Autour de la question de l’engagement des publics dans des dispositifs d’accompagnement et de formation.L’appel à projets 100% inclusion, nommé La fabrique de la mobilisation.
Rapport d'innovation de courts circuits : la socio performance (intelligence collective, crowdsourcing, community planning, réseaux, communautés de sens, autonomie collective, participation, innovation et création collective, créatif culturels)
La socio-performance vise la réussite des enjeux collectifs, personnels et communautaires. Dans un contexte de mondialisation l’aventure humaine est plus que jamais collective. Ainsi la performance individuelle se situe de plus en plus dans un contexte de performance collective. Celle des groupes, des équipes, des communautés de tous ordres : communautés sociales, politiques, économiques, d’entreprises comme de pays ou communes, de sociétés ou d’associations et toutes les formes classiques ou nouvelles de communautés d’enjeu et de devenir.
La performance des entreprises dépend plus que jamais de leur capacité à mobiliser les personnes externes à l'entreprise autour du développement de leurs marques à chaque niveau d'interaction : corporate ou commercial, marketing ou communication, média ou RH....
On parle de socio-performance pour évaluer cette capacité à créer du lien social et culturel avec les parties prenantes et à faire fonctionner en mode participatif des communautés d'interets pourtant divergentes. Toute construction collective dépend de l'implication de chaque individu et n'est que la somme des actions engagées dans une même finalité.
C'est pourquoi les entreprises « socio performantes » sont celles qui parviennent à donner un sens commun à leurs activités sans perdre de vue l'intéret personnel poursuivit par chacun, et qui réussissent à faire interagir l'ensemble de leurs parties prenantes autour d'un projet collectif, de valeurs communes, et de rêgles plus justes.
Le thème a une portée sur :
- le lobbying de marque et la mobilisation des communautés d'interet
- les nouvelles valeurs et perspectives corporate en externe et interne
- la nouvelle construction identitaire des marques qui étendent leur portée
- l'innovation collective et le crowdsourcing
- l'engagement planning, nouveaux discours de marque plus impliquants
- nouvelle approche de connexion planning : créer du lien entre les gens
- plus loin que le community management, le community planning
- médias participatifs
- l'interactivité dans les médias
- les systèmes organisationnels coopératif et web 3.0
http://www.slideshare.net/jeremydumont/socio-performance-0-presentation/edit?src=slideview#slideshow_edit_form
Après plus d’un an et demi de travaux collectifs, l’expédition Digiwork clôt sa saison 2 avec la publication d’une vingtaine de pistes d’action. Ces actions se veulent concrètes, accessibles à tous ceux qu’elles intéresseraient, et directement opérationnelles (sans être des « solutions clés en main » toutefois). Il est ainsi proposé à chaque fois un cadre d’exploration et d’expérimentation permettant de mettre les acteurs en mouvement, et de tester par eux-mêmes des solutions acceptables.
Institut francophone d'intelligence collective conception et artisan de l'architecte du processus collaboratif vous informe de la mise en ligne du premier livre blanc de l'intelligence collective. Un autre est en cours de réalisation envers les managers et dirigeants des des TPE PME et sté du CAC 40 (IFIC contact@institutific.com)
Pistes d'action imaginées dans le cadre du programme Fing "Digiwork-repenser la place de l'individu au travail dans une société numérique" et travaillées lors d'ateliers de co-production pour en faire émerger des pistes d'innovation directement actionnables par les organisations et les individus.
Rapport d'innovation de courts circuits : la socio performance (intelligence collective, crowdsourcing, community planning, réseaux, communautés de sens, autonomie collective, participation, innovation et création collective, créatif culturels)
La socio-performance vise la réussite des enjeux collectifs, personnels et communautaires. Dans un contexte de mondialisation l’aventure humaine est plus que jamais collective. Ainsi la performance individuelle se situe de plus en plus dans un contexte de performance collective. Celle des groupes, des équipes, des communautés de tous ordres : communautés sociales, politiques, économiques, d’entreprises comme de pays ou communes, de sociétés ou d’associations et toutes les formes classiques ou nouvelles de communautés d’enjeu et de devenir.
La performance des entreprises dépend plus que jamais de leur capacité à mobiliser les personnes externes à l'entreprise autour du développement de leurs marques à chaque niveau d'interaction : corporate ou commercial, marketing ou communication, média ou RH....
On parle de socio-performance pour évaluer cette capacité à créer du lien social et culturel avec les parties prenantes et à faire fonctionner en mode participatif des communautés d'interets pourtant divergentes. Toute construction collective dépend de l'implication de chaque individu et n'est que la somme des actions engagées dans une même finalité.
C'est pourquoi les entreprises « socio performantes » sont celles qui parviennent à donner un sens commun à leurs activités sans perdre de vue l'intéret personnel poursuivit par chacun, et qui réussissent à faire interagir l'ensemble de leurs parties prenantes autour d'un projet collectif, de valeurs communes, et de rêgles plus justes.
