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APM – 6 AVRIL 2017
TREGOR
DE QUOI SERA FAIT DEMAIN ?
« Toutes les prévisions se trompent, c’est l’une des rares certitudes qui a
été donnée à l’homme. Mais si elles se trompent, elles disent vrai sur
ceux qui les énoncent, non pas sur leur avenir, mais sur leur temps
présent »
Milan Kundera
Eco ou Co-construction de la rencontre
Une actualité riche
Quelques incertitudes et certitudes sur le long terme …..
« La fin de l’histoire » est finie
• Remise en cause de la démocratie
• Retour de la géopolitique
• Retour à un monde multipolaire
Le soleil est-il de retour ?
Quel déficit de croissance ?
Confiance, confiance….
De la croissance malgré tout
La production industrielle en hausse au Japon
La crise n’est pas effacée pour tous !
Le long tournant de l’économie mondiale
• Problème de gouvernance de
l’économie mondiale
• Frictions populaires sur fond de
contestation de la mondialisation
• Crise de sens en Europe : crise
d’identité et absence de au projet
• Problématique du monde fini : de
l’environnement au vieillissement
• Stagnation des gains de productivité
sommes nous entrés dans une stagnation séculaire ?
Nous avons connu un cycle sans précédent !
 Mondialisation de la production et croissance sans
précédent du commerce international
 Mondialisation de la consommation avec des
produits vendus sur tous les continents
 Mondialisation du marketing qui n’interdit pas la
personnalisation
Une formidable expansion
5000
7000
9000
11000
13000
15000
17000
19901991199219931994199519961997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015
PIB par habitant mondial  en dollars
parité de pouvoir d'achat courants
Une formidable expansion
La mondialisation a révolutionné la planète
• Depuis l’an 2000 : le PIB mondial a doublé
• Entre 2008 et 2015 : le PIB de la Chine et de
l’Inde a été multiplié respectivement par 2,4 et 2,3
• Le niveau de la Chine en 2000 était équivalent à
celui des États-Unis en 1939
• Le PIB de la Chine en 2015 correspond à celui
États-Unis de 1972
• Le PIB par habitant de la planète a triplé entre
1990 et 2015
Un nouveau monde
Les exportations sont passées de 5000 à 19 000 milliards de dollars de 1995 à 2015
 La part du commerce international est passée de 20 à 34 % du PIB de 1995 à 2015
 Les investissements à l’étranger sont passés de 300 à 1700 milliards de dollars par
an de 1995 à 2014
La mondialisation en trois chiffres
• Prix des vêtements a été divisé par 6 au Royaume-Uni, par 2,75 aux États-Unis et par
1,25 en France
• Prix des ordinateurs : -90 % depuis 1997
• Prix du téléphone mobile : -50 % depuis 1996 : 7 milliards de téléphones mobiles
Un nouveau monde
Espérance de vie au niveau mondial
1965 : 46,9 ans
2015 : 71,4 ans
Gain de 5 ans ces 15 dernières années et de 9,4 années en Afrique
Pauvreté
• Entre 1985 et 2015, la part de la population vivant en extrême pauvreté a été divisée
par trois
• Part de la population ne mangeant pas à sa fin est passée de 39 à 12 % de 1990 à
2015
Stagnation séculaire ou pause dans la croissance
Stagnation séculaire : Robert Gordon/L.
Summers / Daniel Cohen
Mi-temps entre deux périodes de croissance ?
Phase de destruction non créatrice avant de
renouer avec une phase schumpétérienne
La fin de l’ère industrielle
© Coe-Rexecode
Glissement annuel en % (moyenne mobile sur 3 mois)
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
0
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-15
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Source : calcul Coe-Rexecode depuis offices statistiques nationaux
(moyenne
mobile sur 3
Monde septembre 2016 1,3 1,4
Etats-Unis octobre 2016 -0,9 -1,0
Pays émergents septembre 2016 2,6 2,8
Zone euro septembre 2016 1,3 1,1
dernier point connu
Glissement annuel en %
La faiblesse de l’investissement
L’investissement n’a pas retrouvé son niveau de 2007
Mais pouvons-nous être positifs ?
La dé-mondialisation est-elle en route ?
Fin d’une époque : le commerce international en panne ?
En valeur (54 pays)
milliards de $
Niveau
Glissement
annuel en %
août 2015 1178,7 -12,8
dernier point connu
Exportations mondiales
En valeur (54 pays)
milliards de $
Niveau
Glissement
annuel en %
juillet 2016 1139,7 -6,0
dernier point connu
En valeur (54 pays)
milliards de $
Niveau
Glissement
annuel en %
septembre 2016 1182,3 -1,0
dernier point connu
© Coe-Rexecode
Valeur (54 pays *) - milliards de $
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
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550
700
850
1000
1150
1300
1450
Source : douanes nationales, calcul Coe-Rexecode
* Alena, UE à 25, Japon, Asie (10 pays : Chine, Hong-Kong, Corée du Sud, Singapour,
Taiwan, Malaisie,Thailande, Inde, Indonesie, Philipinnes)
Amerique latine (6 pays : Brésil, Argentine, Venezuela, Chili, Colombie, Pérou),
Norvège, Suisse, Turquie, Australie, Nelle Zélande, Afrique du Sud,
Russie, Roumanie, Croatie
En valeur (54 pays)
milliards de $
Niveau
Glissement
annuel en %
décembre 2016 1210,3 2,9
dernier point connu
Fin d’une époque : stagnation du commerce international
• Note: Both world trade and GDP are measured at market exchange rates in constant 2010 US dollars. Trade intensity is 
measured as the ratio of imports plus exports to GDP. Source: OECD Economic Outlook Database 99, June 2016.
Intensité du commerce international par rapport au PIB
Explication : un monde de plus en plus en plus tertiaire ?
Une mondialisation sur fonds de déséquilibres
commerciaux
Le retour du protectionnisme ?
Fin d’une époque : montée du protectionnisme
Nombre de mesures protectionnistes dénoncées devant l’OMC
Premières Conclusions
 Les plaies de la crise de 2008 mettent du temps à disparaître
 La croissance potentielle des pays occidentaux reste faible
 Des réformes structurelles sont nécessaires
 Un nouvel élan d’innovations est indispensable
L’or noir toujours au cœur de l’économie
Demain, quel prix ?
Le pétrole fait toujours la loi !
Prix du pétrole entre géopolitique et réalités
économiques
En 2014, l’OPEP perdait de son influence 35 % de la production contre 42 %
en 2008
Le coût moyen de production
 27 dollars le baril au Moyen Orient
 50 dollars en Russie
 71 dollars le baril de pétrole issu de sables bitumineux
 65 dollars le baril de pétrole de schiste
La régulation du marché du pétrole
À compter du 1er janvier 2017, recul de la production de l’OPEP de 1,2
Mb/j
L’Arabie Saoudite a décidé de réduire sa production de 500 000 barils jour.
L’Iran dispose d’un quota de production de 3,8 millions de barils jour ce qui
correspond à une petite hausse par rapport à sa production évaluée, en 2016,
à 3,6 millions
L’Irak a accepté une diminution de 210 000 barils jour tandis que les Émirats
Arabes Unis, le Koweït et le Qatar réduiront la leur de 300.000 b/j cumulé
L’OPEP a conclu le 9 décembre un accord de réduction de la production
impliquant 11 pays non-membres du cartel. Ces derniers ont accepté la
réduction de leur production de 558 000 barils par jour. La Russie s’est
engagée, à elle seule, à baisser sa production de 300.000 barils par jour
États-Unis, le producteur d’ajustement ?
Un équilibre précaire
Un nouveau choc est‐il possible ?
Sous-investissement aujourd’hui, hausse de prix dans 3
ans
Les cours des matières premières
Etats-Unis, un nouveau monde ?
A new world ?
Donald Trump peut-il changer la donne ?
• Immigration
• Protectionnisme
• Relance budgétaire
• Dérégulation
• Alliance militaire
Quelles conséquences pour l’économie américaine et mondiale ?
• Rebond de croissance pour les USA
• Tensions sur les taux d’intérêt
• Retour de l’inflation
• Appréciation du dollar ?
-> Krach, repli des USA…. ?
Les Etats-Unis ont-ils besoin d’une relance ?
