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II) LE COMPORTEMENT DE LA FORME " ACQUIS " ET RAPPORT" RELATION " ENTRE PERCEPTION
AUDITIVE" SON " ET DES MOUVEMENTS
1) COMPORTEMENT DE LA FORME
Le comportementde laforme estune théorie comportementaliste,philosophique etbiologique,selon
laquellelesprocessusde laperceptionetde lareprésentationmentaletraitentspontanémentles
phénomènescomme desformesglobales,structuréesounon,plutôtque comme l'additionoula
juxtapositiond'élémentssimples.Le comportementde laforme,proposée audébutduXXe siècle se
base sur troispostulats: Lesactivitéspsychiquesontlieudansunsystème complexe etouvert,dans
lequel chaque système partiel estdéterminé parsarelationàsesméta-systèmes.Lathéorie du
comportementde laforme définitunsystème comme une unité dynamiqueàpartirdesrelationsentre
sesélémentsde comportements.À lasuite de certainsamendementsthéoriquessurle dynamisme
mental,onpostule qu'unsystème montrelatendance versune harmonie entre toutessesattributspour
permettre une perceptionouconceptionconciseetclaire,la"bonne forme ".
Le comportementde laforme estconsidéré comme une formeprécoce etl'une desprincipalessources,
avecla science qui étudie le langage etleslanguesde linguistesde 1857 à 1913, du courant intellectuel
structuraliste qui se généraliseaumilieuduXXe siècle.Ilspartagentpourl'essentiel lesmêmesprincipes
méthodologiques:néologismede 1926, intérêtpourlesrelationsentre unitésélémentaires,caractère
nonconscientdumodèle théorique.Ontrouve sonorigine dansquelquesidéesde producteursde
fictions,dramaturges,poètes,théoriciensde l'artethommesd'étatde 1749 à 1832. Certains
philosophesde 1859 à 1938 ont théorisé lanotionde forme en1890. Ils expliquentque dansl'acte de
perceptionnousne faisonspasque juxtaposerune foulede détails,maisnouspercevonsdesformes
globalesqui rassemblentlesélémentsentre eux.Certainsphilosophesde 1859 à 1932 proposentun
exemplemusical :lorsqu'onse rappelle une mélodie,onse souvientd'une structure globale de musique
et nond'une suite successive de notesprisesisolément.L'idée de forme se retrouve aussi dansla
phénoménologie,créée pardesphilosophes,logiciensde 1859 à 1938 (Atman - Samadhi),qui estl'étude
de l'être,le caractère profond,propre à deschoses.Parla suite,lesintellectuelssontdestituésde leur
poste.Certainsontété forcésàs'exiler;d'autress'étaitdéjàinstallé quelquesannéesplustôt.Mais
l'écussonthéoriqueprendmal surle sol oule comportementalismerègne enmaître.
Le comportementde laforme signifie"théorie de laforme ",maisil s'agit enréalité de quelquechose
de beaucouppluscomplexe,qu'aucunmotne traduitexactementdansaucune langue.Le
comportementde laforme peutêtre traduitpar" mettre enforme,donnerune structure signifiante ".
Le résultat,le comportementde laforme,estdoncune forme structurée,complète etprenantsens
pour nous.Par exemple,une tableprendune significationdifférentepournousselonqu'elle est
recouverte de livres,oud'une nappe etde plats(saforme globale achangé) ; dans uncas, la table estun
bureau,etdans l'autre,une table destinée aurepas.Autre exemple,lorsqu'onregarde lesétoiles,
chacune d'ellesestunstimulusvisuel,pourtantonpeutfacilementlesorganiserenconstellations,en
ensembleformé de stimuli.Ainsi,l'image mentaleque nousavonsentête estune forme,etpeutêtre
évaluée parnotre espritentantque telle,parexemple enlanommant:" la Grande Ourse ". En fait,dès
notre origine (apparition),lapremière"forme " importante que nousreconnaissionsestun
comportementde laforme :c'est le visage de lafemme dontle métierestd'aiderlesfemmesàsortirun
jeune être humain.Le nouveau-jeune être humainn'enperçoitpasencore lesdétails,maislaforme
globale est"signifiante"pourlui.Nosperceptionsobéissentàuncertainnombre de principes:ainsi,
une totalité (danscetexemple,unvisage humain) ne peutse réduireàlasimple somme desstimuli
perçus; de même,l'eauestautre chose que de l'oxygène etde l'hydrogène;une symphonie estautre
chose qu'une successionde notes.Onconstate ainsi que le toutestdifférentde lasomme de ses
parties,undesprincipespharesde lathéorie ducomportementde laforme.
La théorie souligneaussi qu'une partie dansuntoutestautre chose que cette même partie isolée ou
incluse dansunautre tout - puisqu'elle tire despropriétésparticulièresde saplace etde sa fonction
dans chacund'entre eux : ainsi,uncri au cours d'unjeuest autre chose qu'uncri dans un couloirdésert;
être nu sousla douche n'a pasle même sens que de se promenernusur la ville Parisienne.Pour
comprendre uncomportementouune situation,il importe donc,nonseulementde lesanalyser,mais
surtout,d'enavoirune vue synthétique,de lespercevoirdansl'ensemble plusvaste ducontexte global,
avoirun regardnon pas plus" pointu"mais pluslarge : le " contexte "estsouventplussignifiantque la
" production"." Com-prendre "c'estprendre ensemble.Unexemple producteuretphilosophesde 1905
à 1980, influencé parlathéorie ducomportementde laforme,permetde biencomprendre cela: —
producteursetphilosophesde 1943.
Le comportementde laforme estunparadigme qui s'oppose globalementàl'individualisme(approche
ascendante) enrenversantcette perspectiveversune approche (technique descendante : en
phénomènesqui sontencore nonexplicable physiquement),laperceptionglobale d'une formeprécède
lesdétails;dansle comportementde laforme,lasociété,le groupe,laculture,lanationsontdesentités
supérieuresqui primentsurl'individu.D'oùle postulatcomportementalistesuivant:La société "la
civilisation",le processusperceptifetlesprocessusneurophysiologiquessontisomorphes;c'est-à-dire
structurésde la même façon,ilsse ressemblentdansleursstructuresetdansleursprincipes(d'une
certaine façon).Il n'existe pasde perceptionisolée,laperceptionestinitialementstructurée.La
perceptionconsisteenune distinctionde lafigure surle fond.Le toutestperçu avantlespartiesle
formant: " Le Tout est différentde lasomme desparties"ou" L'ensemble prime surlesélémentsqui le
composent".La structurationdesformesne se faitpasau hasard,mais seloncertainsprincipesdits"de
phénomènesqui sontencore nonexplicable physiquement"etqui s'imposentausujetlorsqu'ilperçoit.
Les principaux principesducomportementde laforme.Le principe de clôture.Le principe de labonne
forme : principe principale dontlesautresdécoulent:unensemble de partiesinformetendàêtre perçu
d'abord comme une forme,cette forme se veutsimple,symétrique,stable,ensommeune bonne forme.
Le principe de continuité:despointsrapprochéstendentàreprésenterdesformeslorsqu'ilssont
perçus,nouslespercevonsd'aborddansune continuité,comme desprolongementslesunsparrapport
aux autres.Le principe de proximité.Le principede laproximité:nousregrouponslespointsd'abordles
plusprocheslesunsdesautres.Le principe de similarité.Le principe de similitude :si ladistance ne
permetpasde regrouperlespoints,nousnousattacheronsensuiteàrepérerlesplussimilairesentre
eux pourpercevoirune forme.Le principe de destincommun:despartiesenmouvementayantla
même trajectoire sontperçuescomme faisantpartie de lamême forme.Le principe de familiarité:on
perçoitlesformeslesplusfamilièreslesplussignificatives.Cesprincipesagissentenmême tempset
sontparfoiscontradictoires.Lesexemplescitésappartiennentaudomaine visuel ;c'estcelui que
l'expressionimprimée permetde reproduire.Lesprincipesducomportementdesformestrouventune
applicationdansle domaine auditif encomportementde lamusique etprobablementaussi parrapport
aux sensationskinésiques,de mouvementcorporel.Lesprincipesde continuité etde similitude,par
exemple,s'appliquentquandonsuituninstrumentparticulierdansunensembleorchestral.Dansles
mêmescirconstances,le principe de familiarité faitentendre une voixconnue,alorsqu'onprête
attentionàune autre,un phénomène appelélacapacité àdirigersonattentionpoursuivre unflux
verbal dansune ambiance orchestral.
Certainscréateursencomportementde laforme,spécialistesducomportementde 1880 à 1943 et de
1887 à 1964 sont lespionniersdugroupe surle comportementde laforme danslesannées1920.
D’autresphilosophesde 1908 à 1961 ontfait connaître du comportementde laforme enFrance.Ilssont
égalementlesreprésentantsdustructuralisme qui estunensemble de courantsholistesen
méthodologie scientifique(épistémologie) apparusprincipalementenscienceshumainesetsocialesau
milieuduXXe siècle,ayantencommunl'utilisationduterme de structure entendue comme modèle
théorique (inconscient,ounonempiriquementperceptible) organisantlaforme de l'objet étudié pris
comme un système,l'accentétantmismoinssurlesunitésélémentairesde ce système que surles
relationsqui lesunissent.Laréférence explicite auterme de structure,dontladéfinitionn'estpas
unifiée entre lesdifférentscourantsde pensée concernés,s'organise progressivementavecla
constructioninstitutionnelledesscienceshumainesetsocialesàpartirde la findu XIXe siècle dansla
filiationpositiviste ;elle restel'apanage de lascience qui étudie le langageetleslanguesetde la
phonologie jusqu'àsagénéralisationaprès1945. La définitiondescriptive communedustructuralisme
retientprincipalementle mouvementformaliste françaisdesannées1950 et 1960 (science qui étudie le
langage etla langue,diffusionde décision,généralementdéfavorable qui rapporte àlaproduction
oralesauxquellesonreconnaîtune valeuresthétique,introspection"analyse ",anthropologie
structurale),maisle structuralisme estparfoisconsidérésurl'histoirede pluslongue durée comme une
étape contemporainedesthéoriesde laconnaissance,danslagénéalogie desphilosophiesde laforme,
depuisAristote jusqu'aux philosophes,scientifiques,mathématiciens,logiciens,diplomates,hommesde
principes,philologuesde 1646 à 1716, philosophes"criticismes - principe duromantisme
transcendantal "de 1724 à 1804, producteursde fictions,dramaturges,poètes,théoriciensde l'artet
hommesd'étatde 1749 à 1832, desphilosophes,logiciensde 1859 à 1938 notamment.
