3. La journée se poursuit
avec une longue ballade
dans les rues de Brest
et du Président Édouard
Herriot.
La halte au Grand Café
des Négociants (le Négo
pour les intimes)
s'impose.
Ça fait une éternité que
je n'y suis pas allée. Il
n'a pas changé.
Penser à soi avant
tout
Qu'il est bon de se
retrouver chez soi.
Qu'il est bon de vivre à
son rythme, de prendre
et de perdre son temps.
J'ai fait le choix de
m'écouter.
Si je ne savais pas
exactement ce que je
voulais ni ce que j’étais
venue chercher, je
savais en revanche
parfaitement ce que je
ne voulais pas.
Je n'avais pas envie de
me forcer. Je ne voulais
pas rajouter de la
violence et de la
douleur, à la peine et au
vide que je ressentais.
Volontairement, je n'ai
appelé personne.
Je voulais juste quitter
Paris et couper les
ponts avec tout le
monde.
J'avais juste envie de
me perdre dans une
ville que j'aime et dont
je connais quasiment
chaque recoin.
Je voulais me créer de
nouveaux souvenirs.
C'était comme si pour
mieux redémarrer et
avancer, il me fallait
revenir vers mon passé.
A mon retour, malgré le
vide et la tristesse qui
étaient encore en moi,
j'étais comme apaisée.
Sereine.
Partir m'a fait un bien
fou.
Partir sans savoir ce
que je cherchais, ni ce
que j'allais trouver m'a
permis de me laisser
porter et prendre les
choses comme elles
venaient.
En fait, peu importe le
voyage.
Peu importe le
contexte.
L'essentiel est de
s'écouter et être
respecté dans sa parole
sans avoir besoin de se
justifier.
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