Le changement climatique constitue un défi majeur pour l’humanité. Avec les modes de production d’énergie, les transports sont au centre de l’attention et des stratégies d’action déployées pour tenter d’atteindre cet objectif. Pour cause, le secteur représente aujourd’hui près du quart des émissions à l’échelle mondiale. Les objectifs ambitieux en matière de décarbonation de la mobilité appellent d’importantes transformation de nos modes de déplacements. Le temps d’action est court et les solutions coûteuses au regard de l’effort à fournir.
Pourtant, les enjeux de la décarbonation de la mobilité et de son financement sont liés : décarboner la mobilité passe une réflexion sur son financement ; le financement de la mobilité de demain ne peut l’impasse sur l’impératif de décarbonation. Dès lors, comment penser les deux enjeux de pair ? Quels enseignements peut-on retirer des expériences internationales en la matière ? Comment rendre la transformation du système de financement de la mobilité, et avec elle la décarbonation du secteur, acceptable ?
Camille Combe est chargé de mission au sein de La Fabrique de la Cité depuis 2016.
Il travaille sur les différents projets liés aux mobilités et au numérique. Il a précédemment travaillé au département Stratégie et innovation de Transdev (Groupe Caisse des Dépôts) où il a aidé au pilotage de projets de réaménagement de parcs-relais, de développement du covoiturage et de l’autopartage.
Diplômé de l’École Urbaine de l’Institut d’Études Politiques de Paris, Camille s’intéresse particulièrement au rôle des nouveaux acteurs de l’innovation et des nouvelles technologies dans les villes. Attentif à l’évolution des cadres urbains, Camille s’intéresse aux impacts de la donnée sur les dynamiques urbaines.
Dans le cadre du Meet-up "Tourisme durable & Finance Carbone" organisé au Welcome City Lab à Paris le 17 novembre 2016.
Compensation, Régulation ou Réduction carbone?
Tous les éléments sont issus d'une présentation de notre partenaire et binôme sur l’événement: TEC Conseils.
Benoit Roussey a témoigné lors de l'atelier "Energies renouvelables et Transport Public" organisé le 6 novembre dernier au salon de la croissance verte à Poitiers.
Le projet REPUTE (Renewable Energy in Public Transport Enterprise) vise à promouvoir au sein de l’Espace Atlantique européen l’usage des énergies renouvelables dans les transports publics.
ce document présente l'activité de l'association sur l'année 2012. COVOITURAGE+ développe le covoiturage domicile-travail sur le département d'Ille-et-Vilaine
L’électromobilité, intervention croisée personnes et marchandises Vanessa CHOCTEAU pour les marchandises– Directrice Générale Greenovia, Groupe La Poste
2ème Forum des Mobilités interrégionales : Visions, Stratégies et Solutions territoriales pour diminuer l'empreinte carbone
Forum organisé pour le compte du programme CLIMATLANTIC, un projet européen cofinancé avec l’appui de l’Union européenne FEDER – Programme Espace Atlantique. L’objectif du programme www.climatlanticproject.eu est de bâtir à fin mai 2014 une stratégie CLIMAT spécifique à l’Arc Atlantique. Le Forum de La Rochelle est le 1er d’un cycle de 4 conférences spécialisées.
Dans le cadre du Meet-up "Tourisme durable & Finance Carbone" organisé au Welcome City Lab à Paris le 17 novembre 2016.
Compensation, Régulation ou Réduction carbone?
Tous les éléments sont issus d'une présentation de notre partenaire et binôme sur l’événement: TEC Conseils.
Benoit Roussey a témoigné lors de l'atelier "Energies renouvelables et Transport Public" organisé le 6 novembre dernier au salon de la croissance verte à Poitiers.
Le projet REPUTE (Renewable Energy in Public Transport Enterprise) vise à promouvoir au sein de l’Espace Atlantique européen l’usage des énergies renouvelables dans les transports publics.
ce document présente l'activité de l'association sur l'année 2012. COVOITURAGE+ développe le covoiturage domicile-travail sur le département d'Ille-et-Vilaine
L’électromobilité, intervention croisée personnes et marchandises Vanessa CHOCTEAU pour les marchandises– Directrice Générale Greenovia, Groupe La Poste
2ème Forum des Mobilités interrégionales : Visions, Stratégies et Solutions territoriales pour diminuer l'empreinte carbone
Forum organisé pour le compte du programme CLIMATLANTIC, un projet européen cofinancé avec l’appui de l’Union européenne FEDER – Programme Espace Atlantique. L’objectif du programme www.climatlanticproject.eu est de bâtir à fin mai 2014 une stratégie CLIMAT spécifique à l’Arc Atlantique. Le Forum de La Rochelle est le 1er d’un cycle de 4 conférences spécialisées.