Le thème a une portée sur :
- le lobbying de marque et la mobilisation des communautés d'interet
- les nouvelles valeurs et perspectives corporate en externe et interne
- la nouvelle construction identitaire des marques qui étendent leur portée
- l'innovation collective et le crowdsourcing
- l'engagement planning, nouveaux discours de marque plus impliquants
- nouvelle approche de connexion planning : créer du lien entre les gens
- plus loin que le community management, le community planning
- médias participatifs
- l'interactivité dans les médias
- les systèmes organisationnels coopératif et web 3.0
http://www.slideshare.net/jeremydumont/socio-performance-0-presentation/edit?src=slideview#slideshow_edit_form
Après plus d’un an et demi de travaux collectifs, l’expédition Digiwork clôt sa saison 2 avec la publication d’une vingtaine de pistes d’action. Ces actions se veulent concrètes, accessibles à tous ceux qu’elles intéresseraient, et directement opérationnelles (sans être des « solutions clés en main » toutefois). Il est ainsi proposé à chaque fois un cadre d’exploration et d’expérimentation permettant de mettre les acteurs en mouvement, et de tester par eux-mêmes des solutions acceptables.
Institut francophone d'intelligence collective conception et artisan de l'architecte du processus collaboratif vous informe de la mise en ligne du premier livre blanc de l'intelligence collective. Un autre est en cours de réalisation envers les managers et dirigeants des des TPE PME et sté du CAC 40 (IFIC contact@institutific.com)
Pistes d'action imaginées dans le cadre du programme Fing "Digiwork-repenser la place de l'individu au travail dans une société numérique" et travaillées lors d'ateliers de co-production pour en faire émerger des pistes d'innovation directement actionnables par les organisations et les individus.
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - jean-gabriel giraudAlban Jarry
Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
La révolution numérique au service de l’innovation sociétale, être acteur et intrapreneur sur les réseaux sociaux
Conférence sur la transformation numérique - Août 2021Annie Chénier
Présentation pour la Cohorte Virage NumériQc initiée par Culture / NumeriQc et 100% numeriQc de Québec numérique. Billet à ce sujet : http://bit.ly/cohorteviragenumeriQc
BOOSTER SON ASSOCIATION GRÂCE AUX OUTILS NUMÉRIQUESEmna Idbichou
Édité par Animafac en partenariat avec la Fonderie,
le présent guide se veut, comme toute la collection
des guides pratiques d’Animafac, un outil d’aide à
l’engagement étudiant.
Bénévole, engagé.e, porteur ou porteuse d’un
projet que vous voulez mener à bien, certains
outils numériques vont véritablement pouvoir vous
aider dans vos démarches. Vous trouverez ici une
large palette de logiciels utiles dans laquelle vous
pourrez piocher au fur et à mesure de l’avancement
de votre projet.
Direction Financière 2.0 : concept à la mode ou mutation?Richard Collin
Presentation sur le théme "Direction Financière 2.0 : concept à la mode ou mutation?" faite à l'occasion de l'Oracle Hyperion Day par Richard Collin, Professeur, Directeur de l'Institut de L'Entreprise 2.0 Grenoble Ecole de Management
302 - Gérer l’innovation par le designPMI-Montréal
Le design est très souvent mal compris tant par le grand public que par beaucoup de professionnels. Discipline jeune, elle est la plupart du temps reléguée à une approche tantôt esthétique, tantôt fonctionnelle. Aussi, le designer lorsqu'il intervient apparait souvent tardivement dans le cycle de développement des produits ou services. Pourtant, le design relève plus d'une approche, d'une méthode d'interrogation du réel et d'action sur lui, visant la création, l'innovation. Le tout, dans un contexte organisationnel, économique, technologique et social donné.
Autant dire que parler de design lorsque l'on s'intéresse à l'innovation est tout à fait à propos. On peut même aller au-delà, en y voyant une approche permettant de résoudre nombre de problèmes auxquels sont confrontées les organisations lorsqu'elles cherchent à innover.
En effet, depuis une trentaine d’années, même si le discours sur l’innovation trouve une place de plus en plus importante dans les organisations comme dans la communauté académique (recherche et enseignement), l'innovation est souvent plus présente dans le discours que dans les faits.
Nous proposerons à travers la présentation les principaux points de blocage reliés à l'innovation, et l'approche par le design comme possibilité de contournement de ces obstacles comme une approche de gestion renouvelée.
Professeur à l'École de design de l'Université Laval, Guillaume Blum est spécialiste en gestion des connaissances et innovation par le design. Il s'intéresse aux nouvelles pratiques de gestion et leurs conséquences sur le développement des produits et des services, ainsi que sur les individus. Il explore les transformations organisationnelles découlant des changements économiques et sociétaux.
Guillaume Blum est titulaire d'un master en génie (France) et d'un doctorat en administration (Montréal). Il est également chercheur au sein de trois groupes de recherche: le CIRST (1), le LabCMO (2), le LARAC (3).
Mobiliser l'intelligence collective pour créer une culture d'entreprise colla...Agile Montréal
À la fois humaine et créative, cette approche collaborative permet de développer des valeurs collectives au sein des entreprises et d'apporter des solutions innovantes aux enjeux ou problématiques.
Découvrez comment l’intelligence collective peut s'appliquer dans votre Organisation. Cette approche permettra entre autres, de favoriser la cohésion d’équipe, de développer le sentiment d’appartenance.
Christian Wirth
Écrit par l’équipe de direction d’ADEL Avec la participation des membres de son Comité d’experts indépendants, ainsi que d’autres spécialistes du numérique de la société civile .
Cet ouvrage constitue un recueil de réflexions des acteurs de la société civile sur le sujet des bonnes pratiques éthiques autour du traitement des données numériques. Il est important d’indiquer que ces opinions personnelles engagent uniquement les auteurs, et non la structure ou l’institution à laquelle ils sont rattachés.
