1. Les rencontres du numérique d’Alger
Rappel des objectifs :
• Sur le plan scientifique : établir un état des lieux de la
connaissance sur les patrimoines du Maghreb et, à
partir de là, en concevoir la numérisation et les usages
qui peuvent en être faits;
• Sur le plan patrimonial : réfléchir aux conditions
d’inventaire, de documentation et de valorisation
propres aux patrimoines du Maghreb
4. QUATRIÈME ÉDITION DES RENCONTRES NUMÉRIQUES D’ALGER
Introduction au colloque
Bernadette Nadia Saou-Dufrêne
bernadette.dufrene@orange.fr
Colloque'«'Patrimoine'et'numérique':''
acteurs,'forma6ons,'marchés'»,""
Palais"de"la"Culture,"Alger,"18"et"19"avril"2016"
----
Ministère de la culture, Ecole nationale de conservation et de restauration
des biens culturels, Université de la formation continue, Ecole nationale
supérieure du tourisme, Universités Paris 8 et Paris Ouest
5. Pourquoi un colloque sur la valeur
économique du patrimoine ?
• Il va de pair avec les politiques publiques confrontées
à la nécessité d’opérer des arbitrages tout en assurant
la préservation et la conservation du patrimoine;
• Il va de pair avec les évolutions sociales : le
numérique dont le développement est favorisé par
l’arrivée de la 3 G et bientôt de la 4 G transforme la
vie des particuliers et des entreprises.
6. La valorisation économique du
patrimoine
• Le colloque est l’occasion de sensibiliser à une
approche économique du patrimoine et à ses
implications en termes de politiques publiques,
d’emplois et de marchés
• Il s’agit non seulement de fournir des éléments de
connaissance en matière d’usages mais aussi
d’orienter la réflexion en matière de politique
éducative et patrimoniale
7. Les enjeux
L’économie de la culture et du patrimoine concerne
tout le monde, experts et non experts : c’est un enjeu
pour l’artiste, pour le producteur culturel, pour les
experts dont la mission dont la mission n’est pas
seulement de conserver mais aussi de valoriser et de
diffuser le patrimoine mais aussi pour tous les citoyens
qui contribuent à le sauvegarder et à le financer
8. L’économie de la culture:
quelles problématiques?
• L’économie de la culture est un domaine relativement
récent : il accompagne le phénomène de démocratisation de
la culture due notamment à trois facteurs:
- des politiques publiques tournées vers le
plus grand nombre;
- le développement du tourisme culturel;
- l’extension du champ du patrimoine,
notamment la reconnaissance du patrimoine
immatériel pour lequel l’Algérie a joué un grand
rôle à l’Unesco.
9. L’approche de l’économiste David Throsby
• L’Australien David Throsby représente le domaine de l’économie par une série de cercles
concentriques. Pour lui, les musées et les bibliothèques font partie du deuxième cercle, la
production artistique constituant le noyau central.
• L’objet du colloque est de s’intéresser principalement aux deux premiers cercles : l’économie
liée au patrimoine matériel passé ou présent.
• Cette dimension économique a plusieurs dimensions comme David Throsby, repris par bien
d’autres, l’a montré
- une valeur d’usage : le prix que l’on paie pour visiter un musée, un monument etc.
- mais aussi une valeur passive (de non-usage) qui conditionne la première.
• En effet, cette valeur passive est composée de trois éléments :
- une valeur d’existence fortement corrélée à sa valeur symbolique : on peut donner les
exemples de la Casbah ou des fouilles de la place des Martyrs;
- une valeur d’option : les contribuables assument d’ entretenir les institutions ou les sites
patrimoniaux parce qu’un jour ils pourront s’en servir
-une valeur de legs qui, dit Throsby, mesure notre volonté de préserver l'élément pour les
générations futures.
• Voir : « The concentric circles model of the cultural industries » (2008), The Economics of
Cultural Policy, Cambridge, University Press Cambridge, 2010)
10. Patrimoine et numérique sous l’angle
de la valorisation économique
Il s’agit de mesurer où en est le Maghreb en termes
d’économie de la culture, vue sous l’angle du
patrimoine, en quoi le développement du numérique
peut contribuer à la création de richesses et d’emplois.
11. Carte des sites classés au patrimoine mondial par l’UNESCO
ajouter source
12. L’enjeu en matière de visibilité
internationale
• L’enjeu est de ne pas laisser se creuser l’écart
entre les pays européens ou américains et le
Maghreb
• L’ écart qui existe déjà comme le montre cette
carte au niveau de la labellisation des sites
classés patrimoine mondial ne doit pas
s’aggraver du fait du numérique
13. L’enjeu en matière d’accessibilité
• L’accessibilité concerne deux grands secteurs :
- l’éducation
- le tourisme, local et international.
• Le contexte maghrébin est désormais propice
au développement d’usages numériques.
14. Taux de pénétration d’Internet au Maghreb
source : Internet World Stats
Algérie"
15. Taux de pénétration d’internet au Maghreb
source : Internet World Stats
Maroc"
Tunisie"
16. L’enjeu social
Les réseaux sociaux jouent dans tout le Maghreb
un rôle dans la reconnaissance des patrimoines et
dans leur préservation.
17. Facebook
source: SocialBakers Analytics
En 2015, 7,7 millions d’Algériens possédaient un
compte Facebook et 3,6 millions s’y
connectaient chaque jour
Nombre"d’usagers"
de"Facebook"dans"
les"pays"arabes"en"
2014"
19. L’enjeu patrimonial
La visibilité des institutions, des collections
qu’elles abritent comme celle des sites et
monuments historiques ont des retombées en
matière de développement local.
20.
21.
22. L’enjeu patrimonial
• La visibilité suppose l’inventaire et la
documentation des patrimoines.
• L’enjeu scientifique a ses propres
déterminations mais il a aussi des implications
sociales : la valorisation scientifique peut aller
de pair avec la valorisation en termes
d’éducation et servir l’objectif de toute
politique culturelle : favoriser l’appropriation
du patrimoine par le citoyen.
23.
24.
25.
26.
27.
28. QUATRIÈME ÉDITION DES RENCONTRES NUMÉRIQUES D’ALGER
Le développement culturel et
la mobilisation des acteurs locaux
Dalila Khanfar Djahdou
khanfard2000@yahoo.fr
Colloque'«'Patrimoine'et'numérique':''
acteurs,'forma6ons,'marchés'»,""
Palais"de"la"Culture,"Alger,"18"et"19"avril"2016"
----
Ministère de la culture, Ecole nationale de conservation et de restauration
des biens culturels, Université de la formation continue, Ecole nationale
supérieure du tourisme, Universités Paris 8 et Paris Ouest
30. PROBLEMATIQUE
q Que doit-on comprendre de la notion du « développement
culturel »?
q Projet culturel et développement du territoire?
q Quels sont les acteurs du développement culturel pour revitaliser
un territoire ?
q Quelle démarche appropriée pour la revitalisation d’un territoire via
un projet culturel?
q Le festival constitue-t-il un instrument pour la valorisation d’un
territoire et le rayonnement de ses « savoir-faire » ?
35. TERRITOIRE ET DÉVELOPPEMENT PAR LES PROJETS CULTURELS:
LES ACTEURS DE LA DYNAMIQUE TERRITORIALE
Les acteurs qui interviennent au sein du
territoire sont :
Ø Les collectivités locales détentrices
traditionnelles et propriétaires de
certains patrimoines.
Ø Les services de l’Etat chargés de la
culture et du patrimoine
Ø Le secteur éducatif et
professionnel chargés de la mise en
place des cursus de formation dans le
domaine de la culture et du
patrimoine (partenariat - l’université
/des institutions de formation.
Ø La société civile et le milieu associatif
associés à tout projet culturel efficace.
Ø Les associations de toutes natures et
les organisations non
gouvernementales à vocation culturelle
les partenaires privilégiés des autorités
locales.
Ø Le secteur privé les entreprises dans le
domaine de la culture et patrimoine
(bâtiment, restauration, le mécénat…).
Ø Le secteur du tourisme présente le plus
fort potentiel d’innovation , vu les
retombées d’événements culturels.
38. Ø la garantie des droits culturels est affirmée dans les constitutions adoptées
par référendum .
Ø ratification des différentes conventions internationales dont les objectifs
sont :
• Une liberté de culte et l’égalité des citoyens de religions différentes,
• la diversité culturelle et linguistique,
• l’accès et la participation à la vie culturelle,
• le droit à l’enseignement, le droit à l’information, à la presse et à la
communication.
Ø Politique culturelle vise un renouveau culturel par la valorisation de la
diversité culturelle, des actions de proximité sont engagées:
• festivals et grandes manifestations ( Identification de nouveaux talents,
promotions et présentation des jeunes talents)
• Semaines culturelles inter-wilaya,
• Semaines culturelles de troupes étrangères en Algérie et algériennes à
l’étranger.
