Il convient d’abord de définir ce qu’est la politique. Le problème c’est justement que les hommes ne s’accordent pas unanimement sur une définition unique. La définition du politique n’étant pas l’objet central de mon exposé je ne m’étendrai pas dans une trop longue revue des différentes conceptions de la politique ou du politique.
Pour résumer grossièrement les choses on conviendra qu’il existe deux grandes visions du politique desquelles découleront un certains nombres de théories et de mouvements politiques.
2. AVERTISSEMENT
• Cette conférence est informelle
• La parole du conférencier n’engage que lui
• Il s’agit davantage d’un témoignage
fraternel que d’un cours magistral
3. PLAN DE LA CONFÉRENCE
1. Pourquoi la politique ?
2. Pourquoi s’engager ?
3. Les obstacles à l’engagement
4. Comment s’engager
4. I. POURQUOI LA
POLITIQUE ?
1. Qu’est-ce que la politique ?
2. Tout homme est-il compatible avec la
politique ?
3. La politique vise-t-elle le bien des individus
ou le bien de la collectivité ?
5. 1. QU’EST-CE QUE LA
POLITIQUE ?
• La société pensée par les libéraux :
• la réalité primordiale est l’individu
• les individus sont atomisés et ont des désirs
antagonistes
• La politique consiste à déterminer quel est le plus
petit dénominateur commun entre cette collection
d’individus
6. LA PENSÉE LIBÉRALE
• Les lois tirent leur fondement des droits
individuels
• L’Etat est neutre
• La société n’impose aucune vision du bien
• La société repose sur le contrat entre l’Etat et
l’individu
7. LA PENSÉE
COMMUNAUTARIENNE
• L’homme est un animal social par nature
• Le point de départ est la communauté
naturelle
• Le politique désigne la vie de la cité
• La politique sera la recherche du meilleur
bien d’une communauté politique
8. • Le bien commun est un ensemble de réalités
concrètes
• Le gouvernement doit permettre d’élever
matériellement, moralement, esthétiquement,
et spirituellement la société
• La paix civile doit épanouir réellement l’homme
et lui apporter un bonheur naturel
• Le cadre politique est celui d’une communauté
homogène
9. LIBÉRALISME
V.S.
COMMUNAUTARISME• La pensée libérale :
• La société est une
création artificielle
• Aucune « vision du
bien » ne doit
prédominer
• L’État est neutre et
accorde des libertés
égales à tous les
individus
• La pensée
communautarienne:
• La société est une réalité
naturelle
• Le bien politique est celui qui
est reconnu comme tel par la
communauté
• L’Etat est le protecteur de la
communauté
10. 2. TOUT HOMME EST-IL
COMPATIBLE AVEC LA POLITIQUE ?
1. L’homme ne survit pas sans la société
2. L’homme a une nature sociale
3. Nous avons une dette envers nos
prédécesseurs
11. 3. LA POLITIQUE VISE-T-ELLE LE
BIEN DES INDIVIDUS OU LE BIEN DE
LA COLLECTIVITÉ ?
1. Le somme des biens individuels n’est pas
équivalente au bien de la communauté
2. Bien être individuel et bien commun
s’opposent en apparence
3. Les individus bénéficient des biens obtenus
au nom de la communauté
12. II. POURQUOI S’ENGAGER
?
1. La prise de conscience
2. Les injustices de notre société
3. L’esprit aristocratique
4. Citoyenneté active
13. I. LA PRISE DE
CONSCIENCE
• C’est en raison du désordre d’une société
qu’il devient impératif pour les bons de
s’engager
• Un société est en ordre quand elle remédie
aux plus grande injustices
• Tout membre d’une communauté a le devoir
de la défendre
14. 2. LES INJUSTICES DE
NOTRE SOCIÉTÉ
• L’atomisation des communautés :
• L’individualisme disloque les communautés
• Les références culturelles et identitaires sont
balayées
• L’argent ne fait pas société
15. • La confiscation du pouvoir :
• Les états cèdent la place aux puissances
d’argent
• La logique du capital : produire de l’argent
• Immigration : bras armé du capital
• La société de consommation achève de
détruire les derniers restes d’humanité en
nous
16. • Les puissances d’argent possèdent les
médias
• L’opinion publique est manipulée par les
médias
• La société est dressée à la docilité
• L’idéologie mondialiste tend à produire un
homme nouveau : déraciné, sans identité,
sans culture, sans religion, prêt à
consommer et à obéir
17. • La négation des identités
• L’immigration est un réservoir de travailleurs à
bas coût
• Certaines cultures ne sont pas compatibles
entre elles
• L’islam salafiste est un produit du vide culturel
occidental et des guerres américaines pour le
pétrole
• Les victimes du choc identitaire sont les plus
18. 3. L’ESPRIT
ARISTOCRATIQUE
• Pour s’engager il faut être capable de don
• L’engagement politique est une forme de
sacrifice
• Etre un aristocrate de l’esprit c’est être
conscient que rien de ce qu’on a reçu n’était
mérité !
