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Crise financière : comment celà a commencé ?
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Subprime : origine de la crise financière
La crise actuelle a débuté avec les difficultés rencontrées par les
ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur
avaient été consentir (excepter) pour l’achat de leur logement.
Lessub prime
Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs (clients) qui ne
présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des taux
d’intérêt préférentiels (en anglais « prime rate »), mais seulement à des
taux moins préférentiels (« sub prime »).
Un Sub prime est un crédit à risque que l’on va offrir à un client qui ne
présente pas toutes les garanties nécessaires et suffisantes pour
bénéficier des taux d’intérêts préférentiels. Aux USA ,il s’agit d’un crédit
hypothécaire (immobilier) dont le logement du client est pris en garantie
en cas de défaut de paiement.
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
Sur endettement des ménages au profit de la croissance
L’endettement des ménages américains a pu s’appuyer sur les
taux d’intérêt extrêmement bas pratiqués pendant des années par
la Banque centrale des Etats-Unis (la « FED ») à partir de 2001
après la crise boursière sur les valeurs « Internet ». Il s’agit de la
bulle Internet, c’est- à- dire une bulle spéculative réalisée sur les
marchés financiers qui ont surévalué les actions des produits liés
aux nouvelles technologies (télécommunications, l’informatique).
Cela a duré de la fin des années 1990 à mars 2000 où la bulle
spéculative a atteint son apogée
En plus de prêter à un taux bas, les crédits étaient rechargeables,
c’est-à-dire que régulièrement on prenait en compte la hausse de
la valeur du bien, et on autorisait l’emprunteur à se réendetter du
montant de la progression de la valeur de son patrimoine.
Cela a soutenu la forte croissance des Etats-Unis, mais a
fortement endetté les ménages moyens.
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
La théorie de base des Subprime
Les crédits « Subprime » ont été gagés par une hypothèque sur le
logement acheté, l’idée étant que les prix de l’immobilier aux Etats-
Unis ne pouvaient que grimper. Dans ces conditions, une défaillance
(faiblesse) de l’emprunteur devait être plus que compensée
(équilibrée) par la vente du bien hypothéqué.
Autre caractéristique, ces crédits ont été souvent
(généralement) accordés avec des taux variables. Plus précisément,
les charges financières de remboursement étaient au démarrage très
allégées pour attirer l’emprunteur. Elles augmentaient au bout de 2
ou 3 ans et le taux d’emprunt était indexé sur le taux directeur de la
FED.
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
Représentati
on graphique
de la théorie
des
Subprime
Revenons
aux ménages
américains,
voici un
premier
schéma qui
illustre la
situation de
leur emprunt
et la
répercutions
souhaitée :
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
L’échec d’une théorie.
Augmentation du taux directeur de la banque centrale
La Banque Centrale a progressivement relevé ses taux de 1 % en
2004 à plus de 5 % en 2006 pour tenir compte de l’évolution de
l’inflation (augmentation) et de la croissance américaine. Les
charges financières des emprunts se sont considérablement
alourdies. Un nombre croissant de ménages n’a pu faire face.
L’immobilier chute
Les arbres ne sont pas montés jusqu’au ciel et les prix de
l’immobilier ont fini par se retourner à la baisse dans l’ensemble
des Etats-Unis. Résultat : la valeur des habitations est devenue
inférieure à la valeur des crédits qu’elles étaient supposées
garantir. L’afflux des défaillances des emprunteurs et des reventes
de leurs maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de
l’immobilier. Les pertes se sont donc accumulées également du
côté des prêteurs. Des établissements de crédit spécialisés se
sont, les premiers, retrouvés en difficulté.
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
L’explosiondu taux de non remboursement des subprime
A l’été 2007 le taux de non remboursement sur les crédits «
Subprime » dépassait 15 % contre 5 % en moyenne à la même
époque pour l’ensemble des crédits hypothécaires aux Etats-Unis,
chiffre lui-même record depuis 1986. Certes les défauts de paiement
ne conduisent pas tous à la faillite (échec) de l’emprunteur et à la
vente du bien hypothéqué. Mais on estimait, fin août 2007, que près
d’1 million d’emprunteurs avaient perdu leur logement. Ce pourrait
concerner in fine quelque 3 millions de ménages américains.