DÉVELOPPEMENT CULTUREL ET TERRITOIRE EN ALGÉRIE
42. CONCLUSION
qReconfiguration du contexte international, conséquence du bouleversement
des relations internationales et des crises successives et la globalisation des
relations (complexité des flux entre les acteurs et amplification de la
compétitivité).
qPrise de conscience des gouvernants et des entreprises menant à un
partenariat stratégique, basé sur la mutualisation des actions et visant une
amélioration des performances.
qLa dynamique territoriale s’appuie sur les atouts culturels du territoire
(patrimoine immatériel, site historique, musée,….) et les partenariats Etat,
opérateurs économiques et société civile.
qLe tourisme culturel ( grandes manifestations culturelles) et la valorisation
des biens culturels (musée) renforce et améliore l’identité territoriale.
54. L économie$collabora4ve,$une$
nouvelle$forme$de$touiza#
• La$touiza,$une$tradi4on$algérienne$:$principe$
d entraide$et$de$partage$présent$dans$les$
campagnes$algérienne$depuis$toujours$et$qui$
retrouve$une$nouvelle$jeunesse$grâce$à$l internet$
aujourd hui.$
• Les$atouts$de$l Algérie$dans$ceOe$nouvelle$forme$
d économie$:$popula4on$jeune$et$entreprenante,$
rela4on$interpersonnelle$dense,$absence$de$grandes$
majors$prescriptrices$de$normes$et$forte$demande$
dans$le$domaine$de$la$culture$et$du$loisir$
55. QUATRIÈME ÉDITION DES RENCONTRES NUMÉRIQUES D’ALGER
Les agences de muséographie au service
du développement local
Thierry Fernandez Soler
tfernandez@atelierbleu.com
Colloque'«'Patrimoine'et'numérique':''
acteurs,'forma6ons,'marchés'»,""
Palais"de"la"Culture,"Alger,"18"et"19"avril"2016"
----
Ministère de la culture, Ecole nationale de conservation et de restauration
des biens culturels, Université de la formation continue, Ecole nationale
supérieure du tourisme, Universités Paris 8 et Paris Ouest
58. Des projets au service du développement local
Arboretum
National
des Barres
PNR des
Vosges du
Nord
Fanjeaux, cité médiévale et
pôle Cathare
L’impact des Vikings dans
l’histoire et la construction
de la Normandie
Ville de Schoelcher (en Martinique)
Faisabilité et programme culturel
d’un Centre d’arts contemporain
Mémorial Park de
PozièresOptimisation du fonctionnement des
sites culturels des 17 sites cathares
59. Des références dans tous les domaines,
Pour tous les patrimoines
Chamonix
Les Sentiers du
patrimoine des murs
à pêches de
Montreuil
Le Musée d’entreprise
à Baccarat
La Cité du patrimoine
scientifique et techniqueLa Citadelle de Calvi
La 1ère Agence du Crédit
Agricole en 1885
L’Histoire ouvrière et industrielle
du Pays de Fougères
Limoges et les arts du feu
Filières touristiques autour de
la Grotte Chauvet
Un Musée de la Bière
dans les Flandre
Patrimonio : l’alliance du vin, des
paysages viticoles et de la musique
Communauté de
communes Haut Jura
L’atelier des Grandes Machines
de l’ile de Nantes
Des projets au service du développement local
60. Thierry Fernandez Soler
www.atelierbleu.com 5
Un regard pour promouvoir et valoriser les patrimoines et les hommes
Colloque
« Patrimoine et numérique : acteurs, formations, marchés »
En quoi un projet muséographique peut-il générer
des retombées locales ?
61. Associations Personnes
ressources du
territoire
Séminaires
Boutiques de
terroir /
Marchés de
pays
Stages /
conférences /
Ateliers
Guides
Ecoles
Média locaux
Commerçants
Artisans /
Métiers d’art
Institutions du
tourisme
Un équipement
culturel fédère,
et génère des
retombées
locales
Hébergeurs /
Restaurateurs
Un projet d’équipement dynamise un territoire, et renforce une destination….
Mesurer son impact sur la longue durée
62. Quelques enseignements clé, pour optimiser les retombées
7
• Renouveler l’attractivité : patrimoine matériel et immatériel, révéler l’ADN
d’un territoire, susciter la fierté des populations
• Co construire le contenu avec les acteurs locaux, penser renouvèlement et
penser à l’universalité du thème
• Rester différent
• Animer toute l’année ….y compris “hors les murs”
• Anticiper (par la muséographie) la mise en réseau du site et la mutualisation
des ressources de territoire,
• Professionnaliser : services, compétences, accueil, médiation
• Raisonner « cluster » : réunir culture et activité économique, réunir fiction et
réalité, figures libres et figures imposées
63. Thierry Fernandez Soler
www.atelierbleu.com 8
Un regard pour promouvoir et valoriser les patrimoines et les hommes
Colloque
« Patrimoine et numérique : acteurs, formations, marchés »
En quoi un projet muséographique peut-il générer
des retombées locales ?
Quelques exemples
64. Roissy en France : vers un équipement vitrine de l’agriculture d’Ile de France
9
L’objectif de départ : un écomusée agricole
. Le positionnement, le concept et le programme ont fait évoluer l’idée de départ
vers un « Agripole » vitrine de l’agriculture d’excellence d’Ile de France
. Optimisation du fonctionnement et donc des retombées (un modèle économique
de PME)
. Le travail muséographique a peu à peu imposé une vision d’un lieu qui doit sans
cesse se renouveler avec un message universel (les civilisations agricoles dans le
monde) s’adressant à des clientèles résidentes et internationales
. Un programme d’animation au fil des saisons
. Un professionnalisme à toutes les étapes (y compris la médiation) de la
prestation touristique (au niveau des clientèles d’affaires transitant par Roissy)
. L’outil numérique pour parler d’agriculture…mais aussi interpeller le visiteur
pour qu’il devienne un financeur citoyen
65. Mémorial Park de Pozières : vers un lieu du souvenir qui doit aussi assurer sa
pérennité économique
10
. Ou comment la réflexion sur le contenu, sur les publics et sur les retombées
économiques et d’image a imposé un scénario de différenciation par rapport à
l’offre existante : Aller à la découverte d’un champ de bataille pour honorer tous
les belligérants, marcher dans les pas des soldats, pour partager une mémoire !
. Optimisation du fonctionnement par l’optimisation des recettes (boutiques,
ateliers, location d’outils numériques, conférences payantes,…) la perception de la
médiation et l’attractivité d’un site passent parfois par la valeur prix !
. Le travail muséographique a joué un rôle clé dans la révélation d’une histoire
qui légitime l’internationalité du site … affirme son identité historique et
scientifique
. Cette internationalité du propos a « aiguisé les appétits » des mécènes
. Là encore le professionnalisme est la clé de la pérennité dans un paysage
touristique dense où il faut se démarquer et renouveler l’intérêt tout en ne
travestissant jamais l’Histoire. Vers un tourisme des valeurs
66. 11
Le site du moulin, un théâtre historique, militaire et paysager majeur dans la Somme
Une médiation par le numérique…mais pas seulement
67. 12
Le numérique pour relier des lieux de mémoire de Pozières à l’échelle d’un grand parc du
souvenir
69. 14
L’histoire racontée avec les outils d’aujourd’hui…
A l’instar du Musée de la Grande Guerre de Meaux …ou comment le musée a
redonné vie au Poilu Léon Vivien grâce à Facebook…
62 000 personnes qui ont vécu la Grande Guerre à travers ses yeux, à travers
sa correspondance avec ses proches ; sa femme Madeleine, Eugène, Lulu...
C’est la volonté de faire partager cette petite histoire dans la grande, jour après
jour, avant d'apprendre le 24 mai dernier que Léon était finalement mort au front.
Faire aimer
d’abord pour faire
venir ensuite !
70. Le Centre d’accueil et d’interprétation de Thiepval, tourisme de mémoire et
développement local
Entrée libre, exposition trilingue (français,
anglais et allemand), boutique
Une boutique de 25 m2
+ une boutique en ligne
Voir :
http://www.historial.org/
Champs-de-bataille-de-la-
Somme/Thiepval/Boutique-en-
ligne
Gamme large :
. Produits
souvenirs /
produits de caisse
. Produits
identitaires
. Produits de
marque
71. Fréquentation du site de l’ordre de 160.000 visiteurs par an
Un CA boutique de 600 000 € / 3 ETP / 40% de scolaires
Le Centre d’accueil et d’interprétation de Thiepval
72. Optimisation du fonctionnement et des retombées des 17 sites du Pays Cathare
17
Ex : le Château de
Peyrepertuse accueille
88 000 visiteurs / an
En cours un réinvestissement
de 3 à 5 M€ pour redonner un
nouveau souffle au tourisme
dit historique.
