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6.Analyses des techniques de construction
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.1
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Vers une nouvelle architecture_ Lateral Office
Utilité : Savoir sur la géologie des sols
Nunavik
Où regarder : Puvirnituq | pages 15-
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Année : 2007
Source: Michel Allard & Cie
lien : https://www.ouranos.ca/
publication-scientifique/RapportAl-
lard2007_FR.pdf
GÉOLOGIE DES SOLS
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.3
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
GÉOLOGIE DES SOLS
Selon le document : Cartographie des conditions de
pergélisol dans les communautés du Nunavik en vue de
l’adaptation au réchauffement climatique, de Michel Al-
lard & cie, publié en 2007, il fait le constat suivant sur les
zones constructives à Puvirnituq :
«Compte tenu d’un niveau de connaissance plutôt faible
sur les détails de la géologie de surface et des caractéris-
tiques internes du pergélisol,
Seuls les affleurements rocheux sont considérés comme
totalement stables.
Les dépôts de till (remaniés lors de la régression marine)
pourraient être utilisés vraisemblablement comme aires
d’entreposage ou pour des constructions légères sans fon-
dation, après une évaluation plus poussée.
Les terrains bas sableux et blocailleux ainsi que les ter-
rains humides qui, selon nos quelques sondages sont sur
un fond argileux riche en glace, ainsi que les champs de
polygones, sont regroupés dans les zones non recomman-
dable, en rouge.»
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.4
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Utilité : Connaissances générales sur
la construction sur le pergélisol.
Année : 2014
Source: Michel Allard & Cie
lien : http://www.arcticnetmeetings.
ca/housing/docs/3.1_allard.pdf
Utilité : Connaissances générales sur
la construction sur le pergélisol.
Année : 2010
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lien : http://www.quebecin-
ternational.ca/media/181817/
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INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
TYPES DE FONDATION
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.6
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Les pilotis et vérins
ajustables
Remblais contrôlés
Construction sur le
roc
Vides sanitaires
chauffés
Utilité : Informations complètes sur
comment construire dans le nord.
(de A à Z) DOCUMENT IMPORTANT
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Québec
lien : http://www.habitation.gouv.
qc.ca/fileadmin/internet/publica-
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INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
Implantation
Pas d’égout pluvial dans le village. Drainage des eaux se fait en surface ou par percolation
Site doit être situé hors des zones d’inondation et naturellement bien drainé.
Site doit être à une distance suffisante des sols instables, soit les berges des rivières ou pied de
falaises. (Éboulis ou avalanches)
Tenir compte des accès des véhicules de service (eau potable, mazout, collecte eaux usées) et
personnels
Bâtiment devrait être orienté de manière à profiter de l’énergie solaire passive. (Pour optimiser
l’apport d’énergie et de lumière naturelle). Donc, prévoir des matériaux aux propriétés de stockage
thermique élevés.
Aménagements extérieurs
Limiter les surfaces fortement minéralisées.
Utiliser des matériaux pâles (albédo élevé) qui absorbent peu d’énergie solaire. (Évite les îlots de
chaleur et leur transmission au sol, qui contribueraient au dégel)
Emplacement des rampes et escaliers = peuvent être en bois, mais préférable le caillebotis
d’acier ou fibre de verre (plus robustes)
Aux endroits de raccordements de services domestiques : prévoir des escaliers ou plateforme à
plus de 1,5 m du sol. (pas d’échelles !)
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.9
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
Architecture
Code : pas d’exceptions, code comme partout au Québec.
Matériaux et produits de finition
Le choix des matériaux et des produits, : devrait se faire en
fonction de leur durabilité et de leur facilité d’entretien, de répara-
tion ou de remplacement.
Uniformisation du matériel et des produits est recommandée.
Volumétrie
Construction durable : Fondations robustes + architecture et
matériaux conçus pour offrir une résistance élevée aux vents
Qualités aérodynamiques qui contrent les vents forts : surélé-
vation des bâtiments (0,6 à 1,2 m) et les pentes de toit faibles =»
Permet au vent de circuler (en dessous / au-dessus) qui diminue la
pression sur le volume du construit et les vibrations.
