INTI2016 161124 Collective intelligence and territorial governance in Argenti...
Gdri inti bd13-intelligence
1. GDRI INTI
Cyril MASSELOT
Université de Franche-Comté, Besançon, France
Maison des Sciences de l’homme et de l’Environnement, USR 3124 CNRS
Laboratoire CIMEOS EA 4221, Université de Bourgogne
Member of the International Scientific Coordination Network (GDRI)
« International Network of Territorial Intelligence »
International Conference of Territorial Intelligence
Besançon-Dijon, May 30 & 31, 2013
2. 2
I. [intelligence]
Intelligence collective : information, communication et connaissance dans
une culture alternative du développement orientée par le bien être.
Coordonné par C. MASSELOT, MSHE, France
Cet axe opère une synthèse des recherches concernées par le changement des modes et des
comportements de production et de consommation et par la mobilisation du capital social pour
construire des voies alternatives de développement :
<IK culture> La nouvelle culture du développement durable et les contextes culturels de la
transition socio-écologique. Animé par Tullia SACCHERI, DISUFF, UNISA, Sophie LACOUR, DICEN-
UPEMLV & Nanta NOVELLO-PAGLIANTI, CIMEOS-UFC-UB
<IT co-construction> L’éducation pour et par le développement durable, la formation et les
apprentissages pour améliorer les pratiques professionnelles et les comportements citoyens. Animé
par Christian BOURRET, UPEMLV
<IC info-com> Les processus d’information et de communication pour l’accompagnement des
changements sociaux. Animé par Olivier GALIBERT, CIMEOS-UB
Cet axe posera les fondements d’un modèle de développement guidé par la recherche du bien-être
de chacun. Il élaborera, au delà des réformes structurelles, des suggestions pour un agenda
d’initiatives de gouvernance de la transition vers ce modèle associé à un programme de recherche.
3. IK Culture
• Objet :
La nouvelle culture du développement durable et les contextes culturels de la transition
socio-écologique
• Pistes :
– Affirmer la culture et l'identité locale dans une perspective globale : le glocal
– Identifier et comprendre les contextes culturels de la transition socio-écologique
• Contributions :
– Sophie LACOUR, DICEN, Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, France
– Nanta NOVELLO PAGLIANTI, CIMEOS, Universités de Franche-Comté et de Bourgogne,
France
– Lourdes POUJOL, TAG, Universidad Nacional de La Plata, Argentina
• Résultats souhaités :
- Analyses concrètes de territoires qui permettront d’approfondir la connaissance des
dynamiques culturelles en tant qu’un des piliers de la construction de la résilience.
- Outil générique concernant les médiations du patrimoine portant sur la culture,
l'identité et l'Histoire. Toutes ces données permettent de produire un outil de
coordination locale, régionale, nationale et intra nationale, un outil de gouvernance
3
4. IT Co-Construction
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• Objet :
Comprendre comme consolider les notions de bien être et de nouvelles cultures doit
s’élaborer socialement à la fois par la formation initiale (l’éducation des plus jeunes) et
par la formation continue (apprentissage, FTLV, université classique et populaire…).