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Mobilis 2008 - Discours d'accueil Françoise BOUVIER - LE PÔLE DE COMPETITIVIT...Mobilis Conférence
Support utilisé lors du discours d'accueil de Madame Françoise BOUVIER ,"Vice-Présidente de la CAB en charge de l’Hôpital Médian, des Centres de Recherche et du Pôle de Compétitivité" lors des rencontres Mobilis 2008 (Belfort 18&19 nov 08).
Introduction de Jean-Marc Jancovici à la conférence de The Shift Project "La ...The Shift Project
Les mobilités du quotidien dans les zones périurbaines et les banlieues sont majoritairement accomplies grâce à des véhicules particuliers dont les taux de remplissage sont faibles. Pourtant, d’autres réponses de mobilités sont possibles.
The Shift Project souhaite influencer les politiques publiques aussi bien dans le domaine des solutions de mobilité que de la gouvernance, grâce à une analyse pertinente des territoires, pour promouvoir des alternatives viables. Partant du fait que les fonds publics se tarissent, il convient d’envisager des modèles plus près des citoyens, co-construits et résilients, ne nécessitant qu’un investissement limité en capital sur des territoires limités.
Jean-Marc Jancovici, président de The Shift Project, a introduit la conférence.
Genèse du projet
Un constat alarmant : La pollution atmosphérique
On estime à 60% le nombre de Français directement concernés par la pollution. Elle serait à l’origine de près de 42 000 décès prématurés par an. L’implication de la voiture dans ces mauvais chiffres n’est pas anodine. Le transport est responsable de 25% des émissions atmosphériques en milieu urbain. Il est urgent par conséquent de se préoccuper de la qualité de l’air dans nos agglomérations.
Le développement de solutions zéro émission
Le progrès technologique des batteries d’accumulateurs permet désormais de faire circuler des véhicules électriques qui peuvent parcourir plus de 150 kilomètres entre deux recharges.
L’utilisation exclusive de véhicules électriques dans le paysage urbain va dans le sens des recommandations européennes pour la sauvegarde de la qualité de l’air dans les villes.
L’entreprise propose la maîtrise du budget automobile notamment dans le cas d’une flotte d’entreprise ou de l’utilisation d’un second véhicule pour les particuliers.
Le projet prévoit l’ouverture de plusieurs agences en région Centre puis progressivement d’autres points de location dans les agglomérations de taille moyenne (100000 habitants) et en milieu rural en France. L’entreprise sera par conséquent créatrice d’emplois proportionnellement à son développement.
Chaque agence adoptera un mode de fonctionnement souple pour répondre aux attentes de la clientèle locale.
AUTOLIBRE s’appuie sur le programme de développement de l’infrastructure d’alimentation en énergie (implantation de 100 bornes publiques de recharge dans le département du Cher en 2016) et apporte son conseil et son assistance aux usagers qui ont besoin de points de charge privés.
L’entreprise
AUTOLIBRE est une toute nouvelle entreprise qui propose des véhicules respectueux de l’environnement en location.
La clientèle cible sont les entreprises et les collectivités (véhicules utilitaires et de collaborateurs) ainsi que les particuliers via un service d’autopartage en ville qui démarrera dans un an.
La zone de chalandise s’étend sur toute la communauté d’agglomérations de Bourges Plus (16 communes)
La première agence est installée au Centre d’Affaires du Technopôle Lahitolle - 6 rue Maurice Roy à 18000 Bourges.
Quelle motorisation choisir pour son automobileMake Me VIP
Les particuliers qui se rendent chez un concessionnaire automobile de Lyon peuvent sérieusement s’intéresser aux nouveaux modèles des voitures électriques. Car leurs prix ne cessent de chuter et en ville, il n’y a plus d’inquiétudes à avoir.
Publication Epe "Stratégies des entreprises pour le climat : la mobilité"Agence Profile!
EpE présente sa nouvelle publication
« Stratégies des entreprises pour le climat : La mobilité », un guide sur la mobilité décarbonée à destination des entreprises et des particuliers.
Cette publication en trois parties est destinée aux entreprises qui souhaitent intégrer au mieux la question du changement climatique dans leur prise en compte de la mobilité de leurs clients, de leurs salariés et des marchandises. Par ailleurs, elle s'adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport, proposées par les entreprises membres d'EpE.
Les agglomérations françaises 100% renouvelablesEnerconfort33
Selon le rapport sur le statut mondial des énergies renouvelables de 2016, communiqué le 1er juin dernier par le réseau international REN21, les énergies vertes ont connu une importante progression tout au long de l’année 2015. Enerconfort est fier de participer à l'expansion de ces énergies renouvelables en proposant une large gamme de solutions écologiques!