Surélévation : contribue à réduire accumulation de neige au-
tour des volumes – maintien le pergélisol.
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.10
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Contraintes constructives:
Constuire sur le pergélisol
Pourvoir une bonne isolation thermique
Temps du chantier de construction
Le transport des matériaux de construction
INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
Étanchéité à l’enveloppe
Notions vues dans le cadre des cours de construction. Consulter la
section enveloppe du guide pour plus de détails.
Conception générale, toitures
Deux solutions architecturales dans le design des toitures de bâti-
ments résidentiels :
La toiture en pente à comble ventilé & La toiture sandwich
ventilée, de type « cathédrale ».
Écarter la toiture plate drainée. (Pas d’égouts, où les drains sont
habituellement raccordés + risque de gel des eaux)
Pente devrait être relativement faible pour réduire l’accumulation
de neige pendant l’hiver, sur la base du principe aérodynamique selon le-
quel un profil de toiture aplati favorise l’auto déneigement. (Forte pente=
dangereux)
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.11
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.12
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Isolation des planchers
Bâtiments surélevés pour empêcher un transfert de chaleur vers le pergélisol sous-jacent. Le plancher du rez-de-chaus-
sée fait alors partie de l’enveloppe extérieure du bâtiment. (20 à 30 % des pertes de chaleur sous un climat nordique sont
réputées être causées par le rehaussement des bâtiments).
La rupture du pont thermique devrait idéalement se faire du côté extérieur de la charpente afin d’enrober la rive de
plancher, la solution optimale pour obtenir une continuité dans l’isolation mur-plancher .
Un concept de construction hautement recommandable pour le climat nordique est celui du plancher structural isolé
sur sa pleine hauteur, rehaussé d’un faux-plancher dont la charpente vide est utilisée pour le passage des services du bâti-
ment.
INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
Isolation des murs
Parmi les solutions pour obtenir une enveloppe murale parfaitement isolée en milieu nordique, dans certains villages
du Nunavik on peut choisir du polyuréthane giclé sur place pour l’enrobage extérieur de l’ossature.
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.13
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Revêtements extérieurs
Les critères architecturaux pour le choix d’un revête-
ment mural extérieur :
• résistance éprouvée aux impacts par temps très froid
• coefficient de dilation peu élevée ;
• absorption d’eau limitée et bonne résistance au cy-
cle de gel-dégel ;
• résistance à l’abrasion sous l’effet « jet de sable »
créé par les vents extrêmes ;
• modulation ou installation favorisant un drainage de
surface efficace ;
• format minimisant le nombre de joints de surface ;
• durabilité du fini peint ;
• facilité de réparation en cas de dommages.
Conlusion: Les parements en bois massif ou en tôle nervurée
préémaillée représentent les deux matériaux à privilégier
dans un climat nordique
INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
Moins appropriés
• les revêtements d’aluminium : fragiles aux impacts,
sujets à de grandes dilatations et contractions thermiques
lors des changements de température;
• le déclin de vinyle : il se dilate et se contracte lors
des changements de température, cassant à basse tem-
pérature, il est sujet aux bris lors d’impacts ;
• le déclin de bois aggloméré: sous l’effet des fortes
intempéries, il se décolorant perdant du coup sa protection
hydrofuge;
• les parements de bois d’ingénierie préfinis, en
planche ou en panneau : comme l’assèchement des ma-
tériaux exposés est moins favorisé sous le climat nordique,
le bois d’ingénierie mouillé reste saturé d’eau, causant une
délamination prématurée dans les rives des panneaux et le
bout des planches de déclin;
• le stuc : il est facilement endommagé et difficile-
ment réparable;
• les panneaux de fibrociment renforcé : ils de-
viennent cassants par temps froid ;
• les revêtements de façades réfléchissants et de
couleur pâle, principalement du côté sud : ils réfléchissent
le rayonnement solaire, ce qui occasionne l’accumulation
d’une quantité d’énergie (chaleur) non négligeable dans
le sol autour des bâtiments, risquant de provoquer son dé-
gel et des affaissements.
