Ce petit guide est là pour leur dire que la solidarité, que l’on renomme « responsabilité sociale » dans le monde de l’entreprise, est l’affaire de tous.
2. 3PRÉFACE
PRÉFACE
PAR OÙ COMMENCER?
Près de 5 millions de personnes qui souffrent, à un titre ou un autre, d’insuf-
fisance d’emploi : notre pays, qui se hisse pourtant au 5e
rang mondial, laisse
du monde sur le bord du chemin. Nous vivons une crise sociale, mais aussi
une crise écologique, économique et financière – on le sait et on nous le répète
assez. Cette crise, ces crises qui dépassent nos frontières, forment aussi
nos consciences. Elles désarment, découragent, désespèrent parfois. Par où
commencer?
Par où commencer pour retrouver du sens? Par où commencer pour agir? Par
où commencer pour reconstruire, réinventer, réenchanter le «vivre ensemble»?
Par l’indignation! répondent certains. Ainsi quand les usines ferment, que les
postes sont supprimés, les départs non remplacés, c’est la colère que l’on
entend gronder. Mais cela ne suffit pas pour construire quelque chose de vaste,
de concret, de tangible.
En face, le politique, souvent, fait ce qu’il peut et ce qu’il sait faire. Des dis-
cours, des mesures, des dispositifs. Là aussi, aujourd’hui, nous savons que
sans renoncer à nos exigences démocratiques, nous ne pouvons tout attendre
de ceux qui nous gouvernent.
SUIVEZ LE GUIDE!
Ce guide propose une réponse. Il s’adresse, à juste titre, aux PME et TPE. Vers
ces dizaines de milliers de petites entreprises, dont on ne parle pas assez,
qui maillent notre territoire, qui emploient 2, 10, 50 ou 200 personnes et qui
regroupent, petits ruisseaux devenus grandes rivières, 60% de l’emploi sala-
rié en France. Ce guide s’adresse à ces chefs d’entreprise qui prennent des
3. 4 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 5INTRODUCTION
risques, s’exposent, s’engagent – parfois ratent, parfois échouent, mais le plus
souvent recommencent. Ce petit guide ne cherche pas à leur rajouter une obli-
gation ou une responsabilité de plus. Un énième formulaire, une énième décla-
ration. Ce petit guide est là pour leur dire que la solidarité, que l’on renomme
«responsabilité sociale» dans le monde de l’entreprise, est l’affaire de tous.
Qu’ils le sont déjà, solidaires, ces chefs d’entreprise, parfois sans bien le savoir.
Et que s’ils souhaitent l’être davantage il y a une multitude d’acteurs prêts à les
y aider. Ce petit guide leur ressemble : il va à l’essentiel. Alors faisons de même,
lisons-le, diffusons-le largement. Et commençons ainsi, et ensemble, comme
la démarche du Pacte civique et celle des CREPI y invitent, à «devenir nous-
mêmes le changement que nous souhaitons», en nous et dans nos sociétés.
JEAN-BAPTISTE DE FOUCAULD
Ancien commissaire au Plan
Porte-parole du Pacte civique,
Initiateur du collectif «Fête du travail, faites des emplois»
(www.pacte-civique.org)
Président fondateur de Solidarités nouvelles face au chômage
(www.snc.asso.fr)
INTRODUCTION
POURQUOI UTILISER CE GUIDE ?
PARCE QU’IL NOUS DONNE UN TEMPS D’AVANCE
Ce petit livret a un but essentiel : montrer à tous les chefs d’entreprise qu’il
faut investir dans ses collaborateurs et son environnement (économique,
social, écologique…) même quand les temps sont durs, en particulier quand
les temps sont durs. En effet, c’est la qualité des relations humaines qui fait
la qualité de l’entreprise et donc sa performance. Cette conviction anime tous
les entrepreneurs responsables. Elle n’est ni une lubie, ni une mode ou une
contrainte – mais le fondement de toute action entrepreneuriale durable.
Il est vrai, cette conviction peut paraître paradoxale : l’entreprise n’a-t-elle pas
en effet pour but de faire du profit, pour exister et se développer? Pourquoi lui
ajouter une charge supplémentaire?
Un petit détour par le passé va nous éclairer.
Il y a 30 ans, dans le secteur du BTP que je connais bien, nous vîmes arriver
l’application stricte des règles de sécurité : port du casque, du harnais, des
chaussures de sécurité, des gants… Mais comment nos compagnons allaient-
ils pouvoir continuer à travailler avec tout cet attirail?
