Tous les 3 mois, Youmeo invite ses partenaires à participer à une séance d'inspiration collective : C'est le Youmeo Lab ! Le but de ce Lab est de mener une démarche conjointe de R&D et de veille autour des nouvelles approches dans l'innovation et le design, pour rester toujours inspiré, nouer des relations et avant tout, passer un bon moment !
Vous souhaitez participer au prochain Youmeo Lab ? Contactez Kim sur son adresse mail : kim.frecon@youmeo.fr
9. La facilitation graphique est une démarche
d’innovation et de découverte qui consiste à
représenter de manière visuelle et simplifiée des
systèmes complexes. À partir d’un terrain
éthnographique, le facilitateur graphique va
pouvoir faire émerger des artefacts de
connaissance en racontant ce qui se passe dans
la vie des gens, à la manière d’un conteur qui
aurait abandonné l’art de la langue au profit de
l’art du dessin. Cette démarche permet donc
d’étudier des usages ou des comportements
complexes à partir d’une vision simplifiée et
globale.
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11. Le jeu est un élément phare de l’apprentissage. Et l’homme ne
finit jamais d’apprendre. Ainsi, le jeu est un vecteur essentiel
du développement de la créativité. Raphaël nous a présenté un
de ces jeux de société source de créativité : Polemios, qui
permet de travailler son éloquence et sa gestion des relations
humaines. A utiliser en famille, entre amis ou même en
entreprise, Polemios consiste à apprendre à faire changer
d’avis une personne sans lui donner tort. C’est donc un jeu qui
donne à voir une nouvelle approche de la polémique, une
manie indéniable de l’être humain de tous temps et chez toutes
les cultures.
http://www.polemiosjunior.com/fr/index.html
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13. Son nom est imprononçable mais ses travaux sont universels : Mihaki
Czikszentmihalyi est un chercheur hongrois, pionner dans les recherches sur ce
qui fait une vie heureuse et épanouie. Profondément touché par la Seconde
Guerre mondiale et par les travaux de Carl Jung, Mihaki Czikszentmihalyi s’est
intéressé aux motivations des personnes créatives et a constaté que la plupart des
artistes, des scientifiques et des sportifs de haut niveau ont la caractéristique
commune d’expérimenter ce qu’il appelle « l’expérience de flux ». L’expérience de
flux se caractérise par un moment d’exctase au cours duquel un individu,
pleinement concentré par une activité se libère des notions de temps qui passe et
de conscience personnelle. Si cette expérience est spontanée chez certains, elle
demeure rare pour la plupart. Alors comment faire le premier pas pour vivre cette
expérience de flux le plus souvent possible? Mihaki Czikszentmihalyi nous délivre
quelques conseils comme s’attacher au plaisir de faire plutôt qu’au résultat et
veiller à évoluer dans un environnement porteur. L’expression de sa créativité,
selon lui, n’est pas une option mais relève du besoin fondamental. Enfin, il établi
un schéma très simple (cf.ci-contre) selon le niveau de challenge auquel un
individu est soumis et selon son niveau de compétence qui permet de se situer et
d’aborder simplement cette démarche vers l’expérience de flux.
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15. Dans son livre « Pouvoir et Amour », Adam Kahane nous
délivre les ressort de cette notion controversée qu’est le
pouvoir. Il distingue deux types de pouvoirs. D’un côté, le
pouvoir vertical qui prend effet lorsque qu’une personne ou un
groupe de personne a une emprise (qu’elle soit
psychologique, financière, etc.) « sur » une autre personne
ou groupe de personne. De l’autre, le pouvoir horizontal, celui
qui permet « de ». C’est le pouvoir qui est à la source d’un
accomplissement mutuel au sein d’un groupe, un pouvoir
contagieux qui anime les foules et que tout leader éclairé
souhaite inspirer. Alors la question se pose : Quelle est la
place d’un individu pour devenir la source de
l’accomplissement d’un groupe de personne ?
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17. Plus qu’une discipline, la facilitation est un état d’esprit qui se
répand de plus en plus dans le monde de l’entreprise.
Actuellement, la forme la plus connue de facilitation fait
intervenir des personnes extérieures et neutres au sein d’une
entreprise qui ont alors pour rôle d’apporter une méthodologie
spécifique aux collaborateurs mais qui se révèle souvent peu
pérenne. Alors la question se pose : comment intégrer la
facilitation en entreprise sans faire appel à des collaborateurs
interne qui manquent d’objectivité et de neutralité ? La solution
existe depuis plusieurs années et mérite de se développer :
c’est le métier de facilitateur interne à l’entreprise, qui se
nomme le Chief Collaboration Officer (CCO). Ce métier va
peut-être se développer et façonner les ressources humaines
de demain.