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.14
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.15
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
MÉCANIQUE
Plomberie/ Eau potable
Système d’alimentation.
Tous les équipements de plomberie doivent se trouver à l’intérieur de l’enveloppe thermique du bâtiment.
Le réservoir d’eau doit se trouver dans une pièce dont la température peut être maintenue entre 5o
C et 15o
C pour
diminuer les risques de prolifération de bactéries dans le réservoir.
Le branchement extérieur de remplissage d’eau potable devrait être situé à au moins 1500 mm à l’horizontale
et à au moins 1000 mm à la verticale du branchement de soutirage des eaux usées
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.16
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Eau chaude domestique.
Le chauffage de l’eau domestique peut se faire
à l’aide d’un chauffe-eau direct ou indirect. La source
d’énergie utilisée est le mazout, puisque le tarif élec-
trique devient très cher lorsqu’une habitation est chauf-
fée à l’électricité.
Toutes les habitations sont munies d’un réservoir de
rétention qui recueille les eaux usées. Ce réservoir doit
être situé à l’intérieur de l’enveloppe thermique du bâ-
timent à un endroit permettant l’écoulement des eaux
usées par gravité. Ce réservoir peut être installé dans la
partie basse du bâtiment et doit être facilement acces-
sible pour véri er son état ou pour le réparer.
Chauffage
Chaque bâtiment d’habitation doit donc être
muni d’un réservoir de mazout situé à l’extérieur et hors
du sol.
Les réservoirs doivent être éloignés le plus pos-
sible des accès du bâtiment. Les supports du réser- voir
doivent être faits d’un matériau incombustible et une
échelle ou un escalier sécuritaire doit être fourni pour
permettre au livreur d’accéder au tuyau de remplissage
situé sur le dessus du réservoir.
Alimentation en mazout
Les réservoirs doivent être installés au-dessus du
sol à l’extérieur des bâtiments à une hauteur permettant
d’alimenter le ou les brûleurs par gravité sans nécessiter
l’usage d’une pompe.
Des volets motorisés à haute étanchéité doivent
être installés sur les conduits d’air de combustion et de
ventilation.
MÉCANIQUE
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.17
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
MÉCANIQUE
Ventilation
La ventilation des bâtiments d’habitation fait principalement référence à l’échange d’air entre l’intérieur et l’ex-
térieur, à la distribution de l’air entre les pièces ou à la circulation de l’air à l’intérieur d’une même pièce .
Ventilation naturelle
La ventilation naturelle provient principalement des déplacements d’air s’e ectuant par l’ouverture des portes et
des fenêtres, par toutes les petites fissures et tous les orifices de l’enveloppe du bâtiment.
Ventilation mécanique
La ventilation mécanique désigne tout dispositif mo-
torisé permettant l’évacuation et l’alimentation d’air pour
faciliter l’aération des pièces en évacuant l’air vicié et en
renouvelant l’air frais provenant de l’extérieur
• les systèmes à évacuation simple : un ou plusieurs
ventilateurs expulsent l’air, l’admission d’air de compensa-
tion se fait par les in ltrations;
• les systèmes à alimentation simple : un ou plusieurs
ventilateurs introduisent de l’air extérieur à l’intérieur du bâ-
timent, l’extraction d’air se fait par les ori ces de l’enve-
loppe;
• les systèmes équilibrés : un ou plusieurs ventilateurs
expulsent l’air vicié et assurent l’alimentation en air neuf.
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.18
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Système de chauffage hydronique
Le chauffage hydronique au Nunavik se fait au moyen d’un caloporteur composé d’une moitié d’eau et d’une
moitié de propylène glycol (mesuré en volume). Le glycol sert à prévenir le gel et les dommages causés par un bris de
conduit en cas de panne prolongée.
