Witness curriculum 5-los cuatro pasos de la producción-2011
Witness curriculum 2-introduction à la vidéo plaidoyer-2011
1. Introduction à la Vidéo
Plaidoyer
WITNESS vous invite à utiliser, remix et de partager ce programme.
Tous les matériaux sont sous ”Creative Commons Attribution-Non-Commercial ShareAlike 3.0 License”.
Vous pouvez trouver plus de matériels de sensibilisation sur la planification du plaidoyer vidéo
à www.witness.org.
2. Comment avez-vous utilisé la
vidéo ?
Exercice : En petits groupes, discutez
brièvement de la façon dont vous
avez utilisé la vidéo de plaidoyer.
Temps : 15 minutes (2 min chacun)
Besoin : Un rapporteur
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4. Résumé
• Il y a beaucoup d’expérience dans la salle
• Continuez à partager votre expérience et vos
compétences durant cette formation – et
aussi les réussites dont vous avez été
témoins
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5. Objectif de la séance
• Apprendre comment WITNESS définit
la vidéo de plaidoyer
• Évaluer les forces et les limites de
la vidéo comme outil de
documentation et de défense de
droits
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6. Pour WITNESS, la vidéo de
plaidoyer c’est :
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7. Pour WITNESS, la vidéo de plaidoyer
n’est pas :
• Un substitut à d’autres outils de défense
ou de promotion : rapports, cellulaires
(portables)…
• Utiliser la vidéo en priorité comme outil de
publicité, d’éducation ou de formation
• Réservé aux seuls cinéastes et journalistes
professionnels ou aux experts en moyens
de communication
• Nécessairement dépendant d’une
imagerie-choc pour avoir de l’impact
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8. Explorons : Forces et Limites
• Quelles sont les forces de l’utilisation de
la vidéo comme une stratégie de plaidoyer
en matière de Droits de l’Homme ?
• Quelles sont les limites de la vidéo de
plaidoyer ?
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9. Exerçons-nous !
• Qui : Groupes de 3
• Quoi : Dressez la liste des forces et
des limites de la vidéo de plaidoyer
pour les DH sur des papillons
adhésifs (postits)
• Temps : 10 minutes
• En grand groupe : Complétez la
liste des forces et des limites
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10. Remue-méninges
Questions
• Quelle sorte d’histoires/d’images la vidéo
saisit-elle bien ?
• Quels sont les « pour » et les « contre » de
la réalisation d’une vidéo sur les droits de
l’Homme ?
• Quelles sont les forces/les limites d’une
vidéo pour une campagne sur les DH ?
• Que penser de la vidéo en ligne (online) sur
les DH ?
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11. FORCES
LIMITES/LACUNES
1) Montre ou met en contexte une
violation de droits ou ses
conséquences 1) Dépend de l’accès à des lieux et à
des personnes
2) Met un visage sur la défense de
droits en racontant une 2) Est un outil limité pour traiter de
histoire personnelle problèmes structuraux
3) Condense, met en contraste et 3) Présente des faiblesses quand on
juxtapose des situations veut faire une analyse
quantitative approfondie ou traiter
4) Utilise le pouvoir des émotions de problèmes complexes de
pour communiquer avec un procédure
auditoire
4) La division technologique existe
5) Détaille des cas ou des toujours et ne modifie
incidents particuliers qui pas/n’enlève pas les problèmes de
représentent des « profils représentation ; le procédé peut
types » s’avérer moins participatif à
6) Est un moyen démocratique et l’étape du montage
participatif
5) Peut mettre des vies en danger
7) Sert de bouclier
Défense de droits et propagande ?
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12. RÉSUMÉ
• La vidéo peut être un outil puissant
de plaidoyer lorsqu’intégrée et
utilisée de façon stratégique
• La vidéo pour une raison, non à
propos de quelque chose
• Évaluez pourquoi et comment la
vidéo peut être utilisée avant de
filmer
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13. Introduction à la Video
Plaidoyer
WITNESS vous invite à utiliser, remix et de partager ce programme.
Tous les matériaux sont sous ”Creative Commons Attribution-Non-Commercial ShareAlike 3.0 License”.
Vous pouvez trouver plus de matériels de sensibilisation sur la planification du plaidoyer vidéo
à www.witness.org.
Notes de l'éditeur
Ce que la vidéo de plaidoyer N ’ EST PAS… Un outil efficace en soi. Doit faire partie d ’ une stratégie plus large et d ’ autres méthodes de défense et de promotion de DH Une vidéo utilisée comme simple outil de communication, pour une campagne de financement ou de relations publiques. C ’ est plutôt un outil pour promouvoir des changements aux politiques ou pratiques en matière de droits de l ’ Homme. Réservée aux professionnels. Vous pouvez avoir recours à leur aide, mais la compréhension et l ’ intention devraient émaner des militants des DH et servir à des fins de plaidoyer, car ce sont des notions que vous possédez bien. Les militants ont aussi des possibilités d ’ accès et une compréhension à long terme. L ’ idée n ’ est pas seulement de montrer des images-chocs. La plupart des partenaires de WITNESS travaillent à partir de témoignages. N ’ est pas adaptée à tous les problèmes de droits. Comme toutes les approches, il a ses forces et ses faiblesses.
