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1
Introduction
Il est important de retenir que les activités principales de
développement d’une province ,d’une ville ou d’un pays passent par la
réhabilitation de l’ensemble de ses infrastructures socio-économiques notamment
les routes qui permettent une bonne circulation des biens et ,personnes afin,
d’éviter l’enclavement de différentes entités administratives et permettre la
collecte et l’évacuation de produits agricoles.
La république Démocratique du Congo avec ses 152.000 km
de routes ,ne dispose que 3000 km de routes revêtues alors que les routes
d’intérêt local dites de desserte agricole constitue au moins 57% du réseau
routier congolais soit 87000km
Ces routes qui sont sous la gestion de la Direction
des Voies de Desserte Agricole (DVDA) en sigle, permettent l’évacuation des
produits agricoles des milieux de production vers les centres des
consommation d’une part et l’approvisionnement des campagnes en produits
manufactures d’autre part, c’est le cas de notre axe router SONABATA-NGANGA-
ZONGO (51km) du tronçon PK 13+400 au PK 14+400 )
1. Problématique
Les activités principales pour le développement d’une province, d’une ville où
d’un pays passe par la réhabilitation, la construction et l’entretien de l’ensemble de
ses infrastructures socio-économiques, parmi lesquelles figurent en bonne place les
routes.
Les-infastructures routières contribuant notamment à l’amélioration des
conditions de vie de la population pour que celle-ci soit à mesure de remplir
pleinement ses fonctions.
Laxe routier RN1/ SONABATA-NGANGA-ZONGO (51km), troncon du PK 13+400 au
PK 14+400 dans le territoire kasangulu province du kongo central
l’objet de notre étude est dans un état de dégradation tres avance.
Notre preoccupation est alors de savoir comment réhabiliter ce tronçon
vite et bien et à un cout économique.
2
2. Hypothèse
3. Objectif
 Meilleure sélection des routes A construire et A réhabiliter
 Meilleur choix du trafic de la route
 Plus grande compréhension des différents aspects relatifs au dimensionnement d’une
route male.
4. Intérêt du sujet
Approche sur l’ampliation des techniques a haute intensité de main
d’œuvre (HIMO), dans la remise en état de l’axe routier RN1/ SONATA-
KINZAMBILALA (35Km) tronçon du PK 13 +400 au PK 14 + 400.
5. Généralités sur les routes
5.1. Définition de la route
« Une route est une voie de communication terrestre qui assure la liaison
d’un endroit à un autre. C’est aussi un ouvrage bâti sur la surface du sol comprenant
aussi bien des couches de terre stabilisées ( structure de la route), des dispositifs de
drainage, de franchissement qui permettent aux véhicules d’y circuler en toute
aisance et sécurité1»
5.2. Classification des routes
Le réseau routier congolais est très vaste.il comprend 152.000 Km de
longueur et est reparti en quatre catégories distinctes dont la gestion est confiée à
trois organismes gouvernementaux, à savoir :
 La première et la deuxième catégorie comprennent 58.000 Km des routes
d’intérêt général (nationales est provinciales) reliant les provinces entre elles
et desservant les grands centres du pays. Leur gestion est confiée à l’Office
des Routes(OR).
 la troisième catégorie comprenant 7.000Km des routes urbaines est gérée
par l’Office de Voiries et Drainages (OVD).
 la quatrième catégorie, la plus vaste, est constituée de 87.000 Km des routes
d’intérêt local appelées routes de desserte agricole celles-ci desservant les
milieux ruraux et sont en charge de la Direction des Voies de Desserte
Agricole (DVDA) qui gère ainsi près de deux tiers du réseau routier nation.
L’axe routier SONABATA-NGANGA-NZONGO troncon du PK 13+400 au PK
14+400
 (sous-étude) figure parmi les routes d’intérêt local dans la province du kongo
Central, territoire de kasangulu.
3
(1) Prof PHANZU, Cours de routes, GT2, INBTP, 2015
6. Les techniques à haute Intensité de main – d’Ouvre (HIMO)
6.1. Définition de la méthode HIMO
« La méthode de réhabilitation des routes par les techniques à Haute
intensité de main-d’œuvre (HIMO) consiste en l’utilisation intense de la force
humaine dans les différentes opérations des travaux routiers »(3)
6.2. Historique de la méthode HIMO
Depuis le début des années 1970, la Banque Mondiale et l’Organisation
Internationale du Travail (OIT) ont proposé, commé un des moyens de résoudre des
problèmes croissants de chômage, de réhabiliter les routes en impliquant la main-
œuvre de façon intensive. A partir de 1960, l’administration et les entreprises des
pays en voie de développement ont nettement privilégie les méthodes mécanisées
(à prédominance capitalistique).Raison pour laquelle ces pays disposent d’une main-
d’œuvre abondante et manquaient des capitaux.
L’OIT et la Banque Mondiale (BM) ont dénoncée cette tendance des
politiques publiques à subventionner les importations d’équipements et à maintenir
les niveaux des salaires au-dessus de la productivité marginale du travail. Ces deux
organismes ont soutenu tout d’abord que les méthodes HIMO se justifiaient du point
de vue social et économique, car sous certaines conditions, elles étaient plus
compétitives du point de vue financier.
6.3. Justification sociale et économique
On a pu justifier les techniques HIMO comme devant réduire le chômage
dans les campagnes en procurant du travail sur les chantiers routiers ainsi qu’elles
diminuent en même temps l’exode rural.
(3) Prof PHANZU et As. TABALA, Notes de cours d’HIMO, GT3. INBTP.2015 - 2016
6.4. Avantages comparés de la méthode
Il est normal que la méthode HIMO ne constitue pas la solution magique à
appliquer à tout problème de routes. Son utilisation, conditionnée par plusieurs
facteurs, est plus indiquée pour les routes d’intérêt local du fait de ses possibilités
d’implantation des populations locales bénéficiaires. Eu égard de la méthode
mécanisée, ses avantages et inconvénients sont le suivants :
Méthodes HIMO Méthodes mécanisées
Coût de production à l’unité assez Coût production à l’unité élevée due
4
bas aux frais d’utilisation des engins
Qualité de travail limitée pour
certaines opérations
Bonne qualité de travail en général
La vitesse de production est limitée
à la disponibilité de main- d’œuvre
Possibilité de produire rapidement
Création d’emplois, augmentation des
revenues locales
Création d’emplois très limite et pas
de distribution des revenues
Possibilité de création des capacités
locales, organisation d’entretien
Faible implication de la population
locale
Spécificité de l’engin à exécuter
certaines tâches
Polyvalence de la main-d’œuvre à
effectuer divers travaux
7. Les caractéristiques générales de la route en études
7.1. Aperçu géotechnique
La République Démocratique du Congo est subdivisée en 7 zones
geotechniques.la route en étude se trouve dans la zone 2 qui couvre une vaste
région qui s’étale de l’Ouest à l’Est depuis la bordure orientale, du kongo-Central
jusqu’au Kivu et par la totalité du Bandundu et du Kasaï. C’est une zone dépourvue
des matériaux latéritiques
5
(4)Vue au coursde technique HIMO2015-2016(AsTABALA)
7.2. Aperçu géomorphologique
En General, la topographie de l’itinéraire est assez simple. La route suit
une région ondulée où l’on distingue plusieurs niveaux d’aplanissements.
7.3. Aperçu climatique
La climatologie du territoire de kasangulu toute l’étendue de la province du
kongo Central est entre 175 et 313 mètres d’altitude, entre le 19ème et
16ème méridien, entre le 4èmeet le 5èmeparallèle au sud de l’Equateur, située à 4°19’
d’altitude sud et 15°18’ de longitude Est. Le territoire kasangulu où se trouve l’axe
routier sous examen est presque situé dans la région de climat tropical humide où
l’on voit une variation saisonnière caractérisée par deux saisons :
1. Saison de pluies qui débute souvent le 15 aout et prend fin le 15 MAI. Elle connait
une période de petite saison sèche entre janvier et février.
2. « La deuxième saison sèche va du 15 MAI au 15 aout et la précipitation annuelle
est entre 1.200 et 1.800mm pour une température annuelle moyenne de 3° C avec
une amplitude technique de 2à 3°C. »
8. Présentation du projet
Il s’agit de la réhabilitation de la route de desserte agricole RN1/
SONABATA-NGANGA-ZONGO du PK 13+400 au PK 14+400.
8.1. Considération technique
6
Pour les routes d’intérêt local, les éléments de référence déterminant les
caractéristiques sont :
 Vitesse de base de 40Km/h
 Un cout de réhabilitation économique ;
 Un trafic en toute saison ne pas dépassant 30 véhicules par jour ;1
 Une utilisation intensive des ressources locales.2
8.2. La pente longitudinale maximale
Admissible est de 10%, mais en cas d’une pente supérieure à 10%, la
longueur maximale à garder doit être inferieure à 500m.leprofil à travers type est du
type B, standard renduit :
 La chaussée, L= 3,50m
 L’accotement= 0,55m
 La fosse principal : L=0,40m, H= 0,30m
 Pente avant (versant intérieur) : L = 0,45 m, h = 0,30m
 Pente extérieur (versant extérieur) : L = 0,30 m, h = 0,30m
8.3. Pente transversale
 Terrain à prédominance sablonneuse : 4à5%
 Terrain à prédominance argileuse : 5à8%,
8,4. Rédaction du projet
La rédaction du projet de réhabilitation de l’axe routier RN1/ SONABATA-
NGAGAN-ZONGO, Tronçon du PK13+ 400 au PK14 + 400, constituera un document
simple et détaillé d’une route avec toutes les étapes d’organisation et de l’exécution
des travaux HIMO.
6 Prof .PHANZU et Ass ; TABALA, OP Cit
7
1ére Partie : ORGANISATION D’UN CHANTIER HIMO
Chapitre 1 : EVALUATION PHYSIQUE ET FINANCIERE
11. EVALUATION PHYSIQUE
Le but de l’évaluation physique d’un chantier HIMO est de déterminer
l’état de dégradation de la route, la nature du sol, l’approvisionnement du chantier en
matériaux, la disponibilité de la main-d’œuvre afin de quantifier le travail à réaliser
au regard des degradations de la route et des interventions retenues par la DVDA.
En ce qui concerne notre tronçon du PK13 + 400 au PK14 + 400, nous
avons procèdé à l’évaluation physique le 02 fevrier 2016 à bord d’une Pick-up 4x4
Hilux D3278AG/01 munie d’un compteur kilométrique en bon état. Ce que nous a
permis de faire la lecture exacte des différentes dégradations de notre tronçon.
Les constats relevés sont les suivants :
1.1.1 Etat de l’axe routier RN1/ SONABATA-ZONGO(51km)TRONCON DU
PK13+400 au PK 14 +400.
- le tronçon PK13+400 au PK14+400 est dans un état de dégradation très avancé
dont les maladies ci-après :
- Envahissement delà route par la végétation dense
- Ravines transversales et longitudinale
- erosion longitudinale
-
1.1.2. Schéma d’itinéraire de la route RN1/ SONABATA-ZONGO , tronçon du
PK13 + 400 au PK14 +400
Origine : Sol argileux sablonne végétation savane début dense
8
PK13 +400 : village Miseka, fin pente, début rampe 7 , fin ravines
PK 13+600 : Bifurcation vers un village
PK13+700 : début ravines travenvervales et longitudinales, route enluissée
PK13 + 900 : début erosion longitudinale
PK 14 + 000 : village
PK14 + 100 : dolot à construire Fin rampe de 7%
PK14 + 400 : fin pente 7 debut rampe 7 Bifincation vers un village
Localité
Désignation
PK
PK8+000
PK8+100
Pk8+200
PK8+300
PK8+400
PK8+500
PK8+600
PK8+700
PK8+800
PK8+900
PK9+000
Etat du
tronçon PK
8+000 au
9+ 000
9
Légende
Mauvais
Savane
Sablo -argileux
Débroussaillage
Palier
Pente
Dalot
1.1.3 Main-d’œuvre
La méthode à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) s’applique sur
la mobilisation des ressources humaines d’exécution des travaux. La grande partie
du travail se passant manuellement, il est important de déterminer les ressources
humaines locales avant de lancer un travail en HIMO.
La participation des femmes (filles) est très recommandée pour certaines taches
telles que le décapage, reparadage, debroussaillage
Nous avons observé que le chantier n’aura pas de problème sur ce point car il
renferme une main-d’œuvre importante comme le démontre les donnes
démographiques ci - dessous. le taux journalier des travaux champêtres est dans
l’ordre de 4 $
Nature du
sol (SA. AS.
LAT)
SA S A SA S A SA S A SA S A SA SA SA SA SA SA
Végétation,
savane,
foret
Banc de
sable
Déclivité 6%
Dalot
Débroussaill
age
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
SA
XXXX
10
1.1.4. Relief
Notre Axe routier, caractérisé par des collines aux formes variées. Ces
dernières s’allongent en groupe et profondément classiques et encaissés
d’importants constituants d’importants agricoles. Partant de ce relief, l’agriculture
apparait comme l’activité principale, surtout dans les vallées :
1.1.5. Climat
Le territoire de KASA-NGULU est dans un climat tropical humide avec
deux saisons, à savoir ;
 La saison de pluies qui débute du 15 août et prend fin le 15mai.
Elle connait une période de petite saison sèche entre janvier et février.
 La saison sèche va du 15 mai au 15 aout et la précipitation annuelle est
entre, 1.200 et 1,800 mm pour une température annuelle moyenne de 3° C
avec une amplitude technique de 2°à 3 C. a commune à comme
caractéristique l’influence des savanes.
1.1.6. Les personnes formées en HIMO
Sur notre axe routier, nous n’avons rencontré aucune personne formé en
HIMO.L’organisation d’une session de formation de 25 chefs ‘équipe des travaux
routiers en HIMO s’avère nécessaire avant le début des travaux, il est à signaler que
les 25 chefs d‘ équipe ne seront pas uniquement pour notre chantier mais c’est pour
tout l’axe et nous aurons besoin que de 3 chefs d’équipe au plus.
Les structures seront associées dans la réalisation des travaux. Elles fournissent les
chefs d’équipe qui seront formés ainsi que la main-d’œuvre.
1.1.7. Les structures locales
Les structures locales sont les confessions religieuses, les ONGD, les
petites et moyennes entreprises ou les associations. Mais, sur notre axe routier,
nous n’avons rien identifié les associations
Lors de l’exécution des travaux d’autres structures proviendront de
kinshasa,kasangulu,mbanza-ngungu.
1.1.8 Localisation des interventions
Pour les travaux sur piste, la DVDA les classées an cinq (5) interventions, à
savoir :
 la réhabilitation.
 le reprofllage.
 l’entretien améliorant.
11
 Le gravillonnage
 déforestation
Les différentes interventions sont subdivisées en opérations, les
opérations en activités et les activités en tâches.
a) la réhabilitation
La réhabilitation s’applique au tronçon de route présentant les
dégradations importantes de la chaussée et de la couche adjacente nécessitent des
rechargements importants en matériaux d’apport. Elle comporte les opérations ci-
après :
Le nettoyage de site ou préparation du terrain.
Le terrassement
le drainage de surface
le drainage sous voie.
le gravillonnage ou rechargement.
b) Le reprofilage
Le reprofilage est une intervention qui s’applique au tronçon des routes dont la
chaussée, présente des dégradations mineures limitée à une remise en forme. Les
opérations qui constituent les travaux de reprofilage sont :
Le nettoyage de site ;
La remise à niveau ;
Le drainage de la surface ;
Le drainage de sous voie.
c) L’entretien améliorant
Il consiste à la remise en état du système de drainage de route dont la
chaussée à déjà la carrure exigée avec une amélioration de la plate-forme de la
route par bouchage des trous il comporte les opérations suivantes :
- le contrôle la végétation sur l’assiette de la route.
- la création des fosses et saignées ainsi que les dispositifs de contrôle des
érosions.
- le rétablissement des écoulements pour les buses et les dalots
- le bouchage éventuel des trous sur la chaussée avec des matériaux
sélectionne
e)La déforestation
12
Cette activité s’exprime en hon et consiste à la coupe ou l’élagage des
arbres (d’une manière continue pour permettre au soleil de pénétrer pendant la
journée sur la route.
d) Le gravillonnage (Rechargement)
Le gravillonnage s’applique exclusivement à un tronçon de route déjà
réhabilité ou reprofilé.
IL consiste effectivement au revêtement de la chaussée d’une couche
de matériaux appropries permettent la protection de la couche adjacente, Le
gravillonnage comprend :
 la remise en forme de la chaussée
 l’extraction et le transport des matériaux
 le dépendage et le compactage des matériaux
f) Fiche de localisation des interventions
Axe routier : RN1/ SONABATA-KINZAMBILALA: (35 km)
Territoire : KASA-NGULU
Tronçon : PK 8+ 000 au PK 9+ 000
Origine : Sol argile sablonne végétation, fin pente de 6%, Début pente
Date d’évaluation : Mars, le 19/01/2016
a)La piste
N° Intervention Unité PK Quantité Observation
Partielle
(km)
Cumulée
(km)
01 Réhabilitation Km PK 12 +000
à PK15+000
1,000 1,000 Réhabilitation
systématique
02 Le
gravillonnage
Km 12+000 -
12+240
0,240 0,240 Série de bain de
cochon
b) L’ouvrages d’art
N° PK Ouvrage D’art Présence des murs
de tite
observation
PK 12+000 1 Nom Dalot à
construire
13
1.1.9. Le sol et matériaux
Dans la construction ou la réhabilitation des routes d’intérêt local, on a
besoin de bons sols appelés matériaux aussi bien pour la plate-forme que pour la
ouche de roulement a fin d’assurer :
o une circulation normale des véhicules.
o une bonne tenue de la route face aux intempéries principalement l’eau.
o la reprise des charges de circulation de véhicules
Le sol d’assise une de notre tronçon est sablo-argileux (SA)
Relevé des carrières le long de la route
Aucune carrière ne rencontre
N° PK Distance d’emprunt Nature
des
matériaux
Date de
prélèvement
de
l’échantillon
Observation
Gauche(Km) Droite(Km)
01 PK
02
1.1.10. Préparation logistique
La préparation logistique implique la prise des dispositions suivantes :
- La disponibilité des équipements appropriés,
- La disponibilité d’un bon outillage et en quantité suffisante.
- Les facilite d’approvisionnement en matériaux et matériels.
- Stockage de l’outillage, équipement et matériaux.
1.1.9.1. Outillage
Ensemble des outils qui dépend de 4 paramètres :
- effectif du personnel
- configuration du terrain (plat, marécageux montagneux)
- nature du sol (sablonneux, argileux, rocheux)
- nature des travaux (réhabilitation, réouverture les pistes)
a) Kit d’outillage nécessaire pour un chantier HIMO de 60 HJ
N° Désignation Unité Qté Prix unit S Prix total S
01 Houe Pce 40 10 400
02 Fouché à quatre dents Pce 10 10 60
14
03 Pics ou pioches Pce 30 10 300
04 Pelles Pce 30 5 150
05 Bêches Pce 30 6 180
06 Barre à mines Pce 8 25 200
07 Brouettes Pce 15 55 825
08 Machettes Pce 15 5 75
09 Coupe-coupe Pce 20 6 120
10 Hache avec manchette Pce 5 10 50
11 Dames à main Pce 15 40 600
12 Râteau Pce 15 10 150
13 Arrosoirs Pce 6 10 60
14 Masse de 5et 10kg Pce 6 30 180
15 Ruban de 30 à 50 mètres Pce 4 8 32
16 Nivelette Pce 3 10 30
17 Marteaux de 2kg Pce 5 10 50
18 Jalon Pce 6 20 120
19 Gabarits de bombement Pce 5 10 50
20 Gabarits des fosses Pce 5 10 50
21 Scie St Joseph Pce 3 10 30
22 Limes Pce 9 6 54
23 Trousse de premiers soins Pce 1 100 100
24 Bidons de20 litres Pce 3 10 30
25 Gobelets Pce 60 1 60
26 Niveau de maçons Pce 3 15 45
27 Cordede100 m en rouleau Pce 6 15 90
28 Sceaux Pce 10 10 100
29 Tenue (salopette) Pce 6 20 120
30 Paire de bottes Pce 6 20 120
31 Casque Pce 6 10 160
Total 4,491
Transport 15% 673,65
Total general 5164,65
C) les prescriptions techniques
N° DESIGNATION DESCRIPTION
01 Bèche Dimensions de la lame (largeur de 20 mm hauteur de l’ordre de
260 mm).Extrémité inferieure de la lame avec légers rebords,
emmanchement avec double droite longue poids de l’ordre de
100 grammes à fournir avec manche en bois de longueur de
l’ordre de 100mm, acier SAE 145 CO, 3 à 5 %) de carbone.
02 Pelle ronde A col de cygne, dimension de la lame (largeur de l’ordre de
250mm, hauteur de l’ordre de 300mm), extrémité supérieure de
la lame avec léger rebords de l’ordre de 1300 grammes à fournir
avec manche en bois de longueur de l’ordre de 1000mm, acier
15
SAE 1045 (o,3 à 0,5% de carbone).
03 Houe Hauteur de l’outil supérieur à 200mm, largeur correspondante de
l’ordre de 170 à 190 mm, emmanchement à douille de diamètre
inferieur de l’ordre de 50 mm, poids de l’ordre de 100 à 1200
grammes, à fournir avec manche en dois de longueur de l’ordre
de 1200mm acier SAE 1045 dureté 40 à 46 R.C.
04 Pioche De cantonnier (longue et pointue lame large), hauteur de l’ordre
de 550mm, largeur en extrémité de la lame tranchante de l’ordre
de 2500grammes, à fournir avec
manche en bois de l’ordre de 900mm emmanchement à l’œil
avec cane de sécurité, acier SAE 1045 dureté 40 à 45 R.C.
