1. Cocorico
PATRICE THIBAUD
THÉÂTRE BURLESQUE
Tati survitaminé ? De Funès halluciné ?
Aux sources du burlesque et de la fantaisie, irrésistibles virtuoses du mime, Patrice Thibaud et le musi-
cien Philippe Leygnac, ex-membres de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, tels un duo
de clowns complices, traquent nos manies et nos petites tendresses dans un spectacle aussi visuel que
poétique.
THÉÂTRE DE CORNOUAILLE // DURÉE 1H20 // € 15 / 25 // PASS € 8 / 14
JAN SA 14 DI 15
20:00 17:00
THEATRE DE CORNOUAILLE CENTRE DE CRÉATION MUSICALE - SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER // DIRECTION FRANCK BECKER
1 ESPLANADE FRANÇOIS MITTERRAND -29337 QUIMPER CEDEX BILLETTERIE EN LIGNE
SAISON 2011-2012 // ACCUEIL BILLETTERIE 02 98 55 98 55 // contact@theatre-cornouaille.fr WWW.THEATRE-CORNOUAILLE.FR
PRESSE / COMMUNICATION
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2. Cocorico
PATRICE THIBAUD
THÉÂTRE BURLESQUE
« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu besoin d’exprimer mes
Mise en scène
Susy Firth, Michèle Guigon, sentiments et ma vision du monde sous l’angle de la comédie ; sans doute
Patrice Thibaud pour cacher une hypersensibilité, une fragilité et une certaine mélancolie
dues à une enfance mouvementée. Faire rire était pour moi vital, une façon
Avec de vérifier que j’avais bien ma place ici, une échappatoire aux petits drames
Patrice Thibaud et Philippe Leygnac de nos vies. Un travail de chaque instant où l’observation du monde m’inspi-
rait mille prétextes de jeux et d’imitation. Par un enchaînement de hasards
Musique Philippe Leygnac et de rencontres, j’en ai fait mon métier.
Lumières Marie Vincent
Costumes Isabelle Beaudouin
Curieux de toute forme d’interprétation, j’ai eu très vite le désir et l’oppor-
tunité de me confronter à des styles très différents ; œuvres classiques,
contemporaines, spectacles de rue, cinéma et télévision, de quoi assouvir
mon appétit de jeu et mon besoin d’apprendre depuis vingt ans.
Il est aujourd’hui nécessaire pour moi de revenir à l’essentiel : le mime. Le
geste avant la parole, un retour au premier langage, au moyen de commu-
nication originel, compris de tous, universel. Il est la base de ce spectacle.
Par le langage du corps, il s’agit d’éviter le superflu, de suggérer plutôt que
de montrer, d’évoquer plutôt que d’affirmer. De laisser libre cours à l’ima-
ginaire du spectateur, en lui donnant l’espace suffisant pour lui permettre
de compléter la proposition et d’y apporter ses propres images, sa propre
sensibilité. Pour l’y accompagner, la musique soutient et souligne le pro-
pos de la pantomime, comme une chorégraphie. La musicalité du corps en
hommage à Keaton, Chaplin, Tati ou De Funès. »
Patrice Thibaud
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Production Théâtre National de Chaillot, Grégoire Furrer et Productions Illimitées, Théâtre de Vienne – scène conventionnée
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3. PATRICE THIBAUD PHILIPPE LEYGNAC
Après dix ans d’expérience et de collaboration au sein En 1979, il commence par étudier le dessin à Paris au
de compagnies théâtrales et musicales, il rencontre collège «Rue Madame» Maximilien Vox (CAP en pub.
en 1994 Michèle Guigon et jouent ensemble dans Duo, Brevet de technicien en Art graphique), puis en 1983,
histoire d’amourire. En 1995, Christian Schiaretti lui le dessin animé aux «Gobelins» (BTS). Parallèlement,
propose d’intégrer sa troupe permanente au CDN de il étudie la trompette et le solfège au conservatoire de
Reims. Il y reste cinq ans durant lesquels il aborde dif- Meudon (1988) et suit pendant deux années un cycle
férents styles théâtraux. On le remarque entre autres «analyse, harmonie» à l’Ecole normale supérieure de
dans Ahmed philosophe d’Alain Badiou, Polyeucte mar- musique à Paris (1991).