Contribution des CCI de France à la Conférence environnementale 2016CCI France
Les CCI de France formulent des propositions pour les trois tables rondes : 1/ Appliquer l’agenda des solutions pour la croissance verte, 2/ Impliquer citoyens, territoires et Etat dans la transition écologique, 3/ Préserver les milieux afin d’améliorer le cadre de vie et la santé de tous.
Ces propositions s’inscrivent dans la suite des travaux menés par le réseau depuis plusieurs années, et plus particulièrement depuis la première conférence environnementale de 2012. Membres du CNTE, les CCI souhaitent contribuer à la réussite de ces tables rondes.
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Mobilis 2008 - Discours d'accueil Françoise BOUVIER - LE PÔLE DE COMPETITIVIT...Mobilis Conférence
Support utilisé lors du discours d'accueil de Madame Françoise BOUVIER ,"Vice-Présidente de la CAB en charge de l’Hôpital Médian, des Centres de Recherche et du Pôle de Compétitivité" lors des rencontres Mobilis 2008 (Belfort 18&19 nov 08).
Introduction de Jean-Marc Jancovici à la conférence de The Shift Project "La ...The Shift Project
Les mobilités du quotidien dans les zones périurbaines et les banlieues sont majoritairement accomplies grâce à des véhicules particuliers dont les taux de remplissage sont faibles. Pourtant, d’autres réponses de mobilités sont possibles.
The Shift Project souhaite influencer les politiques publiques aussi bien dans le domaine des solutions de mobilité que de la gouvernance, grâce à une analyse pertinente des territoires, pour promouvoir des alternatives viables. Partant du fait que les fonds publics se tarissent, il convient d’envisager des modèles plus près des citoyens, co-construits et résilients, ne nécessitant qu’un investissement limité en capital sur des territoires limités.
Jean-Marc Jancovici, président de The Shift Project, a introduit la conférence.
Genèse du projet
Un constat alarmant : La pollution atmosphérique
On estime à 60% le nombre de Français directement concernés par la pollution. Elle serait à l’origine de près de 42 000 décès prématurés par an. L’implication de la voiture dans ces mauvais chiffres n’est pas anodine. Le transport est responsable de 25% des émissions atmosphériques en milieu urbain. Il est urgent par conséquent de se préoccuper de la qualité de l’air dans nos agglomérations.
Le développement de solutions zéro émission
Le progrès technologique des batteries d’accumulateurs permet désormais de faire circuler des véhicules électriques qui peuvent parcourir plus de 150 kilomètres entre deux recharges.
L’utilisation exclusive de véhicules électriques dans le paysage urbain va dans le sens des recommandations européennes pour la sauvegarde de la qualité de l’air dans les villes.
L’entreprise propose la maîtrise du budget automobile notamment dans le cas d’une flotte d’entreprise ou de l’utilisation d’un second véhicule pour les particuliers.
Le projet prévoit l’ouverture de plusieurs agences en région Centre puis progressivement d’autres points de location dans les agglomérations de taille moyenne (100000 habitants) et en milieu rural en France. L’entreprise sera par conséquent créatrice d’emplois proportionnellement à son développement.
Chaque agence adoptera un mode de fonctionnement souple pour répondre aux attentes de la clientèle locale.
AUTOLIBRE s’appuie sur le programme de développement de l’infrastructure d’alimentation en énergie (implantation de 100 bornes publiques de recharge dans le département du Cher en 2016) et apporte son conseil et son assistance aux usagers qui ont besoin de points de charge privés.
L’entreprise
AUTOLIBRE est une toute nouvelle entreprise qui propose des véhicules respectueux de l’environnement en location.
La clientèle cible sont les entreprises et les collectivités (véhicules utilitaires et de collaborateurs) ainsi que les particuliers via un service d’autopartage en ville qui démarrera dans un an.
La zone de chalandise s’étend sur toute la communauté d’agglomérations de Bourges Plus (16 communes)
La première agence est installée au Centre d’Affaires du Technopôle Lahitolle - 6 rue Maurice Roy à 18000 Bourges.
Quelle motorisation choisir pour son automobileMake Me VIP
Les particuliers qui se rendent chez un concessionnaire automobile de Lyon peuvent sérieusement s’intéresser aux nouveaux modèles des voitures électriques. Car leurs prix ne cessent de chuter et en ville, il n’y a plus d’inquiétudes à avoir.
Publication Epe "Stratégies des entreprises pour le climat : la mobilité"Agence Profile!
EpE présente sa nouvelle publication
« Stratégies des entreprises pour le climat : La mobilité », un guide sur la mobilité décarbonée à destination des entreprises et des particuliers.