Le château génère quelque
600 000 € chaque année
pour une commune qui ne
compte que 150 habitants,
cela permet d'employer
quinze salariés.
Les retombées économiques
s'élèvent à 10 M€ dans un
rayon de 25 à 30 km.
Ici le travail muséographique consiste à mettre en scène les boutiques comme
des lieux de médiation, des lieux d’offre de nouveaux produits dérivés, une nouvelle
scénographie qui valorise le site culturel, consolide le modèle économique du lieu.
73. Les territoires s’efforcent de développer les activités culturelles et créatives….qui
génèrent emplois et richesses
18
. Les activités culturelles avec un fort contenu culturel contribuent aussi à corriger,
améliorer, démarquer, dynamiser leur image.
. Les acteurs locaux sont fiers que leur territoire « bouge »
. Les acteurs extérieurs (familles, investisseurs, entrepreneurs, touristes, …) sont
attirés par un environnement attractif
Des réussites exemplaires :
- A Manchester, les activités culturelles ont fait venir : la finance, le juridique
- A Berlin, le foisonnement des galeries d’art, de spectacles, de musées,…a
permis de tripler la fréquentation touristique depuis la réunification
- A Glasgow le quartier Riverside
74. D’autres exemples de projet muséographiques au service du développement local
19
• A Nantes, les machines de l’Ile de Nantes :
- un projet artistique construit dans la durée avec un fort engagement public
- une programmation culturelle au long de l’année : La Fabrique, et
Nantes Digital Week,
• Abbayes cisterciennes de Maubuisson ou Royaumont qui deviennent des
lieux d’innovation technologique et d’ouverture…des incubateurs de start-up
Désormais une logique de « cluster » = pôle concentrant les acteurs (entreprises,
établissements d’enseignement supérieur, laboratoires de recherche, équipements
culturels,…)…. L’effet boule de neige
75. Les Machines de l’Ile de Nantes, un vaste projet artistique au service du
développement local
20
L’impulsion du financement public, qui a fait venir le privé
76. Thierry Fernandez Soler
www.atelierbleu.com 21
Un regard pour promouvoir et valoriser les patrimoines et les hommes
Colloque
« Patrimoine et numérique : acteurs, formations, marchés »
En quoi un projet muséographique peut-il générer
des retombées locales ?
Eléments chiffrés
77. D’abord une définition sur les retombées directes, indirectes, induites
22
DIRECTES
Dépenses et/ou recettes générées par les
activités offertes sur le site et liées
directement à la visite du site.
INDIRECTES Dépenses et/ou recettes réalisées hors du
site.
INDUITES
Richesses produites par l’injection de flux
financiers dans l’économie locale dues au
site. « Effet boule de neige ».
78. La cas des Grands Sites
2 exemples de retombées : le Pont du Gard, le Puy de Dôme
23
79. Les retombées en dehors du site
24
Ainsi, à 1€ de dépense des
collectivités finançant la
gestion du Pont du Gard
correspond un peu plus de 1€
de dépenses directes des
visiteurs sur le site et 40 € sur
la région proche.
Ainsi, à 1€ de dépense du
Conseil général du Puy de
Dôme pour la gestion du site
correspondent environ 3 €
de dépenses directes des
visiteurs sur le site et 154 € sur
la région proche.
Rapport entre dépense publique
et retombées économiques
L’un des enseignements clé : les Grands Sites et les paysages ont une valeur
économique
80. 1° S’agissant de l’investissement engagé pour la réalisation d’un équipement culturel
permanent on estime qu’environ 56% du montant de cet investissement est injecté dans
l'économie locale.
2° S’agissant des dépenses générées par l’exploitation de l’équipement
On estime généralement que le budget d’exploitation (dépenses générées par
l'exploitation de l'équipement) que 65% du montant des dépenses d'exploitation de
l'équipement profite à l'économie locale.
3° La seule logique économique suppose d’accueillir au moins 15 000 visiteurs pour
assurer la pérennité d’un emploi ETP de médiateur
Plus généralement, quelques repères liés à la création d’équipements touristiques
et culturels
25
81. 26
Ma visite de la Casbah d’Alger
en Novembre 2015
Le numérique oui mais ....
D’abord trouver l’équilibre
- entre médiation classique et médiation numérique,
- entre l’approche ludique et l’approche historique,
scientifique
⇒ La force de l’humain, l’incomparable émotion de la
parole … mais aussi le numérique pour compléter,
donner de l’information touristique et pratique
⇒ Demain des dispositifs numériques de visite
proposés place des Martyrs ? …
« Patrimoine et numérique : acteurs, formations, marchés »
82. Thierry Fernandez Soler / tfernandez@atelierbleu.com
www.atelierbleu.com 27
Un regard pour promouvoir et valoriser les patrimoines et les hommes
Colloque
« Patrimoine et numérique : acteurs, formations, marchés »
MERCI
83. QUATRIÈME ÉDITION DES RENCONTRES NUMÉRIQUES D’ALGER
Tourisme, culture et marketing territorial
Jean-Philippe Mousnier
jpm@jpmousnier.eu
Colloque'«'Patrimoine'et'numérique':''
acteurs,'forma6ons,'marchés'»,""
Palais"de"la"Culture,"Alger,"18"et"19"avril"2016"
----
Ministère de la culture, Ecole nationale de conservation et de restauration
des biens culturels, Université de la formation continue, Ecole nationale
supérieure du tourisme, Universités Paris 8 et Paris Ouest
84. Colloque Patrimoine & Numérique
Alger, les 18 & 19 Avril 2016
Tourisme, culture et marketing territorial
Jean-Philippe Mousnier, sociologue,
Fondateur de l’association PARISLIEGE, pole d’expertise culturelle
jpm@jpmousnier.eu
85. Une révolution en marche
Dans les années 60, la culture est souvent traitée dans les politiques
publiques comme une source de dépenses : acquisitions, restauration,
maintenance ;
dans les années 80, la culture investit le patrimoine et devient un
investissement qui doit valoriser un tourisme « responsable » et doper
l’économie de proximité;
depuis les années 2000, la culture renforce l’identité et l’attractivité d’un
site ou d’un territoire tant vis-à-vis des habitants que pour doper un
tourisme international différenciatrice
86. Un marketing qui s’interroge
Mais quel marketing appliquer au développement d’un tourisme culturel
sur un territoire chargé d’histoire, de traditions et de patrimoine ?
il faut savoir à la fois transposer tous les leviers du marketing le plus
moderne, mais en même temps inventer des stratégies de communication
totalement respectueuses (et même porteuses) de l’identité locale, de la
spécificité du site, de la rareté de l’émotion provoquée ! Beaucoup
d’erreurs dramatiques sont venues renforcer récemment encore la rupture
entre le tourisme culturel et l’économie de marché !