Une chaudière munie d’un brûleur à l’huile chau e le mélange eau-glycol (le caloporteur) et une pompe fait cir-
culer ce mélange dans un réseau fermé de radiateurs dans les pièces de la maison pour ensuite revenir à la chaudière.
Cette chaudière peut aussi servir à chauffer l’eau chaude domestique. Un circuit d’eau chaude séparé se rend au
réservoir du chauffe-eau, circuit qui est contrôlé par le thermostat de ce réservoir.
Le glycol sert à prévenir le gel et les dom-
mages causés par un bris de conduit en
cas de panne prolongée
MÉCANIQUE
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.19
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Sécurité incendie
Un des principes les plus importants en sécurité incendie est la rapidité de détection de l’incendie. Des avertisseurs
de fumée doivent être installés dans tous les logements aux endroits suivants :
• à chaque étage;
• dans le corridor près des chambres;
• dans chaque chambre où quelqu’un dort la porte fermée;
• à proximité des escaliers.
MÉCANIQUE
NOUVELLES TECHNOLOGIES
Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.20
Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
Projets étudiants de l’Atelier Construction et Design de l’hiver 2014 en design urbain :
https://www.designurbain-ulaval.com/habiter-le-nord
NINGIQTUG| esprit de partage inuit
Chatherine Bouchard Armelle La Chance,
Fancis Poirier
IMMINIK AMMA NUNA| Indépendance et
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Mathieu Leclerc,Pascale Bornais-Lamothe
QIMUGJUK| la maison de neige
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Virginie Barnier, Caroline Boivin, Mélissa
Héon
Lien Lateral Office : http://lateraloffice.com
l’atelier Construction et Design de l’hiver 2014 : https://www.designurbain-ulaval.com/habiter-le-nord
Ouvrages consultés et références web
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Analysis of northern building techniques

  • 1. 6.Analyses des techniques de construction Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.1 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos Vers une nouvelle architecture_ Lateral Office
  • 2. Utilité : Savoir sur la géologie des sols Nunavik Où regarder : Puvirnituq | pages 15- 17 Année : 2007 Source: Michel Allard & Cie lien : https://www.ouranos.ca/ publication-scientifique/RapportAl- lard2007_FR.pdf
  • 3. GÉOLOGIE DES SOLS Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.3 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
  • 4. GÉOLOGIE DES SOLS Selon le document : Cartographie des conditions de pergélisol dans les communautés du Nunavik en vue de l’adaptation au réchauffement climatique, de Michel Al- lard & cie, publié en 2007, il fait le constat suivant sur les zones constructives à Puvirnituq : «Compte tenu d’un niveau de connaissance plutôt faible sur les détails de la géologie de surface et des caractéris- tiques internes du pergélisol, Seuls les affleurements rocheux sont considérés comme totalement stables. Les dépôts de till (remaniés lors de la régression marine) pourraient être utilisés vraisemblablement comme aires d’entreposage ou pour des constructions légères sans fon- dation, après une évaluation plus poussée. Les terrains bas sableux et blocailleux ainsi que les ter- rains humides qui, selon nos quelques sondages sont sur un fond argileux riche en glace, ainsi que les champs de polygones, sont regroupés dans les zones non recomman- dable, en rouge.» Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.4 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
  • 5. Utilité : Connaissances générales sur la construction sur le pergélisol. Année : 2014 Source: Michel Allard & Cie lien : http://www.arcticnetmeetings. ca/housing/docs/3.1_allard.pdf Utilité : Connaissances générales sur la construction sur le pergélisol. Année : 2010 Source: Michel Allard & CEN lien : http://www.quebecin- ternational.ca/media/181817/ CEN-Perg%C3%A9lisol.pdf
  • 6. INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES TYPES DE FONDATION Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.6 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos Les pilotis et vérins ajustables Remblais contrôlés Construction sur le roc Vides sanitaires chauffés
  • 7. Utilité : Informations complètes sur comment construire dans le nord. (de A à Z) DOCUMENT IMPORTANT Année : 2017 Source: Société d’habitation du Québec lien : http://www.habitation.gouv. qc.ca/fileadmin/internet/publica- tions/0000024197.pdf
