IL N'Y A AUCUNE RAISON DE CÉLÉBRER LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA TERRE MÈRE...
Miditudiantnaoufal25mars2 2
1. Histoires de mobilisations :
Justice environnementale et écocitoyenneté
Quelles connexions?
Nayla Naoufal
Mars 2015
Albert Facelly
2. Justice environnementale
Apparu aux États-Unis dans les années 1980
Un mouvement social organisé qui lutte
contre des cas locaux de racisme écologique
Une vision qui a cheminé en Afrique du Sud et au Brésil
(Martínez Alier, 2014)
(Bullard, 1990, p. 7)
3. Racisme écologique
Expression créée par Benjamin Chavis
Assignation disproportionnée des déchets toxiques ou nucléaires, des
pollutions de l’air et de l’eau
et d’autres problèmes environnementaux
aux communautés afro-américaines, autochtones, hispaniques et
asiatiques dans des zones urbano-industrielles pauvres
et habitées par des minorités
(Bullard, 1990)
(Martínez Alier, 2014, p. 378)
4. Racisme écologique
Il y a racisme écologique structurel lorsque le droit à bénéficier d’un
environnement sain est constamment menacé par des décisions
publiques
qui soutiennent l’implantation d’installations industrielles dangereuses
et de décharges toxiques
à proximité de régions principalement habitées par des communautés
minoritaires,
mettant en danger leur santé, leur subsistance et même leur vie
(Martínez Alier, 2014)
5. Justice environnementale
« un traitement juste et une participation significative de toutes
les personnes, quels que soient leur race, leur couleur de peau,
leur origine nationale et leur revenu, à l’égard du
développement, de l’implémentation et de la mise en vigueur
des règlements, politiques et lois en matière d’environnement….
(Bullard, 1990, p. 7)
6. Mouvement de la justice environnementale
aux États-Unis
• Il est un produit
de l’histoire des États-Unis
• Vocabulaire basé sur la
discrimination raciale
• Né d’une mobilisation sociale
dans la lignée directe du
mouvement des droits
civiques initié par Martin
Luther King dans les années
1960
Source : http://culturalpolitics.net
7. Mouvement de la justice environnementale
aux États-Unis
• Préoccupations sociales et sanitaires,
ancrées dans la pollution urbaine
• Études menées par des acteurs sociaux (souvent liés à l’église)
• Fondé par associations afro-américaines,
associations de communautés à faibles revenus
et membres de la classe ouvrière
• Elle englobera toutes les communautés à faibles revenus et sans
pouvoir politique (« minoritaires »)
(Martínez Alier, 2014)
8. Mouvements de justice environnementale
Points forts :
• Introduction de la justice sociale dans l’environnementalisme
• Établissement d’ « un lien entre les problèmes liés à
l’environnement et l’inégalité de races, de genre et de revenus »
(Martínez Alier, 2014, p. 380)
• Formes ghandiennes de lutte non-violente
• Mise en lumière de l’incommensurabilité des valeurs
(Martínez Alier, 2014)
9. Mouvements de justice environnementale
Points faibles ou difficultés :
• Focalisation sur les problématiques de pollution
en contexte urbain et sur le racisme écologique
• Ne pas avoir contribué à l’essor d’un mouvement mondial pour la
justice environnementale (Martínez Alier, 2014)
• Ne pas avoir contribué au développement de l’agro-écologie et d’un
mouvement de gestion collective des ressources agricoles
(Martínez Alier, 2014)
(Martínez Alier, 2014)
10. Justice environnementale
Définition qui peut s’appliquer au local et au global
1. Distribution équitable entre les personnes, les communautés, les
populations et les pays
• des charges liées aux politiques environnementales
• des problèmes et dangers
• des droits et des responsabilités, notamment la participation
à la prise de décision
• de l’accès à la nature, des ressources naturelles et des services
en matière d’environnement
11. Justice environnementale
2. Une justice pas seulement distributive, mais bidimensionnelle
(Fraser, 2004 ; Larroque, 2013 ; Schlosberg, 1994).
