3 astuces pour ne plus avoir peur d'oser / innover / se lancer...
1. 3 ASTUCES POUR
NE PLUS AVOIR
PEUR D'OSER
Florence Haxel
#startupspirit
2. Aujourd’hui, je reçois de nombreuses demandes d’organisateurs
d’événements, de conférences pour me demander d’intervenir… Et il
est souvent amusant de voir quelles sont les thématiques auxquelles
ces personnes m’associent naturellement… ;-)
Les 3 sujets croisés sur lesquels on pense le plus à moi pour partager
mes retours d’expérience sont (dans le désordre) :
Innovation – Audace – Femmes (difficile de passer à côté avec ma
communauté de 45 000 bonnes copines ;-))
3. Les questions récurrentes ?
* Pourquoi n’avez-vous pas eu peur de vous lancer dans vos
aventures entreprenariales (en étant de plus, une femme) ? Quels
conseils pourriez-vous donner à ceux qui hésitent ?
* Pourquoi pensez-vous que les femmes semblent avoir plus de mal
à oser ?
* Comment oser innover sans avoir peur ?
Alors, fruits de mes dernières interventions, je partage avec vous,
mes 3 réflexions du moment, qui je l’espère vous aiderons à lever les
freins si besoin (que vous soyez hommes ou femmes d’ailleurs) et
vous permettrons de vous lancer…dans le grand bain de l’audace et
de l’innovation… ;-) Je vous raconte ?
4. 1. Je n'ai pas peur
d'oser car je sais
que j'ai des doutes
5. Très féminin ? Et un peu énigmatique aussi comme réponse, je vous
l’accorde. ;-)Je m’explique. Ok. Bon, disons que je veux lancer une
nouvelle offre. Le risque serait de penser que je suis convaincue
d’avoir l’offre parfaite. En ayant cette conviction, je prendrais le
risque de m’enfermer dans cette idée et le moment du lancement,
serait un moment extrêmement angoissant car susceptible de
remettre en cause ma conviction première. Vision tellement
angoissante qu’elle peut paralyser l’initiative même de l’audace. Je
n’ose pas car j’ai peur de me planter.
Moi, j’ai la conviction (sûrement assez féminine) d’avoir des doutes.
En ayant ces doutes, je m’autorise ainsi également à faire l’éponge
de mon entourage pour écouter les conseils, de challenger sans arrêt
mon idée. Le lancement de l’offre fait alors partie intégrante du
processus d’affinage de l’offre et n’est pas son point d’orgue. Donc
moins d’enjeux vitaux. Donc moins d’appréhension. Donc, j’ose.
6. J’ai ainsi essayé de transformer ce manque de « confiance en soi »
que l’on qualifie souvent de féminin en atout pour le projet.
Ceci étant, il faut tout de même associer cette audace tempérée de «
doutes » avec une force de conviction de fond, qui elle, va porter le
projet. Une énergie qui vient alors des tripes (du foie ? ou plutôt de
la foi… ;-) et non de la tête et va permettre par son aspect «
émotionnel » de transmettre, de fédérer, de séduire…
7. 2. Oser innover ce
n'est pas sauter
dans le vide mais
monter une petite
marche
8. Tout de suite, cela fait moins peur, non ?
Pourquoi je n’ai jamais eu peur d’oser ? Ce n’est malheureusement
pas parce que je suis terriblement courageuse ou brillante… ;-) Je
n’ai pas peur d’oser car je n’ai pas la sensation de prendre un risque.
Pourquoi ? Car je pense que l’innovation se construit par « micro
innovation ». Il existe beaucoup de fantasmes, d’idées préconçues
sur l’innovation qui donnent la sensation qu’elle n’est pas à notre
portée alors que nous innovons plusieurs fois dans la journée à une
petite échelle. Petite échelle qui reste le point de départ de toute
innovation…
Il y a un mot que j’entends beaucoup depuis que je suis immergée
dans les processus de marketing innovant, c’est l’iterration. Et je
l’aime bien, ce mot… Accepter d’essayer, réessayer,
recommencer…
9. L’innovation débute toujours par une micro innovation, expérimentée
dans un cadre micro, dans une éprouvette, en laboratoire.
« Tiens, j’ai une idée pour régler ce problème. Et si l’on essayait ça pour
voir ? » On bouge de 2° un bouton de notre tableau de bord, on scrute
le résultat. Négatif ? Et si on essayait de toucher à un autre curseur ?
Positif ? Et si on essayait de faire un pas de plus et d’augmenter le
champ de l’expérimentation ?
Petit à petit, forte de ces retours d’expérience très concrets,
l’innovation se dessine, s’affine, sans prise de risque. Même la plus
énorme des innovations, celle qui demandera le plus d’investissement
financier finalement débute toujours par une micro expérimentation.
Une sensation/vision consolidée par un retour d’expérience très
concret..
En suivant cette logique, la peur fait beaucoup moins partie de
l’aventure de l’innovation, vous ne trouvez pas ?…
11. Lorsque l’on rêve d’être un audacieux, on se rêve souvent très
grand… Très bien ! Ca, c’est la vision finale et c’est important
qu’elle soit également assez miroitante pour donner le courage
d’avancer car le chemin est long et hasardeux pour les audacieux !
Ceci étant, comme le dit cette jolie citation : « Ce n’est pas la
destination qui est la plus intéressante mais souvent le chemin pour
y arriver… »
Il y a 4 ans quand j’ai eu la vision de Mes Bonnes Copines apparaître
dans ma tête et que j’en ai parlé autour de moi, l’ensemble des
retours étaient assez peu positifs… Sans doute avaient-ils raison
d’avoir des doutes. J’en avais moi aussi, comment aurais-je fait
autrement ? Ma conviction ne s’appuyait que sur une
perception/sensation et une petite voix venue des tripes qui ne
voulait pas se taire.
12. Pourquoi alors ai-je eu l’audace d’essayer tout de même ?
Car autant, je comprenais mes doutes et ceux de mon entourage,
autant j’étais convaincue qu’il fallait que je passe par
l’expérimentation pour vérifier que ma sensation était ou non bien
fondée.
Essayer ne veut pas dire réussir mais poser un champ
d’expérimentation et ainsi créer un référentiel grâce aux retours
d’analyse qui permettront de faire avancer les réflexions. Pas
d’enjeux d’échec, donc pas de pression ! Pas de danger, juste celui
d’apprendre… Pas de peur, juste l’émotion indéfinissablement
grisante de défricher un terrain inconnu…
13. J’ai souvent entendu des spécialistes de l’innovation prendre pour
exemple l’enfant qui apprend à marcher et qui accepte de tomber
tant de fois et qui réessaie sans fin jusqu’à atteindre son micro
objectif, mais quel objectif déjà : le plaisir de vous sauter dans les
bras !
Dans mon idée, quel que soit le projet dans lequel on rêve de se
lancer, l’innovation que l’on rêve de mener, on accepte le fait de
vivre chaque jour autant de micro succès que de micro échecs.. Et ce
nouveau quotidien devient bien plus léger à porter, vous ne trouvez
pas ?
Ce post, vous a touché, interpelé… ou pas ? Dites-le moi dans un
commentaire !
14. A très bientôt sur mes blogs :
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