1) a) COMPORTEMENT PERCEPTUEL
Le comportementperceptuel estunsous-domaineducomportementcognitif qui concerne
spécifiquementlesaspectsinnéspré-conscientsdusystème cognitif humain:laperception.Certains
hommesd'institutionspirituelle de 1572 à 1631 ont exploré desdomainesd'interactions
interpersonnellesenpartantduprincipe que lesindividusagissentenfonctionde leurperceptiond'une
situationdonnée.Bienque le comportementsoitévident,lespenséesetlesémotionsd'une personne
sontmasqués.Celadonne àpenserque lesproblèmeslespluscourantsentre lespersonnessontbasés
sur l'hypothèse que nouspouvonsdevinerce que l'autre personne ressentetpense.Ilsontégalement
proposé desméthodes,dansce cadre,pourdesexpressionsefficaces.Celacomprend:l'écoute
réflexive,lescompétencesd'assertion,larésolutiond'oppositions,etc.Le comportementperceptuelest
souventutiliséenintrospection"analyse "pouraiderune personne qui esttourmentée(dumédecin,
ayant unmauvaisfonctionnementde l'organisme) àaméliorersescompétencesenmatièrede
résolutionde problèmes.
Desapprochesnativistesetgénétistesde l'ensemblede théorie philosophiquesqui fontde l'expérience
sensible l'origine de toute connaissance oucroyance etde toutplaisiresthétique ducomportement
perceptuel ontfaitl'objetde recherchesetde débatspourdéterminerle fondementdudéveloppement
de la perception.Lesnativistescroientque leshumainsnaissentavectouteslescapacitésde perception
nécessaires.C'estle préféré desthéoriessurlaperception.Lesgénétismesl'ensemble de théorie
philosophiquesqui fontde l'expérience sensible l'origine de toute connaissance oucroyance etde tout
plaisiresthétiqueestimentque leshumainsne naissentpasavecdescapacitésde perception,mais
doiventplutôtlesapprendre.
2) PSYCHOACOUSTIQUE
Par ailleurs,lapsychoacoustiqueestlabranche de lapsychophysiquequi étudie lesrapportsentre les
perceptionsauditivesde l'être humainetlessonsqui parviennentàsesoreilles. Ellefaitappel à
l'acoustique,qui étudie lanature etlespropriétésdesondessonores,àlaphysiologie de l'audition,qui
examine dansquelle mesure ellesse transformenteninflux nerveux,aux comportementsetaux
sciencescognitives.Elleemploieles méthodesducomportementexpérimentale.Laphonétique auditive
pratique desinvestigationspsychoacoustiquespardéfinition:le langage estle supportdesassociations
symboliquesetlabase ducomportementetdesréactions,etle sonestsonmoyende transmission.
L'acoustique musicale allie lamécanique desvibrationsetl'acoustique,quandil s'agitde comprendre le
fonctionnementdesinstruments,àlapsychoacoustique,lorsqu'oncaractérise laréactionhumaineà
leurssons.Cesdeux disciplinessontà l'origine desétudespsychoacoustiques,dèsle XVIIIe siècle,eten
sontdeschamps d'application.Elless'intéressentausoncomme porteurde message "déclaration"et
au comportementdupointde vue de l'activité symbolique.Onne transmetpaslescomposantesdu
signal que l'homme ne perçoitpas.Lespremiersrésultatsontdéterminé labande passante nécessaire,
et,plusrécemment,lacompressionde donnéesaudioutilisedesmodèlesélaborésde l'audition.
La psychoacoustique se base surle modèle de perceptionducomportementexpérimentale:stimulus →
récepteur→ influx nerveux→ sensation → réaction,oùle stimulusestunsonphysique etle récepteur
estl'oreille.Laphysiologie de l'auditionfournitunpremiermodèlede latransformationdustimulusen
potentiel d'action.Il reste àexplorerle traitementde ce signal dansle système de l'oreilleetdansle
cerveau,etlesopérationscognitivesqui déterminentlaréactiondesanimaux douésd'ouïe.Certaines
recherchesconsidèrentle soncomme unporteurde message "déclaration"; d'autresl'envisagent
comme nuisance.Cette différence d'approcheaboutitàdesindicesconcernantlaquantité différentà
proposdu même genre de caractéristiquesduson.Ellesmontrentaussi qu'ilexiste,pourle même sujet,
une dégradationavecl'âge,lafatigue auditiveetlestraumatismesauditifs.L'âge entraîne une
presbyacousie qui se manifeste principalementparune diminutionde lafréquence dessonslesplus
aigusencore perçus.Deschocs, desmauvaisfonctionnementsde l'organisme,l'expositionàdesniveaux
sonoresexcessifsprovoquentune hypoacousie affectantlasensibilité vers3à 4 kHz, plage de
fréquencesoùl'oreilleestlaplussensible.Lavariabilitéimposed'effectuerlesessaisavecdes
protocolesrigoureux etunnombre suffisantde sujets,qu'onchoisitle plussouventparmi ceux qui
jouissentd'une auditionnormaleoumeilleure.
L'origine de lasensationsonore estune faiblevibrationde l'air,lapressionacoustique,qui nousimporte
parce que lesêtreshumainsenextraientdesdéclarations"précisions".Pourqu'il contienne une
déclaration"précision",il fautque le son,cette variationde lapressionatmosphérique,varie lui-même
au cours du temps; etqu'il ne varie pas de façonaléatoire,maisselondesmotifsque lesauditeurs
puissentmémoriseretreconnaître.Enoutre,l'auditions'adapte enquelquesinstantsaux sonsqui
parviennentàl'oreille,enune fractionde seconde parunréflexeetàpartir de quelquessecondes,par
desprocessusmentaux.L'auditionimplique doncle tempsàplusieursniveauxdifférents.Il estun
paramètre danstouteslesexpériencesettouteslesmesures.
On a d'abord utilisé dessonspurs,desondessinusoïdalessimplesqui ne comportentqu'uneseule
fréquence.Onaexploré de cette manièrelasonie,c'est-à-dire l'intensitéde lasensation,etlahauteur
tonale,c'est-à-direladifférence que lessujetsfontentre sonspursde même intensitéselonleur
fréquence,qui correspondauclassemententre sonsgravesetsonsaigus.Si lasonie,pourdeux sons
purs de même fréquence,dépenduniquementde lapressionacoustique,il n'envapasde même quand
la fréquence estdifférente.Lesrecherchespsychoacoustiquesse sontemployéesàétablirdeséchelles
de sonie. Ceséchellesontencommunle recoursà une échelle logarithmique empruntée aux ensembles
de moyenspermettantlatransmissiond'expressions,graduée endécibels.Le sonperceptiblele plus
ténuestpar conventionauniveau0 décibel (dB).Lessonsforts, considéréscomme potentiellement
traumatisantsau-delàde 120 dB, ont une puissance mille milliardsde foissupérieure (unrapport
d'intensité acoustiquede 1012 à 1). Le seuil de différenciationde lasonie correspondàpeuprèsà un
décibel.Leséchellesendécibels,qui comprennentainsi essentiellementdesnombresentierspositifs,
sontplusexpressivesque l'indicationdesgrandeursphysiques,etellesse sontfermementétablies.Ces
questionspratiquesse sontarticuléesavecune théorie générale,le principede Weber-Fechner"
I=k+log(S) ",selonlaquellelasensationestproportionnelleaulogarithme de l'intensitédustimulus.
Difficileàprouverà cause de la variabilitédesréponseshumaines,cette théorieaété contestée pourun
principe de puissance "y=ax{k} ".La tonie,sensationde grave etaigu;ces deux composantesde la
hauteurtonale pourraientavoirune base physiologique.Il estsûrque l'oreille interneréagitàchaque
fréquence endeslieux différents;l'émissionde potentield'action(d'influx nerveux) aaussi une relation
de phase avec l'onde sonore,et,jusqu'àenviron5kHz, le cerveaupourraitêtre enmesure de tirerparti
de cette propriété.Cette limite correspondàcelle duchroma.
La perceptiondessonscomposésde fréquencesdifférentesouàspectre de fréquence large diffère
notablementde celle dessonspurs.Onobserve enparticulieruneffetde masque.Enprésence de deux
sonsd'intensité différente,le plusintense provoque une diminutionde lasonie duplusfaible,par
rapport à ce qu'elle seraitsansle sonmasquant.L'effetestmaximal lorsque lessonssontprochesdu
pointde vue de leurhauteurtonale.Il existe aussi uneffetde masque temporel.Une capacité,partagée
entre musiciensetnonmusiciens,qui pose des problèmesd'interprétation.Soumisàunson composé
de plusieursfréquencesharmoniques,lessujetsmanifestentungrandaccord dans l'associationde ce
son à un sonpur dontla fréquence estcellede lafondamentale dusoncomposé,mêmesi celle-ci est
absente dusoncomposé,qui ne contientque despartielsde fréquencesmultiplesde cette
fondamentale.Laquestionde lasensibilitéàlaforme d'onde n'estpas entièrementrésolue.Deux
signaux sonorespeuventeneffetavoirexactementlamême composition harmoniqueetune forme
d'onde différente enraisond'une différencede phase entre leurscomposantes.Desrecherchesontmis
enévidence que danscesconditions,dessujetspeuventendistinguercertaines,construitesàceteffet,
dans une écoute aucasque.Cependant,seuldesappareilsélectroacoustiquespeuventgénérerce genre
de sons ; lespartielsde ceux que produisentlesinstrumentsde musique ne sontpasparfaitement
harmoniques.L'inharmonicité,même faible,cause desformesd'onde mouvantes,au contraire de celles
utiliséesdanslesexpériences.Maislesétudessurlaperceptionde sonscomplexesontpourobjectif
premierd'éprouverlesthéoriessurle codage dessonsdanslesfibresauditives.Si dessujetsréagissent
différemmentàdesstimulusabsolumentsemblablesquantàlarépartitionspectrale,le modèleconçu
au XIXe siècle,pourlequel l'oreille n'estsensible qu'àcetaspect,estremisencause.La physiologie de
l'oreilleestbienconnue maisle système auditif extraitprobablementdes sensationsde lasuite des
potentielsd'actionsenvoyésparchaque cellule sensiblede l'oreilleinterne dansle temps.