Pourtant à l’ère du numérique et des Nouvelles Technologies de
l’information et de la communication (NTIC), des politiques « gagnant-
gagnant » s’imposent et font référence ;
87. Deux grandes tendances
associer le territoire culturel comme nom, marque, symbole, racines des
principaux acteurs économiques publics et privés qui s’y trouvent
(Guernica, Guggenheim de Bilbao, ou Musée Magritte de Bruxelles par
exemple),
développer un écosystème économique de proximité autour d’un site
culturel en utilisant et renforçant son attractivité et sa reconnaissance (les
itinéraires européens de la culture « EICR », Barcelone et Gaudi, le
Corbusier et Marseille, ou les plus beaux sites archéologiques en Algérie par
exemple)
88. Le territoire comme accélérateur
Lien de proximité géographique et thématique
Lien entre acteurs, sites et opérateurs
Définit le niveau d’attente du public de par son niveau de pratiques
numériques et d’équipements (plate-formes, agences, )
Facilite la mutualisation des pratiques et des expériences entre sites mais la
rend « incontournable »: ce qui est possible ici doit l’être partout
Mais créée une émulation vers les innovations réussies
Ce qui accélère l’intégration des innovations numériques dans les créations
et les pratiques culturelles
89. Anticiper les usages culturels
Consulter un programme interactif pour choisir un site
Enrichir son expérience pendant la visite (réalité augmentée)
Prolonger l’expérience de visite
Partager son expérience sur ses réseaux sociaux
Avant, pendant et après la « consommation » du site culturel
90. Une tendance forte: 5 MOTS CLEFS
L’entropie numérique
Taux de digitalisation des usages culturels
Hybridation des pratiques (création, production, diffusion, financement)
explosion d’une diversité de l’offre
L’économie collaborative comme nouveau modèle social
91. Une tendance importée par le
numérique
« must have », « zéro surprise », « killer apps »
Je m’abonne, je suis « récompensé »
On me donne à voir, à tester, à expérimenter
Je suis libre d’adapter, d’extraire, de rediffuser
Les leviers
1. Des contenus exclusifs
2. Passer du public à la communauté, au club, au lien de proximité
3. Raconter une histoire (storystelling)
4. Provoquer des rencontres, de la relation dans la vraie vie (même ville)
5. Mais aussi anticiper les « @perdus »
92. L’évolution de l’achat (ex de la
musique)
Achète un DVD ou un CD
Achète un film numérique EST
Loue un film numérique VOD
S’abonne à une plate-forme « catalogue d’œuvres » SVOD
Stratégie « freemium »
Entrée gratuite
Mais abonnement gratuit
Qui propose des « plus », réductions, offres jumelées,
Et rassemble de grandes quantités de données sur les choix du
93. Ce qui disqualifie
File attente
Achat du billet sur place
Saturation à l’intérieur du site
Parcours unique imposé
Horaires et plages de visite
Et bien moins bien compris:
Ressentir ou partager mais pas en même temps
94. Nouvelles compétences, nouveaux
métiers
On voit bien la nécessité d’une intégration de compétences fortes en matière
Numérique
Marketing
Communauté sociale et réseau
Mais pas les compétences et métiers d’hier, ceux de demain qui ont intégré
les valeurs et l’éthique d’une société civile en construction
Des métiers non pas à importer, mais à co-produire
La culture doit inventer le marketing qui lui convient…celui des usages
96. QUATRIÈME ÉDITION DES RENCONTRES NUMÉRIQUES D’ALGER
Paysages culturels, un patrimoine à cultiver !
Farid Hireche
depleinsetdevides@gmail.com
Colloque'«'Patrimoine'et'numérique':''
acteurs,'forma6ons,'marchés'»,""
Palais"de"la"Culture,"Alger,"18"et"19"avril"2016"
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Ministère de la culture, Ecole nationale de conservation et de restauration
des biens culturels, Université de la formation continue, Ecole nationale
supérieure du tourisme, Universités Paris 8 et Paris Ouest
97. Colloque ‘‘Patrimoine & Numérique’’ - Ministère de la Culture, Alger 18 & 19 avril 2016
PAYSAGES CULTURELS
UN PATRIMOINE À CULTIVER !
Farid HIRECHE Paysagiste
Atelier de Pleins & de Vides
98. - Paysages Culturels
- Jardins Historiques
- Gestion & Stratégies de sauvegarde et de valorisation
SOMMAIRE
99. - Paysages Culturels
- Jardins Historiques
- Gestion & Stratégies de sauvegarde et de valorisation
100. Les paysages culturels représentent, selon l’UNESCO (convention de 1992)
« Les ouvrages combinés de la nature et de l’homme »
Ils illustrent l’évolution de la société et des établissements humains au
cours des âges, sous l’influence de contraintes et/ou des atouts présen-
tés par leur environnement naturel et les forces sociales, économiques
et culturelles successives, internes et externes.
Les paysages culturels - cultures en terrasses, jardins ou lieux
sacrés, etc. - témoignent du génie créateur de l’être humain, de l’évo-
lution sociale, ainsi que du dynamisme spirituel et imaginaire de l’hu-
manité. Ils font partie de notre identité collective.
117. - Paysage Culturel
- Jardin Historique
- Gestion & Stratégies de sauvegarde et de valorisation
118. Parmis les paysages culturels, nous pouvons distinguer celui qui est le plus
facilement identifiable, à savoir le paysage clairement défini, conçu et
créé intentionnellement par l'homme ; ce qui comprend les paysages
de jardins et de parcs créés pour des raisons esthétiques qui sont souvent
(mais pas toujours) associés à des constructions ou des ensembles religieux.
En 1981, la convention de Florence donne une définition des Jardins
Historiques : « Un jardin historique est une composition architecturale
et végétale qui, du point de vue de l’histoire ou de l’art, présente un in-
térêt public ». Comme tel, il est considéré comme un monument.
140. CHARTE DE FLORENCE, 1981
Article 1.
« Un jardin historique est une composition architecturale et végétale qui, du point de vue de l’his-
toire ou de l’art, présente un intérêt public ». Comme tel, il est considéré comme un monument.
Article 2.
« Le jardin est une composition d’architecture dont le matériau est principalement végétal donc
vivant, et comme tel périssable et renouvelable. »
Son aspect résulte ainsi d’un perpétuel équilibre entre le mouvement cyclique des saisons, du dé-
veloppement et du dépérissement de la nature, et la volonté d’art et d’artifice qui tend à en péren-
niser l’état.
Article 3.
En tant que monument le jardin historique doit être sauvegardé selon l’esprit de la Charte de Ve-
nise. Toutefois, en tant que monument vivant, sa sauvegarde relève de règles spécifiques qui font
l’objet de la présente Charte.
141. CHARTE DE FLORENCE, 1981
Article 4.
Relèvent de la composition architecturale du jardin historique :
• son plan et les différents profils de son terrain,
• ses masses végétales: leurs essences, leurs volumes, leur jeu de couleurs,
leurs espacements, leurs hauteurs respectives,
• ses éléments construits ou décoratifs,
• les eaux mouvantes ou dormantes, reflet du ciel.
Article 5.
Expression des rapports étroits entre la civilisation et la nature, lieu de délectation, propre à la
méditation ou à la rêverie, le jardin prend ainsi le sens cosmique d’une image idéalisée du monde,
un «paradis» au sens étymologique du terme, mais qui porte témoignage d’une culture, d’un style,
d’une époque, éventuellement de l’originalité d’un créateur.
142. CHARTE DE FLORENCE, 1981
Article 6.
La dénomination de jardin historique s’applique aussi bien à des jardins modestes qu’aux parcs
ordonnancés ou paysagers.
Article 7.
Qu’il soit lié ou non à un édifice, dont il est alors le complément inséparable, le jardin historique ne
peut être séparé de son propre environnement urbain ou rural, artificiel ou naturel.
Article 8.
Un site historique est un paysage défini, évocateur d’un fait mémorable: lieu d’un événement histo-
rique majeur, origine d’un mythe illustre ou d’un combat épique, sujet d’un tableau célèbre, etc.
143. LES TYPOLOGIES DE JARDINS HISTORIQUES EN ALGÉRIE
Comment les définir, comment les reconnaître ?
Différentes pistes :
- Le fil des mots : djenina, djneïn, béhira, riyadh, haouch, oasis, ghaba, agdal, ...
- Le fil de l’eau : bir, noria, saniya, saqiya, bouhayra, djeb, sahridj, chadouf, foggara, ...
- Le fil des noms : jardin du Beylik, jardin Galland, jardin Landon, jardin Marengo, ...
179. - Paysage Culturel
- Jardin Historique
- Gestion & Stratégies de sauvegarde et de valorisation
180. PROTECTION LÉGALE ET ADMINISTRATIVE (convention de Florence 1981)
Article 9.
La sauvegarde des jardins historiques exige qu’ils soient identifiés et inven-
toriés. Elle impose les interventions différenciées que sont l’entretien, la conserva-
tion, la restauration. On peut en recommander éventuellement la restitution. L’au-
thenticité d’un jardin historique concerne tout aussi bien le dessin et le volume de ses
parties que son décor ou le choix des végétaux ou des minéraux qui le constituent.
Article 23.
Il appartient aux autorités responsables de prendre, sur avis des experts compétents,
les dispositions légales et administratives propres à identifier, inventorier et protéger les
jardins historiques. Leur sauvegarde doit être intégrée aux plans d'occu-
pation des sols, et dans les documents de planification et d'aménage-
ment du territoire. Il appartient également aux autorités responsables de prendre,
sur avis des experts compétents, les dispositions financières propres à favoriser l'entre-
tien, la conservation, la restauration, éventuellement la restitution des jardins historiques.
181. PROTECTION LÉGALE ET ADMINISTRATIVE (convention de Florence 1981)
Article 24.
Le jardin historique est un des éléments du patrimoine dont la survie, en raison de sa
nature, exige le plus de soins continus par des personnes qualifiées. Il convient donc
qu’une pédagogie appropriée assure la formation de ces personnes, qu’il s’agisse des
historiens,desarchitectes,despaysagistes,desjardiniers,desbotanistes.Ondevraaussiveillerà
assurerlaproductionrégulièredesvégétauxdevantentrerdanslacompositiondesjardinshistoriques.
Article 25.