05 Fourche à dents Mêmes caractéristiques que la houe, 4 dents à la place de la lame
de la houe
06 Machettes Type moyen dénomme Congo machette commune. Lame en
acier avec partie coupante à un tranchant et extrémité élargie en
sabot, longueur de la lame comprise entre 400 à 450mm excluant
la longueur de l’emmanchement, la largeur de lame est de 80 à
100mm, la lame fixée dans une manche en bois sur une longer
comprise entre 150 et 180mm, fixation de la lame dans la
manche par trois rivets métalliques, partie coupante affutable à
la maison, pieds total de l’ordre de 350 à 750 grammes
07 Coupe-coupe type
long ou coupe-
herbe long
En acier carbone de o,5 à 0,25% lame en extrémité, longueur «
projeté » de la lame avec sa partie recourbée e l’ordre de 750mm
en excluant la longueur de l’emmanchement, largeur de la partie
coupante recourbée comprise entre 45 et 55mm, largeur de la
lame dans la partie droite, hors emmanchement comprise entre
25 et 30mm lame fixée dans la manche en bois sur une longueur
comprise entre 150 et 180mm, fixation de la lame dans la
manche par trois rivets métalliques, partie coupante affutable,
poids total de l’ordre de 500 à 600 grammes
08 Hachette tout
usage
Acier SAE 1045 dureté 42à 46 RC Hauteur total de 250 mm,
targuer du tranchant de l’ordre de 150mm, poids de l’ordre de
1500 grammes la longer de la manche en bois de l’ordre de
900mm, emmanchement avec coin de sécurités
09 Brouettes à pneu Châssis tubulaire en acier et pneu plein de 350 minimums en
caoutchouc cuve en acier emboutie, de préférence avec
éléments démontables (caisse, roue, pieds et travers-pieds de
renforcement, brancards avec poignées, axe de roue fixe et jeu
de boulons et d’écrous), boulons et écrous de recharge 30%
roues tournantes autour de l’axe.
10 Barre à mine Section de forme orthogonale, de largeur de l’ordre de 25mm, de
longueur totale de 15mm, largeur de l’extrémité tranchante de
l’ordre de 60mm, poids de l’ordre de 6000 grammes, acier au
carbone 0,5 à 1,4%.
11 Dame à main Hauteur totale avec manche environs 40 cm, poids de l’ordre de
8Kg, diamètre de la bave de l’ordre de 12 cm.
12
Râteau
Traversée de 22 dents droites emmanchement percée à douille
conique standard avec un arc renfort, traverse et
16
emmanchement à douille forge à une seule pièce, arc de
renforcement soude à fournir avec manche droit en bois de
longueur de l’ordre de 1500 mm, acier 0,15 à 0,5% de carbone.
13 Sceau En métal galvanise classique équipe d’une anse, d’un cylindre
conique, avec de préférence un bec verseur, contenance de 12 à
15 litres.
14 Arrosoir En métal galvanise classique équipe d’une anse, d’un tuyau et
d’une pompe d’arrosage, perforée et adoptée au tuyau,
contenance de 12 à 15 litres.
15 Marteau masse de
5 à 10 kg
Dénomme gros marteau à manier à deux mains pour casser les
roches et les pièces, type masse à pans en acier forge, hauteur
total de l’ordre de 175mm, section du carre de l’ordre de
5000grammes, à fournir avec manche droite en bois de longueur
de l’ordre de 800 mm, emmanchement avec coin de sécurité.
16 Ruban de 30 à50m Longueur de 30 à 50 mètres, ruban plastique renforce.
17 Jalon Une planche de 1, 75 m de longueur et de 2,50cm de diamètre,
gradue en rouge et blanc. Emmanche dans un arc pointu
métallique.
18 Gabarit de
bombement et de
fosse
Un bois taille enforme trapézoïdale de longueur de 2m de petite
hauteur de 10 cm et d’une grande hauteur de 20 cm pour la
pente de 5%. Un bois taille en forme trapézoïdale dont la petite
base est de 45 cm, la grande base de 115 cm et la hauteur 30cm.
19 Niveau de maçon Un instrument en métal ou en bois qui permet de litre
l’horizontalité et la verticalité dans tel ou tel ouvrage. Celui-ci est
compose de 2 billes comprenant du mercure en son sein. Une
bille pour confirmer la verticalité l’ouvrage en plastique.
20 Tenue
(combinaison)
Combinaison pour chantier.
21 Bidon de 10 ou 20
litres
Bidon de 10 à 20litrs en plastique.
22 Gobelet Pièce en plastique d’une contenance de 0,50 cl.
23 Nivelette Mêmes caractéristiques que le niveau maçon. Cette dernière est
un plastique pour la plupart des cas et d’une longueur qui varie
de 7 à20 cl.
1.9.1.2. Matériel
Dans la réalisation des travaux HIMO, il est souvent prévu l’utilisation du matériel
léger surtout pour les rechargements des matériaux et le compactage.IL s’agit de :
 Matériel de transport : remorque, tracteurs, camions bennes,
 Matériel de compactage : rouleaux tracté compacteur rouleau vibrant à
main, plaque vibrante.
N° Désignation unité Qté Observation
01 Camion benne basculante Pce 1 Location
17
02 Tracteur agricole avec 2
remorques
Pce 1 Location
03 Compacteur à rouleau
vibrant à main
Pce 1 Location
04 Tronçonneuse Pce 1 Location
05 Tir fort Pce 1 Location
06 Vélo Pce 3 Structure
07 Moto pce 1 structure
1.1.11. Implantation de la base Vie
La base vie est l’endroit ou se trouve établies les facilites
logistiques nécessaires à l’exécution des travaux. Notre base vie sera installée a de
catholique qui remplit bien les critères d’une bonne base vie, à savoir :
 Etre à l abri des intempéries ;
 Suffisamment vaste pour accueillir les divers équipements
 Proche des sources d’approvisionnement
 Proche des sites des travaux et de lieux de résidence des manœuvres
 Si possible proche d’une source d’eau potable.
1.1.12. Organigramme type d’un chantier HIMO
Conducteur ou superviseur
Chef de chantier Chef de chantier
chef d’équipe chef d’équipe chef d’équipe Chef d’équipe chef d’équipe
M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O
a)Rôle du superviseur
Le superviseur ou le conducteur des travaux contrôle hebdomadairement
le chantier par :
La vérification des rapports journaliers et hebdomadaires
La vérification du respect du planning général
La vérification du respect des normes et standards.
a) Rôle du chef de chantier
IL a pour rôle d’organiser l’exécution des travaux. Ses taches
principales sont :
- Planifier et décider du travail à faire :
18
- Organiser les travaux en confiant les taches et outillage approprie à chaque
équipe ;
- Donner des instructions préciser sur le travail à réaliser ;
- Contrôles les travaux et s’assurer qu’ils répondent aux normes ;
- Et enfin, corriger le travail selon les normes fixées.
b) Rôle des chefs d’équipe
Sous l’ordre direct du chef de chantier, ses taches journalières sont :
inscrit les présences
 Vérifier les présences journalières : les présences le matin et a la fin de la
journée ;
 Vérifier l’état du matériel et des outils ;
 Repartir les taches et contrôler les travaux en fonction de la planification
journalière.
 Prévenir de chef de chantier des détériorations ponctuelles du tronçon de
route sous sa responsabilité
 Veiller à l’entretien du matériel et d’outils de travail
1.2. Evaluation financière
Partant des fiches d’évaluation physique des travaux sur piste et
ouvrages d’art et de localisation des interventions, il ressort ce qui suit :
N° Désignation Unité Qté P.U. en US $ P.T. en US $
01 Réhabilitation Km 1,000 12,000 12000
02 Gravillonnage Km 0,240 10,000 2400
03 Dalot à construire U 1 5000 5000
TOTAL 19,400
19
PRESENTATION DE LA VUE PLAN DE LA COUPE LONGITUDINALE ET
COUPE TRANSVERSALE D’UN DALOT 80 x 80 TYPE … POUR PISTE RURALE
Coupe A-A
1,00 0,40 2,50 2,50 0,40 1,00
Amont Aval
Vue en plan
A B 0.20
A
Amont
0.80 AVAL
0.40 B 0.20
1.00 0.40 5.00
0.40 1.00
0 40 0, 80 0, 40
0,40 Dalle en béton armé 350 kg/m3
0,80
0,40 Béton de propriété 250 kg/m3
/////////////////////////////////////////////////////////
/////////////////////////////////////////////////////////
:::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::
<<<
<<<
<
<<<
<<<
:::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::
::
:
:
20
DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF D’UN DALOT DE 0,80 x 0,80 x 7,00 m SUR L’AXE
ROUTIER : RN1/ SONABATA-KINZAMBILALA au PK 12+000
N° Désignation Unité Qte P.U.$ P.T.$
I INS TALLATION ET REPLI CHANTIER Fqt - - 200
II
2.1
2.2
TRAVAUX PREPARATOIRES
Déblais généraux
Implantation ouvrage
m3
FFT
20
-
5
-
100
150
Sous-total 1 450
III
3.1
3.2
3.3
3.4
RADIER
Fouille (terrassement)
Béton de propriété (B 200)
Semelles (B350)
Enrochement moellon
m3
m3
m3
m3
7
0,72
2
1
5
250
500
35
35
180
1000
35
Sous-total 2 1250
IV
4.1
4.2
4.3
PIEUX DROITS
Murs en moellon dose à 300 kg/m3
Murs aile dose 300 kg/m3
Sommer
m3
m3
m3
3,69
1,6
1,0
250
250
500
922,5
400
500
Sous-total 3 1822,5
V
5.1
5.2
SURPER STRUCTURE ET SAMENAGEMENT
ACCE
DallâtesS (B.A.400)10 pièces
Murs de tête en moellon dose à 300 kg/ m3
M3
M3
2
75
500
250
1000
187,5
Sous- total 4 1187,5
VI SIGNALISATION
Fourniture et pose des panneaux
pièces 2 50 100
Sous-total 5 100
VII REMBLAIS EN MATERIAUX SELECTIONNES M3 50 5 250
Sous-total 6
TOTAL 5060.00
Chapitre II : FORMATION DES CHEFS D’EQUIPE DES TRAVAUX
ROUTIERS EN TECHNIQUES HIMO
2.1. Contexte
21
Organiser et diriger la main – d’œuvre constituent des éléments clés de la
réussite des programmes à grande intensité de main-d’œuvre. Les expériences
antérieures des méthodes intensives ont été découvertes, car elles ont été visées par
des défaillances d’encadrement. La DVDA, assure de remédier à cette situation en
apportant une formation spécialisée en matière d’organisation du chantier et
d’exécution des travaux.
L’encadrement d ‘une main-d’œuvre abondante dans les chantiers routiers
à haute intensité de main-d’œuvre requiert des capacités bien différentes de cette qui
prévalent pour les opérations mécanisées.
Vue, ces capacités incluent l’aptitude au commandement. Un cadre devra
organiser, motiver et diriger des grands groupes des travailleurs. C’est pourquoi la
Direction des Voies de Desserte Agricole soutient qu’il doit consacrer du temps et
des moyens pour mettre en place d’importants programmes de formation à
l’encadrement.
Dans le cadre de notre projet, il est prévu une session de formation des
chefs d’équipe des travaux routiers en HIMO. Cette session doit être organisée
logistiquement par un consultant. Les enseignements seront assures par des
experts de la Direction des Voies de Desserte Agricole (DVDA), institution en
charge des pistes rurale en République Démocratique du Congo.
2.1 Objectif de cette session de formation
L’organisation de session de formation de chefs d’équipes des travaux
routiers en HIMO vise à renforcer les capacités techniques des structures locales
appelées à exécuter les travaux de réhabilitation des pistes rurales retenues dans les
projets. ,
2.3. Camps de service
La mission d’organisation des aspects lies a cette formation est copiée au
consultant, ce dernier doit organiser taus aspects lies a la formation de 25 chefs
d’équipe dirent 21 jours dont 7 jour (une su naine) pour les cours théoriques et 14
jour (deux semaines) pour la pratique sur un terrain d’où moins 500m , il sera
organise, train(3) teints d’évacuation dont le 1 comme prédiquais ou de but de la
session pour sélectionner les condition ,le second a la fin des cour théoriques et le
dernier a la fin de la phase pratique pour réaliser touts ces opérationnelle consultant
1. devra le déplacement des formateurs et des participants au lieu de formation;
2. Mettre à la disposition des participants des ressources formatrices nécessaires
dont le contenu doit être fourni par la DVDA ;
3. Assurer le logement et la restauration des participants pendant toute la durée de la
formation ;
22
4. Mettre à la disposition des formateurs l’outillage nécessaire pour la réalisation des
travaux didactiques ;
5. Mettre à la disposition des formateurs un local pour la formation théorique ;
6. Procéder à l’engagement et au paiement de la main- d’œuvre nécessaire à
l’exécution de la planche d’essai des travaux didactiques ;
7. Assurer l’organisation de la base vie au site (logement, restauration, loisir) pour
les stagiaires et formateurs ;
8. Assurer le paiement du per diem des formateurs, et celui des participants.
2.4. Méthodologie
L’organisation de la session de formation des chefs d’équipe comprend
deux étapes importantes qui sont :
 La préparation de la session ;
 La formation des chefs d’équipe.
2.4.1. Préparation de la session
Son but est d’identifier le site de formation en commun accord avec la
DVDA, les conditions d’hébergement et de restauration des participants et le tronçon
de la route qui sera utilise comme tronçon didactique. Elle consiste aussi à préparer
les matériels de formation, l’acquisition et le transport de l’outillage vers le site de
formation.
Pour notre projet, nous avons retenu SONABATA, paroisse catholique a l’internant
2.4.2. Formation des chefs d’équipe
La formation se fait en deux phases :
 Une phase théorique dans la salle présentée sous forme de modules. Elle devra
permettre aux récipiendaires d’acquérir les notions de base des routes en terre
(pistes rurales et ouvrages d’art).Elle devra encore leur permettre d’approfondir
les types de dégradation des infrastructures et les solutions appropriées pour leur
mise en bon état, l’organisation du chantier aussi bien en matériel qu’en moyen
humain ;
 Une phase pratique sur terrain y compris la réalisation d’au moins 500 m de bon
état systématique d’une route telle qu’enseigner pendant la phase théorique.
2.2. Cout de la session de formation des chefs de travaux routiers en HIMO
Province du Congo Centrale
Territoire ; KASA-NGULU
23
Site SONABATA: (paroisse catholique a l’internant)
Nombre de participants : 25 personnes
N° Désignation Unité Qté PU
en
PT en
1 A mission de
préparation location véhicule
Jour 2 200 400
2 Per diem pour missionnaires (2) jours Jour 2X2 100 400
3 Cout de production du rapport Forfait 50
Sous-total 850
4 B. Formation des chefs d’équipe
5 1. Formateur Location véhicule (aller-retour) Jour 2 200 400
6 Per diem Formateur HJ 3X23 100 6900
7 Transport local Jour 2 200 400
Sous-total HJ 7700
8 2. Participants Jour
9 Hébergement et restauration des 25
stagiaires pour 21 jours
HJ 25X21 25 13125
10 Per diem stagiaires HJ 25X21 5 2625
11 Déplacement local Person
ne
25 20 500
Sous-total 16250
12 Ressources formatives
13 Acquisition manuel de formation de la DVDA Pce 1 100 100
14 Reproduction fiche des travaux Pce 600 0,15 90
15
Reproduction manuels de formation
Pce 30 25 750
16 Acquisition des fournitures de formation
(crayons, gommes, lattes, bics, équerre)
Forfait 100
Sous-total 1040
17 D , TRAVAUX PRATIQUES
18 1, Outillages ( et matériels )
19 Petits matériels, transport et manutention Kit 1 516
4,65
516,654
20 Location véhicules pour le transport de
matériel
Forfait 14 200 2800
21 Main-d’œuvre Paiement 50 HJ H 50.14 3 2100
22 Pose buse U 1 200
0
2000
Sous-total 12067,65
23 F, SUPERVISION 11, 742,5
24 Location véhicule Jour 1 200 200
25 Per diem superviseur Jour 1 x 2 100 200
26 Cout reproduction Rapport Forfait 50
Sous-total 450
27 e, SUPPORTS DE FORMATION
24
28 Location salle des cours Forfait 100.00
29 Location matériel audio-visuels (TV ?lecteur,
DVD, CD)
Forfait 500.00
30 Achat groupe électrogène 5 KVA Pce 1 100
0
1000
31 Trousse de secours médical Forfait 100
Sous-total 1700
32 G, FRAIS DE GESTION
33 Reproduction et soumission du rapport Forfait 100
34 Chef de mission (Coordination) HJ 1x23 60 1380
35 Prime personnel d’appui logistique,
secrétariat, comptabilité
HJ 3x23 30 2,070
36 Divers, autres frais Forfait 2000
Sous-total 5550
Total général 45, 604,65
IIème : PARTIE
EXCUTION DES TRAVAUX HIMO
Introduction
Les opérations tout comme les activités ou encore les tâches ne peuvent se
réaliser que suivant un ordre chronologique. En ce qui concerne les travaux HIMO,
les opérations et les activités sont groupés comme suit :
Intervention Opération Activité
Réhabilitation 1, Préparation du terrain ou  piquetage
25
nettoyage de site  débroussaillage
 abattage
 décapage
 dessouchage
 Elagage
 dérochage
2, Terrassement  Rainurage
 Excavation à niveau
 Régalage
 Compactage
3, Drainage de surface et sous-
voie
 Ouverture de fosses latéraux
 Ouverture de fosses divergentes
ou saignées
 Ouverture des fosses de garde ou
de crête
 Formation de la cambrure ou du
bombement
 Compactage
 Rétablissement des écoulements
au niveau de dalot, buse et pont
_formation des donnes
4, Gravillonnage  Extraction ou foisonnement des
matériaux
 Chargement
 Transport
 Déchargement
 Repandage
 Compactage
5. Travaux connexes
 La pose de signalisation sur les
routes (virage, pentes, tonnage de
ponts)
 L’installation et ou la réparation et
la réglementation des barrières des
pluies sur les routes remises en état
 Les rétablissements des
écoulements aux abords des
ouvrages d’art
D’exécution des travaux
1 .Planning d’exécution des travaux
Activité Qté 1ére semaine 2éme semaine 3éme
semaine
4éme semaine
L M M J V S L M M J V S L M M J V S L M M J V S
Evacuation 1,000 m p
26
physique
R
Chainage et
piquetage
1,000 m P
Débroussaillage P
R
Décapage - p
R
Abattage p
R
Dessouchage p
R
Rainurage p
R
Déblais/ remblais 200 P
R
Régalage P
R
Ouverture des
fosses
P
R
Ouverture des
saignées
P
R
Exécution
bombement
P
R
Compactage P
R
Exécution diguettes 200 P
R
Plantation des P
27
bambous
R
Gravillonnage P
R
Construction dalot P
R
Repli chantier P
R
Rapport final P
R
P = Prévision
R = Réalisation
2. Schéma linéaire d’exécution des travaux
N.
OPERATION EN
ACTIVITES
Qte
PK12+000
PK12+600
PK12+650
PK12+900
PK12+300
PK13+000
1 Préparation de
terrain
I.1 Chainage et
piquetage
1,000
m
P
R
I.2 Débroussaillage 10,000
m²
P
R
I.3 Décapage 8,000 P
R
I.4 Abattage U P
R
I.5 Dessouchage U P
R
28
II Terrassement P
R
II.1 Rainurage 400 P
R
II.2 Déblais et
remblais
P
R
II.3 Régalage 180 m3 P
R
III Drainage P
R
III.1 Ouverture des
fosses
466 m3 P
R
III.2 Construction
dalot
P
R
III.3 Exécution de
bombement
468,18
m3
P
R
III.4 Compactage 1,000
m
P
R
III.5 Exécution des
diguettes
100 U P
R
III.6 Plantation des
bambous
1,600
m3
P
R
IV Gravillonnage 200 P
R
R = Réalisation
P = Prévision
29
3 Profil en travers Type
Compte tenu de la configuration de notre tronçon terrain plat, nous utilisons le profil
en travers type standard D. plat, applicable en terrain plat sans possibilité d’évacuera
les eaux ou en terrain plat argileux
0,30 0,80 0,45
0,55
Chausse
0,55
Plate-forme
Assiette
Emprise
0,45 0,80
0,30
4. Notion de productivité
4.1. La production
La production est une quantité de travail fournie par la conjugaison d’un
ensemble de moyens appelés facteurs de production. La valeur de la production peut
se mesurer en kilomètre ou au mètre linéaire .Cette production dépend des facteurs
suivants :
1. Matériaux : pierre, sable, bois ;
2. Matériel : outillage, tracteur, remorque ;
3. Ressources humaines : travailleurs, (homme jour) ;
4. Fonds : financement, disponibilité financière.
4.2. Notion d’homme-jour (HJ)
« La production journalière d’un certain nombre de Km ou mètres
nécessite des ressources humaines qui se mesurent en homme- jour ». C’est la
personne qu’on utilise pour une tache donnée et pendant une journée. La même
personne peut être comptabilisée autant de fois qu’on l’emploi
4.3. Le rendement
30
Le rendement est le volume de travail (production journalière) effectivement
réalise par un travailleur pendant une journée.
Rendement =
𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑛
𝑅𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠
=
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
𝐻𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟
4.4. La tâche
C’est un volume déterminé de travail (quantité) destine à être exécute par
un travailleur pendant une journée. Elle est toujours fixée sur base d’une norme ou
d’un standard de productivité fixée suivant l’expérience réalisée dans la zone des
travaux. Normalement, la tâche doit être terminée en 5 ou 6 heures des travaux. Si
la main-d’œuvre termine tôt, les taches sont minimes et s’ils terminent tard, elles
sont à diminuer.