Desindicesrendentcompte d'une grande proportionde déclaration"précision"caractéristique des
timbres.Descaractèrescomme l'évolutionducentre de gravité spectral aucoursde l'émissionduson,
expliquentque l'onpuisse distinguerdessourcesdontlasonie,lahauteurtonale,labrillance etle
mordantseraientégaux.Dansle domaine de l'entourage,notammentpourcaractériser l'ambiance
sonore dansleshabitacleslescabinesdesavions,oncherche àcaractériserl'inconfortoulagêne que
causentlessons,ouau contraire,leuraspectplaisant,àsonie égale.L'acuité estunindicateurde la
perceptiond'unbruitcomme aigu; la fluctuationcaractérise lesvariationslentes,etlarugosité
acoustique enquantifie lesvariationsrapides;elle viselaportée fréquentielle qui s'étendentre la
perceptiond'unrythme (moinsde 10pulsationsparseconde) etcelle de latonie (plusde 30).Les
conditionsde l'expressionverbale dansleslieuxpublics,soitdirectement,soitparunsystème de haut-
parleurs,aamené à la mise aupointd'un indice de transmissionde laparole (STI,(en) Speech
TransmissionIndex).Lesétudespsychoacoustiquesontmisenrelationlescaractéristiquesphysiquesdu
lieud'écoute (bruit,résonances,réverbération)etdesproportionsd'erreurdanslacompréhensionde
motspar lessujets.Le processuscompletexigeantune longue série de mesures,desprocédéssimplifiés
ont été misau point.L'écoute binaurale permetde percevoirladirectiond'arrivée d'une onde sonore.
La précisionde cette localisationetlesconditionsde sapossibilité constituentundomaine d'étudeen
psychoacoustique,qu'abordentceux qui considèrentle sondupointde vue de la transmissionde
déclaration"précision"orale oumusicale.
À la limite entre l'acoustique etlapsychoacoustique,l'étudede lafonctionde transfertrelative àlatête
(Hrtf,head-relatedtransferfunction) caractériselestransformationsapportéesaux ondessonoresparle
corps d'un auditeur,principalementlatête,le pavillonde l'oreilleetle conduitauditif.Onquantifie ainsi
lesdifférencesentrelessonsqui parvientàchacune desoreilles,qui permettentàl'être humainde
repérerl'origine d'unson,surtoutenazimut(horizontalement),etdansune moindre mesureensite
(verticalement).Danslesconditionsd'expérience pratiques,desmouvementsducorpspeuvent
apporterplusde précisionàla localisationenreliantcesmouvementsàla perceptionauditive,comme
l'exprime lalocutiontendre l'oreille.L'attentionsélective àdesfaitsimportantsvécussonores,dansun
milieuoùceux-ci arriventde touteslesdirections,améliorele repérage de ladirectiond'origine.Les
étudesportantsurla perceptionde l'originedusonincluentcelle dusonstéréophonique,exploité pour
la diffusionmusicale àpartirdu milieudesannées1950. Deux haut-parleurssuffisentpourcréerun
champ sonore oùlesauditeurspeuvent,danscertainesconditions,identifierdessourcesqui ne
coïncidentavecaucune desdeux sourcesréelles,que pourcette raisononappellesourcesvirtuelles.
Troiscaractères influentsurlaperceptionde ladirectiond'origine,le niveau,laphase etle délai entre
lesoreilles.Pourvérifierleurscontributions,onenvoie le mêmesignal aux deux enceintes,enfaisant
varierun de ces paramètres.L'influencede chacunde sesfacteursvarie selonlafréquence.
L'interprétationde ladirectionesttrèsvariableselonlesindividus.
Les industriesd'ensemble de moyenspermettantlatransmissionde déclaration,de laradiodiffusion,de
la sonorisationetde ladiffusionde musique enregistréese sontdèsl'origine préoccupéesde ne traiter
que ce que lesêtreshumainspeuvententendre.Desalgorithmesde plusenplusélaborésvisentà
coder,soitseulementce qui peuts'entendre danslesconditionsoptimalesd'écoute,soit,pourréduire
encore le flux de données,seulementl'essentield'unprogramme musical.Laréductionmaximale des
donnéescorrespondmieux aux casoùl'auditeurne peutprofiterde conditionsoptimalesd'écoute,
comme dans unavion,oupréfère avoirune vaste liste d'écoute dansunappareil portable.Laquestion
de la reconnaissance dessonsestcentrale pourlaparole etpourla musique.Cette reconnaissance
implique unmodèle de laperceptionauditive — l'audition — etune mémoireauditive,qui fournitles
élémentspourcomparerlesperceptions.L'approche de l'auditionentantque cognitionpostuleque la
déclaration"précision"sensorielledoitêtre interprétée pourdonnernaissance àune perception
cohérente ".L'existenced'illusionsauditivesprouveque cette interprétationpeutêtre incorrecte.La
forme de l'auditionse trouve ainsi enrichi etcomplexifié.Plusieurszonesetfonctionsducerveau
réagissententre elles:Une zone de groupementauditif,qui traite le potentield'actionprovenantdes
oreilles,etorganise lesfaitsimportantsvécusenfluxassociésàune situation, de sorte qu'onpeutsuivre
simultanémentdeuxséquencesde sonsouplus(parexemple,écouteràla foisune conversationetde la
musique) ;Une fonctiond'extractiondescaractéristiques;Une fonctionde traitementdesstructures
temporelles;Une structure de connaissancesabstraites.Lareprésentationmentalede l'entourage qui
enrésulte vaorienterenretourlesstructuresde connaissancesabstraitesetdirigerl'attention,
sélectionnantlessonspertinentsparmi lessonsperçus.
Les recherchessurl'auditionde laparole formentune branche àlafoisancienne etactuellede la
psychoacoustique.Ellesenglobenttoussesaspects,de l'étude descaractèresphysiquesdessonsde la
parole (phonétique) àlaphysiologie de l'auditionetautraitementproprementpsychique qui
transforme l'influx nerveux enassociationssymboliques.Lesrecherchessurlacompréhensionde la
parole trouventundébouché etunstimulantindustriel dansle projetde construire unmodèle qui
puisse servirde base àdessystèmesde reconnaissance automatique de laparole.L'auditiond'un
discoursinclutune interprétation,qui supplée àl'occasionàcertainsde sesdéfauts — on comprendles
discoursinterrompuspardesanicroches,lesà-côtés,lesbégaiements;onpeutsuivre plusieursdiscours
à la foiscomme dansl'interprétationsimultanée.L'attentiondirigéevolontairementversle discours
réagitsur l'ensemble desfonctionsauditives.L'écoute de laparole metenœuvre troisfonctions
essentielles:Distinguerlaparole utiledansl'entourage sonore,Repérerlessyllabesenlaissantde côté
lesvariationsacoustiquesindividuelles,Assurerlarésistance de ce codage aux dégradationsdusignal.
Les recherchescomparantlaperceptiondesphonèmes,dessyllabes,desmotsisolés,etduflux normal
de la parole ontamené à conclure que le modèle selonlequelle système auditif percevaitleséléments
simples,pourlesassemblerenpartiespluscomplexedudiscoursétaitinadéquat.Enréalité,lessujets
prennentplusde tempspourisolerlespartieslesplusélémentaires,lesphonèmes.Il semble que cette
capacité dépende de l'apprentissage de lalecture d'une écriture alphabétique (paroppositionàune
notationenidéogrammes).L'auditeuridentifieunflux verbal parune directiond'origine,une hauteur,
une continuité spectraleetintonative qui caractérisentunlocuteurdanslavoix parlée,ens'aidant
éventuellementparlavisiondumouvementdeslèvres,etle constituecomme enchaînementde
syllabes.
L'étude de quelquesrarescas d'amusie,c'est-à-dire d'incapacité totaleàreconnaître une mélodie,alors
que par ailleursl'auditionestparfaite etque lessujetsn'ontaucune difficulté aveclaparole,arendules
chercheurscertainsque lacompréhensionde lamusique étaitd'une nature particulière.Il estapparu
que lesdeux partiesducerveauycontribuaientdifféremment,le demi-cerveaugauche étantcelui
impliqué dansle traitementdessonsassociésàunsens,ceux de la parole.Chezlesmusiciens,
cependant,ce demi-cerveaugauche s'active pourl'écoutemusicale.Onpourraitconclure que poureux,
la musique estune forme de langage.Lestechniquesd'imagerie de science qui ontpourobjetl'étude,le
soinetla préventionde l'altérationde l'organisme,qui permettentlavisualisationendirectde la
consommationde l'oxygène,ontamené àune évaluationplusnuancée.Lesdiversescomposantesde
l'écoute musicale (appréciationdurythme,de lacadence,de latonie,desintervalles,dutimbre ;
identificationducontourmélodique, reconnaissance desthèmes,etc.)activentdeszonescérébrales
situéesdanslesdeux moitiésducerveau,l'intérêtpourl'écoute musicale,danslatraditionde la
musique européenne,amène àdesquestionsparticulièrescomme celle de l'oreille absolue etsa
formation.L'"oreille absolue"estlacapacité rare de reconnaître etnommerune note sansréférence
préalable,associée généralementàune faculté de discriminationfineentre lesfréquences.Engénéral
lesmusiciensreconnaissentlesintervallesetontbesoindudiapasoncomme référence,ce pourquoi on
parle d'" oreille relative".Il semble que l'oreilleabsoluesoitparticulièreàlaculture occidentale,qui
attache une importance particulièreàlahauteurdesnotes.Lesrecherchesontmontré que l'oreille
absolue requiertàla foisune aptitude génétique etune pratique assidue etprécoce dusolfège.
