Hyenco», a été créée par Sonelgaz, en par- tenariat avec Hyundai Engineering & Construction Company, Hyundai Engineering Company et Daewoo International Cor- poration. Cette nouvelle société a pour mission d’assurer l’engineering, l’acquisition, la construction, les essais et la mise en service de centrales de production d’électricité (y compris solaires type Concentrated Solar Power «CSP»), d’ouvrages de transport et de transformation de l’électricité ainsi que divers ouvrages indus- triels.
  • 18. 17 Présentation du Groupe Sonelgaz Missions des sociétés du Groupe : Sonelgaz & Sociétés filiales Depuis l’amendement de ses statuts par le décret présidentiel n°11-212 du 02 juin 2011, Sonelgaz a adopté sa véritable vo- cation de société holding dont les principales missions sont de gérer le portefeuille d’actions de ses sociétés, d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie de développement et la politique financière, d’évaluer la performance de ses filiales de favoriser et de faire développer les énergies renouvelables et d’œuvrer à l’intégration nationale dans les domaines de la recherche, de l’engineering, de la fabrication, de la maintenance et de la réalisa- tion des ouvrages industriels. En vertu de ces statuts, il est dévolu légalement et statutairement aux sociétés filiales les missions de : • La production, le transport, la distribution et la commerciali- sation de l’électricité en Algérie, • Le transport du gaz pour les besoins du marché national, • La distribution et la commercialisation du gaz par canalisation. Grands enjeux : - Accroitre et accélérer le développement de la part des éner- gies renouvelables dans le mix énergétique national : L’intégration massive du renouvelable dans le mix énergétique constitue un enjeu majeur en vue de préserver les ressources fossiles, de diversifier les filières de production de l’électricité et de contribuer au développement durable. D’ici 2030, 37 % de la capacité installée et 27 % de la production d’électricité destinée à la consommation nationale, seront d’ori- gine renouvelable. La nouvelle mouture du programme national de développement des énergies renouvelables revoit à la hausse les capacités de production à partir de sources renouvelables en les portant à 22 000 MW au lieu de 12 000 MW comme arrêtés dans le pré- cédent programme. Les filières solaire photovoltaïque et éolien sont particulièrement privilégiées. Ce projet d’envergure permettra de produire, d’ici à 2030, près du tiers des besoins du pays en électricité à partir de sources renouvelables, dont plus de 4 500 MW seront réalisés d’ici 2020. Les capacités en énergies renouvelables seront installées selon les spécificités des régions concernées, à savoir : • Les régions du Sud, compte tenu de la disponibilité des es- paces et de l’important potentiel solaire et éolien qui pri- vilégie ces régions. Ce qui se traduira par l’hybridation des centrales existantes fonctionnant au diesel, contribuant ainsi à la réduction de la consommation des combustibles fossiles. Il est également prévu l’électrification des sites épars qui ne peuvent être alimentés par le réseau conventionnel ; • Les régions des Hauts Plateaux qui possèdent un potentiel d’ensoleillement et de vent, avec possibilité d’acquisition des terrains ; • Les régions du littoral et ce selon la disponibilité des assiettes de terrain avec l’exploitation de tous les espaces possibles tels que les toitures et terrasses des bâtiments et autres espaces non utilisés. - Développement de l’efficacité énergétique : Avec les nouvelles centrales en cycle combiné qui voient le jour et les projets EnR qui arrivent sur le marché, le Groupe Sonelgaz est en pleine application du programme d’efficacité énergétique. Ce programme destiné à favoriser l’économie d’énergie et le développement durable en Algérie consiste, principalement, en la réalisation des actions suivantes : • L’amélioration de l’isolation thermique des bâtiments ; • Le développement du chauffe-eau solaire ; • La généralisation de l’utilisation des lampes à basse consommation ; • La substitution de la totalité du parc de lampes à mercure par des lampes à sodium ; • La promotion du GPL/C et du GN/C, considérés plus dispo- nibles et moins polluants; • La promotion de la cogénération ; • La conversion au cycle combiné des centrales électriques quand cela est possible; • La réalisation de projets de climatisation au solaire; • La génération d’électricité à partir des déchets ménagers.
  • 19. 18 - Industrialisation et intégration nationale : Le Groupe Sonelgaz entend développer une industrie natio- nale chargée d’assurer la fourniture des équipements destinés au secteur de l’énergie électrique.Aussi de promouvoir l’intégra- tion nationale dans les domaines de la recherche, de l’engineering et de la maintenance des ouvrages industriels et des systèmes d’information. S’acquérir de cette opportunité d’être leader dans le domaine de la fourniture des énergies électriques et gazières en Algérie pour jouer un rôle de locomotive dans la création de champions natio- naux en renforçant le tissu industriel national, pour développer le génie local et apporter une nouvelle impulsion à l’économie algérienne. Sociétés du Groupe : Société algérienne de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) Sociétés du Pôle des Industries Energétiques : - Société algérienne de production de l’électricité (SPE) - Shariket kahraba oua takat moutadjadida (SKTM) - Société algérienne de gestion du réseau de transport de l’électricité (GRTE) - Société algérienne de gestion du réseau de transport du gaz (GRTG) - Opérateur système électrique (OS) - Compagnie d’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG) - Société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger (SDA) - Société de distribution de l’électricité et du gaz du Centre (SDC) - Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (SDE) - Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Ouest (SDO) - Sharikat kahraba skikda (SKS) - Sharikat kahraba berrouaghia (SKB) - Sharikat kahraba koudiet eddraouch (SKD) - Sharikat kahraba terga (SKT) Sociétés des Activités Industrielles,Travaux et Services : - Appareils de mesure et de contrôle (AMC) - Rouiba éclairage (entreprise de fabrication et de com- mercialisation de matériels d’éclairage public) - Société de maintenance des équipements industriels (MEI) - Comptoir algérien du matériel électrique et gazier (CAMEG) - Sharikat khadamat mouhaouilet kahrabaia (SKMK) - General electric algeria turbines (GEAT) - Hyunson engineering and construction (HYENCO) - Société de montage industriel (ETTERKIB) - Société de réalisation d’infrastructures (INERGA) - Société de réalisation de canalisations (KANAGHAZ) - Société de travaux d’électrification (KAHRIF) - Société de travaux et montage électrique (KAHRAKIB) - Société du patrimoine immobilier des industries élec- triques et gazière (SOPIEG) - Société de transport et de manutention exceptionnels des équipements industriels et électriques (TRANSMEX) - Société algérienne des techniques d’information (SATINFO) - Société de médecine du travail des industries électriques et gazières (SMT)
  • 20. 19 Présentation du Groupe Sonelgaz - Fonds des œuvres sociales et culturelles des travailleurs des industries électriques et gazières (FOSC) - Société de maintenance et prestations véhicules (MPV) - Hôtel le mas des planteurs (HMP) - Institut de formation en électricité et gaz (IFEG) - El djazair information technologie (ELIT) - Centre de recherche et de développement de l’électri- cité et du gaz (CREDEG) Sociétés du Pôle des Activités de Sûreté Interne : - Shariket wikaya oua amn mounchaat takaouia (SWAT) - Shariket amn oua riayat el mounchaat takaouia (SAR) - Shariket amn el mounchaate el takawiya (SAT) - Shariket el amne wa el himaya (SAH) Sociétés en participation : - Algerian energy company (AEC) -Tahliyat miyah bahr taref (TMBT) - Algerian operating maintenance company (AOM) - Sharikat kahraba hadjert ennous (SKH) - Algerian engineering service company (ALGESCO) - Bulletin des appels d’offres du secteur de l’énergie et des mines (BAOSEM) - Algerian energy telecom company (Ex AETC) Organes de gestion : L’Assemblée Générale : Le Groupe Sonelgaz est doté d’une Assemblée Générale (AG). Elle est l’organe suprême où se prennent les décisions straté- giques concernant l’avenir du Groupe. Le Conseil d’Administration : Organe collégial de gestion, le Conseil d’Administration (CA) contrôle l’exercice des activités au sein du Groupe Sonelgaz, notamment la réalisation de son projet social dans le respect des lois en vigueur. Les Comités : Le Groupe compte quatre comités : Le Comité Exécutif : Le Comité exécutif est l’organe supérieur d’aide à la décision et au pilotage. Présidé par le P-DG de la société holding Sonelgaz, le comité exécutif est composé des cadres dirigeants responsables de fonctions stratégiques au niveau de la société holding ainsi que des superviseurs généraux des pôles d’activités. Le Comité d’Audit : Instance indépendante à laquelle incombe la mission d’émettre des avis sur la qualité de la gestion de Sonelgaz, il est composé de quatre membres nommés par le Conseil d’Administration. Le Comité de Coordination Groupe : Composé des membres du Comité Exécutif ainsi que de tous les P-DG des filiales du Groupe Sonelgaz et présidé par le P-DG de la société holding Sonelgaz, le Comité de Coordina- tion Groupe (CCG) est chargé principalement de la coordina- tion générale des activités assurées par l’ensemble des filiales du Groupe. Le Comité d’Ethique : Ce Comité a pour missions principales de promouvoir les pra- tiques éthiques au sein des sociétés du Groupe Sonelgaz et de veiller au respect et à l’évolution des dispositions du code de l’éthique.