• Pistes :
– Co-construction de pratiques socialement raisonnables
– Facteur de résilience en promouvant le capital social
– Interrogations de la génération Y
• Contributions :
– C. Bourret, C. Meyer, S. Mercier, DICEN, Université Paris-Est Marne-La-Vallée, France
– JL Fauguet, IUFM, Université d’Aix-Marseille, France
• Résultats souhaités :
- Comprendre ce que peuvent être les nouvelles cultures éducatives
- Proposer des formations comme facteur de résilience de territoires vulnérables, en
promouvant le capital social
5. IC Info-Com
• Objet :
questionner les variations culturelles de la signification et des valeurs
définitoires du bien-être et du mieux-être
• Pistes :
– Accompagnement au changement
– Place du numérique dans la co-construction du bien-être
• Contributions :
– O. Galibert et C. Masselot, CIMEOS, Université de Bourgogne, France
– T. Canevari, TAG, Universidad Nacional de La Plata, Argentina
• Résultats souhaités :
– Modélisation de bonnes pratiques communicationnelles favorisant la
transition comme la résilience
– Compréhension et modélisation du rôle des réseaux sociaux dans le bien-être
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6. Merci pour votre attention
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謝謝您的關注
Grazie per la vostra attenzione
Vielen Dank für Ihre Aufmerksamkeit
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Спасибо за Ваше внимание
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Notes de l'éditeur
Il s'agit à la fois d'affirmer la culture et l'identité locale dans une perspective globale : le glocal en favorisant la construction d'une histoire commune mais différente, en mettant en avant ce qui nous rassemble tout en conservant ce qui nous différencie. Il s'agit d'encourager les acteurs locaux à concevoir des politiques culturelles favorables à la production de contenus culturels, éducatifs et scientifiques et au développement d'industries culturelles locales. D'élaborer et mettre en œuvre des politiques visant à préserver, affirmer, respecter et promouvoir la diversité de l'expression culturelle et des savoirs et traditions des populations locales. Il s’agit d’identifier ici les contextes culturels de la transition socio-écologique et ce que peuvent nous en dire les analyses interdisciplinaires (économie, sociologie, histoire, philosophie, anthropologie) : est-ce que les patrimoines culturels sont des instruments de co-construction des territoires humains comme physiques ? Pourquoi et comment certains contextes culturels peuvent être choisis comme modèle et tremplin de lancement de la transition socio-écologique ? Il serait intéressant de comprendre les formes « de résistance » qui se basent sur une organisation de valeurs et une répartition de compétences différentes, comme les crèches parentales, les réseaux d’entraide, d’échanges, les initiatives collectives de production de biens matériels et immatériels (le mouvement « transitions » par exemple), et surtout montrer leur ancrage culturel et leur rôle de co-construction culturelle. Il sera utile de construire un inventaire des instruments de résistance développés par les populations des territoires. Les questionner, grâce à une analyse multidisciplinaire, pourrait souligner les caractéristiques structurelles de ces cultures qui seraient à valoriser sur une échelle majeure et peut-être transférables dans d’autres contextes. La conservation et la co-construction des identités et des spécificités culturelles des autorités, la transmission et la médiation du patrimoine tangible et intangible, ainsi que les nouvelles temporalités à venir seront abordées comme des moyens de sauvegarde de la transition socio-écologique. Il conviendra donc de les identifier à différentes échelles territoriales et humaines, d’en comprendre les impacts dans les politiques régionales coopératives, dans les partages de responsabilités et les partenariats, en intégrant ces dimensions dans les observations territoriales menées et plans d’actions institués.
L’objectif est de comprendre, et d’accompagner les changements culturels, identitaires par la co-construction de pratiques socialement raisonnables. Il s’agira alors de se questionner sur les aspects didactiques et pédagogiques à élaborer pour enseigner de manière efficiente ces connaissances et pratiques sociales (autour du développement durable, de la résilience, par exemple), tout en tenant compte des principes fondamentaux nécessaires à la construction de l’identité individuelle et collective, de l’estime de soi, des paradigmes philosophiques permettant la cohésion sociale et la solidarité et la construction culturelle des valeurs du bien être (comme le « care » par exemple). La formation sera également abordée comme facteur de résilience de territoires vulnérables, en promouvant le capital social : en lien avec les questions culturelles et de temporalité, il s’agira de comprendre ce que peuvent être les nouvelles cultures éducatives : quelles participations dans les processus didactiques, quelles évaluations, et pour quels enjeux.
Les crises financières, bancaires, économiques, sociales et écologiques relancent la question des valeurs utiles à autrui, telles que l’humanité, la justice, la générosité, le sens civique… Il s’agit dans cette tâche de questionner les variations culturelles de la signification et des valeurs définitoires du bien-être (axiologie du « bien-être » ou « mieux-être ») en se fondant sur les approches d’Amartya Sen, de Layard, du rapport Stiglitz, et grâce aux apports des recherches en accompagnement au changement (DiClemente), et sur la résilience vue par Rob Hopkins. Il s’agira d’accompagner au changement à travers divers dispositifs de « communication engageante » à partir de sujets à personnalité qualifiée d’autotélique pour engager d’autres acteurs dans cette dynamique de changement en acte.