Cette publication en trois parties est destinée aux entreprises qui souhaitent intégrer au mieux la question du changement climatique dans leur prise en compte de la mobilité de leurs clients, de leurs salariés et des marchandises. Par ailleurs, elle s'adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport, proposées par les entreprises membres d'EpE.
Les agglomérations françaises 100% renouvelablesEnerconfort33
Selon le rapport sur le statut mondial des énergies renouvelables de 2016, communiqué le 1er juin dernier par le réseau international REN21, les énergies vertes ont connu une importante progression tout au long de l’année 2015. Enerconfort est fier de participer à l'expansion de ces énergies renouvelables en proposant une large gamme de solutions écologiques!
Contribution des CCI de France à la Conférence environnementale 2016CCI France
Les CCI de France formulent des propositions pour les trois tables rondes : 1/ Appliquer l’agenda des solutions pour la croissance verte, 2/ Impliquer citoyens, territoires et Etat dans la transition écologique, 3/ Préserver les milieux afin d’améliorer le cadre de vie et la santé de tous.
Ces propositions s’inscrivent dans la suite des travaux menés par le réseau depuis plusieurs années, et plus particulièrement depuis la première conférence environnementale de 2012. Membres du CNTE, les CCI souhaitent contribuer à la réussite de ces tables rondes.
Vers une mobilité durable en milieu rural : Sébastien BOURCIER de l'ADEME expose les raisons et les leviers pour développer une mobilité durable en milieu rural. Une présentation faite à l'occasion de l'assemblée générale du CAUE de la Vendée (Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement).
La gouvernance de la transition énergétique et écologique des pays du Sud vue par l'AFD et l'ENS (extrait du Mooc) : rôle des Etats, des villes, des institutions multilatérales et des banques.
La mise à jour de la stratégie pour une mobilité durable "Modu 2.0", approuvée par le Conseil de Gouvernement en date du 23 mai 2018, a été présentée le 29 mai 2018 au grand public par le ministre du développement durable et des infrastructures.
Si les principes fondamentaux de la stratégie "MoDu" de 2012 restent de vigueur (la multimodalité et le renforcement des transports en commun et des modes actifs), la stratégie "Modu 2.0":
met en évidence les progrès faits depuis 2012;
fournit des chiffres actuels;
fixe des objectifs pour l’horizon 2025;
intègre les progrès technologiques récents;
assure la cohérence avec de nouvelles stratégies globales et nationales (accord de Paris sur le Climat, Troisième Révolution Industrielle);
étoffe la stratégie d’une boîte à outils de la mobilité;
s’adresse plus explicitement aux quatre acteurs de la mobilité que sont:
les citoyens;
les communes;
les employeurs et les établissements scolaires;
l’État.
Présentation publique des conclusions du rapport "Décarboner la mobilité dans...The Shift Project
Présentation publique des conclusions du rapport "Décarboner la mobilité dans les zones de moyenne densité" par Francisco Luciano, Directeur du groupe de travail du Shift
AC6 Travailler le lien entre urbain et rural en intercommunalitéCap'Com
Zones à faibles émissions et mobilités responsables, répartition des aménagements urbains et de services publics … Avec l’urgence des transitions écologiques, les sujets de discorde ne manquent pas au sein des territoires métropolitains. Et ils peuvent souvent opposer villes centre et communes rurales. Comment construire au sein du conseil métropolitain un discours fédérateur autour des usages de la ville de demain ?
Etude PwC : La transition énergétique pour la croissance verte (nov 2015)PwC France
Quels sont les impacts attendus et les tendances du marché français de la Transition Energétique ?
La loi sur la transition énergétique fixe des objectifs ambitieux, définissant la trajectoire énergétique de la France à moyen et long terme
(Rapport d'Activités 2015) Défis Climatiques: Quelle nouvelle trajectoire de ...Ibra Seck Cassis
(Extrait Editorial de Secou Sarr DG Enda Energie)
L’Accord de Paris sur les changements climatiques et les Objectifs de développement durable adoptés à New-York ont fait de l’année 2015 une référence pour un agenda de développement alternatif basée sur une nouvelle vision du Post-2015.
Pour Enda Energie, même si l’Accord de Paris n’est pas contraignant, il a le mérite de poser de forts jalons politiques consensuels et des engagements soumis à des révisions régulières. Les contributions déterminées au niveau national (CPDN), en fixant les ambitions des pays en matière de réduction d’émissions (atténuation) et d’adaptation aux changements climatiques avec des coûts associés, constituent les cadres de référence d’actions qui feront l’objet de révision tous les cinq ans.
Les scénarios comme outil d’analyse du risque de transition énergétique : que...The Shift Project
Intervention de Michel Lepetit, Vice-président du Shift, sur le sujet "Les scénarios comme outil d’analyse du risque de transition énergétique : questions pour la macroéconomie" lors des Ateliers du Shift du 20 juin 2017.