  • 8. INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES
  • 9. INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES Implantation Pas d’égout pluvial dans le village. Drainage des eaux se fait en surface ou par percolation Site doit être situé hors des zones d’inondation et naturellement bien drainé. Site doit être à une distance suffisante des sols instables, soit les berges des rivières ou pied de falaises. (Éboulis ou avalanches) Tenir compte des accès des véhicules de service (eau potable, mazout, collecte eaux usées) et personnels Bâtiment devrait être orienté de manière à profiter de l’énergie solaire passive. (Pour optimiser l’apport d’énergie et de lumière naturelle). Donc, prévoir des matériaux aux propriétés de stockage thermique élevés. Aménagements extérieurs Limiter les surfaces fortement minéralisées. Utiliser des matériaux pâles (albédo élevé) qui absorbent peu d’énergie solaire. (Évite les îlots de chaleur et leur transmission au sol, qui contribueraient au dégel) Emplacement des rampes et escaliers = peuvent être en bois, mais préférable le caillebotis d’acier ou fibre de verre (plus robustes) Aux endroits de raccordements de services domestiques : prévoir des escaliers ou plateforme à plus de 1,5 m du sol. (pas d’échelles !) Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.9 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
  • 10. INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES Architecture Code : pas d’exceptions, code comme partout au Québec. Matériaux et produits de finition Le choix des matériaux et des produits, : devrait se faire en fonction de leur durabilité et de leur facilité d’entretien, de répara- tion ou de remplacement. Uniformisation du matériel et des produits est recommandée. Volumétrie Construction durable : Fondations robustes + architecture et matériaux conçus pour offrir une résistance élevée aux vents Qualités aérodynamiques qui contrent les vents forts : surélé- vation des bâtiments (0,6 à 1,2 m) et les pentes de toit faibles =» Permet au vent de circuler (en dessous / au-dessus) qui diminue la pression sur le volume du construit et les vibrations. Surélévation : contribue à réduire accumulation de neige au- tour des volumes – maintien le pergélisol. Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.10 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos Contraintes constructives: Constuire sur le pergélisol Pourvoir une bonne isolation thermique Temps du chantier de construction Le transport des matériaux de construction
  • 11. INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES Étanchéité à l’enveloppe Notions vues dans le cadre des cours de construction. Consulter la section enveloppe du guide pour plus de détails. Conception générale, toitures Deux solutions architecturales dans le design des toitures de bâti- ments résidentiels : La toiture en pente à comble ventilé & La toiture sandwich ventilée, de type « cathédrale ». Écarter la toiture plate drainée. (Pas d’égouts, où les drains sont habituellement raccordés + risque de gel des eaux) Pente devrait être relativement faible pour réduire l’accumulation de neige pendant l’hiver, sur la base du principe aérodynamique selon le- quel un profil de toiture aplati favorise l’auto déneigement. (Forte pente= dangereux) Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.11 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
  • 12. INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.12 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos Isolation des planchers Bâtiments surélevés pour empêcher un transfert de chaleur vers le pergélisol sous-jacent. Le plancher du rez-de-chaus- sée fait alors partie de l’enveloppe extérieure du bâtiment. (20 à 30 % des pertes de chaleur sous un climat nordique sont réputées être causées par le rehaussement des bâtiments). La rupture du pont thermique devrait idéalement se faire du côté extérieur de la charpente afin d’enrober la rive de plancher, la solution optimale pour obtenir une continuité dans l’isolation mur-plancher . Un concept de construction hautement recommandable pour le climat nordique est celui du plancher structural isolé sur sa pleine hauteur, rehaussé d’un faux-plancher dont la charpente vide est utilisée pour le passage des services du bâti- ment.
