2. Construite de 1220 à 1288… sauf
les tours
Réputée être la plus grande
cathédrale gothique :
145 m de longueur
70 m largeur du transept
40 m largeur de la nef
42,30 m de hauteur sous voûte
7700 m2 de superficie
3. Façade dite « harmonique » :
les 3 porches annoncent les 3
vaisseaux de la nef
Nef à 7 travées
Elévation à 3 niveaux (grandes
arcades, triforium et fenêtres
hautes de 12 m)
Voûtes quadripartites
Chaque bras du transept est à
3 travées de profondeur
décroissante
Sanctuaire à 4 travées se
terminant par une abside à 7
pans
Le chœur est à double bas-
côtés
11. Piédroit gauche : sainte Ulphe, un ange, 2 saints martyrs, un ange et saint Honoré
12. Le fameux Zodiaque de la cathédrale :
dans des quadrilobes les signes du zodiaque
avec les travaux des champs correspondants
(exemples : Poisson, Bélier et Gémeaux)
21. Notre-Dame d’Amiens possède des
sculptures polychromes de pierre
remarquables dont la plupart
servaient de clôture du chœur.
Réalisées au début du XVIe siècle
elles sont caractéristiques de l’art
gothique flamboyant.
Sous une arcature finement ciselée
elles représentent des scènes
bibliques dont les personnages sont
habillés d’une façon contemporaine.
Le baptême du Christ, scène d’un haut-relief
relatant la vie de saint Jean Baptiste
34. La flèche de la croisée du transept culmine à
113m au dessus du sol et à 45m au dessus du
faîtage
Elle est en bois recouverte de plomb
Achevée en 1533, elle a été restaurée en
1627 et aux XIXe et XXe siècles
37. Un peu d’histoire…
A l’emplacement de la cathédrale,
l’ancienne église détruite par un incendie
en 1218, a vu le mariage de Philippe II
Auguste et d’Ingeburge du Danemark le
14 août 1193*.
Notre-Dame a reçu les visites des rois
suivants,
Saint Louis en 1264,
Philippe III en 1279,
Philippe VI en 1329,
Charles VI lors de son mariage avec
Isabelle de Bavière le 17 juillet 1385 et
Louis XIII en 1625.
Curieusement Charles V qui figure sur le
« beau pilier » - un contrefort de la tour
nord – n’a pas honoré Amiens de sa
visite…
* pour connaître la suite tumultueuse et étonnante de ce
mariage, chacun sait qu’il faut lire ou relire « Les grandes
heures du beau XIIe siècle »…