Witness curriculum 14-documentation et archivage d'une vidéo sur fichier section b-2011
1. Documentation et archivage
d’une vidéo sur fichier
Section B : Archivage,
Réutilisation et Partage,
Catalogage, Conservation,
Partenaires externes d’archives
WITNESS vous invite à utiliser, remix et de partager ce programme.
Tous les matériaux sont sous ”Creative Commons Attribution-Non-Commercial ShareAlike 3.0 License”.
Vous pouvez trouver plus de matériels de sensibilisation sur la planification du plaidoyer vidéo
06/25/12 à www.witness.org. 1
2. Objectif
• Familiariser les participants avec
l’importance de l’archivage et de la
sauvegarde de leur matériel.
• Cerner la meilleure façon d’archiver et
de conserver le matériel quand on
dispose de ressources limitées.
• Cerner les façons dont le métrage peut
être réutilisé et partagé.
• Guider les participants sur la façon de
travailler avec des partenaires externes
pour l’archivage.
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3. Exposé général
• Exposé général sur l’archivage
• Pourquoi archiver les documents ?
• Réutilisation et partage de votre
métrage
• Répertoriage et catalogage
• Entreposage et conservation
• Travail avec un partenaire externe
pour l’archivage
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4. Qu’est-ce que l’archivage ?
• En relation à la documentation,
archiver signifie :
– Colliger votre documentation
– Agencer ou ordonner vos fichiers
– Décrire votre métrage dans un catalogue
– Conserver votre métrage
– Assurer l’accès à votre métrage
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5. Pourquoi l’archivage ?
• Pour protéger votre contenu dans un
environnement contrôlé afin d’en
assurer l’intégrité et l’authenticité,
c.-à-d. la valeur probante, de votre
métrage.
• Pour retracer les dossiers du
matériel, les fichiers et la
documentation afférente, incluant
l’information sur la sécurité et les
droits, au fil du temps.
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6. Pourquoi l’archivage ?
• Pour vous permettre d’identifier et
de récupérer votre contenu.
• Pour garantir la compatibilité
technique de votre métrage.
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8. Transformer le métrage
Réfléchissez aux façons dont votre
métrage peut être réutilisé :
• Pour produire des versions alternatives ou
mises à jour de votre vidéo
• Dans de futures campagnes vidéo
• Comme preuve lors de procédures judiciaires
• Par d’autres défenseurs des droits de l’Homme
• Par des organes de nouvelles qui couvrent la
question dont vous traitez
• Comme ressource en éducation ou en
recherche ; partie de notre patrimoine
historique.
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9. Transformer le métrage
– les droits —
• Assurez-vous que la possibilité de
réutilisation est incluse dans les
consentements éclairés que vous
avez recueillis.
• Informez-vous sur les droits et les
renseignements de sécurité pour ne
pas réutiliser ou partager, par
inadvertance, du matériel sur lequel
il y avait des restrictions.
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10. Transformer le métrage
— le partage —
• Vous pouvez permettre à d’autres
d’utiliser votre métrage de façon
contrôlée par :
– La copropriété
– Les concessions de licence traditionnelles
– Creative Commons ou autres licences
ouvertes
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11. Copropriété
• Vous possédez le métrage avec d’autres.
• Décidez si les copropriétaires :
– peuvent modifier et réutiliser le métrage
– peuvent distribuer ou fournir des copies à d’autres
– peuvent permettre à d’autres de modifier et de
réutiliser le métrage
– peuvent émettre un permis pour en tirer un revenu
- doivent mettre une mention de l’autre personne au
générique quand le métrage est réutilisé
– Etc.
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12. Les licences traditionnelles
• Vous permettez à des producteurs,
réalisateurs ou diffuseurs de
réutiliser votre métrage selon de
conditions strictes.
• Vous facturez un tarif (forfaitaire ou
à la seconde) pour ce qu’ils utilisent.
- Voir un exemple dans le cahier d’exercices
• Les détenteurs de licences doivent
être aptes à chercher et à visionner
votre métrage.WITNESS.org
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13. Licences ouvertes
• Vous partagez votre métrage plus
librement que de la façon
traditionnelle.
• Vous rendez l’accès à votre contenu
plus facile et permettez à d’autres de
le réutiliser selon certaines
conditions.