• Distribution (des problèmes, charges, services, bienfaits, droits et
responsabilités…)
• Reconnaissance, non comme réalisation identitaire, mais comme
statut social :
Un statut de partenaires à part entière
Une parité de participation
12. Écologisme populaire
Un écologisme de la simple survie
• Courant spontané de lutte
contre l’extraction de
biomasse, de minéraux, d’eau
et de combustibles fossiles et
de production des déchets aux
dépens des peuples les plus
pauvres et les moins puissants
(Martínez Alier, 2014, 2012) Violence policière
contre les manifestants pacifiques à Cajamarca
contre le projet Conga d’extension d’une mine d’or
(pollution de l’eau au cyanure et aux métaux lourds)
13. Écologisme populaire
Martínez Alier (2014) ne soutient pas que « les pauvres soient
écologistes en toutes circonstances »
mais qu’ils ont souvent été des acteurs importants de la préservation
de l’environnement et des ressources naturelles.
14. Écologisme populaire
« Si nous adoptons le point de vue des pauvres, nous pouvons
interpréter le développement du capitalisme (ou système de marché
généralisé) comme une Raubwirtschaft (ou une économie de pillage
continuel et croissant) afin d’encourager l’accumulation du capital et
de couvrir les dépenses des riches. Envisagés ainsi, les mouvements
sociaux des pauvres ont souvent un contenu écologique (peut-être
seulement implicite)..» (Martínez Alier et al., 2012, p. 93)
15. Écologisme populaire
Ses acteurs sont écologistes dès lors que :
1. leurs objectifs sont définis en terme de besoins écologiques pour
la vie : l’énergie, y compris les calories alimentaires, l’eau, l’espace
pour se loger .
2. ils s’efforcent de maintenir l’environnement et les ressources
naturelles sous contrôle communautaire et de les soustraire à
l’économie financière, au système de marché généralisé, à la
rationalité commerciale, à la valorisation financière (réduction de
la valeur aux coûts et bénéfices monétaires)
(Martínez Alier et al., 2012)
16. Écologisme populaire
• Mais, souvent, ses acteurs ne se considèrent pas écologistes
(d’où son recensement tardif)
• Courant soutenu par certains sociologues de l’environnement, par
l’agro-écologie , l’ethnoécologie et l’écologie politique, et, dans une
certaine mesure, par l’écologie urbaine et l’économie écologique
17. Écologisme populaire
Mouvements ancrés dans des pays du tiers-monde ou émergents qui
luttent contre les problèmes environnementaux
subis par la majorité de la population
et causés par la croissance économique et l’injustice sociale qui
entraîne entre autres conséquences majeures
le déplacement géographique de ressources et des puits de déchets
(Martínez Alier, 2014)
18. Écologisme populaire
• Les frontières mondiales des matières premières, par exemple le
pétrole, le gaz, le cuivre, l’aluminium, du cuivre, l’or, la crevette et
bien d’autres, reculent vers de nouveaux territoires.
• Ceci engendre des conséquences écologiques et sociales qui
affectent de manière disproportionnelle la santé, la subsistance et
la souveraineté alimentaire de nombreuses communautés.
• Exemple de la destruction de la mangrove par l’industrie crevettière
(Martínez Alier, 2014)
19. Écologisme populaire
Exemples de problématiques :
l’utilisation de l’eau, les seuils de
pollution, la destruction des
forêts et des mangroves, la
surpêche industrielle, le
commerce écologiquement
inéquitable, la biopiraterie, les
impacts des mines sur
l’environnement, la santé des
riverains et les droits de la
personne….
