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Prénom : ………………………………………
Adresse : ………………………………………
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20 MINUTES FRANCE SAS
M. Frédéric DARUTY
24-26 Rue du Cotentin
75015 PARIS
Recommandé avec A.R.
Monsieur,
Dans la crise sanitaire, politique et sociale que nous traversons depuis mars 2020, le rôle de la presse
(papier ou télévisée) est fondamental.
Depuis des décennies, les obligations déontologiques des organes de presse ont été codifiées et
rappelées à de multiples reprises.
Le texte le plus important est, bien entendu, la Charte de Munich dont je crois utile de rappeler
quelques-uns des principes énumérés parmi les 10 devoirs des journalistes :
« 1. Respecter la vérité,quelles qu’en puissentêtre les conséquences pour (le journaliste),etce en raison
du droit que le public a de connaître la vérité.
/…/ 9. Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ;
n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
10. Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la
rédaction. » (https://www.journalisme.com/images/stories/pdf/charte_munich.pdf).
Votre quotidien ainsi que le site Internet qui lui est adossé sont manifestement soucieux, dans les
principes du moins, de respecter ces engagements. C’est ainsi que l’on peut lire, dans votre « Charte
de déontologie » présente à l’adresse https://www.20minutes.fr/medias/8110-20060220-charte-
20minutes.
Vous annoncez en effet votre volonté de respecter différents engagements, parmi lesquels :
« 1.4 La presse doit aussi exercer un rôle de protection des individus et des groupes contre les
injustices, qu’elles soient commises par les autorités publiques, les Institutions, les intérêts
privés, les particuliers. « 20 Minutes » veillera tout particulièrement au respect de la personne
humaine. À cette fin notamment, la rédaction recourt à certains outils de l’écriture inclusive.
1.5 La presse a pour mission de diffuser des informations sur la vie quotidienne de la société,
de révéler ou d’apporter les éclairages indispensables sur des faits qui pourraient être sujets à
critiques, particulièrement s’ils sont cachés à dessein et soustraits à l’exercice de la démocratie.
2. 1.6 Dans le respect de cette ligne de conduite et de ces principes, 20 Minutes s’oblige à
l’impartialité et en conséquence à un traitement non partisan de l’information.
/.../
3.10 Si une information erronée a été publiée, elle doit être corrigée le plus vite possible.
[AJOUT 12 MAI 2021) 20 Minutes applique les principes d'une correction transparente et
honnête définis par l 'IFCN Poynter. Les rectifications sont portées à la connaissance du lecteur
de manière claire et formelle. Le détail de notre politique de correction est disponible ici. »
Or, depuis le début de la campagne vaccinale destinée à freiner ou enrayer l'épidémie de Covid-19,
force est de constater qu'un pan entier de l'information pourtant indispensable à permettre un
consentement libre et éclairé de la population fait cruellement défaut, tant dans vos programmes
télévisés que dans vos contenus écrits sur le site Internet que vous publiez.
L'importance des effets secondaires et décès directement attribués aux différentes substances
thérapeutiques en phase d'essai clinique a été SYSTÉMATIQUEMENT passée sous silence.
Ce ne sont pourtant pas les données scientifiques fiables, publiées sur des sites officiels - qui manquent
pour proposer une information de qualité.
À titre d'exemple :
Comme cela découle d'un rapport de pharmacovigilance bien caché sur le site de l'ANSM (voir
lien ci-dessous), les remontées d'effets secondaires officiellement déclarés en 1 mois et 3 jours
(du 28 mai au 1er juillet 2021) uniquement, en France uniquement et pour le Pfizer
uniquement montrent une quantité très alarmante de dossiers ouverts
(https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-pfizer-
periode-28-05-2021-01-07-2021-2.pdf).
Ce rapport regroupe les données des Centres régionaux de pharmacovigilance de Bordeaux,
Marseille, Toulouse et Strasbourg (voir page 1).