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - patrice bernardAlban Jarry
Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
Les Réseaux Sociaux au Service de l’Innovation
«Les réseaux sociaux sont désormais omniprésents dans notre quotidien et nous accompagnent dans toutes nos activités, personnelles et professionnelles. »
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - sandy bekyAlban Jarry
Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
L’audace, ce trait d’union entre l’information et l’innovation
«La révolution du leadership n’en est qu’à ses balbutiements et son territoire d’innovations encore tout ouvert à l’exploration.»
Conférence André Chauvet Rencontre avec l'entreprise 2018
En quoi les différentes transformations évoquées dans les articles précédents impactent la nature du service rendu par les professionnels donc les compétences à mobiliser ? Cela renvoie tout d’abord à une interrogation des conceptions de l’orientation qui ont historiquement fondées les pratiques professionnelles.
QUELLE MEDIATION SUR LES REPRESENTATIONS DU MONDE DU TRAVAIL ?Chauvet André
Conférence André Chauvet Rencontre avec l'entreprise 2018
Faire des choix professionnels éclairés suppose un recueil et une analyse d’informations multiples, en lien avec ses souhaits et talents mais bien évidemment relatives au monde du travail lui-même, les métiers, leurs caractéristiques, les emplois possibles, les évolutions qui les impactent et les transforment plus ou moins rapidement. Se pose alors la question de la nature, la richesse, l’actualisation des informations détenues par les personnes dans ce processus de décision. Une liberté de choix pour tous supposerait déjà au préalable un accès aux informations facilité mais également des possibilités de traitement et d’analyse partagées. Mais cela pourrait sous entendre que le monde de travail peut se décrire de manière rationnelle et objective et qu’il suffirait de transmettre des messages précis pour que chaque personne partage ces données communes. Cette observation, qui peut paraître de bon sens, se heurte vite à plusieurs difficultés majeures.
Renforcer l’accompagnement des personnes : de quoi parle t-on ?Chauvet André
Les grandes parties :
1- Donner à chacun la liberté de choisir et la capacité à construire son parcours ?
2- Renforcer l’accompagnement des personnes ? Des pistes de réflexion et de travail
- Repenser la finalité et la posture de l’accompagnement dans une logique de facilitation
- Remettre les capabilités au cœur de l’action publique
- Penser l’accompagnement en système et interaction, dans une chaîne de valeur
- Penser l’accompagnement comme une ingénierie de processus
- Penser l’évaluation dans une logique d’investissement social, de prévention
- Penser l’accompagnement comme une rencontre, dans ce qu’elle a d’inédit et d’irremplaçable
- Penser l’accompagnement comme aide à la construction de sens
- Penser l’accompagnement comme levier de solidarité
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - jean-gabriel giraudAlban Jarry
Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
La révolution numérique au service de l’innovation sociétale, être acteur et intrapreneur sur les réseaux sociaux
Conférence sur la transformation numérique - Août 2021Annie Chénier
Présentation pour la Cohorte Virage NumériQc initiée par Culture / NumeriQc et 100% numeriQc de Québec numérique. Billet à ce sujet : http://bit.ly/cohorteviragenumeriQc
BOOSTER SON ASSOCIATION GRÂCE AUX OUTILS NUMÉRIQUESEmna Idbichou
Édité par Animafac en partenariat avec la Fonderie,
le présent guide se veut, comme toute la collection
des guides pratiques d’Animafac, un outil d’aide à
l’engagement étudiant.
Bénévole, engagé.e, porteur ou porteuse d’un
projet que vous voulez mener à bien, certains
outils numériques vont véritablement pouvoir vous
aider dans vos démarches. Vous trouverez ici une
large palette de logiciels utiles dans laquelle vous
pourrez piocher au fur et à mesure de l’avancement
de votre projet.
Direction Financière 2.0 : concept à la mode ou mutation?Richard Collin
Presentation sur le théme "Direction Financière 2.0 : concept à la mode ou mutation?" faite à l'occasion de l'Oracle Hyperion Day par Richard Collin, Professeur, Directeur de l'Institut de L'Entreprise 2.0 Grenoble Ecole de Management
302 - Gérer l’innovation par le designPMI-Montréal
Le design est très souvent mal compris tant par le grand public que par beaucoup de professionnels. Discipline jeune, elle est la plupart du temps reléguée à une approche tantôt esthétique, tantôt fonctionnelle. Aussi, le designer lorsqu'il intervient apparait souvent tardivement dans le cycle de développement des produits ou services. Pourtant, le design relève plus d'une approche, d'une méthode d'interrogation du réel et d'action sur lui, visant la création, l'innovation. Le tout, dans un contexte organisationnel, économique, technologique et social donné.
Autant dire que parler de design lorsque l'on s'intéresse à l'innovation est tout à fait à propos. On peut même aller au-delà, en y voyant une approche permettant de résoudre nombre de problèmes auxquels sont confrontées les organisations lorsqu'elles cherchent à innover.
En effet, depuis une trentaine d’années, même si le discours sur l’innovation trouve une place de plus en plus importante dans les organisations comme dans la communauté académique (recherche et enseignement), l'innovation est souvent plus présente dans le discours que dans les faits.