(7) « TABALA, P, Notes de cours des techniques HIMO, GT3, INBTP, 2014-2015»
4,5, Quelques normes de productivité usuelle (20)
N° Activités Productivités Outillage Observation
I PREPARATION
1 Débroussaillage 100 à 250 m²/
HJ
Machettes,
coupe – coupe,
Houes, Stick
Suivant la densité
de la végétation
2 Décapage 100 à 200 m²
HJ
Pelles, houes,
râteaux,
brouettes
Suivant la densité
et la nature de la
végétation
3 Abattage Arbre Suivant
l’expérience
Pioches,
pelles, haches
bèches, scie,
corde
Petit abers en m²,
grand à en nombre
4 Décrochage Suivent
l’expérience
Marteau,
masse cour,
pioches, barre
à mine
Tenant compte de
la dimension, forme
et la position de
la roche
II TERRASSEMENT
31
1 Rainurage 5 à 8 rainurage
/ HJ
Nivelette,
pelles, pioches,
houes, houes,
bèches niveau
à billes
Suivant le terrain
2 Excavation 2 à 5 m3 / HJ Houes, pelles,
bèches,
pioches
Suivant le terrain
3 Chargement 10 à 15 m3 /HJ Pelles, bèches
4 Repend âge 15 à 18 m3 / HJ Pelles, bèches
râteaux tridents
III DRAINAGE
1 Excavation fosse 3 à 6 m3 /HJ Pelles, bèches
houes, gabarit,
niveaux à bille
2 Pen avant et arrière 3 – 4m3/ HJ Houes,
pioches
bèches,
gabarit,
niveaux à bille
Dépend de la
nature du talus
3 Formation de bombement 10 – 12 m3/HJ Houes,
bèches,
râteaux
trident, gabarit,
niveaux. à bille
Une faible pente
transversale
donnée à partir de
l’axe de la route
jusqu’aux fosses
4 Seuil en bois (diguettes) 5-8 seuils / HJ Houes,
pioches,
matériaux,
ficelles
Sont disposes en
intervalles réguliers
pour diminuer la
vitesse de l’eau
5 Transport par brouette 10 à 12 m3/ HJ Brouettes Dépend de la
distance
Distance 10 a 30 m 10 à 13 m3/hj brouette
Distance de 50 m 8 à 9 m3/HJ Brouettes
Distance de 75 m
6 à 7 m3/HJ Brouettes
Distance de 100 m 4 à 6 m3/HJ Brouettes
Chapitre I : PREPARATION OU NETTOYAGE DE SITE
32
La préparation du terrain consiste à un dégagement de l’assiste de la
route jusqu’au niveau du sol naturel non végétatif. Le contrôle de la végétation sur
l’emprise est la première opération à effectuer une fois qu’on a terminé le tracé de la
route. Pour notre tronçon, les activités de la préparation ci-dessous ont été
évaluées.
1.1. Le chainage et le piquetage
Le chainage et piquetage sont des activités consistant à marquer tout au
long de la route des distances mesures sur terrain. On placera des piquets tous les
50 m sur la longueur du tronçon et sur une largeur de 5 m de part et autre de l’axe.
 Quantité de travail : 1000 m
 Tache : 200 m /hj
 Ressources humaines :
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙
𝑇𝑎𝑐ℎ𝑒
=
1,000 𝑚
200 𝑚/ℎ𝑗
= 5 HJ
1.2. Le débroussaillage
il consiste à couper et à en lever les herbes et arbustes sur l’ensemble de la
largeur de l’assiette augmentée de deux mètres de chaque côte. Selon notre profil
en travers type D standard plat, la largeur à débroussailler est de 912 m, mais nous
Avon préfère prendre 10 m pour minimiser le cout.
1.2.1 .Etapes de débroussaillage
Les étapes de débroussaillage suivantes doivent être respectées :
 Le piquetage de la zone à débroussailler : en plaçant les piquets tous les 10 m à
l’axe et 5 m de part et d’autre de l’axe
 La répartition tâches et disposition des manœuvres pour un travail aisé. On utilise
une machette ou une Coupe – coupe, c’est – à – dire donner au man œuvre les
outils nécessaires ;
 Entasser les buissons où ils pourront être brulés
1.2.2. Détermination de la consommation en ressources humaines
Largeur à débroussailler : 10 m
Longueur à débroussailler : 1000 m
Surface totale à débroussailler : 1000 x10 = 10,000m²
Productivité (taches) : 150 m² / HJ (végétation dense)
Consommation en ressources humaines =
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é
𝑇𝑎𝑐ℎ𝑒
=
1000 𝑚²
150𝑚²
= 67 Hj
1.3. L’abattage
L’abattage s’applique aux zones de foret clair ou dense pour lesquelles
cette activité doit se réaliser en dehors du débroussaillage. Il consiste à la coupe des
33
branches de l’arbre et troncs d’arbres. Cette activité doit être confère aux
travailleurs expérimentés qui ont reçues des instructions précises de la part du chef
d’équipe.
Détermination de consommation en ressources humaines
Quantité de travail : 49 unîtes
Tache : 6 unîtes / Hj
Ressources humaines :
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒
𝑇𝑎𝑐ℎ𝑒
=
49
6
= 8 Hj
1.4. Le dessouchage
Le dessouchage consiste à l’enlèvement des racines et il se fait sur la même
largeur que celle prévue pour le débroussaillage et l’abattage.
 Quantité de travail : 62 U
 Tache : 6 unîtes / Hj
 Ressources humaines;
62
6
= 11H
(9)As. TABALA, Courstechnique HIMO, 2015-216
1.5. Le décapage
Le décapage consiste à enlever les touffes d’herbes coupées ainsi que la
couche de terre végétale sur la largeur de l’assiette de la route. Pour notre profil
standard plat (type D), la largeur à décaper est de 10 m. mais nous avons préfère 8
m pour la raison vaquée ci-dessus
1.5.1. Les étapes décapage sont :
- Le piquetage de la zone à décaper ;
- La répartition des taches et disposition des manœuvres :
- Enlèvement de la terre végétal y compris les souches
- Dépôt de la terre décapée à l’écart de la zone débroussaillée. Le
transport à la brouette, à la casserole ou panier.
1.5 .2.Détermination de la consommation en ressources humaines
 Largeur : 8 m
 Longueur : 1.000 m
 Surface totale à décaper; 8 m x 1.000 m = 8,000 m²
 Tache : 100 m² / Hj
 Ressources humaines :
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒
𝑇𝑎𝑐ℎ𝑒
=
8,000 𝑚²
100𝑚²/𝐻𝑗
= 80 Hj
Pour cette activité, nous retiendrons 70 % des femmes et 30% d’hommes parce que
les femmes donnent un meilleur rendement
34
1-6 Tableau de la consommation en ressources humaines pour l’opération
nettoyage de site
Activités Unité Qté Tache Consommation
en RH
Chaina et piquetage m 1000 200 m3 /Hj 5/ Hj
Débroussaillage m² 10,000 150 m3 /Hj 67/Hj
Abattage U 49 6U /Hj 8/ Hj
Dessouchage U 62 6 U /Hj 11/ Hj
Décapage m² 8,000 110m3/ Hj 80 /Hj
Total général 1710 /Hj
35
Chapitre II : LE TERRASSEMENT
Le terrassement est une opération qui consiste à la remise à niveau
de l’assiettée la route. IL implique des mouvements des terres des zones élevées
vers les zones basses (égalisation du terrain).
Etant donné que cette opération nécessite beaucoup des manœuvres,
les précautions suivantes sont à prendre :
 Le tracé de la route doit être choisi de façon à éviter d’importants mouvements
de terre (rapprochement de la ligne de crête) ;
 On peut travailler de façon à équilibrer les déblais (zone élevée) ou remblais
(zone basse) ;
 On devra aussi tenir compte de bons matériaux à proximité de la route.
Nous exécuterons le terrassement en respectant la chronologie des activités
suivantes :
 Le rainurage
 L’excavation à niveau
 Le régalage
 Le compactage.
2,1. Le rainurage
Le rainurage consiste en la mise en place à des intervalles réguliers des
tranchées le long de la route qui fixent le niveau de l’assiette de la route. Ces
tranchées ont leurs buts essentiels, à savoir :
 Déterminer et fixer le niveau de l’assiette ;
 Fournir des renseignements sur la nature du sol (durée, composition) ;
 Calculer le volume de déblais et remblais.
Nous ferons cette activité sur une longueur de 700 m. Les rainures auront
l’espacement 4m entre elles et la largeur de 0,40m.Pourcalculer la consommation en
ressources humaines, nous aurons :
 Longueur : 800 m
 Espacement entredeux rainures 4 m
 Nombre de bandes de terre à excaver ;
700 𝑚
4 𝑚
= 175 x 2 = 350 U
 Nombre de rainures = Nombre de bandes de terre à excaver + 1 = (175 +1) x 2 =
352 U
 Productivité (Tache) : 5 U / Hj
 Consommation en ressource humaine ; 352
2.2. Calcul du volume de terre à excaver
36
 On calcule S1, la surface de la première tranchée :
 On calcule S2, la surface de la deuxième tranchée ;
 On fait la moyenne de ces deux surfaces et obtient le volume de la terre à
excaver en faisant le produit de la surface moyenne avec la distance séparant
les rainures. Sm =
𝑆1+𝑆2
2
Etant donne que nous n’exécutons pars encore les travaux, nous avons estimé le
volume d’une bande de terre à 4,63 m3
2.2.2. Calcul de la consommation en ressources humaines
 Nombre de bandes à excaver : 400 bandes de terre
 Volume à excaver : 350x4, 63 = 1620,5 m3
 Productivité : 3 m3 HJ
 Consommation en ressources humaines :
𝑉.𝑒𝑥𝑐𝑎𝑣𝑒𝑟
𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é
=
1620,5 𝑚
3
= 540 Hj
2.3. Régalage
IL s’agit d’un tronçon qui présente de faibles différences de niveau. Le
terrain est mis à niveau par comblement des creux et élimination des bosses. Nous
avons :
 Longueur : 300 m
 Largeur : 8 m
 Epaisseur : o, 15 m
 Productivité : 4 m3 Hj
 V = 300 x 8 x 0, 15 = 360 m3
 Consommation en ressources humaines :
360
4
= 90 𝐻𝑗
2.4. Compactage
C’est la stabilisation mécanique des matériaux. C’est la technique
d’amélioration la plus utilisée, car dans la plupart de temps, ont n’est pas à mesure
de procéder à la consolidation des sols (importance de trafic, condition
géophysique).
Le resserrement des pores ou diminution des vides entrainant une plus grande
imperméabilité en diminuant le risque de tassement d’accumulation et probabilité.
L’augmentation de la cohésion et l’angle de frottement interne ayant pour résultat
de meilleurs intervalles de ses particules. D’où une meilleure résistance au
cisaillement.
L’augmentation de la densité apparemment sèche.
L’empêchement de la liquéfaction des sables soumis à la vibration.
37
Nous pouvons dire que le compactage d’un sol dépend d’un certain nombre de
paramètres dont les principaux sont :
1. L’énergie de compactage
2. La nature du sol à compacter
3. La teneur en eau
4. L’épaisseur de la couche à compacter
Le compactage intervient juste âpres l’excavation des déblais et le
régalage en vue d’uniformiser le niveau de l’assiette de la route. Le compactage
peut se faire à l’aide des dames à mains ou à l’aide d’un rouleau compacteur.
Pour arriver à un bon résultat, nous utiliserons comme matériel de
compactage le compacteur en rouleau vibrant à main.
2.5. Tableau synthèse de la consommation en ressources humaines pour
l’opération du terrassement
Activités Unité Qté Tache Consommation
Rainurage U 352 5 U/Hj 71/Hj
Exaction déblai-remblai m3 1620,5 3m3 /Hj 540/Hj
Régalage m3 360 4m3 /Hj 90/Hj
Compactage m3 - - 3/Hj
Total général 704/ Hj
Chapitre III : LE DRAINAGE
Le drainage est « une opération qui consiste à mettre en place le système
d’évacuation des eaux de la route vers la nature.
38
Etant donne que l’eau est la principale cause de dégradation d’une route, nous
pouvons mettre en place un système de drainage efficace pour assurer une longue
vie à notre route. Le système de drainage ou d’évacuation d’eau en HIMO comprend
donc :
o Les fosses latéraux qui collectent l’eau de la chaussée et des accotements ;
o La cambrure ou bombement qui évacuera l’eau de la chaussée par les pentes
transversales ;
o Les saignées ou fosses divergentes qui recueilleront l’eau de fosses latéraux
vers la nature ;
o Les fosses de grade qui collectent l’eau des talus ou versant.
o Les passages sous route qui va permettre le passage de l’eau d’un cote a l’autre
droite de la route.
o La misse en place des seuls ou di quelle pour éviter l’érosion des fosses
Ainsi, nous mettrons en place pour notre projet. Le système de drainage
en exécutant les activités suivantes :
3,1 . Ouverture de fosses latéraux
Les fosses latéraux seront exécutes parallèlement à l’axe de la route et
de part et d’autre de celui – ci ;
Les fosses latéraux auront la forme trapézoïdale et selon notre profil entraver type B,
les fosses latéraux auront les dimensions suivants
1. Fosse principal : L = 0,80 m, h = 0,30 m
2. Pente avant (versant intérieur) : L = 0,45 m, h = 0,30 m
3. Pente arrière (versant extérieur) = L= 0,30 m, h = 0,30 m
0,45 0,80 0,30
0,30
0,80
39
(11)DVDA. TechniquesHIMO. Manuel du chefde chantier Projet Z A l /o2/99
3 .1.1. Calcul du volume de terre à excaver
 Grande base : 1,55 m
 Petite base : 0,80 m
 Hauteur : 0,30 m
L’excavation de la fosse se fera en deux manières suivantes :
 Le creusage de la formule rectangulaire
 Le creusage des versants.
Pour trouver la surface :
D =
(𝐵+𝑏)
2
𝑥 ℎ =
1,55+0,80
2
x 0, 30 =0, 3525 m2
V = S x L = 0, 3525 x 1000 x 2 = 705 m3
V = 705 m3
40
En tenant compte du coefficient de foisonnement, pour la terre jaune, nous
aurons
V = 705 x 1,21 = 853,05 m3
V = 853,05 m3
3.1.2. Calcul de la consommation en ressources humaines
Productivité 4 m3 / Hj
Consommation en ressources humaines :
705
3
= 235 Hj
3.3. Formation de bombement de la cambrure
 Ouverture de fosses latérales
 Ouverture des saignées
 Formation de bombement
 Repandage
 Compactage, 3. 6 mises en place des seuls.
« La formation de bombement doit se faire au même moment que
l(ouverture des fosses latéraux, la bonne terre les matériaux recueillis des
fosses sont jetés à l’axe de la route »
La vérification de bombement se fera à l’aide d’un gabarit de bombement et d’un
niveau à bulle d’air. Pour notre projet, on utilisera la pente en toit de 6 %
6% 6%
2,55 2,55
Nous savons que P =
Δ𝐻
D
= ∆𝐻 = P x d
D =distance, P = pente, ∆H = différence de niveaux donc = 2,55 x 0,06 = 0,153 m
Calcul de volume de terre nécessaire au bombement
S =
(𝐵)
2
𝑥ℎ = S =
(2,55 𝑥 0,153
2
x2 = 0, 39015 m² V = 0, 39015 x 1000 = 390,
15 m3
V = 390,15 m² x 1,2 (coefficient de foisonnement pour la terre jaune) = 472,08
m3
41
Productivité : 12 m3 / Hj
Consommation en ressources humaines(CRH) =
472,08
12
= 40 Hj
 Quantité de matériaux nécessaires à la formation de la cambrure est de
472,08 m3
 Quantité de matériaux sortis des fosses : 853,05 m3
Nous constatons qu’il y aura un excédent des matériaux qu’il faut évacuer :
 853,05 – 472,08 m3 = 380,97 m3 qu’il faut dégager.
 Quantité : 380,97 m3
 Pour la productive : 12 m3 /Hj
 Consommation en ressources humaines =
380,97
12
= 32 Hj
3 .2. Ouverture des saignées
« Les saignées ou fosses divergents évacuent les eaux
recueillies des fosses latéraux vers des points bas dans la nature. Elles sont
exécutées en biais par rapport à l’axe de la route et ont une pente minimale de 2 %
Tenant compte de l’importance de la pente longitudinale de la route et la quantité des
eaux à évacuer nous disposons que les saignées à des intervalles de 50 m sur les
faibles pentes et 20 m sur les fortes pentes. La déclivité de notre tronçon routier étant
presque nulle,
Nous exécuterons des puisards ou puits de rétention a la place des saignées
Pente de 0 à 4% :
 Longueur ; 1000 m
 Espacement entre puissards ; 50 m
 Nombre des puissards ;
100
5
= 20 x 2 = 40
Dimensions d’un puissards
L= 2,00 m
l = 1,50 m
h = 1,50 m
V = 2 x 1,5 x 1,50 = 4,5 m3
VT = 4,5 x40 = 180 m3
Productivité (tache) = 4m3/HJ
CRH =
180
4
= 45 HJ
42
(12)TABALA, Note de cours de techniques HIMO. GT3 ; INBTP.2012 – 2013.
3.4. Répendage
Pour le dépendage, nous avons :
 Quantité des matériaux : 472.08 m3
 Productivité : 15 m3 Hj
 CRH =
472,08
16
= 30 Hj
3.5. Le compactage
Le compactage se fera après la formation de la cambrure avec un
compacteur rouleau vibrante à main. Nous devons faire quatre (4) passes par bande
en partant de l’extrémité c'est-à-dire des fosses latéraux vers l’axe de la route
comme signaler ci – haut, nous ferons recours au compacteur à rouleau vibrant à
mains pour réaliser cette activité.
43
Détermination du rendement horaire d’un compacteur roulant vibrant) à main.
Vitesse : 4Km/h
Epaisseur : 0,15m
Nombre de passes(a) : 4 passes
Nombre de bandes (a) : 7 bandes
Longueur rouleau compresseur : 1m
Recouvrement : 0,20 m
Longueur utile (au) :0,80 m
Longueur plate – forme : 5,10 m
Rendement (m3/h) =
𝑉 𝑥 𝐿𝑢 𝑥 𝑄 𝑥 1000
𝑞 𝑥 𝑏
=
4𝑥080𝑥0,15𝑥1000
4 𝑥 7
= 17,14 m3/h
Distance à compacter en 1 heure
D =
𝑅𝑒𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
l 𝑥 𝑒
=
17 𝑥 1ℎ
5,1 𝑥 0,15
= 22, 41 m3 /h
Pour6 heures = 22,41 m3/h x 6h = 134,46 m
Pour tout le tronçon :
1000
134 ,46
= 6 jour, soit une personne par jour 6 Hj
3.6. Mise en place de seuils (diguettes)
Lorsque la pente longitudinale des fossés est forte à cause du terrain
naturel, on prévoit des dispositifs pour éviter l’érosion des fossés. Ces dispositifs
sont constitués des diguettes (ou seuils).
Ces disquettes ou seuils sont des rangées des pierres ou des piquets en bois
disposés en des intervalles réguliers dans lés fosses latéraux pour diminuer la
vitesse de l’eau.
Nous préconisons (réalisons) la mise en place des diguettes en bois dans les fosses
latéraux de la manière suivante :
Pente de 0 à 4 %
Longueur : 1000 m pas des seuils à exécuter
Activités Unité Qté Tache Consommation
Ouverture de fosses
latérales
m3 465 3m3 / Hj 235 Hj
Formation de la cambrure m3 705 12 m3 / Hj 40 Hj
44
Dégagement excédent m3 47208 12 m3 /Hj 32Hj
Ouverture des saignées m3 380,27 4m3/Hj 45 Hj
Répendage U 472,08 16 m3 /Hj 30Hj
Compactage m 1000 134,46 8 Hj
Total général 390Hj
Chapitre IV : LE GRAVILLONNAGE
« Le gravillonnage d’une route est une opération qui consiste à
recouvrir la route d’une couche de surface (roulement) en matériaux naturels
adéquats (latérites, graviers) de manière à la rendre stable, résistante en toute
saison »
La décision de gravillonner une route dépend des facteurs suivants:
 La nécessite de la praticabilité de la route en toutes saisons ;
 La densité future du trafic ;
 La qualité du sol naturel en place ;
 La proximité des matériaux.
Nous ferons le rechargement ou le gravillonnage de la route sur notre tronçon sur
une longueur de 240 m soit du PK 12 + 650 au PK 12 + 900.Le gravillonnage
comprend les activités suivantes :
 Extraction ou foisonnement des matériaux à la carrière :
 Chargement :
 Transport :
 Déchargement :
 Répendage :
 Compactage.
4.1. Calcul du volume de terre à recharger
V = L x l x e x CF +10 %
V = 240 x 5, 10 x 0, 15 x 1, 21 +10 %8 = 244,37 m3 : Coefficient de foisonnement =
1,2,1 pour la terre jaune.
4.2. Extraction ou foisonnement des matériaux
 Quantité = 244,37 m3
45
(13) Mr LECARRE.FORMATEUR itinérant Office des routes 1988
 Production = 3 m3 / Hj
 Consommation en ressources humaines =
244,37,16
3
= 82 Hj
4.3. Le chargement
46
Le chargement des matériaux se fera par la main-d’œuvre.
Volume (Qté) à charger : 244,37 m3
Productive : 13 m3 / Hj
CRH =
244,37
13
= 19 Hj
4.4. Le transport
En technique HIMO, les modes de transport des matériaux s’effectuent au
moyen des brancards, des brouettes, des chariots, des remorques tractées et des
camions bennes. Nous avons choisi un camion benne basculant pour le transport
des matériaux d’emprunt de la carrière de la terre jaune au chantier à 2,200 Km.
4.5. Déchargement
Le déchargement se fera à l’aide de la benne basculante, ce qui nous
épargnera de la main-d’œuvre pour cette activité. Une fois que les matériaux seront
décharges et mis en remblai, on commencera immédiatement le Répendages afin de
tirer profit de l’humidité naturelle qu’ils contiennent. Les travailleurs utiliseront des
râteaux et des houes pour rependre uniformément les matériaux. Ils procéderont au
Répendage à partir de l’axe de la route en progressant vers l’accotement.
4.6. Répendage des matériaux
Volume de terre à rependre : 244,37 m3
Productivité (Tache) : 17 m3 Hj
Consommation en ressources humaines :
244,37
17
= 15Hj
4.7. Le compactage
Comme nous l’avons dit précédemment, le compactage se fera avec un
compacteur rouleau vibrant à main.