Croissance
2016 croissance de 1,6 % en 2016 après une hausse de 2,6%
en 2015. plus mauvais résultat depuis 2011
Plein emploi
Taux de chômage en février 2017 : 4,7 % ; en 8 ans : plus de
11 millions d’emplois ont été créés
Inflation : revenu autour de 2 %
Déficit courant : 478 milliards de dollars
Les Etats-Unis, les perdants de la mondialisation ?
L’Union européenne et ses défis
L’Union européenne à la croisée des chemins
Trois problèmes et trois crises de l’Europe
• Un problème d’identité et de projet
• Un problème de divergence
• Un problème de solidarité
• Une crise démographique de premier plan
• Une crise économique
• Une crise politique
Union européenne, quand la défiance est exagérée
Des atouts oubliés
• 1ère espace commercial mondial
• Un espace stable et riche
• Un niveau élevé de recherche
• 2ème monnaie mondiale
• Une coopération sans précédent entre Etats depuis plus de 60 ans
La divergence des économies européennes
Les déséquilibres commerciaux s’ajustent doucement
mais sûrement
L’Allemagne est-elle assez coopérative ?
La longue marche vers la convergence des coûts
salariaux
L’Italexit avant le Frexit
Des banques encore fragiles
Créances douteuses et litigieuses (nets des provisions)
rapportés aux fonds propres
En pourcentage des fonds propres, T4 2015
Et la France
La France, je t’aime moi non plus
• Croissance 1,1 % en 2016
• Déficit public 3,4 % du PIB
• Dépenses publiques 56 % du PIB
• Prélèvements obligatoires : 44 % du ÏB
• Dépenses sociales
• Dette publique 97 % du PIB
• Déficit commercial : 48 milliards d’euros
• Taux de chômage : 10,0 % (eurostat)
• Une crise de défiance plus forte que la réalité des chiffres
Une langueur monotone
‐4,0
‐2,0
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
1950
1952
1954
1956
1958
1960
1962
1964
1966
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
Produit intérieur brut (PIB) en %
Le déclin de la productivité
‐2
0
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4
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8
10
Évolution productivité horaire France  
en %
La perte de compétitivité extérieure !
La France, je t’aime moi non plus
Atouts
• Population encore en croissance et plutôt bien formée
• Infrastructures correctes
• Recherche : dans les cinq premières puissances mondiales
• Entreprises bien classées à l’échelle mondiale
• Positions fortes dans plusieurs secteurs : aéronautiques,
pharmacie, transports terrestres, logiciels – jeux, luxe,
banques, assurances…
Le cycle qui s’achève n’a pas été favorable à la France, le
prochain pourrait l’être.
Les facteurs de perte de compétitivité
 Un mauvais partage des revenus (taux de marge faible)
 Une pression fiscale sur les entreprises (IS, taxes diverses)
 Un retard dans la modernisation du capital
 Un mauvais positionnement de gamme
Coût du travail France / Allemagne
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
Indice du coût du travail ‐
salaires et charges
Allemagne
Indice du coût du travail ‐
salaires et charges France
Coût du travail par tête en euros
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
35,0
40,0
45,0
Union européenne (28…
Zone euro (19 pays)
Bulgarie
Roumanie
Lituanie
Lettonie
Hongrie
Pologne
Croatie
République tchèque
Slovaquie
Estonie
Malte
Portugal
Grèce
Chypre
Slovénie
Espagne
Royaume‐Uni
Italie
Irlande
Allemagne
Autriche
Finlande
Pays‐Bas
France
Luxembourg
Suède
Belgique
Danemark
25,0
29,5
32,2
35,1
41,3
Coût total du travail horaire en 2015 
Salaire minimum, la France n’est pas en tête
0,00
200,00
400,00
600,00
800,00
1 000,00
1 200,00
1 400,00
1 600,00
1 800,00
2 000,00
1 480,27
1 498,00
1 998,59
Montant du salaire minimum en 2017 en euros
Temps de travail au sein de l’OCDE
Source : données OCDE
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
1 371  1 419  1 457  1 482  1 541  1 612  1 674  1 691  1 719  1 725  1 779  1 790 
2 042 
heures annuelles moyennes ouvrées par travailleur
en 2015 
Les dépenses sociales sont-elles l’ennemi de l’emploi ?
Sources : Eurostat
0
5
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15
20
25
30
35
Poids des dépenses sociales
en % du PIB
2003
2008
2012
2014
France/Allemagne, la différence
Le niveau de gamme des exportations françaises
 22 % du haut de gamme , plus de 45 % en Allemagne
 61 % du milieu de gamme  la Chine est au même niveau
 17 % du bas de gamme
L’élasticité prix des exportations en volume : variation des ventes par
rapport à 1 % de hausse du prix)
L’Allemagne est passée d’une élasticité prix de 0,74 à 0,12 de 1990 à 2014
La France est soumise à la dictature des prix à l’exportation et à
l’importation avec des coûts salariaux en augmentation et des services à
faibles gains de productivité
France, un état dépressif : son pire ennemi, c’est elle-
même
Une défiance contagieuse
• Un rapport au pouvoir complexe
• Un conservatisme légendaire
Des raisons institutionnelles
• Système trop vertical quand le monde qui devient horizontal -> la France est
une armée
• Système social coûteux et peu incitatif
• Une administration de qualité qui réfléchit de trop
Les solutions
L’impossible statuquo : baisse tendancielle de la croissance
L’aventurisme
• La sortie de la zone euro / la sortie de l’Union européenne ?
La restauration de la compétitivité
• Plus de concurrence
• Plus de liberté au niveau du travail
• Plus d’innovations et de recherche
• Une montée en gamme
• Une augmentation des exportations
• Une réduction des dépenses publique et des prestations sociales
Le début d’une nouvelle ère pour les pays émergents
Les émergents, la fête est-elle finie ?
 engagement d’un nouveau cycle
 Moins d’industrie, plus de services
 Ralentissement du commerce international
 Changement dans les flux financiers
La banalisation de la Chine
La banalisation de la Chine
Chine : 1ère puissance économique en parité de pouvoir d’achat
Chine : plus 10 % du commerce international
Chine : plus de 25 % de l’investissement mondial
Chine effet d’entraînement sur les matières premières, l’énergie…
Impact sur les autres pays émergents et les pays avancés
Projections de croissance selon le FMI (estimation avril 2016) :
• 2016 : croissance de 6,7 %
• 2017 : croissance entre 6,2 % et 6,5 %
2016 : plus faible taux de croissance de ces 25 dernières années
La banalisation de la Chine
Baisse d’un point de
la croissance en
Chine : ¼ de point de
croissance en moins
dans G20
Chine face au ralentissement de la croissance
Augmentation du déficit budgétaire
Version officielle
 1,5 % en 2912
 3 % en 2016
Version FMI
 Déficits publics de 8 % du PIB en 2015 contre 6 % en 2012
 Dette gouvernement central : 20 % du PIB
 Dette collectivités locales : 38 %
 Dette externe : 5,1 % du PIB en 2016
 Réserves de changes : 2 988 milliards de dollars
 Niveau des prélèvements obligatoires : 22 % du PIB
La Chine face aux nouveaux émergents !
Chine, vieille avant d’être riche
La Chine un pays de consommation et de services
Conséquences du ralentissement en Chine et de la
transformation du modèle de croissance
• Une économie tournée vers la consommation et les services : croissance
plus lente  progressivement autour de 5 %
• Croissance des besoins alimentaires sophistiqués
• Moins d’importations de machines-outils
• Moindre croissance des importations de matières premières  effet prix
• Moindres importations en provenance des pays occidentaux
• Moindre alimentation du monde en liquidités
L’Inde la puissance de demain ?
L’Inde la puissance de demain ?