Il y a 20 ans, ce fut la venue de l’assurance qualité, avec ses non-conformités,
sa traçabilité, ses normes ISO et les contrôles des contrôles.
Il y a 10 ans, toujours dans le BTP, s’imposa la gestion des gravats, des palettes,
le tri des métaux, les économies de gasoil, d’eau, de papier… Mais comment
travailler avec toutes ces contraintes?
4. 6 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 7INTRODUCTION
Car nous avions pris tout cela comme des contraintes qui se superposaient, qui
nous empêchaient de travailler normalement.
Avec le recul de ces décennies passées, nous devons bien reconnaître que ces
exigences se sont muées en valeurs ajoutées :
• la réduction du nombre d’accidents a induit plus de disponibilité et d’implica-
tion de la part d’un personnel mieux respecté;
• la démarche qualité a diminué les coûts des malfaçons et le nombre de
clients insatisfaits;
• une meilleure gestion des ressources (matériaux, énergies…) et des déchets
(moins de rebuts, de gaspillages, de pollution) a apporté aussi une amélioration
des marges et des conditions de travail.
Ainsi, ce qui fut perçu à l’origine comme des charges s’est révélé source de gains.
Il en est de même pour la responsabilité sociale.
Celle-ci est aujourd’hui le gisement de valeurs ajoutées, de progrès, de
performance.
PARCE QU’IL ASSOCIE CONCRÈTEMENT
ENGAGEMENT ET PERFORMANCE
Un entrepreneur, par son engagement, crée de la valeur ajoutée pour son
entreprise. Voyons comment et dans quels domaines, en suivant l’ordre des
chapitres de cet ouvrage.
Insertion et diversité
La conviction est facile à partager : une équipe diverse, mélangée, aux talents
complémentaires, va être plus créative qu’une équipe de clones! Ce premier
chapitre incite à dépasser ses préjugés et à valoriser les profils différents, en
donnant une nouvelle chance, par exemple, à des jeunes, des seniors ou des
personnes en situation de handicap.
Recrutement, intégration et formation
Investir dans le développement de ses collaborateurs, du stagiaire au cadre
dirigeant, via la formation notamment, permet que toute l’entreprise gagne en
compétences. Ainsi, combattre l’illettrisme, faire évoluer hommes et femmes
(sans discrimination), favoriser la transmission des savoirs entre les généra-
tions permet à la fois de fidéliser et de faire progresser ses équipes, dans un
climat de confiance, de justice et de solidarité. Ce deuxième chapitre nous en
convainc!
Concertation avec les parties prenantes et achats responsables
La performance d’une entreprise dépend aussi de son intégration à son envi-
ronnement. Identifier les acteurs du territoire, c’est développer des relations
avec eux, c’est améliorer son ancrage local, mais aussi son image et son attrac-
tivité. Valoriser ces démarches auprès de ses clients, c’est gagner des parts de
marché et favoriser des relations durables avec ses fournisseurs.
Tout ceci afin de construire le quotidien, puis l’avenir, avec profit!
Les chefs d’entreprise sont aujourd’hui conscients que la solidarité n’est plus
affaire de bons sentiments. Elle ne fait plus appel à la générosité mais à la
lucidité.
PARCE QU’IL PROPOSE DES PASSERELLES QUI PERMETTENT
LE «FAIRE ENSEMBLE»
Cette lucidité est nécessaire à l’action, mais elle ne la rend pas plus facile. Par
exemple, la question des ressources se pose très vite, comme obstacle ou frein
à l’action. En effet, souvent, les ressources n’existent pas en interne (DRH, ser-
vice développement durable…), il faut donc aller les trouver ailleurs!
C’est ici qu’interviennent les structures et réseaux proches des entreprises
(chambres consulaires, syndicats professionnels, associations – tels les
CREPI…) qui ont pour mission de les accompagner dans leurs différents déve-
loppements : commercial, technique, financier, mais aussi sociétal.
En choisissant de participer, seule ou en lien avec d’autres entreprises, à des
actions de RSE proposées par ces structures (présentation de métiers, bourse
aux stages, parrainage, alternance… – voir les différents chapitres de ce livret),
l’entreprise fait valoir sa dimension citoyenne, sa place dans la collectivité.
5. 8 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 9COMMENT UTILISER CE GUIDE?
Comment, en effet, imaginer que la collectivité humaine puisse trouver les
solutions aux défis sociaux et environnementaux d’aujourd’hui si elle ne s’unit
pas pour ces objectifs?
