Il y a deux ans, Facebook et Google lançaient leurs propres formats de contenus mobiles. Le bureau de Ganesh dresse un 1er bilan.

1. Formats mobiles
de Google &
Facebook :
premier bilan
Octobre 2017

2. Les formats “propriétaires” en un mot
Le smartphone s’impose comme un outil
d’accès privilégié à Internet.
Pour épargner à leurs utilisateurs des temps
de chargement trop longs (mais aussi pour
les conserver sur leurs espaces), deux
grandes plateformes ont lancé leurs formats
d’articles propriétaires :
● Facebook, avec Instant Articles
● Google, avec l’AMP (Accelerated
mobile page)

3. Facebook et les “Instant articles”
La promesse : un chargement 10 fois plus rapide que du web mobile
classique.
Les plus :
● les éditeurs bénéficient d’un format adapté au mobile (hors de leur
propre app, le cas échéant), signalé aux internautes
● ils peuvent continuer à gérer l’exploitation publicitaire de leurs articles
via la régie Facebook (dans le cas contraire, Facebook prélève une
commission pour le faire)
● ils peuvent toucher des audiences complémentaires à celles de leur site
Les moins :
● les internautes restent chez Facebook
● les éditeurs n’ont aucune prise sur le format de leurs contenus
● les revenus publicitaires ne sont pas forcément équivalents

4. “Instant articles” : 1er bilan
Deux ans après son lancement, Facebook a dû lâcher
du lest pour convaincre de la pertinence de son format :
● la plateforme a mis en place un paywall pour la
presse
● elle a mis en place un tableau de bord
d’indicateurs de performance (“dashboard
Analytics”) pour donner plus d’infos aux éditeurs
sur les performances de leurs articles
● elle a enrichi les formats exploitables dans les
Instant articles : photos et vidéos 360°,
formulaires d’inscription et boutons “call to
action” (CTA)
● Mais elle s’est aussi trompée sur la portée réelle
de ces articles, en la surestimant !

5. Google et les “Accelerated mobile pages”
La promesse : un temps de chargement plus rapide (moins d’1
seconde, jusqu’à 10 fois moins de data consommées qu’une page
web mobile classique) pour les internautes, donc plus de visites.
Les plus :
● un format simple et accessible pour l’utilisateur
● régie publicitaire ouverte (pas d’obligation de passer par la
régie de Google) avec publicités au format AMP
Les moins :
● design relativement basique
● vos contenus restent chez Google. Désormais, Google accumule
le contenu des millions de pages sur ses propres serveurs en
gardant l’utilisateur chez lui.

6. “Accelerated mobile pages” : 1er bilan
Les pages AMP de Google comptent pour une part de plus en
plus importante du trafic des sites web.
Cependant, comme Facebook, Google a subi des critiques de la
part des éditeurs de contenus, qui jugeaient son format trop rigide.
Le moteur de recherche a alors amélioré :
● la gestion des paywall, pour les éditeurs de presse
● celle des formulaires, par exemple pour s’inscrire à une
lettre d’info
Le moteur de recherche a aussi enterré l’idée de référencer les
pages des applications mobiles.
Enfin, sachez que le format est aussi adopté par des plateformes
tierces : Twitter et Linkedin, par exemple, privilégient l’affichage
de pages au format AMP, quand il existe.

7. Alors, faut-il utiliser ces formats ?
En tant qu’éditeur de contenus, alors que la
consultation d’internet se fait de plus en
plus sur mobile, utiliser ces formats peut
paraître évident.
Mais ! En réalité… ça dépend.
Avant de vous lancer, posez-vous les
questions suivantes →
● Quelles sont les habitudes de
navigation de vos publics : sur
ordinateur ou sur mobile ?
● Comment évoluent leurs habitudes :
vers plus de mobile ou plutôt stables
sur ordinateur ?
● Votre ou vos sites internet sont-ils
“responsive”, c’est-à-dire adaptés au
mobile ?
En fonction des réponses à ces questions (et à d’autres à définir au cas par cas selon votre
situation et vos objectifs), la réponse devrait émerger sans trop de difficultés.

8. Merci de nous avoir lus !
Des questions ?
Benjamin Laguës
benjamin@lebureaudeganesh.fr
06 27 22 63 88
Muriel Vento
muriel@lebureaudeganesh.fr
06 17 70 65 49
Qui sommes-nous ?
Le bureau de Ganesh est une agence web coopérative. Fruit de
l’association d’un “annonceur” et d’un “agenceur”, elle vous accompagne
pour professionnaliser votre communication digitale :
● stratégie éditoriale (pour votre site internet, vos réseaux sociaux,
vos applications…) ;
● conception et production de contenus (pour les mêmes canaux) ;
● analyses et recommandations pour optimiser vos productions et
votre positionnement stratégique ;
● formations personnalisées aux usages et pratiques du web ;
● accompagnement conseil pour la relation client en ligne.
Le bureau de Ganesh est membre d’une coopérative et fait donc partie de l’
économie sociale et solidaire, dont il partage les valeurs : solidarité,
prestations sur-mesure (pas de forfaits disproportionnés) et
responsabilité sociale et environnementale.