4.8. Tableau synthèse de la consommation en ressources humaines pour
l’opération de gravillonnage
Activités Unité Quantité Tache Consommation
Extraction ou foisonnement des
matériaux
m3 182,16 3 m3 /Hj 61/ Hj
Chargement m3 182,16 13m3 / Hj 14 /Hj
Dépendage m3 182,16 16 m3 / Hj 12/ Hj
Compactage m3 182,16 Rouleau vibrant 3/ Hj
Total 90 /Hj
47
4.9. Tableau récapitulatif de la consommation en ressources humaines
Interventio
n
Opération Activités Unité Quantité Tache Consommati
on
PREPARATIO
N DU
TERRAIN OU
NETTOYAGE
DE SITE
Chainage et
piquetage
U 1000 m 200 l 5HJ
Débroussaillage m² 10000m² 150 m3 67HJ
A battage U 6 U /HJ 8HJ
Dessouchage U 49 6 U /HJ 11HJ
Décapage m² 8000 m² 100 m3 80HJ
Sous-total 171HJ
Terrassemen
t
Rainurage U 352 5 U 71 HJ
Excavation m3 1620,5 3 m3 540HJ
Régalage m3 360 4 m3 90HJ
Compactage - - - 3HJ
Sous-total 704HJ
DRAINAGE Ouverture de fosses
latéraux m3 705 4 m3/HJ 233HJ
Formation de la
cambrure
m3 473,08 12 m3/HJ 40 HJ
Excédent à dégager m3 380,97 4 m3/HJ
32HJ
Puisards m3 180 m3/HJ134, 45 HJ
48
Répendage m3 472.08 16 30 HJ
Compactage m 1000 134 .46 8HJ
Sous-total 390/HJ
GRAVILLONN
AGE
Excavation ou 244,37 3 m3/HJ 82 HJ
Foisonnement m3 244,37 13 m3/HJ 19 /HJ
Chargement m3 244,37 17 m3/HJ 15/HJ
Dépendage m3 244,37 R. vibrant 3 /HJ
Compactage m3 à main
Sous-total 119/HJ
TOTAL 1384 /HJ
Support 10 % 139/HJ
Total général 1523/HJ
Chapitre V : LE CALCUL DU COUT DESTRAVAUX AU KILOMETRE ET LA
GESTION COURANTE D’UN CHANTIER HIMO
5.1 .Le calcul du cout au kilomètre
Les éléments qui entrent dans la détermination du coût des travaux sur
piste au kilomètre réhabiliter sont dans le cas de l’axe route RN1/ SONABATA-
KINZAMBILALA, tronçon du PK 8 + 000 au PK 9 + 000 sont de trois (3) ordres, à
savoir :
- La consommation en ressources humaines :
- Les frais de location de véhicule, compacteur et leur consommation ;
- Les frais d’amortissement d’outils et petits équipements.
5.1.1. Location d’un camion benne basculante
 Un camion benne: 220 x 10 jours = 2200$US
 Distance carrière à parcourir : 4400 Km
 Distance carrière – chantier : 22Km
 Distance aller – retour : 4 ?4 Km
 Pour 10 jours de travail et 10 voyages par jour: 4.4 x 10x10 = 440 Km
 Consommation camion BB ou 100 Km = 0,35 l
 Gasoil = 440 x 0, 35 l = 154 l
 Cout gasoil = 154 x 1,9 = 292,6 $ US.
 Lubrifiant = 5% de 154 du gasoil = 8 l
 Cout Lubrifiant = 8 x 9 = 72 $ US.
 Sous total : 2564,6 $ US
5.1.2. Salaire main-d’œuvre
 Quantité des travaux) réaliser : 1000 m
49
 Taux journalier : 4 $ US.
 Ressources humaines affectées aux travaux : 1384 Hj
 Ressources humaines ayant servi de support : 139 Hj :
 Total en ressources humaines : 1523 Hj :
 Cout de la main-d’œuvre : 1523 x 4 = 6092 $ US.
5.1.3. Achat outillage et amortissement
 Chat d’un kit outillage : 5164,65 $ US
 Amortissement : 30% du cout d’achat = 1549,40 $US
5.1.4. Location d’un compacteur à rouleau vibrant à main
Le compacteur travaille pour 10 jours pendant 6 heures de travail par jour:
 6 heures x 10 = 60 h
 Cout compacteur par heure: 20S
 20 X 60 = 1,200 S
Sous-total : 2564,6 + 6092 + 15494 + 1200 = 11406 $US
5.1.5. Divers (suivi et frais de structure)
25 % de 11406 = 2851,5 $us
5.1.6. Coût des travaux
11406 + 2851, 5 = 14257, 5 $ us
5.1 .7. Cout du kilometer: 14257, 5 x 1km = 14257, 5 $ us
Nous disons: quatorze mille deux cinquante sept dollars Américain.
5.1.8 Cout du projet
Formation des chefs d’équipe des travaux routiers en himo : 1471,12
45604,65$ pour 31 chantiers (31km)
X-------------- Pour tout axe routier
x-------------- Pour 1 chantier
x=
45.604 ,65 𝑥 1
31
=1471,12$ US
Réhabilitation tronçon routier (travaux sur piste) :14, 257,5$
Travaux des ouvrages d’art : construction simple 5060,00$ us
5.2. La gestion courante d’un chantier HIMO
5.2.1. Installation chantier
50
Le lieu d’installation étant connu, on procédera à la recherche d’un
magasin et un local pour l’administration du chantier. Aussitôt trouvé, on stocke du
matériel et aussi l’outillage en même temps .On procédera au recrutement des
manœuvres avec le concours des autorités locales et au chainage du tronçon à
réhabiliter.
5.2.2. Contrôle de l’outillage
Le jour de l’installation du chantier, une fiche de réception des outils sera
établie et signée conjointement par le chef de chantier et la sentinelle. Cette fiche
reprendra la qualité et l’état du matériel déposé au magasin. Chaque jour, une fiche
de mouvement d’outils sera tenue par le chef d’équipe (entrée et sortie des outils du
magasin).
Le soir, à la fin des travaux, un inventaire des outils sera fait et ceci sera
consigné dans une fiche d’inventaire, en spécifiant leur état à la remise. Tout apport
des outils nouveaux ou complémentaires sera porté à la connaissance de la
sentinelle et celle-ci les mentionnera sur la fiche de réception.
5.2.3. Planification journalière
Pour éviter le retard dans le démarrage des travaux, la planification sera
faite chaque soir après les travaux par le chef de chantier et les chefs d’équipe. Elle
donne les tâches et le volume des travaux ainsi que la consommation en ressources
humaines pour ce jour.
5.2.4. Contrôle des présences
Une liste de présence sera tenue pour les manœuvres par les chefs
d’équipe au début et à la fin des travaux. Elle est remplie chaque jour pendant la
distribution des outils et contrôlé à la fin des travaux du jour en confrontation avec la
fiche de mouvement des outils.
La liste de présence des manœuvres permettra d’établir la liste de paie à la fin de
chaque jour ou chaque semaine.
5.2.5. Répartition des taches
Suivant la planification journalière, la répartition des tâches est faite par
les chefs d’équipe.
5.2.6. Le rapport journalier
IL sera tenu le même jour et de la même manière que la planification
journalière ;
Le rapport journalier nous donnera le rendement effectué pendant la journée.
5.2.7. La paie des manœuvres
51
La paie des manœuvres sera assurée par le représentant de la structure
ou à defaut par le chef de chantier ou chef d’équipe à la fin de chaque semaine ou
chaque jour sur base de la liste de présences
5.2.8. Réunion hebdomadaire de chantier
Une réunion de chantier doit avoir lieu au moins chaque semaine.
Participeront à cette réunion :
Le superviseur
Chef de chantier;
Les chefs d’équipe.
Cette réunion a pour but de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux, de
décider des travaux à exécuter la semaine prochaine.
52
Chapitre VI : LA GESTION ENVIRONNENTALE ET SOCIALE D’UN
CHANTIER ROUTIER
6.1. Introduction
Sachant que « qui néglige le facteur humain, échoue lamentablement dans
ses entreprises », l’environnement étant l’ensemble des conditions naturelles
(chimique, sociologique, physique) et culturelles (sociologique) dans lesquelles les
organismes vivants, en particulier l’homme, se développe, constitue à nos jours une
préoccupation pour l’humanité toute entière.
C’est pourquoi, depuis quelques décennies, l’homme prend de plus en plus
conscience de multiples dommages que l’exécution des travaux routiers cause à
l’environnement immédiat de ceux-ci et à la population environnante. Raison pour
laquelle plusieurs études d’impact environnemental des travaux routiers ont été
menées et ont démontré que si l’on n’y prend garde, l’environnement subirait dans
un proche avenir les dégradations incommensurables dont la répartition nécessiterait
de gros moyens. D’ou l’intérêt de penser des à présent à la protection de
l’environnement.
6.2. Impact des travaux routiers sur l’environnement
L’évaluation de l’impact environnemental est un outil privilégié dans la
planification de développement et de l’utilisation des ressources et du territoire. Elle
vise la considération des préoccupations environnementales à toutes les phases de
l’exécution des travaux routiers et prend en compte la préservation des milieux
biophysiques et humains susceptibles d’être affectés par l’exécution des travaux
Ainsi cette évaluation nous permet de :
 Modifier et améliorer les conditions d’exécution des travaux ;
 Garantir l’utilisation efficace des ressources ;
 Informer le public sur les modalités de l’exécution des travaux;
 Eviter les dommages graves et irréversibles contre l’environnement ;
 Protéger la sante et la sécurité des habitants.
Parmi les impacts les plus remarquables, nous pouvons énumérer :
 Les impacts sociaux à effet sur la population et son mode de vie
communautaire ;
 Les impacts économiques à effet sur le tourisme, les possibilités d’emplois
au niveau local et les revenus des employés affectés aux travaux routiers ;
 Les nuisances causées par les brulis et poussière pendant l’exécution des
travaux et l’inconvénient lié à la circulation routière durant les travaux
(déviations, congélations) ;
 Les impacts liés aux mouvements de terre, etc.…
C’est autant dire que les impacts dus aux travaux routiers peuvent avoir les
conséquences négatives ou positives et entrainer des effets ci-dessous ;
53
 Des déplacements des populations (expropriation, migration et
installation) ;
 Des altérations des modes de vie et de l’aménagement du territoire
(urbanisme non prévu et non maitrise);
 Une accentuation des inégalités sociales ;
 Une diminution ou une amélioration de la qualité de vie ;
 Un meilleur accès à des biens et des services (écoles, soins médicaux,
services de sante, marche, etc.….)
 L’altération de l’écosystème ;
 La perturbation de la biodiversité;
 Le développement socio – économique de la population locale et les
carrières ;
 L’accroissement des trafics lourds, etc.…
6.3. La protection de l’environnement
Concernant la protection de l’environnement, elle peut se passer par
l’observance des prescriptions techniques et de la réglementation en vigueur établie
par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo lors de l’installation
du chantier.
Pour la réhabilitation de la route agricole RN1/ SONABATA-KINZAMBILALA,
du PK 8 + 000 au PK 9 + 000, nous précisons l’aménagement du site en limitant les
travaux de débroussaillage, l’arrachage des herbes et l’abattage d’arbres
uniquement sur l’emprise de la route.
En plus, nous planterons des plantes antiérosives telles que la pelouse, le
vétiver les bambous le long des longues pentes de la route.
6.4. Site d’installation des chantiers et les conséquences de la pollution de l’air
sur l’environnement
Pour le site de l’installation du chantier, nous l’aménagerons pour
éviter les dommages d’incendie ou d’autres et après le repli du chantier, nous allons
désinfecter ce site.
L’utilisation d’un mauvais carburant (carburant avec plomb), entraine la production
d’une fumée (du au trafic) très toxique qui pollue l’environnement (l’air en particulier)
et attaque les arbres, les plantes, les eaux et même les hommes en leur donnant
différentes maladies. Le mauvais comportement des conducteurs en roulant en
pleine vitesse avec des soulèvements exagères de la poussière polluent aussi l’air.
Pour lutter contre ces problèmes de pollution de l’air par le trafic,
nous sommes tenus au respect strict de la réglementation en vigueur établie lors de
54
l’installation d’un chantier, à l’utilisation d’un bon carburant (carburant sans plomb),
etc.….
Et au bon comportement des conducteurs des véhicules et à la bonne gestion du
trafic.
L’émission de gaz d’échappement due à la circulation des véhicules
constitue le principal polluant de l’air. Elle cause beaucoup de maladies (bronchite,
asthme, problème cardiaque, rythme).C’est pour cette raison que, pour les travaux
routier, pour réduire au maximum la pollution de l’air du trafic, nous proposons les
remèdes suivants :
 L’amélioration des voitures actuelles ;
 L’utilisation du carburant alternatif ;
 Lebon comportement des conducteurs de véhicules.
CONCLUSION
Nous voici arrivés au terme de notre travail qui porte sur l’utilisation de la
haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) dans la remise en état de la route RN1/
SONABATA-KINZAMBILALA (35Km), tronçon du PK 8 + 000 au PK 9 + 000, situe
dans le village de SONABATA, province du Congo Centrale.
Au cours de notre travail, nous avons eu à démontrer les avantages
que présentent les techniques HIMO dans les travaux de réhabilitation, l’importance
de la formation des chefs d’équipe, comment organiser un chantier HIMO et exécuter
55
les travaux HIMO. C’est ainsi qu’avant de commencer l’exécution des travaux, nous
sommes arrivés à mener notre étude et l’avons conduit jusqu’au bout.
En plus, nous sommes parvenus à quantifier la consommation en
ressources humaines pour un chantier HIMO d’un kilomètre qui est de 1523Hj et
pour cout au kilomètre de 14257,5 des travaux sur pista et pour un cout du projet de
20.788,62$ us. Ainsi nous nous signalons que les travaux seront exécutes pour une
durée d’un mois.
Ce travail que nous venons de réaliser a montre qu’une grande partie
du réseau routier congolais est constitue des routes en terre (plus de 87 %). Nous
suggérons au gouvernement congolais de financer les projets de réhabilitation ou de
construction des routes en terre en utilisant les techniques HIMO moins couteuses
en vue de désenclaver l’arrière-pays et faciliter ainsi que les échanges commerciaux
entre l’arrière-pays et les centres de consommation.
Apres la réhabilitation, les autorités locales et les commerçants
bénéficiaires de l’ouvrage dont nous suggérons de monter rapidement les équipes
permanentes d’entretien de cette route pour palier aux dégradations aux quelles
sera confronte l’axe routier (route en terre).
Nous disons que l’utilisation des techniques HIMO en matière des
travaux routiers a constitué un aspect très important de la stratégie visant à améliorer
les infrastructures de transport rural en Afrique durant les 25 dernières années. Non
seulement ces méthodes produisent des routes d’une qualité similaire à celle
réalisée en utilisant les méthodes mécanisées, mais en plus, elles prouvent être
utilisées pour générer l’emploi d’une manière rentable.
Nous sommes très heureux d’avoir mené ces investigations
passionnantes qui s’inscrivent dans le cadre de notre modeste contribution au
développement de notre pays. Le travail réalisé, n’est donc que le reflet des
connaissances accumulées dans le domaine des routes. Ces connaissances
devraient certainement être améliorées au cours de notre expérience
professionnelle.
Ainsi, nous ne pouvons prétendre avoir mené une meilleure étude sur
la planification des travaux à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). Nous sommes
ouverts à toutes les remarques, suggestions et orientations éventuelles de plusieurs
lecteurs du présent travail parce que susceptibles de nous permettre d’améliorer et
d’épanouir notre bagage intellectuel dans ce domaine de travail.
56
BIBLIOGRAPHIE
1. ALLARD R. et KIENET. G, Notion des transports publics, éd Ayrolle, paris
1981
2. DVDA, Techniques HIMO, Manuel du chef de chantier, Projet ZAI / 02 / 99
3. DVDA, Manuel du chef d’équipe, mar. 2003.
4. Office des Routes, Cellule de recherche routière, septembre 1981.
5. Office des Routes Conception des axes routiers zaïrois, 1983
6. PHANZU, E,cours de Construction des routes, GT2 / GT3 ; INBTP, 2015 -
2016.
7. S.A. Manuel des routes dans les zones tropicales et désertiques, tome 3,
1993.
8. TABALA, P. cours de techniques HIMO, GT3, INBTP, 2015- 2016.
TABLE DES MATIERES
Epigraphe….........................................…………………………………………..………………………………….I0
57
Avant-
propos…………………………….……………………………………………………………………………………….II
Remerciements…………………………..…………………………………..……………………………………….III
INTRODUCTION…………………………………………………………….…………………………………………1
1. Problématique………………………..……………………………………….....………………….………. 2
2. Généralités.………………………… ………………………………..……………………………………………… 3
2.1. Classification des routes……………………………………………………………………………………4
2.2. Rôle de la Direction des Voies de Desserte Agricole (DVDA)..……………… …………...5
2.3. Définition des méthodes HIMO…………………...…………………………………………………….6
2.4. Historique des méthodes HIMO…………………..………………………………… ………………….7
2.5. Justification sociale et économique……………………………………………………………………8
2.6. Avantages compares de la méthode ..……………….………………………….………….............. 9
3. Caractéristiques générales de la route en étude……………….…………………………………10
0.3.1.Aperçu géographique…………………..…………………………………………………………………..11
0.3.2. Aperçu géotechnique………………………………………………………………..…………………..12
0.3.3. Aperçu géomorphologique……………….……………………………….………………………….13
0.3.4Aperçu climatique…………………………………………………………………………………………14
0.3.7. Présentation du projet………………...……………………………………………………………….15
0.3.8. Considération technique………………...……………………………………………….………….16
1ére partie : ORGANISATION D’UN CHANTIER HIMO................................................….17
Chapitre I : EVALUATION PHYSIQUE ET FINANCIERE…………………………………………18
1.1. EVALUATION PHYSIQUE………………………………………………………………………………...19
1.1.1. Schéma d’itinéraire de la route MENKAO-CENTRE-MOSABO-RIV MAYI-
NDOM…………………………………………………………………………………………………….…………...20
1.1.2. Main –d’œuvre………………………………………………………………………………………….21
1.1.3. Relief……………………….……………………………………………………………………………….22
1.1.4. Climat ………………………………………………………………………………………………………….23
1.1.4. Les personnes formées en HIMO……………….…………………………………………………24
58
1.1.5. Les structures locales………………….……………………………………….………………………25
1.1.6. Localisation des interventions……………………………………………………………………...26
1.1.7. Le sol et les matériaux………………….………………………………………………………………27
1.1.8. Préparation logistique………………………………………………………………………………….28
1.1.9. Implantation de la base Vie………………..………………………………………………………29
1.2. Evaluation financière…………………………………………………………………………………...30
Chapitre II : FORMATION DES D’EQUIPE DES TRAVAUX ROUTIERS EN
TECHNIQUESHIMO…………………………………………………………………………………………………..……..31
2.1. Contexte…………………………………………………………………………………………………………32
2.2.1. Préparation de la session…………………………………………………………………………….33
2.2.2. Formation des chefs d’équipe……………………………………………………………………33
IIème partie EXECUTION DES TRAVAUX HIMO…………………..…………………………………34
Introduction………………………………………………………………………………………………………..35
1. Planning d’exécution des d travaux…………………….…………………………………………….35
2. Shama linéaire d’exécution des travaux........................................................................................36
3. Profil en travers Type B..........................................................................................................................37
4. Notion de productivité…………………………………………………………………………………….38
4.1. La production…………………….…………………………………………………………………………39
4.2. Notion d’homme – jour (Hj)............................................................................................................40
4.3. Le rendement………………………………………………………………………………………………41
4.4. La tache……………………………………………………………………………………………………….42
Chapitre I. PREPARATION OU NETTOYAGE DE SITE…………………………………………..43
1.1. Le chainage et le piquetage…………………………………………………………………………..44
1.2. Le débroussaillage…………………...…………………………………………………………………….45
1.3. L’abattage………………………………………………………………………………………………………46
1.4. Le dessouchage..................................................................................................................................47
Chapitre II. LETERRASSEMENT………………………………………………………………………….48
2.1. Le rainurage………………………..………………………………………………………………………….49
59
2.2. Le déblai-remblais (Excavation à niveau)……………..………………………………………50
2.3. Régalage………………………………………………………………………………………………………...51
2.4. Compactage………………………..………………………………………………………………………….52
2.5. Tableau synthèse de la consommation en ressources humaines pour..……… …53
L’opération du terrassement...................................................................................................................54
Chapitre III. LEDRAINAGE……………………...……………………………………………………………55
3.1. Ouverture de fosses latéraux………………………………………………………….………………56
3.2. Formation de bombement ou cambrure...................................................................................57
3.3. Ouverture des saignées.....................................................................................................................58
3.4. Dépendage……………………………..……………………………………………………………………….59
3.5. Le compactage……………….………………………………………………………………………………60
3.6. Mise en place de seuils (diguettes)………………………………………………………………..61
Chapitre IV. LE GRAVILLONNAGE……………………………………………………………………….62
4.3. Le chargement………………………………………………………………………………………………..63
4.4. Le transport…………………………………………………………………………………………………...64
4.5.