  • 21. 20 Un peu plus de dix ans après la restructuration de Sonelgaz suite à la mise en œuvre de la loi 02/01 sur l’électricité et la dis- tribution du gaz par canalisations, les états généraux du Groupe Sonelgaz ont été convoqués le 28 septembre 2015 à Alger afin d’évaluer avec un œil critique et constructif l’organisation et la structuration actuelles du fonctionnement du Groupe Sonelgaz et réfléchir à son optimisation de façon à développer davantage les métiers du Groupe et répondre à la demande nationale en énergie. Cette première édition des états généraux du Groupe Sonel- gaz a réuni les administrateurs, les dirigeants et les représen- tants des personnels des sociétés du Groupe Sonelgaz. La plu- ralité des intervenants a permis de faire progresser le débat et a donné l’opportunité à ceux qui étaient désireux d’intervenir d’apporter leur contribution. Les intervenants se sont attelés à identifier les points d’amélioration, d’en indiquer les voies de réforme, de restructuration et d’ajustements possibles. En effet, la conjoncture actuelle marquée par une réduction drastique des revenus de l’Etat exige de trouver des réponses pérennes à la question de la disponibilité financière afin de pouvoir réaliser un programme d’investissement d’un montant de plus de 2 000 milliards de dinars à mobiliser d’ici 2017 tout en ne perdant pas de vue que la satisfaction de la demande à l’horizon 2020 exigera également un montant additionnel de plus de 2 700 milliards de dinars. En conséquence, les états généraux ont mis l’accent sur la né- cessité d’une plus grande performance et efficience du mana- gement en matière de conduite des projets, de génération de revenus et de valeur ajoutée avec un minimum d’investis- sement. Le management a été aussi appelé à proposer aux pouvoirs publics des solutions novatrices à même de lui permettre de mettre en œuvre une politique d’augmenta- tions graduelles des tarifs de l’électricité et du gaz sans que cela ne remette en cause la cohésion sociale. Les états généraux ont appelé par ailleurs à recentrer la mission des sociétés du Groupe, de réaffirmer les respon- sabilités des uns et des autres, de consolider et de renforcer l’encadrement et lui donner les moyens et les prérogatives nécessaires pour exercer ses responsabilités. Il s’agit de trouver la forme d’organisation la plus opportune, la plus fonctionnelle et la plus flexible qui permet la mutua- lisation, l’harmonisation, la transparence, le contrôle, l’évalua- tion, l’exercice et la détermination des responsabilités. Ces états généraux ont permis par ailleurs de discuter de la restructuration des activités qui nécessitera certainement la révision de la loi et des statuts de Sonelgaz. La révision de la loi est d’autant plus nécessaire qu’elle fixe les limites de la forme d’organisation du secteur de l’électricité et du gaz. Elle l’est d’autant plus que des dispositions entières ne sont pas encore mises en œuvre, les conditions actuelles étant loin d’être idoines. Sur un autre registre, les états généraux dans cette pre- mière édition ont amorcé un exercice d’évaluation systé- matique, continue et responsable afin d’agir sur les condi- tions de succès de nos missions et entreprises. Etats Généraux du Groupe Sonelgaz : Réorganisation, cadre règlementaire
  • 22. 21 Présentation du Groupe Sonelgaz La question de l’organisation du Groupe Sonelgaz et des missions de la holding est posée après plus d’une dizaine d’années d’exer- cice, sous l’angle de l’efficacité économique et des pratiques de bonne gouvernance, au sens de la performance des sociétés et de la cohérence globale de leurs stratégies de développement. D’où le lancement d’un appel d’offres pour la réalisation d’une étude d’évaluation de la restructuration de Sonelgaz, sur les plans organisationnel et financier. Cet appel d’offres s’adresse aux cabinets ayant une expérience dans le domaine des audits des organisations, de restructuration d’entreprises et d’évaluation économique des solutions d’orga- nisation. Sur le plan organisationnel, l’étude devrait procéder à une éva- luation du modèle d’organisation actuel et des répartitions des responsabilités. Sur le plan financier, l’étude devrait permettre d’apporter un éclairage sur l’impact du mode de fonctionnement actuel sur le niveau de charges d’exploitation générées et leur optimisation, le but étant d’identifier les domaines où la réorganisation des activités pourrait être une source de baisse des dépenses de fonctionnement, et ce notamment pour ce qui est des activités supports. Le prestataire retenu aura à livrer trois rapports : le premier est un rapport diagnostic de l’organisation générale du Groupe Sonelgaz ; le second et le troisième porteront sur les préconi- sations de transformation de cette organisation générale, l’un sans modification du cadre légal et réglementaire et l’autre avec modification de ce dernier. Évaluation de la restructuration de Sonelgaz sur les plans organisationnels et financiers : Réflexion générale sur la réorganisation du Groupe
  • 24.
  • 25. 24 Chiffre d’affaires Graphe (01): Chiffre d’affaires par activités Graphe (03) : Chiffre d’affaires par sociète de distribution Graphe (02) : Chiffre d’affaires (distribution) Chiffre d’affaires Groupe: 328 008 MDA. Taux d’évolution du CA par rapport à 2014 : 5%. Ventes Electricité: 199 920 MDA. Ventes de gaz: 34 965 MDA. TPR & autres: 7 762 MDA.
  • 26. 25 Chiffres clés 2015 Investissements Investissements Groupe: 577 423 MDA (598 582 MDA en 2014). Graphe (04) : Investissements par activites Graphe (05) : Investissements par metiers Graphe (06) : Investissements (électricité, gaz et autres)
  • 27. 26 Electricite Production de l’électricité (Y compris autres injections « SPPI » et « Cevital ») : 64 708,7 GWh (en progression de 6,9% par rapport à 2014). Ventes de l’électricité : 53 413 GWh (progression de 8,6% par rapport à 2014). Clients électricité : 8 452 653 (progression de 4,5% par rapport à 2014). Graphe (07) : Repartition de la production de l’électricité Graphe (08) : Les ventes d’électricité Gaz Graphe (09) : Répartition des achats gaz naturel à Sonatrach Graphe (10) : Les ventes de gaz naturel Achat gaz : 29,8 milliards de m3 (progression de 10,7% par rapport à 2014). Ventes gaz : 13 milliards de m3 (progression de 9,7% par rapport à 2014). Clients gaz : 4 584 168 (progression de 7,9% par rapport à 2014).
  • 28. 27 Chiffres clés 2015 Ressources humaines Effectif global : 87 289 agents avec 11 593 nouvelles recrues. Formation : 38 799 agents (550 219 hommes/jours) soit une moyenne de 8,6 jours de formation par agent/an. Graphe (11) : Repartition des effectifs permanents du Groupe Sonelgaz
  • 30.