Comment croire, de même, que sans solidarité nous puissions échapper
à une montée rapide et forte de la violence, conséquences des exclusions
grandissantes?
L’entreprise est bien devenue pour nous tous à la fois un moyen pour répondre
à des besoins personnels, mais aussi un outil pour développer ce «vivre
ensemble» indispensable à notre société et à la pérennité de notre économie.
JEAN CARRÉ
Président de la Fédération nationale des CREPI
COMMENT UTILISER CE GUIDE ?
Cet outil vous permet de vous questionner et de vous évaluer au regard de trois
chapitres :
• l’insertion et la diversité;
• le recrutement et la formation;
• la concertation avec les parties prenantes et les achats responsables.
Il permet de dresser un état des lieux de ce que vous réalisez en matière d’em-
ploi, d’insertion et de responsabilité sociale et sociétale. Accompagné d’un pro-
fessionnel (d’un CREPI ou d’une autre structure), vous identifiez vos pratiques
existantes et celles pouvant être améliorées.
Vous réalisez un bilan à la fin de chaque chapitre qui permet de définir vos
points forts et les axes d’amélioration en fonction des thématiques abordées.
Ce plan d’amélioration est volontaire et ne comporte aucune obligation (outre
la réglementation).
Les encarts informatifs et les annexes du guide vous renseignent sur les acteurs
possibles à contacter et sur les dispositifs pour accompagner votre démarche.
Fort de son expérience et de ses connaissances des acteurs locaux et des dispo-
sitifs, ce professionnel vous oriente vers des solutions adaptées à vos besoins.
Vous êtes ainsi amené à décider d’actions concrètes à mettre en œuvre telles
que :
• des embauches, des stages, des préparations opérationnelles à l’emploi;
• la mise en place d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences;
• la mise en place de formations (tutorat, compétences de base…);
• le recensement de postes accessibles aux travailleurs handicapés ;
• des visites d’entreprises…
6. 10 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 11COMMENT UTILISER CE GUIDE?
CE GUIDE EST CE GUIDE N’EST PAS
À destination des TPE et PME
(mais pas seulement)
Réservé à un secteur d’activité
en particulier
Une démarche professionnelle
et pragmatique
Une certification lourde
ou un audit compliqué
Une aide adaptée aux besoins sociaux
et sociétaux de l’entreprise
Une démarche contraignante
Une opportunité pour identifier
les actions déjà menées
et les valoriser
Un outil sur vos pratiques
environnementales
La responsabilité sociale de l’entreprise (RSE),
pourquoi pas moi?
La RSE est la déclinaison au sein de l’entreprise du concept de déve-
loppement durable et de ses trois piliers – social, environnemental et
économique. Selon la définition du livre vert de la Commission euro-
péenne, la RSE est un concept dans lequel «les entreprises intègrent
les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans
leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes
sur une base volontaire».
SOCIAL
La politique d’insertion et de diversité
• Emploi des jeunes, des seniors
• Travailleurs handicapés
• Égalité homme – femme…
La politique de recrutement
et de formation
• Critères de recrutement
• Contrats de travail et pérennisation
• Intégration et formation des salariés
• Gestion prévisionnelle des emplois
et des compétences (GPEC)…
CONCERTATION AVEC LES PARTIES PRENANTES
Organisationnelles : salariés, dirigeants, syndicats, actionnaires, investisseurs…
Économiques : clients, fournisseurs et sous-traitants, organisations
professionnelles…
Sociétales : ONG, associations, riverains, réseaux, médias…
ÉCONOMIQUE
Politique d’achats responsables
• Relations avec les structures d’insertion
par l’activité économique
• Relations avec le secteur protégé
• Achats des produits issus
du commerce équitable
ENVIRONNEMENTAL
Ce guide n’aborde pas
ce volet. D’autres outils
existent sur cette
thématique.