Sur la base d’un taux de défaillance de 15 %,(taux de
remboursement des crédits) l’évaluation initiale du coût financier de
la crise des « Subprime » était de 160 milliards de $. Important
certes, mais pas de quoi provoquer une crise financière mondiale.
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
La
représentation
graphique de
la crise des
Subprime
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
Crise financière : comment s’est-elle amplifiée?
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
La titrisation
Le déclencheur de la crise se situe donc dans un sous-compartiment du
marché immobilier américain, e sous-compartiment du crédit hypothécaire à
taux variable subprime. Les établissements spécialisés dans le crédit «
subprime » ont été directement et logiquement touchés. Mais c’est la mutation
opérée depuis une quinzaine d’années avec ce que l’on appelle la titrisation (
d’une façon générale, c’est le fait d’incorporer une créance(confiance) dans un
titre) qui permet de comprendre pourquoi et comment la contagion s’est
opérée.
Qu’est ce que la titrisation ?
La titrisation consiste à transformer des crédits distribués par une banque en
titres de créances (obligations) qu’un investisseur peut acheter et vendre à tout
moment. On dit que ces obligations sont adossées à un portefeuille d’actifs.
Les banques émettrices des crédits créent des sociétés intermédiaires dans
lesquelles ces crédits constituent les actifs (plus couramment, l’ensemble des
biens corporels ou incorporels d’une personne physique ou morale) et qui
émettent en contrepartie des obligations qui constituent le passif.
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
Les intérêts et les remboursements des crédits servent au paiement des intérêts des
obligations émises et à leur remboursement. Ces sociétés sont appelées SPV pour «
Special Purpose Vehicle » ou « Véhicule spécial », car elles n’ont pas d’autre objet
social et sont créées au cas par cas..
Les avantages perçus de la titrisation
Banques
on doit retenir que l’avantage pour la banque est qu’elle n’a pas à porter les crédits.
Elle les sort de son bilan. Elle n’a pas à constituer un capital en réserve pour le cas
où des difficultés de remboursement se présenteraient (règles prudentes concernant
les fonds propres), et peut plus facilement consentir de nouveaux crédits.
Investisseurs
Concernant les investisseurs qui achètent ses titres (il peut s’agir de ces mêmes
banques ou d’autres banques, de fonds de pension, de hedge funds etc.…) ils
peuvent espérer un très bon couplage rendement / risque sur les obligations.
L’économies en général
Avantage pour l’économie en général, les risques pris à l’origine par la banque sont
reportés sur un plus grand nombre d’investisseurs. En cas de choc, celui-ci est en
principe mieux absorbé. Cette mutation de la titrisation a ainsi permis le financement
de la forte croissance des Etats-Unis et de l’ensemble du monde après la sortie de la
crise boursière des valeurs « internet ».
les conséquences de la crise financière
18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
• La croissance mondiale est pratiquement au point mort, entraînant
une baisse de la demande pour les produits africains.
• De par le monde, les investisseurs revoient leurs plans à la baisse.
Les marchés obligataires et boursiers africains ont déjà chuté.
• À cela s'ajoute l'assombrissement des perspectives d'emploi des
ressortissants africains vivant à l'étranger, d'où le risque d'une
réduction des transferts qu'ils envoient à leur famille
• Tout cela pèse lourdement sur les revenus des ménages mais aussi
sur les budgets des États. Qui dit chute des exportations dit baisse
du chiffre d'affaire des entreprises et, partant, des recettes fiscales.
• l'occasion pour les pays africains de partager les enseignements de
leurs réussites, d'échanger leurs points de vue sur les meilleurs
moyens de surmonter les conséquences de la crise financière
mondiale et de nous éclairer sur la forme que devrait prendre
l'action du FMI en Afrique pour les aider à atteindre les objectifs
qu'ils se sont fixés pour leur population. La bonne nouvelle est que
l'économie de nombreux pays africains est beaucoup plus saine
aujourd'hui qu'il y a dix ans. De nombreux pays disposent de
réserves de change suffisantes pour faciliter leur ajustement au
nouvel environnement économique. Dans certains pays, la faiblesse
de l'endettement public et l'existence d'une épargne importante
permettent d'envisager de maintenir, voire d'augmenter, le niveau
des dépenses et d'élargir les déficits publics, sans pour autant
menacer la stabilité économique. Dans d'autres, en revanche, les
contraintes de financement limitent ces possibilités
QUELQUES SOLUTIONS APPORTEES !