Déchargement………………….………………………………………………………………………………….65
4.6. Dépendage des matériaux…………….………………………………………………………………66
4.7. Le compactage......................................................................................................................................67
4.9. Tableau récapitulatif de la consommation en ressources humaines……………..68
Chapitre V. LECALCUL DU COUT AU KILOMETRE ET LA GESTION…….…………………….69
Courante d’un chantier HIMO…………………………..……………………………………………………70
5.1. Le calcul du cout au kilomètre………………………………………………………………………...71
4.1.1. Location d’un camion benne basculante……………….…………………………………….72
5.1.2. Salaire main-d’œuvre…………………………………………………………………………………..73
5.1.3. Achat outillage et amortissement………………….………………………………………………74
5.1.4 .Location d’un compacteur à rouleau vibrant…………………………………………………75
5.1.5. Divers………………………………………………………………………………………………………….76
60
5.2. La gestion courante d’un chantier HIMO………………………………………………………….77
5.2.1. INSTALLATION CHANTIER…………………….…………………………………………………….78
5.2.2. Contrôle de l’outillage………………………………………..………………………………………….79
5.2.3. Planification journalière……………………………………………………………………………….80
5.2.4. Contrôle des présences…………………………………………………………………………..........81
5.2.5. Répartition des taches……………………………………………………………………………….…82
5.2.6. Le rapport journalier……………………………………………………………………………………83
5.2.7. La paie des manœuvres………………………………………………………………………………..84
5.2.8. Réunion hebdomadaire de chantier………………………………………………………………85
Chapitre VI. LAGESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE D’UN CHANTIER
ROUTIER……………………………………………………………………………………………………………...86
6.1. Introduction…………………………………………………………………………………………………...87
6.2. Impact des travaux routier sur l’environnement………………………………………………88
6.3 .La protection de l’environnement…………………………………………………………………89
6.4 Site d’installation des chantiers et les conséquences de la pollution de l’air sur
l’environnement…………………………………………………………………………………………..……….90
CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………….….91
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………………………………...92
TABLE DES MATIERES………………………………………………………………………………………….92

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Tfc kaka vvvvvv ndosi

  • 1. 1 Introduction Il est important de retenir que les activités principales de développement d’une province ,d’une ville ou d’un pays passent par la réhabilitation de l’ensemble de ses infrastructures socio-économiques notamment les routes qui permettent une bonne circulation des biens et ,personnes afin, d’éviter l’enclavement de différentes entités administratives et permettre la collecte et l’évacuation de produits agricoles. La république Démocratique du Congo avec ses 152.000 km de routes ,ne dispose que 3000 km de routes revêtues alors que les routes d’intérêt local dites de desserte agricole constitue au moins 57% du réseau routier congolais soit 87000km Ces routes qui sont sous la gestion de la Direction des Voies de Desserte Agricole (DVDA) en sigle, permettent l’évacuation des produits agricoles des milieux de production vers les centres des consommation d’une part et l’approvisionnement des campagnes en produits manufactures d’autre part, c’est le cas de notre axe router SONABATA-NGANGA- ZONGO (51km) du tronçon PK 13+400 au PK 14+400 ) 1. Problématique Les activités principales pour le développement d’une province, d’une ville où d’un pays passe par la réhabilitation, la construction et l’entretien de l’ensemble de ses infrastructures socio-économiques, parmi lesquelles figurent en bonne place les routes. Les-infastructures routières contribuant notamment à l’amélioration des conditions de vie de la population pour que celle-ci soit à mesure de remplir pleinement ses fonctions. Laxe routier RN1/ SONABATA-NGANGA-ZONGO (51km), troncon du PK 13+400 au PK 14+400 dans le territoire kasangulu province du kongo central l’objet de notre étude est dans un état de dégradation tres avance. Notre preoccupation est alors de savoir comment réhabiliter ce tronçon vite et bien et à un cout économique.
  • 2. 2 2. Hypothèse 3. Objectif  Meilleure sélection des routes A construire et A réhabiliter  Meilleur choix du trafic de la route  Plus grande compréhension des différents aspects relatifs au dimensionnement d’une route male. 4. Intérêt du sujet Approche sur l’ampliation des techniques a haute intensité de main d’œuvre (HIMO), dans la remise en état de l’axe routier RN1/ SONATA- KINZAMBILALA (35Km) tronçon du PK 13 +400 au PK 14 + 400. 5. Généralités sur les routes 5.1. Définition de la route « Une route est une voie de communication terrestre qui assure la liaison d’un endroit à un autre. C’est aussi un ouvrage bâti sur la surface du sol comprenant aussi bien des couches de terre stabilisées ( structure de la route), des dispositifs de drainage, de franchissement qui permettent aux véhicules d’y circuler en toute aisance et sécurité1» 5.2. Classification des routes Le réseau routier congolais est très vaste.il comprend 152.000 Km de longueur et est reparti en quatre catégories distinctes dont la gestion est confiée à trois organismes gouvernementaux, à savoir :  La première et la deuxième catégorie comprennent 58.000 Km des routes d’intérêt général (nationales est provinciales) reliant les provinces entre elles et desservant les grands centres du pays. Leur gestion est confiée à l’Office des Routes(OR).  la troisième catégorie comprenant 7.000Km des routes urbaines est gérée par l’Office de Voiries et Drainages (OVD).  la quatrième catégorie, la plus vaste, est constituée de 87.000 Km des routes d’intérêt local appelées routes de desserte agricole celles-ci desservant les milieux ruraux et sont en charge de la Direction des Voies de Desserte Agricole (DVDA) qui gère ainsi près de deux tiers du réseau routier nation. L’axe routier SONABATA-NGANGA-NZONGO troncon du PK 13+400 au PK 14+400  (sous-étude) figure parmi les routes d’intérêt local dans la province du kongo Central, territoire de kasangulu.
  • 3. 3 (1) Prof PHANZU, Cours de routes, GT2, INBTP, 2015 6. Les techniques à haute Intensité de main – d’Ouvre (HIMO) 6.1. Définition de la méthode HIMO « La méthode de réhabilitation des routes par les techniques à Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) consiste en l’utilisation intense de la force humaine dans les différentes opérations des travaux routiers »(3) 6.2. Historique de la méthode HIMO Depuis le début des années 1970, la Banque Mondiale et l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ont proposé, commé un des moyens de résoudre des problèmes croissants de chômage, de réhabiliter les routes en impliquant la main- œuvre de façon intensive. A partir de 1960, l’administration et les entreprises des pays en voie de développement ont nettement privilégie les méthodes mécanisées (à prédominance capitalistique).Raison pour laquelle ces pays disposent d’une main- d’œuvre abondante et manquaient des capitaux. L’OIT et la Banque Mondiale (BM) ont dénoncée cette tendance des politiques publiques à subventionner les importations d’équipements et à maintenir les niveaux des salaires au-dessus de la productivité marginale du travail. Ces deux organismes ont soutenu tout d’abord que les méthodes HIMO se justifiaient du point de vue social et économique, car sous certaines conditions, elles étaient plus compétitives du point de vue financier. 6.3. Justification sociale et économique On a pu justifier les techniques HIMO comme devant réduire le chômage dans les campagnes en procurant du travail sur les chantiers routiers ainsi qu’elles diminuent en même temps l’exode rural. (3) Prof PHANZU et As. TABALA, Notes de cours d’HIMO, GT3. INBTP.2015 - 2016 6.4. Avantages comparés de la méthode Il est normal que la méthode HIMO ne constitue pas la solution magique à appliquer à tout problème de routes. Son utilisation, conditionnée par plusieurs facteurs, est plus indiquée pour les routes d’intérêt local du fait de ses possibilités d’implantation des populations locales bénéficiaires. Eu égard de la méthode mécanisée, ses avantages et inconvénients sont le suivants : Méthodes HIMO Méthodes mécanisées Coût de production à l’unité assez Coût production à l’unité élevée due
  • 4. 4 bas aux frais d’utilisation des engins Qualité de travail limitée pour certaines opérations Bonne qualité de travail en général La vitesse de production est limitée à la disponibilité de main- d’œuvre Possibilité de produire rapidement Création d’emplois, augmentation des revenues locales Création d’emplois très limite et pas de distribution des revenues Possibilité de création des capacités locales, organisation d’entretien Faible implication de la population locale Spécificité de l’engin à exécuter certaines tâches Polyvalence de la main-d’œuvre à effectuer divers travaux 7. Les caractéristiques générales de la route en études 7.1. Aperçu géotechnique La République Démocratique du Congo est subdivisée en 7 zones geotechniques.la route en étude se trouve dans la zone 2 qui couvre une vaste région qui s’étale de l’Ouest à l’Est depuis la bordure orientale, du kongo-Central jusqu’au Kivu et par la totalité du Bandundu et du Kasaï. C’est une zone dépourvue des matériaux latéritiques
  • 5. 5 (4)Vue au coursde technique HIMO2015-2016(AsTABALA) 7.2. Aperçu géomorphologique En General, la topographie de l’itinéraire est assez simple. La route suit une région ondulée où l’on distingue plusieurs niveaux d’aplanissements. 7.3. Aperçu climatique La climatologie du territoire de kasangulu toute l’étendue de la province du kongo Central est entre 175 et 313 mètres d’altitude, entre le 19ème et 16ème méridien, entre le 4èmeet le 5èmeparallèle au sud de l’Equateur, située à 4°19’ d’altitude sud et 15°18’ de longitude Est. Le territoire kasangulu où se trouve l’axe routier sous examen est presque situé dans la région de climat tropical humide où l’on voit une variation saisonnière caractérisée par deux saisons : 1. Saison de pluies qui débute souvent le 15 aout et prend fin le 15 MAI. Elle connait une période de petite saison sèche entre janvier et février. 2. « La deuxième saison sèche va du 15 MAI au 15 aout et la précipitation annuelle est entre 1.200 et 1.800mm pour une température annuelle moyenne de 3° C avec une amplitude technique de 2à 3°C. » 8. Présentation du projet Il s’agit de la réhabilitation de la route de desserte agricole RN1/ SONABATA-NGANGA-ZONGO du PK 13+400 au PK 14+400. 8.1. Considération technique
  • 6. 6 Pour les routes d’intérêt local, les éléments de référence déterminant les caractéristiques sont :  Vitesse de base de 40Km/h  Un cout de réhabilitation économique ;  Un trafic en toute saison ne pas dépassant 30 véhicules par jour ;1  Une utilisation intensive des ressources locales.2 8.2. La pente longitudinale maximale Admissible est de 10%, mais en cas d’une pente supérieure à 10%, la longueur maximale à garder doit être inferieure à 500m.leprofil à travers type est du type B, standard renduit :  La chaussée, L= 3,50m  L’accotement= 0,55m  La fosse principal : L=0,40m, H= 0,30m  Pente avant (versant intérieur) : L = 0,45 m, h = 0,30m  Pente extérieur (versant extérieur) : L = 0,30 m, h = 0,30m 8.3. Pente transversale  Terrain à prédominance sablonneuse : 4à5%  Terrain à prédominance argileuse : 5à8%, 8,4. Rédaction du projet La rédaction du projet de réhabilitation de l’axe routier RN1/ SONABATA- NGAGAN-ZONGO, Tronçon du PK13+ 400 au PK14 + 400, constituera un document simple et détaillé d’une route avec toutes les étapes d’organisation et de l’exécution des travaux HIMO. 6 Prof .PHANZU et Ass ; TABALA, OP Cit
  • 7. 7 1ére Partie : ORGANISATION D’UN CHANTIER HIMO Chapitre 1 : EVALUATION PHYSIQUE ET FINANCIERE 11. EVALUATION PHYSIQUE Le but de l’évaluation physique d’un chantier HIMO est de déterminer l’état de dégradation de la route, la nature du sol, l’approvisionnement du chantier en matériaux, la disponibilité de la main-d’œuvre afin de quantifier le travail à réaliser au regard des degradations de la route et des interventions retenues par la DVDA. En ce qui concerne notre tronçon du PK13 + 400 au PK14 + 400, nous avons procèdé à l’évaluation physique le 02 fevrier 2016 à bord d’une Pick-up 4x4 Hilux D3278AG/01 munie d’un compteur kilométrique en bon état. Ce que nous a permis de faire la lecture exacte des différentes dégradations de notre tronçon. Les constats relevés sont les suivants : 1.1.1 Etat de l’axe routier RN1/ SONABATA-ZONGO(51km)TRONCON DU PK13+400 au PK 14 +400. - le tronçon PK13+400 au PK14+400 est dans un état de dégradation très avancé dont les maladies ci-après : - Envahissement delà route par la végétation dense - Ravines transversales et longitudinale - erosion longitudinale - 1.1.2. Schéma d’itinéraire de la route RN1/ SONABATA-ZONGO , tronçon du PK13 + 400 au PK14 +400 Origine : Sol argileux sablonne végétation savane début dense
  • 8. 8 PK13 +400 : village Miseka, fin pente, début rampe 7 , fin ravines PK 13+600 : Bifurcation vers un village PK13+700 : début ravines travenvervales et longitudinales, route enluissée PK13 + 900 : début erosion longitudinale PK 14 + 000 : village PK14 + 100 : dolot à construire Fin rampe de 7% PK14 + 400 : fin pente 7 debut rampe 7 Bifincation vers un village Localité Désignation PK PK8+000 PK8+100 Pk8+200 PK8+300 PK8+400 PK8+500 PK8+600 PK8+700 PK8+800 PK8+900 PK9+000 Etat du tronçon PK 8+000 au 9+ 000
  • 9. 9 Légende Mauvais Savane Sablo -argileux Débroussaillage Palier Pente Dalot 1.1.3 Main-d’œuvre La méthode à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) s’applique sur la mobilisation des ressources humaines d’exécution des travaux. La grande partie du travail se passant manuellement, il est important de déterminer les ressources humaines locales avant de lancer un travail en HIMO. La participation des femmes (filles) est très recommandée pour certaines taches telles que le décapage, reparadage, debroussaillage Nous avons observé que le chantier n’aura pas de problème sur ce point car il renferme une main-d’œuvre importante comme le démontre les donnes démographiques ci - dessous. le taux journalier des travaux champêtres est dans l’ordre de 4 $ Nature du sol (SA. AS. LAT) SA S A SA S A SA S A SA S A SA SA SA SA SA SA Végétation, savane, foret Banc de sable Déclivité 6% Dalot Débroussaill age XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX SA XXXX
  • 10. 10 1.1.4. Relief Notre Axe routier, caractérisé par des collines aux formes variées. Ces dernières s’allongent en groupe et profondément classiques et encaissés d’importants constituants d’importants agricoles. Partant de ce relief, l’agriculture apparait comme l’activité principale, surtout dans les vallées : 1.1.5. Climat Le territoire de KASA-NGULU est dans un climat tropical humide avec deux saisons, à savoir ;  La saison de pluies qui débute du 15 août et prend fin le 15mai. Elle connait une période de petite saison sèche entre janvier et février.  La saison sèche va du 15 mai au 15 aout et la précipitation annuelle est entre, 1.200 et 1,800 mm pour une température annuelle moyenne de 3° C avec une amplitude technique de 2°à 3 C. a commune à comme caractéristique l’influence des savanes. 1.1.6. Les personnes formées en HIMO Sur notre axe routier, nous n’avons rencontré aucune personne formé en HIMO.L’organisation d’une session de formation de 25 chefs ‘équipe des travaux routiers en HIMO s’avère nécessaire avant le début des travaux, il est à signaler que les 25 chefs d‘ équipe ne seront pas uniquement pour notre chantier mais c’est pour tout l’axe et nous aurons besoin que de 3 chefs d’équipe au plus. Les structures seront associées dans la réalisation des travaux. Elles fournissent les chefs d’équipe qui seront formés ainsi que la main-d’œuvre. 1.1.7. Les structures locales Les structures locales sont les confessions religieuses, les ONGD, les petites et moyennes entreprises ou les associations. Mais, sur notre axe routier, nous n’avons rien identifié les associations Lors de l’exécution des travaux d’autres structures proviendront de kinshasa,kasangulu,mbanza-ngungu. 1.1.8 Localisation des interventions Pour les travaux sur piste, la DVDA les classées an cinq (5) interventions, à savoir :  la réhabilitation.  le reprofllage.  l’entretien améliorant.
  • 11. 11  Le gravillonnage  déforestation Les différentes interventions sont subdivisées en opérations, les opérations en activités et les activités en tâches. a) la réhabilitation La réhabilitation s’applique au tronçon de route présentant les dégradations importantes de la chaussée et de la couche adjacente nécessitent des rechargements importants en matériaux d’apport. Elle comporte les opérations ci- après : Le nettoyage de site ou préparation du terrain. Le terrassement le drainage de surface le drainage sous voie. le gravillonnage ou rechargement. b) Le reprofilage Le reprofilage est une intervention qui s’applique au tronçon des routes dont la chaussée, présente des dégradations mineures limitée à une remise en forme. Les opérations qui constituent les travaux de reprofilage sont : Le nettoyage de site ; La remise à niveau ; Le drainage de la surface ; Le drainage de sous voie. c) L’entretien améliorant Il consiste à la remise en état du système de drainage de route dont la chaussée à déjà la carrure exigée avec une amélioration de la plate-forme de la route par bouchage des trous il comporte les opérations suivantes : - le contrôle la végétation sur l’assiette de la route. - la création des fosses et saignées ainsi que les dispositifs de contrôle des érosions. - le rétablissement des écoulements pour les buses et les dalots - le bouchage éventuel des trous sur la chaussée avec des matériaux sélectionne e)La déforestation
  • 12. 12 Cette activité s’exprime en hon et consiste à la coupe ou l’élagage des arbres (d’une manière continue pour permettre au soleil de pénétrer pendant la journée sur la route. d) Le gravillonnage (Rechargement) Le gravillonnage s’applique exclusivement à un tronçon de route déjà réhabilité ou reprofilé. IL consiste effectivement au revêtement de la chaussée d’une couche de matériaux appropries permettent la protection de la couche adjacente, Le gravillonnage comprend :  la remise en forme de la chaussée  l’extraction et le transport des matériaux  le dépendage et le compactage des matériaux f) Fiche de localisation des interventions Axe routier : RN1/ SONABATA-KINZAMBILALA: (35 km) Territoire : KASA-NGULU Tronçon : PK 8+ 000 au PK 9+ 000 Origine : Sol argile sablonne végétation, fin pente de 6%, Début pente Date d’évaluation : Mars, le 19/01/2016 a)La piste N° Intervention Unité PK Quantité Observation Partielle (km) Cumulée (km) 01 Réhabilitation Km PK 12 +000 à PK15+000 1,000 1,000 Réhabilitation systématique 02 Le gravillonnage Km 12+000 - 12+240 0,240 0,240 Série de bain de cochon b) L’ouvrages d’art N° PK Ouvrage D’art Présence des murs de tite observation PK 12+000 1 Nom Dalot à construire