A l'occasion du forum de la mobilité durable organisé par le Centre de mobilité durable de Sherbrooke, Monique Léveillé a présenté les concepts et applications en termes de mobilité durable.
Similaire à 30 minutes pour demain - La décarbonation et financement de la mobilité : enjeux croisés - Camille Combe (20)
Notre yearbook 2024 est désormais disponible en ligne. Nous avons conçu cette revue annuelle pour vous inspirer et susciter de nouvelles vocations au service de la transformation des villes et des territoires. Xavier Huillard, le président-directeur général de VINCI, y partage notamment sa vision des opportunités offertes par la transition énergétique pour les métiers du groupe VINCI.
Construction Tech (or Contech), the set of innovative technological solutions for the design, construction and maintenance of built structures, promises to radically transform the sector by reducing its environmental footprint, improving the safety of site workers and boosting business productivity.
After publishing an initial study on Contech in Europe in 2021, in partnership with the online media Sifted, Leonard has just released a study dedicated to innovative technologies in construction (Contech) in Latin America: “Contech LATAM”, in association with the Peruvian consultancy Digital Bricks.
Leonard, la plate-forme de prospective et d’innovation du groupe VINCI, et Sustainable Ocean Alliance (SOA), association experte de l’innovation responsable dans le secteur maritime, publient un rapport sur l’économie bleue durable. Fruit d’un an de réflexion débutée en mars 2022 avec le lancement d’un cycle événementiel qui s’est étalé jusqu’au mois d’octobre, ce rapport met en lumière les atouts des mers et des océans, vecteurs essentiels de la transition écologique.
Report - Towards a Sustainable Blue EconomyLeonard
Leonard, the VINCI Group's foresight and innovation platform, and Sustainable Ocean Alliance (SOA), an association specialising in responsible innovation in the maritime sector, publish a report on the sustainable blue economy. The result of a year-long process of reflection that began in March 2022 with the launch of a series of events that ran until October, this report highlights the assets of the seas and oceans, which are essential vectors for the ecological transition.
Prévention et sécurité au travail :
« Ensemble, vers le « zéro accident » ! Voici l’objectif fixé par VINCI rappelé dans son Manifeste. Pour y concourir, des milliers de femmes et d’hommes veillent chaque jour
à la sécurité des employés. En complément des actions essentielles déjà en cours pour atteindre cet objectif, une démarche prospective collaborative transverse au
groupe a vu le jour en 2021, ce rapport en est la conclusion.
Gouvernance territoriale et transition écologiqueLeonard
La Chaire d'Économie urbaine de l'ESSEC, en partenariat avec Leonard, s'est interrogée sur les manières de dépasser les blocages et accélérer le mouvement de la transition écologique, au niveau de la gouvernance territoriale. Découvrez leurs conclusions dans ce rapport.
Près de 20 millions d’habitants de plus de 20 métropoles
françaises vivent dans une rue… Et si demain, celle-ci devenait
Rue Commune ?
Il existe deux façons de concevoir la ville résiliente : en partant « d’en haut », dans
une logique de planification urbaine, ou au contraire « d’en bas », pour construire
ensemble, en réunissant autour d'une même table décideurs publics et acteurs
privés, professionnels de l'aménagement et usagers. Partisans de cette seconde
approche, nous sommes convaincus que c’est dans les rues, premier bien commun
des villes, que nous pourrons construire la ville post-Covid, post-voiture et postcarbone
en faisant converger qualité environnementale et qualités urbaines.
VINCI believes that hydrogen will play a substantial role to achieve the decarbonized society we are collectively targeting by 2050. Our Group has leveraged its internal expertise to study the entire hydrogen value chain and identify potential opportunities for VINCI entities to get involved in the deployment at scale of green hydrogen.
This collection of Deep Dives sheds some light on all aspects of the hydrogen sector from production to storage and distribution, and the various applications of hydrogen. They raise the following strategic considerations:
- Current hydrogen production is tied to fossil fuels and renewable hydrogen produced through electrolysis or steam reforming of biomass is today far from competitiveness.
- Technical and economic challenges arise as to how to store and transport hydrogen to end-users with different approaches possible for transporting hydrogen over short or medium distances or between continents.
- Opportunities for using hydrogen for certain road mobility applications should be pursued despite the current context where battery electric vehicles are becoming mainstream.
- Fuel-cell trains should be explored as a decarbonized alternative to diesel powered trains operating on unelectrified railway lines.
- Hydrogen power trains could be the only game in town to address the looming decarbonization targets of maritime and air transport by 2050.
- The demand of hard-to-abate industries like steel and cement making, chemical production, and others, will account for the majority of low-carbon hydrogen by 2050.
