LE POTENTIEL DE LA CONNAISSANCE EUROPÉENNE EN REPUBLIQUE.pptx
1. LE POTENTIEL DE LA CONNAISSANCE EUROPÉENNE
EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
par
Syvain Shomba Kinyamba
Professeur Ordinaire
Ingrid Mulamba Feza
Professeure Associée
2. Carte de visite de la RDC
Position
géographique
au cœur de l’Afrique
Superficie 2 345 410 km2 (classé 11e)
Indépendance Belgique, 30 juin 1960
Population
totale (2022)
108 407 721 hab. (classé 14e au
monde et 3è en Afrique)
Densité 46 hab./km2
Voisins 9 pays
3. La RDC est doté d’un immense potentiel de la connaissance européenne,
malheureusement éparse, inexploité qui n’attend que d’être densifié, systématisé,
réseauté pour produire des effets escomptés.
De très nombreuses sources historiques et contemporaines l’attestent
indéniablement. D’ailleurs l’Etat Indépendant du Congo, bien que devenu par la
suite colonie belge, a d’abord été un couloir de libre-échange pour les puissances
occidentales. Ces côtoiements incessants participent à cette connaissance du reste
mutuelle même si, celle-ci reste fortement inégale, c’est-à-dire que l’Europe
connait le Congo et l’Afrique, l’inverse reste à bâtir.
Et c’est ici que se situe le point d’honneur du Programme des études africaines sur
l’Europe qui nous réunit ce jour.
En guise d’illustration pensons :
4. I. Les relations RD. Congo – Europe
Le contact colonial (documentation fournie et disponible dans diverses archives, ouvrages, revues,
travaux de fin des cycles universitaires, périodiques tant au Congo qu’en Belgique)
Les structures formelles
Ministère des Affaires Etrangères (Direction Europe)
Ministère de la Coopération Internationale
Représentations diplomatiques en RDC
Union Européenne – Commission Européenne
Francophonie
Ambassades (Belgique, France, Suisse, Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, Italie, …)
Les relations informelles
Nouvelle technologie de l’information et de la communication (des congolais surtout
parmi les plus jeunes sont friands de ce qui se passe à travers le monde/réseaux sociaux,
YouTube, internet, …)
Voyages d’affaires et touristiques : ces deux catégories d’individu ramènent toujours des
renseignements étendus sur ce qui marque leur vie en mission.
5. II. Quelques facteurs de rentabilisation de la connaissance de l’Europe en RDC
Les programmes d’enseignement (filières : sciences politiques, sciences
diplomatiques, histoire, anthropologie, sociologie, droit, sciences économiques,
…) dispensés dans 187 universités et instituts supérieurs du pays renferment de
nombreux cours qui se présentent comme des fenêtres qui donnent une vue
multisectorielle sur l’Europe
Les Centres de recherche disséminés à travers le territoire national peuvent
jouer un rôle de premier plan dans la mise en œuvre du programme de la
connaissance européenne par les chercheurs congolais (Centre de recherche
chaire de Dynamique Sociale ; Centre de Recherche Interdisciplinaire en
Développement ; Centre de Recherche en Sciences Humaines ; Centre d’Etude
et Documentation et de la Recherche en Afrique Sub-saharienne ; Institut
Congolais de Recherche en Développement et Etudes Stratégiques, …).
6. Les musées nationaux et universitaires : leur coopération avec les structures
correspondantes européennes notamment le musée de Tervuren compte parmi
les sources à exploiter dans la connaissance de l’Europe.
La diaspora congolaise :
dans ce registre, l’opinion rapporte qu’il n’y a pas des pays d’Europe sans
congolais. Financialafrik.com rapporte à ce sujet que composée de 2 à 7 millions
d’individus, établis le plus souvent en Belgique, en France, en Angleterre, aux Pays-
Bas, …, la diaspora congolaise constitue selon toute vraisemblance, la diaspora la
plus importante du continent africain.
Cette diaspora livrée à une navette incessante entre pays d’accueil et pays
d’origine, constitue une source précieuse de renseignements sur l’Europe.
7. III. Quelques contraintes à la réalisation du Programme :
Difficulté d’accès des chercheurs congolais à des structures de
représentation européenne (UE) et de représentations bilatérales
(complexe de supériorité/des rendez-vous lointains, des va et viens ) ;
Difficulté de bénéficier des sponsorings conséquents ;
Enclavement de plusieurs structures de recherche dans un pays aux
dimensions sous continentales ;
Absence des subsides alloués à la recherche par les pouvoirs publics.