tyr de Corneille et Les Visionnaires de Desmarest de
Saint-Sorlin. Pianiste autodidacte, multi-instrumentiste, arrangeur,
il est au Théâtre du Tourtour (1987) et en tournée dans
En 2001, c’est la rencontre avec Jérôme Deschamps J’aime Brecht avec Pierre Santini. Il accompagne des
et Macha Makeïeff. Avec eux, il joue au théâtre dans auteurs en chanson comme Alain Aurenche (1995),
La Cour des grands, Les Etourdis, les Soirées Tati et à Allain Leprest (1998), Serge Utgé Royo (2001) avec
l’opéra dans L’Enlèvement au sérail de Mozart et L’Etoile lesquels il enregistre plusieurs disques. Il co-écrit et
de Chabrier. En juillet 2006, sous la demande insistante réalise la musique de L’Enfant rat d’Armand Gatti aux
du Festival International de Salzbourg, il écrit et pré- Francophonies à Limoges (1996), improvise au piano
sente avec Philippe Leygnac un spectacle de panto- à la Mutualité au Meeting poétique d’André Velter et
mime de vingt minutes pour la cérémonie d’ouverture C.Guerre avec Michel Piccoli, Laurent Terzieff, Jacques
retransmise en direct sur la télévision autrichienne. Bonaffé, Elise Caron…(retransmis sur France Culture
en 2002).
De 2004 à 2006, il intervient quotidiennement sur
Canal+ dans l’émission de Stéphane Bern 20h10 pétan- Musicien-comédien, il joue à Avignon avec Serge Dan-
tes où il propose des numéros de mime originaux. gleterre dans Les Bruits de la nuit (1995), Clowners
(1997), et sur la scène du Théâtre Molière avec Jean-
En 2007, on le retrouve sur M6, il écrit et présente un Luc Debattice dans Toutes griffes dehors (1997) et Flo-
télé-achat loufoque Michelle et Michel. On l’a vu au rilège de fous (2002).
cinéma dans Astérix aux jeux olympiques de Frédéric Il collabore également avec Jérôme Deschamps et
Forestier et Thomas Langmann, Mes amis, mes amours Macha Makeïeff dans Les Etourdis (2003- 2004), L’Af-
de Lorraine Levy et dans Agathe Clery d’Etienne Chati- faire de la rue de Lourcine (2005), La Méchante Vie
liez avec Valérie Lemercier. (2006), L’Etoile à l’Opéra Comique (2007).
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4. Dans la presse
« Il était de la tribu des Etourdis de Jérôme Deschamps et on ne l’a pas
oublié. Aujourd’hui Patrice Thibaud pousse un Cocorico muet mais ébourif-
fant. Dans l’art du mime qui ne souffre pas l’approximation, il s’impose en
maître avec un registre et une inspiration sans limites. Il associe vivacité,
précision, fraîcheur, amuse, ravit, émeut. Ses variations sont infinies. C’est
prodigieusement drôle, pétri d’humanité tendre et de poésie. »
Journal du Dimanche
« Voilà un duo qui s’entend comme larrons en foire et dont on va reparler tant
ils font merveille, par l’humour qu’ils dispensent et le comique subtil qui les
anime. Patrice Thibaud et Philippe Leygnac nous renvoient à la belle époque
du cabaret lorsque les duettistes faisaient les grands soirs des spectacles
de variétés. Ces deux-là savent éviter le piège d’un comique à la Mack Sen-
nett ou à la Charlie Chaplin. S’ils sont passés maîtres dans les histoires sans
paroles, ils n’en oublient pas pour autant les bruitages. Chez eux, il y a le son
et l’image. Virtuoses et drôles, ils ne forcent jamais la note, n’appuient sur
aucun gag. Pétris d’un naturel qui met en joie, ces deux poètes de la fantaisie
ne se privent pas pour autant d’excès. Mais c’est dans le domaine de la folie
visuelle pure. En particulier Patrice Thibaud, dont la gestuelle n’est pas sans
rappeler Louis de Funès. Avec Philippe Leygnac on tient là deux coqs de la
race des grands fantaisistes. Cocorico ! »
Le Figaro
« Ce type est incroyable. Quelques borborygmes, deux trois grimaces, et
un univers entier prend vie. Le spectacle de Patrice Thibaud se joue des
frontières et n’appartient à aucun style particulier. A la fois mime, clown,
musicien et pierrot lunaire, il incarne avec une énergie folle une suite de
personnages sans rapports les uns avec les autres sinon une générosité
sans limite. »
Evene.fr
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