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14. Licences ouvertes
• Creative Commons détermine
plusieurs types de licences ouvertes
parmi lesquelles vous pouvez choisir
:
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15. Documentation et organisation
• Voir la Section A pour trouver de
l’information sur la collecte de
documentation et l’organisation de
vos fichiers et vos dossiers de
matériel.
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16. Répertoire ou catalogue
• Répertoire : une liste de tout votre
matériel contenant quelques
renseignements essentiels, par
exemple, le nom, le lieu et les droits.
• Catalogue : des dossiers ordonnés
de façon systématique qui décrivent
votre matériel en détail. Vous permet
d’identifier et de récupérer du
métrage.
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17. Répertoire ou catalogue
• Au minimum, créez un Répertoire de
votre matériel. Si vous avez plus de
temps, créez un Catalogue.
• Exemple de répertoire de base :
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18. Répertoire ou catalogue
• Choisissez un moyen adapté à votre
organisme et à la façon dont vous
voulez utiliser l’information (papier,
fiches, Excel, Access, etc.).
Image: HURIDOCS
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19. Répertoire ou catalogue
• Décidez quelle information vous
voulez conserver et structurez-la de
façon cohérente.
– Au lieu de texte libre, utilisez un formulaire avec
champs.
• Enregistrez l’information de façon
standardisée.
– Utilisez une syntaxe cohérente.
– Utilisez une liste contrôlée de termes.
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20. Répertoire ou catalogue
• Enregistrez l’information exacte et
fiable ou indiquez clairement si ce
n’est pas le cas.
– Exemple : « Date: 2010-10-19 [date approximative] »
• Restez le plus simple possible !
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21. Entreposage et conservation
• Conservez les copies de meilleure qualité
de votre métrage.
• Faites au moins une copie de secours et
gardez-la dans un autre endroit.
• Entreposez votre matériel dans un
environnement sécuritaire, propre, frais et
relativement sec.
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22. Entreposage et conservation
• Vérifiez vos fichiers conservés de façon
périodique pour vous assurer qu’ils sont
toujours lisibles.
• Créez de nouvelles copies dans des
formats récents chaque cinq ans ou au
besoin.
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23. Travailler avec des archives
• Si vous ne pouvez pas archiver votre
matériel vous-mêmes, songer à
collaborer avec un partenaire.
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24. Travailler avec des archives
Voici de potentiels partenaires d’archives
au plan local/national :
• Archives formelles (indépendantes,
nationales, universitaires)
• Groupes de droits de l’Homme ou
d’aide juridique
• Établissements de recherche ou
d’éducation
• Réalisateurs ou distributeurs
• Organisations de patrimoine culturel
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25. Travailler avec des archives
De potentiels collaborateurs
internationaux :
• Établissements culturels ou éducatifs
comme les universités et les musées
• Organisations internationales
d’archives (ICA, Archivistes sans
frontières, HURIDOCS)
• Services commerciaux d’entreposage
en ligne
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26. Travailler avec des archives
Des éléments à considérer :
• La fiabilité
• L’intérêt pour la collection
• Propriété
• Accès/restrictions
• Personnel et infrastructure (pour
l’entreposage, la conservation,
l’accès)
• La logistique du dépôt
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27. Résumé
• L’archivage consiste en une série
d’activités qui protègent votre matériel,
sa sécurité, sa confidentialité et les
droits qui s’y rapportent.
• Il y a de nombreuses façons de
réutiliser votre métrage et de le
partager avec d’autres.
• Répertoriez ou cataloguez votre
matériel.
• Entreposez adéquatement votre
matériel et rafraîchissez-le.