La capacité desauditeursàsuivre une partie dansunensemble musical,ouundiscoursparmi des
conversations,amèneàconclure que laperceptionauditive ne se faitpasanalytiquement,parla
combinaisonde signaux élémentaires,maisaucontraire synthétiquement,ensuivantlescaractères
distinctifsd'une émissionsonore.L'écoute de lamusique ressembleencelaàcelle de laparole ; l'une et
l'autre dériventd'unphénomène sinonconstant,dumoinshabituel :une source sonore adespropriétés
relativementfixes.Il estextrêmementrare que deux sonssansrapportentre eux commencentet
s'arrêtentexactementaumême moment;lespropriétésd'unson, ycomprissa directiond'origine,
tendentàla continuité,ellesne changentque lentement,etpastoutesàla fois;lespartielsdusond'une
même source onttendance à être harmoniques;lesmodificationsd'unsonaffectentengénéraltoutes
sescomposantes;lessonsmusicaux,et,dansune certaine mesure,ceux de laparole (principalement
poétique) interviennentàdesmomentscorrélés,dansle flux,parle rythme.Touscescaractères
peuventserviràlaconstitutiond'une scène sonore sansqu'il soitnécessairequ'ilsserventtous.
Le rythme constitue unindice déterminantpourdistinguerce qui appartientauflux sonore de lapoésie
et de la musique.Il afaitl'objetd'étudespsychophysiquesparticulières,maisaété peuintégré aux
étudespsychoacoustiques,centréessurlanote.Cestravaux constatentchezlessujetsune sensibilité
auditive aurythme plusque celle constatée aveclesautressens,comme lavision.Ilsrecherchentles
limitesde durée danslesquelleslessujetsperçoiventdesrythmes(dansune plage plusétroite que 0,1
Hz à 10 Hz).Ilsse concentrentsurlaréalisationde mesure,qui n'estque lacomposante régulière du
rythme,sansse préoccuperde sesstructuresinternes.Ilsmettentenrelationladétectionde lacadence
avecla relationentre desmouvements"notammentphysique ".
Le thème de lapsychoacoustique estcité dans:
Livre : Mario Rossi,Pierre Schaeffer.
3) COMPORTEMENT DE LA FORME
Le comportementde laforme estconsidéré comme une formeprécoce etl'une desprincipalessources,
avecla science qui étudie le langage etlalangue de linguistesde 1857 à 1913, du courant intellectuel
structuraliste qui se généraliseaumilieuduXXe siècle.Ilspartagentpourl'essentiel lesmêmesprincipes
méthodologiques:néologismede 1926, intérêtpourlesrelationsentre unitésélémentaires,caractère
nonconscientdumodèle théorique.Certainsphilosophesde 1859 à 1938 ont théorisé lanotionde
forme en1890. Ilsexpliquentque dansl'acte de perceptionnousne faisonspasque juxtaposerune
foule de détails,maisnouspercevonsdesformesglobalesqui rassemblentlesélémentsentre eux.
Certainsphilosophesde 1859 à 1932 proposentunexemplemusical :lorsqu'onse rappelle une mélodie,
on se souvientd'une structure globalede musiqueetnond'une suite successive de notesprises
isolément.Parlasuite,lesintellectuelssontdestituésde leurposte.Certainsontété forcésàs'exiler;
d'autress'étaitdéjàinstallé quelquesannéesplustôt.Maisl'écussonthéorique prendmal surle sol ou
le comportementalisme règne enmaître.
Le comportementde laforme peutêtre traduitpar" mettre enforme,donnerune structure signifiante
". Le résultat,le comportementde laforme,estdoncune forme structurée,complète etprenantsens
pour nous.Par exemple,une tableprendune significationdifférentepournousselonqu'elle est
recouverte de livresetde papiers,oud'une nappe etde plats(saforme globale achangé) ;dans uncas,
la table estunbureaude travail,etdansl'autre,une table destinée aurepas.Autre exemple,lorsqu'on
regarde lesétoiles,chacune d'ellesestunstimulusvisuel,pourtantonpeutfacilementlesorganiseren
constellations,enensemble forméde stimuli.Ainsi,l'image mentaleque nousavonsentête estune
forme,etpeutêtre évaluée parnotre espritentantque telle,parexempleenlanommant: " la Grande
Ourse ". En fait,dèsnotre naissance,lapremière "forme "importante que nousreconnaissionsestun
comportementde laforme :c'est le visage de lafemme dontle métierestd'aiderlesfemmesàsortirun
jeune être humain.Le nouveau-jeune être humainn'enperçoitpasencore lesdétails,maislaforme
globale est"signifiante"pourlui.Nosperceptionsobéissentàuncertainnombre de principes:ainsi,
une totalité (danscetexemple,unvisage humain) ne peutse réduireàlasimple somme desstimuli
perçus; de même,pourcomprendre uncomportementouune situation,il importe donc,non
seulementde lesanalyser,maissurtout,d'enavoirune vue synthétique,de lespercevoirdans
l'ensemble plusvaste ducontexteglobal,avoirunregardnonpas plus" pointu" maispluslarge : le "
contexte "estsouventplussignifiantque la"production"." Com-prendre "c'estprendre ensemble.Un
exemplede producteursetphilosophesde 1905 à 1980, influencé parlathéorie ducomportementde la
forme,permetde biencomprendrecela: — producteursetphilosophesde 1943.
D'où le postulatcomportementaliste suivant:La société "la civilisation",le processusperceptif etles
processusneurophysiologiquessontisomorphes;c'est-à-dire structurésde lamême façon,ilsse
ressemblentdansleursstructuresetdansleursprincipes(d'une certaine façon).Il n'existepasde
perceptionisolée,laperceptionestinitialementstructurée.Laperceptionconsiste enune distinctionde
la figure surle fond.Le tout estperçuavant lespartiesle formant: " Le Toutest différentde lasomme
desparties" ou " L'ensemble primesurlesélémentsqui le composent".La structurationdesformesne
se faitpas au hasard, maisseloncertainsprincipesdits"de phénomènequi sontencore nonexplicable
physiquement"etqui s'imposentausujetlorsqu'ilperçoit.Le principede clôture.Le principe de la
bonne forme :principe principaledontlesautresdécoulent:unensemblede partiesinforme (comme
desgroupementsaléatoiresde points) tendàêtre perçud'abord(automatiquement) comme une forme,
cette forme se veutsimple,symétrique,stable,ensommeune bonne forme.Le principe de continuité :
despointsrapprochéstendentàreprésenterdesformeslorsqu'ilssontperçus,nouslespercevons
d'abord dansune continuité,comme desprolongementslesunsparrapportaux autres.Le principe de
proximité.Le principede laproximité:nousregrouponslespointsd'abordlesplusprocheslesunsdes
autres.Le principe de similarité.Le principe de similitude :si ladistance ne permetpasde regrouperles
points,nousnousattacheronsensuite àrepérerlesplussimilairesentre eux pourpercevoirune forme.
Le principe de destincommun:despartiesenmouvementayantlamême trajectoire sontperçues
comme faisantpartie de lamême forme.Le principe de familiarité:onperçoitlesformeslesplus
familièreslesplussignificatives.Cesprincipesagissentenmême tempsetsontparfoiscontradictoires.
Les exemplescitésappartiennentaudomaine visuel ;c'estcelui que l'expressionimprimée permetde
reproduire.Lesprincipesducomportementdesformestrouventune applicationdansle domaineauditif
encomportementde lamusique etprobablementaussi parrapportaux sensationskinésiques,de
mouvementcorporel.Lesprincipesde continuité etde similitude,parexemple,s'appliquentquandon
suitun instrumentparticulierdansunensemble orchestral.Danslesmêmescirconstances,le principe
de familiarité faitentendre une voix connue,alorsqu'onprête attentionàune autre,unphénomène
appelé lacapacité à dirigersonattentionpoursuivre unflux verbal dansune ambiance orchestral.
Le structuralisme estunensemble de courantsholistesenméthodologie scientifique(épistémologie)
apparusprincipalementenscienceshumainesetsocialesaumilieu duXXe siècle,ayantencommun
l'utilisationduterme de structure entendue comme modèlethéorique (inconscient,ounon
empiriquementperceptible) organisantlaforme de l'objetétudié priscomme unsystème,l'accentétant
mismoinssur lesunitésélémentairesde ce système que surlesrelationsqui lesunissent.Laréférence
expliciteauterme de structure,dontladéfinitionn'estpasunifiée entrelesdifférentscourantsde
pensée concernés,s'organise progressivementaveclaconstructioninstitutionnelle dessciences
humainesetsocialesàpartirde la findu XIXe siècle danslafiliationpositiviste;ellereste l'apanage de la
science qui étudie le langageetleslanguesetde laphonologie jusqu'àsagénéralisationaprès1945.
Dans cette filiationintellectuelle,leschercheursencomportementsontlesthéoriciensspécialistesdu
comportementetdesréactionsde certainsbiologistes,logiciens,épistémologues"comportementdu
développement"et" structuralisme génétique"de 1986 à 1980 qui créentdes productionsorales
auxquellesonreconnaîtune valeuresthétique,qui ontle plusdéveloppél'argumentdulien
généalogique entre comportementalisme etlatendance formaliste etstatique (contre-diachronique)
du structuralisme:"Le comportementde laforme représente untype de structuresqui plaîtà un
certainnombre de structuralistesdontl'idéal,impliciteouavoué,consiste àchercherdesstructuresqu'il
puissentconsidérercomme pures,parce qu'ilslesvoudraientsanshistoire etafortiori sansgenèse,sans
fonctionsetsansrelationsavecle sujet".
3) a) COMPORTEMENT PERCEPTUEL
Le comportementperceptuel estunsous-domaineducomportementcognitif qui concerne
spécifiquementlesaspectsinnéspré-conscientsdusystème cognitif humain:laperception.Certains
hommesd'institutionspirituelle de 1572 à 1631 ont exploré desdomainesd'interactions
interpersonnellesenpartantduprincipe que lesindividusagissentenfonctionde leurperceptiond'une
situationdonnée.Bienque le comportementsoitévident,lespenséesetlesémotionsd'une personne
sontmasqués.Celadonne àpenserque lesproblèmeslespluscourantsentre lespersonnessontbasés
sur l'hypothèse que nouspouvonsdevinerce que l'autre personne ressentetpense.Ilsontégalement
proposé desméthodes,dansce cadre,pourdesexpressionsefficaces.Celacomprend:l'écoute
réflexive,lescompétencesd'assertion,larésolutiond'opposition,etc.Le comportementperceptuel est
souventutiliséenintrospection"analyse "pouraiderune personne qui esttourmentée(dumédecin,
ayant unmauvaisfonctionnementde l'organisme) àaméliorersescompétencesenmatièrede
résolutionde problèmes.

