"Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d'une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d'autre part, cette étude interroge les conditions de la création d'emplois dans une économie post-industrielle."
Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d’une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d’autre part, cette étude interroge les conditions de la création d’emplois dans une économie post-industrielle.
Peirre-André de Chalendar et Louis Gallois : l’industrie française peut revenir dans la course mondiale. Retrouvez le dossier de presse de la conférence "Quelle stratégie industrielle pour la France ?" des co-présidents de La Fabrique de l'industrie du jeudi 25 janvier 2018.
"Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d'une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d'autre part, cette étude interroge les conditions de la création d'emplois dans une économie post-industrielle."
Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d’une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d’autre part, cette étude interroge les conditions de la création d’emplois dans une économie post-industrielle.
Peirre-André de Chalendar et Louis Gallois : l’industrie française peut revenir dans la course mondiale. Retrouvez le dossier de presse de la conférence "Quelle stratégie industrielle pour la France ?" des co-présidents de La Fabrique de l'industrie du jeudi 25 janvier 2018.
1. Le coût du travail au coeur du débat
par Denis CLERC (Alternatives économiques, n° 039, 01/1999)
Résumé
Compléter le résumé avec les mots ci-dessous :
embaucher keynésienne prix substituer individuelles main d'oeuvre
plein-emploi structurel bas salaires inemployabilité
Dans l'optique néoclassique, les salaires sont le............ du travail sur le marché du
même nom, leur flexibilité assurant l'ajustement entre offre et demande de travail et
le............. Mais si le coût du travail est trop important, certaines entreprises n'ont plus intérêt
à..................... ; d'autres sont incitées à licencier pour ..............du capital au travail. Ce
phénomène serait visible surtout pour les actifs peu qualifiés, dont la rigidité à la baisse des
salaires expliquerait finalement le fort taux de chômage (.............) en France.
Etant donné que le SMIC est une institution en France difficile à supprimer, les
politiques publiques se sont tournées, au début des années 1990, vers des mesures
d'exonération de charges patronales sur les ...................., afin de baisser le coût du travail
des moins qualifiés. Cependant, plusieurs critiques s'opposent à l'idée que la baisse du coût du
travail stimule l'emploi.
En premier lieu, les études statistiques des économistes n'ont pas mis en évidence une
corrélation forte et certaine. D'ailleurs, pour Daniel Cohen, le fort chômage des non-qualifiés
seraient davantage dus à leur............................ supposée qu'au niveau du SMIC.
Une critique plus profonde avance l'idée que, pour lutter contre le chômage en France, il
serait plus efficace de stimuler l'emploi qualifié et de permettre à tous les actifs d'y accéder par
la voie de la formation initiale et continue, plutôt que de vouloir lutter contre les pays où
la ..........................de base est moins chère. La création de nombreux emplois qualifiés grâce
aux innovations et aux investissements de pointe permettrait, par ailleurs, de libérer des
postes moins qualifiés et parfois occupés par des actifs surdiplômés.
Enfin, la troisième critique est....................... : la baisse ou la stagnation des salaires a
un effet récessif sur l'activité économique puisqu'elle affecte le revenu disponible des ménages,
leur consommation et donc la demande globale. Certes, aux Etats-Unis, dans les années 1990,
les embauches consécutives à une baisse des salaires moyens a finalement permis une hausse
de la masse salariale globale, malgré la baisse des rémunérations ; mais en Grande-Bretagne,
la baisse des salaires a eu un effet récessif net.
Pour concilier la flexibilité salariale et le pouvoir d'achat, certaines économistes dits "du
partage" proposent de généraliser une partie variable du salaire, indexée sur les résultats
d'exploitation de l'entreprise. Cela permettrait, selon eux, d'éviter que l'emploi demeure une
variable d'ajustement.