They want us to believe the end is the beginning, at best or at worst a new beginning, a second chance. No, thank you! The first chance was bad enough. Let us die in peace.
Ils veulent nous faire prendre des vessies sans prostate pour des lanternes de garde-chiourmes de prison. Mais qu’ils nous laissent crever en paix et jusque là survivre dans l’oubli de ce destin mortel.
I don’t want to know what’s coming because I have enough trouble remembering the horror of what I have gone through up to now. It can’t really be worse. And if it is, let us lift our bottle and Glück auf!
2. 2067 – 2020
A very strange film that mixes adventure, mostly cosmic and mostly special effects, which is effective in
many ways, and science-fiction about first, the destruction of the planet by the humans who inhabit it. That’s
the fate of this planet if it does not get a solution that brings, all negative pollution meters down. If humans
don’t do it, then the planet will do it. No more oxygen, then die of asphyxiation. No more clean water, no
more natural plants, vegetables, and fruits. Only synthetic food and no free-access sufficiency. They will die
of hunger and thirst, and what’s more, of diseases that will prosper in this ugly situation.
We start at the very end of this period, just before the final lap on the racetrack to perdition. The main
scientist is the father of a younger man who he has chosen to be thrown into the future to check how the
earth recuperated from the apocalypse of the humans who eventually all die. So, he is sent away by
teleportation into a distant future. And it all becomes tricky because he lands in a thick jungle that has grown
on top of the scientific center that contained the teleportation station. But he finds himself confronted with his
own skeleton, meaning he had been sent a first time before he had died, shot dead with a bullet in his skull.
He has been sent a second time later and is now alive in front of his dead skeleton. Don’t tell me this sounds
bizarre. It is profoundly strange and that’s all they want to produce.
Then his friend, brother, or whatever man he knows and is more or less intimate with arrives, teleported
from the apocalyptic end of the human species. By using the pocket universal communication devices, his
own, and the one of his skeleton, he can access a recording of the death of the skeleton: he is shot by his
friend who just arrived, hence the dead skeleton tells him what is going to happen to him who is still alive.
Then we enter the delirium tremens of an apocalypse that tries to convince us it ends perfectly well.
Of course, it is not a real story but a metaphor, an allegory done for people who are used to video or
computer games. The logic of the storyline is not important. What is important, is the details, peripetia, the
violence, the emotional shock and betrayal of a father killing a son, or a son having to kill a father.
What’s left after our game is a total distance, nonchalance in front of the fate of ours that is surging up
every day. But I must say it is fun, especially the story of the love affair the younger man had on earth in
2067, if it is the proper date, and how he sends her a beautiful flower, well how is not the real way. In fact, it
is only a futuristic utopian ellipse that only, works by being there in a world of total death and destruction.
Viva la Muerte, the great compensator.
Dr. Jacques COULARDEAU
VERSION FRANÇAISE
3. Un film très étrange qui mêle l’aventure, majoritairement cosmique et surtout effets spéciaux, efficace à
bien des égards, et la science-fiction sur d'abord la destruction de la planète par les humains qui l'habitent.
C’est le sort de cette planète si elle n’obtient pas une solution permettant de réduire tous les compteurs de
pollution négative. Si les humains ne le font pas, alors la planète le fera. Plus d'oxygène, et mourir par
asphyxie. Fini l’eau propre, fini les plantes, légumes, fruits naturels. Uniquement de la nourriture synthétique
et en aucune quantité suffisante en libre accès. Ils mourront de faim et de soif, et qui plus est, de maladies
qui prospéreront dans cette horrible situation.
Nous commençons à la toute fin de cette période, juste avant le dernier tour sur la piste de la perdition.
Le scientifique principal est le père d'un jeune homme qu'il a choisi de lancer dans le futur pour vérifier
comment la terre se sera remise de l'apocalypse des humains qui finissent tous par mourir. Il est donc
envoyé par téléportation dans un futur lointain. Et tout devient délicat car il atterrit dans une jungle épaisse
qui s'est développée sur les restes du centre scientifique qui contenait la station de téléportation. Mais il se
retrouve confronté à son propre squelette, c'est-à-dire qu'il avait été envoyé une première fois avant de
mourir, abattu d'une balle dans le crâne. Et il a été renvoyé une seconde fois plus tard et est désormais
vivant devant son squelette mort. Ne me dites pas que c’est bizarre. Cet effet est entièrement voulu.
Puis son ami, son frère ou tout autre homme qu'il connaît et avec lequel il est plus ou moins intime
arrive, téléporté de la fin apocalyptique de l'espèce humaine. En utilisant les appareils de communication
universels de poche, le sien et celui de son squelette, il peut accéder à un enregistrement de la mort du
squelette : il est abattu par son ami qui vient d'arriver. Le squelette mort lui dit donc ce qui va lui arriver, à lui
qui est encore en vie. On entre alors dans le delirium tremens d’une apocalypse qui tente de nous
convaincre qu’elle se termine parfaitement bien.
Bien sûr, il ne s’agit pas d’une vraie histoire mais d’une métaphore, d’une allégorie faite pour les gens
habitués aux jeux vidéo ou informatiques. La logique du scénario n'a pas d'importance. Ce qui est important,
ce sont les détails, les péripéties, la violence, le choc émotionnel et la trahison d'un père tuant son fils, ou
d'un fils devant tuer son père.
Ce qui reste après notre jeu, c’est une distance totale, une nonchalance devant notre sort qui émerge
chaque jour davantage. Mais je dois dire que c'est amusant, surtout l'histoire d'amour que le jeune homme a
eu sur terre en 2067, si c'est la bonne date, et comment il lui envoie une belle fleur, le comment n'est pas la
vraie question. En fait, ce n’est qu’une ellipse utopique futuriste qui ne fonctionne qu’en étant là dans un
monde de mort et de destruction totale. Viva la Muerte, le grand compensateur.
Dr Jacques COULARDEAU