  • 13. 13 1.1.9. Le sol et matériaux Dans la construction ou la réhabilitation des routes d’intérêt local, on a besoin de bons sols appelés matériaux aussi bien pour la plate-forme que pour la ouche de roulement a fin d’assurer : o une circulation normale des véhicules. o une bonne tenue de la route face aux intempéries principalement l’eau. o la reprise des charges de circulation de véhicules Le sol d’assise une de notre tronçon est sablo-argileux (SA) Relevé des carrières le long de la route Aucune carrière ne rencontre N° PK Distance d’emprunt Nature des matériaux Date de prélèvement de l’échantillon Observation Gauche(Km) Droite(Km) 01 PK 02 1.1.10. Préparation logistique La préparation logistique implique la prise des dispositions suivantes : - La disponibilité des équipements appropriés, - La disponibilité d’un bon outillage et en quantité suffisante. - Les facilite d’approvisionnement en matériaux et matériels. - Stockage de l’outillage, équipement et matériaux. 1.1.9.1. Outillage Ensemble des outils qui dépend de 4 paramètres : - effectif du personnel - configuration du terrain (plat, marécageux montagneux) - nature du sol (sablonneux, argileux, rocheux) - nature des travaux (réhabilitation, réouverture les pistes) a) Kit d’outillage nécessaire pour un chantier HIMO de 60 HJ N° Désignation Unité Qté Prix unit S Prix total S 01 Houe Pce 40 10 400 02 Fouché à quatre dents Pce 10 10 60
  • 14. 14 03 Pics ou pioches Pce 30 10 300 04 Pelles Pce 30 5 150 05 Bêches Pce 30 6 180 06 Barre à mines Pce 8 25 200 07 Brouettes Pce 15 55 825 08 Machettes Pce 15 5 75 09 Coupe-coupe Pce 20 6 120 10 Hache avec manchette Pce 5 10 50 11 Dames à main Pce 15 40 600 12 Râteau Pce 15 10 150 13 Arrosoirs Pce 6 10 60 14 Masse de 5et 10kg Pce 6 30 180 15 Ruban de 30 à 50 mètres Pce 4 8 32 16 Nivelette Pce 3 10 30 17 Marteaux de 2kg Pce 5 10 50 18 Jalon Pce 6 20 120 19 Gabarits de bombement Pce 5 10 50 20 Gabarits des fosses Pce 5 10 50 21 Scie St Joseph Pce 3 10 30 22 Limes Pce 9 6 54 23 Trousse de premiers soins Pce 1 100 100 24 Bidons de20 litres Pce 3 10 30 25 Gobelets Pce 60 1 60 26 Niveau de maçons Pce 3 15 45 27 Cordede100 m en rouleau Pce 6 15 90 28 Sceaux Pce 10 10 100 29 Tenue (salopette) Pce 6 20 120 30 Paire de bottes Pce 6 20 120 31 Casque Pce 6 10 160 Total 4,491 Transport 15% 673,65 Total general 5164,65 C) les prescriptions techniques N° DESIGNATION DESCRIPTION 01 Bèche Dimensions de la lame (largeur de 20 mm hauteur de l’ordre de 260 mm).Extrémité inferieure de la lame avec légers rebords, emmanchement avec double droite longue poids de l’ordre de 100 grammes à fournir avec manche en bois de longueur de l’ordre de 100mm, acier SAE 145 CO, 3 à 5 %) de carbone. 02 Pelle ronde A col de cygne, dimension de la lame (largeur de l’ordre de 250mm, hauteur de l’ordre de 300mm), extrémité supérieure de la lame avec léger rebords de l’ordre de 1300 grammes à fournir avec manche en bois de longueur de l’ordre de 1000mm, acier
  • 15. 15 SAE 1045 (o,3 à 0,5% de carbone). 03 Houe Hauteur de l’outil supérieur à 200mm, largeur correspondante de l’ordre de 170 à 190 mm, emmanchement à douille de diamètre inferieur de l’ordre de 50 mm, poids de l’ordre de 100 à 1200 grammes, à fournir avec manche en dois de longueur de l’ordre de 1200mm acier SAE 1045 dureté 40 à 46 R.C. 04 Pioche De cantonnier (longue et pointue lame large), hauteur de l’ordre de 550mm, largeur en extrémité de la lame tranchante de l’ordre de 2500grammes, à fournir avec manche en bois de l’ordre de 900mm emmanchement à l’œil avec cane de sécurité, acier SAE 1045 dureté 40 à 45 R.C. 05 Fourche à dents Mêmes caractéristiques que la houe, 4 dents à la place de la lame de la houe 06 Machettes Type moyen dénomme Congo machette commune. Lame en acier avec partie coupante à un tranchant et extrémité élargie en sabot, longueur de la lame comprise entre 400 à 450mm excluant la longueur de l’emmanchement, la largeur de lame est de 80 à 100mm, la lame fixée dans une manche en bois sur une longer comprise entre 150 et 180mm, fixation de la lame dans la manche par trois rivets métalliques, partie coupante affutable à la maison, pieds total de l’ordre de 350 à 750 grammes 07 Coupe-coupe type long ou coupe- herbe long En acier carbone de o,5 à 0,25% lame en extrémité, longueur « projeté » de la lame avec sa partie recourbée e l’ordre de 750mm en excluant la longueur de l’emmanchement, largeur de la partie coupante recourbée comprise entre 45 et 55mm, largeur de la lame dans la partie droite, hors emmanchement comprise entre 25 et 30mm lame fixée dans la manche en bois sur une longueur comprise entre 150 et 180mm, fixation de la lame dans la manche par trois rivets métalliques, partie coupante affutable, poids total de l’ordre de 500 à 600 grammes 08 Hachette tout usage Acier SAE 1045 dureté 42à 46 RC Hauteur total de 250 mm, targuer du tranchant de l’ordre de 150mm, poids de l’ordre de 1500 grammes la longer de la manche en bois de l’ordre de 900mm, emmanchement avec coin de sécurités 09 Brouettes à pneu Châssis tubulaire en acier et pneu plein de 350 minimums en caoutchouc cuve en acier emboutie, de préférence avec éléments démontables (caisse, roue, pieds et travers-pieds de renforcement, brancards avec poignées, axe de roue fixe et jeu de boulons et d’écrous), boulons et écrous de recharge 30% roues tournantes autour de l’axe. 10 Barre à mine Section de forme orthogonale, de largeur de l’ordre de 25mm, de longueur totale de 15mm, largeur de l’extrémité tranchante de l’ordre de 60mm, poids de l’ordre de 6000 grammes, acier au carbone 0,5 à 1,4%. 11 Dame à main Hauteur totale avec manche environs 40 cm, poids de l’ordre de 8Kg, diamètre de la bave de l’ordre de 12 cm. 12 Râteau Traversée de 22 dents droites emmanchement percée à douille conique standard avec un arc renfort, traverse et
  • 16. 16 emmanchement à douille forge à une seule pièce, arc de renforcement soude à fournir avec manche droit en bois de longueur de l’ordre de 1500 mm, acier 0,15 à 0,5% de carbone. 13 Sceau En métal galvanise classique équipe d’une anse, d’un cylindre conique, avec de préférence un bec verseur, contenance de 12 à 15 litres. 14 Arrosoir En métal galvanise classique équipe d’une anse, d’un tuyau et d’une pompe d’arrosage, perforée et adoptée au tuyau, contenance de 12 à 15 litres. 15 Marteau masse de 5 à 10 kg Dénomme gros marteau à manier à deux mains pour casser les roches et les pièces, type masse à pans en acier forge, hauteur total de l’ordre de 175mm, section du carre de l’ordre de 5000grammes, à fournir avec manche droite en bois de longueur de l’ordre de 800 mm, emmanchement avec coin de sécurité. 16 Ruban de 30 à50m Longueur de 30 à 50 mètres, ruban plastique renforce. 17 Jalon Une planche de 1, 75 m de longueur et de 2,50cm de diamètre, gradue en rouge et blanc. Emmanche dans un arc pointu métallique. 18 Gabarit de bombement et de fosse Un bois taille enforme trapézoïdale de longueur de 2m de petite hauteur de 10 cm et d’une grande hauteur de 20 cm pour la pente de 5%. Un bois taille en forme trapézoïdale dont la petite base est de 45 cm, la grande base de 115 cm et la hauteur 30cm. 19 Niveau de maçon Un instrument en métal ou en bois qui permet de litre l’horizontalité et la verticalité dans tel ou tel ouvrage. Celui-ci est compose de 2 billes comprenant du mercure en son sein. Une bille pour confirmer la verticalité l’ouvrage en plastique. 20 Tenue (combinaison) Combinaison pour chantier. 21 Bidon de 10 ou 20 litres Bidon de 10 à 20litrs en plastique. 22 Gobelet Pièce en plastique d’une contenance de 0,50 cl. 23 Nivelette Mêmes caractéristiques que le niveau maçon. Cette dernière est un plastique pour la plupart des cas et d’une longueur qui varie de 7 à20 cl. 1.9.1.2. Matériel Dans la réalisation des travaux HIMO, il est souvent prévu l’utilisation du matériel léger surtout pour les rechargements des matériaux et le compactage.IL s’agit de :  Matériel de transport : remorque, tracteurs, camions bennes,  Matériel de compactage : rouleaux tracté compacteur rouleau vibrant à main, plaque vibrante. N° Désignation unité Qté Observation 01 Camion benne basculante Pce 1 Location
  • 17. 17 02 Tracteur agricole avec 2 remorques Pce 1 Location 03 Compacteur à rouleau vibrant à main Pce 1 Location 04 Tronçonneuse Pce 1 Location 05 Tir fort Pce 1 Location 06 Vélo Pce 3 Structure 07 Moto pce 1 structure 1.1.11. Implantation de la base Vie La base vie est l’endroit ou se trouve établies les facilites logistiques nécessaires à l’exécution des travaux. Notre base vie sera installée a de catholique qui remplit bien les critères d’une bonne base vie, à savoir :  Etre à l abri des intempéries ;  Suffisamment vaste pour accueillir les divers équipements  Proche des sources d’approvisionnement  Proche des sites des travaux et de lieux de résidence des manœuvres  Si possible proche d’une source d’eau potable. 1.1.12. Organigramme type d’un chantier HIMO Conducteur ou superviseur Chef de chantier Chef de chantier chef d’équipe chef d’équipe chef d’équipe Chef d’équipe chef d’équipe M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O M.O a)Rôle du superviseur Le superviseur ou le conducteur des travaux contrôle hebdomadairement le chantier par : La vérification des rapports journaliers et hebdomadaires La vérification du respect du planning général La vérification du respect des normes et standards. a) Rôle du chef de chantier IL a pour rôle d’organiser l’exécution des travaux. Ses taches principales sont : - Planifier et décider du travail à faire :
  • 18. 18 - Organiser les travaux en confiant les taches et outillage approprie à chaque équipe ; - Donner des instructions préciser sur le travail à réaliser ; - Contrôles les travaux et s’assurer qu’ils répondent aux normes ; - Et enfin, corriger le travail selon les normes fixées. b) Rôle des chefs d’équipe Sous l’ordre direct du chef de chantier, ses taches journalières sont : inscrit les présences  Vérifier les présences journalières : les présences le matin et a la fin de la journée ;  Vérifier l’état du matériel et des outils ;  Repartir les taches et contrôler les travaux en fonction de la planification journalière.  Prévenir de chef de chantier des détériorations ponctuelles du tronçon de route sous sa responsabilité  Veiller à l’entretien du matériel et d’outils de travail 1.2. Evaluation financière Partant des fiches d’évaluation physique des travaux sur piste et ouvrages d’art et de localisation des interventions, il ressort ce qui suit : N° Désignation Unité Qté P.U. en US $ P.T. en US $ 01 Réhabilitation Km 1,000 12,000 12000 02 Gravillonnage Km 0,240 10,000 2400 03 Dalot à construire U 1 5000 5000 TOTAL 19,400
  • 19. 19 PRESENTATION DE LA VUE PLAN DE LA COUPE LONGITUDINALE ET COUPE TRANSVERSALE D’UN DALOT 80 x 80 TYPE … POUR PISTE RURALE Coupe A-A 1,00 0,40 2,50 2,50 0,40 1,00 Amont Aval Vue en plan A B 0.20 A Amont 0.80 AVAL 0.40 B 0.20 1.00 0.40 5.00 0.40 1.00 0 40 0, 80 0, 40 0,40 Dalle en béton armé 350 kg/m3 0,80 0,40 Béton de propriété 250 kg/m3 ///////////////////////////////////////////////////////// ///////////////////////////////////////////////////////// ::::::::::::::::::::::::::::::::: ::::::::: <<< <<< < <<< <<< ::::::::::::::::::::::::::::::::: ::::::::::::::: :: : :
  • 20. 20 DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF D’UN DALOT DE 0,80 x 0,80 x 7,00 m SUR L’AXE ROUTIER : RN1/ SONABATA-KINZAMBILALA au PK 12+000 N° Désignation Unité Qte P.U.$ P.T.$ I INS TALLATION ET REPLI CHANTIER Fqt - - 200 II 2.1 2.2 TRAVAUX PREPARATOIRES Déblais généraux Implantation ouvrage m3 FFT 20 - 5 - 100 150 Sous-total 1 450 III 3.1 3.2 3.3 3.4 RADIER Fouille (terrassement) Béton de propriété (B 200) Semelles (B350) Enrochement moellon m3 m3 m3 m3 7 0,72 2 1 5 250 500 35 35 180 1000 35 Sous-total 2 1250 IV 4.1 4.2 4.3 PIEUX DROITS Murs en moellon dose à 300 kg/m3 Murs aile dose 300 kg/m3 Sommer m3 m3 m3 3,69 1,6 1,0 250 250 500 922,5 400 500 Sous-total 3 1822,5 V 5.1 5.2 SURPER STRUCTURE ET SAMENAGEMENT ACCE DallâtesS (B.A.400)10 pièces Murs de tête en moellon dose à 300 kg/ m3 M3 M3 2 75 500 250 1000 187,5 Sous- total 4 1187,5 VI SIGNALISATION Fourniture et pose des panneaux pièces 2 50 100 Sous-total 5 100 VII REMBLAIS EN MATERIAUX SELECTIONNES M3 50 5 250 Sous-total 6 TOTAL 5060.00 Chapitre II : FORMATION DES CHEFS D’EQUIPE DES TRAVAUX ROUTIERS EN TECHNIQUES HIMO 2.1. Contexte
  • 21. 21 Organiser et diriger la main – d’œuvre constituent des éléments clés de la réussite des programmes à grande intensité de main-d’œuvre. Les expériences antérieures des méthodes intensives ont été découvertes, car elles ont été visées par des défaillances d’encadrement. La DVDA, assure de remédier à cette situation en apportant une formation spécialisée en matière d’organisation du chantier et d’exécution des travaux. L’encadrement d ‘une main-d’œuvre abondante dans les chantiers routiers à haute intensité de main-d’œuvre requiert des capacités bien différentes de cette qui prévalent pour les opérations mécanisées. Vue, ces capacités incluent l’aptitude au commandement. Un cadre devra organiser, motiver et diriger des grands groupes des travailleurs. C’est pourquoi la Direction des Voies de Desserte Agricole soutient qu’il doit consacrer du temps et des moyens pour mettre en place d’importants programmes de formation à l’encadrement. Dans le cadre de notre projet, il est prévu une session de formation des chefs d’équipe des travaux routiers en HIMO. Cette session doit être organisée logistiquement par un consultant. Les enseignements seront assures par des experts de la Direction des Voies de Desserte Agricole (DVDA), institution en charge des pistes rurale en République Démocratique du Congo. 2.1 Objectif de cette session de formation L’organisation de session de formation de chefs d’équipes des travaux routiers en HIMO vise à renforcer les capacités techniques des structures locales appelées à exécuter les travaux de réhabilitation des pistes rurales retenues dans les projets. , 2.3. Camps de service La mission d’organisation des aspects lies a cette formation est copiée au consultant, ce dernier doit organiser taus aspects lies a la formation de 25 chefs d’équipe dirent 21 jours dont 7 jour (une su naine) pour les cours théoriques et 14 jour (deux semaines) pour la pratique sur un terrain d’où moins 500m , il sera organise, train(3) teints d’évacuation dont le 1 comme prédiquais ou de but de la session pour sélectionner les condition ,le second a la fin des cour théoriques et le dernier a la fin de la phase pratique pour réaliser touts ces opérationnelle consultant 1. devra le déplacement des formateurs et des participants au lieu de formation; 2. Mettre à la disposition des participants des ressources formatrices nécessaires dont le contenu doit être fourni par la DVDA ; 3. Assurer le logement et la restauration des participants pendant toute la durée de la formation ;
  • 22. 22 4. Mettre à la disposition des formateurs l’outillage nécessaire pour la réalisation des travaux didactiques ; 5. Mettre à la disposition des formateurs un local pour la formation théorique ; 6. Procéder à l’engagement et au paiement de la main- d’œuvre nécessaire à l’exécution de la planche d’essai des travaux didactiques ; 7. Assurer l’organisation de la base vie au site (logement, restauration, loisir) pour les stagiaires et formateurs ; 8. Assurer le paiement du per diem des formateurs, et celui des participants. 2.4. Méthodologie L’organisation de la session de formation des chefs d’équipe comprend deux étapes importantes qui sont :  La préparation de la session ;  La formation des chefs d’équipe. 2.4.1. Préparation de la session Son but est d’identifier le site de formation en commun accord avec la DVDA, les conditions d’hébergement et de restauration des participants et le tronçon de la route qui sera utilise comme tronçon didactique. Elle consiste aussi à préparer les matériels de formation, l’acquisition et le transport de l’outillage vers le site de formation. Pour notre projet, nous avons retenu SONABATA, paroisse catholique a l’internant 2.4.2. Formation des chefs d’équipe La formation se fait en deux phases :  Une phase théorique dans la salle présentée sous forme de modules. Elle devra permettre aux récipiendaires d’acquérir les notions de base des routes en terre (pistes rurales et ouvrages d’art).Elle devra encore leur permettre d’approfondir les types de dégradation des infrastructures et les solutions appropriées pour leur mise en bon état, l’organisation du chantier aussi bien en matériel qu’en moyen humain ;  Une phase pratique sur terrain y compris la réalisation d’au moins 500 m de bon état systématique d’une route telle qu’enseigner pendant la phase théorique. 2.2. Cout de la session de formation des chefs de travaux routiers en HIMO Province du Congo Centrale Territoire ; KASA-NGULU
  • 23. 23 Site SONABATA: (paroisse catholique a l’internant) Nombre de participants : 25 personnes N° Désignation Unité Qté PU en PT en 1 A mission de préparation location véhicule Jour 2 200 400 2 Per diem pour missionnaires (2) jours Jour 2X2 100 400 3 Cout de production du rapport Forfait 50 Sous-total 850 4 B. Formation des chefs d’équipe 5 1. Formateur Location véhicule (aller-retour) Jour 2 200 400 6 Per diem Formateur HJ 3X23 100 6900 7 Transport local Jour 2 200 400 Sous-total HJ 7700 8 2. Participants Jour 9 Hébergement et restauration des 25 stagiaires pour 21 jours HJ 25X21 25 13125 10 Per diem stagiaires HJ 25X21 5 2625 11 Déplacement local Person ne 25 20 500 Sous-total 16250 12 Ressources formatives 13 Acquisition manuel de formation de la DVDA Pce 1 100 100 14 Reproduction fiche des travaux Pce 600 0,15 90 15 Reproduction manuels de formation Pce 30 25 750 16 Acquisition des fournitures de formation (crayons, gommes, lattes, bics, équerre) Forfait 100 Sous-total 1040 17 D , TRAVAUX PRATIQUES 18 1, Outillages ( et matériels ) 19 Petits matériels, transport et manutention Kit 1 516 4,65 516,654 20 Location véhicules pour le transport de matériel Forfait 14 200 2800 21 Main-d’œuvre Paiement 50 HJ H 50.14 3 2100 22 Pose buse U 1 200 0 2000 Sous-total 12067,65 23 F, SUPERVISION 11, 742,5 24 Location véhicule Jour 1 200 200 25 Per diem superviseur Jour 1 x 2 100 200 26 Cout reproduction Rapport Forfait 50 Sous-total 450 27 e, SUPPORTS DE FORMATION
  • 24. 24 28 Location salle des cours Forfait 100.00 29 Location matériel audio-visuels (TV ?lecteur, DVD, CD) Forfait 500.00 30 Achat groupe électrogène 5 KVA Pce 1 100 0 1000 31 Trousse de secours médical Forfait 100 Sous-total 1700 32 G, FRAIS DE GESTION 33 Reproduction et soumission du rapport Forfait 100 34 Chef de mission (Coordination) HJ 1x23 60 1380 35 Prime personnel d’appui logistique, secrétariat, comptabilité HJ 3x23 30 2,070 36 Divers, autres frais Forfait 2000 Sous-total 5550 Total général 45, 604,65 IIème : PARTIE EXCUTION DES TRAVAUX HIMO Introduction Les opérations tout comme les activités ou encore les tâches ne peuvent se réaliser que suivant un ordre chronologique. En ce qui concerne les travaux HIMO, les opérations et les activités sont groupés comme suit : Intervention Opération Activité Réhabilitation 1, Préparation du terrain ou  piquetage
