La première relève de la remise en question du rôle de l’Etat et du marché en matière d’allocation des ressources. La nouvelle économie institutionnelle est le fer de lance de cette direction de recherche en montrant qu’il existe plusieurs modes de coordination, et pas un seul,
2. PLAN
Introduction
L’importance de complémentarités
La théorie de croissance endogène et les
externalités
Les défaillances de coordination
Les modèles à équilibres multiples
La théorie de big push
La théorie O-Ring
Conclusion
3. INTRODUCTION
De nombreux travaux traitent du développement. Pour les uns et les autres, la définition donnée à la
notion «développement» n’est pas forcément la même, tant le terme est polysémique. Dès le début
des années 1950, un effort collaboratif de conceptualisation a néanmoins permis d’en expliciter
partiellement les différentes dimensions. Globalement, si l’on dresse un état des lieux de la littérature
sur la question, trois directions s’imposent :
La première relève de la remise en question du rôle de l’Etat et du marché en matière d’allocation des
ressources. La nouvelle économie institutionnelle est le fer de lance de cette direction de recherche
en montrant qu’il existe plusieurs modes de coordination, et pas un seul, qui donnent corps aux
transactions économiques. C’est pour cela que toute la littérature s’est organisée autour de la
nécessité du renforcement institutionnel dans le domaine du développement.
La deuxième direction concerne les nouvelles réflexions pour intégrer les valeurs dans l’analyse que
l’économie du développement a favorisé dans le passé l’accumulation des biens et services plutôt que
les droits et les capacités des individus. Ce qu’essaye d’introduire la perspective du développement
humain.
Par ailleurs et enfin, la prise de conscience, d’une part, de l’impact des activités humaines sur
l’environnement et, d’autre part, de l’inégalité de la diffusion du développement dans l’espace a
permis l’intégration de nouvelles variables dans l’analyse du processus de développement.
4. Les complémentarités jouent un rôle important dans le développement économique car
elles permettent aux entreprises et aux industries de se développer de manière plus
efficace et efficiente en utilisant des ressources et des compétences complémentaires. Et
les investissements doivent être portés par une multitude d’agents pour être
profitables à tous
Cela peut se faire à travers des partenariats, des coopératives, des clusters industriels, etc.
Les complémentarités peuvent également se produire entre les différents secteurs de
l'économie, par exemple entre l'agriculture et l'industrie, ou entre les différentes régions
d'un pays ou d'un continent.
Importance de complémentarités
5. La croissance endogène est un concept lié au développement économique qui met l'accent sur
les capacités internes d'une communauté ou d'un pays pour stimuler la croissance économique.
Cela peut inclure des facteurs tels que les ressources humaines, les infrastructures, les
institutions et les compétences locales.
La croissance endogène vise à développer les capacités internes pour stimuler la croissance
économique, plutôt que de simplement compter sur les investissements étrangers ou sur les
exportations pour stimuler la croissance.
La croissance endogène et les externalités :
6. Les externalités sont des effets économiques qui découlent d'une activité économique, mais
qui ne sont pas reflétés dans le prix de marché de cette activité. Les externalités peuvent être
positives ou négatives. Les externalités positives sont des effets bénéfiques qui découlent
d'une activité économique, tandis que les externalités négatives sont des effets néfastes. Les
externalités peuvent avoir un impact important sur le développement économique, car elles
peuvent affecter les incitations à investir dans une activité économique donnée, ainsi que les
résultats économiques et sociaux globaux.
La croissance endogène et les externalités :
7. Les défaillances de coordination se produisent lorsque les différents acteurs économiques (entreprises,
gouvernements, consommateurs, etc.) ne parviennent pas à coordonner efficacement leurs actions, ce qui
entraîne des résultats inférieurs à ceux qui pourraient être obtenus en cas de coordination efficace. Il existe
plusieurs types de défaillances de coordination, dont certaines des plus courantes sont :
•La coordination sous-optimale : cela se produit lorsque les acteurs économiques ne parviennent pas à
coordonner leurs actions de manière à atteindre le meilleur résultat possible pour l'ensemble de la société.