• Le G20 pour la relance du système financier
• Objectif réussi pour les membres du G20 réunis les 14 et 15 novembre à
Washington. Les dirigeants des grands pays industrialisés et des pays
émergents se sont entendus sur une plus grande supervision de la finance
mondiale et une meilleure coordination des politiques économiques pour
éviter une nouvelle crise financière et de relancer la croissance.
• Les chefs d'Etat des pays industrialisés et des grandes
économies émergentes se sont réunis lors d'un premier sommet
au sein du G20 les 14 et 15 novembre dernier pour tenter de
trouver un accord sur l'économie mondiale pour éviter une
nouvelle crise financière à l'avenir. Et ils se sont engagés à
relancer l'économie mondiale, menacée par la récession dans les
pays riches et d'un net ralentissement ailleurs, tout en lançant
une réforme du système financier international.
• Parmi la série d'"actions immédiates" que les membres du G20
se sont convenus de mettre en place pour empêcher l'économie
mondiale de sombrer dans une récession prolongée: l'utilisation
de "mesures budgétaires pour stimuler la demande interne avec
des résultats rapides" ou des baisses des taux d'intérêt dans
certains pays. Les membres se sont ainsi dits d'accord sur la
"nécessité d'une relance coordonnée, concertée", à la plus
grande joie de Nicolas Sarkozy, actuel président de l'UE et de
chef d'Etat français.
• A côté des efforts de relance, les dirigeants du G20 ont
approuvé un "plan d'action" contenant des mesures "à haute
priorité" pour améliorer la supervision du système financier, sur
lesquelles leurs ministres des Finances devront faire des
propositions d'ici au 31 mars. Cinq champs ont été définis:
remise à plat des aspects de la régulation qui exacerbent les
crises,
• harmonisation des normes comptables, amélioration de la
transparence des marchés de produits dérivés, révision des
pratiques de rémunération des dirigeants de banques pour éviter
des prises de risque excessives et "révision du mandat, de la
gouvernance et des besoins en capitaux des institutions financières
internationales".
• Le G20 veut que "tout intervenant, tous les produits et tous les
marchés soient réellement soumis à surveillance. Il n'y aura plus de
zone d'ombre", a précisé la chancelière allemande Angela Merkel.
Et Nicolas Sarkozy s'est félicité que le G20 ait, selon lui, établi "une
nouvelle
• gouvernance économique", toutefois sans super-gendarme
international à la satisfaction des Américains très attachés à leur
souveraineté, ainsi que du Canada.
• Les dirigeants ont convenu de se retrouver avant le 30 avril pour
"vérifier la mise en oeuvre" des décisions prises à Washington.
Nicolas Sarkozy a proposé que ce sommet ait lieu à Londres, la
Grande-Bretagne assurant l'an prochain la présidence du G20.
• Les pistes de réflexion
• Réorganiser la sphère financière
Les membres du G20 vont s'interroger pour rendre la
réglementation financière plus efficace et éviter que se
forment de nouvelles "bulles spéculatives". Ces "bulles",
créées par les investisseurs, correspondent à de fortes
hausses de prix sur les marchés financiers, de l'immobilier ou
encore des matières premières, réalisées à court terme et
dans l'euphorie. Elles ne sont pas basées sur des résultats, ni
sur les baromètres du marché, mais sur des prévisions. Toute
"bulle" éclate à un moment ou à un autre.
• Elargir le champ de la régulation
Certains acteurs financiers échappent aujourd'hui à la
régulation des banques centrales, à l'image des fonds
spéculatifs, des entités hors bilan ou encore des
banques d'affaires américaines. Ils accordent du
crédit, créent de la monnaie et sont facteurs
d'instabilité. Les chefs de gouvernement et d'Etat
pourront se demander s'il ne faut pas élargir le champ
de la régularisation.
• Reconsidérer les paradis fiscaux
Ni régulés, ni transparents, les paradis fiscaux peuvent entraîner
dans leur chute l'ensemble du système financier mondial. En tout,
plus de 400 banques, deux tiers des 2.000 "hedge funds" (fonds
spéculatifs) et deux millions environ de sociétés écran y sont
installés, gérant
• quelque 10.000 milliards de dollars d'actifs financiers (quatre fois
le PNB de la France), selon Transparency International. Le G20
pourra remettre en cause les paradis fiscaux. Mais leur réforme se
heurte à de fortes résistances des pays concernés.