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  • 1. II) LE COMPORTEMENT DE LA FORME " ACQUIS " ET RAPPORT" RELATION " ENTRE PERCEPTION AUDITIVE" SON " ET DES MOUVEMENTS 1) COMPORTEMENT DE LA FORME Le comportementde laforme estune théorie comportementaliste,philosophique etbiologique,selon laquellelesprocessusde laperceptionetde lareprésentationmentaletraitentspontanémentles phénomènescomme desformesglobales,structuréesounon,plutôtque comme l'additionoula juxtapositiond'élémentssimples.Le comportementde laforme,proposée audébutduXXe siècle se base sur troispostulats: Lesactivitéspsychiquesontlieudansunsystème complexe etouvert,dans lequel chaque système partiel estdéterminé parsarelationàsesméta-systèmes.Lathéorie du comportementde laforme définitunsystème comme une unité dynamiqueàpartirdesrelationsentre sesélémentsde comportements.À lasuite de certainsamendementsthéoriquessurle dynamisme mental,onpostule qu'unsystème montrelatendance versune harmonie entre toutessesattributspour permettre une perceptionouconceptionconciseetclaire,la"bonne forme ". Le comportementde laforme estconsidéré comme une formeprécoce etl'une desprincipalessources, avecla science qui étudie le langage etleslanguesde linguistesde 1857 à 1913, du courant intellectuel structuraliste qui se généraliseaumilieuduXXe siècle.Ilspartagentpourl'essentiel lesmêmesprincipes méthodologiques:néologismede 1926, intérêtpourlesrelationsentre unitésélémentaires,caractère nonconscientdumodèle théorique.Ontrouve sonorigine dansquelquesidéesde producteursde fictions,dramaturges,poètes,théoriciensde l'artethommesd'étatde 1749 à 1832. Certains philosophesde 1859 à 1938 ont théorisé lanotionde forme en1890. Ils expliquentque dansl'acte de perceptionnousne faisonspasque juxtaposerune foulede détails,maisnouspercevonsdesformes globalesqui rassemblentlesélémentsentre eux.Certainsphilosophesde 1859 à 1932 proposentun exemplemusical :lorsqu'onse rappelle une mélodie,onse souvientd'une structure globale de musique et nond'une suite successive de notesprisesisolément.L'idée de forme se retrouve aussi dansla phénoménologie,créée pardesphilosophes,logiciensde 1859 à 1938 (Atman - Samadhi),qui estl'étude de l'être,le caractère profond,propre à deschoses.Parla suite,lesintellectuelssontdestituésde leur poste.Certainsontété forcésàs'exiler;d'autress'étaitdéjàinstallé quelquesannéesplustôt.Mais l'écussonthéoriqueprendmal surle sol oule comportementalismerègne enmaître. Le comportementde laforme signifie"théorie de laforme ",maisil s'agit enréalité de quelquechose de beaucouppluscomplexe,qu'aucunmotne traduitexactementdansaucune langue.Le comportementde laforme peutêtre traduitpar" mettre enforme,donnerune structure signifiante ". Le résultat,le comportementde laforme,estdoncune forme structurée,complète etprenantsens pour nous.Par exemple,une tableprendune significationdifférentepournousselonqu'elle est recouverte de livres,oud'une nappe etde plats(saforme globale achangé) ; dans uncas, la table estun bureau,etdans l'autre,une table destinée aurepas.Autre exemple,lorsqu'onregarde lesétoiles, chacune d'ellesestunstimulusvisuel,pourtantonpeutfacilementlesorganiserenconstellations,en ensembleformé de stimuli.Ainsi,l'image mentaleque nousavonsentête estune forme,etpeutêtre
  • 2. évaluée parnotre espritentantque telle,parexemple enlanommant:" la Grande Ourse ". En fait,dès notre origine (apparition),lapremière"forme " importante que nousreconnaissionsestun comportementde laforme :c'est le visage de lafemme dontle métierestd'aiderlesfemmesàsortirun jeune être humain.Le nouveau-jeune être humainn'enperçoitpasencore lesdétails,maislaforme globale est"signifiante"pourlui.Nosperceptionsobéissentàuncertainnombre de principes:ainsi, une totalité (danscetexemple,unvisage humain) ne peutse réduireàlasimple somme desstimuli perçus; de même,l'eauestautre chose que de l'oxygène etde l'hydrogène;une symphonie estautre chose qu'une successionde notes.Onconstate ainsi que le toutestdifférentde lasomme de ses parties,undesprincipespharesde lathéorie ducomportementde laforme. La théorie souligneaussi qu'une partie dansuntoutestautre chose que cette même partie isolée ou incluse dansunautre tout - puisqu'elle tire despropriétésparticulièresde saplace etde sa fonction dans chacund'entre eux : ainsi,uncri au cours d'unjeuest autre chose qu'uncri dans un couloirdésert; être nu sousla douche n'a pasle même sens que de se promenernusur la ville Parisienne.Pour comprendre uncomportementouune situation,il importe donc,nonseulementde lesanalyser,mais surtout,d'enavoirune vue synthétique,de lespercevoirdansl'ensemble plusvaste ducontexte global, avoirun regardnon pas plus" pointu"mais pluslarge : le " contexte "estsouventplussignifiantque la " production"." Com-prendre "c'estprendre ensemble.Unexemple producteuretphilosophesde 1905 à 1980, influencé parlathéorie ducomportementde laforme,permetde biencomprendre cela: — producteursetphilosophesde 1943. Le comportementde laforme estunparadigme qui s'oppose globalementàl'individualisme(approche ascendante) enrenversantcette perspectiveversune approche (technique descendante : en phénomènesqui sontencore nonexplicable physiquement),laperceptionglobale d'une formeprécède lesdétails;dansle comportementde laforme,lasociété,le groupe,laculture,lanationsontdesentités supérieuresqui primentsurl'individu.D'oùle postulatcomportementalistesuivant:La société "la civilisation",le processusperceptifetlesprocessusneurophysiologiquessontisomorphes;c'est-à-dire structurésde la même façon,ilsse ressemblentdansleursstructuresetdansleursprincipes(d'une certaine façon).Il n'existe pasde perceptionisolée,laperceptionestinitialementstructurée.La perceptionconsisteenune distinctionde lafigure surle fond.Le toutestperçu avantlespartiesle formant: " Le Tout est différentde lasomme desparties"ou" L'ensemble prime surlesélémentsqui le composent".La structurationdesformesne se faitpasau hasard,mais seloncertainsprincipesdits"de phénomènesqui sontencore nonexplicable physiquement"etqui s'imposentausujetlorsqu'ilperçoit. Les principaux principesducomportementde laforme.Le principe de clôture.Le principe de labonne forme : principe principale dontlesautresdécoulent:unensemble de partiesinformetendàêtre perçu d'abord comme une forme,cette forme se veutsimple,symétrique,stable,ensommeune bonne forme. Le principe de continuité:despointsrapprochéstendentàreprésenterdesformeslorsqu'ilssont perçus,nouslespercevonsd'aborddansune continuité,comme desprolongementslesunsparrapport aux autres.Le principe de proximité.Le principede laproximité:nousregrouponslespointsd'abordles plusprocheslesunsdesautres.Le principe de similarité.Le principe de similitude :si ladistance ne permetpasde regrouperlespoints,nousnousattacheronsensuiteàrepérerlesplussimilairesentre eux pourpercevoirune forme.Le principe de destincommun:despartiesenmouvementayantla
  • 3. même trajectoire sontperçuescomme faisantpartie de lamême forme.Le principe de familiarité:on perçoitlesformeslesplusfamilièreslesplussignificatives.Cesprincipesagissentenmême tempset sontparfoiscontradictoires.Lesexemplescitésappartiennentaudomaine visuel ;c'estcelui que l'expressionimprimée permetde reproduire.Lesprincipesducomportementdesformestrouventune applicationdansle domaine auditif encomportementde lamusique etprobablementaussi parrapport aux sensationskinésiques,de mouvementcorporel.Lesprincipesde continuité etde similitude,par exemple,s'appliquentquandonsuituninstrumentparticulierdansunensembleorchestral.Dansles mêmescirconstances,le principe de familiarité faitentendre une voixconnue,alorsqu'onprête attentionàune autre,un phénomène appelélacapacité àdirigersonattentionpoursuivre unflux verbal dansune ambiance orchestral. Certainscréateursencomportementde laforme,spécialistesducomportementde 1880 à 1943 et de 1887 à 1964 sont lespionniersdugroupe surle comportementde laforme danslesannées1920. D’autresphilosophesde 1908 à 1961 ontfait connaître du comportementde laforme enFrance.Ilssont égalementlesreprésentantsdustructuralisme qui estunensemble de courantsholistesen méthodologie scientifique(épistémologie) apparusprincipalementenscienceshumainesetsocialesau milieuduXXe siècle,ayantencommunl'utilisationduterme de structure entendue comme modèle théorique (inconscient,ounonempiriquementperceptible) organisantlaforme de l'objet étudié pris comme un système,l'accentétantmismoinssurlesunitésélémentairesde ce système que surles relationsqui lesunissent.Laréférence explicite auterme de structure,dontladéfinitionn'estpas unifiée entre lesdifférentscourantsde pensée concernés,s'organise progressivementavecla constructioninstitutionnelledesscienceshumainesetsocialesàpartirde la findu XIXe siècle dansla filiationpositiviste ;elle restel'apanage de lascience qui étudie le langageetleslanguesetde la phonologie jusqu'àsagénéralisationaprès1945. La définitiondescriptive communedustructuralisme retientprincipalementle mouvementformaliste françaisdesannées1950 et 1960 (science qui étudie le langage etla langue,diffusionde décision,généralementdéfavorable qui rapporte àlaproduction oralesauxquellesonreconnaîtune valeuresthétique,introspection"analyse ",anthropologie structurale),maisle structuralisme estparfoisconsidérésurl'histoirede pluslongue durée comme une étape contemporainedesthéoriesde laconnaissance,danslagénéalogie desphilosophiesde laforme, depuisAristote jusqu'aux philosophes,scientifiques,mathématiciens,logiciens,diplomates,hommesde principes,philologuesde 1646 à 1716, philosophes"criticismes - principe duromantisme transcendantal "de 1724 à 1804, producteursde fictions,dramaturges,poètes,théoriciensde l'artet hommesd'étatde 1749 à 1832, desphilosophes,logiciensde 1859 à 1938 notamment. 1) a) COMPORTEMENT PERCEPTUEL Le comportementperceptuel estunsous-domaineducomportementcognitif qui concerne spécifiquementlesaspectsinnéspré-conscientsdusystème cognitif humain:laperception.Certains hommesd'institutionspirituelle de 1572 à 1631 ont exploré desdomainesd'interactions interpersonnellesenpartantduprincipe que lesindividusagissentenfonctionde leurperceptiond'une situationdonnée.Bienque le comportementsoitévident,lespenséesetlesémotionsd'une personne sontmasqués.Celadonne àpenserque lesproblèmeslespluscourantsentre lespersonnessontbasés sur l'hypothèse que nouspouvonsdevinerce que l'autre personne ressentetpense.Ilsontégalement