 Le taux de croissance en net progrès : +7,6 % en 2016 même si
ralentissement attendu en 2017
 Croissance soutenue par la baisse des cours des matières premières
 Réformes engagées par le nouveau gouvernement afin de favoriser les
investissements
 Économie plus axée sur la technologie et les services que la Chine
 Augmentation de la population : vecteur de croissance
 Problèmes : castes, corruption et bureaucratie tatillonne
L’Amérique latine et ses tourments
Amérique Latine, le retour des problèmes
Les pays d’Amérique Latine sont touchés par le changement des flux
financiers
Le Brésil en chute libre : une des récessions les plus sévères de son histoire :
• -3,8 % en 2015
• -3,4 % en 2016
• 0,5 % en 2017
• 1,8 % en 2018
Fuite de capitaux → dépréciation monétaire → inflation → perte de
compétitivité → relèvement des taux → ralentissement de la croissance
Les pays producteurs de matières premières sont pénalisés par le cycle en
cours : Venezuela (récession), Colombie, Chili (cuivre)
La Russie, le rêve contrariée d’une grande puissance
La Russie, le géant aux pieds d’argile ?
Double choc :
embargos + chute du prix du pétrole
Choc financier en retour avec dépréciation du rouble et fuite de capitaux renforcée par les évènements en Ukraine
Un des plus dures récession depuis la fin de l’URSS
2015 : - 3,8 %
2016 : -0,6 %
2017 : +1,5 %
Atouts
• finances publiques relativement saines
• Taux de chômage faible
• Richesses matières premières et énergie si retournement des prix
Faiblesses
• Vieillissement de la population
• Sous investissement chronique
L’Afrique, le futur de l’économie mondiale
Les pays d’Afrique Sub-saharienne devraient renouer, cette année, avec la croissance
2,9 % en 2017 contre 1,5 % en 2016.
Les pays du Moyen Orient et du Nord de l’Afrique taux de croissance passant de 2,7 à
3,1 % de 2016 à 2017.
• Forte progression de la population active
• Potentiel matières, énergie, terres important
• Dernier grand espace de conquête économique
La guerre des générations a-t-elle déjà commencé ?
JUSTE UN AUTRE MONDE
La révolution démographique
0,0
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1 500,0
1 750,0
2 000,0
2 250,0
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2 750,0
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1970
1975
1980
1985
1990
1995
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2005
2010
2015
2020
2025
2030
2035
2040
2045
2050
2055
2060
2065
2070
2075
2080
2085
2090
2095
2100
Nombre des plus de 65 ans à l’échelle mondiale
en millions
Le harakiri démographique du Japon
Les départs à la retraite en France
Vieillissement – les impacts
Un phénomène sans précédent aux conséquences multiples et palpables
 Impact sur les finances publiques
 Impact économique macro et micro
 Impact patrimonial
 Impact sur l’aménagement du territoire
Vieillissement – impact finances publiques
 Augmentation bien connue des dépenses de retraites, des dépenses
d’assurance-maladie et liées à la dépendance : à terme, un poids équivalent
à 33 % du PIB
 Quelles conséquences pour notre système de retraite ?
 Remise en cause de la solidarité intergénérationnelle ?
 Réduction du taux de remplacement (pensions / revenus d’activité) ->
conséquences sur le pouvoir d’achat et la croissance
 Développement de la capitalisation ?
L’économie contemporaine, c’était avant tout des bras,
des cerveaux et des consommateurs….
La consommation des ménages est portée par les 25 / 55 ans
La progression de la croissance correspond à la période où les 25/55 ans
augmentaient
Part des 40/55 ans
• Japon : Explosion des seniors (-15 % de 1995 à 2010)
• États-Unis : + 85 % entre 1985 et 2010 ; – 7 % entre 2010 et 2020
• Europe : + 70 % entre 1970 et 2010 ; – 15 % entre 2010 et 2020
Les pays occidentaux ont tenté de masquer l’impact du vieillissement par le
recours à l’endettement
Vieillissement – impact macro-économique
 Impacts importants et mal analysés -> Caractère inflationniste ou déflationniste ?
 Plus de consommateurs et moins de producteurs / Augmentation des salaires
(salaires + charges)
 Dégradation de la compétitivité (déficits commerciaux, baisse de la productivité…)
 Diminution des investissements et moindre appétence à l’innovation
 Développement des services au détriment de l’industrie -> Développement de la
silver économie mais quid du financement
 Développement des assistances automatisées dans les services : robotisation et
objets connectés
Vieillissement – impact financier et patrimonial
 Moindre appétence à la prise de risques : préférence au désendettement
 Préférence dans les produits de taux au détriment des actions
 Volonté que les créances soient honorées et rémunérées : Allemagne
 Vente de titres par les fonds de pension et les compagnies d’assurance
pour financer les pensions
 Vente de biens immobiliers du fait de l’augmentation du nombre de décès
Vieillissement – impact sur l’aménagement du territoire
 Migration des seniors vers les façades maritimes
 Migration vers des villes offrant des services de qualité et facilement
accessibles
 Développement des services de proximité en lieu et place des grands
centres commerciaux
 Les régions à forte croissance sont celles qui accueillent des seniors :
(régularité des revenus)
La contrainte et l’opportunité environnementale
D’un monde à l’autre !
Au départ : la contestation du mode de production des 30 Glorieuses (Club de
Rome)
Puis, une ambition d’un autre monde (écologie des années 70)
Une prise de conscience de la vulnérabilité de la planète :
 Le trou d’ozone
 Le réchauffement climatique et les émissions de CO2
 Les particules fines
La voiture une croissance à plein régime
Le dur combat pour la maîtrise des émissions de CO2
La limitation des rejets de CO2 et des particules nécessitent une réorientation de
notre outil productif avec comme conséquence un risque potentiel, dans un
premier temps, de diminution de croissance.
Depuis 1980, des efforts importants ont été entrepris pour améliorer le contenu
de la croissance en énergie. Il faut 40 % d’énergie de moins qu’en 1983 pour
obtenir un point de croissance.
D’ici à 2050, pour réduire de 50 % les émissions de CO2 (-1,3 % par an), il
faudrait que la part des énergies fossiles passe de 82% en 2016 à 25% en 2050
(à structure de consommation inchangée) ou à 33% (avec le remplacement du
charbon par le gaz naturel).
Des taux bas à la remontée des taux il n’y a qu’un pas
Des taux bas, une révolution ?
Évolution des taux en France 
La remontée des taux ?
Faudra-t-il un jour rembourser ?
De l’endettement et de l’épargne
Endettement public mondial en milliards de dollars
0,00
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20 000,00
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50 000,00
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70 000,00
1980
1981
1982
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1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Dette publique, un problème mondial
De l’endettement et de l’épargne
400 000 milliards de dollars de dettes….
Pourquoi il y a de la dette ?
• Parce que les épargnants épargnent tout en refusant de prendre des
risques !
• Parce que nous vieillissons ! (besoins sociaux + les épargnants sont des
plus de 50 ans)
• Parce que la répartition des revenus et du patrimoine est de plus en plus
inégale !
• Parce qu’il y a d’importants déséquilibres commerciaux
• Parce que nous avons acheté de la croissance à crédit !
Comment se débarrasser de la dette ?
• En jouant sur l’illusion monétaire
• En fabriquant de la monnaie
• En faisant banqueroute
Ou
• En renouant avec la croissance
• En retrouvant de l’inflation
• En faisant payer les épargnants, les contribuables
Quand le débiteur prend le pouvoir
Part de la dette publique à taux d’intérêt négatifs
Les effets incertains des politiques monétaires non
conventionnelles
L’inflation, le retour ?
L’inflation en France
Le retour de l’inflation
De l’innovation destructrice à l’innovation positive
Je vois du digital et des objets connectés partout sauf dans les statistiques
économiques
« Tout se passe comme si un petit nombre de gens très bien 
payés travaillent à rendre gratuit des biens consommés par 
des pauvres »
Edward Glaeser 
Les années « digitales » ?
D’ici 2025, le digital pourrait créer ou déplacer 14 000 à 34 000
milliards de dollars soit l’équivalent de 50 % du PIB mondial
D’ici 2020, 80 % des emplois nécessiteront
des compétences numériques
Le digital a-t-il un impact économique ?
 Le digital accroit l’intensité concurrentielle
 Le digital modifie les process d’innovation : phénomène itératif
d’amélioration des produits avec adaptation en permanence des produits et
des services)
 Le digital bouscule les règles de la productivité : cf. secteur aérien : gestion
des billets → transfert sur le client d’une partie du travail / mais crée-t-il de
la productivité ?