•
Remettre en cause des normes comptables et prudentielles
Les normes comptables et prudentielles incitent les banques à
prêter moins en période de ralentissement économique et plus en
période de croissance, alors que l'inverse serait souhaitable. Elles
incitent à vendre lorsque les marchés chutent, ce qui alimente la
baisse. Elles pourraient donc être revisitées.
• Réétudier les rémunérations dans la finance
Les systèmes de rémunération des banques les incitent
actuellement à prendre des risques et à rechercher les gains à
court-terme, en ignorant les pertes potentielles à long terme.
• Revoir la titrisation
Cette technique financière utilisée par les banques consiste à
revendre les crédits sous forme d'actifs financiers. Elle incite les
établissements bancaires à prendre plus de risques et à prêter à des
individus insolvables, comme lors de la crise des "subprime". Pour
limiter les risques, les membres du G20 pourrait demander aux
banques de conserver une part des actifs titrisés.
• Réévaluer la surveillance des agences de notation
Faut-il accroître la surveillance de ces agences ? Telle est
l'interrogation à laquelle devront répondre le G20. Car ces
organismes, habilités à évaluer la capacité des entreprises, des
collectivités locales et des Etats, sont accusés de ne pas avoir vu
venir la crise et d'avoir jugé très sûrs des produits financiers
toxiques.
En France, il existe trois grandes agences internationales de
notation Standard and Poor's, Moody's et Fitch. Leurs notes
s'échelonnent de AAA à CCC. La note maximale reflète "un risque
de défaut de remboursement extrêmement faible" et "plus on
descend dans l'échelle des notes, plus le risque est important",
explique David Diano, analyste chez Fitch. Deux autres agences
notent les entreprises dans l'Hexagone: l'assureur-crédit Coface, qui
s'est lancé en juillet dans la "notation sollicitée", et la banque de
France, qui a noté 5,6 millions d'entreprises en 2008.
• Renforcer le rôle du FMI
Le G20 pourra s'interroger sur le renforcement du rôle du FMI dans
la surveillance des politiques économiques, des taux de change et
des déséquilibres courants et dans la prévention des crises
financières. Il est souhaité par les Européens
Crise financiere mondiale 01
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Crise financiere mondiale 01

  • 1. REALISE PAR: - SELMANIA HADJER - BOUDOUKHA HANANE 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
  • 2. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008
  • 3. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 Crise financière : comment celà a commencé ?
  • 4. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 Subprime : origine de la crise financière La crise actuelle a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentir (excepter) pour l’achat de leur logement. Lessub prime Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs (clients) qui ne présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des taux d’intérêt préférentiels (en anglais « prime rate »), mais seulement à des taux moins préférentiels (« sub prime »). Un Sub prime est un crédit à risque que l’on va offrir à un client qui ne présente pas toutes les garanties nécessaires et suffisantes pour bénéficier des taux d’intérêts préférentiels. Aux USA ,il s’agit d’un crédit hypothécaire (immobilier) dont le logement du client est pris en garantie en cas de défaut de paiement.
  • 5. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 Sur endettement des ménages au profit de la croissance L’endettement des ménages américains a pu s’appuyer sur les taux d’intérêt extrêmement bas pratiqués pendant des années par la Banque centrale des Etats-Unis (la « FED ») à partir de 2001 après la crise boursière sur les valeurs « Internet ». Il s’agit de la bulle Internet, c’est- à- dire une bulle spéculative réalisée sur les marchés financiers qui ont surévalué les actions des produits liés aux nouvelles technologies (télécommunications, l’informatique). Cela a duré de la fin des années 1990 à mars 2000 où la bulle spéculative a atteint son apogée En plus de prêter à un taux bas, les crédits étaient rechargeables, c’est-à-dire que régulièrement on prenait en compte la hausse de la valeur du bien, et on autorisait l’emprunteur à se réendetter du montant de la progression de la valeur de son patrimoine. Cela a soutenu la forte croissance des Etats-Unis, mais a fortement endetté les ménages moyens.