VIVABLE
VIABLE
ÉQUITABLE
Ce guide porte sur le volet social et sociétal de la RSE,
tel que présenté dans le schéma ci-dessous :
7. 13
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 : Insertion & diversité 16
• Emploi des jeunes 18
• Emploi des seniors 20
• Travailleurs handicapés 22
• Égalité homme - femme 25
• Actions d’insertion et engagements 26
• Bilan & autodiagnostic 29
CHAPITRE 2 : Recrutement & formation 36
• Critères de recrutement 38
• Pérennisation des contrats de travail 39
• Intégration et formation des salariés 44
• Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences 46
• Bilan & autodiagnostic 48
CHAPITRE3:Concertationaveclespartiesprenantes&achatsresponsables 54
• Salariés 57
• Société civile et territoire 58
• Acteurs de l’emploi et de la formation 59
• Clients 61
• Achats responsables 62
• Bilan & autodiagnostic 64
Annexes : Guide pratique de la RSE et de l’insertion 70
Les Clubs Régionaux d’Entreprises Partenaires de l’Insertion 92
8. CHAPITRE 1
INSERTION & DIVERSITÉ
C’est de la diversité d’une entreprise que naît sa capa-
cité d’innovation. S’entourer de personnes différentes,
diverses, qu’elles soient hommes ou femmes, jeunes ou
moins jeunes, valides ou moins valides, c’est renforcer
l’intelligence collective et créative d’une organisation.
Est-ce que je favorise suffisamment la diversité dans mon
entreprise? Est-ce que je connais les réglementations et
les dispositifs en la matière (loi de 2005 sur le handicap,
emplois d’avenir…)? Ce premier chapitre nous permet de
faire le point.
9. 18 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 19INSERTION & DIVERSITÉ
EMPLOI DES JEUNES
1) Combien de jeunes salariés (moins de 26 ans) votre entreprise
emploie-t-elle en CDI ou contrat de six mois ou plus (CDD, contrat
de génération ou emploi d’avenir)?
Microentreprise
(0 à 9 salariés)1
0 0.5 ETP 1 plus de 2
TPE
(10 à 19 salariés)
0 1 2 plus de 3
PME (20 à 49 salariés) 0 1 à 3 3 à 6 plus de 6
PME (50 à 250 salariés) 0 à 5 5 à 15 15 à 30 plus de 30
2) Combien de jeunes en contrat à durée déterminée de moins
de six mois, de professionnalisation, d’intérim, votre entreprise
emploie-t-elle?
Microentreprise 0 0.5 ETP 1 plus de 2
TPE 0 1 2 plus de 3
PME (20 à 49 salariés) 0 1 à 3 3 à 6 plus de 6
PME (50 à 250 salariés) 0 à 5 5 à 15 15 à 30 plus de 30
3) Avez-vous recruté des jeunes issus des quartiers prioritaires de
la politique de la ville (dans le cadre de contrats aidés, de votre
implantation géographique, en réponse à des clauses d’insertion…)?
Oui Non
1. Distinction des entreprises par taille d’effectif selon la définition du portail du Ministère de l’Économie
et des Finances.
Les emplois d’avenir ont été créés par la loi du 26 octobre
2012 afin de proposer des solutions aux jeunes sans emploi
peu ou pas qualifiés, de leur ouvrir l’accès à une qualifica-
tion et à une insertion professionnelle durable.
Bénéficiaires : jeunes sans emploi de 16 à 25 ans et les per-
sonnes bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de tra-
vailleur handicapé (RQTH) de moins de 30 ans, sans emploi,
à la date de la signature du contrat.
Employeurs privés concernés : dès lors qu’ils proposent
une perspective de qualification et d’insertion profession-
nelle durable et qu’ils appartiennent à un secteur d’activité
présentant un fort potentiel de création d’emplois ou offrant
des perspectives de développement d’activités nouvelles,
ces secteurs sont fixés par arrêté du préfet de région.
Montant de l’aide : le montant de l’aide de l’État pour les
emplois d’avenir conclus sous forme de contrats d’accom-
pagnement dans l’emploi (contrat unique d’insertion dans
le secteur marchand) est fixé à 35% du taux horaire brut du
salaire minimum de croissance pour le secteur marchand.
Durée : les emplois d’avenir sont conclus pour une durée
déterminée ou indéterminée.
Lorsque le contrat est conclu pour une durée déterminée,
sa durée est :
• au minimum d’un an;
• et au maximum, renouvellements et prolongements inclus,
de trois ans.
www.lesemploisdavenir.gouv.fr
Indications officielles au 30/04/2013
10. 20 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 21INSERTION & DIVERSITÉ
EMPLOI DES SENIORS
4) Combien de salariés seniors (plus de 55 ans) en CDI ou contrat
de six mois ou plus votre entreprise comptabilise-t-elle?