Près de 20 millions d’habitants de plus de 20 métropoles
françaises vivent dans une rue… Et si demain, celle-ci devenait
Rue Commune ?
Il existe deux façons de concevoir la ville résiliente : en partant « d’en haut », dans
une logique de planification urbaine, ou au contraire « d’en bas », pour construire
ensemble, en réunissant autour d'une même table décideurs publics et acteurs
privés, professionnels de l'aménagement et usagers. Partisans de cette seconde
approche, nous sommes convaincus que c’est dans les rues, premier bien commun
des villes, que nous pourrons construire la ville post-Covid, post-voiture et postcarbone
en faisant converger qualité environnementale et qualités urbaines.
Construction Tech FR - Leonard x Sifted Report Leonard
Selon cette étude exclusive menée par Sifted avec Leonard, les technlogies de construction (Contech), pour s'imposer, devront impliquer une collaboration accrue entre les start-ups et les acteurs existants et prendre en compte les spécificités du marché de la construction.
La Nuit des Imaginaires a eu lieu le 8 mars 2022 à Paris, chez Leonard, la plate-forme de prospective et d'innovation de VINCI, en partenariat avec La Fabrique des récits (Sparknews) et Making Tomorrow. Elle a réuni plus d’une soixantaine d’artistes, de créatifs et plus globalement de personnes intéressées par une réflexion quant aux représentations du vivre-ensemble et à
la façon dont celles-ci pourraient évoluer en 2035 afin de nous mener vers une société plus résiliente et inclusive. Le dossier ci-dessous restitue sous la forme de micro-récits rédigés par Making Tomorrow une partie des possibles imaginés pendant cette événement.
Leonard, le laboratoire du futur des villes et des territoires, organise, du 20 au 25 juin, la cinquième édition du festival Building Beyond. Cette année, les vingt tables rondes, ateliers et performances gratuits exploreront le thème du visible et de l’invisible en ville et dans les territoires.
Pour en savoir plus : https://www.buildingbeyond.fr/
Building the circular economy: time to shift!Leonard
The construction sector - responsible for around a quarter of CO2 emissions and first waste producer in Europe - is called upon to accelerate its transition to an economy that is more sober in terms of natural resources and greenhouse gas emissions. This effort is all the more crucial at a time of new geopolitical instabilities and persistent tensions in the supply chain following the two-year pandemic, which make it more difficult to supply world markets. So how can we remove the obstacles to the development of the circular economy in construction and successfully transform the professions in cities and regions?
Construire l'économie circulaire ici et maintenant !Leonard
Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, RE2020, responsabilité élargie du producteur à l’horizon 2023 : le secteur de la construction – responsable d’environ un quart des émissions de CO2 et premier producteur de déchets en Europe – est appelé à accélérer sa transition vers une économie plus sobre en ressources naturelles et en émissions de gaz à effet de serre. Un effort d’autant plus crucial à l’heure des nouvelles instabilités géopolitiques et des tensions persistantes sur la chaîne logistique après deux ans de pandémie, qui rendent plus complexe l’approvisionnement sur les marchés mondiaux. Comment alors lever les freins au développement de l’économie circulaire dans la construction et réussir la transformation des métiers des villes et des territoires ?
Découvrez en ligne le Yearbook Leonard 2021 : La décennie décisive. Interviews avec nos responsables de programmes, tendances du futur des villes et des territoires, focus sur les porteurs de projets innovants : vous y trouverez de nombreuses idées et solutions des acteurs du réseau Leonard pour mettre en œuvre et réussir la transition environnementale. À ne manquer : la cartographie inédite des meilleures start-up de la contech.
Discover the Leonard yearbook 2021-2022: "The decisive decade". Interviews with our programme managers, trends in the future of cities and territories, focus on innovative project leaders: you will find many ideas and solutions from the Leonard network to implement and succeed in the environmental transition. Do not miss the new cartography of the best start-ups in the contech.
Discover the Leonard yearbook 2021-2022: "A decisive decade". Interviews with our programme managers, trends in the future of cities and territories, focus on innovative project leaders: you will find many ideas and solutions from the Leonard network to implement and succeed in the environmental transition. Do not miss the new cartography of the best start-ups in the contech.
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New Deal - Texte intégral - Le futur des routes du Grand Paris Leonard
Un groupement d’experts et d’innovateurs rassemblant Leonard, Seura (David Mangin), Jornet Llop Pastor, Carlo Ratti Associati présente aujourd’hui au Pavillon de l’Arsenal ses conclusions sur l’avenir des autoroutes et voies rapides du Grand Paris aux horizons 2024 (Jeux Olympiques), 2030 (Grand Paris Express) et 2050. Nées de la consultation internationale organisée par le Forum Métropolitain du Grand Paris, les conclusions du projet New Deal sont présentées à partir d’aujourd’hui au Pavillon de l’Arsenal à Paris. L’exposition est ouverte au public du 7 juin au 13 octobre 2019.