  • 6. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 La théorie de base des Subprime Les crédits « Subprime » ont été gagés par une hypothèque sur le logement acheté, l’idée étant que les prix de l’immobilier aux Etats- Unis ne pouvaient que grimper. Dans ces conditions, une défaillance (faiblesse) de l’emprunteur devait être plus que compensée (équilibrée) par la vente du bien hypothéqué. Autre caractéristique, ces crédits ont été souvent (généralement) accordés avec des taux variables. Plus précisément, les charges financières de remboursement étaient au démarrage très allégées pour attirer l’emprunteur. Elles augmentaient au bout de 2 ou 3 ans et le taux d’emprunt était indexé sur le taux directeur de la FED.
  • 7. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 Représentati on graphique de la théorie des Subprime Revenons aux ménages américains, voici un premier schéma qui illustre la situation de leur emprunt et la répercutions souhaitée :
  • 8. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 L’échec d’une théorie. Augmentation du taux directeur de la banque centrale La Banque Centrale a progressivement relevé ses taux de 1 % en 2004 à plus de 5 % en 2006 pour tenir compte de l’évolution de l’inflation (augmentation) et de la croissance américaine. Les charges financières des emprunts se sont considérablement alourdies. Un nombre croissant de ménages n’a pu faire face. L’immobilier chute Les arbres ne sont pas montés jusqu’au ciel et les prix de l’immobilier ont fini par se retourner à la baisse dans l’ensemble des Etats-Unis. Résultat : la valeur des habitations est devenue inférieure à la valeur des crédits qu’elles étaient supposées garantir. L’afflux des défaillances des emprunteurs et des reventes de leurs maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de l’immobilier. Les pertes se sont donc accumulées également du côté des prêteurs. Des établissements de crédit spécialisés se sont, les premiers, retrouvés en difficulté.
  • 9. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 L’explosiondu taux de non remboursement des subprime A l’été 2007 le taux de non remboursement sur les crédits « Subprime » dépassait 15 % contre 5 % en moyenne à la même époque pour l’ensemble des crédits hypothécaires aux Etats-Unis, chiffre lui-même record depuis 1986. Certes les défauts de paiement ne conduisent pas tous à la faillite (échec) de l’emprunteur et à la vente du bien hypothéqué. Mais on estimait, fin août 2007, que près d’1 million d’emprunteurs avaient perdu leur logement. Ce pourrait concerner in fine quelque 3 millions de ménages américains. Sur la base d’un taux de défaillance de 15 %,(taux de remboursement des crédits) l’évaluation initiale du coût financier de la crise des « Subprime » était de 160 milliards de $. Important certes, mais pas de quoi provoquer une crise financière mondiale.
  • 10. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 La représentation graphique de la crise des Subprime
  • 11. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 Crise financière : comment s’est-elle amplifiée?
  • 12. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 La titrisation Le déclencheur de la crise se situe donc dans un sous-compartiment du marché immobilier américain, e sous-compartiment du crédit hypothécaire à taux variable subprime. Les établissements spécialisés dans le crédit « subprime » ont été directement et logiquement touchés. Mais c’est la mutation opérée depuis une quinzaine d’années avec ce que l’on appelle la titrisation ( d’une façon générale, c’est le fait d’incorporer une créance(confiance) dans un titre) qui permet de comprendre pourquoi et comment la contagion s’est opérée. Qu’est ce que la titrisation ? La titrisation consiste à transformer des crédits distribués par une banque en titres de créances (obligations) qu’un investisseur peut acheter et vendre à tout moment. On dit que ces obligations sont adossées à un portefeuille d’actifs. Les banques émettrices des crédits créent des sociétés intermédiaires dans lesquelles ces crédits constituent les actifs (plus couramment, l’ensemble des biens corporels ou incorporels d’une personne physique ou morale) et qui émettent en contrepartie des obligations qui constituent le passif.
  • 13. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 Les intérêts et les remboursements des crédits servent au paiement des intérêts des obligations émises et à leur remboursement. Ces sociétés sont appelées SPV pour « Special Purpose Vehicle » ou « Véhicule spécial », car elles n’ont pas d’autre objet social et sont créées au cas par cas.. Les avantages perçus de la titrisation Banques on doit retenir que l’avantage pour la banque est qu’elle n’a pas à porter les crédits. Elle les sort de son bilan. Elle n’a pas à constituer un capital en réserve pour le cas où des difficultés de remboursement se présenteraient (règles prudentes concernant les fonds propres), et peut plus facilement consentir de nouveaux crédits. Investisseurs Concernant les investisseurs qui achètent ses titres (il peut s’agir de ces mêmes banques ou d’autres banques, de fonds de pension, de hedge funds etc.…) ils peuvent espérer un très bon couplage rendement / risque sur les obligations. L’économies en général Avantage pour l’économie en général, les risques pris à l’origine par la banque sont reportés sur un plus grand nombre d’investisseurs. En cas de choc, celui-ci est en principe mieux absorbé. Cette mutation de la titrisation a ainsi permis le financement de la forte croissance des Etats-Unis et de l’ensemble du monde après la sortie de la crise boursière des valeurs « internet ».
