40 million de personnes souffrent de la faim. 2 billion souffrent de carences alimentaires. 76% vivent dans les
régions rurales et dépendent de l’agriculture pour leur vie. La moitié des affamés sont de petits agriculteurs
qui jouissent, 66% vivent sur des terres marginales menacées par les calamités naturelles et la désertification
8 % sont des pécheurs, des chasseurs ou des pasteurs, 22 % n’ont pas de terre et travaillent comme journaliers
5. 314 millions de personnes vivent avec moins de 1 US $ par jour
6.
7.
8.
9.
10.
11. • et ainsi marginaliser les affamés et les mal-nourris
• placer l’économie agroalimentaire dans les mains des
multinationales
• réduire de façon significative la diversité des cultures et la
variété des plantes
Mais tout est fait pour
faciliter le commerce
international
12. • Un manque d’accès aux ressources de production
• Un revenu insuffisant
• Une distribution injuste des terres et de la nourriture
13.
14. Seulement l'agriculture industrialisée a
atteint les limites d'expansion durable.
La culture d’environnements marginaux
enclins aux risques est souvent améliorée par
une technologie agricole.
Des récoltes plus abondantes proviennent
parfois de variétés modernes de plantes,
résistantes à la sécheresse et aux maladies.
15.
16. L’accord sur l’agriculture n’est pas
significativement différent des
Papiers sur la pauvreté et la
stratégie de la Banque Mondiale et
du FMI publiés dans les années
1980 ; les règles sont devenues des
accords internationaux
obligatoires.
Les politiques nationales qui à leur tour
affectent
• la sécurité alimentaire
• les subsides à l’agriculture
• les droits de propriété intellectuelle
Les tarifs
17.
18. Les prix mondiaux sont
abaissés pour les produits
alimentaires les plus courants
Les pays développés
vendent leurs productions
en dessous du prix
Les fermiers pauvres sont
incapables de les concurrencer
19.
20.
21.
22. • à la terre
• aux crédits
• à l’élevage du bétail
• aux semences
• aux fertilisants
• aux pesticides
• à l’eau
pour lesquels l’agriculture à grande échelle est avantagée
24. De plus en plus de terres sont remises aux mains
de minorités
Les fermes familiales sont reléguées sur les
terres les moins productives
25.
26. Les semences sont contrôlées par
les compagnies agrochimiques et
pétrolières
Le contrôle du matériel génétique, des
semences, de l’élevage du bétail signifie que
les cultivateurs seront forcés d’acheter des
licences pour produire certaines cultures
Les consommateurs sont obligés de
manger de la nourriture
génétiquement modifiée
30. signifie que tous les membres
(de l’OMC) doivent mettre en
place une législation sur la
protection de la variété des
plantes… à un même niveau
dans les pays développés
31. 98% des brevets
concernent les gènes et
les organismes vivants
90 % des biotypes
nutritionnels et les produits
agricoles
32.
33.
34.
35.
36. C’est le droit d’un individu,
d’une communauté, d’un
groupe, d’un pays de définir
leur politique agraire et
alimentaire ;
il inclut le droit à protéger et à réguler la production agricole domestique
et le commerce en vue d’accomplir les objectifs d’un développement
durable ;
38. de limiter le dumping
de produits dans ses
propres marchés ;
et d’assurer aux communautés
locales engagées dans la
pêche la priorité pour
administrer l’usage et les
droits des ressources
aquatiques.
39. La souveraineté alimentaire
ne nie pas le commerce ;
au contraire, elle promeut
l’expression de politiques
et de pratiques commerciales au
service des droits des peuples
41. Quel concept ou quelle politique pourrait
remplacer la souveraineté alimentaire ?
42. Ce droit est considéré comme une partie
intégrante des droits de l’homme
dans la Déclaration universelle des Droits de
l’Homme (1948)
dans la Convention internationale sur les Droits
économiques, sociaux et culturels (1976)
43. Il ne se limite pas seulement à
l’accès à la nourriture mais
envisage aussi la participation à la
vie économique et l’emploi des
ressources et des autres moyens de
production
44. Ce droit existe quand tous les peuples, en
tous temps, ont un accès physique et
économique à une nourriture sûre et nutritive
qui réponde à leurs besoins alimentaires et à
leurs goûts nutritionnels pour une vie active
et saine.
Sommet alimentaire mondial, 1996
45. Elle a été développée dans le
cadre des agences des
Nations Unies liées à la
nourriture et à la nutrition
C’est un objectif plus qu’un processus
chargé de résoudre les problèmes de la faim
et de la malnutrition
46.
47. Ce n’est pas seulement la
quantité de nourriture qui
importe, mais comment
les populations ont accès
à cette nourriture
48.
49. Elle assure la perspective
d’une politique
alternative à l’agriculture
industrialisée libérale
Elle a été définie à
partir d’une
perspective rurale où
existent famine et
pauvreté
50. Le droit à la nourriture
L’accès aux ressources de production
Le courant dominant : une production
agricole écologique
Le commerce et les marchés locaux
51. Beaucoup d’ONG et de
mouvements sociaux ont
demandé qu’un
nouveau processus de
décision soit développé
en dehors du système
commercial actuel
52. d’un Code de conduite pour le droit
humain à la nourriture?
d’une Convention internationale sur la
Souveraineté alimentaire qui remplacerait
l’Accord actuel sur l’Agriculture de l’OMC?
53. une Commission mondiale pour la Souveraineté
alimentaire et une Agriculture durable ?
un Traité international obligatoire qui définisse
les droits des petites fermes familiales dans le
cadre des Droits de l’Homme des Nations
Unies ?
54. d’une réforme et d’un affermissement des
Nations Unies
d’un mécanisme indépendant pour le
règlement des différends, intégré à la Cour
Internationale de Justice
55.
56. Mais les politiciens du pays peuvent
rendre difficile sa mise en pratique
dans les niveaux locaux et régionaux
59. AGRICULTURE
Mises à jour Flash Info Campagnes Dossiers
La moitié de la population active mondiale travaille dans le secteur de l’agriculture. Dans les 49 pays
les moins avancés (PMA – dont 34 pays africains), l’agriculture est le moyen de subsistance de 60 % de
la population active. Les politiques agricoles actuelles consistent trop souvent à augmenter la
production. Cette politique a comme résultat une tendance à la baisse des prix des produits agricoles.
Les petits fermiers sont les premières victimes de cette politique ; l’industrie agro-alimentaire, au
contraire, profite de cette situation.
Notre préoccupation principale concerne la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) de l’Union
européenne et ses conséquences sur des secteurs de l’agriculture africaine comme le coton, l’huile
d’olive, les céréales, le riz, le sucre, le café, etc. Ces produits sont d’une importance vitale pour la
survie de millions de familles de fermiers en Afrique. Ils sont la source principale de revenus pour les
populations de la majorité de ces PMA.
AEFJN s’est engagé à défendre les fermiers africains. Les pays ont le droit de protéger et de réguler
leur secteur agricole de façon à assurer les fermiers de leurs droits à un prix rémunérateur pour leur
production agricole et pour la vie digne de leurs familles.
AEFJN Déclaration d’AEFJN sur l’usage des semences et de la nourriture OGM en Afrique
AEFJN Déclaration d’AEFJN sur l’usage des
semences et de la nourriture OGM en Afrique