•La coordination partielle : cela se produit lorsque les acteurs économiques ne parviennent pas à
coordonner leurs actions de manière à atteindre un résultat optimal pour tous les acteurs impliqués.
La coordination négative : cela se produit lorsque les acteurs économiques coordonnent leurs actions de
manière à atteindre un résultat inférieur à celui qui pourrait être obtenu en cas de coordination efficace.
•La coordination incomplète : cela se produit lorsque certains acteurs économiques ne participent pas à la
coordination, entraînant des résultats inférieurs à ceux qui pourraient être obtenus en cas de coordination
complète.
Les défaillances de coordination :
8. Les défaillances de coordination peuvent entraîner des coûts supplémentaires pour les entreprises et les
consommateurs, ainsi qu'une baisse de l'efficacité économique globale. Les politiques publiques telles que
les normes et les réglementations, les subventions et les incitations peuvent aider à atténuer les
défaillances de coordination. Voici quelques exemples de défaillances de coordination:
Un exemple de coordination sous-optimale pourrait être un groupe de producteurs de légumes locaux qui
ne parviennent pas à coordonner leurs efforts pour créer une entreprise commune de vente de gros, ce qui
entraîne une baisse de la rentabilité pour chacun d'entre eux.
Un exemple de coordination partielle pourrait être un groupe de propriétaires d'immeubles qui ne
parviennent pas à coordonner leurs efforts pour rénover un quartier, ce qui entraîne une baisse de la
valeur des propriétés pour certains d'entre eux.
Les défaillances de coordination :
9. Un exemple de coordination négative pourrait être un groupe de producteurs de pétrole qui coordonnent
leurs efforts pour maintenir les prix élevés, mais cela entraîne une augmentation des coûts pour les
consommateurs et une baisse de la demande globale.
Un exemple de coordination incomplète pourrait être un groupe de transporteurs routiers qui ne
parviennent pas à coordonner leurs efforts pour organiser des itinéraires efficaces, ce qui entraîne des
coûts supplémentaires pour les entreprises qui utilisent leurs services
Les défaillances de coordination :
10. Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push
P.N. Rosenstein-Rodan (“Industrialisation of Eastern and South Eastern Europe” in Economic Journal, 1943)
souligne
L’Importance du développement industrielle
Et les deux causes de son échec
les économies financières
externes faible
Discontinuités des
investissements
Ces investisseurs dans les pays
sous-développées fonts face à
beaucoup de risque
des pressions exercées par la concurrence sur les
investisseurs pour qu’ils tirent profit des économies
d’échelle dans la production
la taille limitée du marché des économies sous-
développées
11. Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push
R. Nurkse (« Some Intemational Aspects of the Problem of Economic Development », American
Economic Review, 1952) reprend le thème du « cercle vicieux de la pauvreté » de Rosenstein-Rodan
et l’a développé à l’appui d’une stratégie de « croissance équilibrée ». Nurkse a analysé le cercle
vicieux de la manière suivante :
Côté demande : La taille du marché intérieur est limitée du fait du faible niveau de productivité lié
au faible niveau de la formation intérieure de capital. Par ailleurs, la taille limitée du marché
désincite à investir
Côté offre : Le faible niveau des revenus entraine la faible capacité d’épargne d’où une pénurie de
capital et donc une faible productivité et un faible niveau des revenus.
12. Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push
Nurkse souligne comme Rosenstein-Rodan la contrainte imposée à l’investissement et donc à la croissance
globale par la taille limitée du marché qui caractérise ces économies. Ayant noté que les exportations sur le
marché mondial avaient représenté, au cours du dix—neuvième siècle, une source essentielle de croissance
soutenue par la demande pour nombre de pays aujourd’hui développés, il estime que les possibilités
offertes. à l’heure actuelle, aux pays moins développés de sortir du «cercle vicieux » en faisant
appel au marché mondial sont très limitées. La solution proposée par Nurkse consistait dans une diffusion
synchronisée et simultanée des capitaux dans l’ensemble de l’industrie afin de susciter une expansion
généralisée du marché; autrement dit, il proposait une stratégie de « croissance équilibrée ».
Intervention publique limitée dans le temps mais efficace, type de modèle avec équilibre multiple qui pousse
à investir dans les interventions visant à coordonner les investisseurs des diffèrent agents Economique et
les aider à passer d’un équilibre sous optimal a meilleur.
13. La coordination des pays en développement
Ces interventions ont comme qualités qu’elles ne nécessitent pas un effort continu de la part d’états.
Big push d’actions concertées seront nécessaires pour sortir l’Economie d’un mauvais équilibre.
A l’inverse de mauvais choix public → conséquence LT entrainant l’Economie dans un mauvais
équilibre pour plusieurs années.
Echec de coordination dans Les PED (pays en développement )
• On ne trouve pas forcément de complémentarité → situation de congestion (choix
fait par un agent diminue l’incitation qu’ont les autres agents à faire le meilleur choix
Ex : dans un marché concurrentiel, quand la demande est en excès, prix augmente menant nouvel
équilibre.
14. La coordination des pays en développement
Leadership :
Permet aussi de comprendre l’accent mis sur le leadership comme solution aux problèmes de
développement.
Sans leader, quand la population est large, difficile de communiquer pour coordonner les efforts →
difficulté de s’identifier et donc mettre en place communicative effective, même si la
communication, difficile de convaincre les autres de faire premier pas.
Leader utiliseras des mécanismes de coordination.
Modèle coordination des anticipations
Exemple :
Problème de ponctualité .
15. La courbe du modèle multiples
Problème collectif et non individuel comme on pourrait le croire.
Campagne nationale contre le manque de ponctualité reposant sur l’idée que la société peut faire le
choix de sortir du mauvais équilibre en changeant les anticipations.
Panneaux publicitaires, journal qui publiait les noms d’officiels en retard, organisation engagée à
être ponctuelles.
Modèle représenter graphiquement à l’aide d’une courbe en S
Elle décrit comment mon action dépond de mon anticipation sur les actions des autres , mon
incitation à faire l’action augmente avec mes anticipations sur les actions des autres.
L’intersection de cette courbe en S avec la diagonale donnera les points d’équilibres.
A l’équilibre les résultats anticipés, sur les actions est celui observé .
Certains seront stables petites déviations d’autres instables.
16. Les modèles à équilibres multiples
1. A l’équilibre les résultats anticipés, sur les actions est celui observé .
2. Certains seront stables petites déviations d’autres instables.
17. Modèle Big push de murphy , sheifer et vishy
Hypothèses :
Un facteur de production L c’est le travail.
Deux secteurs traditionnels et moderne.
Le secteur moderne plus productif mais il faut une certaine qualification.
Consommateurs dépensent pareil dans les secteurs
Economie fermée.
Concurrence parfaite.
18. Modèle Big push de murphy , sheifer et vishy
Une firme doit décider si elle investit dans les nouvelles technologies
Dans le secteur traditionnel, la fonction de production passe par l’origine et la production
augmente avec l’emploi L.
Dans le secteur traditionnel ,la fonction de production est telle qu’il faut un niveaux d’emploi
minimum (pointF) pour que l’output soit produit.
Big Push :
Compte tenu du cout fixe, deux conditions pour que l’investissement soit profitable :
1. L’écart de productivité entre les secteurs soit grand.
2. Le différentiel de salaire entre les secteurs soit faible.
20. Industrialisation
Semi- industrialisation
Pas nécessaire de finir sur le cas extrême ou toute l’Economie s’est industrialisée et le secteur
traditionnel complètement disparu .