  • 25. 25 nettoyage de site  débroussaillage  abattage  décapage  dessouchage  Elagage  dérochage 2, Terrassement  Rainurage  Excavation à niveau  Régalage  Compactage 3, Drainage de surface et sous- voie  Ouverture de fosses latéraux  Ouverture de fosses divergentes ou saignées  Ouverture des fosses de garde ou de crête  Formation de la cambrure ou du bombement  Compactage  Rétablissement des écoulements au niveau de dalot, buse et pont _formation des donnes 4, Gravillonnage  Extraction ou foisonnement des matériaux  Chargement  Transport  Déchargement  Repandage  Compactage 5. Travaux connexes  La pose de signalisation sur les routes (virage, pentes, tonnage de ponts)  L’installation et ou la réparation et la réglementation des barrières des pluies sur les routes remises en état  Les rétablissements des écoulements aux abords des ouvrages d’art D’exécution des travaux 1 .Planning d’exécution des travaux Activité Qté 1ére semaine 2éme semaine 3éme semaine 4éme semaine L M M J V S L M M J V S L M M J V S L M M J V S Evacuation 1,000 m p
  • 26. 26 physique R Chainage et piquetage 1,000 m P Débroussaillage P R Décapage - p R Abattage p R Dessouchage p R Rainurage p R Déblais/ remblais 200 P R Régalage P R Ouverture des fosses P R Ouverture des saignées P R Exécution bombement P R Compactage P R Exécution diguettes 200 P R Plantation des P
  • 27. 27 bambous R Gravillonnage P R Construction dalot P R Repli chantier P R Rapport final P R P = Prévision R = Réalisation 2. Schéma linéaire d’exécution des travaux N. OPERATION EN ACTIVITES Qte PK12+000 PK12+600 PK12+650 PK12+900 PK12+300 PK13+000 1 Préparation de terrain I.1 Chainage et piquetage 1,000 m P R I.2 Débroussaillage 10,000 m² P R I.3 Décapage 8,000 P R I.4 Abattage U P R I.5 Dessouchage U P R
  • 28. 28 II Terrassement P R II.1 Rainurage 400 P R II.2 Déblais et remblais P R II.3 Régalage 180 m3 P R III Drainage P R III.1 Ouverture des fosses 466 m3 P R III.2 Construction dalot P R III.3 Exécution de bombement 468,18 m3 P R III.4 Compactage 1,000 m P R III.5 Exécution des diguettes 100 U P R III.6 Plantation des bambous 1,600 m3 P R IV Gravillonnage 200 P R R = Réalisation P = Prévision
  • 29. 29 3 Profil en travers Type Compte tenu de la configuration de notre tronçon terrain plat, nous utilisons le profil en travers type standard D. plat, applicable en terrain plat sans possibilité d’évacuera les eaux ou en terrain plat argileux 0,30 0,80 0,45 0,55 Chausse 0,55 Plate-forme Assiette Emprise 0,45 0,80 0,30 4. Notion de productivité 4.1. La production La production est une quantité de travail fournie par la conjugaison d’un ensemble de moyens appelés facteurs de production. La valeur de la production peut se mesurer en kilomètre ou au mètre linéaire .Cette production dépend des facteurs suivants : 1. Matériaux : pierre, sable, bois ; 2. Matériel : outillage, tracteur, remorque ; 3. Ressources humaines : travailleurs, (homme jour) ; 4. Fonds : financement, disponibilité financière. 4.2. Notion d’homme-jour (HJ) « La production journalière d’un certain nombre de Km ou mètres nécessite des ressources humaines qui se mesurent en homme- jour ». C’est la personne qu’on utilise pour une tache donnée et pendant une journée. La même personne peut être comptabilisée autant de fois qu’on l’emploi 4.3. Le rendement
  • 30. 30 Le rendement est le volume de travail (production journalière) effectivement réalise par un travailleur pendant une journée. Rendement = 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑛 𝑅𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 = 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝐻𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟 4.4. La tâche C’est un volume déterminé de travail (quantité) destine à être exécute par un travailleur pendant une journée. Elle est toujours fixée sur base d’une norme ou d’un standard de productivité fixée suivant l’expérience réalisée dans la zone des travaux. Normalement, la tâche doit être terminée en 5 ou 6 heures des travaux. Si la main-d’œuvre termine tôt, les taches sont minimes et s’ils terminent tard, elles sont à diminuer. (7) « TABALA, P, Notes de cours des techniques HIMO, GT3, INBTP, 2014-2015» 4,5, Quelques normes de productivité usuelle (20) N° Activités Productivités Outillage Observation I PREPARATION 1 Débroussaillage 100 à 250 m²/ HJ Machettes, coupe – coupe, Houes, Stick Suivant la densité de la végétation 2 Décapage 100 à 200 m² HJ Pelles, houes, râteaux, brouettes Suivant la densité et la nature de la végétation 3 Abattage Arbre Suivant l’expérience Pioches, pelles, haches bèches, scie, corde Petit abers en m², grand à en nombre 4 Décrochage Suivent l’expérience Marteau, masse cour, pioches, barre à mine Tenant compte de la dimension, forme et la position de la roche II TERRASSEMENT
  • 31. 31 1 Rainurage 5 à 8 rainurage / HJ Nivelette, pelles, pioches, houes, houes, bèches niveau à billes Suivant le terrain 2 Excavation 2 à 5 m3 / HJ Houes, pelles, bèches, pioches Suivant le terrain 3 Chargement 10 à 15 m3 /HJ Pelles, bèches 4 Repend âge 15 à 18 m3 / HJ Pelles, bèches râteaux tridents III DRAINAGE 1 Excavation fosse 3 à 6 m3 /HJ Pelles, bèches houes, gabarit, niveaux à bille 2 Pen avant et arrière 3 – 4m3/ HJ Houes, pioches bèches, gabarit, niveaux à bille Dépend de la nature du talus 3 Formation de bombement 10 – 12 m3/HJ Houes, bèches, râteaux trident, gabarit, niveaux. à bille Une faible pente transversale donnée à partir de l’axe de la route jusqu’aux fosses 4 Seuil en bois (diguettes) 5-8 seuils / HJ Houes, pioches, matériaux, ficelles Sont disposes en intervalles réguliers pour diminuer la vitesse de l’eau 5 Transport par brouette 10 à 12 m3/ HJ Brouettes Dépend de la distance Distance 10 a 30 m 10 à 13 m3/hj brouette Distance de 50 m 8 à 9 m3/HJ Brouettes Distance de 75 m 6 à 7 m3/HJ Brouettes Distance de 100 m 4 à 6 m3/HJ Brouettes Chapitre I : PREPARATION OU NETTOYAGE DE SITE
  • 32. 32 La préparation du terrain consiste à un dégagement de l’assiste de la route jusqu’au niveau du sol naturel non végétatif. Le contrôle de la végétation sur l’emprise est la première opération à effectuer une fois qu’on a terminé le tracé de la route. Pour notre tronçon, les activités de la préparation ci-dessous ont été évaluées. 1.1. Le chainage et le piquetage Le chainage et piquetage sont des activités consistant à marquer tout au long de la route des distances mesures sur terrain. On placera des piquets tous les 50 m sur la longueur du tronçon et sur une largeur de 5 m de part et autre de l’axe.  Quantité de travail : 1000 m  Tache : 200 m /hj  Ressources humaines : 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑇𝑎𝑐ℎ𝑒 = 1,000 𝑚 200 𝑚/ℎ𝑗 = 5 HJ 1.2. Le débroussaillage il consiste à couper et à en lever les herbes et arbustes sur l’ensemble de la largeur de l’assiette augmentée de deux mètres de chaque côte. Selon notre profil en travers type D standard plat, la largeur à débroussailler est de 912 m, mais nous Avon préfère prendre 10 m pour minimiser le cout. 1.2.1 .Etapes de débroussaillage Les étapes de débroussaillage suivantes doivent être respectées :  Le piquetage de la zone à débroussailler : en plaçant les piquets tous les 10 m à l’axe et 5 m de part et d’autre de l’axe  La répartition tâches et disposition des manœuvres pour un travail aisé. On utilise une machette ou une Coupe – coupe, c’est – à – dire donner au man œuvre les outils nécessaires ;  Entasser les buissons où ils pourront être brulés 1.2.2. Détermination de la consommation en ressources humaines Largeur à débroussailler : 10 m Longueur à débroussailler : 1000 m Surface totale à débroussailler : 1000 x10 = 10,000m² Productivité (taches) : 150 m² / HJ (végétation dense) Consommation en ressources humaines = 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑇𝑎𝑐ℎ𝑒 = 1000 𝑚² 150𝑚² = 67 Hj 1.3. L’abattage L’abattage s’applique aux zones de foret clair ou dense pour lesquelles cette activité doit se réaliser en dehors du débroussaillage. Il consiste à la coupe des
  • 33. 33 branches de l’arbre et troncs d’arbres. Cette activité doit être confère aux travailleurs expérimentés qui ont reçues des instructions précises de la part du chef d’équipe. Détermination de consommation en ressources humaines Quantité de travail : 49 unîtes Tache : 6 unîtes / Hj Ressources humaines : 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑇𝑎𝑐ℎ𝑒 = 49 6 = 8 Hj 1.4. Le dessouchage Le dessouchage consiste à l’enlèvement des racines et il se fait sur la même largeur que celle prévue pour le débroussaillage et l’abattage.  Quantité de travail : 62 U  Tache : 6 unîtes / Hj  Ressources humaines; 62 6 = 11H (9)As. TABALA, Courstechnique HIMO, 2015-216 1.5. Le décapage Le décapage consiste à enlever les touffes d’herbes coupées ainsi que la couche de terre végétale sur la largeur de l’assiette de la route. Pour notre profil standard plat (type D), la largeur à décaper est de 10 m. mais nous avons préfère 8 m pour la raison vaquée ci-dessus 1.5.1. Les étapes décapage sont : - Le piquetage de la zone à décaper ; - La répartition des taches et disposition des manœuvres : - Enlèvement de la terre végétal y compris les souches - Dépôt de la terre décapée à l’écart de la zone débroussaillée. Le transport à la brouette, à la casserole ou panier. 1.5 .2.Détermination de la consommation en ressources humaines  Largeur : 8 m  Longueur : 1.000 m  Surface totale à décaper; 8 m x 1.000 m = 8,000 m²  Tache : 100 m² / Hj  Ressources humaines : 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑇𝑎𝑐ℎ𝑒 = 8,000 𝑚² 100𝑚²/𝐻𝑗 = 80 Hj Pour cette activité, nous retiendrons 70 % des femmes et 30% d’hommes parce que les femmes donnent un meilleur rendement
  • 34. 34 1-6 Tableau de la consommation en ressources humaines pour l’opération nettoyage de site Activités Unité Qté Tache Consommation en RH Chaina et piquetage m 1000 200 m3 /Hj 5/ Hj Débroussaillage m² 10,000 150 m3 /Hj 67/Hj Abattage U 49 6U /Hj 8/ Hj Dessouchage U 62 6 U /Hj 11/ Hj Décapage m² 8,000 110m3/ Hj 80 /Hj Total général 1710 /Hj
  • 35. 35 Chapitre II : LE TERRASSEMENT Le terrassement est une opération qui consiste à la remise à niveau de l’assiettée la route. IL implique des mouvements des terres des zones élevées vers les zones basses (égalisation du terrain). Etant donné que cette opération nécessite beaucoup des manœuvres, les précautions suivantes sont à prendre :  Le tracé de la route doit être choisi de façon à éviter d’importants mouvements de terre (rapprochement de la ligne de crête) ;  On peut travailler de façon à équilibrer les déblais (zone élevée) ou remblais (zone basse) ;  On devra aussi tenir compte de bons matériaux à proximité de la route. Nous exécuterons le terrassement en respectant la chronologie des activités suivantes :  Le rainurage  L’excavation à niveau  Le régalage  Le compactage. 2,1. Le rainurage Le rainurage consiste en la mise en place à des intervalles réguliers des tranchées le long de la route qui fixent le niveau de l’assiette de la route. Ces tranchées ont leurs buts essentiels, à savoir :  Déterminer et fixer le niveau de l’assiette ;  Fournir des renseignements sur la nature du sol (durée, composition) ;  Calculer le volume de déblais et remblais. Nous ferons cette activité sur une longueur de 700 m. Les rainures auront l’espacement 4m entre elles et la largeur de 0,40m.Pourcalculer la consommation en ressources humaines, nous aurons :  Longueur : 800 m  Espacement entredeux rainures 4 m  Nombre de bandes de terre à excaver ; 700 𝑚 4 𝑚 = 175 x 2 = 350 U  Nombre de rainures = Nombre de bandes de terre à excaver + 1 = (175 +1) x 2 = 352 U  Productivité (Tache) : 5 U / Hj  Consommation en ressource humaine ; 352 2.2. Calcul du volume de terre à excaver
  • 36. 36  On calcule S1, la surface de la première tranchée :  On calcule S2, la surface de la deuxième tranchée ;  On fait la moyenne de ces deux surfaces et obtient le volume de la terre à excaver en faisant le produit de la surface moyenne avec la distance séparant les rainures. Sm = 𝑆1+𝑆2 2 Etant donne que nous n’exécutons pars encore les travaux, nous avons estimé le volume d’une bande de terre à 4,63 m3 2.2.2. Calcul de la consommation en ressources humaines  Nombre de bandes à excaver : 400 bandes de terre  Volume à excaver : 350x4, 63 = 1620,5 m3  Productivité : 3 m3 HJ  Consommation en ressources humaines : 𝑉.𝑒𝑥𝑐𝑎𝑣𝑒𝑟 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é = 1620,5 𝑚 3 = 540 Hj 2.3. Régalage IL s’agit d’un tronçon qui présente de faibles différences de niveau. Le terrain est mis à niveau par comblement des creux et élimination des bosses. Nous avons :  Longueur : 300 m  Largeur : 8 m  Epaisseur : o, 15 m  Productivité : 4 m3 Hj  V = 300 x 8 x 0, 15 = 360 m3  Consommation en ressources humaines : 360 4 = 90 𝐻𝑗 2.4. Compactage C’est la stabilisation mécanique des matériaux. C’est la technique d’amélioration la plus utilisée, car dans la plupart de temps, ont n’est pas à mesure de procéder à la consolidation des sols (importance de trafic, condition géophysique). Le resserrement des pores ou diminution des vides entrainant une plus grande imperméabilité en diminuant le risque de tassement d’accumulation et probabilité. L’augmentation de la cohésion et l’angle de frottement interne ayant pour résultat de meilleurs intervalles de ses particules. D’où une meilleure résistance au cisaillement. L’augmentation de la densité apparemment sèche. L’empêchement de la liquéfaction des sables soumis à la vibration.
  • 37. 37 Nous pouvons dire que le compactage d’un sol dépend d’un certain nombre de paramètres dont les principaux sont : 1. L’énergie de compactage 2. La nature du sol à compacter 3. La teneur en eau 4. L’épaisseur de la couche à compacter Le compactage intervient juste âpres l’excavation des déblais et le régalage en vue d’uniformiser le niveau de l’assiette de la route. Le compactage peut se faire à l’aide des dames à mains ou à l’aide d’un rouleau compacteur. Pour arriver à un bon résultat, nous utiliserons comme matériel de compactage le compacteur en rouleau vibrant à main. 2.5. Tableau synthèse de la consommation en ressources humaines pour l’opération du terrassement Activités Unité Qté Tache Consommation Rainurage U 352 5 U/Hj 71/Hj Exaction déblai-remblai m3 1620,5 3m3 /Hj 540/Hj Régalage m3 360 4m3 /Hj 90/Hj Compactage m3 - - 3/Hj Total général 704/ Hj Chapitre III : LE DRAINAGE Le drainage est « une opération qui consiste à mettre en place le système d’évacuation des eaux de la route vers la nature.
  • 38. 38 Etant donne que l’eau est la principale cause de dégradation d’une route, nous pouvons mettre en place un système de drainage efficace pour assurer une longue vie à notre route. Le système de drainage ou d’évacuation d’eau en HIMO comprend donc : o Les fosses latéraux qui collectent l’eau de la chaussée et des accotements ; o La cambrure ou bombement qui évacuera l’eau de la chaussée par les pentes transversales ; o Les saignées ou fosses divergentes qui recueilleront l’eau de fosses latéraux vers la nature ; o Les fosses de grade qui collectent l’eau des talus ou versant. o Les passages sous route qui va permettre le passage de l’eau d’un cote a l’autre droite de la route. o La misse en place des seuls ou di quelle pour éviter l’érosion des fosses Ainsi, nous mettrons en place pour notre projet. Le système de drainage en exécutant les activités suivantes : 3,1 . Ouverture de fosses latéraux Les fosses latéraux seront exécutes parallèlement à l’axe de la route et de part et d’autre de celui – ci ; Les fosses latéraux auront la forme trapézoïdale et selon notre profil entraver type B, les fosses latéraux auront les dimensions suivants 1. Fosse principal : L = 0,80 m, h = 0,30 m 2. Pente avant (versant intérieur) : L = 0,45 m, h = 0,30 m 3. Pente arrière (versant extérieur) = L= 0,30 m, h = 0,30 m 0,45 0,80 0,30 0,30 0,80
  • 39. 39 (11)DVDA. TechniquesHIMO. Manuel du chefde chantier Projet Z A l /o2/99 3 .1.1. Calcul du volume de terre à excaver  Grande base : 1,55 m  Petite base : 0,80 m  Hauteur : 0,30 m L’excavation de la fosse se fera en deux manières suivantes :  Le creusage de la formule rectangulaire  Le creusage des versants. Pour trouver la surface : D = (𝐵+𝑏) 2 𝑥 ℎ = 1,55+0,80 2 x 0, 30 =0, 3525 m2 V = S x L = 0, 3525 x 1000 x 2 = 705 m3 V = 705 m3
  • 40. 40 En tenant compte du coefficient de foisonnement, pour la terre jaune, nous aurons V = 705 x 1,21 = 853,05 m3 V = 853,05 m3 3.1.2. Calcul de la consommation en ressources humaines Productivité 4 m3 / Hj Consommation en ressources humaines : 705 3 = 235 Hj 3.3. Formation de bombement de la cambrure  Ouverture de fosses latérales  Ouverture des saignées  Formation de bombement  Repandage  Compactage, 3. 6 mises en place des seuls. « La formation de bombement doit se faire au même moment que l(ouverture des fosses latéraux, la bonne terre les matériaux recueillis des fosses sont jetés à l’axe de la route » La vérification de bombement se fera à l’aide d’un gabarit de bombement et d’un niveau à bulle d’air. Pour notre projet, on utilisera la pente en toit de 6 % 6% 6% 2,55 2,55 Nous savons que P = Δ𝐻 D = ∆𝐻 = P x d D =distance, P = pente, ∆H = différence de niveaux donc = 2,55 x 0,06 = 0,153 m Calcul de volume de terre nécessaire au bombement S = (𝐵) 2 𝑥ℎ = S = (2,55 𝑥 0,153 2 x2 = 0, 39015 m² V = 0, 39015 x 1000 = 390, 15 m3 V = 390,15 m² x 1,2 (coefficient de foisonnement pour la terre jaune) = 472,08 m3
  • 41. 41 Productivité : 12 m3 / Hj Consommation en ressources humaines(CRH) = 472,08 12 = 40 Hj  Quantité de matériaux nécessaires à la formation de la cambrure est de 472,08 m3  Quantité de matériaux sortis des fosses : 853,05 m3 Nous constatons qu’il y aura un excédent des matériaux qu’il faut évacuer :  853,05 – 472,08 m3 = 380,97 m3 qu’il faut dégager.  Quantité : 380,97 m3  Pour la productive : 12 m3 /Hj  Consommation en ressources humaines = 380,97 12 = 32 Hj 3 .2. Ouverture des saignées « Les saignées ou fosses divergents évacuent les eaux recueillies des fosses latéraux vers des points bas dans la nature. Elles sont exécutées en biais par rapport à l’axe de la route et ont une pente minimale de 2 % Tenant compte de l’importance de la pente longitudinale de la route et la quantité des eaux à évacuer nous disposons que les saignées à des intervalles de 50 m sur les faibles pentes et 20 m sur les fortes pentes. La déclivité de notre tronçon routier étant presque nulle, Nous exécuterons des puisards ou puits de rétention a la place des saignées Pente de 0 à 4% :  Longueur ; 1000 m  Espacement entre puissards ; 50 m  Nombre des puissards ; 100 5 = 20 x 2 = 40 Dimensions d’un puissards L= 2,00 m l = 1,50 m h = 1,50 m V = 2 x 1,5 x 1,50 = 4,5 m3 VT = 4,5 x40 = 180 m3 Productivité (tache) = 4m3/HJ CRH = 180 4 = 45 HJ
  • 42. 42 (12)TABALA, Note de cours de techniques HIMO. GT3 ; INBTP.2012 – 2013. 3.4. Répendage Pour le dépendage, nous avons :  Quantité des matériaux : 472.08 m3  Productivité : 15 m3 Hj  CRH = 472,08 16 = 30 Hj 3.5. Le compactage Le compactage se fera après la formation de la cambrure avec un compacteur rouleau vibrante à main. Nous devons faire quatre (4) passes par bande en partant de l’extrémité c'est-à-dire des fosses latéraux vers l’axe de la route comme signaler ci – haut, nous ferons recours au compacteur à rouleau vibrant à mains pour réaliser cette activité.