 Le digital détruit et crée des rentes de situation
 Le digital aime les leaders
La France en position moyenne
Au sein de l’OCDE, la France en 8ème position pour le poids du digital
Poids du numérique
dans le % du PIB
Corée du Sud  10,1 
Royaume‐Uni 10,0
Chine 9,2
Etats‐Unis 8,0
Japon 7,6 
Inde 7,1
Suède 7,0
France 5,5
Allemagne 5,3 
Le poids du digital
La valeur ajoutée par le numérique : 5,5 % du PIB soit plus que celui du
secteur financier et quasiment le poids de la construction
Emploi : 3,5 % de l’emploi en France : 880 000 personnes (près de 1 million
d’actifs ont une activité ayant un lien avec le digital)
Rattrapage attendu
 Le poids du digital devrait passer de 5 à 7 % voire 9 % du PIB d’ici 2020
 Le surcroit d’activité digitale d’ici 2020 : 100 milliards d’euros
 Reprise de l’investissement depuis la fin 2015 avec une importance donnée
au numérique
 Secteurs privilégiés : distribution/secteur financier/automobile
Les freins à la digitalisation en France
 La taille des entreprises
 Les rigidités organisationnelles
 Le manque de marges de manœuvre financières
 Le problème de formation
 Les difficultés de recrutement
 Les freins réglementaires ou la faible concurrence
Le digital et l’emploi
L’Homme inutile ?
Le digital et l’emploi
Étude OCDE : 80 % des emplois en 2030 auront une composante digitale et
47 % des emplois actuels pourraient disparaître (étude Oxford)
En France, une étude menée par le cabinet Roland Berger souligne que 42 %
des emplois sont menacés
D’ici 2020, selon le Forum Économique Mondial, 7,1 millions d’emplois
pourraient être détruits quand seulement 2 millions pourraient être créés
Tout emploi pouvant être automatisé peut être amené à disparaître
Réorganisation de l’emploi : moins de salariés, plus de TNS, de consultants,
L’ubérisation de l’emploi et la croissance
Les robots et le digital :
• automatisation de toutes les tâches physiques et intellectuelles répétitives
• Accélération d’un processus engagé avec la révolution industrielle
Mais pour le moment, les emplois créés génèrent des gains de productivité
inférieurs aux emplois supprimés
• Augmentation du nombre d’emplois à la tâche, à la mission en haut et en
bas de l’échelle
• 90 % des nouveaux emplois : CDD, intérim….
L’ubérisation de l’emploi : la fin des classes moyennes
Aux États-Unis, les emplois de la classe moyennes représentaient
 60 % de l’emploi en 1970
 45 % de l’emploi en 2012
Entre 1993 et 2010, les emplois de la classe moyenne :
 -9 % en France
 -10 % au Danemark et au Royaume-Uni
 -7 % en Allemagne
Moins d’emploi moyens, plus d’emplois à faible qualification et des emplois
supérieurs rares mais de mieux en mieux rémunérés.
Les 3 catégories d’emploi
 Emplois faiblement qualifiés dans les services : en progression
 Emplois qualifiés (employés, cadres) : en forte baisse
 Emplois de pointe : les manipulateurs de symbole, en hausse mais effectif
limité
La révolution du digital et du connecté
 La nouvelle agriculture ne sera peut-être pas OGM mais connectée
 La silver-économie sera une économie du connecté
 La double révolution médicale : digitalisation et génétique
Les problèmes sérier les innovations et passer des applications de confort à
des applications de productivité !
Le décollage des objets connectés
La consommation est morte vive la consommation
Y-a-t-il une panne de la consommation ?
La consommation évolue en fonction du :
• Pouvoir d’achat
• Crédit
Le développement de nouvelles formes de consommation
• Nouveaux canaux de distribution
• Nouvelles pratiques (société de l’usage, plateformes collaboratives, circuits
courts, bio, mode de consommation sociale et solidaire, retour du troc…)
La consommation est morte, vive la consommation
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
janv.‐99
août‐99
mars‐00
oct.‐00
mai‐01
déc.‐01
juil.‐02
févr.‐03
sept.‐03
avr.‐04
nov.‐04
juin‐05
janv.‐06
août‐06
mars‐07
oct.‐07
mai‐08
déc.‐08
juil.‐09
févr.‐10
sept.‐10
avr.‐11
nov.‐11
juin‐12
janv.‐13
août‐13
mars‐14
oct.‐14
mai‐15
déc.‐15
juil.‐16
févr.‐17
Evolution de la consommation des ménages
en millions d'euros 
De la croissance à la stagnation du crédit à la
consommation
50000
70000
90000
110000
130000
150000
170000
190000
janv.‐99
juil.‐99
janv.‐00
juil.‐00
janv.‐01
juil.‐01
janv.‐02
juil.‐02
janv.‐03
juil.‐03
janv.‐04
juil.‐04
janv.‐05
juil.‐05
janv.‐06
juil.‐06
janv.‐07
juil.‐07
janv.‐08
juil.‐08
janv.‐09
juil.‐09
janv.‐10
juil.‐10
janv.‐11
juil.‐11
janv.‐12
juil.‐12
janv.‐13
juil.‐13
janv.‐14
juil.‐14
janv.‐15
juil.‐15
janv.‐16
juil.‐16
janv.‐17
Encours des crédits à la consommation en milliers d’euros
Les Français prudents par nature
14,9
5,9
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
Taux d'épargne des ménages en % du revenu disponible brut
Taux d'épargne Taux d'épargne financière
Les nouvelles tendances de la consommation
• Progression des dépenses pré-engagées à cause du logement
• Poursuite de la diminution des dépenses d’habillement
• Légère augmentation des dépenses d’alimentation
• Recul des dépenses de loisirs sous l’effet prix et baisse du coût des
transports
• Recul des dépenses liées à la voiture
• Recul de l’achat de biens industriels : 50 % des achats en 2015 contre plus
de 66 % en 1970
La consommation contrainte
Part des dépenses pré-engagées
Evolution des différents postes de dépenses des
ménages
La Consommation et Internet
Sur l’année 2015/2016,
60 % des Français de plus de 12 ans ont effectué au moins un achat sur
Internet
En ne considérant que les Français disposant d’un accès à Internet, le taux
s’élève à 69 %. Il était de 27 % en 2003
29 % des Français réalisent au moins un achat par an sur le Net et 56 %
plusieurs fois par an
sites marchands : plus de 182 000 en 2015 contre 64 000 en 2009.
Evolution de l’e-commerce en France
Le e-commerce: un canal de distribution
incontournable
Consommation des ménages : 1 500 milliards d’euros
E-commerce : +10 % par an
 2014 : 57 milliards d’euros
 2015 : 63 milliards d’euros
 2016 : 70 milliards d’euros
Vente à distance : 60 milliards d’euros + 10 % en un an
Le e-commerce : 8 à 9 % du commerce de détail
Les entreprises un peu en retard
20 % de l’ensemble des entreprises françaises procéderaient à des achats de
manière électronique
• 50 % des achats des grandes entreprises sont réalisés de manière
numérique
• 33 % des achats pour les entreprises de plus de 500 salariés
• 25 % des achats pour les entreprises de plus de 10 salariés
Achats numériques
• France : 385 milliards d’euros
• Royaume-Uni : 650 milliards d’euros
• Allemagne : 870 milliards d’euros
Taux de croissance du B to B numérique : 8 % par an
L’économie collaborative en France
276 plates-formes actives dont 75 % sont françaises et créés à 80 %
depuis 2008
17 activités recensées : ventes, locations, échanges, financement, dons,
covoiturage, auto-partage, partage de biens et de services, emplois, achats
groupés…
Chiffre d’affaires supposé : 2,5 milliards d’euros
Plus de 15 000 entreprises sont présentes sur ce marché
13 000 emplois dépendraient de ce secteur
5 % des Français tirent 50 % de leurs revenus grâce à l’économie
collaborative
Conclusion version optimiste
 Reprise des gains de productivité grâce au big data, aux objets connectés
 Substitution progressive d’énergies propres aux énergies carbonées
 Convergence des économies avec décollage de l’Afrique
 Retour au multilatéralisme avec la création d’une agence mondiale en
charge du réchauffement climatique
 Europe : mise en place d’outils de régulation des crises et relance de la
construction européenne autour de la recherche, de l’environnement, des
nouvelles énergies
Conclusions : version pessimiste
 Montée du nationalisme et du protectionnisme
 Montée des tensions internationales et déstabilisation de l’Afrique et du
Moyen Orient, compétition sino-américaine
 Délitement de l’Union européenne
 Contraintes environnementales croissantes
 Poursuite de la stagnation de la productivité
 Baisse de la croissance potentielle du fait du sous-investissement et du
vieillissement de la population
« L’espoir est un état d’esprit. C’est une orientation de l’esprit et du cœur.