Mineurs en Indonésie sur des pontons illégaux
d’un gisement d’étain
Photo : Sim Chi Yin/Le Monde
20. Écologisme populaire
Nombreuses atteintes aux droits
de la personne, non seulement
relatives aux droits à la
subsistance, à la dignité, à l’accès
à un environnement sain et à la
souveraineté alimentaire
mais aussi et surtout à leur
sécurité fondamentale :
déplacements de populations,
brimades, intimidations,
assassinats Des opposants à l'exploitation des gaz de schistes,
lors d'une manifestation à Alger, le 24 février
Photo : Anis Belghoul/Le Monde
21. Écologisme populaire
• Sa finalité est la justice environnementale,
• Mais il n’utilise pas le langage du racisme écologique
• Autres langages puisés dans leurs répertoires culturels :
la subsistance et la survie, la souveraineté alimentaire, le buen vivir, le
caractère sacré de la nature, les droits territoriaux des communautés
autochtones, l’identité culturelle séparée
et la lutte pour l’indépendance nationale…
(Martínez Alier, 2014)
Idée de virage écoterritorial (Svampa, 2013)
22. Écologisme populaire
• Rôle important des femmes
• Rôle important des activistes
À l’origine d’un grand nombre de
recherches et d’articles
• Très grand nombre de conflits dont
ne parle pas la presse locale
(Martínez Alier, 2014)
Une nouvelle manière de contester
« L’homme debout » à Taksim
pendant les protestations du Parc Gezi en Turquie.
(Photo Marko Djurica. Reuters)
23. Écologisme populaire
Un peu d’histoire
• Plusieurs mouvements au 19e siècle
Extraction minière, pollution de l’eau, de l’air et des cultures
• Huelva en Andalousie, Rio Tinto, 1888
Mine de cuivre, pollution de l’air
Grève de mineurs et massacre de mineurs, paysans et militants
24. Écologisme populaire
Un peu d’histoire
• Ashio, Japon
Mine de cuivre de Furukawa, pollution de la rivière
1907 Lutte des paysans et révolte des mineurs
Tanaka Shozo, rétrospectivement le père de l’écologisme japonais
né d’une tradition de justice environnementale
favorable à la paysannerie
25. Écologisme populaire
Un peu d’histoire
• Identifiée vers la moitié des années 1980
en Inde, dans le Sud-Est asiatique, puis en Amérique Latine
• 1988, Alberto Flores Galindo, écologisme des pauvres
• 1989, revue Cambio
• Recherches dans les années 1990
(Martínez Alier, 2014)
26. Écologisme populaire
Points forts
• Pluralisme des valeurs et des langages d’expression des conflits
• Collaborations entre mouvements locaux
• Apport de l’écologie politique
• Défense de l’agro-écologie paysanne et autochtone
• Science participative avec les citoyens
• Engagement des acteurs dans la recherche et les publications
(absence d’articles dans la presse)
• Développement de compétences de débat, d’organisation,
collaboratives, critiques, politiques…
Ex : Saisir les tribunaux à l’étranger (Alien Torts Claim Act)
27. Écologisme populaire
Points faibles ou difficultés :
• Difficultés d’organisation sans l’aide d’activistes et de juristes
étrangers
• Entreprises très puissantes, soutenues par le FMI, les
gouvernements locaux et leurs armées, qui ne reculent pas devant
des assassinats
28. Convergence des mouvements/courants
de la justice environnementale
et de l’écologisme populaire?
• Ils gagneraient à converger et à se compléter mutuellement.
• Mais ils semblent s’être ignorés, probablement en raison
des litiges disciplinaires.
• Surtout des anthropologues, des géographes et des chercheurs en
écologie politique, économie écologique et agro-écologie
dans l’écologisme des pauvres
• Surtout des activistes des droits civils, des sociologues et des
experts en relations raciales dans la justice environnementale
(Martínez Alier, 2014)
29. Convergence des mouvements/courants
de la justice environnementale
et de l’écologisme populaire?
• Guha et Martinez Alier (1997) proposent une convergence
• Mêmes déclencheurs et finalités
• Double complémentarité Nord-Sud et environnements
ruraux/urbains (Martinez Alier, 2014)
30. Convergence des mouvements/courants
de la justice environnementale
et de l’écologisme populaire?