Trois approches (selon le temps dont vous disposez) : Regarder « Seeing is Believing » (60 minutes) Regarder « Rule of Gun in Sugarland » ou un autre court vidéo de WITNESS (par exemple « Against the Tide of History » ou « A Duty to Protect ») Faire l ’ EXERCICE 2 Avec 2 ou 3 personnes près de vous, identifiez et résumez sur des papillons adhésifs (post-its) de 2 à 5 forces ou lacunes de l ’ utilisation de la vidéo dans la défense et la promotion des DH Vous disposez de cinq minutes ; par la suite, nous les afficherons au tableau à tour de rôle et en discuterons. Notes d ’ introduction de « Seeing is Believing » (Utilisez la feuille d ’ analyse de « Seeing is Believing » si nécessaire) Regarder « Seeing is Believing » Un film réalisé par une maison de production télévisuelle ; des cinéastes canadiens explorent l ’ utilisation de la vidéo et d ’ autres technologies dans les DH et le changement social. Devrait donner un bon aperçu de la possibilité et de la portée internationale de l ’ action et nous l ’ utiliserons comme déclencheur de la discussion sur les forces et les limites de la vidéo comme moyen de promotion et de défense des droits Rappelez-vous que ce documentaire traite plutôt de l ’ impact d ’ images en vrac ou récupérées et du travail de militants individuels que de témoignages ou de vidéos personnels de promotion et de défense de droits par des organisations. Pendant le visionnement notez vos réflexions quant à la façon dont ces extraits illustrent les forces et les limites de la vidéo. Utilisez la feuille d ’ analyse de « Seeing is Believing » Rule of Gun in Sugarland Présentez le contexte (N.B. la trame sonore peut être ardue à comprendre ; il vaut donc mieux expliquer le contexte de Mindanao et des revendications territoriales par les indigènes)
Note à l ’ animateur : Regroupez les forces et les limites à la fin de la discussion en groupe ; revoir la liste et évaluez ce qui manque.
Concentrez-vous sur les coûts et les besoins pour créer une vidéo ainsi que sur les questions de sécurité et de protection.
Faites un remue-méninge sur les forces et les lacunes de la vidéo. Quel genre d ’ histoires se prête au récit ? Quel genre d ’ images est la meilleure à capter ? Quels aspects du processus de la création d ’ une vidéo de promotion et défense de droits représentent des forces ? Quelles sont les potentielles ou réelles lacunes ou limites ? AVANTAGES Témoignage personnel (contact visuel) « Mettre un visage sur une situation » : les voix des personnes directement affectées peuvent être transportées dans des lieux où elles ne se seraient pas rendues autrement (par exemple les personnes réfugiées ou marginalisées) ; un sentiment de raconter la vérité Preuve directe d ’ une violation de droits (le voir c ’ est le croire ; « irréfutable ») Présentation en direct de la négligence directe ou de l ’ inaction des autorités (enregistrer l ’ inaction des policiers ou des fonctionnaires locaux et les rendre responsables vis-à-vis des autorités supérieures) Impact émotionnel/viscéral qui encourage l ’ action – le revers de la médaille : une mauvaise utilisation dans la propagande ; dépend de l ’ intégrité du cinéaste/militant L ’ auditoire s ’ y connaît moins en montage ; a tendance à se fier à la télévision et à moins remettre en question la manière dont on a fait l ’ assemblage ; peut représenter une occasion d ’ abus de la confiance ; dépend de l ’ intégrité de la personne qui le réalise Puissant pour illustrer des contrastes (entre les lieux/et dans le temps – par exemple les camps de personnes déplacées en Birmanie ?) Dépend de la condensation faite (liée au contraste) Établit des liens entre des histoires individuelles et des problèmes systémiques ; cas représentatifs de questions plus vastes. Le potentiel du narratif – incluant le pouvoir de la vision positive, particulièrement pertinent dans les droits éducatifs, sociaux et culturels (ESC)/autres droits quand le résultat paraît lointain Peut créer un espace propice à l ’ action S ’ adapte bien aux études de cas et quand vient le temps de documenter des cas individuels de violations de droits ; n ’ est pas adapté à l ’ analyse quantitative. Accessible à la majorité – n ’ exige pas que les personnes soient scolarisées, permet de partager de l ’ information et de faire participer les spectateurs dans des débats (ref. Lessons from participatory development communication). Particulièrement pertinent si on veut habiliter des groupes à s ’ engager dans une lutte. Tous les auditoires ne sont pas externes. Le processus et le produit peuvent représenter des groupes marginalisés. Par un bon récit visuel et verbal, on peut mettre en valeur l ’ indivisibilité des droits – quelqu ’ un peut raconter comment il a été victime d ’ un déni de justice au commissariat de police ; des images de personnes chez eux, dans un environnement pauvre peuvent clarifier de façon spectaculaire et sans prononcer un mot une question Peut simplifier et clarifier des problématiques PROCESSUS Peut être très participatif – médium visuel, technologie facile à utiliser, matériel facile à partager et à discuter Donne du pouvoir aux utilisateurs (facile à apprendre) Peut filmer là où il est difficile d ’ accéder (clandestine chez RAWA, trafic) Requiert de la planification Peut décourager l ’ utilisation de la violence lors du tournage d ’ événements LIMITES Ne convient pas aux concepts abstraits Peut réduire des problèmes structuraux complexes à de simples histoires personnelles et faire perdre de vue le portrait global L ’ auditoire peut être trop confiant. Risques potentiels pour les personnes qui participent au tournage et à la distribution Le montage peut être un processus non participatif Peut envahir la vie privée ; requiert beaucoup de précautions pour le consentement et la sécurité Peut être un bouclier ou une cible PROCÉDÉ : Distribuer les diapositives PowerPoint