  • 31. 30 Au titre de l’exercice 2015, le chiffre d’affaires net réalisé par les sociétés du Groupe Sonelgaz est de l’ordre de 328 milliards de dinars, en évolution de 5% par rapport à l’exercice précèdent (313 milliards de dinars). Cette performance est due, d’une part, à l’important accroisse- ment de la clientèle nouvelle enregistré en 2015 estimé à 18% pour le gaz et à 5% pour l’électricité comparé à 2014. D’autre part, la hausse des températures que connait notre pays ces dernières années a contribué principalement à l’augmen- tions de la consommation d’énergie électrique suite à l’utilisation massive de la climatisation faisant ainsi progresser le volume des ventes d’énergie électrique qui a totalisé, en 2015, 53,4 TWh contre 49,2 TWh en 2014, soit une évolution de presque 9%. Les ventes gaz sont accrues notamment de 10% par rapport à l’exercice précédent. L’année 2015 s’est distinguée par plusieurs réalisations impor- tantes qui ont nécessité des efforts soutenus et des dépenses d’investissements de l’ensemble des sociétés du Groupe Sonel- gaz de l’ordre de 577,4 milliards de dinars. Ces dépenses d’inves- tissements, restent élevées, et sont proches de celles de l’année 2014 (598,6 milliards de dinars), ceci renseigne sur la stabilité des niveaux d’investissement et sur un retour progressif à la normale, après plusieurs années de labeur, en vue de répondre à un fort taux d’évolution de la demande énergétique. Les dépenses d’investissement propres des sociétés métiers de base du Groupe Sonelgaz, à savoir la production d’électricité, le transit et la distribution d’électricité et du gaz, affichent un mon- tant de 530 milliards de dinars dont la production d’électricité (sociétés SPE et SKTM) représente 54% du total des dépenses d’investissement des sociétés métiers de base. Pour la Société de production d’électricité (SPE), les dépenses sont à hauteur de 231,8 milliards de dinars soit une réalisation de 64% de son programme d’investissement, quant à la société SKTM dont les dépenses ont atteint 53,3 milliards de dinars, elle affiche une importante évolution de 160% par rapport à l’exer- cice 2014 (dépenses d’investissement des centrales solaires et photovoltaïques). Concernant les gestionnaires du réseau de transport de l’électri- cité et du gaz, le montant global de leurs dépenses d’investissent est de l’ordre de 107 milliards de dinars, soit 13 % du total des dépenses d’investissement des sociétés métiers de base. L’Opé- rateur du système électrique (OS),ces dépenses d’investissement enregistrées sont de 2,67 milliards de dinars Pour les sociétés de distribution de l’électricité et du gaz, le mon- tant des dépenses d’investissement réalisées est de 138 milliards de dinars représentant un taux de 26% du total des investisse- ments des sociétés métiers de base du Groupe, soit une réalisa- tion de 88% des prévisions de l’année 2015, cette réalisation est due suite à la mise en œuvre du programme quinquennal (2010- 2014) de l’électricité et du gaz et des plans d’urgence 2015 et 2016 (passage de l’été 2015 et préparation de l’été 2016). Les sociétés travaux et prestations de service et production in- dustrielle ont enregistré au cours de l’exercice 2015 une dépense d’investissement de 46,2 milliards de dinars, soit une réalisation de 92% des prévisions de l’année en cours. Pour rappel, ces dé- penses d’investissement intègrent les dépenses de la société CA- MEG d’un montant de 39 milliards de dinars concernant l’appro- visionnement en matériel électrique et gazier pour les besoins des plans de développement des sociétés métiers. Ainsi, et au regard du volume important du programme d’inves- tissement des sociétés, allié à l’insuffisance des capacités d’auto- financement, la couverture de ce programme a été essentielle- ment assurée par l’endettement à long terme à hauteur de 74%. 2. Les Investissements : L’effort maintenu malgré les contraintes financières 1. Le Chiffre d’affaires :
  • 32. 31 Faits marquants 2015 3. La Puissance maximale appelée : Demande impor- tante en électricité durant la période estivale La demande d’électricité au titre de l’exercice 2015 a été cou- verte et satisfaite sans contraintes majeures. Cette demande a beaucoup évolué ces dernières années avec l’enregistrement des pics en période d’été au lieu de la saison hivernale. En effet, la PMA 2015, a été enregistrée durant la période estivale de l’année et a connu une croissance importante, atteignant une évolution de 13% sur le réseau interconnecté nord en comparai- son avec la PMA enregistrée durant la pointe de 2014 constatée en été également. La puissance maximale appelée de l’ordre de 12 380 MW a été enregistrée le mercredi 5 août à 14h30 alors que celle de l’été 2014 enregistrée le lundi 11 août à 15h15 et a été de 10 927 MW. En tenant compte du délestage préventif, la PMA aurait été de 12 410 MW le 05 août 2015 à 15h15 (avec une PMA de 12 098 MW et une puissance délestée de 312 MW). Pour évaluer la demande nationale, il y a lieu d’ajouter la PMA enregistrée sur le pôle In Salah - Adrar –Timimoun, enregistrée le 23 juin 2015 à 14h00, qui était de 279 MW soit une évolution de 11% par rapport celle de l’été 2014 (261 MW).Elle est de l’ordre de plus de 20% par rapport à celle de l’été 2012. Quant aux autres vingt-six régions du sud du pays non intercon- nectées, la PMA asynchrone a été de 227 MW, soit une crois- sance de 6 %par rapport à la PMA de l’été 2014 et de 36% par rapport à la PMA de l’été 2012. Il convient de noter un changement fondamental de la structure de la demande électrique en Algérie. En effet, la consommation maximale journalière du réseau interconnecté du nord du pays avait commencé par migrer de l’hiver vers l’été pour ensuite passer, depuis 2014, de la pointe soir (ou pointe lumière) à la pointe matin (pointe jour), ce qui démontre l’impact de l’utilisa- tion des appareils de climatisation année après année. Cette ten- dance induit des réaménagements importants dans la manière de conduire le système électrique car les conditions de fonctionne- ment durant la journée sont plus sévères pour les équipements et installations constituant ledit système.Aussi, le niveau et le vo- lume des investissements doivent être adaptés de sorte à assurer la réserve nécessaire et ainsi faire face aux incidents. La puissance maximale appelée est atteinte au moment où les niveaux élevés de températures influent négativement sur les ouvrages électriques. L’effet température se traduit par la dimi- nution du rendement des moyens de production d’électricité, la réduction des capacités de transit des lignes électriques et l’augmentation de la consommation du réactif par les climati- seurs entraînant la dégradation du plan de tension.Tous ces effets montrent les difficultés que doivent surmonter les sociétés de Production, deTransport et de Distribution de l’électricité afin de couvrir la demande et, pour l’Opérateur système, de maintenir en permanence l’équilibre entre l’offre et la demande quelles que soient les contraintes. Ceci étant, en dépit de cette forte crois- sance et des difficultés liées notamment à la gestion des incidents en période de forte demande, les sociétés du Groupe Sonelgaz ont réussi à assurer l’alimentation des clients dans de bonnes conditions de qualité et de continuité, hormis la survenue de quelques coupures localisées et à courte durée provoquées par des incidents exceptionnels sur le système électrique. Ainsi, la demande en électricité durant cet été a pu être conve- nablement couverte grâce à la disponibilité de la production dont une partie a été assurée par des groupes de production des nouvelles centrales mises en service en 2015. Il y a lieu de citer entre autres les centrales de Tilghemt III (2×197 MW), de Hassi Messaoud (220 MW), de Boufarik (40 MW), de Ouargla (40 MW), de M’sila (220 MW), de Labreg (140 MW) et de Sablette (40MW). Le réseau interconnecté de la région d’In Salah -Adrar -Timimoun a été renforcé par la mise en service de 68 MW en turbines à gaz mobiles à Zaouiat Kounta. Les résaux isolés du grand sud, quant à eux, ont connu la mise en service de groupes additionnels à Adrar, Béchar, Ghardaia, Illizi,Tamenrasset, Djanet etTindouf tota- lisant 256 MW dont 3 MW en solaires photovoltaïques à Djanet. Par ailleurs, les réseaux de transport de l’électricité ont été renforcés grâce à la réalisation de 53 ouvrages composés de
  • 33. 32 postes en 400 KV et 220 KV et des lignes en 400 KV et 60 KV. Parmi ces ouvrages, 20 sont déjà mises en service dont la ligne 220 KV Labreg/El Amiria qui a contribué de manière significative à la desserte en énergie électrique de la région sud-est, en per- mettant l’évacuation de la production de la centrale Labreg vers la région d’El Oued. Enfin, pour améliorer la qualité de service à la clientèle, les sociétés de distribution de l’électricité et du gaz ont réalisé en 2015 pas moins de 3 364 postes de transformation MT/BT répartis sur l’ensemble du territoire national ainsi que 18 000 km de lignes moyenne et basse tension. Graphe 12 : Evolution de la PMA 2010-2015 (En MW) Au titre de l’exercice 2015 et dans le cadre du renforcement du système électrique, deux centrales turbines à gaz mobiles, l’une à M’Sila et l’autre à Ouargla, d’une puissance de 12x20 MW et de 4x20 MW ont été mises en service pour répondre à la demande estivale. Le montant global de ces investissements a atteint 5 744 milliards de dinars. Ces nouvelles centrales fonctionnent principalement au gaz na- turel, avec le Gasoil comme combustible de secours, elles sont destinées à répondre à plusieurs impératifs, en l’occurrence : satisfaire la demande d’énergie résultant de l’implantation dans la région de divers aménagements industriels et domestiques, assu- rer la fiabilité et la continuité de service et sécuriser l’alimentation en énergie électrique de la région.Elles constituent,également,un appoint au réseau interconnecté. La Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG) a été mandatée, par la Société algérienne de production de l’élec- tricité (SPE), pour la réalisation de ces centrales. Pour rappel,le recours à ces moyens de production par SPE est dic- té par une forte demande en électricité à laquelle il faut répondre en urgence. Ainsi, SPE a opté pour le renforcement des capacités de production à travers le nord et le sud du pays par l’acquisition et la mise en service en urgence de turbines à gaz mobiles. Renforcement des moyens de production électricité : Mise en service de nouvelles centrales turbines à gaz mobiles à M’Sila et Ouargla