Nous proposerons à travers la présentation les principaux points de blocage reliés à l'innovation, et l'approche par le design comme possibilité de contournement de ces obstacles comme une approche de gestion renouvelée.
Professeur à l'École de design de l'Université Laval, Guillaume Blum est spécialiste en gestion des connaissances et innovation par le design. Il s'intéresse aux nouvelles pratiques de gestion et leurs conséquences sur le développement des produits et des services, ainsi que sur les individus. Il explore les transformations organisationnelles découlant des changements économiques et sociétaux.
Guillaume Blum est titulaire d'un master en génie (France) et d'un doctorat en administration (Montréal). Il est également chercheur au sein de trois groupes de recherche: le CIRST (1), le LabCMO (2), le LARAC (3).
Mobiliser l'intelligence collective pour créer une culture d'entreprise colla...Agile Montréal
À la fois humaine et créative, cette approche collaborative permet de développer des valeurs collectives au sein des entreprises et d'apporter des solutions innovantes aux enjeux ou problématiques.
Découvrez comment l’intelligence collective peut s'appliquer dans votre Organisation. Cette approche permettra entre autres, de favoriser la cohésion d’équipe, de développer le sentiment d’appartenance.
Christian Wirth
Écrit par l’équipe de direction d’ADEL Avec la participation des membres de son Comité d’experts indépendants, ainsi que d’autres spécialistes du numérique de la société civile .
Cet ouvrage constitue un recueil de réflexions des acteurs de la société civile sur le sujet des bonnes pratiques éthiques autour du traitement des données numériques. Il est important d’indiquer que ces opinions personnelles engagent uniquement les auteurs, et non la structure ou l’institution à laquelle ils sont rattachés.
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - patrice bernardAlban Jarry
Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
Les Réseaux Sociaux au Service de l’Innovation
«Les réseaux sociaux sont désormais omniprésents dans notre quotidien et nous accompagnent dans toutes nos activités, personnelles et professionnelles. »
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - sandy bekyAlban Jarry
Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
L’audace, ce trait d’union entre l’information et l’innovation
«La révolution du leadership n’en est qu’à ses balbutiements et son territoire d’innovations encore tout ouvert à l’exploration.»
Conférence André Chauvet Rencontre avec l'entreprise 2018
En quoi les différentes transformations évoquées dans les articles précédents impactent la nature du service rendu par les professionnels donc les compétences à mobiliser ? Cela renvoie tout d’abord à une interrogation des conceptions de l’orientation qui ont historiquement fondées les pratiques professionnelles.
QUELLE MEDIATION SUR LES REPRESENTATIONS DU MONDE DU TRAVAIL ?Chauvet André
Conférence André Chauvet Rencontre avec l'entreprise 2018
Faire des choix professionnels éclairés suppose un recueil et une analyse d’informations multiples, en lien avec ses souhaits et talents mais bien évidemment relatives au monde du travail lui-même, les métiers, leurs caractéristiques, les emplois possibles, les évolutions qui les impactent et les transforment plus ou moins rapidement. Se pose alors la question de la nature, la richesse, l’actualisation des informations détenues par les personnes dans ce processus de décision. Une liberté de choix pour tous supposerait déjà au préalable un accès aux informations facilité mais également des possibilités de traitement et d’analyse partagées. Mais cela pourrait sous entendre que le monde de travail peut se décrire de manière rationnelle et objective et qu’il suffirait de transmettre des messages précis pour que chaque personne partage ces données communes. Cette observation, qui peut paraître de bon sens, se heurte vite à plusieurs difficultés majeures.
Renforcer l’accompagnement des personnes : de quoi parle t-on ?Chauvet André
Les grandes parties :
1- Donner à chacun la liberté de choisir et la capacité à construire son parcours ?
2- Renforcer l’accompagnement des personnes ? Des pistes de réflexion et de travail
- Repenser la finalité et la posture de l’accompagnement dans une logique de facilitation
- Remettre les capabilités au cœur de l’action publique
- Penser l’accompagnement en système et interaction, dans une chaîne de valeur
- Penser l’accompagnement comme une ingénierie de processus
- Penser l’évaluation dans une logique d’investissement social, de prévention
- Penser l’accompagnement comme une rencontre, dans ce qu’elle a d’inédit et d’irremplaçable
- Penser l’accompagnement comme aide à la construction de sens
- Penser l’accompagnement comme levier de solidarité
Comment évoquer l’entreprise et favoriser les opportunités lorsqu’on est pr...Chauvet André
Conférence d’André Chauvet le 31 mai 2018. Les 3 articles réunis.
Article 1 - La rencontre avec l’entreprise : enrichir les approches de l’orientation
Article 2 - Quelle médiation sur les représentations du monde du travail, en lien avec l’entreprise et les territoires
Article 3 - Quels impacts sur les professionnels du Spro, en termes de compétences, d’évolution du service, et d’enjeux territoriaux
Ce petit guide est là pour leur dire que la solidarité, que l’on renomme « responsabilité sociale » dans le monde de l’entreprise, est l’affaire de tous.
Les Technologies Sociales et la nouvelle Expérience EmployéConseils Atelya
Ce livre blanc identifie les impacts des technologies sociales sur l’expérience- employée et met en avant les opportunités pour la fonction des ressources humaines à profiter de nouvelles plateformes technologiques :
• Utiliser les réseaux sociaux et les communautés pour servir la culture d’entreprise
• Mettre en place des plateformes de formation pour une nouvelle diffusion du savoir
Avec les nouvelles technologies, il est ainsi possible de transformer les défis de la fonction RH en opportunités.