  • 13. INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES Isolation des murs Parmi les solutions pour obtenir une enveloppe murale parfaitement isolée en milieu nordique, dans certains villages du Nunavik on peut choisir du polyuréthane giclé sur place pour l’enrobage extérieur de l’ossature. Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.13 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
  • 14. Revêtements extérieurs Les critères architecturaux pour le choix d’un revête- ment mural extérieur : • résistance éprouvée aux impacts par temps très froid • coefficient de dilation peu élevée ; • absorption d’eau limitée et bonne résistance au cy- cle de gel-dégel ; • résistance à l’abrasion sous l’effet « jet de sable » créé par les vents extrêmes ; • modulation ou installation favorisant un drainage de surface efficace ; • format minimisant le nombre de joints de surface ; • durabilité du fini peint ; • facilité de réparation en cas de dommages. Conlusion: Les parements en bois massif ou en tôle nervurée préémaillée représentent les deux matériaux à privilégier dans un climat nordique INVENTAIRES ET ANALYSES TECHNOLOGIQUES ACTUELLES Moins appropriés • les revêtements d’aluminium : fragiles aux impacts, sujets à de grandes dilatations et contractions thermiques lors des changements de température; • le déclin de vinyle : il se dilate et se contracte lors des changements de température, cassant à basse tem- pérature, il est sujet aux bris lors d’impacts ; • le déclin de bois aggloméré: sous l’effet des fortes intempéries, il se décolorant perdant du coup sa protection hydrofuge; • les parements de bois d’ingénierie préfinis, en planche ou en panneau : comme l’assèchement des ma- tériaux exposés est moins favorisé sous le climat nordique, le bois d’ingénierie mouillé reste saturé d’eau, causant une délamination prématurée dans les rives des panneaux et le bout des planches de déclin; • le stuc : il est facilement endommagé et difficile- ment réparable; • les panneaux de fibrociment renforcé : ils de- viennent cassants par temps froid ; • les revêtements de façades réfléchissants et de couleur pâle, principalement du côté sud : ils réfléchissent le rayonnement solaire, ce qui occasionne l’accumulation d’une quantité d’énergie (chaleur) non négligeable dans le sol autour des bâtiments, risquant de provoquer son dé- gel et des affaissements. Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.14 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos
  • 15. Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.15 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos MÉCANIQUE Plomberie/ Eau potable Système d’alimentation. Tous les équipements de plomberie doivent se trouver à l’intérieur de l’enveloppe thermique du bâtiment. Le réservoir d’eau doit se trouver dans une pièce dont la température peut être maintenue entre 5o C et 15o C pour diminuer les risques de prolifération de bactéries dans le réservoir. Le branchement extérieur de remplissage d’eau potable devrait être situé à au moins 1500 mm à l’horizontale et à au moins 1000 mm à la verticale du branchement de soutirage des eaux usées
  • 16. Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.16 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos Eau chaude domestique. Le chauffage de l’eau domestique peut se faire à l’aide d’un chauffe-eau direct ou indirect. La source d’énergie utilisée est le mazout, puisque le tarif élec- trique devient très cher lorsqu’une habitation est chauf- fée à l’électricité. Toutes les habitations sont munies d’un réservoir de rétention qui recueille les eaux usées. Ce réservoir doit être situé à l’intérieur de l’enveloppe thermique du bâ- timent à un endroit permettant l’écoulement des eaux usées par gravité. Ce réservoir peut être installé dans la partie basse du bâtiment et doit être facilement acces- sible pour véri er son état ou pour le réparer. Chauffage Chaque bâtiment d’habitation doit donc être muni d’un réservoir de mazout situé à l’extérieur et hors du sol. Les réservoirs doivent être éloignés le plus pos- sible des accès du bâtiment. Les supports du réser- voir doivent être faits d’un matériau incombustible et une échelle ou un escalier sécuritaire doit être fourni pour permettre au livreur d’accéder au tuyau de remplissage situé sur le dessus du réservoir. Alimentation en mazout Les réservoirs doivent être installés au-dessus du sol à l’extérieur des bâtiments à une hauteur permettant d’alimenter le ou les brûleurs par gravité sans nécessiter l’usage d’une pompe. Des volets motorisés à haute étanchéité doivent être installés sur les conduits d’air de combustion et de ventilation. MÉCANIQUE