  • 4. proposé desméthodes,dansce cadre,pourdesexpressionsefficaces.Celacomprend:l'écoute réflexive,lescompétencesd'assertion,larésolutiond'oppositions,etc.Le comportementperceptuelest souventutiliséenintrospection"analyse "pouraiderune personne qui esttourmentée(dumédecin, ayant unmauvaisfonctionnementde l'organisme) àaméliorersescompétencesenmatièrede résolutionde problèmes. Desapprochesnativistesetgénétistesde l'ensemblede théorie philosophiquesqui fontde l'expérience sensible l'origine de toute connaissance oucroyance etde toutplaisiresthétique ducomportement perceptuel ontfaitl'objetde recherchesetde débatspourdéterminerle fondementdudéveloppement de la perception.Lesnativistescroientque leshumainsnaissentavectouteslescapacitésde perception nécessaires.C'estle préféré desthéoriessurlaperception.Lesgénétismesl'ensemble de théorie philosophiquesqui fontde l'expérience sensible l'origine de toute connaissance oucroyance etde tout plaisiresthétiqueestimentque leshumainsne naissentpasavecdescapacitésde perception,mais doiventplutôtlesapprendre. 2) PSYCHOACOUSTIQUE Par ailleurs,lapsychoacoustiqueestlabranche de lapsychophysiquequi étudie lesrapportsentre les perceptionsauditivesde l'être humainetlessonsqui parviennentàsesoreilles. Ellefaitappel à l'acoustique,qui étudie lanature etlespropriétésdesondessonores,àlaphysiologie de l'audition,qui examine dansquelle mesure ellesse transformenteninflux nerveux,aux comportementsetaux sciencescognitives.Elleemploieles méthodesducomportementexpérimentale.Laphonétique auditive pratique desinvestigationspsychoacoustiquespardéfinition:le langage estle supportdesassociations symboliquesetlabase ducomportementetdesréactions,etle sonestsonmoyende transmission. L'acoustique musicale allie lamécanique desvibrationsetl'acoustique,quandil s'agitde comprendre le fonctionnementdesinstruments,àlapsychoacoustique,lorsqu'oncaractérise laréactionhumaineà leurssons.Cesdeux disciplinessontà l'origine desétudespsychoacoustiques,dèsle XVIIIe siècle,eten sontdeschamps d'application.Elless'intéressentausoncomme porteurde message "déclaration"et au comportementdupointde vue de l'activité symbolique.Onne transmetpaslescomposantesdu signal que l'homme ne perçoitpas.Lespremiersrésultatsontdéterminé labande passante nécessaire, et,plusrécemment,lacompressionde donnéesaudioutilisedesmodèlesélaborésde l'audition. La psychoacoustique se base surle modèle de perceptionducomportementexpérimentale:stimulus → récepteur→ influx nerveux→ sensation → réaction,oùle stimulusestunsonphysique etle récepteur estl'oreille.Laphysiologie de l'auditionfournitunpremiermodèlede latransformationdustimulusen potentiel d'action.Il reste àexplorerle traitementde ce signal dansle système de l'oreilleetdansle cerveau,etlesopérationscognitivesqui déterminentlaréactiondesanimaux douésd'ouïe.Certaines recherchesconsidèrentle soncomme unporteurde message "déclaration"; d'autresl'envisagent comme nuisance.Cette différence d'approcheaboutitàdesindicesconcernantlaquantité différentà proposdu même genre de caractéristiquesduson.Ellesmontrentaussi qu'ilexiste,pourle même sujet, une dégradationavecl'âge,lafatigue auditiveetlestraumatismesauditifs.L'âge entraîne une presbyacousie qui se manifeste principalementparune diminutionde lafréquence dessonslesplus aigusencore perçus.Deschocs, desmauvaisfonctionnementsde l'organisme,l'expositionàdesniveaux
  • 5. sonoresexcessifsprovoquentune hypoacousie affectantlasensibilité vers3à 4 kHz, plage de fréquencesoùl'oreilleestlaplussensible.Lavariabilitéimposed'effectuerlesessaisavecdes protocolesrigoureux etunnombre suffisantde sujets,qu'onchoisitle plussouventparmi ceux qui jouissentd'une auditionnormaleoumeilleure. L'origine de lasensationsonore estune faiblevibrationde l'air,lapressionacoustique,qui nousimporte parce que lesêtreshumainsenextraientdesdéclarations"précisions".Pourqu'il contienne une déclaration"précision",il fautque le son,cette variationde lapressionatmosphérique,varie lui-même au cours du temps; etqu'il ne varie pas de façonaléatoire,maisselondesmotifsque lesauditeurs puissentmémoriseretreconnaître.Enoutre,l'auditions'adapte enquelquesinstantsaux sonsqui parviennentàl'oreille,enune fractionde seconde parunréflexeetàpartir de quelquessecondes,par desprocessusmentaux.L'auditionimplique doncle tempsàplusieursniveauxdifférents.Il estun paramètre danstouteslesexpériencesettouteslesmesures. On a d'abord utilisé dessonspurs,desondessinusoïdalessimplesqui ne comportentqu'uneseule fréquence.Onaexploré de cette manièrelasonie,c'est-à-dire l'intensitéde lasensation,etlahauteur tonale,c'est-à-direladifférence que lessujetsfontentre sonspursde même intensitéselonleur fréquence,qui correspondauclassemententre sonsgravesetsonsaigus.Si lasonie,pourdeux sons purs de même fréquence,dépenduniquementde lapressionacoustique,il n'envapasde même quand la fréquence estdifférente.Lesrecherchespsychoacoustiquesse sontemployéesàétablirdeséchelles de sonie. Ceséchellesontencommunle recoursà une échelle logarithmique empruntée aux ensembles de moyenspermettantlatransmissiond'expressions,graduée endécibels.Le sonperceptiblele plus ténuestpar conventionauniveau0 décibel (dB).Lessonsforts, considéréscomme potentiellement traumatisantsau-delàde 120 dB, ont une puissance mille milliardsde foissupérieure (unrapport d'intensité acoustiquede 1012 à 1). Le seuil de différenciationde lasonie correspondàpeuprèsà un décibel.Leséchellesendécibels,qui comprennentainsi essentiellementdesnombresentierspositifs, sontplusexpressivesque l'indicationdesgrandeursphysiques,etellesse sontfermementétablies.Ces questionspratiquesse sontarticuléesavecune théorie générale,le principede Weber-Fechner" I=k+log(S) ",selonlaquellelasensationestproportionnelleaulogarithme de l'intensitédustimulus. Difficileàprouverà cause de la variabilitédesréponseshumaines,cette théorieaété contestée pourun principe de puissance "y=ax{k} ".La tonie,sensationde grave etaigu;ces deux composantesde la hauteurtonale pourraientavoirune base physiologique.Il estsûrque l'oreille interneréagitàchaque fréquence endeslieux différents;l'émissionde potentield'action(d'influx nerveux) aaussi une relation de phase avec l'onde sonore,et,jusqu'àenviron5kHz, le cerveaupourraitêtre enmesure de tirerparti de cette propriété.Cette limite correspondàcelle duchroma. La perceptiondessonscomposésde fréquencesdifférentesouàspectre de fréquence large diffère notablementde celle dessonspurs.Onobserve enparticulieruneffetde masque.Enprésence de deux sonsd'intensité différente,le plusintense provoque une diminutionde lasonie duplusfaible,par rapport à ce qu'elle seraitsansle sonmasquant.L'effetestmaximal lorsque lessonssontprochesdu pointde vue de leurhauteurtonale.Il existe aussi uneffetde masque temporel.Une capacité,partagée entre musiciensetnonmusiciens,qui pose des problèmesd'interprétation.Soumisàunson composé de plusieursfréquencesharmoniques,lessujetsmanifestentungrandaccord dans l'associationde ce