Ce n’est pas la conviction qu’une chose aura une issue favorable mais la
certitude que cette chose a un sens quoi qu’il advienne ».
Vaclav Havel
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rencontre autour de l'économie

  • 1. APM – 6 AVRIL 2017 TREGOR DE QUOI SERA FAIT DEMAIN ? « Toutes les prévisions se trompent, c’est l’une des rares certitudes qui a été donnée à l’homme. Mais si elles se trompent, elles disent vrai sur ceux qui les énoncent, non pas sur leur avenir, mais sur leur temps présent » Milan Kundera
  • 2. Eco ou Co-construction de la rencontre
  • 4. Quelques incertitudes et certitudes sur le long terme …..
  • 5. « La fin de l’histoire » est finie • Remise en cause de la démocratie • Retour de la géopolitique • Retour à un monde multipolaire
  • 6. Le soleil est-il de retour ?
  • 7. Quel déficit de croissance ?
  • 9. De la croissance malgré tout
  • 10. La production industrielle en hausse au Japon
  • 11. La crise n’est pas effacée pour tous !
  • 12. Le long tournant de l’économie mondiale • Problème de gouvernance de l’économie mondiale • Frictions populaires sur fond de contestation de la mondialisation • Crise de sens en Europe : crise d’identité et absence de au projet • Problématique du monde fini : de l’environnement au vieillissement • Stagnation des gains de productivité
  • 13. sommes nous entrés dans une stagnation séculaire ?
  • 14. Nous avons connu un cycle sans précédent !  Mondialisation de la production et croissance sans précédent du commerce international  Mondialisation de la consommation avec des produits vendus sur tous les continents  Mondialisation du marketing qui n’interdit pas la personnalisation
  • 17. La mondialisation a révolutionné la planète • Depuis l’an 2000 : le PIB mondial a doublé • Entre 2008 et 2015 : le PIB de la Chine et de l’Inde a été multiplié respectivement par 2,4 et 2,3 • Le niveau de la Chine en 2000 était équivalent à celui des États-Unis en 1939 • Le PIB de la Chine en 2015 correspond à celui États-Unis de 1972 • Le PIB par habitant de la planète a triplé entre 1990 et 2015
  • 18. Un nouveau monde Les exportations sont passées de 5000 à 19 000 milliards de dollars de 1995 à 2015  La part du commerce international est passée de 20 à 34 % du PIB de 1995 à 2015  Les investissements à l’étranger sont passés de 300 à 1700 milliards de dollars par an de 1995 à 2014 La mondialisation en trois chiffres • Prix des vêtements a été divisé par 6 au Royaume-Uni, par 2,75 aux États-Unis et par 1,25 en France • Prix des ordinateurs : -90 % depuis 1997 • Prix du téléphone mobile : -50 % depuis 1996 : 7 milliards de téléphones mobiles
  • 19. Un nouveau monde Espérance de vie au niveau mondial 1965 : 46,9 ans 2015 : 71,4 ans Gain de 5 ans ces 15 dernières années et de 9,4 années en Afrique Pauvreté • Entre 1985 et 2015, la part de la population vivant en extrême pauvreté a été divisée par trois • Part de la population ne mangeant pas à sa fin est passée de 39 à 12 % de 1990 à 2015
  • 20. Stagnation séculaire ou pause dans la croissance Stagnation séculaire : Robert Gordon/L. Summers / Daniel Cohen Mi-temps entre deux périodes de croissance ? Phase de destruction non créatrice avant de renouer avec une phase schumpétérienne
  • 21. La fin de l’ère industrielle © Coe-Rexecode Glissement annuel en % (moyenne mobile sur 3 mois) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 0 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 Source : calcul Coe-Rexecode depuis offices statistiques nationaux (moyenne mobile sur 3 Monde septembre 2016 1,3 1,4 Etats-Unis octobre 2016 -0,9 -1,0 Pays émergents septembre 2016 2,6 2,8 Zone euro septembre 2016 1,3 1,1 dernier point connu Glissement annuel en %
  • 22. La faiblesse de l’investissement L’investissement n’a pas retrouvé son niveau de 2007
  • 25. Fin d’une époque : le commerce international en panne ? En valeur (54 pays) milliards de $ Niveau Glissement annuel en % août 2015 1178,7 -12,8 dernier point connu Exportations mondiales En valeur (54 pays) milliards de $ Niveau Glissement annuel en % juillet 2016 1139,7 -6,0 dernier point connu En valeur (54 pays) milliards de $ Niveau Glissement annuel en % septembre 2016 1182,3 -1,0 dernier point connu © Coe-Rexecode Valeur (54 pays *) - milliards de $ 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 400 550 700 850 1000 1150 1300 1450 Source : douanes nationales, calcul Coe-Rexecode * Alena, UE à 25, Japon, Asie (10 pays : Chine, Hong-Kong, Corée du Sud, Singapour, Taiwan, Malaisie,Thailande, Inde, Indonesie, Philipinnes) Amerique latine (6 pays : Brésil, Argentine, Venezuela, Chili, Colombie, Pérou), Norvège, Suisse, Turquie, Australie, Nelle Zélande, Afrique du Sud, Russie, Roumanie, Croatie En valeur (54 pays) milliards de $ Niveau Glissement annuel en % décembre 2016 1210,3 2,9 dernier point connu
  • 26. Fin d’une époque : stagnation du commerce international • Note: Both world trade and GDP are measured at market exchange rates in constant 2010 US dollars. Trade intensity is  measured as the ratio of imports plus exports to GDP. Source: OECD Economic Outlook Database 99, June 2016. Intensité du commerce international par rapport au PIB
  • 27. Explication : un monde de plus en plus en plus tertiaire ?
  • 28. Une mondialisation sur fonds de déséquilibres commerciaux
  • 29. Le retour du protectionnisme ?
  • 30. Fin d’une époque : montée du protectionnisme Nombre de mesures protectionnistes dénoncées devant l’OMC
  • 31. Premières Conclusions  Les plaies de la crise de 2008 mettent du temps à disparaître  La croissance potentielle des pays occidentaux reste faible  Des réformes structurelles sont nécessaires  Un nouvel élan d’innovations est indispensable
  • 32. L’or noir toujours au cœur de l’économie Demain, quel prix ?
  • 33. Le pétrole fait toujours la loi !
  • 34. Prix du pétrole entre géopolitique et réalités économiques En 2014, l’OPEP perdait de son influence 35 % de la production contre 42 % en 2008 Le coût moyen de production  27 dollars le baril au Moyen Orient  50 dollars en Russie  71 dollars le baril de pétrole issu de sables bitumineux  65 dollars le baril de pétrole de schiste
  • 35. La régulation du marché du pétrole À compter du 1er janvier 2017, recul de la production de l’OPEP de 1,2 Mb/j L’Arabie Saoudite a décidé de réduire sa production de 500 000 barils jour. L’Iran dispose d’un quota de production de 3,8 millions de barils jour ce qui correspond à une petite hausse par rapport à sa production évaluée, en 2016, à 3,6 millions L’Irak a accepté une diminution de 210 000 barils jour tandis que les Émirats Arabes Unis, le Koweït et le Qatar réduiront la leur de 300.000 b/j cumulé L’OPEP a conclu le 9 décembre un accord de réduction de la production impliquant 11 pays non-membres du cartel. Ces derniers ont accepté la réduction de leur production de 558 000 barils par jour. La Russie s’est engagée, à elle seule, à baisser sa production de 300.000 barils par jour
  • 36. États-Unis, le producteur d’ajustement ?
  • 40. Les cours des matières premières
  • 42. A new world ? Donald Trump peut-il changer la donne ? • Immigration • Protectionnisme • Relance budgétaire • Dérégulation • Alliance militaire Quelles conséquences pour l’économie américaine et mondiale ? • Rebond de croissance pour les USA • Tensions sur les taux d’intérêt • Retour de l’inflation • Appréciation du dollar ? -> Krach, repli des USA…. ?