Pour plus d'information sur nos services, n'hésitez pas à communiquer avec nous (info@atelya.com) ou visitez notre site web www.atelya.com
Dossier Institut du Leadership - Qualite de Vie au TravailBPI group
La « Qualité de vie au travail », encore une nouvelle alchimie de mots pour faire aimer l’entreprise ? obtenir toujours plus des employés ? masquer la quête d’un profit financier pour des dirigeants/actionnaires en faisant croire à la mise en place d’un cadre idyllique où chaque salarié pourrait s’épanouir sereinement ? prévenir les risques psychosociaux ?
Il s’agit avant tout d’un engagement dans une démarche de créativité combinant innovations sociales et organisationnelles afin d’obtenir un équilibre entre performances sociales et économiques, entre donner du sens à des actions à déployer et l’efficience du travail réalisé....
Webinaire Adoa - Résiliences 20 avril - présentation et QetRMartin Werlen
Webinar du 20 avril 2020 sur le thème "Peut-on protéger l’entrepreneur et son projet sans sacrifier la démocratie" organisé par Resiliences by Ouishare et ADOA en partenariat avec les Canaux.
La construction du pouvoir syndical; Christian Levesque CRIMT eta HEC Montreal.
Démarche théorique et méthodologique Cadre d’analyse du pouvoir syndical Construction historique du pouvoir syndical Et maintenant, que faire?
Réunion du gieco : Le facteur humain dans les entreprises #gieco #facteurhumainnous sommes vivants
Notre planète subit des changements majeurs de son environnement et de son climat, directement induits par notre développement et nos comportements. Pour inverser la tendance, nous savons aussi qu'informer et sensibiliser ne suffit pas: il faut aller beaucoup plus loin et comprendre tous les facteurs de changements et de non changements des comportements!
A l’instar du GIEC ou de l’OMS, le GIECO IPBC propose de constituer un état de l’art exhaustif de la connaissance scientifique transdisciplinaire sur le cerveau et les comportements, seul à même de nous permettre de faire durablement face aux besoins exponentiellement croissants de notre société vis-à-vis du Facteur Humain.
Son objectif est de faire coopérer et intégrer toutes les sciences du comportement (biologie du comportement, neurosciences, éthologie, anthropologie, psychologie, sociologie, pédagogie, management, économie comportementale…).
Afin d'optimiser la pertinence scientifique et sociétale des productions du GIECO-IPBC, nous avons lancé 3 groupes de travail (GT) : scientifiques (GT1), acteurs économiques (GT2), autres acteurs et institutions publiques (GT3).
Nous vous invitions à participer à la grande réunion du GT2 "acteurs de l'économie" du GIECO IPBC. Au programme :
- Actualités du GIECO IPBC par Jacques Fradin fondateur du GIECO
- Retour par Stéphane La Branche, sociologue co fondateur du GIECO IPBC, sur les réponses à un questionnaire sur les impacts du Facteur Humain dans les organisations
- Présentation de la fresque du Facteur Humain, outil favorisant la prise de conscience des impacts du Facteur Humain dans des contextes de transformation par Sandrine Belier de Humans Matter
- Atelier pour faire émerger les projets de recherche-action avec Jeremy Dumont Nous Sommes Vivants, Thomas Busuttil IMAGIN/ABLE, Anita SILLON Bingo Solutions
- Questions/réponses, synthèse, conclusion
En savoir plus : https://www.ipbc.science
Liberté de choisir son avenir professionnel : analyse des fondements et des p...Chauvet André
Liberté de choisir son avenir professionnel : VRAIMENT ?
L’Assemblée nationale a adopté définitivement, le 1er août 2018, le projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». L’intensité des débats (2500 amendements examinés), montre bien les tensions et les enjeux de ce texte. L’intitulé même de la loi n’est pas anodin. On pourrait s’amuser à le proposer comme sujet à l’épreuve de philosophie du baccalauréat formulé ainsi : « Est-on libre de choisir son avenir professionnel ? ». Les lycéens à l’épreuve de Parcoursup auraient eu des choses à dire (avant et après). C’est que l’intitulé de la loi ouvre des débats multiples, philosophiques, sociologiques tant sur les plans individuels et collectifs qu’au niveau juridique1 et organisationnel.
Les propos qui suivent n’ont pas pour objectif de critiquer à priori ni de jouer les rabat-joie. Ils cherchent plutôt à clarifier les fondements de cette intention et à en analyser les principes organisateurs en portant un regard sur certaines zones d’ombre et en questionnant les ambiguïtés possibles. Nous laisserons volontairement de côté la dimension opérationnelle, les difficultés de mise en œuvre étant à la fois multiples et pas toujours visibles à ce stade d’avancée du processus. Nous n’aborderons pas non plus la question des acteurs (qui fait quoi ?) qui a beaucoup occupé les débats, peut-être au détriment d’autres questions de fond. Par contre, il nous semble essentiel d’aborder le sujet dans sa complexité en évitant les raccourcis simplificateurs…
Sommaire :
La réforme : intentions et fondements
La capacité de chacun à décider pour soi
Les compétences : au centre de tous les débats
Une adaptation nécessaire aux transformations rapides et profondes
Eclairer les zones d’ombre et mettre en perspectives
Liberté de choisir : un processus complexe et ambigü
Choisir ou plutôt décider de s’engager
Analyser le risque et le potentiel de la situation
Liberté de choisir, vraiment ?