  • 34. 33 Faits marquants 2015 4. Création de la société d’engineering, procurement and construction «Hyenco» opérationnelle : L’année 2015 a connu la création de la société d’EPC (Enginee- ring, Procurement and Construction) dénommée «Hyenco», par Sonelgaz, avec trois partenaires Sud Coréens : Hyundai Enginee- ring & Construction Company, Hyundai Engineering Company et Daewoo International Corporation. Opérationnelle depuis le 4 novembre 2015, la création de cette société entre dans le cadre de la stratégie adoptée par Sonelgaz et consistant à créer et à promouvoir des capacités nationales de fabrication d’équipements et de réalisation d’ouvrages néces- saires à la production, au transport et à la distribution de l’élec- tricité et du gaz. « Hyunson Engineering and Construction », «Hyenco» par abréviation, est une société de droit algérien. Son siège social se trouve au n°38, site des sociétés du Groupe Sonelgaz sis au Gué de Constantine - Alger. Les parts sociales de cette société sont détenus à hauteur de 51% par Sonelgaz et de 49% par les partenaires Sud-Coréens («Hyundai Engineering & Construction Company» à raison de 31.85%,«Hyundai Engineering Company» à raison de 12.25%, et «Daewoo International Corporation» à raison de 4.9%). Cette nouvelle société a pour mission d’assurer l’engineering, l’acquisition, la construction, les essais et la mise en service de centrales de production d’électricité (y compris solaires type Concentrated Solar Power «CSP»), d’ouvrages de transport et de transformation de l’électricité ainsi que divers ouvrages industriels. La création, en partenariat, de cette société a pour but la maîtrise du savoir-faire des processus de réalisation et de l’engineering de conception et de détails. Ce qui permettra la prise en charge des plans de développement des filiales du Groupe Sonelgaz et favorisera l’extension du tissu industriel local (PME/PMI), l’émer- gence de sociétés nationales de fabrication et de réalisation et la création d’emplois et de richesse. Dans une première phase, il est attendu de cette société d’as- surer l’engineering, l’acquisition, la construction, les essais et la mise en service de centrales de production d’électricité dans les conditions de qualité et de conformité aux normes et standards internationaux. Dans une seconde phase, Hyenco sera chargée de réaliser d’autres projets industriels en mode EPC, en vue d’accompagner le plan de développement de la production d’électricité,de trans- férer le savoir-faire, de maitriser la technologie et d’assurer le développement de l’industrie nationale. Une fois la mise en place de la société et de ses structures opé- rée, il est prévu la création de plusieurs centaines d’emplois di- rects et indirects, Le recrutement sera suivi par un programme de formation continue, en vue d’un transfert effectif du savoir- faire et des pratiques des fonctions EPC. Pour rappel, c’est dans le cadre d’un appel d’offres national et international ouvert, pour la réalisation de six centrales élec- triques en cycle combiné, que les soumissionnaires avaient pour obligation de s’engager à créer une société d’EPC, en partenariat avec Sonelgaz. Cet appel d’offres a abouti à la remise de treize plis,quatre des candidats soumissionnaires ont été retenus.L’offre proposée par le Consortium Hyundai-Daewoo pour le partena- riat a été jugée la plus favorable.
  • 35. 34 5. Les systèmes d’information dans le Groupe Sonel- gaz : développement et création de nouveaux sys- tèmes de gestion - La fonction comptable : HISSAB - La ressource humaine : NOVA - La gestion du stock :ATTAD - La gestion de la trésorerie : MALIYA Les systèmes de gestion déployés par le Groupe Sonelgaz visent à répondre à l’objectif stratégique de modernisation de la gestion. Ces systèmes actuels sont conçus et développés par les moyens propres du Groupe (la société ELIT comme maître d’œuvre) et concernent le domaine de la ressource humaine «NOVA», le domaine des finances et la comptabilité «HISSAB» et la gestion des stocks «ATTAD». A noter que ces systèmes ont été déployés, en premier lieu, en forme de projets à partir de l’année 2013, et ils ont font l’objet de diverses opérations de développement pour s’adapter aux nombreux changements organisationnels et à toute évolution des besoins fonctionnels et techniques. NOVA, HISSAB et ATTAD sont présentement déployés chez l’ensemble des sociétés du Groupe Sonelgaz. Les gestionnaires de ces sociétés, disséminés à travers le territoire national, utilisent ces systèmes à distance pour le traitement et l’édition de la paie de leurs employés, la tenue de leur comptabilité ainsi que la ges- tion de leurs stocks (équipements, de pièces de rechange et de consommables). Par ailleurs, un nouveau système de gestion de la trésorerie est venu enrichir les solutions informatiques employées par le Groupe Sonelgaz baptisé «MALYA». NOVA : Conçu par une équipe mixte composée de représentants de la Direction exécutive de la ressource humaine de la sonelgaz (maître d’ouvrage), de la société ELIT (maître d’œuvre) et des sociétés CEEG, GRTG et OS, NOVA compte 260 fonctionnalités répar- ties sur 5 modules, relatives à la gestion administrative, la gestion de la paye, les carrières, la gestion du temps et des activités ainsi que les emplois et les compétences. Ce système est ouvert à tous les agents et responsables via des comptes personnels leur permettant la consultation de leur dossiers. HISSAB : HISSAB est un système d’infor- mation comptable et financier, déployé actuellement au sein de toute les filiales du Groupe, sous forme d’une solution de gestion intégrée à l’aide d’un ERP progiciel «Entreprise Ressource Planning». Conçu en collaboration entre la Direction exécutive de la straté- gie financière et de la consolidation et la société ELIT, il a comme but principal de doter le Groupe d’outil de ges- tion permettant de poursuivre sa politique d’optimisation des moyens et disposer en temps réel de données finan- cières et comptables fiables, partagées à différents niveaux d’intervention et de décision et afin de disposer d’une information consolidée fiable et adaptée aux besoins du contrôle de gestion, en tenant compte du nouveau sys- tème comptable et financier. ATTAD : Le logiciel, ATTAD conçu par un groupe d’experts des sociétés CAMEG et d’ELIT a pour but de se permettre une meilleure maî- trise de la gestion des stocks. Réalisé en trois paliers (gestion
  • 36. 35 Faits marquants 2015 des stocks, gestion des approvisionnements et gestion de la facturation), ATTAD compte les fonctionnalités amélio- rées de l’ancien système avec de nombreuses solutions aux problèmes rencontrés dans le système utilisé puisqu’il dispose de possibilités de mettre à jour le fichier stock, de suivre les mouvements et les inventaires des stocks et d’opérer des calculs automatiquement du coût d’acquisi- tion et du coût unitaire moyen pondéré (CUMP). Développé par les propres moyens du Groupe, ATTAD permet, entre autres, la création d’une interface standard avec le système comptable en offrant des états d’édition de base. MALYA : Le nouveau système automatisé de gestion de la tréso- rerie appelé « MALYA » est opérationnel au niveau des sociétés du Groupe Sonelgaz Initié par la Direction exécutive de la stratégie finan- cière et de la consolidation de Sonelgaz en sa qualité de maître d’ouvrage et la société Elit, ce nouveau système s’inscrit dans le cadre de l’élaboration des systèmes d’in- formation financiers, comptables et budgétaires, en vue de leur normalisation pour l’ensemble des sociétés du Groupe Sonelgaz. Après la mise en œuvre du système comptable «HIS- SAB», ce projet de développement d’un système de gestion de la trésorerie a été lancé, afin de répondre aux exigences de la fonction, laquelle est considérée comme étant le pignon central de la gestion financière et prend, de plus en plus, une dimension stratégique dans le Groupe. Ainsi, le nouveau système «MALIYA», permet, entre autres, la mise en œuvre du cash pooling (technique de centralisation de trésorerie), l’identification des besoins de financement et des possibilités de placement, l’opti- misation des positions bancaires, la maîtrise des risques financiers (liquidité, change, etc.) ainsi que l’uniformisa- tion et l’harmonisation de processus de gestion de la trésorerie. Le système «MALIYA» assure, à travers ses divers mo- dules, plusieurs fonctionnalités; Citons à titre d’illustra- tion : la gestion du plan de trésorerie en disposant d’une prévision de trésorerie fiable et actualisée (prévisionnel, complété, éclaté, révisé et réalisé) ; la saisie et l’import des prévisions de trésorerie (interfaces avec le système de gestion de la comptabilité «HISSAB» et le système de gestion de la clientèle «SGC»); l’intégration automa- tique des historiques bancaires ; le rapprochement de trésorerie ; la pré-comptabilisation des flux financiers après rapprochement; le calcul automatique des agios; l’équilibrage des comptes et la remontée de fond ; la gestion des flux financiers en temps réel …etc.. A noter que «MALIYA» est conçu en architecture Full Web avec une base de données centralisée, hébergée au niveau des Datacenter de la société Elit.
  • 38.