L'intérêt pour les jardins historiques devra être stimulé par toutes les actions propres à
valoriser ce patrimoine et à le faire mieux connaître et apprécier: promotion de la
recherche scientifique, échange international et diffusion de l'information, publica-
tionetvulgarisation, incitation à l'ouverture contrôlée des jardins au public, sensibilisation
au respect de la nature et du patrimoine historique par les mass- média. Les plus éminents
des jardins historiques seront proposés pour figurer sur la Liste du patrimoine mondial.
182. Stratégie : création d’une cellule « Paysages Culturels & Jardins Historiques » favorisant
la TRANSVERSALITÉ
CULTURE
TO
U
RISM
E
URBANISMEHYDRAULIQUE
UNIVERSITÉ
ARCH
ÉO
LO
G
IE
AGRICULTURE
184. Stratégies proposées :
1ère étape : Inventaire évolutif par Wilaya
2è étape : Conservation, sauvegarde, restauration, voire restitution
3è étape : Sélection des sites en vue d’un classement national, voire interna-
tional
4è étape : Valorisation économique et numérique
185. Valorisation numérique :
- Banque numérique
- Cartographie
- Géo-localisation
- Modélisation et reconstitution 3D
- Animation digitale (BD, documentaire, ...)
- Fiches éléctroniques (jardins, plantes botaniques)
- etc.
Exemples : créer des circuits touristiques via internet avec une thématique donnée,
ou visualiser une animation 3D d’une médina ou d’un jardin historique disparu ...
187. QUATRIÈME ÉDITION DES RENCONTRES NUMÉRIQUES D’ALGER
Applications mobiles et patrimoine
Abla Benmiloud Faucher
abla.benmiloudfaucher@orange.com
Colloque'«'Patrimoine'et'numérique':''
acteurs,'forma6ons,'marchés'»,""
Palais"de"la"Culture,"Alger,"18"et"19"avril"2016"
----
Ministère de la culture, Ecole nationale de conservation et de restauration
des biens culturels, Université de la formation continue, Ecole nationale
supérieure du tourisme, Universités Paris 8 et Paris Ouest
188. DPCI - Orange
Applications mobiles et patrimoine
Abla BENMILOUD-FAUCHER – 18 avril 2016
Colloque - Patrimoine et numérique : acteurs,
formations, marchés
189. 2
La culture : un enjeu de responsabilité
d’entreprise pour Orange
valoriser l’expertise du Groupe
et la créativité issue de la recherche
favoriser la diffusion de la culture
et des savoirs au plus grand nombre
nourrir la dimension sociétale
et citoyenne du Groupe
Une triple mission
( source : étude EY 2016)
190. 3
La culture a un poids considérable dans
l’économie française
Poids de la culture dans
l’économie française
( source : étude EY 2016)
21,4
milliards €
39% des français sont allés au
moins une fois au musée au
cours des 12 derniers mois
+ 71% de fréquentation dans les
musées en dix ans (2002-2012)
191. 4
Le numérique révolutionne les pratiques
culturelles
𝟏
𝟑
Utilisent
Internet en
lien avec la
visite d’un lieu
culturel
𝟏𝟔%
ont effectué
une visite
virtuelle de ce
lieu
Evolution des usages
17%
%
39%
58%
2011
2013
% de français équipés en smartphones
2015
380 applications mobiles
muséales et patrimoniales en
France (novembre 2015)
60souhaitent
disposer
d’applications
inédites pour
enrichir une visite
de musée*
𝟔𝟎%
192. DPCI - Orange
Les applications mobiles: une des briques de
l’expérience de visite
A LA MAISON
Site Web
Base de ressources
documentaires
Visites virtuelles
Réseaux sociaux
Boutique en ligne
EN MOBILITE
DANS LE LIEU
D’EXPOSITION
Applications mobiles
Réseaux sociaux
Dispositifs numériques:
- Applications mobiles
- Réseaux sociaux
- Tables tactiles
- guide de visite prêté
sur place
- espaces immersifs
Ressources humaines :
- Médiateurs / guides
Supports physiques :
- livrets papier
193. DPCI - Orange
Préparer sa
visite
Personnaliser
sa visite
Enrichir sa
visite
Partager
sa visite
Les bénéfices pour le visiteur
194. DPCI - Orange
Fidéliser
Conserver les
collections
Diffuser les
collections hors
les murs
Mieux connaitre les
visiteurs
Attirer de nouveaux
publics
Les bénéfices pour les musées et institutions
culturelles
195. DPCI - Orange
Un nouveau paradigme : le visiteur acteur
APPROCHE
EXPERIENCIELLE
VISITEUR
ACTEUR
Storytelling Immersion EMOTION
Interactivité Partage Engagement
196. DPCI - Orange
Applications mobiles au service du
patrimoine : 6 tendances à venir
BRING
YOUR
OWN
DEVICE
MOTEURS
A
APPLIS GEOLOC
GAMING
FREEMIUM
REALITE
VIRTUELLE
197. DPCI - Orange
Applications mobiles au service du
patrimoine : facteurs clefs de succès
1. Communiquer massivement et mettre en place un point de
téléchargement WiFi
2. Produire des contenus exclusifs en privilégiant l’audio pour
favoriser le rapport à l’œuvre
3. Simplifier l’ergonomie : n’intégrer une fonctionnalité que si elle
apporte une réelle valeur ajoutée
4. Limiter le poids à 60 Mo
5. Anticiper la maintenance applicative : de l’ordre de
10% du coût d’une application mobile / an
199. 12
Jardins de Versailles
Versailles
2010
La première application de visite
utilisant la réalité augmentée
Une visite en fonction de ses centres
d’intérêt
Un parcours ludique spécialement
conçu pour les enfants
189K de téléchargements
200. 13
Musée du Louvre Lens
Application guide de visite
2012
Pour la première fois dans un musée,
un guide basé sur une visualisation en
3D des galeries
3 langues : anglais, français,
néerlandais et 2 interfaces
spécifiques LSF et non-voyants
6 parcours thématiques et plus de
150 commentaires sonores
enregistrés par des conservateurs du
Louvre et des spécialistes
201. 14
Musée du Bardo
Application guide de visite
2014
Deux types de visites possible : libre
ou guidée
Parcours de jeu
Application embarquée dans des
guides prêtés sur place et
téléchargeable sur google play
Technologie NFC déployée dans le
musée
202. 15
L’Atelier du peintre
Musée d’Orsay
2015
Engager le visiteur en créant une
expérience narrative et émotionnelle.
Une application plébiscitée pour son
côté immersif et son originalité.
12 personnages livrent leurs secrets et
les clefs du tableau
Des modules interactifs pour
comprendre le processus de création
du tableau et sa matérialité
203. 16
Tunisia Passion
Tunisie
2015
Application gratuite de visite
touristique pour découvrir les secrets
de la Tunisie
Un onglet permettant de découvrir les
meilleurs adresses dans tout le pays
Disponible sur Apple Store, Android et
Orange Appshop Tunisie
Grâce au Orange Developer Center,
Orange Tunisie accompagne de
jeunes développeurs dans la création
de nombreuses applications mobiles
culturelles, touristiques, « servicielles »
et gratuites
204. 17
Musée de l’Homme
Un parcours de jeu pour les
familles
2016
Orange, partenaire numérique de la
réouverture du musée.
Lancement d’une application mobile ludo-
pédagogique pour les familles
Un levier pour attirer de nouveaux visiteurs
207. 20
Des MOOCs pour favoriser la
démocratisation des savoirs
16.199 inscrits
Louis XIV à
Versailles
26/10/15 – 21/02/16
Picasso
12/10/15 - 29/02/2016
16.996 inscrits
à venir
Musée de
l’homme
Octobre
Petite
galerie du
Louvre
Novembre
208. 21
Visites guidées à distance : un nouveau
vecteur de diffusion des savoirs
Musée du Quai Branly
Expo Maitres de la sculpture de Côte
d’Ivoire - 1er juin - 26 juillet 2015
10 visites en direct organisées depuis
la Côte d’Ivoire
Musée de la Grande Guerre
du Pays de Meaux
Une visite en direct à
distance immersive et
interactive à destination des
publics éloignés, empêchés
et des écoles.
209. QUATRIÈME ÉDITION DES RENCONTRES NUMÉRIQUES D’ALGER
Sauvegarde du patrimoine : l’implication de la société civile,
Association de sauvegarde du patrimoine d’Annaba
Aicha Beya Mammeria - Abdelkrim Larguech - Imane Zaghez
ab.mammeria@gmail.com - abdelkrim.largueche@gmail.com - zaghezimane@gmail.com
Colloque « Patrimoine et numérique :
acteurs, forma6ons, marchés »,
Palais de la Culture, Alger, 18 et 19 avril 2016
----
Ministère de la culture, Ecole nationale de conservation et de restauration
des biens culturels, Université de la formation continue, Ecole nationale
supérieure du tourisme, Universités Paris 8 et Paris Ouest
210. Sauvegarde du Patrimoine : L'implication de la société civile,
Association de sauvegarde du patrimoine d'Annaba.