• Faites-vous aider par un partenaire
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Notes de l'éditeur
La documentation et l ’ archivage de vidéos sur fichiers : Notes de présentation de l ’ animateur Les termes soulignés sont définis dans le Glossaire Le texte en italique renvoie au texte qui pourrait nécessiter des modifications dans le cas où l ’ on n ’ utiliserait pas les exemples fournis par WITNESS. Diapositive 2 OBJECTIF Familiariser les participants avec l ’ importance de l ’ archivage et de la conservation de leur matériel. Cerner la meilleure façon d ’ archiver et de conserver le matériel quand on dispose de ressources limitées. Cerner les façons dont le métrage peut être réutilisé et partagé. Guider les participants sur la façon de travailler avec des partenaires externes pour l ’ archivage. Diapositive 3 EXPOSÉ GÉNÉRAL Exposé général sur l ’ archivage Pourquoi archiver les documents ? Réutilisation et partage de votre métrage Répertoriage et catalogage Entreposage et conservation Travail avec un partenaire externe pour l ’ archivage Diapositive 4 QU ’ EST-CE QUE L ’ ARCHIVAGE ? Quand on réfère à la documentation, l ’ archivage décrit un vaste champ d ’ activités nécessaires au maintien de votre matériel dans une forme utilisable. Colliger la vidéo et la documentation afférente en vue de l ’ archivage comprend le déchargement du matériel de votre caméra et l ’ obtention d ’ exemplaires de la documentation écrite qui s ’ y rapporte. Arranger le métrage comprend le fait d ’ ordonner les séquences dans des dossiers d ’ ordinateur et de possiblement renommer quelques fichiers. Décrire la vidéo implique la création d ’ un catalogue ou d ’ une liste des séquences et de la documentation afférente, de façon à ce que vous et d ’ autres pourrez repérer une séquence précise au besoin. Conserver la vidéo implique l ’ entreposer de façon sûre et assurer que les fichiers restent utilisables sur une longue période de temps. Finalement, superviser l ’ accès à la vidéo implique de décider qui peut réutiliser le métrage et à quelles fins. Diapositives 5 et 6 POURQUOI ARCHIVER ? Ce qui motive l ’ archivage d ’ un document : Sauvegarder et gérer votre vidéo dans un environnement contrôlé de façon à protéger son intégrité et son authenticité comme matériel probant. Vous tenir informés des dossiers, des fichiers et de la documentation liée à votre matériel, y compris l ’ information sur la sécurité et les droits pendant une longue période de temps. Vous permettre d ’ identifier votre contenu et de le récupérer en temps voulu. Assurer la convivialité de votre métrage, d ’ un point de vue technologique. Diapositive 7 Souvenez-vous que la signification à long terme de votre métrage peut ne pas toujours être immédiatement évidente. La documentation peut acquérir plus de valeur probante et informative avec le temps. [Changez le texte en italique ci-dessous si vous n ’ utilisez pas l ’ image fournie] Le métrage montrant l ’ intérieur d ’ une prison illégale à Grozny en Tchétchénie, par exemple, fut utilisé dans ls vidéo de plaidoyer de WITNESS Missing Lives: Disappearances and Impunity in the Northern Caucasus . Après avoir utilisé le métrage dans la vidéo, l ’ édifice fut démoli. Ces séquences et d ’ autres documentations sur la prison sont maintenant les seuls dossiers sur ce lieu et servent comme preuve de son existence. Notre capacité de comprendre l ’ importance de ces séquences, de surcroît, dépend de la façon dont la vidéo elle-même était documentée (date, lieu, contexte). Diapositive 8 TRANSFORMER LE MÉTRAGE Une fois notre vidéo de plaidoyer terminée, il y a plusieurs raisons qui motivent de garder notre métrage brut. Réfléchissez aux façons dont votre métrage peut être réutilisé : Pour produire des versions alternatives ou mises à jour de votre vidéo Dans de futures campagnes vidéo Comme preuve dans des procédures judiciaires Par d ’ autres défenseurs des droits de l ’ Homme Par des organisations de nouvelles qui couvrent la question dont vous traitez Comme ressource en éducation ou en recherche ; partie de notre patrimoine historique. Diapositive 9 TRANSFORMER LE MÉTRAGE – LES DROITS Si vous planifiez la réutilisation ou le partage de vos séquences avec d ’ autres, assurez-vous d ’ avoir donné cette information à vos sujets lorsque vous avez recueilli leur consentement éclairé. Informez-vous sur tous droits et renseignements sur la sécurité et la confidentialité pour éviter de réutiliser ou de partager, par