19. 4. CITOYENNETÉ
ACTIVE
• Le citoyen passif se contente de se plaindre
• Le citoyen actif utilise sa liberté pour
changer le cour des choses
• Il n’y pas de sens de l’histoire
20. III. LES OBSTACLES À
L’ENGAGEMENT
1. Le bourgeoisisme
2. La procrastination
3. L’excès de romantisme
4. La fuite
21. I. LE BOURGEOISISME
• Le bourgeoisisme est un état d’esprit
• Le bourgeoisisme s'oppose à l'esprit
populaire comme à l'esprit aristocratique
• Le bourgeoisisme caractérise la plus grande
partie de la société européenne
22. • Les traits caractéristiques de la mentalité bourgeoise :
• morale de l’intérêt
• recherche individualiste du bien-être immédiat
• réduction du lignage à l'héritage matériel
• esprit de calcul
• conception négociante de l’existence
• ignorance du don
• préservation parcimonieuse de la vie
23. • refus du risque et de l’aléa
• esprit d'entreprise limité à l'accroissement de richesse
• désir de sécurité
• tendances cosmopolites
• indifférence aux attaches, aux enracinements et aux
solidarités avec son propre peuple
• détachement envers tout sentiment religieux de nature
collective ou gratuite
• ignorance complète du sacré
24. - André Gide
« Peu m’importent les classes sociales, il peut y
avoir des bourgeois aussi bien parmi les nobles
que parmi les ouvriers et les pauvres. Je
reconnais le bourgeois non à son costume et à
son niveau social, mais au niveau de ses
pensées. Le bourgeois a la haine du gratuit, du
désintéressé. Il hait tout ce qu’il ne peut s’élever
à comprendre. »
25. - Werner Sombart
« Ces deux types fondamentaux, l’homme qui
dépense et l’homme qui thésaurise, le
tempérament seigneurial et le tempérament
bourgeois, s’opposent nettement l’un à l’autre
dans toutes les circonstances, dans toutes les
situations de la vie. »
26. - Edouard Berth
« Il n’y a que deux noblesses, celle de l’épée et
celle du travail ; le bourgeois, l’homme de
boutique, de négoce, de banque, d’agio et de
bourse, le marchand, l’intermédiaire, et son
compère, l’intellectuel, un intermédiaire lui
aussi, tous deux étrangers au monde de l’armée
comme au monde du travail, sont condamnés à
une platitude irrémédiable de pensée et de
cœur »
27. 2. LA PROCRASTINATION
• pro = pour / cras = demain
• Remettre systématiquement à plus tard les
choses qui exigent du travail revient à ne
jamais rien faire
• Plus la paresse est cultivée et plus elle
devient un véritable handicap
28. 3. L’EXCÈS DE
ROMANTISME
• L’esthétisme a pour but de mouvoir les
passions
• La politique ne consiste pas à se complaire
dans un univers politisé
• Les milieux sociaux incitent souvent à une
certaine complaisance pour la médiocrité
29. 4. LA FUITE DANS LE
DIVERTISSEMENT
• La politique concerne à des degrés variables
tous les habitants de la cité
• Les divertissements ont pour but de nous
faire oublier les injustices de la société
• La société est gagnée à l’idée que les efforts
ne valent pas la peine d’être risqués
30. IV.COMMENT S’ENGAGER
?
1. La fin à atteindre
2. Le choix des moyens
3. Atouts et inconvénients de la jeunesse
4. Tirer partie de ses talents
31. 1. La fin à atteindre
• La politique ne vise pas le bien de notre
classe sociale ni la préservation de nos
intérêts
• La politique n’est pas non plus
l’évangélisation.
• Le but d’un engagement politique est de
remédier aux injustices de notre société, c'est
à dire aux injustices qui touchent notre peuple
: les français et d’une manière plus large, les
32. 2. Le choix des moyens
• L’engagement politique va prendre des formes
différents en fonction des époques et des
situations.
• Il est important d’être des professionnels dans
notre combat, d’avoir des discours cohérents,
documentés, de ne pas adopter d’attitudes
caricaturales, d’avoir un aspect extérieur qui ne
nous fasse pas passé pour les derniers illuminés.
Voici quelques idées de moyens concrets pour
agir en politique :
33. 3. Atouts et inconvénients de la jeunesse
• C’est entre 17 et 35 ans qu’on a le plus d’énergie physique.
• La jeunesse est un âge où l’on a peu d’expérience : erreurs de jugement sensibilité à toutes
influençables
• Le temps des études ne doit pas être négligé
• PARADOXE DE LA JEUNESSE
• d’un côté c’est la seule période de notre vie ou nous aurons autant de temps et d’énergie
pour nous investir et combattre
• et de l’autre côté c’est aussi la période où l’on est le plus influençable, où l’on tombe
facilement dans des pièges, et la période où il faut un minimum travailler pour ne pas être
bloqué professionnellement et trouver un métier.
34. 4. Tirer partie de ses talents
• Chacun a reçu des talents qu’il doit cultiver
• Il est préférable de choisir un domaine d’action qui
nous attire
• Certains métiers complique un investissement
politique
• Certains métiers permettent au système de
perdurer
35. 1. S’investir dans un bon mouvement
politique pour se former
2. S’engager en politique
Comment s’engager concrètement
?
36. TERRAIN MÉTA-POLITIQUE :
• Association sociale : s’occuper des plus pauvres
• Information : Donner une information sans concession
• Agriculture alternative : sauver nos agriculteurs et une
alimentation saine
• Entrepreneuriat : valoriser l’économie locale et créer
des emplois pour sa communauté
• Enseignement : créer ou travailler dans une école libre
pour transmettre des savoirs qui structurer les
hommes
• Professions juridiques : défendre nos frères de
combats
• Informatique : contribuer au renforcement des
plateformes militantes
37. TERRAIN POLITIQUE
• Se présenter à un mandat local (maire;
député; conseiller départemental)
• Contribuer à la victoire d’un parti politique
qui propose un avenir à la France