• Un mouvement mondial pour la justice environnementale devrait
s’exprimer au nom de toutes les majorités dans le monde, sans
nécessairement passer par le langage du racisme écologique,
puisque la plupart des populations ne se définissent pas
racialement (Martinez Alier, 2014)
• Mobilisation de divers langages en fonction du contexte : racisme
écologique, droits territoriaux, indépendance…
31. Le concept d’écocitoyenneté
Un survol
• Multiplicité de visions et de définitions
• Citoyenneté : « participation politique à la cité, ciment du lien social
en démocratie, [qui] renvoie à la transcendance laïque d’un intérêt
général et d’une chose publique à protéger ensemble » (Martinez et
Poydenot, 2009, p. 62)
• L’écocitoyenneté fait référence à des apprentissages et à des
pratiques, relatives entre autres à la participation, au débat et à la
prise de décision (Martinez et Chamboredon, 2011, p. 92)
32. Le concept d’écocitoyenneté
Un survol
• Processus de construction identitaire, de socialisation et
d’intériorisation de valeurs, d’attitudes et de conduites
• Processus ancré dans le milieu local et ouvert sur l’altérité et
l’environnement global
(Martinez et Chamboredon, 2011) ; (Martinez, 2010)
33. Le concept d’écocitoyenneté
Un survol
• Contexte actuel d’une gouvernance qui sert les intérêts des
entreprises
et qui instrumentalise la démocratie
l’écocitoyenneté implique avant tout une exigence, une revendication
et un exercice de démocratie participative
(Sauvé, 2013)
34. Le concept d’écocitoyenneté
Un survol
• L’écocitoyenneté est « une citoyenneté critique, compétente,
créative et engagée, capable et désireuse de participer aux débats
publics, à la recherche de solutions et à l’innovation écosociale ».
• Elle prend appui sur des compétences critique, éthique et politique.
(Sauvé, 2013)
35. Le concept d’écocitoyenneté
Un survol
• Implique l’existence
de droits et de responsabilités relatifs à l’environnement
• Implique pour les personnes de mettre en priorité l’intérêt général
avant l’intérêt particulier
• Inscrit les pratiques dans un contexte de justice et d’injustice
(Dobson, 2007)
36. Le concept d’écocitoyenneté
Un survol
• Seule forme de citoyenneté qui s’exerce à la fois
dans la sphère privée et l’espace public
(Dobson, 2007)
• Forme publique de l’écocitoyenneté :
Mouvements de justice environnementale
37. Justice environnementale et écocitoyenneté,
quelles connexions?
• Droits et responsabilités
• La participation, comme condition et stratégie
• L’écocitoyenneté implique d’examiner les pratiques au regard de la
justice et de l’injustice
38. Justice environnementale et écocitoyenneté,
quelles connexions?
Mouvements d’écologisme populaire et de justice environnementale :
• Science participative avec les citoyens
• « L’activisme réflexif et l’investigation participative des conflits
écologiques » (Martinez Alier 2014, p. 19)
• Engagement des acteurs dans les recherches et les publications
Développement de la participation citoyenne et de l’écocitoyenneté
39. • Une proposition de synthèse de l’écocitoyenneté?
Ensemble intériorisé d’apprentissages de divers ordres, de visions et de
pratiques qui fondent l’engagement d’une personne
à l’égard du bien commun, notamment l’environnement
qui se construit dans l’action collective et individuelle
qui permet de pouvoir analyser de manière critique les dynamiques
sociales et socio-écologiques, les politiques publiques, les pratiques des
autres et les siennes et de les examiner au regard de la justice
afin d’œuvrer pour l’avènement d’une justice environnementale et de
participer à la délibération collective
40. Un écologisme populaire
dans les pays « développés »?
• Des mouvements citoyens contre l’extractivisme
et contre les mégaprojets ?