inadvertance, du matériel pour lequel il existe des restrictions. Diapositive 10 TRANSFORMER LE MÉTRAGE – LE PARTAGE Vous pouvez partager ou permettre à d ’ autres de transformer le métrage de façon contrôlée par certains mécanismes : la copropriété, les licences traditionnelles et les licences ouvertes. Diapositive 11 La copropriété – Vous possédez le métrage avec une autre entité. Pour garantir la bonne compréhension des droits de chacun, formulez un accord qui détermine si chaque partie peut modifier et réutiliser le métrage, le distribuer ou fournir des copies à d ’ autres, permettre à d ’ autres de le modifier et de le réutiliser, émettre une licence pour en tirer un revenu, doit mettre une mention de l ’ autre personne au générique quand le métrage est réutilisé ainsi que d ’ autres droits que vous précisez selon le besoin. Diapositive 12 Les licences traditionnelles, dont celles qui permettent de générer des revenus – Les réalisateurs (radio ou télévision), cinéastes et télédiffuseurs peuvent souhaiter payer des droits afin d ’ utiliser votre métrage dans leurs productions. Dans l ’ accord, vous pouvez préciser la façon dont l ’ acquéreur peut utiliser votre matériel pour vous assurer qu ’ il ne le fera pas d ’ une manière inappropriée. Dans un accord typique, vous pouvez demander un forfait ou un tarif à la seconde de métrage utilisé dans la production. Ce tarif varie selon le média – sortie en salle, vidéo domestique, Internet, présentation/non-diffusion – l ’ étendue géographique et la durée du contrat – celui-ci peut être exprimé en nombre de télédiffusions, de projections ou d ’ années. [Voir Carte d ’ exemple de tarifs pour le matériel d ’ archives de WITNESS] Afin de permettre à d ’ éventuels licenciés de sélectionner le matériel à utiliser, vous devez être en mesure de trouver ce qu ’ ils cherchent – ce qui est souvent très précis – et de leur fournir des copies de prévisionnage. Diapositive 13 Licence ouverte – Vous partagez votre métrage plus librement que de la façon traditionnelle, mais sans renoncer à vos droits de propriété du matériel. Vous rendez l ’ accès à votre contenu plus facile et permettez à d ’ autres de le copier, de l ’ utiliser et de le partager à certaines conditions que vous déterminez Diapositive 14 Creative Commons, une organisation sans but lucratif, a conçu plusieurs types de licences selon quatre conditions différentes que vous pouvez agencer : Attribution : Vous laissez d ’ autres copier, réutiliser et distribuer votre vidéo, mais ils doivent vous mentionner comme source. Partage réciproque : Vous laissez d ’ autres copier, réutiliser et distribuer votre vidéo, seulement s ’ ils font la même chose avec leurs créations. Non commerciale : Vous laissez d ’ autres copier, réutiliser et distribuer votre vidéo, uniquement à des fins non commerciales. Œuvres non dérivées : Vous laissez d ’ autres copier et distribuer votre vidéo, mais sans permission de créer de nouvelles œuvres à partir de votre matériel. Vous pouvez utiliser ces conditions selon différentes combinaisons pour partager votre travail de manière contrôlée. Diapositive 15 DOCUMENTATION ET ORGANISATION Voir la Section A pour l ’ information sur la collecte de documentation et l ’ organisation de vos fichiers et vos dossiers. Diapositive 16 RÉPERTORIAGE ET CATALOGAGE Les répertoires et les catalogues peuvent vous aider à garder l ’ information à jour de façon à pouvoir identifier, trouver et utiliser des séquences de vos vidéos de plaidoyer et plus encore. Certains renseignements peuvent inclure : une information descriptive de votre résumé de matériel et des journaux de bord ; l ’ endroit (ou les endroits) où se trouvent les fichiers et les copies de secours ; l ’ information sur la sécurité et les droits ; l ’ historique de l ’ utilisation, etc. Un répertoire est une liste de tout votre matériel contenant quelques renseignements essentiels, par exemple, les noms, les endroits où se trouvent les fichiers, le titre, de l ’ information sur les droits et la sécurité. Un répertoire montre de façon élémentaire ce que vous possédez. Un catalogue est une liste plus détaillée et ordonnée de manière plus systématique de votre matériel. C ’ est comme un répertoire, sauf qu ’ il inclut des descriptions maximales et d ’ autres renseignements, de sorte que chaque élément de la liste constitue un dossier. Les catalogues sont des outils qui vous permettent d ’ identifier et de récupérer du métrage. Comme tels, ils incluent souvent des