  • 43. Les Etats-Unis ont-ils besoin d’une relance ? Croissance 2016 croissance de 1,6 % en 2016 après une hausse de 2,6% en 2015. plus mauvais résultat depuis 2011 Plein emploi Taux de chômage en février 2017 : 4,7 % ; en 8 ans : plus de 11 millions d’emplois ont été créés Inflation : revenu autour de 2 % Déficit courant : 478 milliards de dollars
  • 44. Les Etats-Unis, les perdants de la mondialisation ?
  • 46. L’Union européenne à la croisée des chemins Trois problèmes et trois crises de l’Europe • Un problème d’identité et de projet • Un problème de divergence • Un problème de solidarité • Une crise démographique de premier plan • Une crise économique • Une crise politique
  • 47. Union européenne, quand la défiance est exagérée Des atouts oubliés • 1ère espace commercial mondial • Un espace stable et riche • Un niveau élevé de recherche • 2ème monnaie mondiale • Une coopération sans précédent entre Etats depuis plus de 60 ans
  • 48. La divergence des économies européennes
  • 49. Les déséquilibres commerciaux s’ajustent doucement mais sûrement
  • 51. La longue marche vers la convergence des coûts salariaux
  • 53. Des banques encore fragiles Créances douteuses et litigieuses (nets des provisions) rapportés aux fonds propres En pourcentage des fonds propres, T4 2015
  • 55. La France, je t’aime moi non plus • Croissance 1,1 % en 2016 • Déficit public 3,4 % du PIB • Dépenses publiques 56 % du PIB • Prélèvements obligatoires : 44 % du ÏB • Dépenses sociales • Dette publique 97 % du PIB • Déficit commercial : 48 milliards d’euros • Taux de chômage : 10,0 % (eurostat) • Une crise de défiance plus forte que la réalité des chiffres
  • 57. Le déclin de la productivité ‐2 0 2 4 6 8 10 Évolution productivité horaire France   en %
  • 58. La perte de compétitivité extérieure !
  • 59. La France, je t’aime moi non plus Atouts • Population encore en croissance et plutôt bien formée • Infrastructures correctes • Recherche : dans les cinq premières puissances mondiales • Entreprises bien classées à l’échelle mondiale • Positions fortes dans plusieurs secteurs : aéronautiques, pharmacie, transports terrestres, logiciels – jeux, luxe, banques, assurances… Le cycle qui s’achève n’a pas été favorable à la France, le prochain pourrait l’être.
  • 60. Les facteurs de perte de compétitivité  Un mauvais partage des revenus (taux de marge faible)  Une pression fiscale sur les entreprises (IS, taxes diverses)  Un retard dans la modernisation du capital  Un mauvais positionnement de gamme
  • 61. Coût du travail France / Allemagne 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 Indice du coût du travail ‐ salaires et charges Allemagne Indice du coût du travail ‐ salaires et charges France
  • 62. Coût du travail par tête en euros 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0 Union européenne (28… Zone euro (19 pays) Bulgarie Roumanie Lituanie Lettonie Hongrie Pologne Croatie République tchèque Slovaquie Estonie Malte Portugal Grèce Chypre Slovénie Espagne Royaume‐Uni Italie Irlande Allemagne Autriche Finlande Pays‐Bas France Luxembourg Suède Belgique Danemark 25,0 29,5 32,2 35,1 41,3 Coût total du travail horaire en 2015 
  • 63. Salaire minimum, la France n’est pas en tête 0,00 200,00 400,00 600,00 800,00 1 000,00 1 200,00 1 400,00 1 600,00 1 800,00 2 000,00 1 480,27 1 498,00 1 998,59 Montant du salaire minimum en 2017 en euros
  • 64. Temps de travail au sein de l’OCDE Source : données OCDE 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 1 371  1 419  1 457  1 482  1 541  1 612  1 674  1 691  1 719  1 725  1 779  1 790  2 042  heures annuelles moyennes ouvrées par travailleur en 2015 
  • 65. Les dépenses sociales sont-elles l’ennemi de l’emploi ? Sources : Eurostat 0 5 10 15 20 25 30 35 Poids des dépenses sociales en % du PIB 2003 2008 2012 2014
  • 66. France/Allemagne, la différence Le niveau de gamme des exportations françaises  22 % du haut de gamme , plus de 45 % en Allemagne  61 % du milieu de gamme  la Chine est au même niveau  17 % du bas de gamme L’élasticité prix des exportations en volume : variation des ventes par rapport à 1 % de hausse du prix) L’Allemagne est passée d’une élasticité prix de 0,74 à 0,12 de 1990 à 2014 La France est soumise à la dictature des prix à l’exportation et à l’importation avec des coûts salariaux en augmentation et des services à faibles gains de productivité
  • 67. France, un état dépressif : son pire ennemi, c’est elle- même Une défiance contagieuse • Un rapport au pouvoir complexe • Un conservatisme légendaire Des raisons institutionnelles • Système trop vertical quand le monde qui devient horizontal -> la France est une armée • Système social coûteux et peu incitatif • Une administration de qualité qui réfléchit de trop
  • 68. Les solutions L’impossible statuquo : baisse tendancielle de la croissance L’aventurisme • La sortie de la zone euro / la sortie de l’Union européenne ? La restauration de la compétitivité • Plus de concurrence • Plus de liberté au niveau du travail • Plus d’innovations et de recherche • Une montée en gamme • Une augmentation des exportations • Une réduction des dépenses publique et des prestations sociales
  • 69. Le début d’une nouvelle ère pour les pays émergents
  • 70. Les émergents, la fête est-elle finie ?  engagement d’un nouveau cycle  Moins d’industrie, plus de services  Ralentissement du commerce international  Changement dans les flux financiers
  • 71. La banalisation de la Chine
  • 72. La banalisation de la Chine Chine : 1ère puissance économique en parité de pouvoir d’achat Chine : plus 10 % du commerce international Chine : plus de 25 % de l’investissement mondial Chine effet d’entraînement sur les matières premières, l’énergie… Impact sur les autres pays émergents et les pays avancés Projections de croissance selon le FMI (estimation avril 2016) : • 2016 : croissance de 6,7 % • 2017 : croissance entre 6,2 % et 6,5 % 2016 : plus faible taux de croissance de ces 25 dernières années
  • 73. La banalisation de la Chine Baisse d’un point de la croissance en Chine : ¼ de point de croissance en moins dans G20
  • 74. Chine face au ralentissement de la croissance Augmentation du déficit budgétaire Version officielle  1,5 % en 2912  3 % en 2016 Version FMI  Déficits publics de 8 % du PIB en 2015 contre 6 % en 2012  Dette gouvernement central : 20 % du PIB  Dette collectivités locales : 38 %  Dette externe : 5,1 % du PIB en 2016  Réserves de changes : 2 988 milliards de dollars  Niveau des prélèvements obligatoires : 22 % du PIB
  • 75. La Chine face aux nouveaux émergents !
  • 76. Chine, vieille avant d’être riche
  • 77. La Chine un pays de consommation et de services
  • 78. Conséquences du ralentissement en Chine et de la transformation du modèle de croissance • Une économie tournée vers la consommation et les services : croissance plus lente  progressivement autour de 5 % • Croissance des besoins alimentaires sophistiqués • Moins d’importations de machines-outils • Moindre croissance des importations de matières premières  effet prix • Moindres importations en provenance des pays occidentaux • Moindre alimentation du monde en liquidités
  • 79. L’Inde la puissance de demain ?