Notez que ce modèle ne nécessite pas d’externalité de production de type learning by watching
ou une firme peut augmenter sa productivité en regardant d’autres firmes dans le même secteur font
(modèle Römer)
Justification pour une politique de big push :
• Big push peut justifier en présence d’externalités pécuniaires cad d’un effet externe sur le cout
auquel les agents font face, comme dans l’exemple traité précédemment.
• Effets inter temporels, urbanisation, infrastructures, formation professionnelle Le super-
entrepreneur comme solution ?
• Si qu’un seul agent en charge de l’industrialisation, plus de problème de coordination.
• Il est peu probable qu'un seul agent puisse emprunter sur les marchés tout le capital nécessaire
pour industrialiser l'économie.
• Problème d’incitation au travail : cout du suivi trop élevé, difficulté à élaborer des contrats incitatifs.
21. Problèmes d’asymétrie d’information.
Problèmes de communications.
A contrario un leadership public coordonnant les intérêts privés s’est avéré une réussite dans les
pays d’Asie de l’est
Autres problèmes menant à des équilibres multiples :
1. Une firme en place qui bénéfice de rendement croissant en production aura un avantage sur les
autres firmes voulant investir dans une technologie plus efficace.
2. Normes et comportements : d’un comportement de recherche de rentes et corruption à un
comportement plus vertueux ou l’on cherche à maintenir une bonne réputation pour bénéficier des
gains à la coopération
3. Priorité donnée aux industries liées à travers flux :
- Subvention aux firmes domestiques à investir dans ses industries
- Entreprises nationales pionnières dans ces industries, qui sont revendues une fois
l’industrialisation amorcée.
22. 4. Impact de l’inégalité sur la croissance
- Une dose d’inégalité permet à certains d’accumuler de l’épargne et serait nécessaire pour
assure l’investissement et la croissance
- Mais inégalité peut restreindre les opportunités à devenir des entrepreneurs donc limiter la
croissance mais pas uniquement ;car les plus pauvre ne peuvent investirent en capital humain de
leurs enfants
- Un piège de pauvreté s’installe.
23. Les modèles à équilibres multiples: La théorie O-Ring
• Définition et origine:
• O-ring est un modèle de développement économique mise en avant par l'économiste américain
Michael Kremer en 1993
• les tâches de production doivent être exécutées avec compétence dans leur ensemble afin d'être à
haute valeur.
• inspiré de la catastrophe de la navette spatiale « Challenger » de la NASA qui s’est produite en 28
janvier 1986 => la défaillance d'un seul joint torique
• Idée générale de la théorie:
• Permet d’expliquer l’existence de trappes à pauvreté et les raisons expliquant pourquoi des pays
sont bloqués dans ces trappes.
• Pourquoi les pays riches produisent des produits complexes, et ont de plus grandes entreprises et
une productivité largement supérieure à celle des travailleurs des pays pauvres.
24. Présentation du modèle O-Ring:
Production avec fortes complémentarités dans les inputs:
N tâches nécessitent un niveau croissant de qualification q, avec 0<q<1
Plus la qualification est élevée, plus la probabilité d’accomplir la tâche avec succès est
forte.
La production dans cette théorie dépend de l’accomplissement d’une série de tâches, l’échec à l’une
de celles-ci réduira la valeur de l’ensemble du produit (peut être à 0)
25. Hypothèses du modèle:
1) Supposons qu’il y a N tâches, un travailleur par tâche
2) le niveau de qualité du travailleur i ou de la tâche i
0<qi<1
Ex : qi = 0,9 => 90% de chances de terminer parfaitement la tâche et 10% de chances
d’échec complet.