  • 14. les conséquences de la crise financière
  • 15. 18/03/2022 LA CRISE FINANCIERE MONDILE 2008 • La croissance mondiale est pratiquement au point mort, entraînant une baisse de la demande pour les produits africains. • De par le monde, les investisseurs revoient leurs plans à la baisse. Les marchés obligataires et boursiers africains ont déjà chuté. • À cela s'ajoute l'assombrissement des perspectives d'emploi des ressortissants africains vivant à l'étranger, d'où le risque d'une réduction des transferts qu'ils envoient à leur famille • Tout cela pèse lourdement sur les revenus des ménages mais aussi sur les budgets des États. Qui dit chute des exportations dit baisse du chiffre d'affaire des entreprises et, partant, des recettes fiscales.
  • 16. • l'occasion pour les pays africains de partager les enseignements de leurs réussites, d'échanger leurs points de vue sur les meilleurs moyens de surmonter les conséquences de la crise financière mondiale et de nous éclairer sur la forme que devrait prendre l'action du FMI en Afrique pour les aider à atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés pour leur population. La bonne nouvelle est que l'économie de nombreux pays africains est beaucoup plus saine aujourd'hui qu'il y a dix ans. De nombreux pays disposent de réserves de change suffisantes pour faciliter leur ajustement au nouvel environnement économique. Dans certains pays, la faiblesse de l'endettement public et l'existence d'une épargne importante permettent d'envisager de maintenir, voire d'augmenter, le niveau des dépenses et d'élargir les déficits publics, sans pour autant menacer la stabilité économique. Dans d'autres, en revanche, les contraintes de financement limitent ces possibilités
  • 17. QUELQUES SOLUTIONS APPORTEES ! • Le G20 pour la relance du système financier
  • 18. • Objectif réussi pour les membres du G20 réunis les 14 et 15 novembre à Washington. Les dirigeants des grands pays industrialisés et des pays émergents se sont entendus sur une plus grande supervision de la finance mondiale et une meilleure coordination des politiques économiques pour éviter une nouvelle crise financière et de relancer la croissance. • Les chefs d'Etat des pays industrialisés et des grandes économies émergentes se sont réunis lors d'un premier sommet au sein du G20 les 14 et 15 novembre dernier pour tenter de trouver un accord sur l'économie mondiale pour éviter une nouvelle crise financière à l'avenir. Et ils se sont engagés à relancer l'économie mondiale, menacée par la récession dans les pays riches et d'un net ralentissement ailleurs, tout en lançant une réforme du système financier international.
  • 19. • Parmi la série d'"actions immédiates" que les membres du G20 se sont convenus de mettre en place pour empêcher l'économie mondiale de sombrer dans une récession prolongée: l'utilisation de "mesures budgétaires pour stimuler la demande interne avec des résultats rapides" ou des baisses des taux d'intérêt dans certains pays. Les membres se sont ainsi dits d'accord sur la "nécessité d'une relance coordonnée, concertée", à la plus grande joie de Nicolas Sarkozy, actuel président de l'UE et de chef d'Etat français. • A côté des efforts de relance, les dirigeants du G20 ont approuvé un "plan d'action" contenant des mesures "à haute priorité" pour améliorer la supervision du système financier, sur lesquelles leurs ministres des Finances devront faire des propositions d'ici au 31 mars. Cinq champs ont été définis: remise à plat des aspects de la régulation qui exacerbent les crises,
  • 20. • harmonisation des normes comptables, amélioration de la transparence des marchés de produits dérivés, révision des pratiques de rémunération des dirigeants de banques pour éviter des prises de risque excessives et "révision du mandat, de la gouvernance et des besoins en capitaux des institutions financières internationales". • Le G20 veut que "tout intervenant, tous les produits et tous les marchés soient réellement soumis à surveillance. Il n'y aura plus de zone d'ombre", a précisé la chancelière allemande Angela Merkel. Et Nicolas Sarkozy s'est félicité que le G20 ait, selon lui, établi "une nouvelle
  • 21. • gouvernance économique", toutefois sans super-gendarme international à la satisfaction des Américains très attachés à leur souveraineté, ainsi que du Canada. • Les dirigeants ont convenu de se retrouver avant le 30 avril pour "vérifier la mise en oeuvre" des décisions prises à Washington. Nicolas Sarkozy a proposé que ce sommet ait lieu à Londres, la Grande-Bretagne assurant l'an prochain la présidence du G20.