Similaire à S’engager : y a qu’à faut qu’on ? (20)
Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...mrelmejri
J'ai réalisé ce projet pour obtenir mon diplôme en licence en sciences de gestion, spécialité management, à l'ISCAE Manouba. Au cours de mon stage chez Attijari Bank, j'ai été particulièrement intéressé par l'impact des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les décisions d'investissement dans le secteur bancaire. Cette étude explore comment ces critères influencent les stratégies et les choix d'investissement des banques.
M2i Webinar - « Participation Financière Obligatoire » et CPF : une opportuni...M2i Formation
Suite à l'entrée en vigueur de la « Participation Financière Obligatoire » le 2 mai dernier, les règles du jeu ont changé !
Pour les entreprises, cette révolution du dispositif est l'occasion de revoir sa stratégie de formation pour co-construire avec ses salariés un plan de formation alliant performance de l'organisation et engagement des équipes.
Au cours de ce webinar de 20 minutes, co-animé avec la Caisse des Dépôts et Consignations, découvrez tous les détails actualisés sur les dotations et les exonérations, les meilleures pratiques, et comment maximiser les avantages pour les entreprises et leurs salariés.
Au programme :
- Principe et détails de la « Participation Financière Obligatoire » entrée en vigueur
- La dotation : une opportunité à saisir pour co-construire sa stratégie de formation
- Mise en pratique : comment doter ?
- Quelles incidences pour les titulaires ?
Webinar exclusif animé à distance en coanimation avec la CDC
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
Besoin des conseils pour les Jeunes ? Le document suivant est plein des conseils de la Vie ! C’est vraiment un document conseil de la jeunesse que tout jeune devrait consulter.
Voir version video:
➡https://youtu.be/7ED4uTW0x1I
Sur la chaine:👇
👉https://youtube.com/@kbgestiondeprojets
Aimeriez-vous donc…
-réussir quand on est jeune ?
-avoir de meilleurs conseils pour réussir jeune ?
- qu’on vous offre des conseils de la vie ?
Ce document est une ressource qui met en évidence deux obstacles qui empêchent les jeunes de mener une vie épanouie : l'inaction et le pessimisme.
1) Découvrez comment l'inaction, c'est-à-dire le fait de ne pas agir ou d'agir alors qu'on le devrait ou qu'on est censé le faire, est un obstacle à une vie épanouie ;
> Comment l'inaction affecte-t-elle l'avenir du jeune ? Que devraient plutôt faire les jeunes pour se racheter et récupérer ce qui leur appartient ? A découvrir dans le document ;
2) Le pessimisme, c'est douter de tout ! Les jeunes doutent que la génération plus âgée ne soit jamais orientée vers la bonne volonté. Les jeunes se sentent toujours mal à l'aise face à la ruse et la volonté politique de la génération plus âgée ! Cet état de doute extrême empêche les jeunes de découvrir les opportunités offertes par les politiques et les dispositifs en faveur de la jeunesse. Voulez-vous en savoir plus sur ces opportunités que la plupart des jeunes ne découvrent pas à cause de leur pessimisme ? Consultez cette ressource gratuite et profitez-en !
En rapport avec les " conseils pour les jeunes, " cette ressource peut aussi aider les internautes cherchant :
➡les conseils pratiques pour les jeunes
➡conseils pour réussir
➡jeune investisseur conseil
➡comment investir son argent quand on est jeune
➡conseils d'écriture jeunes auteurs
➡conseils pour les jeunes auteurs
➡comment aller vers les jeunes
➡conseil des jeunes citoyens
➡les conseils municipaux des jeunes
➡conseils municipaux des jeunes
➡conseil des jeunes en mairie
➡qui sont les jeunes
➡projet pour les jeunes
➡conseil des jeunes paris
➡infos pour les jeunes
➡conseils pour les jeunes
➡Quels sont les bienfaits de la jeunesse ?
➡Quels sont les 3 qualités de la jeunesse ?
➡Comment gérer les problèmes des adolescents ?
➡les conseils de jeunes
➡guide de conseils de jeunes
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La Jeunesse
S’engager : y a qu’à faut qu’on ?
1. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !
!
1!
S’engager : y a qu’à faut qu’on ?
par Agnès Heidet et André Chauvet
Une nouvelle année est souvent l’occasion de prendre des résolutions, de se fixer des objectifs, de
décider que cela va changer. Vraiment, cette fois ci, cela ne sera pas comme les autres fois ! Une
élection est souvent aussi un moment de foire aux promesses, aux engagements variés. Souvent non
tenues les promesses ? La faute à qui ? Pas tenables ? Est-ce bien la bonne question ? Ne pourrait-on
pas la formuler autrement ? Qu’est ce qui fait que nos velléités d’engagement se heurtent sans cesse
aux contingences du réel ? Qu’est ce qui fait que nous avons tant de mal à persévérer alors que nos
engagements sont souvent authentiques, réfléchis, fondés et mobilisateurs. Faiblesse de la volonté ?
Aléas du monde moderne ? Abondance des choix multiples et atomisation des possibles ? Un peu tout
cela sans doute.