Colloque International « Patrimoine et numérique : acteurs, formations, marchés »
18 et 19 avril 2016. Palais de la culture. Alger
Dr. Aicha Beya MAMMERIA
Université Badji Mokhtar Annaba
Abdelkrim LARGUECH
Enseignant associé, membre fondateur de l’associaGon ADPA
Imane ZAGHEZ
Master 2 conservaGon, restauraGon du patrimoine
213. 1‐Présenta+on de l’associa+on:
L’associaGon de défense du patrimoine d’Annaba « Arrawnak el
Annabi » Est une associaGon culturelle à but non lucraGf crée le 02
décembre 2013 elle regroupe des citoyens de la ville de Annaba
réunis sous la bannière de la sauvegarde et la mise en valeur du
patrimoine culturel matériel et immatériel de la ville,
Issue d’un mouvement citoyen spontané, qui dénonçait l’abandon
et la destrucGon gratuite de notre patrimoine ancestral, elle est
composé actuellement de deux secGons la première qui traite du
patrimoine immatériel (musique , habits , tradiGon orale ) et la
seconde qui traite du patrimoine matériel qui regroupe le
patrimoine architectural, archéologique et paysager Figure1: Rassemblement citoyen en faveur de la
sauvegarde du patrimoine, décembre 2011
Figure2: Logo de la sec+on patrimoine matérielFigure4: Logo du site web partenaire Figure3: Logo de l’associa+on
214. 2‐Objec+fs de l’associa+on :
• Inventorier les monuments et ensembles historiques
ayant une valeur Architecturale, esthéGque, historique
de la ville de Annaba
• Organiser des opéraGons de sensibilisaGon et
d’informaGon afin d’impliquer la populaGon dans la
sauvegarde du patrimoine
• Proposer des monuments au classement
• Accompagner les opéraGons de réhabilitaGon et de
restauraGon des bâGments anciens
• Inscrire la culture dans le développement durable,
notamment par le développement du tourisme
culturel
• l’animaGon du patrimoine historique à travers des
manifestaGons culturelles, visibles dans l’espace
public : fesGvals, journées culturelles, concerts,
caravanes culturelles
• Se rendre visible et s’approprier l’espace public par le
rassemblement autour d’acGvités qui fédèrent la
populaGon,
• Sensibiliser dès la jeune enfance au patrimoine, à
l’histoire et à l’environnement
• Valoriser le développement d’applicaGons numériques
(ex : applicaGon de visites guidées de monuments,
sites historiques, etc.)
• Relier les différents ensembles paysagers et culturels
de la ville à travers une série de parcours tourisGques,
afin de favoriser l’éclosion d’un tourisme culturel eco‐
responsable qui favoriserait le développement de la
ville dans le cadre du développement durable
(Agenda21)
Figure5: site archéologique d’Hippone et maison tradi+onnelle
dans la médina de Annaba
Figure6: Habitat troglodyte et mausolée de Sidi Nour au cap de
garde
216. Figure17: Organisa+on de colloques et de conférences visant à la promo+on du
patrimoine culturel de Annaba
Figure16: Exposi+on au niveau du palais de la culture de Annaba 2015
• OrganisaGons d’événements comme à
l’occasion du mois du patrimoine et des
fêtes naGonales et religieuses.
• OrganisaGons de colloques et de
séminaires tels que le 17 mai 2015 au
palais de la culture d’Annaba.
• Affichage de posters traitant du
patrimoine de la ville au niveau des
lieux publics et administraGfs tel que
l’hotel de ville en mai 2014 et le palais
de la culture en avril 2015 et cela afin de
sensibiliser l’opinion publique et les
collecGvités locales
• Faciliter le contact et servir
d’intermédiaire entre la populaGon
locale et les différents acteurs agissant
dans la sauvegarde du patrimoine afin
de pouvoir accéder aux sites d’études.
• Inventorier les habitaGons et édifices
remarquables de la médina et de la ville
moderne et établir un corpus
documentaire et graphique afin
d’envisager d’éventuelles opéraGons de
restauraGon et de réhabilitaGon
• L’ElaboraGon de prospectus visant à
faire connaitre l’associaGon , ses
acGvités et la richesse du patrimoine
architectural de la ville
4‐Quelques exemples de nos ac+ons sur terrain:
223. 5‐Perspec+ves et ac+ons à venir: Un défi
permanent
• 1‐Aménagement et réuGlisaGon de la citadelle hafside
de Annaba et de ses abords
• 2‐Aménagement et revalorisaGon des remparts de la
ville de Annaba
• 3‐Etude historique et typologique des palais et maisons
de la médina de Annaba
• 4‐prévenir les aaeintes au patrimoine et ses abords en
vertu des disposiGons et lois en vigueur notamment la
loi 98‐04
• 5‐Impliquer d’avantage l’acteur économique
(entreprise privé , publique , parGculier ) dans le
financement et le sponsoring d’événements et de
projets liés à la valorisaGon du patrimoine de la ville
Figure16: Construc+on en béton aux abords de la
citadelle de Annaba
227. Doura fi Casbah :
Conception d’un parcours patrimonial
Dans le but de sauvegarde du patrimoine, à travers un Atelier de
formaGon à la concepGon d’un parcours patrimonial
Casbah d’Alger, le 15 Novembre 2015 au basGon 23, et qui se base
sur l’implicaGon de la société civile.
Valorisa+on du patrimoine Algérien et
média+ons culturelles.
Tourisme culturel
Documenta+on patrimoniale
Objec&fs
‐ Concevoir un i+néraire qui
relie les Palais de la Casbah
‐ Repérer les principaux sites
pour faciliter les visites libres.
‐ Collecte de documenta+ons
( P h o t o s , h i s t o r i q u e ,
parcours..)
‐ Rédac+on de textes.
‐ Proposer un livrable gratuit et
pra+que de la visite.
228. I. LES Auteurs:
1
Les formateurs intervenants
professionnels
Pr. Bernadeae SAOU DUFRENE
Mr. Thierry FERNANDEZ SOLER
2
Les membres de la société civil et
association: participants.
Etudiants
Professionnels
Membres
d’associaGons
culturelles
3
Conception d’un parcours patrimonial
Dr. I. TOUATI
Mr. K. RIGUI
Dr. A. B. MAMMERIA
A. LARGUECH
F. HADJI
F. BEN MOKHTAR
H. BENHADRIA
I. ZAGHEZ
I. OGGADI
I. NAAS
K. RIGHI
K. BOUSAIDI
M. E. CHELLALI
N. LABED
N. LAMMALI
N. ALLACHE ROUIBI
R. ARROUL
S. SABOUR
S. SALAH
S. AMMARI
Z. ZAIR
229. II. DESCRIPTIF ET CONTENU DU DOCUMENT :
CARTE PARCOURS PALAIS CHRONIQUES
ConcepGon de deux
parcours : circuit
Court et circuit Long.
D e s G n é s à d e u x
catégories : Adultes et
Enfants (écoliers).
Historiques et anecdotes
sur les Palais de la Casbah
d’Alger.
Carte de la Casbah
d’Alger indiquant les
Palais Oaomans, les
points d’observaGons
et des arGsans.
1 2 3 4
Textes représentaGfs des
Palais de la Casbah en
photos.
Conception d’un parcours patrimonial
230. CARTE : Cycle court
1
Source :[Carte Google Modifiée par Aicha Beya MAMMERIA]
231. 1 CARTE : Cycle long
Source :[Carte Google maps, traitée par : Imane ZAGHEZ]
232. 2 Parcours
Il existe deux types de parcours :
1. Parcours adultes à deux circuits (court / long)
2. Parcours enfants à deux circuits (écoliers / en famille)
1. A) Parcours adultes à circuit court:
Le public ciblé pour ce parcours patrimonial est la catégorie des
adultes.
Le point de départ choisi pour ce parcours est du bas vers le haut
c.‐à‐d. à parGr de la place des Martyres (staGon métro) en
montant à la recherche et la découverte des autres Palais de
Basse Casbah ( Dar Khdaoudj el amia, Dar Es souf, Dar Hassan
Pacha, Dar Aziza, Dar Mostapha Pacha).
Le choix de ce point de départ a été moGvé par rapport aux :
‐ Aspect praGque (pour les visiteurs qui vienne par métro).
‐ Vues offertes sur la baie d’Alger ( en descendant ).
Conception d’un parcours patrimonial
233. 2 Parcours
B) Parcours adultes à circuit long :
Le parcours long commence de Dar
Mostapha Pacha jusqu’à Dar Sultan
( Palais du Dey).