  • 22. • Les pistes de réflexion • Réorganiser la sphère financière Les membres du G20 vont s'interroger pour rendre la réglementation financière plus efficace et éviter que se forment de nouvelles "bulles spéculatives". Ces "bulles", créées par les investisseurs, correspondent à de fortes hausses de prix sur les marchés financiers, de l'immobilier ou encore des matières premières, réalisées à court terme et dans l'euphorie. Elles ne sont pas basées sur des résultats, ni sur les baromètres du marché, mais sur des prévisions. Toute "bulle" éclate à un moment ou à un autre.
  • 23. • Elargir le champ de la régulation Certains acteurs financiers échappent aujourd'hui à la régulation des banques centrales, à l'image des fonds spéculatifs, des entités hors bilan ou encore des banques d'affaires américaines. Ils accordent du crédit, créent de la monnaie et sont facteurs d'instabilité. Les chefs de gouvernement et d'Etat pourront se demander s'il ne faut pas élargir le champ de la régularisation. • Reconsidérer les paradis fiscaux Ni régulés, ni transparents, les paradis fiscaux peuvent entraîner dans leur chute l'ensemble du système financier mondial. En tout, plus de 400 banques, deux tiers des 2.000 "hedge funds" (fonds spéculatifs) et deux millions environ de sociétés écran y sont installés, gérant
  • 24. • quelque 10.000 milliards de dollars d'actifs financiers (quatre fois le PNB de la France), selon Transparency International. Le G20 pourra remettre en cause les paradis fiscaux. Mais leur réforme se heurte à de fortes résistances des pays concernés. • Remettre en cause des normes comptables et prudentielles Les normes comptables et prudentielles incitent les banques à prêter moins en période de ralentissement économique et plus en période de croissance, alors que l'inverse serait souhaitable. Elles incitent à vendre lorsque les marchés chutent, ce qui alimente la baisse. Elles pourraient donc être revisitées.
  • 25. • Réétudier les rémunérations dans la finance Les systèmes de rémunération des banques les incitent actuellement à prendre des risques et à rechercher les gains à court-terme, en ignorant les pertes potentielles à long terme. • Revoir la titrisation Cette technique financière utilisée par les banques consiste à revendre les crédits sous forme d'actifs financiers. Elle incite les établissements bancaires à prendre plus de risques et à prêter à des individus insolvables, comme lors de la crise des "subprime". Pour limiter les risques, les membres du G20 pourrait demander aux banques de conserver une part des actifs titrisés.
  • 26. • Réévaluer la surveillance des agences de notation Faut-il accroître la surveillance de ces agences ? Telle est l'interrogation à laquelle devront répondre le G20. Car ces organismes, habilités à évaluer la capacité des entreprises, des collectivités locales et des Etats, sont accusés de ne pas avoir vu venir la crise et d'avoir jugé très sûrs des produits financiers toxiques. En France, il existe trois grandes agences internationales de notation Standard and Poor's, Moody's et Fitch. Leurs notes s'échelonnent de AAA à CCC. La note maximale reflète "un risque de défaut de remboursement extrêmement faible" et "plus on descend dans l'échelle des notes, plus le risque est important", explique David Diano, analyste chez Fitch. Deux autres agences notent les entreprises dans l'Hexagone: l'assureur-crédit Coface, qui s'est lancé en juillet dans la "notation sollicitée", et la banque de France, qui a noté 5,6 millions d'entreprises en 2008.
  • 27. • Renforcer le rôle du FMI Le G20 pourra s'interroger sur le renforcement du rôle du FMI dans la surveillance des politiques économiques, des taux de change et des déséquilibres courants et dans la prévention des crises financières. Il est souhaité par les Européens