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19. Au fin fond du Japon, un village de quelques milliers de
personnes est réputé dans le monde entier pour ses records
de longévité. Dans le village d’Okinawa, chaque villageois
régis sa vie en fonction de son « Ikigai », autrement dit sa
raison d’être. Ce concept d’Ikigai est la fusion entre quatre
grands principes de vie : ce que j’aime, ce dont le monde a
besoin, ce pourquoi je peux être payé et ce dans quoi je suis
doué. Que ce soit la grand-mère qui se lève le matin pour voir
ses petits-enfants grandir ou l’homme qui vit pour son art,
chaque villageois se définit un Ikigai qui donne un sens à sa
vie et influence ses décisions. Alors donner du sens à sa vie
permet-il de vivre plus longtemps? La question reste en
suspens mais mérite d’être creusée.
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21. L’Euro 2016 a coûté plus de 2 milliards d’euro. Qu’aurait-on pu
faire d’autre avec une telle somme ? Un journaliste du Nouvel Obs
s’est posé la question est a relaté les 6 projets les plus fous que
l’on aurait pu lancer avec l’investissement financier de l’Euro.
Entre l’édifice d’un mur de sel contre la désertification en
Moritanie, la construction d’une cité autosuffisante sur l’eau, la
colonisation de la planète Mars, la construction d’un vaisseau
spatial intergénérationnel, la suppression des excédents de gaz
carbonique ou la construction d’un anneau solaire autour de la
Lune pour récupérer l’énergie, les projets sont tous projectifs et
innovants quoique futuristes et parfois controversés, mais ils
mettent en lumière la question de la distribution des financements
actuels dans un monde en pleine transition systémique.
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23. Tristan Harris, ancien « philosophe produit » chez Google a
quitté ce géant de la Big Data pour dénoncer les millions
d’heure de vie qui nous sont volées par la technologie. Se
basant sur le principe que le temps c’est de l’argent, les
géants de la technologie comme Apple ou Facebook
cherchent par le biais de notifications en tout genre à nous
faire scroller encore et toujours plus sur leur plateforme
d’échange. Face à ce constat inquiétant, Tristan Harris a crée
le label « Time Well Spent » qui prévient de ce genre de
pratiques chronophages et exhorte les gens à exprimer leur
mécontentement auprès de groupes leaders dans le domaine
de la technologie afin de faire évoluer les choses. Il souhaite
inverser la situation actuelle afin que la technologie ne soit
plus une source d’asservissement et d’addiction mais qu’à
l’inverse elle génère de nouveau pouvoir et liberté.
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25. Gilles nous a présenté et nous a fait tester le jeu « Points of
You » tout droit venu d’Israël qui fait office d’un très bon
support d’inspiration pour amorcer une conversation, animer
un groupe en réunion ou travailler son développement
personnel. Une sorte de tarot revisité et modernisé qui grâce
à des cartes inspirantes et créatives, à un plateau de jeu en
toile de jute et à un livre explicatif, laisse le joueur libre
d’élaborer sa propre interprétation et d’élargir son champs
des possibles de manière interactive et créative. À chacun
son utilisation de « Points of You » qui connait un grand
succès au sein de grand groupes français actuellement.
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27. Le progrès file à grande vitesse et partout on voit des
services autrefois occupés par des êtres humains se
robotiser grâce aux nouvelles technologies. Mais
peut-on réellement imaginer des services sans
humains ? Jusqu’où ira cette robotisation ? Dans ce
contexte de transition de l’humain au robot qui n’en
est encore qu’à ses prémices, il est essentiel de
prendre en compte plusieurs aspects : l’emploi tout
d’abord, qui implique la création de valeur, le travail
au quotidien et, enfin, l’éthique. S’il est difficile de
prédire l’avenir, il est évident qu’il faut le préparer et
cette robotisation va indéniablement influencer le
mode de vie de tous. Ainsi, la place de l’humain dans
cette transition est avant tout de la gérer de sorte à
ce qu’elle se fasse de manière éthique, qu’elle soit
accepté par la majorité et qu’elle ne remette pas en
question notre part d’humanité.
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29. Aujourd’hui, il est plutôt rare de parler d’innovation sans
évoquer la notion d’expérience utilisateur. La tendance est au
UX (user expérience) : cela consiste très concrètement à
observer et interroger les utilisateurs directs d’un service pour
récolter leurs besoins et leurs attentes afin d’améliorer ce
service et créer de l’innovation. Mais est-il vraiment pertinent
de se fier à l’utilisateur pour créer le monde de demain ? Ford
lui-même décrétait : « si j’avais demandé aux gens ce qu’ils
voulaient, ils m’auraient répondu des chevaux plus rapides ».
Au final, il ne suffit pas d’observer et d’interroger les utilisateurs
mais tout réside dans le fait de « poser la bonne question » et
d’adopter le bon regard afin de capter les non-dits et les
problématiques sous-jacentes.