  • 80. L’Inde la puissance de demain ?  Le taux de croissance en net progrès : +7,6 % en 2016 même si ralentissement attendu en 2017  Croissance soutenue par la baisse des cours des matières premières  Réformes engagées par le nouveau gouvernement afin de favoriser les investissements  Économie plus axée sur la technologie et les services que la Chine  Augmentation de la population : vecteur de croissance  Problèmes : castes, corruption et bureaucratie tatillonne
  • 81. L’Amérique latine et ses tourments
  • 82. Amérique Latine, le retour des problèmes Les pays d’Amérique Latine sont touchés par le changement des flux financiers Le Brésil en chute libre : une des récessions les plus sévères de son histoire : • -3,8 % en 2015 • -3,4 % en 2016 • 0,5 % en 2017 • 1,8 % en 2018 Fuite de capitaux → dépréciation monétaire → inflation → perte de compétitivité → relèvement des taux → ralentissement de la croissance Les pays producteurs de matières premières sont pénalisés par le cycle en cours : Venezuela (récession), Colombie, Chili (cuivre)
  • 83. La Russie, le rêve contrariée d’une grande puissance
  • 84. La Russie, le géant aux pieds d’argile ? Double choc : embargos + chute du prix du pétrole Choc financier en retour avec dépréciation du rouble et fuite de capitaux renforcée par les évènements en Ukraine Un des plus dures récession depuis la fin de l’URSS 2015 : - 3,8 % 2016 : -0,6 % 2017 : +1,5 % Atouts • finances publiques relativement saines • Taux de chômage faible • Richesses matières premières et énergie si retournement des prix Faiblesses • Vieillissement de la population • Sous investissement chronique
  • 85. L’Afrique, le futur de l’économie mondiale Les pays d’Afrique Sub-saharienne devraient renouer, cette année, avec la croissance 2,9 % en 2017 contre 1,5 % en 2016. Les pays du Moyen Orient et du Nord de l’Afrique taux de croissance passant de 2,7 à 3,1 % de 2016 à 2017. • Forte progression de la population active • Potentiel matières, énergie, terres important • Dernier grand espace de conquête économique
  • 86. La guerre des générations a-t-elle déjà commencé ? JUSTE UN AUTRE MONDE
  • 88.
  • 90. Les départs à la retraite en France
  • 91. Vieillissement – les impacts Un phénomène sans précédent aux conséquences multiples et palpables  Impact sur les finances publiques  Impact économique macro et micro  Impact patrimonial  Impact sur l’aménagement du territoire
  • 92. Vieillissement – impact finances publiques  Augmentation bien connue des dépenses de retraites, des dépenses d’assurance-maladie et liées à la dépendance : à terme, un poids équivalent à 33 % du PIB  Quelles conséquences pour notre système de retraite ?  Remise en cause de la solidarité intergénérationnelle ?  Réduction du taux de remplacement (pensions / revenus d’activité) -> conséquences sur le pouvoir d’achat et la croissance  Développement de la capitalisation ?
  • 93. L’économie contemporaine, c’était avant tout des bras, des cerveaux et des consommateurs…. La consommation des ménages est portée par les 25 / 55 ans La progression de la croissance correspond à la période où les 25/55 ans augmentaient Part des 40/55 ans • Japon : Explosion des seniors (-15 % de 1995 à 2010) • États-Unis : + 85 % entre 1985 et 2010 ; – 7 % entre 2010 et 2020 • Europe : + 70 % entre 1970 et 2010 ; – 15 % entre 2010 et 2020 Les pays occidentaux ont tenté de masquer l’impact du vieillissement par le recours à l’endettement
  • 94. Vieillissement – impact macro-économique  Impacts importants et mal analysés -> Caractère inflationniste ou déflationniste ?  Plus de consommateurs et moins de producteurs / Augmentation des salaires (salaires + charges)  Dégradation de la compétitivité (déficits commerciaux, baisse de la productivité…)  Diminution des investissements et moindre appétence à l’innovation  Développement des services au détriment de l’industrie -> Développement de la silver économie mais quid du financement  Développement des assistances automatisées dans les services : robotisation et objets connectés
  • 95. Vieillissement – impact financier et patrimonial  Moindre appétence à la prise de risques : préférence au désendettement  Préférence dans les produits de taux au détriment des actions  Volonté que les créances soient honorées et rémunérées : Allemagne  Vente de titres par les fonds de pension et les compagnies d’assurance pour financer les pensions  Vente de biens immobiliers du fait de l’augmentation du nombre de décès
  • 96. Vieillissement – impact sur l’aménagement du territoire  Migration des seniors vers les façades maritimes  Migration vers des villes offrant des services de qualité et facilement accessibles  Développement des services de proximité en lieu et place des grands centres commerciaux  Les régions à forte croissance sont celles qui accueillent des seniors : (régularité des revenus)
  • 97. La contrainte et l’opportunité environnementale
  • 98. D’un monde à l’autre ! Au départ : la contestation du mode de production des 30 Glorieuses (Club de Rome) Puis, une ambition d’un autre monde (écologie des années 70) Une prise de conscience de la vulnérabilité de la planète :  Le trou d’ozone  Le réchauffement climatique et les émissions de CO2  Les particules fines
  • 99.
  • 100.
  • 101. La voiture une croissance à plein régime
  • 102. Le dur combat pour la maîtrise des émissions de CO2 La limitation des rejets de CO2 et des particules nécessitent une réorientation de notre outil productif avec comme conséquence un risque potentiel, dans un premier temps, de diminution de croissance. Depuis 1980, des efforts importants ont été entrepris pour améliorer le contenu de la croissance en énergie. Il faut 40 % d’énergie de moins qu’en 1983 pour obtenir un point de croissance. D’ici à 2050, pour réduire de 50 % les émissions de CO2 (-1,3 % par an), il faudrait que la part des énergies fossiles passe de 82% en 2016 à 25% en 2050 (à structure de consommation inchangée) ou à 33% (avec le remplacement du charbon par le gaz naturel).
  • 103. Des taux bas à la remontée des taux il n’y a qu’un pas
  • 104. Des taux bas, une révolution ? Évolution des taux en France 
  • 105. La remontée des taux ?
  • 106. Faudra-t-il un jour rembourser ?
  • 107. De l’endettement et de l’épargne Endettement public mondial en milliards de dollars 0,00 10 000,00 20 000,00 30 000,00 40 000,00 50 000,00 60 000,00 70 000,00 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
  • 108. Dette publique, un problème mondial
  • 109. De l’endettement et de l’épargne 400 000 milliards de dollars de dettes….
  • 110. Pourquoi il y a de la dette ? • Parce que les épargnants épargnent tout en refusant de prendre des risques ! • Parce que nous vieillissons ! (besoins sociaux + les épargnants sont des plus de 50 ans) • Parce que la répartition des revenus et du patrimoine est de plus en plus inégale ! • Parce qu’il y a d’importants déséquilibres commerciaux • Parce que nous avons acheté de la croissance à crédit !
  • 111. Comment se débarrasser de la dette ? • En jouant sur l’illusion monétaire • En fabriquant de la monnaie • En faisant banqueroute Ou • En renouant avec la croissance • En retrouvant de l’inflation • En faisant payer les épargnants, les contribuables
  • 112. Quand le débiteur prend le pouvoir Part de la dette publique à taux d’intérêt négatifs
  • 113. Les effets incertains des politiques monétaires non conventionnelles
  • 116. Le retour de l’inflation
  • 117. De l’innovation destructrice à l’innovation positive Je vois du digital et des objets connectés partout sauf dans les statistiques économiques
  • 119. Les années « digitales » ? D’ici 2025, le digital pourrait créer ou déplacer 14 000 à 34 000 milliards de dollars soit l’équivalent de 50 % du PIB mondial D’ici 2020, 80 % des emplois nécessiteront des compétences numériques
  • 120. Le digital a-t-il un impact économique ?  Le digital accroit l’intensité concurrentielle  Le digital modifie les process d’innovation : phénomène itératif d’amélioration des produits avec adaptation en permanence des produits et des services)  Le digital bouscule les règles de la productivité : cf. secteur aérien : gestion des billets → transfert sur le client d’une partie du travail / mais crée-t-il de la productivité ?  Le digital détruit et crée des rentes de situation  Le digital aime les leaders
  • 121. La France en position moyenne Au sein de l’OCDE, la France en 8ème position pour le poids du digital Poids du numérique dans le % du PIB Corée du Sud  10,1  Royaume‐Uni 10,0 Chine 9,2 Etats‐Unis 8,0 Japon 7,6  Inde 7,1 Suède 7,0 France 5,5 Allemagne 5,3 
  • 122. Le poids du digital La valeur ajoutée par le numérique : 5,5 % du PIB soit plus que celui du secteur financier et quasiment le poids de la construction Emploi : 3,5 % de l’emploi en France : 880 000 personnes (près de 1 million d’actifs ont une activité ayant un lien avec le digital)
  • 123. Rattrapage attendu  Le poids du digital devrait passer de 5 à 7 % voire 9 % du PIB d’ici 2020  Le surcroit d’activité digitale d’ici 2020 : 100 milliards d’euros  Reprise de l’investissement depuis la fin 2015 avec une importance donnée au numérique  Secteurs privilégiés : distribution/secteur financier/automobile
  • 124. Les freins à la digitalisation en France  La taille des entreprises  Les rigidités organisationnelles  Le manque de marges de manœuvre financières  Le problème de formation  Les difficultés de recrutement  Les freins réglementaires ou la faible concurrence
  • 125. Le digital et l’emploi L’Homme inutile ?