catégories d'accès à la description tels que des mots-clés par sujet . Diapositive 17 Au minimum, vous devriez avoir un répertoire de votre matériel. Si vous disposez de plus de temps et de ressources, créez un catalogue. Notez que le catalogage peut être assez exigeant en main d ’ œuvre et peut demander une formation supplémentaire. Exemple de répertoire de base : Nom du fichier Dossier Titre Lieu principal Lieu des copies de secours Utilisation permise? VID0001.avi 20101031_DC_Bell Entrevue avec Sam Bell Disque dur 1 Disque dur 2 oui VID0002.avi 20101031_DC_Bell Entrevue avec Sam Bell Disque dur 1 Disque dur 2 oui Diapositive 18 Pour votre répertoire ou votre catalogue, choisissez un moyen adapté à votre organisme et à la façon dont vous voulez utiliser l ’ information. Par exemple, vous pouvez vous servir d ’ applications comme Microsoft Excel, Microsoft Access ou FileMaker Pro. Vous pouvez aussi utiliser un logiciel de traitement de texte — Microsoft Word par exemple – ou écrire votre répertoire ou votre catalogue sur des fiches ou du papier. Un dossier de catalogue papier pour un groupe de fichiers vidéo, pourraient par exemple, être des copies de votre résumé de matériel et de votre journal de bord, tous formulaires signés de consentement et une liste répertoire des fichiers, gardés dans un classeur à index pour chaque dossier de catalogue ou tout simplement dans un classeur de bureau. Diapositive 19 Peu importe le moyen que vous utilisez, voici les choses les plus importantes à retenir : Décidez quelle information vous voulez conserver et structurez-la de façon cohérente. Au lieu de simplement écrire en texte libre, par exemple, créez un formulaire sur lequel l ’ information peut être enregistrée (voir l ’ échantillon de répertoire dans Résumé de matériel et journal de bord, ci-dessus). Enregistrez l ’ information de façon standardisée et cohérente. Utilisez une syntaxe cohérente. Par exemple, si vous enregistrez une date du type « 2010-10-31 », utilisez toujours la même façon de dater (c.-à-d. pas « 10/31/2010 » ou « 31 oct. 2010 »). Utilisez un langage cohérent aussi. Par exemple, si votre lieu est « Birmanie », utilisez « Birmanie » dans tous les dossiers qui s ’ y rapportent et non « Myanmar ». Diapositive 20 Enregistrez l ’ information exacte et fiable ou indiquez clairement si ce n ’ est pas le cas. Les catalogues peuvent être très complexes, mais ils n ’ ont pas besoin de l ’ être. Tenez-vous-en à la manière la plus simple possible pour vos besoins. Diapositive 21 ENTREPOSAGE ET CONSERVATION Conservez les copies de la meilleure qualité possible de votre métrage. Vous pouvez en tirer des copies au besoin. Faites au moins une copie de secours et gardez-la dans un autre endroit, c.-à-d. pas sur le même disque dur et, si possible, dans un autre lieu physique Entreposez votre matériel dans un environnement sécuritaire, propre, frais et relativement sec. Diapositive 22 Vérifiez vos fichiers conservés de temps à autre pour vous assurer qu ’ ils sont toujours lisibles. Les fichiers peuvent se détériorer à la longue et les lecteurs/disques/autres moyens d ’ entreposage peuvent ne plus fonctionner après quelques années. Créez de nouvelles copies dans des formats récents chaque cinq ans ou au besoin. Les formats peuvent être dépassés rapidement. Si vous ne migrez pas vers de nouveaux formats, il peut s ’ avérer difficile de trouver le matériel ou le logiciel ou programme compatible avec vos fichiers. Diapositive 23 TRAVAILLER AVEC DES ARCHIVES EXTÉRIEURES Si vous ne pouvez pas archiver votre matériel vous-mêmes, songez à collaborer avec un partenaire en archivage. Diapositive 24 Les archives formelles colligent du matériel réalisé par d ’ autres et font souvent partie d ’ un établissement plus large, tout comme les archives nationales ou universitaires. Cependant, un partenaire en archivage n ’ est pas obligatoirement des archives formelles. Vous pouvez aussi rechercher d ’ autres organisations engagées dans la collecte de documentation, comme d ’ autres groupes de droits de l ’ Homme, les conseillers juridiques, des établissements de recherche et d ’ éducation, des réalisateurs radio et télé ou des distributeurs ainsi que des institutions de patrimoine culturel tel que les sociétés d ’ histoire, les musées et les bibliothèques. Plusieurs de ces organisations ont des programmes de diffusion externe vers les groupes de base et fournissent de la formation. Diapositive 25 Vous souhaitez peut-être aussi collaborer avec