Or, il y a bien plus de centres régionaux en France, comme vous le verrez sur la carte qui est
en ligne ici sur le site officiel : https://www.rfcrpv.fr/contacter-votre-crpv/
Sur les 4 centres (et quatre uniquement !) ayant contribué à établir ce rapport, qui ne concerne
donc qu'un mois et 3 jours d'un seul vaccin et sur le seul territoire français, notmament en
pages 8, 9, 16 et ensuite 45 à 51. La lecture de l'ensemble aiguisera toutefois, je n'en doute
pas, votre curiosité de journaliste...
Que penser de ces résultats, s'il faut ensuite les reporter :
o à l'intégralité du territoire français ?
o à l'ensemble des produits injectés à la population depuis fin 2020 (puisque le rapport
de l’ANSM ne couvrait qu’une période d’un mois et 3 jours)
o et, surtout, à l'ensemble des 33 centres de pharmacovigilance disséminés sur le
territoire ?
Si l'on compare cette information purement factuelle et officielle avec ce que vous aviez publié le 29
juillet dernier (https://www.20minutes.fr/sante/3093023-20210729-vaccination-non-bases-
pharmacovigilance-permettent-connaitre-nombre-deces-dus-injection), il apparaît que des données
importantes manquent dans votre relation des informations :
3. Le nombre des décès mentionnés dans le rapport (761 selon votre article, ce qui correspond
bien à l’information contenue dans le rapport officiel) mais vous omettez, curieusement, de
préciser :
o Qu’il ne s’agit que d’un rapport concernant UN SEUL fabricant (Pfizer).
o Qu’il ne s’agit que des chiffres des dossiers déposés pendant 1 mois et 3 jours (et non
depuis le début de la vaccination).
o Et, enfin, qu’il ne concerne que 4 des 33 centres de pharmacovigilance établis sur le
territoire.
Le fait qu’il s’agisse, dans l’article, d’un entretien avec un tiers (M. Francesco SALVO),
« coordinateur de l'enquête de sécurité sur le vaccin Pfizer en France » ne dispense en aucun
cas vos journalistes d'effectuer un travail de vérification, de nature à apporter, si besoin, les
compléments d’information nécessaires.
Si des scientifiques et juristes ont été capables de trouver ces informations après une recherche rapide,
je présume que vos journalistes, par hypothèse respectueux de la Charte de Munich, en sont capables
également. Ceux-ci ayant, de ce fait, pris l'engagement de « refuser toute pression et de n'accepter de
directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction » (Charte de Munich, 10), dois-je en
déduire que ces « directives » émanent de façon systématique de votre direction ?
En tout état de cause, cette omission délibérée de faire part des vives inquiétudes relayées par les
scientifiques du monde entier et basées sur des données objectives (dont je vous ai donné un exemple
parmi tant d'autres) dénote une volonté tout aussi délibérée d'empêcher la population de s'informer
efficacement, alors qu'il en va pourtant de la santé de chacun.
Sur le plan légal, ces importantes et substantielles « omissions » peuvent à mon sens être considérées
comme :
Une atteinte à l’article 27 de la loi sur la Liberté de la presse, réprimant la publication de
fausses nouvelles (https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000006419726).
Eu égard aux conséquences potentielles – vu l’importance des effets secondaires dont il est
question suite à ces injections -, une mise en danger délibérée de la vie d’autrui, au sens des
articles 223-1 et 223-2 du Code pénal
(https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070719/LEGISCTA000006
165287?etatTexte=VIGUEUR&etatTexte=VIGUEUR_DIFF&anchor=LEGIARTI000024042637#LE
GIARTI000024042637).
En conséquence, et avant d’envisager une éventuelle action en justice, il me paraît que la principale
priorité est aujourd’hui d’informer CORRECTEMENT la population française des risques RÉELS des
injections de thérapie génique expérimentale, de façon à offrir une information qui soit conforme tant
à la loi qu’à la Charte de Munich et à votre propre Charte de déontologie.
Je conserve bien sûr une copie de ce courrier ainsi que de la preuve de son envoi.
Dans l’attente de voir, à l’antenne, par écrit et en ligne, une information digne de ce nom, je vous prie
de croire, Monsieur, à l’expression de mes salutations les plus indignées,
Signature :