  • 39. 38 L’efficacité énergétique est appelée à jouer un rôle im- portant dans le contexte énergétique national actuel, caractérisé par une forte croissance de la consomma- tion tirée, notamment, par le secteur domestique avec la construction de nouveaux logements, la réalisation d’in- frastructures d’utilité publique et la relance de l’industrie. L’adoption par le gouvernement de la version actuali- sée du programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030, réaffirme cette dernière comme priorité. La réalisation de ce programme par une diversité d’actions et de projets, devrait favoriser l’économie d’énergie et le développe- ment durable en Algérie. Les retombées économiques et sociales de l’intégra- tion de la dimension efficacité énergétique dans les différents secteurs d’activités seront multiples. Cette intégration constitue une réponse appropriée au défi de conservation de l’énergie. Elle impliquera des effets bénéfiques sur l’économie nationale et permettre, éga- lement, d’améliorer le cadre de vie du citoyen et pré- server l’environnement. Le programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique se focalise sur les secteurs de consommation qui ont un impact significatif sur la demande d’énergie. Il s’agit principalement du bâtiment du transport et de l’industrie. Pour le secteur du bâtiment, le programme vise à encourager l’adoption de l’isolation thermique des constructions par la mise en œuvre de pratiques et de technologies innovantes. Des mesures adéquates seront prévues au niveau de la phase de conception architecturale des logements (environ 100 000/ an). Ce qui permettra de générer une économie d’éner- gie de 25 millions tep. Il s’agit également de favoriser la pénétration massive des équipements et appareils électriques performants sur le marché local, notam- ment les chauffe-eau solaires et les lampes écono- miques. Dans ce cadre, il est prévu la diffusion de chauffe eaux solaires, à raison de 200 000 m2/an, et de 10 millions de lampes basse consommation (LBC) par an. Le programme du secteur des transports visera à promouvoir les carburants les plus disponibles et les moins polluants, en l’occurrence, le GPL/C et le GNC: l’objectif étant d’enrichir la structure de l’offre des carburants et de contribuer à réduire la part du gasoil. Pour le secteur de l’industrie, le programme visera concernant ce créneau à amener les industriels à plus de sobriété dans leurs consommations énergétiques. En effet, l’industrie représente un enjeu pour la maî- trise de l’énergie du fait que sa consommation est appelée à s’accroître à la faveur de la relance de ce secteur. Aussi, des centaines d’audits énergétiques sont prévus. La concrétisation du programme national d’efficacité énergétique permettra de réduire graduellement la croissance de la demande énergétique. Néanmoins, ce programme implique la concrétisation d’un certain nombre de mesures, notamment, l’implication des parties concernées dont l’industrie publique et privée ainsi que la mise en place d’une industrie locale des isolants thermiques et des équipements et appareils performants (chauffe-eau solaires ; lampes écono- miques…). 1. Programme national sur l’efficacité énergétique :
  • 40. 39 Stratégie industrielle du Groupe Sonelgaz Le développement du secteur de l’énergie est incontour- nable pour assurer le développement social, économique et industriel de notre pays. Cela est d’autant plus crucial que la demande en énergie électrique en Algérie est sans cesse croissante avec un taux dépassant souvent les 5%. Cet état de fait a nécessité la mise en œuvre d’un vaste et ambitieux programme d’investissement qui va permettre le doublement des capacités existantes de production et de transport d’élec- tricité en l’espace de seulement cinq années. Dans cette vision, les orientations stratégiques pour le Groupe Sonelgaz reposent sur deux axes importants, l’un énergétique caractérisé par un mix énergétique répondant aux enjeux de la production électrique à long terme, avec une position de leader dans les énergies renouvelables et l’autre industriel, permettant l’émergence de champions na- tionaux dans les activités travaux, engineering, équipements et services et systèmes d’information. 2. Plan de développement 2015-2025 :
  • 41. 40 Production d’électricité : Sur la période 2015-2025, la capacité de production addi- tionnelle nationale prévue est de 27 800 MW (tous réseaux confondus) à injecter sur le réseau dont 15 385 MW décidés et 12 415 MW (12 150 MW sur le réseau interconnecté national (RIN) et 265 MW sur le réseau isolé du sud (RIS)) en idée de projet. Les 15 385 MW déjà décidés sont réparties comme suit : • 14 150 MW en conventionnel pour le Réseau intercon- necté national (RIN), • 340 MWTurbine gaz pour le Pôle In salah Adrar etTimi- moune (PIAT), • 495 MW dont 153 MW en diesel et 342 MW en tur- bines à gaz pour les Réseaux isolés du sud (RIS) qui se- ront transférées à partir du RIN, • 400 MW en photovoltaïques (PV) en cours de réalisa- tion par la Société SKTM. Le montant total du plan de développement des moyens de production (décidés et en idée de projet) pour les trois réseaux (RIN, PIAT et RIS) y compris le programme PV en cours de réalisation par SKTM s’élève à 1 755 milliards de dinars. Additivement aux capacités conventionnelles et sur la base du nouveau programme des énergies renouvelables adopté par le gouvernement, il est prévu la réalisation d’une capacité de 9 043 MW dont 5 443 MW en photovoltaïque sur la période 2016-2025, 2 600 MW en éolien et 1 000 MW en solaires CSP sur la période 2017-2025.A noter que plusieurs projets d’une capacité totale de 400 MW en photovoltaïque sont déjà en cours de réalisation et devraient entrer en ser- vice avant la fin de l’année 2016. Le montant estimatif pour la réalisation du programme de développement de la production d’électricité renouvelable (EnR) 2015-2025 s’élèverait à près de 2 011 milliards de dinars. Transport d’électricité : La longueur globale du réseau de transport de l’électri- cité à mettre en service sur la période 2015-2025 est de l’ordre de 34 370 km, répartie comme suit : • 24 435 km, déjà décidés dont 1 554 km en réhabilitation, • 9 935 km pour les lignes en idée de projet. Pas moins de 834 postes et avant-postes haute tension d’une puissance installée de 142 160 MVA seront réalisés, de même que plus de 34 000 km de lignes HT. Ainsi, la longueur du réseau de transport de l’électricité atteindra 59 552 km en 2025. L’enveloppe allouée pour la réalisation du plan de dévelop- pement du transport électricité sur la période 2015-2025, s’élève à 1 517 milliards de dinars.
  • 42. 41 Stratégie industrielle du Groupe Sonelgaz Transport gaz : Le plan de développement du réseau de transport gaz sur la période 2015-2025, concerne essentiellement la mise en œuvre du programme quinquennal 2010-2014 par le raccordement en gaz naturel des localités des régions des Hauts Plateaux et du Sud en continuité du raccordement au gaz naturel des régions du Nord afin de permettre d’amé- liorer l’accès au réseau et l’extension du marché national du gaz dans le Sud. En plus du Programme national Gaz et afin d’assurer la cou- verture de la demande en gaz naturel du marché natio- nal à long terme, il est défini des infrastructures gazières à développer sur la période 2015 – 2030 pour répondre à la demande et s’assurer de sa couverture dans les normes. La structure des infrastructures gazières à développer s’arti- cule notamment sur la mise en place d’une dorsale 48’’ Est – Ouest au niveau des Hauts Plateaux, permettant de dis- poser de la réserve gaz nécessaire pour assurer l’alimenta- tion des ménages, des clients industriels ainsi que les futures centrales électriques. Aussi, deux projets importants seront réalisés par la Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) pour le compte du Gestionnaire du réseau gaz (GRTG) dont l’objectif est d’irriguer le Grand Sud algérien par le réseau de transport du gaz naturel pour alimenter principalement Tamanrasset et Djanet ainsi que toutes les localités qui se situent au voisinage du couloir de passage des gazoducs décidés. La longueur globale du réseau de transport gaz à réaliser sur la période 2015–2025 est de 12 748 km dont 8 973 km sont déjà décidées. Le montant global prévu pour la réalisation de l’ensemble des ouvrages du réseau de transport du gaz sur la période 2015-2025 est d’environ 927 milliards de dinars. Distribution de l’électricité et du gaz : Le plan de développement des réseaux de distribution, intègre les programmes d’électrification et de distribution publique du gaz initiés par l’Etat, les programmes propres et les Raccordements de la clientèle nouvelle (RCN) ainsi que les équipements de maintenance et d’exploitation et les projets de modernisation de la gestion et de l’exploitation. D’ici 2025, plus de 2,9 millions de branchements électri- cité et près de 3,7 millions de branchements gaz seront effectués. Il sera réalisé également 219 127 km de lignes moyenne et basse tension et 96 500 postes électriques. En matière de réseau gaz, il est prévu de mettre en service 100 818 km de canalisations, 3 763 220 branchements et 13 stations propane. L’enveloppe globale allouée pour la réalisation de ce plan pour les quatre sociétés de distribution est de 1 540 mil- liards de dinars sur la période 2015-2025.
  • 44.