Ce parcours est desGné à ceux
qui désire l’aventure et la
découverte de la vielle
Médina avec ses ruelles
étroites du commerces et
d’arGsanats, ainsi pour ceux
qui sont curieux de voir
l’ambiance et d’entendre les
peGtes histoires des Palais
(racontées par les gens de la
Casbah).
Conception d’un parcours patrimonial
234. 2 Parcours
Parcours enfants (écoliers) :
À la recherche du trésor
Le public ciblé est la catégorie des jeunes écoliers, d’autant plus
que dans le programme éducaGf naGonal il est quesGon de la
séquence du « coup de l’éventail ».
La visite se déroulera uniquement à Dar Sultan ou bien Palais du
Dey (haute Casbah). Les écoliers seront transportés par un bus
scolaire et ils seront accompagnés par leurs enseignants.
Les moGvaGons de la visite sont :
‐ Des récits de peGtes légendes racontées de manière très brève et simple afin
de ponctuer l’histoire du lieu et des personnages historiques.
‐ Des jeux éducaGfs seront prévus, tels: une resGtuGon du « coup de
l’éventail », recherche d’un trésor.
‐ Des récompenses moGveront les enfants (éventails que les garçons pourront
offrir à leurs mamans, peGtes tenues tradiGonnelles, cahier de coloriage de la
Casbah, etc.).
Conception d’un parcours patrimonial
236. 1 Dar Khdaoudj‐El Amia
Dar Khdawej El‐‘Amya connue sous le nom de Dar Bakri, un héritage
oaoman qui se trouve au niveau du quar+er de Souq El‐Djem’a.
Avec un décor de faïence et de marbre Italien, son cachet architectural et
architectonique reste original avec, en par+culier, les banqueZes de sa
squifa, les triples colonneZes aux futs sculptés de spires en chevrons, et
l e s c o l o n n e s e n m a r b r e à d e m i t o r s a d é e s .
Construite en 1570 sur une ancienne zawiya, elle a été louée par les
hériGers à un riche commerçant juif nommé Jacob Bakri, qui faisait foncGon
de conseiller du dey Mustapha Pasha, juste après l’occupaGon française,
elle devint le siège de la première mairie française en Algérie et en 1865
lors de la visite de Napoléon III, elle a servi à ce dernier de résidence. En
1947 elle a été aaribué aux services de l’arGsanat comme centre de
formaGon jusqu’en 1961et depuis 1987 elle abrite le musée des Arts et
t r a d i + o n s p o p u l a i r e s .
Conception d’un parcours patrimonial
D’une Zaouïa à une Demeure princière
Dar Khdaoudj‐El Amia
Par :[Aicha Beya Mammeria, Nadhir Mohamed Chellali et Zineb Zair]
Source :[hap://palaisdumaghreb.wix.com/epoqueoaomane#!palais‐dar‐aziza‐alger/cxkj]
Source :[haps://www.facebook.com/Alg%C3%A9rie‐Pays‐
du‐Soleil‐et‐de‐Beaut%C3%A9‐170100679812338/]
237. Chroniques
La princesse Khadidja ou Khedaoudj el amia (l'aveugle) était d'une rare
beauté. Elle passait le plus clair de son temps devant sa glace se
contemplant et admirant son charme que l'on disait hors du commun.
Elle changeait de tenue et de coiffure plusieurs fois par jour, corrigeant
une imperfecGon ou redressant une mèche rebelle qui ferait offense à
c e a e a p p a r e n c e q u ' e l l e v o u l a i t u n i q u e .
Le maquillage était, de toute évidence, trié et savamment choisi pour
rehausser encore plus ses traits. Son narcissisme allait grandissant tant
elle se trouvait belle au‐delà de ce que l'on peut décrire. Son souci du
détail, qui la main+ent rivée à son miroir, lui fit perdre la vue, dit‐on.
Une autre version impute la cécité de la princesse au khôl (tracé des
yeux) qu'elle u+lisait pour souligner ses yeux. L’excès de ce fard
aurait, été la cause de ce drame, selon certains.
Conception d’un parcours patrimonial
Par :[Aicha Beya Mammeria, Nadhir Mohamed Chellali et zineb Zair]
Source :[haps://www.facebook.com/Alg%C3%A9rie‐Pays‐du‐Soleil‐et‐de‐Beaut%C3%A9‐170100679812338/].
Source :[ ARTOHOTECH].
238. 2 Dar Es‐Souf
Dar Es‐Souf est l’une des grandes demeures de la médina d’Alger, située près de Dar
M u s t a p h a P a c h a à l a q u e l l e e l l e e s t a n n e x é e .
C’est le dey Mustapha Pacha qui l’édifia en 1798. Pour des raisons de sécurité, ce
dernier aurait réalisé un passage secret reliant les deux palais. Après sa mort elle
connut différents usages : affectée aux janissaires par le Dey Ahmed en 1805, elle
devint entrepôt lainier d’où le nom Dar el Souf, « maison de la laine ».
En 1830, elle devint un hôtel militaire, puis cours d’assise, et centre
d ’ i n t e r r o g a t o i r e s p e n d a n t l a r é v o l u G o n .
Par ailleurs, ces affectaGons n’avaient nullement diminué son charme puisqu’elle
conservait les aaributs de l’art oaoman d’Alger. Son esthéGque extérieure est d’une
grande simplicité, dont la seule singularité est l’imposant portail orné d’un auvent
de cèdre sculpté. Quant à son intérieur quasi originel et extrêmement luxueux, il
comporte une décora+on d’un grand raffinement à laquelle le dey Mustapha
Pacha lui‐même aurait veillé. Classé depuis 1887, le palais abrite actuellement
l’école na+onale de conserva+on et de restaura+on des biens culturels.
Conception d’un parcours patrimonial
Dar Es‐Souf
Par :[Nour El Houda Allahche Rouibi & Nesrine Lammali]
Source :[PPSMVSS Casbah d’Alger ‐ Site web palais du Maghreb à l’époque oaomane ]
Source : photo prise Par :[Nour El Houda
Allahche Rouibi & Nesrine Lammali]
239. 3 Dar Hassan Pacha
Dar Hassan Pacha Situe entre la place Ibn bâdis et la rue cheikh El‐
Kinai. En face de Dar Aziza et à droite de la mosquée Ketchaoua.
Elle fut construite en 1791 par le Dey d’Alger Hassan Pacha El‐
K h a z n a d j i ( l e T r é s o r i e r ) .
À l’instar des autres demeures de la Casbah, Dar Hassan Pacha, est
richement décoré de gravures et de peintures aux plafonds.
Elle a été occupée par les gouverneurs généraux français de 1830
jusque dans les années 1950 sous l'appellaGon de palais d'hiver ou
palais de Bruce. Il a subi de nombreuses modificaGons.
La façade principale d’aujourd’hui est de marbre blanc avec des
f e n ê t r e s e n o g i v e e n c a d r é e s d e c o l o n n e s .
Elle a été ajouté en 1839 pour avoir l’alignement avec la place Ben
B a d i s e t m a s q u e e n G è r e m e n t l ' a n c i e n n e f a ç a d e .
Conception d’un parcours patrimonial
Un des plus vieux Palais de la Casbah
Dar Hassan Pacha
Par :[Ismahan Naas & Farah Haddji]
Source :[Golvin Lucien, « Palais et demeures d’Alger » , EdiGons INAS, Alger 2003.
hap://palaisdumaghreb.wix.com/epoqueoaomane#!palais‐dar‐hassan‐pacha‐alger/cefl]
Source :[Photo prise par Imae ZAGHEZ]
240. 4 Dar Aziza Bent el‐Bey
Dar Aziza Bent el‐Bey, est une somptueuse construcGon
d’architecture mauresque, servait de résidence aux gouverneurs
d ’ A l g e r à l ’ é p o q u e t u r q u e .
Selon la tradiGon orale, le Dey d’Alger l’aurait bâ+ pour sa fille à
l’occasion de son mariage avec le Bey de ConstanGne en 1719, d’ici
l’appellaGon « Dar Aziza ». En 1838 Dar Aziza fut aaribué à l’évêque
d’Alger, Par la suite, cet immeuble devint l’archevêché et le resta
jusqu’à l’indépendance de l’Algérie (1962). Un moment bureau
central du tourisme, Dar Aziza est devenu le siège de la revue arabe
al‐Taqäfa. Elle abrite aujourd'hui l'Agence na+onale d'archéologie et
de protec+on des sites et monuments historiques.