New Deal - Synthèse - Le futur des routes du Grand Paris Leonard
Un groupement d’experts et d’innovateurs rassemblant Leonard, Seura (David Mangin), Jornet Llop Pastor, Carlo Ratti Associati présente aujourd’hui au Pavillon de l’Arsenal ses conclusions sur l’avenir des autoroutes et voies rapides du Grand Paris aux horizons 2024 (Jeux Olympiques), 2030 (Grand Paris Express) et 2050. Nées de la consultation internationale organisée par le Forum Métropolitain du Grand Paris, les conclusions du projet New Deal sont présentées à partir d’aujourd’hui au Pavillon de l’Arsenal à Paris. L’exposition est ouverte au public du 7 juin au 13 octobre 2019.
Le Comptoir OCTO - Qu’apporte l’analyse de cycle de vie lors d’un audit d’éco...OCTO Technology
Par Nicolas Bordier (Consultant numérique responsable @OCTO Technology) et Alaric Rougnon-Glasson (Sustainable Tech Consultant @OCTO Technology)
Sur un exemple très concret d’audit d’éco-conception de l’outil de bilan carbone C’Bilan développé par ICDC (Caisse des dépôts et consignations) nous allons expliquer en quoi l’ACV (analyse de cycle de vie) a été déterminante pour identifier les pistes d’actions pour réduire jusqu'à 82% de l’empreinte environnementale du service.
Vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=7R8oL2P_DkU
Compte-rendu :
Ouvrez la porte ou prenez un mur (Agile Tour Genève 2024)Laurent Speyser
(Conférence dessinée)
Vous êtes certainement à l’origine, ou impliqué, dans un changement au sein de votre organisation. Et peut être que cela ne se passe pas aussi bien qu’attendu…
Depuis plusieurs années, je fais régulièrement le constat de l’échec de l’adoption de l’Agilité, et plus globalement de grands changements, dans les organisations. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi ils suscitent peu d'adhésion, peu d’engagement, et ils ne tiennent pas dans le temps.
Heureusement, il existe un autre chemin. Pour l'emprunter il s'agira de cultiver l'invitation, l'intelligence collective , la mécanique des jeux, les rites de passages, .... afin que l'agilité prenne racine.
Vous repartirez de cette conférence en ayant pris du recul sur le changement tel qu‘il est généralement opéré aujourd’hui, et en ayant découvert (ou redécouvert) le seul guide valable à suivre, à mon sens, pour un changement authentique, durable, et respectueux des individus! Et en bonus, 2 ou 3 trucs pratiques!
Le Comptoir OCTO - Équipes infra et prod, ne ratez pas l'embarquement pour l'...OCTO Technology
par Claude Camus (Coach agile d'organisation @OCTO Technology) et Gilles Masy (Organizational Coach @OCTO Technology)
Les équipes infrastructure, sécurité, production, ou cloud, doivent consacrer du temps à la modernisation de leurs outils (automatisation, cloud, etc) et de leurs pratiques (DevOps, SRE, etc). Dans le même temps, elles doivent répondre à une avalanche croissante de demandes, tout en maintenant un niveau de qualité de service optimal.
Habitué des environnements développeurs, les transformations agiles négligent les particularités des équipes OPS. Lors de ce comptoir, nous vous partagerons notre proposition de valeur de l'agilité@OPS, qui embarquera vos équipes OPS en Classe Business (Agility), et leur fera dire : "nous ne reviendrons pas en arrière".
L'IA connaît une croissance rapide et son intégration dans le domaine éducatif soulève de nombreuses questions. Aujourd'hui, nous explorerons comment les étudiants utilisent l'IA, les perceptions des enseignants à ce sujet, et les mesures possibles pour encadrer ces usages.
Constat Actuel
L'IA est de plus en plus présente dans notre quotidien, y compris dans l'éducation. Certaines universités, comme Science Po en janvier 2023, ont interdit l'utilisation de l'IA, tandis que d'autres, comme l'Université de Prague, la considèrent comme du plagiat. Cette diversité de positions souligne la nécessité urgente d'une réponse institutionnelle pour encadrer ces usages et prévenir les risques de triche et de plagiat.
Enquête Nationale
Pour mieux comprendre ces dynamiques, une enquête nationale intitulée "L'IA dans l'enseignement" a été réalisée. Les auteurs de cette enquête sont Le Sphynx (sondage) et Compilatio (fraude académique). Elle a été diffusée dans les universités de Lyon et d'Aix-Marseille entre le 21 juin et le 15 août 2023, touchant 1242 enseignants et 4443 étudiants. Les questionnaires, conçus pour étudier les usages de l'IA et les représentations de ces usages, abordaient des thèmes comme les craintes, les opportunités et l'acceptabilité.
