Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Extraits de textes Jacques Varlot
1. Où sont partis déjà, ces fleurs du passé,
De ces temps de lumières où nous étions en paix,
Ces ailleurs de candeurs où l'encore on s'aimait,
Aux époques où les guerres s'en trouvaient effacées.
Dans ces heures insouciantes où l'on pouvait rêver,
Aux pôles anoblis de sublimes aurores,
Qui esquissaient nos songes, comme des toiles abstraites,
Brulant d'incandescences en chants de Maldoror.
Pour de saphiques vesprées qui dansaient sous les nues,
Nous montrant le chemin que nous avions perdu,
Plus loin que les erreurs qui nous avaient extraites,
Des ces fleuves tortueux qui souvent nous noyèrent.
Mais qui pris de leurs grâces nous soufflaient vers l'issue,
D'un jardin si parfait que nos pleurs s'effacèrent,
En un tableau de joies plissées à demi nues,
Un Éden oublié comme autant de vertus,
Que nos genoux plièrent devant ces majestés,
Nous laissant éblouis, muets de vérités.
2. Tant je l'avais cherché au creux de mes soucis,
Ce cœur pour s'en venir battre au plus près du mien,
Que la route fût longue et les pièges incertains,
Pour espérer si fort et ne trouver si peu,
Qu'un océan de brumes pour ensabler l'esprit,
Une mesure de grain dans un moulin si vieux.
Un rien de mon destin qui s'en était enfuit,
Je recherchais la paix au delà de mes nuits,
Mais ne trouvais qu'un mal pour me tuer plus vite,
Comme l'acide vient dévorer l'azurite.
Où dormait la lumière de mon passé broyé,
De ces espoirs si vains, qu'ils n'étaient plus qu'étroits,
De jours en heures perdues, dans des années sans toi.
Le flux des souvenirs, de nos bras ces marées,
Me revenaient sans cesse comme un vin qui enivre,
Où je pourrais encore te parcourir de joie,
L'été de nos jeunesses qui me ferait revivre.
3. Pour tant de ces amours en qui je n'ai pu croire,
L'espace d'une danse hantée de crépuscule,
Qui me faisait de peines ma vie s'en éloigner,
Et me remettre encore de ces mains sur l'ouvrage.
Le passé revenant sur nos espoirs perdus,
Ils me guettaient toujours d'un coin des rêves sages,
Aux entrelacs brumeux de mes nuits sans bleuté,
Où étais-tu ma douce, je ne te voyais plus.
Comme une page oubliée, un roman dissolu,
Les mots ne venaient plus, ma plume faisait naufrage,
Sur des récifs au loin dans de pressants orages.
Et quand soudain à l'aube ta voix m'est revenue,
Comme les vagues rondes qui tournent sous les nues,
Tu m'avais retrouvé dans mes pauvres folies,
J'étais à nouveau toi, tu étais mon amie.