Microentreprise 0 0.5 ETP 1 plus de 2
TPE 0 1 2 plus de 3
PME (20 à 49 salariés) 0 1 à 3 3 à 6 plus de 6
PME (50 à 250 salariés) 0 à 5 5 à 15 15 à 30 plus de 30
5) Dans votre entreprise, menez-vous des actions en faveur
du maintien dans l’emploi des seniors?
Oui Non
Si oui, lesquelles?
Contrat de génération
Reclassement interne ou externe
Autres :
Les contrats de génération : aide à l’embauche et au main-
tien dans l’emploi pour les PME et TPE. Le contrat de géné-
ration est un dispositif d’aide à l’emploi visant à créer des
binômes jeune-senior pour encourager l’embauche des
jeunes et garantir le maintien dans l’emploi des seniors, tout
en assurant la transmission des compétences.
Bénéficiaires
Jeunes Seniors Travailleurs
handicapés
Moins de 26 ans
quel que soit
leur niveau
de formation
Seniors de plus
de 57 ans
Jeunes de moins
de 30 ans et
seniors de 55 ans
et plus
Employeurs concernés
Entreprises
de moins de
50 salariés
Entreprises
entre 50 et
300 salariés
Entreprises
de plus
de 300 salariés
Aide financière
sans accord
de branche
Aide financière
avec accord
collectif ou
de branche
Pas d’aide
accordée. Accord
collectif fixant
des objectifs
jeunes et seniors
(à défaut, pénalités
financières)
Montant de l’aide : 4000 euros par an, soit 12000 euros sur
3 ans.
www.travail-emploi.gouv.fr/contrat-de-generation
Indications officielles au 30/04/2013
11. 22 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 23INSERTION & DIVERSITÉ
TRAVAILLEURS HANDICAPÉS
6) Parmi l’effectif total des salariés de votre entreprise, combien
de personnes sont en situation de handicap?
(effectifs en équivalent temps plein)
Microentreprise 0 0 à 0.2 0.2 à 0.5 plus de 0.5
TPE 0 0 à 0.5 0.5 à 1 plus de 1
PME (20 à 49 salariés) 0 1 2 plus de 2
PME (50 à 250 salariés) 0 0 à 7 7 à 15 plus de 15
7) Parmi les personnes en situation de handicap travaillant
dans votre entreprise, combien ont obtenu un CDI ou un contrat
de six mois ou plus?
Microentreprise 0 0 à 0.2 0.2 à 0.5 plus de 0.5
TPE 0 0 à 0.5 0.5 à 1 plus de 1
PME (20 à 49 salariés) 0 1 2 plus de 2
PME (50 à 250 salariés) 0 0 à 7 7 à 15 plus de 15
Nombre exact de pérénnisation :
9) Combien de salariés ont un poste aménagé à leurs handicaps?
Microentreprise 0 0 à 0.2 0.2 à 0.5 plus de 0.5
TPE 0 0 à 0.5 0.5 à 1 plus de 1
PME (20 à 49 salariés) 0 1 2 plus de 2
PME (50 à 250 salariés) 0 0 à 7 7 à 15 plus de 15
Quel type d’aménagement?
Les établissements recevant du public doivent, pour les parties ouvertes
au public, permettre aux personnes handicapées d’accéder, de circu-
ler et recevoir les informations diffusées. Le délai pour cette mise en
accessibilité est fixé au 1er
janvier 2015 pour les établissements de la
1re
à la 5e
catégorie.
Sources : developpement-durable.gouv.fr
Retrouvez les définitions des catégories sur ce site.
Articles L111-7-3 et R111-19-8 du Code de la construction et de l’habitation.
8) Vos locaux sont-ils accessibles et fonctionnels aux personnes
handicapées?
Pas du tout En partie Totalement
13. 92 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 93LES CLUBS RÉGIONAUX D’ENTREPRISES PARTENAIRES DE L’INSERTION – CREPI
Les Clubs Régionaux d’Entreprises
Partenaires de l’Insertion – CREPI
«ENGAGÉS ENSEMBLE POUR L’EMPLOI»
Un réseau de 15 clubs d’entreprise solidaires
Depuis 1993, les CREPI, associations à but non lucratif, ont pour objet de per-
mettre le retour à l’emploi de personnes qui en sont éloignées. Pour ce faire,
les 15 CREPI présents sur le territoire français mettent en relation des per-
sonnes en recherche active d’emploi, de tous niveaux de qualification, avec des
entreprises par le biais d’actions variées.
Au quotidien, 50 salariés font vivre le réseau des CREPI dans les différents ter-
ritoires. La Fédération nationale regroupe et coordonne les actions des clubs.