3) l’ output « Y » va être égale au nombre de tâches multiplié par le niveau de qualité
dans chaque tâche multipliés ensemble: 𝒀 = 𝑵 × 𝒒𝟏 × 𝒒𝟐 × ⋯ … . . 𝒒𝒊 × ⋯ . 𝒒𝑵
Où 𝒀 = 𝑵𝑸𝑵
26. Ex :
Prenons N= 10 et q= 0,99
Alors la production est 𝒀 = 𝟏𝟎 × 𝟎, 𝟗𝟗𝟏𝟎
= 𝟗, 𝟎𝟒
Y= 9,04 car chaque travailleur a 1% de chance de se tromper.
Prenons N= 10 et q= 0,8
𝒀 = 𝟏𝟎 × 𝟎, 𝟗𝟏𝟎 = 𝟑, 𝟒𝟗
si chaque travailleur était parfait à un niveau de qualité de 1, la sortie serait de
10.
4) La correspondance de qualité « Quality matching »
La production sera plus élevée si on rassemble tous les travailleurs de haute qualité
d’une part et tous les travailleurs de faible qualité d’autre part par rapport à si nous
les mélangeons .
la spécialisation et la division du travail permettent des économies d’échelle.
27. EX:
Supposons 2 travailleurs qualifiés Qh=1 et 2 travailleurs non qualifiés Ql=0,5. Chacun a
une tâche, et avec deux formes d’organisation (match et mix).
Match 𝟐𝒒𝒉
𝟐
+ 𝟐𝒒𝒍
𝟐
Ou Mix 𝟐𝒒𝒉𝒒𝒍 + 𝟐𝒒𝒉𝒒𝒍
𝟐 × 𝟏𝟐
+𝟐 × 𝟎, 𝟓𝟐
= 𝟐, 𝟓 ou 𝟐 × 𝟏 × 𝟎, 𝟓 + 𝟐 × 𝟏 × 𝟎, 𝟓 = 𝟐
2,5>2 alors la production du groupe match (correspond) est supérieure du groupe mix
(mélangé)
Les firmes tendent à employer des travailleurs avec des qualifications
similaires pour différentes tâches.
les activités à haute valeur ajoutée vont se concentrer dans les pays à forte
qualification de main d’œuvre.
28. Implications du modèle:
• a) Dans une économie compétitive, avec une qualité
équivalente, une production plus élevée signifie des
salaires plus élevés.
Une petite baisse de qualité engendre une grosse
baisse de sortie et de salaires
• b) Incitations à l’investissement en capital humain
• Les travailleurs doivent prendre en compte le niveau
d’investissement en capital humain des autres travailleurs
pour définir leur propre niveau d’investissement.
Lorsqu’il y a beaucoup de travailleurs de qualité,
cela pousse d’investir pour être un travailleur de
qualité.
29. Implications du modèle:
c) Implication dans le choix de la technologie
Faiblesse de main d’œuvre qualifiée: les firmes seraient moins susceptibles d’adopter une technologie
fortement créatrice en valeur nécessitant l’exécution de tâches complexes.
Cela peut expliquer pourquoi les pays développés sont plus susceptibles d’avoir des firmes de
grande taille et proposant des salaires élevés
Les pays pauvres auront plus de travailleurs dans des productions primaires moins intensives en capital.
• d) La fuite des cerveaux
Les travailleurs qualifiés vont vouloir migrer pour trouver de meilleures opportunités d’emplois.
Un travailleur qualifié sera plus productif avec un salaire élevé dans un pays développé où la main
d’œuvre est hautement qualifiée.
30. Conclusion
Nous avons vu comment sous certaines conditions, les externalités pécuniaires peuvent mener à des
équilibres multiples et justifier une politique de « Big push » En effet quand le salaire offert dans le
secteur moderne est relativement modéré, la firme pionnière sur le secteur ne capture qu’une part de la
contribution de son investissement ; les autres qui suivront en bénéficieront aussi D’autres situations
peuvent mener à des équilibres multiples et justifier une intervention publique pour coordonner les
décisions des agents.