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gratuité sur internet
1.
2. • Aujourd’hui, notre économie n’a jamais autant
baigné dans la gratuité. Les publicités n’arrêtent pas
de nous proposer des produits et des services
gratuits… Pourtant, à bien y réfléchir, le concept de la
gratuité est extrêmement complexe.
• Dans ces conditions, il était bien normal qu’Internet
participe à cette culture de la gratuité et devienne
même le fer de lance de ce mouvement de fond.
4. La gratuité sur Internet prend sens dans beaucoup de domaine.
•
Pour commencer, prenons l’exemple de la musique, avant, le moyen le plus simple pour
écouter sa musique était d’acheter un CD et à l’écouter avec un lecteur CD, une chaine
ou un baladeur. Aujourd’hui, les coutumes ont changés. Grâce aux avancés
technologiques, on utilise un baladeur MP3 ou MP4 (par exemple) qui aura été remplit
par des chansons téléchargées illégalement ou légalement sur Internet, ou encore avec à
un CD que l’on aura « gravé » sur son disque dur. Pourquoi plus un objet est immatériel,
et plus nous le pensons gratuit ?
•
Quand nous sommes sur internet nous ne rendons pas souvent compte de ce qu’il peut
y avoir derrière. Ainsi nous pensons que d’écouter une musique, pour reprendre
l’exemple, est gratuit, qu’il nous suffit d’un clique, cependant ce clique est généré par
une souris qui envoie des messages par le biais de câbles qui est reçu par une unité
centrale … etc. Ce chemin peut aller loin pour se rendre compte qu’il est nécessaire pour
écouter cette chansons de la mobilisation d’un réseau qu’on peut qualifier de mondiale,
de par la fabrication des outils nécessaire à l’utilisation du réseau mais aussi par la
mobilisation de personnes qui d’occupent de régler le flux. J Ainsi pour écouter notre
simple musique qu’on pense gratuite, il faut penser aussi qu’elle a nécessité beaucoup
de dépenses pour qu’on puisse l’écouter. La gratuité d’un geste est donc très floue pour
les consommateurs.
•
En passant d’un support matériel à un autre immatériel, on a fait des économies qui sont
parfois importantes mais ce passage ne prend pas en compte la dématérialisation du
support d’origine. Pour mieux comprendre on peut prendre l’exemple du livre qui passe
au livre numérique.
6. Remise en cause du droit d’auteur
•
La gratuité de plus en plus facile et rependu sur internet a fait réagir certains
professionnels. A cause des avancés le piratage est de plus en plus présent sur
internet surtout à cause du peer-to-peer (le partage de fichiers entre millions
d’internautes). Pour se défendent, les pirates utilisent l’excuse du droit à la culture
et au savoir, et aussi le fait qu’ils veulent en quelque sorte tester le produit avant
de l’acheter si ils leurs plaise vraiment. On peut donc aussi voire le piratage comme
une sorte de vitrine virtuelle, mais le nombre de vente ne fait que chuter donc on
peut remettre en cause cette hypothèse.
•
D’un point de vue purement symbolique, si l’on accepte de copier une œuvre d’un
auteur sans la payer, c’est comme si l’auteur en question n’était pas digne de
recevoir la juste récompense pour son travail. Continuer à copier, c’est encourager
le piratage et de ce fait dévaloriser en quelque sorte le travail des auteurs. Nous
entrons par la suite dans un mécanisme qui ne peut que se finir mal, car si les
auteurs ne sont pas récompensés pour leurs œuvre alors ils penseront que leurs
travail ne vaut rien ou alors ils n’auront pas les moyens d’en faire d’autre et on en
arrivera à la cessation de création. Une sensibilisation à ce phénomène de copiage
gratuit a été réalisée grâce à ADOPI.
7. Gratuité de notre vie privée
•
Sur certains site internet nous pouvons monnayer notre vie privée en échange
d’un service par exemples les réseaux sociaux. En donnant des informations sur
notre vie privée simplement en envoyant un e-mail par exemple, le site sur lequel
nous avons envoyé l’e-mail vas en retirer nos gouts et vas vendre notre adresse à
une société de meuble par exemple qui va pouvoir nous envoyer des publicités en
rapport avec nos gouts. Cependant il peut aussi être dangereux de donner trop
d’information sous prétexte de la gratuité.
•
Cependant pour que tous ces sites gratuits fonctionnent il faut bien que quelqu’un
paye et c’est donc en vendant nos adresses que les sites d’envoi d’e-mail peuvent
se payer.
9. La gatuité est-elle le futur de l’économie ?
• La gratuité est liée au processus commercial, en effet le cout de
production du numérique est en baisse ce qui va bientôt poussé à une
gratuité de celle-ci. La gratuité sur internet est un vrai commerce, on
peut le constater grâce aux jeux, aux photos, aux logiciels Google, C’est
en entrant dans le numérique que ces nouveautés sont devenus
gratuites. Développer ces concepts gratuits et en faire quelque chose
de rentable n’est pas encore connus mais vu les avancés, ça ne saurait
tarder. Pour l’instant les entreprises ont trouvés la publicité pour se
rentabilisé mais ils ont tendance à en abusé. Elles envoient un message
gratuit et attractif aux futurs consommateurs mais par la suite les
dirigent vers quelque chose de payant.
11. Grands modes de financement de la gratuité :
• - le modèle publicitaire.
Les “subventions croisées l’offre gratuite d’un produit pour inciter à en acheter un
autre, exemple un téléphone en échange d’un abonnement.
•
- Le coût marginal nul : quand il est plus simple d’offrir que de faire payer, comme
le monde de la musique.
•
- L’échange de travail : vous accédez gratuitement à un service en échange d’un
acte d’utilisation qui crée de la valeur
14. Conclusion :
•
A force d’utiliser internet, on a tendance à choisir la simplicité et à tout considéré
comme gratuit et naturellement accessible. Cependant il ne faut pas oublier que
pour que tout soit gratuit il faut que quelqu’un paye et si ce n’est pas nous c’est
forcément les créateurs, constructeurs, entrepreneurs de notre monde.
•
La gratuité n’est pas forcément une bonne chose car elle est aussi la cause de
l’amenuisement des achats matériaux pour ce qui se fait de numérique.
•
Des organisations réagissent contre la gratuité comme par exemple ADOPI mais ce
dernier a cessé toute activité il y a peu de temps.
•
Pour conclure on peut aussi dire que la gratuité sur internet permet d’accéder au
savoir, dernièrement un site internet permettant de suivre des cours gratuit a été
créée, ce qui confirme cet aspect.