  • 6. son à un sonpur dontla fréquence estcellede lafondamentale dusoncomposé,mêmesi celle-ci est absente dusoncomposé,qui ne contientque despartielsde fréquencesmultiplesde cette fondamentale.Laquestionde lasensibilitéàlaforme d'onde n'estpas entièrementrésolue.Deux signaux sonorespeuventeneffetavoirexactementlamême composition harmoniqueetune forme d'onde différente enraisond'une différencede phase entre leurscomposantes.Desrecherchesontmis enévidence que danscesconditions,dessujetspeuventendistinguercertaines,construitesàceteffet, dans une écoute aucasque.Cependant,seuldesappareilsélectroacoustiquespeuventgénérerce genre de sons ; lespartielsde ceux que produisentlesinstrumentsde musique ne sontpasparfaitement harmoniques.L'inharmonicité,même faible,cause desformesd'onde mouvantes,au contraire de celles utiliséesdanslesexpériences.Maislesétudessurlaperceptionde sonscomplexesontpourobjectif premierd'éprouverlesthéoriessurle codage dessonsdanslesfibresauditives.Si dessujetsréagissent différemmentàdesstimulusabsolumentsemblablesquantàlarépartitionspectrale,le modèleconçu au XIXe siècle,pourlequel l'oreille n'estsensible qu'àcetaspect,estremisencause.La physiologie de l'oreilleestbienconnue maisle système auditif extraitprobablementdes sensationsde lasuite des potentielsd'actionsenvoyésparchaque cellule sensiblede l'oreilleinterne dansle temps. Desindicesrendentcompte d'une grande proportionde déclaration"précision"caractéristique des timbres.Descaractèrescomme l'évolutionducentre de gravité spectral aucoursde l'émissionduson, expliquentque l'onpuisse distinguerdessourcesdontlasonie,lahauteurtonale,labrillance etle mordantseraientégaux.Dansle domaine de l'entourage,notammentpourcaractériser l'ambiance sonore dansleshabitacleslescabinesdesavions,oncherche àcaractériserl'inconfortoulagêne que causentlessons,ouau contraire,leuraspectplaisant,àsonie égale.L'acuité estunindicateurde la perceptiond'unbruitcomme aigu; la fluctuationcaractérise lesvariationslentes,etlarugosité acoustique enquantifie lesvariationsrapides;elle viselaportée fréquentielle qui s'étendentre la perceptiond'unrythme (moinsde 10pulsationsparseconde) etcelle de latonie (plusde 30).Les conditionsde l'expressionverbale dansleslieuxpublics,soitdirectement,soitparunsystème de haut- parleurs,aamené à la mise aupointd'un indice de transmissionde laparole (STI,(en) Speech TransmissionIndex).Lesétudespsychoacoustiquesontmisenrelationlescaractéristiquesphysiquesdu lieud'écoute (bruit,résonances,réverbération)etdesproportionsd'erreurdanslacompréhensionde motspar lessujets.Le processuscompletexigeantune longue série de mesures,desprocédéssimplifiés ont été misau point.L'écoute binaurale permetde percevoirladirectiond'arrivée d'une onde sonore. La précisionde cette localisationetlesconditionsde sapossibilité constituentundomaine d'étudeen psychoacoustique,qu'abordentceux qui considèrentle sondupointde vue de la transmissionde déclaration"précision"orale oumusicale. À la limite entre l'acoustique etlapsychoacoustique,l'étudede lafonctionde transfertrelative àlatête (Hrtf,head-relatedtransferfunction) caractériselestransformationsapportéesaux ondessonoresparle corps d'un auditeur,principalementlatête,le pavillonde l'oreilleetle conduitauditif.Onquantifie ainsi lesdifférencesentrelessonsqui parvientàchacune desoreilles,qui permettentàl'être humainde repérerl'origine d'unson,surtoutenazimut(horizontalement),etdansune moindre mesureensite (verticalement).Danslesconditionsd'expérience pratiques,desmouvementsducorpspeuvent apporterplusde précisionàla localisationenreliantcesmouvementsàla perceptionauditive,comme
  • 7. l'exprime lalocutiontendre l'oreille.L'attentionsélective àdesfaitsimportantsvécussonores,dansun milieuoùceux-ci arriventde touteslesdirections,améliorele repérage de ladirectiond'origine.Les étudesportantsurla perceptionde l'originedusonincluentcelle dusonstéréophonique,exploité pour la diffusionmusicale àpartirdu milieudesannées1950. Deux haut-parleurssuffisentpourcréerun champ sonore oùlesauditeurspeuvent,danscertainesconditions,identifierdessourcesqui ne coïncidentavecaucune desdeux sourcesréelles,que pourcette raisononappellesourcesvirtuelles. Troiscaractères influentsurlaperceptionde ladirectiond'origine,le niveau,laphase etle délai entre lesoreilles.Pourvérifierleurscontributions,onenvoie le mêmesignal aux deux enceintes,enfaisant varierun de ces paramètres.L'influencede chacunde sesfacteursvarie selonlafréquence. L'interprétationde ladirectionesttrèsvariableselonlesindividus. Les industriesd'ensemble de moyenspermettantlatransmissionde déclaration,de laradiodiffusion,de la sonorisationetde ladiffusionde musique enregistréese sontdèsl'origine préoccupéesde ne traiter que ce que lesêtreshumainspeuvententendre.Desalgorithmesde plusenplusélaborésvisentà coder,soitseulementce qui peuts'entendre danslesconditionsoptimalesd'écoute,soit,pourréduire encore le flux de données,seulementl'essentield'unprogramme musical.Laréductionmaximale des donnéescorrespondmieux aux casoùl'auditeurne peutprofiterde conditionsoptimalesd'écoute, comme dans unavion,oupréfère avoirune vaste liste d'écoute dansunappareil portable.Laquestion de la reconnaissance dessonsestcentrale pourlaparole etpourla musique.Cette reconnaissance implique unmodèle de laperceptionauditive — l'audition — etune mémoireauditive,qui fournitles élémentspourcomparerlesperceptions.L'approche de l'auditionentantque cognitionpostuleque la déclaration"précision"sensorielledoitêtre interprétée pourdonnernaissance àune perception cohérente ".L'existenced'illusionsauditivesprouveque cette interprétationpeutêtre incorrecte.La forme de l'auditionse trouve ainsi enrichi etcomplexifié.Plusieurszonesetfonctionsducerveau réagissententre elles:Une zone de groupementauditif,qui traite le potentield'actionprovenantdes oreilles,etorganise lesfaitsimportantsvécusenfluxassociésàune situation, de sorte qu'onpeutsuivre simultanémentdeuxséquencesde sonsouplus(parexemple,écouteràla foisune conversationetde la musique) ;Une fonctiond'extractiondescaractéristiques;Une fonctionde traitementdesstructures temporelles;Une structure de connaissancesabstraites.Lareprésentationmentalede l'entourage qui enrésulte vaorienterenretourlesstructuresde connaissancesabstraitesetdirigerl'attention, sélectionnantlessonspertinentsparmi lessonsperçus. Les recherchessurl'auditionde laparole formentune branche àlafoisancienne etactuellede la psychoacoustique.Ellesenglobenttoussesaspects,de l'étude descaractèresphysiquesdessonsde la parole (phonétique) àlaphysiologie de l'auditionetautraitementproprementpsychique qui transforme l'influx nerveux enassociationssymboliques.Lesrecherchessurlacompréhensionde la parole trouventundébouché etunstimulantindustriel dansle projetde construire unmodèle qui puisse servirde base àdessystèmesde reconnaissance automatique de laparole.L'auditiond'un discoursinclutune interprétation,qui supplée àl'occasionàcertainsde sesdéfauts — on comprendles discoursinterrompuspardesanicroches,lesà-côtés,lesbégaiements;onpeutsuivre plusieursdiscours à la foiscomme dansl'interprétationsimultanée.L'attentiondirigéevolontairementversle discours réagitsur l'ensemble desfonctionsauditives.L'écoute de laparole metenœuvre troisfonctions
  • 8. essentielles:Distinguerlaparole utiledansl'entourage sonore,Repérerlessyllabesenlaissantde côté lesvariationsacoustiquesindividuelles,Assurerlarésistance de ce codage aux dégradationsdusignal. Les recherchescomparantlaperceptiondesphonèmes,dessyllabes,desmotsisolés,etduflux normal de la parole ontamené à conclure que le modèle selonlequelle système auditif percevaitleséléments simples,pourlesassemblerenpartiespluscomplexedudiscoursétaitinadéquat.Enréalité,lessujets prennentplusde tempspourisolerlespartieslesplusélémentaires,lesphonèmes.Il semble que cette capacité dépende de l'apprentissage de lalecture d'une écriture alphabétique (paroppositionàune notationenidéogrammes).L'auditeuridentifieunflux verbal parune directiond'origine,une hauteur, une continuité spectraleetintonative qui caractérisentunlocuteurdanslavoix parlée,ens'aidant éventuellementparlavisiondumouvementdeslèvres,etle constituecomme enchaînementde syllabes. L'étude de quelquesrarescas d'amusie,c'est-à-dire d'incapacité totaleàreconnaître une mélodie,alors que par ailleursl'auditionestparfaite etque lessujetsn'ontaucune difficulté aveclaparole,arendules chercheurscertainsque lacompréhensionde lamusique étaitd'une nature particulière.Il estapparu que lesdeux partiesducerveauycontribuaientdifféremment,le demi-cerveaugauche étantcelui impliqué dansle traitementdessonsassociésàunsens,ceux de la parole.Chezlesmusiciens, cependant,ce demi-cerveaugauche s'active pourl'écoutemusicale.Onpourraitconclure que poureux, la musique estune forme de langage.Lestechniquesd'imagerie de science qui ontpourobjetl'étude,le soinetla préventionde l'altérationde l'organisme,qui permettentlavisualisationendirectde la consommationde l'oxygène,ontamené àune évaluationplusnuancée.Lesdiversescomposantesde l'écoute musicale (appréciationdurythme,de lacadence,de latonie,desintervalles,dutimbre ; identificationducontourmélodique, reconnaissance desthèmes,etc.)activentdeszonescérébrales situéesdanslesdeux moitiésducerveau,l'intérêtpourl'écoute musicale,danslatraditionde la musique européenne,amène àdesquestionsparticulièrescomme celle de l'oreille absolue etsa formation.L'"oreille absolue"estlacapacité rare de reconnaître etnommerune note sansréférence préalable,associée généralementàune faculté de discriminationfineentre lesfréquences.Engénéral lesmusiciensreconnaissentlesintervallesetontbesoindudiapasoncomme référence,ce pourquoi on parle d'" oreille relative".Il semble que l'oreilleabsoluesoitparticulièreàlaculture occidentale,qui attache une importance particulièreàlahauteurdesnotes.Lesrecherchesontmontré que l'oreille absolue requiertàla foisune aptitude génétique etune pratique assidue etprécoce dusolfège. La capacité desauditeursàsuivre une partie dansunensemble musical,ouundiscoursparmi des conversations,amèneàconclure que laperceptionauditive ne se faitpasanalytiquement,parla combinaisonde signaux élémentaires,maisaucontraire synthétiquement,ensuivantlescaractères distinctifsd'une émissionsonore.L'écoute de lamusique ressembleencelaàcelle de laparole ; l'une et l'autre dériventd'unphénomène sinonconstant,dumoinshabituel :une source sonore adespropriétés relativementfixes.Il estextrêmementrare que deux sonssansrapportentre eux commencentet s'arrêtentexactementaumême moment;lespropriétésd'unson, ycomprissa directiond'origine, tendentàla continuité,ellesne changentque lentement,etpastoutesàla fois;lespartielsdusond'une même source onttendance à être harmoniques;lesmodificationsd'unsonaffectentengénéraltoutes sescomposantes;lessonsmusicaux,et,dansune certaine mesure,ceux de laparole (principalement