Alors, quand la question de l’engagement des publics dans des dispositifs d’accompagnement et de
formation se pose, sans doute peut-il être utile de regarder la question du non recours au droit comme
un autre symptôme de cette difficulté à s’engager et à tenir le cap. Qui nous concerne tous.
Par exemple, le cahier des charges de l’appel à projets 100% inclusion, nommé La fabrique de la
mobilisation propose un cadre d’expérimentation pour des parcours de remobilisation jusqu’à l’emploi
durable dans le cadre du Plan d’Investissement dans les Compétences. A la lecture de ce document, on
mesure à la fois les enjeux en terme d’inclusion mais également l’investissement financier prévu pour
être réalisé́ d’ici 2022. Sans entrer dans le débat du bien fondé de tels projets, ils apparaissent
symboliques d’un questionnement de l’action publique autour de la mobilisation du public dans les
dispositifs qui lui sont dédiés. L’évaluation du plan 500 000 nous avait déjà donné des indications sur
les difficultés à articuler offre de formation et besoins du public, mais l’ampleur du plan à venir
interroge sur la capacité à mobiliser, notamment sur des actions de développement des compétences.
En effet, ces actions risquent d’apparaître construites d’en haut, sans prendre en compte les nouveaux
usages du public notamment sa défiance de plus en plus grande vis à vis de dispositifs
institutionnalisés. Mais si cela interroge l’entrée en formation, on perçoit plus largement un doute du
public quant aux propositions même d’accompagnement.
Quels constats ?
Bien sûr, la période actuelle est traversée de multiples changements qui amplifient l’incertitude quant à
l’avenir individuel et collectif : multiplication des transitions, transformations du travail, impacts du
numérique, imprévisibilité, vulnérabilités prenant des formes nouvelles, risque de démobilisation du
public.
Les impacts sont évidents et objectivables : développement du non recours au droit, désaffection du
public pour les dispositifs institutionnels, difficulté à mobiliser sur le long terme…autant d’indications
sur la nécessité de penser différemment l’accompagnement et la formation tant dans ses modalités que
dans la posture. Innover apparaît donc bien comme une nécessité consensuelle. Mais au-delà des
principes fédérateurs, de quoi parle-t-on ? S’agit-il d’un simple toilettage méthodologique en
introduisant du coopératif, du numérique ? S’agit-il d’innover sur la forme ? De packager le processus ?
Ou s’agit-il de réfléchir aux principes pédagogiques qui fondent l’action publique et leur déclinaison
opérationnelle dans les différents dispositifs. C’est sur ce plan qu’il nous paraît opportun de poser le
débat. A la fois pour des questions d’équité mais également avec l’objectif d’une action publique
prenant en compte les évolutions à l’œuvre.
Si on envisage de remobiliser le public, c’est bien que l’on fait le constat de sa démobilisation ? Avant
de chercher à innover, peut-être doit-on s’interroger sur les facteurs de désaffiliation et de défiance. Et
ils sont nombreux.
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Des principes en question
Il nous semble donc urgent de nous interroger sur ce qui a fondé l’action publique dans le champ de
l’inclusion depuis plusieurs décennies. Les actions et dispositifs multiples ont été, pour l’essentiel,
fondés sur le développement de l’employabilité. Si la notion est polysémique, elle a rarement été
réellement questionnée. Or elle vise la réduction de l’écart entre les attitudes, savoir-faire de la
personne et les attendus du système social et productif. Mais il s’agit d’un rapprochement qui ne fait
porter les efforts que du côté du public. Ce qui, pour nombre de personnes, relève d’un objectif
inaccessible. Cette notion a été opérationnalisée en France autour de la détection et la levée des freins
dits périphériques. Cette sémantique envahissante et adoptée par tous pose de nombreuses questions.
Elle laisse de côté à la fois les ressources potentielles des personnes (pour s’intéresser plutôt à ce qui
empêche), elle néglige la plupart du temps les impacts du contexte (comme si l’employabilité existait
hors sol) et elle n’aborde pas les espaces de négociation entre la personne et le système social et
productif, qui sont autant d’enjeux de développement des compétences et de mobilisation.
Par ailleurs, cela pose une question plus stratégique. Il s’agirait soit de convaincre les personnes du
bien-fondé de ce qui est proposé, soit de développer chez elles une appétence pour ce qui ne les
intéresse pas à priori. Cette stratégie de conviction a peu de chance d’être efficace car elle ne prend
pas en compte la dimension éminemment subjective des décisions des personnes et surtout elle
produit une argumentation rationnelle très éloignée des usages du public lui-même. Car le travail sur
l’employabilité peut aller de pair, sans qu’on y prête toujours attention, avec une pression
concurrentielle entre les personnes (tu dois toujours être en alerte et t’entraîner pour avoir des
chances) ce qui peut entraîner la culpabilisation (je ne suis pas capable), la frustration (ce qui est
proposé ne m’intéresse pas) et l’impuissance face à l´action (je n’y arrive pas).
Plusieurs logiques à distinguer
Sur ce plan, il nous semble utile de distinguer plusieurs registres d’appui souvent confondus.
$ Une logique de l’assistance (liée souvent à une approche par les carences). Nous l’avons
évoqué ci-dessus. Elle impute la vulnérabilité des personnes à un manque, un déficit qui leur est
propre et qu’il s’agirait de compenser par des dispositifs adéquats.