Ce sont au total plus de 1200 entreprises, du CAC 40 à la TPE, de tous sec-
teurs d’activité, qui se mobilisent chaque année par l’intermédiaire des CREPI.
Depuis près de vingt ans, 22000 personnes en recherche d’emploi ont béné-
ficié d’une action spécifique et/ou retrouvé un emploi (dont 10000 contrats).
LES ACTIONS DES CREPI
C’est au travers d’actions concrètes que les CREPI œuvrent au rôle de «pas-
serelle» entre le monde de l’entreprise, les partenaires de l’emploi et les per-
sonnes en recherche d’emploi. Au quotidien, les CREPI mettent en relation des
demandeurs d’emploi avec des entreprises par le biais d’actions collectives ou
par un accompagnement individuel qui facilite l’accès à la formation et/ou à
l’emploi.
Cet accompagnement individuel peut prendre des formes variées telles que :
• une aide à la définition de son orientation professionnelle;
• des mises en relation et rencontres avec le monde de l’entreprise;
• un accompagnement et un suivi personnalisé dans l’emploi.
14. 94 ENTREPRENEUR RESPONSABLE, POURQUOI PAS MOI? 95LES CLUBS RÉGIONAUX D’ENTREPRISES PARTENAIRES DE L’INSERTION – CREPI
Chaque CREPI, en fonction des spécificités de son bassin d’emploi, développe
des actions qui ont pour but le retour à l’emploi durable des personnes qui en
sont éloignées. En illustration de ces actions :
L’Odyssée des CREPI vers l’emploi est l’événement
annuel du réseau. Chaque année, elle rassemble dans
tous les CREPI plus de 2000 personnes et favorise la ren-
contre entre représentants d’entreprises et personnes en
recherche d’emploi.
Le Rallye pour l’emploi est une action de redynamisation
professionnelle dont l’objectif est de faire découvrir à un
groupe de 30 demandeurs d’emploi, quel que soit leur
parcours professionnel, des métiers et/ou des emplois
représentatifs de l’économie locale, déjà disponibles ou
susceptibles d’être ouverts à court terme. Pendant deux
jours, des groupes de demandeurs d’emploi encadrés
par un accompagnateur (salarié ou retraité) visitent des
entreprises de leur région. Une troisième journée est
consacrée à l’échange d’expérience entre participants.
Le dispositif Ambassadeur des métiers est destiné à des
personnes souhaitant affiner leur projet professionnel.
Plusieurs fois par mois, des visites en entreprises sont
organisées par les CREPI pour faire découvrir un métier
en particulier ou un secteur d’activité. Durant une heure
et demie, un groupe de 10 demandeurs d’emploi ren-
contre un professionnel qui leur présente son parcours,
son métier ainsi que les formations existantes.
Le parrainage est un accompagnement personnalisé
délivré par des professionnels en activité à des personnes
éloignées de l’emploi. Cet accompagnement facilite l’ac-
cès et/ou le maintien dans l’emploi. Une fois par mois,
parrain et filleul se rencontrent pour apprécier l’avancée
des recherches du filleul, fixer des objectifs, donner des
conseils à la rédaction de CV, simuler des entretiens…
Ces rencontres régulières préparent le filleul aux condi-
tions réelles d’embauche, lui permettent de reprendre
confiance en lui, de structurer ses recherches d’emploi et
de bénéficier d’un réseau relationnel et de conseils sur le
secteur économique.
Insertion et sport : les CREPI organisent des manifesta-
tions alliant des compétitions sportives (basket, handball,
courses d’orientation…) et rencontres avec des représen-
tants d’entreprises. Ces actions sont suivies d’entretiens
avec des professionnels et/ou de visites d’entreprises et
permettent de redynamiser des personnes exclues de
l’emploi en leur transmettant les valeurs solidaires véhi-
culées par le sport.
Fédération nationale des CREPI
14 rue André Suarès, 75017 Paris
federation@crepi.org – www.crepi.org
15. ENTREPRENEUR RESPONSABLE,
POURQUOI PAS MOI?
Diagnostic et plan d’actions
Ce petit livret a un but essentiel : montrer à tous les chefs d’entreprise
que la solidarité est utile, profitable à la conduite de leur entreprise,
quelle que soit sa taille.
Cet ouvrage a été conçu par la Fédération nationale
des CREPI et a reçu le parrainage de :
www.crepi.org