  • 17. Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.17 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos MÉCANIQUE Ventilation La ventilation des bâtiments d’habitation fait principalement référence à l’échange d’air entre l’intérieur et l’ex- térieur, à la distribution de l’air entre les pièces ou à la circulation de l’air à l’intérieur d’une même pièce . Ventilation naturelle La ventilation naturelle provient principalement des déplacements d’air s’e ectuant par l’ouverture des portes et des fenêtres, par toutes les petites fissures et tous les orifices de l’enveloppe du bâtiment. Ventilation mécanique La ventilation mécanique désigne tout dispositif mo- torisé permettant l’évacuation et l’alimentation d’air pour faciliter l’aération des pièces en évacuant l’air vicié et en renouvelant l’air frais provenant de l’extérieur • les systèmes à évacuation simple : un ou plusieurs ventilateurs expulsent l’air, l’admission d’air de compensa- tion se fait par les in ltrations; • les systèmes à alimentation simple : un ou plusieurs ventilateurs introduisent de l’air extérieur à l’intérieur du bâ- timent, l’extraction d’air se fait par les ori ces de l’enve- loppe; • les systèmes équilibrés : un ou plusieurs ventilateurs expulsent l’air vicié et assurent l’alimentation en air neuf.
  • 18. Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.18 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos Système de chauffage hydronique Le chauffage hydronique au Nunavik se fait au moyen d’un caloporteur composé d’une moitié d’eau et d’une moitié de propylène glycol (mesuré en volume). Le glycol sert à prévenir le gel et les dommages causés par un bris de conduit en cas de panne prolongée. Une chaudière munie d’un brûleur à l’huile chau e le mélange eau-glycol (le caloporteur) et une pompe fait cir- culer ce mélange dans un réseau fermé de radiateurs dans les pièces de la maison pour ensuite revenir à la chaudière. Cette chaudière peut aussi servir à chauffer l’eau chaude domestique. Un circuit d’eau chaude séparé se rend au réservoir du chauffe-eau, circuit qui est contrôlé par le thermostat de ce réservoir. Le glycol sert à prévenir le gel et les dom- mages causés par un bris de conduit en cas de panne prolongée MÉCANIQUE
  • 19. Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.19 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos Sécurité incendie Un des principes les plus importants en sécurité incendie est la rapidité de détection de l’incendie. Des avertisseurs de fumée doivent être installés dans tous les logements aux endroits suivants : • à chaque étage; • dans le corridor près des chambres; • dans chaque chambre où quelqu’un dort la porte fermée; • à proximité des escaliers. MÉCANIQUE
  • 20. NOUVELLES TECHNOLOGIES Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.20 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos Projets étudiants de l’Atelier Construction et Design de l’hiver 2014 en design urbain : https://www.designurbain-ulaval.com/habiter-le-nord NINGIQTUG| esprit de partage inuit Chatherine Bouchard Armelle La Chance, Fancis Poirier IMMINIK AMMA NUNA| Indépendance et territoire Mathieu Leclerc,Pascale Bornais-Lamothe QIMUGJUK| la maison de neige Gala Chauvette-Groulx, Gabrielle Ranger UNIUJAQ| Diversité, compacité, appro- priation Virginie Barnier, Caroline Boivin, Mélissa Héon
  • 21. Lien Lateral Office : http://lateraloffice.com l’atelier Construction et Design de l’hiver 2014 : https://www.designurbain-ulaval.com/habiter-le-nord Ouvrages consultés et références web Atelier 4 - Intégration et formalisation des concepts ARC-2005 P.21 Frank Saavedra Amero et Luiza Santos