• Des mouvements citoyens de reprise en charge
de la production alimentaire?
• Un postulat de recherche à discuter ensemble
41. Un écologisme populaire
dans les pays « développés »?
• Luttes contre l’extractivisme
• L’extractivisme se déploie au Nord après le Sud
• Ex : sables bitumineux de l’Alberta, gaz de schistes,
tourisme de masse
par la construction d’aéroports ou de parcs de loisirs,
projets d’agriculture industrielle.
(Haeringer, 2014, 2015)
42. Qu’en est-il des ZAD?
• Luttes contre des « grands projets inutiles et imposés »
d’aéroport, de gares, d’autoroutes, de lignes de train à haute vitesse,
• France, Italie, Espagne, Espagne
• Qui sont les « zadistes »?
• Qui sont les opposants au projet? Qu’en pensent les riverains?
• Chaque ZAD est une constellation d’acteurs différente.
• Pas de portrait-type des ZAD.
44. Qu’en est-il des ZAD?
• Revendications sur les plans environnemental, agricole, sanitaire..
• Revendications démocratiques
1. Réclament une démocratie réelle et la participation de tous en ce
qui concerne l’utilisation des fonds publics
2. Fonctionnent de manière horizontale, en autogestion
3. Expérimentent des modes de vie alternatifs et décarbonés
(agro-écologie, habitats collectifs, troc, lutte non-violente,
résistance créative..), notamment à Notre-Dame-des-Landes
(Haeringer, 2015)
45. Qu’en est-il des ZAD?
Points communs avec l’écologisme populaire
• Visent la justice environnementale
• Conflits avec entreprises et pouvoirs publics
• Science avec les citoyens
• Publications par activistes
• Répression policière et judiciaire
• Atteintes aux droits de la personne
• Mobilisation de divers langages d’évaluation
• Virage écoterritorial (Combes et Haeringer, 2012 ; Svampa, 2013)
46. Qu’en est-il des ZAD?
Langages d’expression du mouvement
• Le bien commun (environnement, territoire)
• La démocratie réelle
• La défense de l’agro-écologie
• La préfiguration d’un mode de vie sans prédation écologique
• Le questionnement de l’utilisation des fonds publics
• La pertinence sociale et environnementale des projets
• Le vivre-ensemble
• La décroissance
• Le pouvoir collectif, etc.
47. Qu’en est-il des ZAD?
Divergences avec l’écologisme populaire
• Pas aussi démunis?
(Tout de même, beaucoup de personnes en situation
d’insécurité alimentaire dans les pays « développés »)
• Généralement plus éduqués, plus outillés pour la lutte
• Dimension environnementale identifiée
• Moins grande asymétrie entre pouvoirs des autorités publiques et
des entreprises, et ceux des citoyens
• Subsistance pas aussi menacée dans la plupart des ZAD?
• Il faudrait étudier le cas de chaque ZAD
48. Qu’en est-il des ZAD?
Les ZAD revendiquent le droit de participer à la prise de décision en
matière de politiques environnementales et territoriales pour le
développement de modes de vie individuels et collectifs
menés dans le cadre des possibilités et des limites des milieux afin de
créer ou de préserver leur intégrité naturelle
et d’aboutir à des existences humaines harmonieuses et significatives,
par l’engagement écocitoyen, la solidarité et la créativité
49. Conclusion
La justice environnementale et l’écologisme populaire sont reliés et
pourraient se compléter mutuellement
La justice environnementale et l’écocitoyenneté
possèdent des connexions certaines.
Les mouvements d’écologisme populaire/justice environnementale
semblent exister au Nord et au Sud.
Ils permettent des apprentissages incidents qui émergent dans
l’action collective et le dialogue des savoirs.
50. MERCI!
MERCI!
En conclusion, éduquer à l’écocitoyenneté
C’est œuvrer vers l’avènement d’une justice environnementale
Photo : Philippe Desmaz
Source : Le Monde