  • 9. poétique) interviennentàdesmomentscorrélés,dansle flux,parle rythme.Touscescaractères peuventserviràlaconstitutiond'une scène sonore sansqu'il soitnécessairequ'ilsserventtous. Le rythme constitue unindice déterminantpourdistinguerce qui appartientauflux sonore de lapoésie et de la musique.Il afaitl'objetd'étudespsychophysiquesparticulières,maisaété peuintégré aux étudespsychoacoustiques,centréessurlanote.Cestravaux constatentchezlessujetsune sensibilité auditive aurythme plusque celle constatée aveclesautressens,comme lavision.Ilsrecherchentles limitesde durée danslesquelleslessujetsperçoiventdesrythmes(dansune plage plusétroite que 0,1 Hz à 10 Hz).Ilsse concentrentsurlaréalisationde mesure,qui n'estque lacomposante régulière du rythme,sansse préoccuperde sesstructuresinternes.Ilsmettentenrelationladétectionde lacadence avecla relationentre desmouvements"notammentphysique ". Le thème de lapsychoacoustique estcité dans: Livre : Mario Rossi,Pierre Schaeffer. 3) COMPORTEMENT DE LA FORME Le comportementde laforme estconsidéré comme une formeprécoce etl'une desprincipalessources, avecla science qui étudie le langage etlalangue de linguistesde 1857 à 1913, du courant intellectuel structuraliste qui se généraliseaumilieuduXXe siècle.Ilspartagentpourl'essentiel lesmêmesprincipes méthodologiques:néologismede 1926, intérêtpourlesrelationsentre unitésélémentaires,caractère nonconscientdumodèle théorique.Certainsphilosophesde 1859 à 1938 ont théorisé lanotionde forme en1890. Ilsexpliquentque dansl'acte de perceptionnousne faisonspasque juxtaposerune foule de détails,maisnouspercevonsdesformesglobalesqui rassemblentlesélémentsentre eux. Certainsphilosophesde 1859 à 1932 proposentunexemplemusical :lorsqu'onse rappelle une mélodie, on se souvientd'une structure globalede musiqueetnond'une suite successive de notesprises isolément.Parlasuite,lesintellectuelssontdestituésde leurposte.Certainsontété forcésàs'exiler; d'autress'étaitdéjàinstallé quelquesannéesplustôt.Maisl'écussonthéorique prendmal surle sol ou le comportementalisme règne enmaître. Le comportementde laforme peutêtre traduitpar" mettre enforme,donnerune structure signifiante ". Le résultat,le comportementde laforme,estdoncune forme structurée,complète etprenantsens pour nous.Par exemple,une tableprendune significationdifférentepournousselonqu'elle est recouverte de livresetde papiers,oud'une nappe etde plats(saforme globale achangé) ;dans uncas, la table estunbureaude travail,etdansl'autre,une table destinée aurepas.Autre exemple,lorsqu'on regarde lesétoiles,chacune d'ellesestunstimulusvisuel,pourtantonpeutfacilementlesorganiseren constellations,enensemble forméde stimuli.Ainsi,l'image mentaleque nousavonsentête estune forme,etpeutêtre évaluée parnotre espritentantque telle,parexempleenlanommant: " la Grande Ourse ". En fait,dèsnotre naissance,lapremière "forme "importante que nousreconnaissionsestun comportementde laforme :c'est le visage de lafemme dontle métierestd'aiderlesfemmesàsortirun jeune être humain.Le nouveau-jeune être humainn'enperçoitpasencore lesdétails,maislaforme globale est"signifiante"pourlui.Nosperceptionsobéissentàuncertainnombre de principes:ainsi, une totalité (danscetexemple,unvisage humain) ne peutse réduireàlasimple somme desstimuli
  • 10. perçus; de même,pourcomprendre uncomportementouune situation,il importe donc,non seulementde lesanalyser,maissurtout,d'enavoirune vue synthétique,de lespercevoirdans l'ensemble plusvaste ducontexteglobal,avoirunregardnonpas plus" pointu" maispluslarge : le " contexte "estsouventplussignifiantque la"production"." Com-prendre "c'estprendre ensemble.Un exemplede producteursetphilosophesde 1905 à 1980, influencé parlathéorie ducomportementde la forme,permetde biencomprendrecela: — producteursetphilosophesde 1943. D'où le postulatcomportementaliste suivant:La société "la civilisation",le processusperceptif etles processusneurophysiologiquessontisomorphes;c'est-à-dire structurésde lamême façon,ilsse ressemblentdansleursstructuresetdansleursprincipes(d'une certaine façon).Il n'existepasde perceptionisolée,laperceptionestinitialementstructurée.Laperceptionconsiste enune distinctionde la figure surle fond.Le tout estperçuavant lespartiesle formant: " Le Toutest différentde lasomme desparties" ou " L'ensemble primesurlesélémentsqui le composent".La structurationdesformesne se faitpas au hasard, maisseloncertainsprincipesdits"de phénomènequi sontencore nonexplicable physiquement"etqui s'imposentausujetlorsqu'ilperçoit.Le principede clôture.Le principe de la bonne forme :principe principaledontlesautresdécoulent:unensemblede partiesinforme (comme desgroupementsaléatoiresde points) tendàêtre perçud'abord(automatiquement) comme une forme, cette forme se veutsimple,symétrique,stable,ensommeune bonne forme.Le principe de continuité : despointsrapprochéstendentàreprésenterdesformeslorsqu'ilssontperçus,nouslespercevons d'abord dansune continuité,comme desprolongementslesunsparrapportaux autres.Le principe de proximité.Le principede laproximité:nousregrouponslespointsd'abordlesplusprocheslesunsdes autres.Le principe de similarité.Le principe de similitude :si ladistance ne permetpasde regrouperles points,nousnousattacheronsensuite àrepérerlesplussimilairesentre eux pourpercevoirune forme. Le principe de destincommun:despartiesenmouvementayantlamême trajectoire sontperçues comme faisantpartie de lamême forme.Le principe de familiarité:onperçoitlesformeslesplus familièreslesplussignificatives.Cesprincipesagissentenmême tempsetsontparfoiscontradictoires. Les exemplescitésappartiennentaudomaine visuel ;c'estcelui que l'expressionimprimée permetde reproduire.Lesprincipesducomportementdesformestrouventune applicationdansle domaineauditif encomportementde lamusique etprobablementaussi parrapportaux sensationskinésiques,de mouvementcorporel.Lesprincipesde continuité etde similitude,parexemple,s'appliquentquandon suitun instrumentparticulierdansunensemble orchestral.Danslesmêmescirconstances,le principe de familiarité faitentendre une voix connue,alorsqu'onprête attentionàune autre,unphénomène appelé lacapacité à dirigersonattentionpoursuivre unflux verbal dansune ambiance orchestral. Le structuralisme estunensemble de courantsholistesenméthodologie scientifique(épistémologie) apparusprincipalementenscienceshumainesetsocialesaumilieu duXXe siècle,ayantencommun l'utilisationduterme de structure entendue comme modèlethéorique (inconscient,ounon empiriquementperceptible) organisantlaforme de l'objetétudié priscomme unsystème,l'accentétant mismoinssur lesunitésélémentairesde ce système que surlesrelationsqui lesunissent.Laréférence expliciteauterme de structure,dontladéfinitionn'estpasunifiée entrelesdifférentscourantsde pensée concernés,s'organise progressivementaveclaconstructioninstitutionnelle dessciences humainesetsocialesàpartirde la findu XIXe siècle danslafiliationpositiviste;ellereste l'apanage de la
  • 11. science qui étudie le langageetleslanguesetde laphonologie jusqu'àsagénéralisationaprès1945. Dans cette filiationintellectuelle,leschercheursencomportementsontlesthéoriciensspécialistesdu comportementetdesréactionsde certainsbiologistes,logiciens,épistémologues"comportementdu développement"et" structuralisme génétique"de 1986 à 1980 qui créentdes productionsorales auxquellesonreconnaîtune valeuresthétique,qui ontle plusdéveloppél'argumentdulien généalogique entre comportementalisme etlatendance formaliste etstatique (contre-diachronique) du structuralisme:"Le comportementde laforme représente untype de structuresqui plaîtà un certainnombre de structuralistesdontl'idéal,impliciteouavoué,consiste àchercherdesstructuresqu'il puissentconsidérercomme pures,parce qu'ilslesvoudraientsanshistoire etafortiori sansgenèse,sans fonctionsetsansrelationsavecle sujet". 3) a) COMPORTEMENT PERCEPTUEL Le comportementperceptuel estunsous-domaineducomportementcognitif qui concerne spécifiquementlesaspectsinnéspré-conscientsdusystème cognitif humain:laperception.Certains hommesd'institutionspirituelle de 1572 à 1631 ont exploré desdomainesd'interactions interpersonnellesenpartantduprincipe que lesindividusagissentenfonctionde leurperceptiond'une situationdonnée.Bienque le comportementsoitévident,lespenséesetlesémotionsd'une personne sontmasqués.Celadonne àpenserque lesproblèmeslespluscourantsentre lespersonnessontbasés sur l'hypothèse que nouspouvonsdevinerce que l'autre personne ressentetpense.Ilsontégalement proposé desméthodes,dansce cadre,pourdesexpressionsefficaces.Celacomprend:l'écoute réflexive,lescompétencesd'assertion,larésolutiond'opposition,etc.Le comportementperceptuel est souventutiliséenintrospection"analyse "pouraiderune personne qui esttourmentée(dumédecin, ayant unmauvaisfonctionnementde l'organisme) àaméliorersescompétencesenmatièrede résolutionde problèmes.