  • 45. 44 1. Le partenariat : Outil de politique d’intégration na- tionale du Groupe Sonelgaz Le développement du secteur de l’énergie est incontournable pour assurer le développement social, économique et industriel du pays. Cela est d’autant plus crucial que la demande en éner- gie électrique en Algérie est sans cesse croissante avec un taux dépassant les 13% (2014/2015). La stratégie industrielle menée par Sonelgaz vise la mise en œuvre d’un vaste et ambitieux programme d’investissement à travers la mise en place d’une série de projets industriels en partenariat basés sur la valorisation des ressources locales et les avantages comparatifs dont jouit notre pays. Sonelgaz entend développer une industrie nationale chargée d’assurer la fourniture des équipements destinés au secteur de l’énergie électrique, mais aussi de promouvoir l’intégration natio- nale dans les domaines de la recherche, de l’engineering et de la maintenance des ouvrages industriels et des systèmes d’informa- tion. Sonelgaz veut faire de cet ambitieux programme une opportu- nité pour jouer un rôle de locomotive dans la création de cham- pions nationaux en renforçant le tissu industriel national, pour développer le génie local et apporter une nouvelle impulsion à l’économie algérienne. Les grands projets initiés par Sonelgaz en partenariat : Fabrication de turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs et systèmes de contrôle commande : Une entreprise dénommée GEAT, a été créée en partenariat avec General Electric en 2014 pour la fabrication de turbines à gaz, turbines à vapeur, fabrication d’alternateurs (qui seront couplés aux turbines pour convertir l’énergie mécanique en énergie électrique) et des systèmes de contrôle de commande. La première pierre du complexe industriel situé à Ain Yagout dans la wilaya de Batna, a été posée le 22 septembre 2014. L’usine doit entrer en production d’ici 2018. Dans ce cadre, Sonelgaz et General Electric ont lancé le projet IDEA -Indus- trie et Développement de l’Entreprenariat en Algérie- qui est un programme d’innovation pluriannuel visant à identifier et accompagner les acteurs algériens dans les métiers industriels du secteur de l’énergie pour bâtir une chaîne d’approvisionne- ment autour du complexe industriel « General Electric Algeria Turbines » (GEAT) à Batna. Création d’une société EPC : Une Société EPC du nom de HYENCO est créée en partenariat avec les entreprises sud coréennes Hyundai et Daewoo pour la maîtrise du savoir-faire, des processus de réalisation et de l’engi- neering de détail dans le but d’insuffler le développement d’un tissu industriel local (PME/PMI), permettant ainsi l’émergence de sociétés nationales de fabrication, de services et de réalisation. Fabrication de chaudière de récupération : Une société de fabrication de chaudières de récupération et d’échangeurs thermiques, pour les besoins des centrales élec- triques notamment, sera créée prochainement en partenariat national et international, entre une entreprise étrangère et le Groupe ENCC (Algérie). Fabrication de transformateurs de grande puissance : Une société va être créée en partenariat national et internatio- nal pour la fabrication de transformateurs de grandes puissances avec des gammes allant de 40 MVA à 300 MVA et pour les ni- veaux de tension de 60 kV à 400 kV. Fabrication de modules photovoltaïques : La création, en partenariat avec une société du Groupe Elec El Djazair et un partenaire étranger d’une société chargée de la fabrication de modules photovoltaïques d’une capacité de fabri- cation annuelle de 400 MW est en cours de finalisation pour sa présentation au CPE. Fabrication d’isolateurs HT : Le projet de création d’une société en partenariat national et in- ternational pour la fabrication d’isolateurs pour les lignes Hautes et très HauteTension est en cours de finalisation.
  • 46. 45 Industrialisation et intégration nationale Autres projets : Pour les autres équipements comme les tableaux et câbles électriques haute, moyenne et basse tension ou câbles spé- ciaux, il sera également favorisé l’émergence d’une industrie locale de fabrication de ces équipements par d’autres entre- prises nationales, associées ou non à des partenaires étran- gers. Sans occulter l’attention particulière accordée à la main- tenance des installations qui passe par la gestion de milliers de pièces de rechange de nature, de dimension et de techno- logies différentes. Partenariat avec les universités : Pour créer une meilleure synergie entre le monde industriel et la recherche scientifique, Sonelgaz a initié de nombreux partenariat avec les universités algériennes, l’idée étant de faire des universi- tés les incubateurs des projets du Groupe. Les projets en cours sont : - Projet avec l’université d’Annaba qui a développé un outil qui permet d’évaluer la demande et qui est utilisé par nos ingénieurs ; - Projet avec l’université de Boumerdes pour la réalisation du compteur intelligent ; - Projet avec l’USTHB sur les études dynamiques du réseau électrique (outil de simulation du réseau) ; - Projet avec le CDTA pour développer le compteur intelligent gaz ; - Projet avec l’université de Batna en collaboration avec la so- ciété filiale MEI ; - Mise en place de programmes spécifiques de formations avec les universités pour les ingénieurs et les techniciens des socié- tés du Groupe Sonelgaz.
  • 47. 46 2. Développement des sociétés du Groupe : Vers la création de nouveaux créneaux d’activités Rouiba Eclairage :De nouveaux domaines d’activités stratégiques, (les Candélabres, les Supports tubulaires, les Pylônes en treillis 60/220/400 KV, la Galvanisation) Dans le cadre de sa politique de développement 2015-2024, la société Rouiba éclairage rattachée au Groupe Sonelgaz en 2009, s’est orientée vers une segmentation stratégique afin d’investir de nouveaux créneaux à forte valeur ajoutée. Son principal objectif est la production et la commercialisation d’une gamme diversifiée de matériels, intégrant ceux produits actuellement (candélabres, luminaires, supports tubulaires MT/ BT pour la distribution d’énergie électrique) et les produits futurs issus de la nouvelle stratégie qu’a mis en œuvre l’entre- prise et plus particulièrement : l’installation d’une nouvelle ligne de fabrication de candélabres et support MT/BT et HT, une nouvelle ligne de pylônes en treillis 60/220/400 KV, ainsi qu’une chaîne de galvanisation permettant une plus grande maîtrise des coûts de production, des délais de livraison et une amélio- ration de la qualité de ses produits. À l’origine, Rouiba éclairage était spécialisée dans la concep- tion, la production et la commercialisation de produits d’éclai- rage public (industriel et domestique). Depuis le recul enregis- tré sur ces produits, l’activité de la société s’est orientée vers les produits relevant de la construction métallique : les candé- labres (crosses et consoles), les supports métalliques pour la distribution d’énergie électrique et pour la vidéosurveillance. Le candélabre occupe une place importante dans le por- tefeuille d’activités de l’entreprise. Sa contribution au chiffre d’affaires a fortement augmenté ces dernières années. Ce mar- ché représente les 2/3 du volume d’activité de l’entreprise. La demande en forte croissance (15 000 unités par an) est soute- nue par l’urbanisation, les projets d’embellissement des villes et le développement du réseau routier. Rouiba éclairage compte mettre à disposition ses atouts comme son expérience avérée dans le domaine, notamment sur les candélabres cylindro-co- niques, pour la fourniture de ce produit. Rouiba éclairage a en- gagé la réalisation d’une chaîne de fabrication de candélabres. Aussi, la demande en supports tubulaires pour la distribution d’énergie électrique MT/BT pour la période 2011-2016, est estimée à 120 000 unités par an, dont les 3/4 pour la basse tension. Rouiba éclairage veut investir ce marché qualifié de très fortement concurrentiel. Pour cela, l’entreprise a opté pour l’acquisition d’une chaîne de fabrication de ces supports MT/BT. L’objectif visé est de produire 30 000 supports mono coquille MT/BT et HT par an. La réalisation de ces objectifs est sous tendue par la mise en œuvre d’un plan d’action concer- nant les domaines marketing, organisationnel et ressources humaines. Aussi, Rouiba éclairage a engagé un investissement dès 2013. Il s’agit de l’acquisition d’une chaîne de fabrication de pylônes en treillis 60/220/400 KV. Ce qui permettra au Groupe Sonelgaz une meilleure maîtrise de ses achats. La demande en pylônes en treillis 60/220/400 KV, concerne le programme de la Socié- té de gestion du réseau de transport de l’électricité (GRTE), elle est de l’ordre de 50 000 tonnes/an. L’objectif de ce pro- jet est de produire annuellement environ 10 000 tonnes de pylônes en treillis 60/220/400 KV. Ce projet intègre, également, la fabrication des armements ainsi que les supports métalliques destinés aux champs photovoltaïques. Un nouveau créneau a été intégré par la société Rouïba éclai- rage, à savoir la galvanisation. La demande en galvanisation est importante en raison de la diversité des produits auxquels elle est nécessaire (charpente, candélabres, supports transport et distribution d’énergie électrique, pylônes en treillis, glissières de sécurité, citernes,…). La capacité de production annuelle sera d’environ de 30 000 à 40 000 tonnes. Ces investissements sont importants et auront un impact positif sur la société et sur le Groupe. On notera à ce propos qu’il est prévu la création de près de 200 nouveaux postes de travail, la maîtrise des technologies de haut niveau ; la possibilité d’expor- tation des produits vers de nouveaux marchés (Afrique, Moyen Orient et Europe) et la création de nouvelles richesses.