  • 126. Le digital et l’emploi Étude OCDE : 80 % des emplois en 2030 auront une composante digitale et 47 % des emplois actuels pourraient disparaître (étude Oxford) En France, une étude menée par le cabinet Roland Berger souligne que 42 % des emplois sont menacés D’ici 2020, selon le Forum Économique Mondial, 7,1 millions d’emplois pourraient être détruits quand seulement 2 millions pourraient être créés Tout emploi pouvant être automatisé peut être amené à disparaître Réorganisation de l’emploi : moins de salariés, plus de TNS, de consultants,
  • 127. L’ubérisation de l’emploi et la croissance Les robots et le digital : • automatisation de toutes les tâches physiques et intellectuelles répétitives • Accélération d’un processus engagé avec la révolution industrielle Mais pour le moment, les emplois créés génèrent des gains de productivité inférieurs aux emplois supprimés • Augmentation du nombre d’emplois à la tâche, à la mission en haut et en bas de l’échelle • 90 % des nouveaux emplois : CDD, intérim….
  • 128. L’ubérisation de l’emploi : la fin des classes moyennes Aux États-Unis, les emplois de la classe moyennes représentaient  60 % de l’emploi en 1970  45 % de l’emploi en 2012 Entre 1993 et 2010, les emplois de la classe moyenne :  -9 % en France  -10 % au Danemark et au Royaume-Uni  -7 % en Allemagne Moins d’emploi moyens, plus d’emplois à faible qualification et des emplois supérieurs rares mais de mieux en mieux rémunérés.
  • 129. Les 3 catégories d’emploi  Emplois faiblement qualifiés dans les services : en progression  Emplois qualifiés (employés, cadres) : en forte baisse  Emplois de pointe : les manipulateurs de symbole, en hausse mais effectif limité
  • 130. La révolution du digital et du connecté  La nouvelle agriculture ne sera peut-être pas OGM mais connectée  La silver-économie sera une économie du connecté  La double révolution médicale : digitalisation et génétique Les problèmes sérier les innovations et passer des applications de confort à des applications de productivité !
  • 131. Le décollage des objets connectés
  • 132. La consommation est morte vive la consommation
  • 133. Y-a-t-il une panne de la consommation ? La consommation évolue en fonction du : • Pouvoir d’achat • Crédit Le développement de nouvelles formes de consommation • Nouveaux canaux de distribution • Nouvelles pratiques (société de l’usage, plateformes collaboratives, circuits courts, bio, mode de consommation sociale et solidaire, retour du troc…)
  • 134. La consommation est morte, vive la consommation 20 000 25 000 30 000 35 000 40 000 45 000 50 000 janv.‐99 août‐99 mars‐00 oct.‐00 mai‐01 déc.‐01 juil.‐02 févr.‐03 sept.‐03 avr.‐04 nov.‐04 juin‐05 janv.‐06 août‐06 mars‐07 oct.‐07 mai‐08 déc.‐08 juil.‐09 févr.‐10 sept.‐10 avr.‐11 nov.‐11 juin‐12 janv.‐13 août‐13 mars‐14 oct.‐14 mai‐15 déc.‐15 juil.‐16 févr.‐17 Evolution de la consommation des ménages en millions d'euros 
  • 135. De la croissance à la stagnation du crédit à la consommation 50000 70000 90000 110000 130000 150000 170000 190000 janv.‐99 juil.‐99 janv.‐00 juil.‐00 janv.‐01 juil.‐01 janv.‐02 juil.‐02 janv.‐03 juil.‐03 janv.‐04 juil.‐04 janv.‐05 juil.‐05 janv.‐06 juil.‐06 janv.‐07 juil.‐07 janv.‐08 juil.‐08 janv.‐09 juil.‐09 janv.‐10 juil.‐10 janv.‐11 juil.‐11 janv.‐12 juil.‐12 janv.‐13 juil.‐13 janv.‐14 juil.‐14 janv.‐15 juil.‐15 janv.‐16 juil.‐16 janv.‐17 Encours des crédits à la consommation en milliers d’euros
  • 136. Les Français prudents par nature 14,9 5,9 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 Taux d'épargne des ménages en % du revenu disponible brut Taux d'épargne Taux d'épargne financière
  • 137. Les nouvelles tendances de la consommation • Progression des dépenses pré-engagées à cause du logement • Poursuite de la diminution des dépenses d’habillement • Légère augmentation des dépenses d’alimentation • Recul des dépenses de loisirs sous l’effet prix et baisse du coût des transports • Recul des dépenses liées à la voiture • Recul de l’achat de biens industriels : 50 % des achats en 2015 contre plus de 66 % en 1970
  • 138. La consommation contrainte Part des dépenses pré-engagées
  • 139. Evolution des différents postes de dépenses des ménages
  • 140. La Consommation et Internet Sur l’année 2015/2016, 60 % des Français de plus de 12 ans ont effectué au moins un achat sur Internet En ne considérant que les Français disposant d’un accès à Internet, le taux s’élève à 69 %. Il était de 27 % en 2003 29 % des Français réalisent au moins un achat par an sur le Net et 56 % plusieurs fois par an sites marchands : plus de 182 000 en 2015 contre 64 000 en 2009.
  • 142. Le e-commerce: un canal de distribution incontournable Consommation des ménages : 1 500 milliards d’euros E-commerce : +10 % par an  2014 : 57 milliards d’euros  2015 : 63 milliards d’euros  2016 : 70 milliards d’euros Vente à distance : 60 milliards d’euros + 10 % en un an Le e-commerce : 8 à 9 % du commerce de détail
  • 143. Les entreprises un peu en retard 20 % de l’ensemble des entreprises françaises procéderaient à des achats de manière électronique • 50 % des achats des grandes entreprises sont réalisés de manière numérique • 33 % des achats pour les entreprises de plus de 500 salariés • 25 % des achats pour les entreprises de plus de 10 salariés Achats numériques • France : 385 milliards d’euros • Royaume-Uni : 650 milliards d’euros • Allemagne : 870 milliards d’euros Taux de croissance du B to B numérique : 8 % par an
  • 144. L’économie collaborative en France 276 plates-formes actives dont 75 % sont françaises et créés à 80 % depuis 2008 17 activités recensées : ventes, locations, échanges, financement, dons, covoiturage, auto-partage, partage de biens et de services, emplois, achats groupés… Chiffre d’affaires supposé : 2,5 milliards d’euros Plus de 15 000 entreprises sont présentes sur ce marché 13 000 emplois dépendraient de ce secteur 5 % des Français tirent 50 % de leurs revenus grâce à l’économie collaborative
  • 145. Conclusion version optimiste  Reprise des gains de productivité grâce au big data, aux objets connectés  Substitution progressive d’énergies propres aux énergies carbonées  Convergence des économies avec décollage de l’Afrique  Retour au multilatéralisme avec la création d’une agence mondiale en charge du réchauffement climatique  Europe : mise en place d’outils de régulation des crises et relance de la construction européenne autour de la recherche, de l’environnement, des nouvelles énergies
  • 146. Conclusions : version pessimiste  Montée du nationalisme et du protectionnisme  Montée des tensions internationales et déstabilisation de l’Afrique et du Moyen Orient, compétition sino-américaine  Délitement de l’Union européenne  Contraintes environnementales croissantes  Poursuite de la stagnation de la productivité  Baisse de la croissance potentielle du fait du sous-investissement et du vieillissement de la population
  • 147. « L’espoir est un état d’esprit. C’est une orientation de l’esprit et du cœur. Ce n’est pas la conviction qu’une chose aura une issue favorable mais la certitude que cette chose a un sens quoi qu’il advienne ». Vaclav Havel 147