$ Une logique de l’activation (dimension incitative, logique de la contrepartie). Elle fonde de
nombreuses approches entrepreneuriales qui s’appuient sur la motivation et la
contractualisation (fournir un appui sous conditions d’efforts consentis par la personne)
$ Une logique de la mobilisation du pouvoir d’agir (qui intègre la dimension contextuelle et
communautaire) : il s’agit plutôt de réfléchir aux conditions à mettre en œuvre et aux contextes
facilitants pour que les personnes avancent sur des projets à leur mesure au regard de ce qui
est important pour elles.
Dans le cadre des projets d’innovation, nous percevons déjà que nombre de propositions d’action ne
font que modifier la forme et les outils sans modifier la conception sous-jacente. Changer le packaging
des actions n’aura aucun impact si les personnes ne sont pas prises en compte comme détentrices de
ressources et si les dispositifs ne s’appuient pas sur la présomption de compétences1
de chacun. Ce qui
suppose des ingénieries plus complexes et collaboratives prenant en compte les priorités, contextes et
pratiques communautaires des participants. Et s’inscrit donc dans une approche par la mobilisation du
pouvoir d’agir individuel et collectif.
Pour une ingénierie de l’engagement : passer d’une logique de diagnostic des freins à la
mobilisation des ressources
Qu’est ce qui fait qu’une personne se sent actrice ? Concernée ? Qu’est ce qui fait qu’elle a le sentiment
de contrôler un peu sa propre vie ? Qu’est ce qui fait qu’elle se sent appartenir à une communauté
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Voir Yann Le Bossé, Soutenir sans prescrire, Edition Ardis, Montréal, 2016
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élargie, au-delà de ses seules relations de proximité ? Qu’est ce qui peut l’amener à être fière de ce
qu’elle a réalisé ?
Plusieurs leviers pourraient être activés pour construire des modes d’intervention et des ingénieries
mobilisatrices.
Nous pouvons en évoquer cinq :
Le premier s’appuie sur le contexte. Il vise à permettre aux personnes de contribuer à agir sur leur
propre contexte de vie (lieu de formation, habitat, loisirs, solidarités entre générations, éco-
citoyenneté). Il cherche également à développer les conditions collectives d’un climat convivial, non
formel très important, pour les jeunes notamment, qui peuvent renoncer assez vite si le climat est
pesant ou trop institutionnel. Les expériences menées dans différents Fab Lab ou tiers lieux sont très
éclairantes sur ce point.
Le deuxième s’appuie sur la coopération. Cette coopération ne se réduit pas à travailler en équipe
mais à contribuer à la définition même du projet collectif. Avec l’idée que ce projet puisse être
fédérateur, que chaque personne puisse un peu y reconnaître sa contribution. L’énergie mobilisée est
alors décuplée. Là encore les Fab Lab sont des lieux facilitants.
Le troisième vise à ce que chaque personne puisse mobiliser des compétences dans les activités
proposées ou co-construites. Alors qu’elle peut n’avoir aucune conscience de ces capacités. On ne
cherche pas à évaluer les freins ou les obstacles mais plutôt à activer les ressources. Qu’elle n’a peut-
être jamais eu l’occasion d’exprimer.
La quatrième vise à aborder les questions individuelles simultanément au travail collectif (et non
préalablement) dans une logique plutôt de « chemin faisant » sans faire de la suppression des freins
une condition d’engagement.
Ces 4 paramètres (contexte, coopération, activation des compétences en contexte, travail
individuel/collectif simultané et parallèle) visent toutes à permettre la remobilisation du pouvoir d’agir
et donc l’action (le contrôle) de la personne sur sa propre situation au regard de ce qui est essentiel
pour elle (et pas nécessairement pour nous). C’est le cinquième paramètre. Reprendre du contrôle sur
sa propre vie, se sentir moins impuissant, moins vulnérable. Et trouver des contextes facilitants qui
puissent être propices à ce développement. Ce qui déplace la fonction et la posture des professionnels
et met l’accent sur la conception d’espaces capacitants.
Nous sommes tous plein de bonnes intentions
Nous avons évoqué au début de cet article le non recours au droit, la désaffiliation, la perte possible du
public dans les dispositifs institués. Mais n’allons pas croire que cela ne concerne qu’un public ciblé.
Non. Nous sommes tous concernés. Qu’est ce qui fait que, souvent, nous connaissons la solution la
plus rationnelle, la plus pertinente pour nous ? Mais que nous continuons à faire comme avant. Que
nous savons ce qui faut faire. Mais savoir ce qu’il conviendrait de faire ne nous amène pas toujours à le
faire. Cela a même un nom : l’acrasie : le fait d’agir contre le meilleur jugement. Alors, vous imaginez
quand il s’agit de lutter contre le réchauffement climatique !
Alors pour revenir à notre questionnement initial, cela pourrait aussi expliquer une bonne partie des
résolutions non tenues. Comme si l’action était toujours un peu désynchronisée de la raison.
En somme, arrêtons de vouloir convaincre les autres de ce qui est bon pour eux. De notre seul point de
vue !
Et essayons plutôt de mettre en place les conditions facilitantes pour que chaque personne
accompagnée puisse se mettre en route vers ce qui compte pour elle, ici et maintenant. La mobilisation
est peut être à ce prix. Renoncer à savoir et vouloir pour l’autre. Nous le savons déjà, bien sûr. Mais
entre le savoir et le faire……..
Agnès Heidet et André Chauvet