  • 43. 43 Détermination du rendement horaire d’un compacteur roulant vibrant) à main. Vitesse : 4Km/h Epaisseur : 0,15m Nombre de passes(a) : 4 passes Nombre de bandes (a) : 7 bandes Longueur rouleau compresseur : 1m Recouvrement : 0,20 m Longueur utile (au) :0,80 m Longueur plate – forme : 5,10 m Rendement (m3/h) = 𝑉 𝑥 𝐿𝑢 𝑥 𝑄 𝑥 1000 𝑞 𝑥 𝑏 = 4𝑥080𝑥0,15𝑥1000 4 𝑥 7 = 17,14 m3/h Distance à compacter en 1 heure D = 𝑅𝑒𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 l 𝑥 𝑒 = 17 𝑥 1ℎ 5,1 𝑥 0,15 = 22, 41 m3 /h Pour6 heures = 22,41 m3/h x 6h = 134,46 m Pour tout le tronçon : 1000 134 ,46 = 6 jour, soit une personne par jour 6 Hj 3.6. Mise en place de seuils (diguettes) Lorsque la pente longitudinale des fossés est forte à cause du terrain naturel, on prévoit des dispositifs pour éviter l’érosion des fossés. Ces dispositifs sont constitués des diguettes (ou seuils). Ces disquettes ou seuils sont des rangées des pierres ou des piquets en bois disposés en des intervalles réguliers dans lés fosses latéraux pour diminuer la vitesse de l’eau. Nous préconisons (réalisons) la mise en place des diguettes en bois dans les fosses latéraux de la manière suivante : Pente de 0 à 4 % Longueur : 1000 m pas des seuils à exécuter Activités Unité Qté Tache Consommation Ouverture de fosses latérales m3 465 3m3 / Hj 235 Hj Formation de la cambrure m3 705 12 m3 / Hj 40 Hj
  • 44. 44 Dégagement excédent m3 47208 12 m3 /Hj 32Hj Ouverture des saignées m3 380,27 4m3/Hj 45 Hj Répendage U 472,08 16 m3 /Hj 30Hj Compactage m 1000 134,46 8 Hj Total général 390Hj Chapitre IV : LE GRAVILLONNAGE « Le gravillonnage d’une route est une opération qui consiste à recouvrir la route d’une couche de surface (roulement) en matériaux naturels adéquats (latérites, graviers) de manière à la rendre stable, résistante en toute saison » La décision de gravillonner une route dépend des facteurs suivants:  La nécessite de la praticabilité de la route en toutes saisons ;  La densité future du trafic ;  La qualité du sol naturel en place ;  La proximité des matériaux. Nous ferons le rechargement ou le gravillonnage de la route sur notre tronçon sur une longueur de 240 m soit du PK 12 + 650 au PK 12 + 900.Le gravillonnage comprend les activités suivantes :  Extraction ou foisonnement des matériaux à la carrière :  Chargement :  Transport :  Déchargement :  Répendage :  Compactage. 4.1. Calcul du volume de terre à recharger V = L x l x e x CF +10 % V = 240 x 5, 10 x 0, 15 x 1, 21 +10 %8 = 244,37 m3 : Coefficient de foisonnement = 1,2,1 pour la terre jaune. 4.2. Extraction ou foisonnement des matériaux  Quantité = 244,37 m3
  • 45. 45 (13) Mr LECARRE.FORMATEUR itinérant Office des routes 1988  Production = 3 m3 / Hj  Consommation en ressources humaines = 244,37,16 3 = 82 Hj 4.3. Le chargement
  • 46. 46 Le chargement des matériaux se fera par la main-d’œuvre. Volume (Qté) à charger : 244,37 m3 Productive : 13 m3 / Hj CRH = 244,37 13 = 19 Hj 4.4. Le transport En technique HIMO, les modes de transport des matériaux s’effectuent au moyen des brancards, des brouettes, des chariots, des remorques tractées et des camions bennes. Nous avons choisi un camion benne basculant pour le transport des matériaux d’emprunt de la carrière de la terre jaune au chantier à 2,200 Km. 4.5. Déchargement Le déchargement se fera à l’aide de la benne basculante, ce qui nous épargnera de la main-d’œuvre pour cette activité. Une fois que les matériaux seront décharges et mis en remblai, on commencera immédiatement le Répendages afin de tirer profit de l’humidité naturelle qu’ils contiennent. Les travailleurs utiliseront des râteaux et des houes pour rependre uniformément les matériaux. Ils procéderont au Répendage à partir de l’axe de la route en progressant vers l’accotement. 4.6. Répendage des matériaux Volume de terre à rependre : 244,37 m3 Productivité (Tache) : 17 m3 Hj Consommation en ressources humaines : 244,37 17 = 15Hj 4.7. Le compactage Comme nous l’avons dit précédemment, le compactage se fera avec un compacteur rouleau vibrant à main. 4.8. Tableau synthèse de la consommation en ressources humaines pour l’opération de gravillonnage Activités Unité Quantité Tache Consommation Extraction ou foisonnement des matériaux m3 182,16 3 m3 /Hj 61/ Hj Chargement m3 182,16 13m3 / Hj 14 /Hj Dépendage m3 182,16 16 m3 / Hj 12/ Hj Compactage m3 182,16 Rouleau vibrant 3/ Hj Total 90 /Hj
  • 47. 47 4.9. Tableau récapitulatif de la consommation en ressources humaines Interventio n Opération Activités Unité Quantité Tache Consommati on PREPARATIO N DU TERRAIN OU NETTOYAGE DE SITE Chainage et piquetage U 1000 m 200 l 5HJ Débroussaillage m² 10000m² 150 m3 67HJ A battage U 6 U /HJ 8HJ Dessouchage U 49 6 U /HJ 11HJ Décapage m² 8000 m² 100 m3 80HJ Sous-total 171HJ Terrassemen t Rainurage U 352 5 U 71 HJ Excavation m3 1620,5 3 m3 540HJ Régalage m3 360 4 m3 90HJ Compactage - - - 3HJ Sous-total 704HJ DRAINAGE Ouverture de fosses latéraux m3 705 4 m3/HJ 233HJ Formation de la cambrure m3 473,08 12 m3/HJ 40 HJ Excédent à dégager m3 380,97 4 m3/HJ 32HJ Puisards m3 180 m3/HJ134, 45 HJ
  • 48. 48 Répendage m3 472.08 16 30 HJ Compactage m 1000 134 .46 8HJ Sous-total 390/HJ GRAVILLONN AGE Excavation ou 244,37 3 m3/HJ 82 HJ Foisonnement m3 244,37 13 m3/HJ 19 /HJ Chargement m3 244,37 17 m3/HJ 15/HJ Dépendage m3 244,37 R. vibrant 3 /HJ Compactage m3 à main Sous-total 119/HJ TOTAL 1384 /HJ Support 10 % 139/HJ Total général 1523/HJ Chapitre V : LE CALCUL DU COUT DESTRAVAUX AU KILOMETRE ET LA GESTION COURANTE D’UN CHANTIER HIMO 5.1 .Le calcul du cout au kilomètre Les éléments qui entrent dans la détermination du coût des travaux sur piste au kilomètre réhabiliter sont dans le cas de l’axe route RN1/ SONABATA- KINZAMBILALA, tronçon du PK 8 + 000 au PK 9 + 000 sont de trois (3) ordres, à savoir : - La consommation en ressources humaines : - Les frais de location de véhicule, compacteur et leur consommation ; - Les frais d’amortissement d’outils et petits équipements. 5.1.1. Location d’un camion benne basculante  Un camion benne: 220 x 10 jours = 2200$US  Distance carrière à parcourir : 4400 Km  Distance carrière – chantier : 22Km  Distance aller – retour : 4 ?4 Km  Pour 10 jours de travail et 10 voyages par jour: 4.4 x 10x10 = 440 Km  Consommation camion BB ou 100 Km = 0,35 l  Gasoil = 440 x 0, 35 l = 154 l  Cout gasoil = 154 x 1,9 = 292,6 $ US.  Lubrifiant = 5% de 154 du gasoil = 8 l  Cout Lubrifiant = 8 x 9 = 72 $ US.  Sous total : 2564,6 $ US 5.1.2. Salaire main-d’œuvre  Quantité des travaux) réaliser : 1000 m
  • 49. 49  Taux journalier : 4 $ US.  Ressources humaines affectées aux travaux : 1384 Hj  Ressources humaines ayant servi de support : 139 Hj :  Total en ressources humaines : 1523 Hj :  Cout de la main-d’œuvre : 1523 x 4 = 6092 $ US. 5.1.3. Achat outillage et amortissement  Chat d’un kit outillage : 5164,65 $ US  Amortissement : 30% du cout d’achat = 1549,40 $US 5.1.4. Location d’un compacteur à rouleau vibrant à main Le compacteur travaille pour 10 jours pendant 6 heures de travail par jour:  6 heures x 10 = 60 h  Cout compacteur par heure: 20S  20 X 60 = 1,200 S Sous-total : 2564,6 + 6092 + 15494 + 1200 = 11406 $US 5.1.5. Divers (suivi et frais de structure) 25 % de 11406 = 2851,5 $us 5.1.6. Coût des travaux 11406 + 2851, 5 = 14257, 5 $ us 5.1 .7. Cout du kilometer: 14257, 5 x 1km = 14257, 5 $ us Nous disons: quatorze mille deux cinquante sept dollars Américain. 5.1.8 Cout du projet Formation des chefs d’équipe des travaux routiers en himo : 1471,12 45604,65$ pour 31 chantiers (31km) X-------------- Pour tout axe routier x-------------- Pour 1 chantier x= 45.604 ,65 𝑥 1 31 =1471,12$ US Réhabilitation tronçon routier (travaux sur piste) :14, 257,5$ Travaux des ouvrages d’art : construction simple 5060,00$ us 5.2. La gestion courante d’un chantier HIMO 5.2.1. Installation chantier
  • 50. 50 Le lieu d’installation étant connu, on procédera à la recherche d’un magasin et un local pour l’administration du chantier. Aussitôt trouvé, on stocke du matériel et aussi l’outillage en même temps .On procédera au recrutement des manœuvres avec le concours des autorités locales et au chainage du tronçon à réhabiliter. 5.2.2. Contrôle de l’outillage Le jour de l’installation du chantier, une fiche de réception des outils sera établie et signée conjointement par le chef de chantier et la sentinelle. Cette fiche reprendra la qualité et l’état du matériel déposé au magasin. Chaque jour, une fiche de mouvement d’outils sera tenue par le chef d’équipe (entrée et sortie des outils du magasin). Le soir, à la fin des travaux, un inventaire des outils sera fait et ceci sera consigné dans une fiche d’inventaire, en spécifiant leur état à la remise. Tout apport des outils nouveaux ou complémentaires sera porté à la connaissance de la sentinelle et celle-ci les mentionnera sur la fiche de réception. 5.2.3. Planification journalière Pour éviter le retard dans le démarrage des travaux, la planification sera faite chaque soir après les travaux par le chef de chantier et les chefs d’équipe. Elle donne les tâches et le volume des travaux ainsi que la consommation en ressources humaines pour ce jour. 5.2.4. Contrôle des présences Une liste de présence sera tenue pour les manœuvres par les chefs d’équipe au début et à la fin des travaux. Elle est remplie chaque jour pendant la distribution des outils et contrôlé à la fin des travaux du jour en confrontation avec la fiche de mouvement des outils. La liste de présence des manœuvres permettra d’établir la liste de paie à la fin de chaque jour ou chaque semaine. 5.2.5. Répartition des taches Suivant la planification journalière, la répartition des tâches est faite par les chefs d’équipe. 5.2.6. Le rapport journalier IL sera tenu le même jour et de la même manière que la planification journalière ; Le rapport journalier nous donnera le rendement effectué pendant la journée. 5.2.7. La paie des manœuvres
  • 51. 51 La paie des manœuvres sera assurée par le représentant de la structure ou à defaut par le chef de chantier ou chef d’équipe à la fin de chaque semaine ou chaque jour sur base de la liste de présences 5.2.8. Réunion hebdomadaire de chantier Une réunion de chantier doit avoir lieu au moins chaque semaine. Participeront à cette réunion : Le superviseur Chef de chantier; Les chefs d’équipe. Cette réunion a pour but de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux, de décider des travaux à exécuter la semaine prochaine.
  • 52. 52 Chapitre VI : LA GESTION ENVIRONNENTALE ET SOCIALE D’UN CHANTIER ROUTIER 6.1. Introduction Sachant que « qui néglige le facteur humain, échoue lamentablement dans ses entreprises », l’environnement étant l’ensemble des conditions naturelles (chimique, sociologique, physique) et culturelles (sociologique) dans lesquelles les organismes vivants, en particulier l’homme, se développe, constitue à nos jours une préoccupation pour l’humanité toute entière. C’est pourquoi, depuis quelques décennies, l’homme prend de plus en plus conscience de multiples dommages que l’exécution des travaux routiers cause à l’environnement immédiat de ceux-ci et à la population environnante. Raison pour laquelle plusieurs études d’impact environnemental des travaux routiers ont été menées et ont démontré que si l’on n’y prend garde, l’environnement subirait dans un proche avenir les dégradations incommensurables dont la répartition nécessiterait de gros moyens. D’ou l’intérêt de penser des à présent à la protection de l’environnement. 6.2. Impact des travaux routiers sur l’environnement L’évaluation de l’impact environnemental est un outil privilégié dans la planification de développement et de l’utilisation des ressources et du territoire. Elle vise la considération des préoccupations environnementales à toutes les phases de l’exécution des travaux routiers et prend en compte la préservation des milieux biophysiques et humains susceptibles d’être affectés par l’exécution des travaux Ainsi cette évaluation nous permet de :  Modifier et améliorer les conditions d’exécution des travaux ;  Garantir l’utilisation efficace des ressources ;  Informer le public sur les modalités de l’exécution des travaux;  Eviter les dommages graves et irréversibles contre l’environnement ;  Protéger la sante et la sécurité des habitants. Parmi les impacts les plus remarquables, nous pouvons énumérer :  Les impacts sociaux à effet sur la population et son mode de vie communautaire ;  Les impacts économiques à effet sur le tourisme, les possibilités d’emplois au niveau local et les revenus des employés affectés aux travaux routiers ;  Les nuisances causées par les brulis et poussière pendant l’exécution des travaux et l’inconvénient lié à la circulation routière durant les travaux (déviations, congélations) ;  Les impacts liés aux mouvements de terre, etc.… C’est autant dire que les impacts dus aux travaux routiers peuvent avoir les conséquences négatives ou positives et entrainer des effets ci-dessous ;
  • 53. 53  Des déplacements des populations (expropriation, migration et installation) ;  Des altérations des modes de vie et de l’aménagement du territoire (urbanisme non prévu et non maitrise);  Une accentuation des inégalités sociales ;  Une diminution ou une amélioration de la qualité de vie ;  Un meilleur accès à des biens et des services (écoles, soins médicaux, services de sante, marche, etc.….)  L’altération de l’écosystème ;  La perturbation de la biodiversité;  Le développement socio – économique de la population locale et les carrières ;  L’accroissement des trafics lourds, etc.… 6.3. La protection de l’environnement Concernant la protection de l’environnement, elle peut se passer par l’observance des prescriptions techniques et de la réglementation en vigueur établie par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo lors de l’installation du chantier. Pour la réhabilitation de la route agricole RN1/ SONABATA-KINZAMBILALA, du PK 8 + 000 au PK 9 + 000, nous précisons l’aménagement du site en limitant les travaux de débroussaillage, l’arrachage des herbes et l’abattage d’arbres uniquement sur l’emprise de la route. En plus, nous planterons des plantes antiérosives telles que la pelouse, le vétiver les bambous le long des longues pentes de la route. 6.4. Site d’installation des chantiers et les conséquences de la pollution de l’air sur l’environnement Pour le site de l’installation du chantier, nous l’aménagerons pour éviter les dommages d’incendie ou d’autres et après le repli du chantier, nous allons désinfecter ce site. L’utilisation d’un mauvais carburant (carburant avec plomb), entraine la production d’une fumée (du au trafic) très toxique qui pollue l’environnement (l’air en particulier) et attaque les arbres, les plantes, les eaux et même les hommes en leur donnant différentes maladies. Le mauvais comportement des conducteurs en roulant en pleine vitesse avec des soulèvements exagères de la poussière polluent aussi l’air. Pour lutter contre ces problèmes de pollution de l’air par le trafic, nous sommes tenus au respect strict de la réglementation en vigueur établie lors de
  • 54. 54 l’installation d’un chantier, à l’utilisation d’un bon carburant (carburant sans plomb), etc.…. Et au bon comportement des conducteurs des véhicules et à la bonne gestion du trafic. L’émission de gaz d’échappement due à la circulation des véhicules constitue le principal polluant de l’air. Elle cause beaucoup de maladies (bronchite, asthme, problème cardiaque, rythme).C’est pour cette raison que, pour les travaux routier, pour réduire au maximum la pollution de l’air du trafic, nous proposons les remèdes suivants :  L’amélioration des voitures actuelles ;  L’utilisation du carburant alternatif ;  Lebon comportement des conducteurs de véhicules. CONCLUSION Nous voici arrivés au terme de notre travail qui porte sur l’utilisation de la haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) dans la remise en état de la route RN1/ SONABATA-KINZAMBILALA (35Km), tronçon du PK 8 + 000 au PK 9 + 000, situe dans le village de SONABATA, province du Congo Centrale. Au cours de notre travail, nous avons eu à démontrer les avantages que présentent les techniques HIMO dans les travaux de réhabilitation, l’importance de la formation des chefs d’équipe, comment organiser un chantier HIMO et exécuter
  • 55. 55 les travaux HIMO. C’est ainsi qu’avant de commencer l’exécution des travaux, nous sommes arrivés à mener notre étude et l’avons conduit jusqu’au bout. En plus, nous sommes parvenus à quantifier la consommation en ressources humaines pour un chantier HIMO d’un kilomètre qui est de 1523Hj et pour cout au kilomètre de 14257,5 des travaux sur pista et pour un cout du projet de 20.788,62$ us. Ainsi nous nous signalons que les travaux seront exécutes pour une durée d’un mois. Ce travail que nous venons de réaliser a montre qu’une grande partie du réseau routier congolais est constitue des routes en terre (plus de 87 %). Nous suggérons au gouvernement congolais de financer les projets de réhabilitation ou de construction des routes en terre en utilisant les techniques HIMO moins couteuses en vue de désenclaver l’arrière-pays et faciliter ainsi que les échanges commerciaux entre l’arrière-pays et les centres de consommation. Apres la réhabilitation, les autorités locales et les commerçants bénéficiaires de l’ouvrage dont nous suggérons de monter rapidement les équipes permanentes d’entretien de cette route pour palier aux dégradations aux quelles sera confronte l’axe routier (route en terre). Nous disons que l’utilisation des techniques HIMO en matière des travaux routiers a constitué un aspect très important de la stratégie visant à améliorer les infrastructures de transport rural en Afrique durant les 25 dernières années. Non seulement ces méthodes produisent des routes d’une qualité similaire à celle réalisée en utilisant les méthodes mécanisées, mais en plus, elles prouvent être utilisées pour générer l’emploi d’une manière rentable. Nous sommes très heureux d’avoir mené ces investigations passionnantes qui s’inscrivent dans le cadre de notre modeste contribution au développement de notre pays. Le travail réalisé, n’est donc que le reflet des connaissances accumulées dans le domaine des routes. Ces connaissances devraient certainement être améliorées au cours de notre expérience professionnelle. Ainsi, nous ne pouvons prétendre avoir mené une meilleure étude sur la planification des travaux à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). Nous sommes ouverts à toutes les remarques, suggestions et orientations éventuelles de plusieurs lecteurs du présent travail parce que susceptibles de nous permettre d’améliorer et d’épanouir notre bagage intellectuel dans ce domaine de travail.
  • 56. 56 BIBLIOGRAPHIE 1. ALLARD R. et KIENET. G, Notion des transports publics, éd Ayrolle, paris 1981 2. DVDA, Techniques HIMO, Manuel du chef de chantier, Projet ZAI / 02 / 99 3. DVDA, Manuel du chef d’équipe, mar. 2003. 4. Office des Routes, Cellule de recherche routière, septembre 1981. 5. Office des Routes Conception des axes routiers zaïrois, 1983 6. PHANZU, E,cours de Construction des routes, GT2 / GT3 ; INBTP, 2015 - 2016. 7. S.A. Manuel des routes dans les zones tropicales et désertiques, tome 3, 1993. 8. TABALA, P. cours de techniques HIMO, GT3, INBTP, 2015- 2016. TABLE DES MATIERES Epigraphe….........................................…………………………………………..………………………………….I0
  • 57. 57 Avant- propos…………………………….……………………………………………………………………………………….II Remerciements…………………………..…………………………………..……………………………………….III INTRODUCTION…………………………………………………………….…………………………………………1 1. Problématique………………………..……………………………………….....………………….………. 2 2. Généralités.………………………… ………………………………..……………………………………………… 3 2.1. Classification des routes……………………………………………………………………………………4 2.2. Rôle de la Direction des Voies de Desserte Agricole (DVDA)..……………… …………...5 2.3. Définition des méthodes HIMO…………………...…………………………………………………….6 2.4. Historique des méthodes HIMO…………………..………………………………… ………………….7 2.5. Justification sociale et économique……………………………………………………………………8 2.6. Avantages compares de la méthode ..……………….………………………….………….............. 9 3. Caractéristiques générales de la route en étude……………….…………………………………10 0.3.1.Aperçu géographique…………………..…………………………………………………………………..11 0.3.2. Aperçu géotechnique………………………………………………………………..…………………..12 0.3.3. Aperçu géomorphologique……………….……………………………….………………………….13 0.3.4Aperçu climatique…………………………………………………………………………………………14 0.3.7. Présentation du projet………………...……………………………………………………………….15 0.3.8. Considération technique………………...……………………………………………….………….16 1ére partie : ORGANISATION D’UN CHANTIER HIMO................................................….17 Chapitre I : EVALUATION PHYSIQUE ET FINANCIERE…………………………………………18 1.1. EVALUATION PHYSIQUE………………………………………………………………………………...19 1.1.1. Schéma d’itinéraire de la route MENKAO-CENTRE-MOSABO-RIV MAYI- NDOM…………………………………………………………………………………………………….…………...20 1.1.2. Main –d’œuvre………………………………………………………………………………………….21 1.1.3. Relief……………………….……………………………………………………………………………….22 1.1.4. Climat ………………………………………………………………………………………………………….23 1.1.4. Les personnes formées en HIMO……………….…………………………………………………24
  • 58. 58 1.1.5. Les structures locales………………….……………………………………….………………………25 1.1.6. Localisation des interventions……………………………………………………………………...26 1.1.7. Le sol et les matériaux………………….………………………………………………………………27 1.1.8. Préparation logistique………………………………………………………………………………….28 1.1.9. Implantation de la base Vie………………..………………………………………………………29 1.2. Evaluation financière…………………………………………………………………………………...30 Chapitre II : FORMATION DES D’EQUIPE DES TRAVAUX ROUTIERS EN TECHNIQUESHIMO…………………………………………………………………………………………………..……..31 2.1. Contexte…………………………………………………………………………………………………………32 2.2.1. Préparation de la session…………………………………………………………………………….33 2.2.2. Formation des chefs d’équipe……………………………………………………………………33 IIème partie EXECUTION DES TRAVAUX HIMO…………………..…………………………………34 Introduction………………………………………………………………………………………………………..35 1. Planning d’exécution des d travaux…………………….…………………………………………….35 2. Shama linéaire d’exécution des travaux........................................................................................36 3. Profil en travers Type B..........................................................................................................................37 4. Notion de productivité…………………………………………………………………………………….38 4.1. La production…………………….…………………………………………………………………………39 4.2. Notion d’homme – jour (Hj)............................................................................................................40 4.3. Le rendement………………………………………………………………………………………………41 4.4. La tache……………………………………………………………………………………………………….42 Chapitre I. PREPARATION OU NETTOYAGE DE SITE…………………………………………..43 1.1. Le chainage et le piquetage…………………………………………………………………………..44 1.2. Le débroussaillage…………………...…………………………………………………………………….45 1.3. L’abattage………………………………………………………………………………………………………46 1.4. Le dessouchage..................................................................................................................................47 Chapitre II. LETERRASSEMENT………………………………………………………………………….48 2.1. Le rainurage………………………..………………………………………………………………………….49
  • 59. 59 2.2. Le déblai-remblais (Excavation à niveau)……………..………………………………………50 2.3. Régalage………………………………………………………………………………………………………...51 2.4. Compactage………………………..………………………………………………………………………….52 2.5. Tableau synthèse de la consommation en ressources humaines pour..……… …53 L’opération du terrassement...................................................................................................................54 Chapitre III. LEDRAINAGE……………………...……………………………………………………………55 3.1. Ouverture de fosses latéraux………………………………………………………….………………56 3.2. Formation de bombement ou cambrure...................................................................................57 3.3. Ouverture des saignées.....................................................................................................................58 3.4. Dépendage……………………………..……………………………………………………………………….59 3.5. Le compactage……………….………………………………………………………………………………60 3.6. Mise en place de seuils (diguettes)………………………………………………………………..61 Chapitre IV. LE GRAVILLONNAGE……………………………………………………………………….62 4.3. Le chargement………………………………………………………………………………………………..63 4.4. Le transport…………………………………………………………………………………………………...64 4.5. Déchargement………………….………………………………………………………………………………….65 4.6. Dépendage des matériaux…………….………………………………………………………………66 4.7. Le compactage......................................................................................................................................67 4.9. Tableau récapitulatif de la consommation en ressources humaines……………..68 Chapitre V. LECALCUL DU COUT AU KILOMETRE ET LA GESTION…….…………………….69 Courante d’un chantier HIMO…………………………..……………………………………………………70 5.1. Le calcul du cout au kilomètre………………………………………………………………………...71 4.1.1. Location d’un camion benne basculante……………….…………………………………….72 5.1.2. Salaire main-d’œuvre…………………………………………………………………………………..73 5.1.3. Achat outillage et amortissement………………….………………………………………………74 5.1.4 .Location d’un compacteur à rouleau vibrant…………………………………………………75 5.1.5. Divers………………………………………………………………………………………………………….76
  • 60. 60 5.2. La gestion courante d’un chantier HIMO………………………………………………………….77 5.2.1. INSTALLATION CHANTIER…………………….…………………………………………………….78 5.2.2. Contrôle de l’outillage………………………………………..………………………………………….79 5.2.3. Planification journalière……………………………………………………………………………….80 5.2.4. Contrôle des présences…………………………………………………………………………..........81 5.2.5. Répartition des taches……………………………………………………………………………….…82 5.2.6. Le rapport journalier……………………………………………………………………………………83 5.2.7. La paie des manœuvres………………………………………………………………………………..84 5.2.8. Réunion hebdomadaire de chantier………………………………………………………………85 Chapitre VI. LAGESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE D’UN CHANTIER ROUTIER……………………………………………………………………………………………………………...86 6.1. Introduction…………………………………………………………………………………………………...87 6.2. Impact des travaux routier sur l’environnement………………………………………………88 6.3 .La protection de l’environnement…………………………………………………………………89 6.4 Site d’installation des chantiers et les conséquences de la pollution de l’air sur l’environnement…………………………………………………………………………………………..……….90 CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………….….91 BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………………………………...92 TABLE DES MATIERES………………………………………………………………………………………….92