  • 48. 47 Industrialisation et intégration nationale MEI s’investit dans la fabrication des pièces de rechange : Dans le cadre de sa stratégie de diversification et pour réduire les charges croissantes, dues notamment à l’importation des pièces de rechange nécessaires à la maintenance des turbines à gaz et à vapeur, la société de Maintenance des équipements industriels (MEI) se lance dans la fabrication des composants de turbines à gaz et à vapeur qui constituent d’importants relais de crois- sance pour la société motivée également par le développement important que connaîtra le parc de production de la société de Production d’électricité (SPE) incessamment.Aussi, afin d’assurer des profits durables au secteur de l’énergie, MEI s’est lancée dans la fabrication d’ailettes de 20 à 150 Méga Watts de puissance, destinées à équiper les turbines à gaz et à vapeur des centrales de production de l’électricité des sociétés de production de Sonelgaz et de Sonatrach. La maitrise du process de fabrication d’ailettes est une manière pour MEI de montrer son savoir-faire, grâce à la mutualisation de ses compétences, issues de son ex- pertise en matière de maintenance Industrielle. MEI s’est ainsi dotée d’un atelier d’usinage d’une superficie de 1600 m², comportant des machines d’usinage à commande nu- mérique, une machine d’usinage électrochimique, une machine d’usinage par étincelles, une machine de mesure tridimension- nelle ainsi qu’un atelier de revêtement d’une superficie de 600 m² qui comporte un four sous vide, un four de traitement ther- mique, un robot (HVOF) ainsi qu’un plasma APS. Pour pallier aux charges liées à l’importation de matière brute, un projet de réalisation d’une fonderie cire perdue, le maillon manquant pour la chaine de fabrication, est en cours de réali- sation. Lancée en 2014, cette fonderie de taille moyenne sera destinée à la coulée d’ailettes brutes (castings) de turbines à gaz et à vapeur, d’un poids allant jusqu’à 150 kg/pièce, et d’un volume de l’ordre de 1000 x 600 x 500 mm environ, pour une capacité de production de dix jeux, en moyenne, par mois, selon le poids et le volume de ces dernières. MEI prévoit ainsi de finaliser ce projet dans 30 mois, avec des essais de coulage et de moulage d’ailettes brutes à fin 2016. Elle atteindra sa production de croi- sière à partir de 2017.Au-delà de l’horizon 2018, toute la gamme de puissance sera réalisée.
  • 49. 48 Pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients et leur permettre de réaliser leurs plans de développement, la Société de travaux et montage électrique (KAHRAKIB) s’est engagée dans de nouveaux créneaux, dont la réalisation, pour la pre- mière fois, de postes de transformation 400 KV en « clé en main ». Deux postes THT d’une puissance de 400 / 220 KV, situés à Akbou et à Naâma, sont en cours de réalisation. L’exécution de ces travaux entre dans le cadre du plan de charge de KAHRA- KIB pour l’année 2015. Les études y afférentes sont finalisées et les équipements déjà acquis. Les taux d’avancement de la réalisation de ces ouvrages sont appréciables et l’on s’attend à leur mise en service dans moins de 24 mois. Ces infrastructures garantiront,sur le moyen et long terme,la sécu- rité d’alimentation en énergie électrique du pays et permettront les échanges internationaux. Il y a lieu de noter que KAHRAKIB possède déjà une expérience dans la réalisation d’injecteurs 400 KV (génie civil et montage), par moyens propres. Cette filiale ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Un autre challenge s’annonce puisqu’elle affiche déjà l’ambition de réaliser des postes 400/220 KV en blindé. Des négociations avec des partenaires étrangers ont été entreprises afin de participer, dans le cadre de groupements d’entreprises, à des travaux selon cette technique. Pour ce faire Kahrakib mise sur la ressource humaine qui doit acquérir l’expé- rience nécessaire pour maîtriser les techniques de réalisation d’ou- vrages de ce genre. Cette conférence a constitué un espace d’échange d’idées du- rant lequel les spécialistes ont fait part de leurs expériences dans le domaine du développement des réseaux électriques. Dans ce cadre, les universitaires, les industriels et les opérateurs électriques ont présenté des communications relatives à divers sujets : le diagnostic et la maintenance des transformateurs, les câbles isolés et les lignes aériennes, la protection et l’automa- tisation, l’intégration des énergies renouvelables au réseau, les matériels et les techniques d’essais, les systèmes d’information et télécommunications, le fonctionnement et la stabilité des réseaux…etc. La demande en énergie électrique connait une croissance im- portante et qu’en conséquence, le plan de développement du réseau de transport de l’électricité prévoit la construction, au cours des dix prochaines années, de 25 000 km de réseau et plus de 400 postes de transformation HT/THT. Ce challenge nécessite la combinaison des efforts de l’ingénierie, des fabri- cants de matériel électrique et des entreprises de réalisation. Kahrakib : Nouveau challenge « Réalisation de poste de transformation 400 KV » 3. Conférence algérienne des grands réseaux électriques : Une recherche de synergie entre tous les acteurs
  • 50. 49 Industrialisation et intégration nationale Dans le but de soutenir l’essor du secteur industriel et favoriser l’innovation, identifier et accompagner les jeunes professionnels algériens dans les métiers industriels, un concours sur le thème « Industrie et développement de l’entreprenariat en Algérie » (IDEA) a été lancé le 23 septembre 2014 par la société General electric (GE) et Sonelgaz. Ce concours a pour objectif de développer une chaine d’ap- provisionnement locale, pour le nouveau complexe industriel General electric algeria turbines (GEAT) l’un des plus grands projets industriels en Algérie, né d’un partenariat entre So- nelgaz et (GE), qui permettra de produire localement des turbines à gaz, des turbines à vapeurs, des générateurs et des systèmes de contrôle commande, pour une capacité de production d’environ 2 GW annuellement. Ce concours s’est déroulé sur deux phases, la première a connu la réussite de six lauréats présentant des profils différents (étu- diants, ingénieurs, managers et dirigeants de PME) qui ont été récompensés en date du 4 mars 2015. Le gagnant de la deuxième et la finale phase du concours (IDEA) - Monsieur Adel Bougdah - a été récompensé le 28 juin 2015 à Alger par GE et Sonelgaz. Détenant une petite entreprise de maintenance industrielle, il s’est vu attribuer un chèque de 20 000 Dollars (soit 2 021 000 DA). Il aura également la pos- sibilité d’être potentiellement qualifié fournisseur du complexe (GEAT). 4. Concours IDEA favoriser l’innovation locale :
  • 52.