des organismes internationaux ou des organisations à l ’ extérieur de votre pays. Voici quelques idées : Organisations de droits de l ’ Homme dans d ’ autres pays. Certains comme WITNESS, entretiennent des archives. De grandes institutions culturelles ou éducatives qui colligent du matériel. Quelques-unes peuvent avoir des collections sur des aspects liés à votre région géographique, au sujet traité, ou aux droits de l ’ Homme. Des organisations internationales d ’ archives, comme HURIDOCS, Archivistes sans frontières et le Conseil international des archives. HURIDOCS est une ONG qui aide les organisations des droits de l ’ Homme à se servir des technologies de l ’ information et de méthodes de documentation pour augmenter au maximum l ’ impact de leur travail de défense des droits. HURIDOCS crée des outils et des ressources, fournit de la formation, du soutien et organise des visites sur place. Ils entretiennent un réseau informel d ’ organisations membres partout dans le monde. Archivistes sans frontières est une OSBL constituée de bénévoles qui collabore dans l ’ élaboration de projets de coopération et de solidarité dans le domaine de l ’ archivistique et du patrimoine documentaire. Dans le passé, les collaborations ont inclus de la formation, des événements et le traitement de collections d ’ archives. Le Conseil international des archives est une ONG de professionnels constituée de plus de 1400 archives membres réparties dans 190 pays. L ’ ICA possède des divisions régionales dans le monde entier, qui organisent régulièrement des conférences et publient des rapports. Les services commerciaux d ’ entreposage/archives numériques, tel que les Archives numériques de l ’ OCLC ou le Service de stockage sur internet Amazon S3. Ces services offrent des services gérés de stockage, mais à des coûts importants. Diapositive 26 Plusieurs facteurs sont à examiner lorsque vous déterminez d ’ éventuels partenaires d ’ archives. La fiabilité – Avez-vous confiance que l ’ organisation se conformera aux accords passés avec vous (sur la sécurité, l ’ accès, la conservation, par exemple) ? L ’ intérêt pour la collection – Votre matériel est-il dans le champ d ’ intérêt de l ’ organisation ? A-t-elle déjà du matériel similaire ? C ’ est préférable que l ’ organisation ait l ’ intérêt, l ’ expérience, et la compétence dans la gestion de votre matériel. Propriété – Désirez-vous conserver la propriété de votre matériel ou êtes-vous prêts à en transférer la propriété à l ’ institution ? Quelques organisations accepteront le matériel sur dépôt, mais d ’ autres n ’ accepteront que le matériel qui leur appartient en tout ou en partie, vu les coûts d ’ entreposage, de conservation et d ’ accès au contenu. Accès/restrictions – L ’ établissement répond-il à vos exigences quant à l ’ accès (votre propre accès et celui du public) et aux restrictions (par exemple, quant aux droits d ’ auteur, à la vie privée, la sécurité et la protection) ? La raison première pour laquelle la plupart des établissements sont intéressées par votre collection est de pouvoir l ’ utiliser ou de la rendre accessible d ’ une façon ou d ’ une autre. Beaucoup cependant devraient pouvoir tenir compte des restrictions que vous avez fixées sur le métrage. Personnel et infrastructure – L ’ organisation a-t-elle le personnel et l ’ infrastructure suffisants pour respecter vos besoins en matière d ’ entreposage, de conservation et d ’ accès ? Quelles sont les conditions d ’ entreposage et de sécurité ? L ’ organisation a-t-elle un plan de conservation de votre matériel ? Peut-elle garantir l ’ accès selon vos besoins ? La logistique du dépôt – Pouvez-vous envoyer votre matériel à l ’ organisation rapidement et de façon sécuritaire ? Diapositive 27 RÉSUMÉ L ’ archivage consiste en une série d ’ activités qui protègent votre matériel, la sécurité, la confidentialité et les droits qui l ’ entourent. Il y a de nombreuses façons de réutiliser votre métrage et de le partager avec d ’ autres. Répertoriez ou cataloguez votre matériel. Entreposez adéquatement votre matériel et rafraîchissez-le. Faites-vous aider par un partenaire externe d ’ archivage.
Utilisez la photo qui démontre comment la documentation peut avoir une valeur probante ou informative au-delà de son utilisation immédiate dans une campagne. Cette prison illégale, par exemple, fut démolie après la réalisation de la vidéo. Des documents comme cette vidéo sont maintenant les seuls dossiers qui prouvent son existence.