Conception d’un parcours patrimonial
Un des plus beaux Palais de la basse Casbah
Dar Aziza Bent el‐Bey
Par :[Hafid BENHADRIA, Fethi BENMOKHTAR]
Source :[hap://palaisdumaghreb.wix.com/epoqueoaomane#!palais‐dar‐aziza‐alger/cxkj]
241. Chroniques
Dar Aziza abrite, au sein de son paGo, la figure
discrète d’un être énigma+que (imaginé par un
des auteurs de la forma+on Mr.Hafid BENHADRIA)
nommée Lalla ëAynous. Moulat Dar qui se charge
de protéger la maison et de dissiper les aZaques
oculaires du Peuple des Hesdouss qui mènent une
guerre sans merci contre le Peuple d'el Casbah.
Conception d’un parcours patrimonial
Par :[Hafid BENHADRIA]
Source :[Hafid BENHADRIA]
Source :[Hafid BENHADRIA]
242. 5 Dar Mostapha Pacha
Dar Mustapha Pacha est un palais desGné au chef de la
Régence qui fut élevé dans le centre vital du pouvoir, près de
Dar Hassan Pacha et de la Djenina. Il est moins modifié de tous
les autres palais Oaomans, il conserve aujourd’hui l’une de ses
trois portes d’entrée d’origine au 12 rue des Frères‐Mécheri
(ancienne rue Emile Maupas / rue de l’Etat‐Major avant 1916).
Ce palais fut édifié pour le Dey Mustapha Pacha et sa famille,
en tant que Résidence secondaire du Dey, ensuite la demeure
d u g é n é r a l T r o b r i a n t .
Ceae belle demeure conGent de beaux éléments
architectonique, notamment des carreaux de faïence ; on peut
y observer plusieurs types de décors : géométrique, floral sans
oublier les carreaux de céramique de DelÇ représentant
notamment des bateaux, dont chaque exemplaire est unique,
aucune figure de bateau n’étant iden+que aux autres.
Conception d’un parcours patrimonial
Dar Mostapha Pacha
Par :[Rabah Arroul & Nadia Labed]
Source :[haps://www.facebook.com/Alg%C3%A9rie‐Pays‐du‐Soleil‐et‐de‐
Beaut%C3%A9‐170100679812338/]
Source :[hap://palaisdumaghreb.wix.com/epoqueoaomane#!palais‐dar‐mustapha‐pacha‐alger/cpsi
243. 6 Dar Sultan
Une demeure somptueuse, malgré des siècles d’existence, qu’on vous invite à découvrir :
le Palais du Dey, l'un des plus presGgieux monuments de l'époque oaomane. Situé à
l’intérieur de la Citadelle qui offre une vue imprenable sur la baie algéroise.
Le Palais a été édifié en 1000 de l’hégire (1597). A l’intérieur, une inscripGon commémore
l’installaGon du Dey Ali Khodja dans la Citadelle en 1817. C’est avec le dernier Dey
Hussein qu’a eu lieu, en 1827, la célèbre scène du «coup d’éventail» infligé à l’émissaire
français, le consul Deval, dans la salle d’audience du Dîwân. Deux entrées donnent accès
au palais : l’une conduit, par une porte imposante, au paGo, par une skifa orientée Est‐
Ouest et qui mène à la galerie sud du paGo. La seconde porte qui se trouve à la rue Taleb,
mène à une autre skifa qui donne accès à un paGo de forme carré orné d’une fontaine en
marbre et bordé de galeries sur les quatre cotés. Quatre ailes, construites sur trois
étages, comprennent : les appartements du Dey avec un kiosque en bois décoré, des
cuisines, des magasins, un hammam et une salle de musique dont le mur du fond est
décoré par une arcature avec des peGtes colonneaes. Le harem qui est un espace quasi
autonome réservée aux femmes se trouve au troisième niveau, percé d’un peGt paGo
e n t o u r é d e g a l e r i e s à d e u x a r c s , d e s s e r v a n t t r o i s c h a m b r e s .
Le Palais du Dey « Dar Sultan »
Par :[Imane ZAGHEZ, Kamel
RIGHI]
Source :[‐ HAMDAN BEN OTHMAN‐KHODJA, APERÇU HISTORIQUE ET STATIQUE SUR LA REGENCE D’ALGER‐ LE MIROIR‐ EN ARABE, LIEU D’EDITION,
E D I T E U R , A N N E E D ’ E D I T I O N .
‐ M. ALFRED NETTEMENT, HISTOIRE DE LA CONQUETE D’ALGER, LIEU D’EDITION, EDITEUR, NOUVELLE EDITION REVUE ET ECRITE, 1867.
‐ BAGHLI SID BAGHLI SID AHMED, LA PRESERVATION DU PATRIMOINE : L’EXEMPLE DU PALAIS DU DEY D’EL DJAZAÏR. IN: COMPTES RENDUS DES SEANCES
DE L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES‐LETTRES, 150ᵉ ANNEE, N. 1, 2006. PP. 555‐562., LA PRÉSERVATION DU PATRIMOINE : L’EXEMPLE DU PALAIS DU DEY
D’EL DJAZAÏR. IN: COMPTES RENDUS DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES‐LETTRES, 150ᵉ ANNÉE, N. 1, 2006. PP. 555‐562.
Source :[hap://www.pbase.com/anhminh/alger
244. 4 Chroniques
Le printemps de 1827, à la Casbah d’Alger,
le dey Hussein‐Pacha, transporté de colère,
frappe le consul français au visage avec le
chasse‐mouches formé de plumes de paon,
qu'il portait à la main selon l'usage du pays.
Deval, le consul, qui était un affairiste, avait
refusé avec insolence de s'engager sur le
remboursement d'un prêt. C'est le prétexte
à une tension entre les deux pays qui
débouche trois ans plus tard sur la
c o n q u ê t e d e l ' A l g é r i e .
Conception d’un parcours patrimonial
Par :[Imane ZAGHEZ]
Source :[KANTARA. PATRIMOINE MÉDITERRANÉEN, PALAIS DU DEY D’ALGER, [EN LIGNE]. 2008.
DISPONIBLE SUR : < HTTP://WWW.QANTARA‐MED.ORG>. [CONSULTÉ LE 17 NOVEMBRE 2015]
Source :[HTTP://WWW.PERSEE.FR/ISSUE/CRAI_0065‐0536_2006_NUM_150_1
[KLEIN HENRI, FEUILLETS D’EL‐DJAZAIR, COMITÉ DU VEILLE ALGER, EDITION DU TELL, TOME 1, 1910].
245. 7 Dar El-Hamra
Dār al‐Ḥamra dont le nom est inspiré du quar+er Ain al‐Ḥamra, fut
bâ+ à la fin du XVIIe siècle par le Rais Mami Arnaoute, le renégat
albanais qui a fait capGf l’écrivain espagnol Miguel De Cervantes. Elle
se situe dans la basse Casbah, au niveau de l’actuelle rue Mohamed
Bouras. Rachetée et transformée en habitaGon familiale par le Dey
Hussein en 1818, la bâ+sse servit à reloger le Dey Hussein, sa famille
et son entourage jusqu’à son départ défini+f en 1840. le palais est
« a,rait, avec sa cour à carreaux, sa galerie située au premier étage
parée de colonnes torses, avec ses pièces enrichies de boiseries et
rehaussées de polychromie, avec son grand salon si séduisant dans
l’harmonie de ses murs incrustés de dentelles, de ses inscrip&ons, de
ses bandeaux en émail de DelB, de ses plafonds à voussures et à
caissons sculptés, enluminés, é&ncelants d’or ». La demeure fut
c l a s s é e m o n u m e n t h i s t o r i q u e e n 1 8 8 7 .
Conception d’un parcours patrimonial
Un des plus vieux Palais de la Casbah
Dar El‐Hamra
Par :[Salim SABOUR , Salah SALHI]
Source :[Henri Klein, Feuillets d’El‐Djazair ]
Source :[haps://maghribadite.hypotheses.org/page/2?lang=es_ES]
252. QUATRIÈME ÉDITION DES RENCONTRES NUMÉRIQUES D’ALGER
Les coopératives de savoir
Vincent Puig
vincent.puig@centrepompidou.fr
Colloque « Patrimoine et numérique :
acteurs, forma6ons, marchés »,
Palais de la Culture, Alger, 18 et 19 avril 2016
----
Ministère de la culture, Ecole nationale de conservation et de restauration
des biens culturels, Université de la formation continue, Ecole nationale
supérieure du tourisme, Universités Paris 8 et Paris Ouest
253. Coopératives de savoirs et modèles de
valeur dans le champ patrimonial et
culturel
Vincent Puig, Institut de Recherche et
d’Innovation du Centre Pompidou
Alger, 18 avril 2016
254. 1. Contribution et communautés de savoir
2. Enjeu des données
3. Modèles de valeur