  • 53. 52 1. Actualisation du Programme national des énergies renouvelables : Le gouvernement vient d’adopter le programme national de dé- veloppement des énergies renouvelables, dans sa version actua- lisée par les services du ministère de l’Energie. A la faveur de cette nouvelle mouture, l’Algérie revoit à la hausse ses capaci- tés de production à partir de sources renouvelables en les por- tant à 22 000 MW au lieu de 12 000 MW comme arrêtés dans le précédent programme national des énergies renouvelables (2011/2030). La répartition de ce programme par filière technologique, se pré- sente comme suit : Ce projet d’envergure permettra de produire, d’ici à 2030, près du tiers des besoins du pays en électricité à partir de sources renouvelables, dont plus de 4 500 MW seront réalisés d’ici 2020. A noter que cette révision repose essentiellement sur le dévelop- pement à grande échelle et en priorité des filières photovoltaïque et éolienne vu la baisse des coûts de ces filières qui s’affirment de plus en plus sur le marché. Elle intègre également l’introduc- tion de la biomasse, de la cogénération et de la géothermie. Par ailleurs, il est indiqué que la filière solaire thermique(CSP) sera introduite à partir de 2021, vu ses coûts encore élevés. Les retombées de ce programme seront très significatives en termes de création d’emplois, d’industrialisation, de développe- ment technologique et d’acquisition de savoir-faire, contribuant ainsi à la croissance et à la modernisation économique du pays ainsi qu’à la préservation de l’environnement. Par ailleurs, le vo- lume de gaz naturel épargné par les 22 000 MW en renouve- lables, est estimé à environ 300 milliards de m3 , soit un volume équivalant à 8 fois la consommation nationale de l’année 2014. Plusieurs projets photovoltaïques mis en service : Le programme national des énergies renouvelables dans son volet photovoltaïque (PV) connait une avancée significative. Plusieurs projets d’une capacité de 343 MWc, constituant un extrait de la première phase de déploiement de ce programme au niveau des Hauts Plateaux et du Sud, ont été mis en service et d’autres en attente d’être raccordés. La Société de production d’électricité en charge des réseaux iso- lés du sud et des énergies renouvelables (SKTM), qui a pris en charge la réalisation de ces projets, a confié la réalisation de vingt- trois (23) centrales photovoltaïques, à des sociétés chinoises et allemandes après avoir lancé un appel international à manifesta- tion d’intérêt à l’intention des opérateurs de la filière. Ainsi, les opérateurs chinois se sont vu confiés les lots Hauts Plateaux Est (Batna, Souk Ahras, Sétif, Bordj Bouararidj et Mila), Centre (M’sila,Djelfa,Laghouat et Ouargla),le pôle In Salah-Adrar- Timimoune (Adrar, Kabertène, Aoulef, Reggane, Zaouyet Kounta, In Salah etTimimoune), ainsi que les trois (03) centrales Réseaux isolés du sud (RIS) implantées à Tindouf, Djanet et Tamanrasset,
  • 54. Défis des énergies renouvelables 53 soit une puissance de 258 MWc.Tandis que le lot des Hauts Pla- teaux Ouest (Sidi Belabes, Saida, Nâama et El Bayadh) est revenu au constructeur allemand, soit une puissance de 85 MWc. Cependant, les quatres (04) centrales qui devaient être implan- tées dans les Hauts Plateaux Est, Batna, Sétif, Bordj Bouararidj et Mila, totalisant une puissance de 75 MWc n’ont pas pu être lancées en réalisation, faute de disponibilité de terrains adé- quats. Ces quatre projets ont été, ainsi, délocalisés vers Laghouat (40 MWc) et Djelfa (35 MWc), et les deux projets, entamés, ont enregistré un taux d’avancement apprécié. Il est à noter, que sur l’ensemble des centrales lancées, onze (11) sont déjà mises en service et injectent sur le réseau de distri- bution 30 KV, totalisant une puissance installée de 90 MWc. La première centrale mise en service est celle de Djanet. Six (06) centrales totalisant une puissance de 143 MW sont achevées et seront raccordées au réseau durant le premier trimestre de 2016. Resteront les quatre (04) centrales de M’sila, Sidi Belabes, Djelfa (2) et Laghouat (2) d’une puissance cumulée de 107 MWc, qui sont en voie d’achèvement, et dont les mises en service sont attendues avant l’été 2016. 2. Centrale Photovoltaïque de Djanet Fonctionnelle depuis février 2015 : Dans le cadre de la réalisation du programme national des énergies renouvelables, la Société de production d’électricité en charge des réseaux isolés du sud et des énergies renouve- lables (SKTM) a mis en service le 19 février 2015 la centrale photovoltaïques (PV) de Djanet d’une capacité de 3 MW. S’étendant sur une superficie de six hectares, la centrale élec- trique photovoltaïque de Djanet est située à 10 km au Sud- Ouest de la commune de Djanet (wilaya d’Illizi). Les travaux ont démarré en septembre 2014 et ont duré six mois. Elle est fonctionnelle depuis le premier trimestre de 2015 et injecte sur le réseau de Djanet. Outre la diversification des sources de production de l’électricité, cette centrale photovoltaïque permettra la préservation des ressources primaires (écono- mie des combustibles fossiles: gaz et fuel) et la protection de l’environnement par la réduction des émissions des gaz à effet de serre. 3. Décret sur l’origine de l’énergie renouvelable : Le décret exécutif N°15-69 fixant les modalités de certi- fication de l’origine de l’énergie renouvelable et de l’usage de ces certificats daté du 11 février 2015 a été publié au Journal officiel du 18 Février 2015. La certification d’origine est un mécanisme qui vise à attester que l’énergie a pour origine une source d’énergie renouvelable et produite à partir d’une instal- lation de production d’électricité utilisant les filières solaire photovoltaïque et thermique, géothermie, valorisation des déchets, petite hydraulique, biomasse ou un système de cogénération. Il donne lieu à la délivrance d’un do- cument garantissant cette origine par la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) chargée de la vérification, le contrôle et la délivrance de ce certificat.
  • 55. 54 Ce certificat atteste que ces installations permettent de pro- duire de l’Electricité d’origine renouvelable ou de cogénéra- tion. Il permet, suite aux contrôles prévus , de vérifier que les quantités injectées sur le réseau sont d’origine renouvelable ou issues d’un système de cogénération et de confirmer la conformité des caractéristiques techniques de l’installation. L’opérateur désirant bénéficier des avantages accordés dans le cadre du régime spécial, doit introduire auprès de la Com- mission de régulation de l’électricité et du gaz une demande d’octroi du certificat de garantie d’origine de l’Energie renouvelable. La demande comporte un formulaire, dument renseigné et signé par le demandeur accompagné des documents suivants : - Schéma général de conception de l’installation repre- nant l’emplacement des instruments de mesure et des appa- reils de comptage ; - Schéma énergie primaire ; - Schéma de process ; - Liste des équipements fonctionnels ; - L’Etude du potentiel énergétique du site ainsi que les réfé- rences du bureau d’études qui l’a réalisée 4. Le dispositif d’encouragement des énergies renou- velables : De nouvelles orientations en matière de développement des énergies renouvelables ont été définies par le gouvernement al- gérien. L’objectif étant de réduire la part des hydrocarbures dans le bilan énergétique national afin de préserver les ressources naturelles en énergies non renouvelables, et notamment celles en gaz naturel qui est la principale source d’énergie utilisée du fait de sa disponibilité et de son coût. Cette nouvelle orientation de la politique énergétique a fixé des objectifs ambitieux à l’horizon 2030 en matière de développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. Pour le secteur électrique, l’objectif, à travers le programme na- tional actualisé de développement des énergies renouvelables, est de fournir environ 27% de la production électrique en 2030 à partir d’électricité renouvelable, en impliquant, pour sa réalisa- tion, tous les acteurs publics et privés concernés. L’atteinte de tels objectifs nécessite aussi la mise en place d’un mécanisme d’encouragement permettant de rentabiliser des investissements qui ne le seraient pas sans incitations financières publiques. C’est dans ce sens qu’un cadre règlementaire incitatif est en cours de finalisation afin de clarifier le rôle de chaque interve- nant. Le développement des énergies renouvelables est forte- ment dépendant des mécanismes d’encouragement qui seront mis en place.Ces mécanismes de soutien à la production d’élec- tricité renouvelable sont multiples, on peut citer le système de prix garanti, le système de quotas avec enchère (Appel d’offres), et le système de quotas basé sur un mécanisme de marché, les certificats verts. Les pays où les énergies renouvelables se sont développées rapidement ont tous appliqué des politiques de soutien volon- taristes pour inciter les acteurs économiques à investir dans ces filières qui sont encore peu compétitives par rapport aux filières classiques. Il est donc important de bien penser à ces mécanismes d’encouragement indispensables et de veiller par- ticulièrement à leur cohérence et à leur opérabilité. Concer- nant l’Algérie, le principe général retenu est l’instauration d’un système de prix d’achat garanti. Le système (Feed-in tariffs) est une structure incitative qui impose aux compagnies d’électricité l’achat de l’électricité renouvelable produite par les producteurs situés sur leur zone de desserte, à un tarif fixe, décidé par les pouvoirs publics et garanti sur une certaine période. Ce système a démontré son efficacité en matière de dévelop- pement des énergies renouvelables dans la production de l’élec- tricité.
  • 56. Défis des énergies renouvelables 55 Sous le thème de “L’industrialisation du renouvelable en tant que facteur de diversification de l’économie nationale”, la sixième édition du Salon international des énergies renou- velables, des énergies propres et du développement durable (ERA), s’est déroulée du 26 au 28 octobre au Centre des conventions d’Oran (CCO). Cette édition a connu une forte participation des ministères de l’Energie, des Ressources en eau et de l’environnement, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’Agriculture et du développement rural ainsi que la participa- tion d’opérateurs algériens et étrangers, plus nombreux cette année. Plus de quatre-vingt-dix exposants y ont également pris part, contribuant ainsi à faire connaitre davantage de technologies vertes au service de la valorisation des ressources nationales, la gestion des déchets, dans son volet valorisation énergétique, ainsi que la gestion de l’eau et la protection de l’environnement. Le Groupe Sonelgaz était présent à travers la participation de huit sociétés intervenant dans le domaine des EnR, à savoir : la holding Sonelgaz, CEEG, ETTERKIB, IFEG, MEI, Rouiba éclairage, AMC et KAHRIF. La Société de production d’électricité en charge des réseaux isolés du sud et des énergies renouvelables (SKTM) a éga- lement participé à cet évènement, pour la troisième année consécutive, afin de se faire connaître parmi les opérateurs dans le domaine des EnR et vulgariser le Programme national des énergies renouvelables (PNER 2015-2030) dont elle a la charge de la concrétisation depuis sa création en 2013. La conférence organisée en marge de l’exposition a enregistré de nombreuses communications présentées par des experts et chercheurs algériens et étrangers. Sonelgaz y a participé avec deux présentations, l’une sur le pro- jet de fabrication d’équipements photovoltaïques et l’autre sur le développement de la filière photovoltaïque (PV) en Algérie. 5. ERA 2015 : Des sociétés de Sonelgaz au rendez-vous