Présentation de Cyril MASSELOT, Stéphane DJAHANCHACHI (Univ. Bourgogne Franche-Comté), dans l'Atelier 16 "Intelligence collective et développement des territoires" de la XVe Conférence Annuelle Internationale INTI « Économie Sociale et Solidaire dans les territoires », 22-25 novembre 2016, Charleroi et Liège, Belgique.
INTI2016 161125 Données territoriales en ESS - entre usages et co-construction.pptx
1. Données territoriales en ESS :
entre usages et co-construction
Cyril MASSELOT & Stéphane DJHANCHAHI
Laboratoire CIMEOS EA 4221, Université de Bourgogne Franche-Comté
International
Network of
Territorial
Intelligence
4. Contexte & Problématique
Comment s’articulent ces données
dans les missions des acteurs ?
Comment transforment-elles les territoires ?
Données
nationales
distribuées par
des
observatoires
« Nouvelles »
données
produite par la
généralisation
d’outils
sociotechniques
Nouveau
paysage de la
donnée
5. Hypothèses
– Les nouvelles données impliquent de nouveaux
usages en construction
– Il existe des freins à leur utilisation par les acteurs,
allant de leur foisonnement à des difficultés d’accès
d’ordre pratique (médiation ?)
– La co-construction des indicateurs favorise leur
utilisation et la transformation de la connaissance en
actions (médiation ?)
8. Corpus
• 13 acteurs au sein de 11 structures différentes, toutes
ayant une utilisation ou production de la donnée :
– 1 membre d’une institution liée à l’éducation
– 2 universitaires (ayant effectué des missions pour
diverses institutions)
– 3 agents de collectivités territoriales (de Franche
Comté et de Bourgogne, en préfecture et en mairie)
– 7 membres d’associations (pour l’emploi, la
prévention, la solidarité ou encore l’environnement)
• Analyse cognitive et communicationnelle du discours
avec Iramuteq (Ratinaud 2009) et production de
graphes des similitudes (Vergès & Bouriche 2001)
9. Méthodologie : Veille active
Retrouver les sources d’information sur les territoires
En construire une première représentation
12. Résultats (intuitifs et provisoires)
• Outre la bonne volonté du producteur de donnée,
c’est la mise en capacité des acteurs qui semble
prégnante :
– Pour l’usage des données existantes, la
production d’indicateurs etc.
Mais aussi :
– Les nouvelles données impliquent de nouveaux
usages qui ne sont pas encore encadrés
13. Résultats (intuitifs et provisoires)
• Le manque d’information sur les indicateurs
produits par les observatoires nationaux :
– Conduit certains acteurs à payer des prestataires
privés (Kompass, Maitron) pour faire le travail
déjà effectué par les observatoires nationaux
– Exacerbe l’importance de la formation et de
l’expérience professionnelle des acteurs
14. Conclusion… partielle !
• La méconnaissance de la donnée conduit à divers écueils :
– Coûts évitables
– Productions en doublon avec d’autres organismes
– Carences dans la représentation du territoire donc dans la définition
de l’action publique
• Les producteurs, acteurs et utilisateurs de la donnée sont plus efficients
dans certaines conditions :
– « on sait quoi en faire quand on sait comment c’est fait »
– « on sait comment la faire quand on sait pour quoi c’est fait »
• La co-construction des indicateurs semble la plus importante pour leur
usage dans les politiques publiques
• Une médiation sera effectivement utile tant pour la pertinence des usages
que pour cette co-construction.
15. Merci pour votre attention
Thank you for your attention
Gracias por su atención
Vă mulţumesc pentru atenţie
Köszönöm a figyelmet
謝謝您的關注
Grazie per la vostra attenzione
Vielen Dank für Ihre Aufmerksamkeit
Kiitos huomiota
Σας ευχαριστώ για την προσοχή σας
Dziękuję za uwagę
Спасибо за Ваше внимание
İlginiz için teşekkürler
الهتمامكم شكرا
Notes de l'éditeur
Le CGET pilote des observatoires : onpv, i.vill, sig.ville
Travaille avec des données labellisées issues du niveau national (donc de l’INSEE en fait)
Au dela des questions de difficulté d’accès à certaines données: manque, rétention etc. évoqués lors des présentations de nos confrères…
Nous : ce qui est mis à disposition est-il utile et comment est-ce utilisé?
Surtout des données INSEE
Données labellisées
Mais nouvelles données (open, self, big… data) produites par les acteurs dans leurs missions sur le terrain
« les acteurs ont la donnée avant les statisticiens » comme l’a dit Julien Perreault mardi
Nous nous posions des questions précises quant à la transformation en action mais :
On a surtout vu émerger différentes catégories d’acteurs qui, selon leur appartenance organisationnelle et institutionnelle, ont différentes « culture de la donnée » et ainsi différentes pratiques, à préciser bien en amont de la description des impacts que l’on pourra observer sur la transformation des territoires
Donc on doit en comprendre que les choses évoluent
=>Problématique plus générale
pour connaître leur utilisation mais aussi leur culture de la donnée
La connaissance des observatoires nationaux
La culture de la donnée ou data literacy des acteurs
Le rôle du cursus professionnel, formation etc.
L’organisation de l’information territoriale
Les types d’usages et de productions
Analyse communicationnelle
Approche quanti-qualitative : profils de discours
Mais la plupart ne connaissaient pas les observatoires du CGET, pourtant tous connaissaient les données INSEE, mais aussi s’orientaient eux-mêmes sur la toile pour trouver leurs informations (en plus de produire parfois leurs propres indicateurs à partir du terrain)
Ratinaud, P. (2009). Iramuteq : Interface de R pour les Analyses Multidimensionnelles de Textes et de Questionnaires. www.iramuteq.org
Vergès, P. & Bouriche, B. (2001)
=> Pour voir les profils de discours
Recherche des observatoires et recherche en ligne (avec le service Veille du Réseau transition)
Première étape : tentative de veille
Les publications sont trop sporadiques pour prétendre à l’exhaustivité
Seconde étape: recherche par mots clefs dans les moteurs généralistes
Constitution d’un répertoire lexical autour de l’action sociale et environnementale
Ajout d’une liste de termes liés à l’observation et à l’étude de phénomène sociaux.
Combinaison à la liste des territoires étudiés
Retrouver les sources d’information sur les territoires pour éprouver la possibilité de se créer une représentation fidèle de ceux-ci
Seconde étape, nous avons exploité notre répertoire lexical pour interroger les moteurs de recherches généralistes. Les requêtes se sont affinées en partant du niveau régional pour aboutir au niveau le plus fin de la recherche avec les noms des principales communes ciblées.
En guise d’illustration, on peut représenter les observatoires sur deux axes, que l’on pourrait diviser en trois en séparant nouvelles données et données propres afin d’accentuer encore leur diversité
Ce qui pose problème, c’est la multiplicité des sources
Comment repérer l’innovant et le local, pour contribuer au niveau national?
…. leurs usages ne dépendent que peu de leur organisation, indépendamment des différents types de données produites ou utilisées
Méconnaissance
=> de son origine pour les utilisateurs
mais aussi de son usage pour les producteurs