Résultats de l'Enquête
Les résultats montrent que 55 % des étudiants utilisent l'IA de manière occasionnelle ou fréquente, contre 34 % des enseignants. Cependant, 88 % des enseignants pensent que leurs étudiants utilisent l'IA, ce qui pourrait indiquer une surestimation des usages. Les usages identifiés incluent la recherche d'informations et la rédaction de textes, bien que ces réponses ne puissent pas être cumulées dans les choix proposés.
Analyse Critique
Une analyse plus approfondie révèle que les enseignants peinent à percevoir les bénéfices de l'IA pour l'apprentissage, contrairement aux étudiants. La question de savoir si l'IA améliore les notes sans développer les compétences reste débattue. Est-ce un dopage académique ou une opportunité pour un apprentissage plus efficace ?
Acceptabilité et Éthique
L'enquête révèle que beaucoup d'étudiants jugent acceptable d'utiliser l'IA pour rédiger leurs devoirs, et même un quart des enseignants partagent cet avis. Cela pose des questions éthiques cruciales : copier-coller est-il tricher ? Utiliser l'IA sous supervision ou pour des traductions est-il acceptable ? La réponse n'est pas simple et nécessite un débat ouvert.
Propositions et Solutions
Pour encadrer ces usages, plusieurs solutions sont proposées. Plutôt que d'interdire l'IA, il est suggéré de fixer des règles pour une utilisation responsable. Des innovations pédagogiques peuvent également être explorées, comme la création de situations de concurrence professionnelle ou l'utilisation de détecteurs d'IA.
Conclusion
En conclusion, bien que l'étude présente des limites, elle souligne un besoin urgent de régulation. Une charte institutionnelle pourrait fournir un cadre pour une utilisation éthique.
OCTO TALKS : 4 Tech Trends du Software Engineering.pdfOCTO Technology
En cette année 2024 qui s’annonce sous le signe de la complexité, avec :
- L’explosion de la Gen AI
-Un contexte socio-économique sous tensions
- De forts enjeux sur le Sustainable et la régulation IT
- Une archipélisation des lieux de travail post-Covid
Découvrez les Tech trends incontournables pour délivrer vos produits stratégiques.
30 minutes pour demain - La décarbonation et financement de la mobilité : enjeux croisés - Camille Combe
1. 28 mai 2020
Décarbonation et
financement de la
mobilité : enjeux croisés
Camille Combe, chargé de mission et auteur
de l’étude
2. L’enjeu central de la décarbonation
des mobilités
Le secteur des transports représente
aujourd’hui près du quart des émissions à
l’échelle mondiale (environ 24,5% selon
l’Agence Internationale de l’Énergie)
En Europe, une analyse sectorielle des
émissions de CO2 permet de constater que
les transports sont le seul secteur à avoir vu
leur niveau d’émissions augmenter entre
1990 et 2014.
Ces chiffres sont à mettre en regard des
objectifs ambitieux fixés en matière de
décarbonation, notamment de la mobilité
(Accord de Paris, Pacte vert pour l’Europe,
etc.).
3. Décarboner la mobilité, mode
d’emploi
Le principal facteur expliquant la hausse des
émissions de CO2 dans la mobilité est la
demande de déplacement.
Pour décarboner la mobilité l’enjeu est donc
double :
• Agir sur la demande de mobilité grâce au
report modal vers des modes moins
carbonés ;
• Cependant, cela implique qu’une offre
décarbonée soit existante faute de quoi la
demande de déplacement sera absorbée
par l’automobile.
9. Décarbonation et financement :
enjeux croisés
L’ impératif de décarbonation est une
invitation à repenser le financement de la
mobilité.
Ensuite, on ne peut pas aborder la question
de la décarbonation sans aborder celle du
financement.
Enfin, on ne peut pas aborder la question du
financement sans intégrer l’enjeu de
décarbonation.
12. Quoi faire ? < Comment faire ?
Les bons outils, la bonne échelle, la bonne méthode
13.
14.
15. Retrouvez le rapport « Financer la
mobilité dans un monde post-
carbone »
Le rapport « Financer la mobilité dans un
monde post-carbone » est disponible
gratuitement sur le site de La Fabrique de la
Cité à l’adresse suivante :
https://www.lafabriquedelacite.com/publicati
ons/financer-la-mobilite-dans-un-monde-
post-carbone/
Notes de l'éditeur
Lorsque l’on parle de cette mobilité de demain, il faut être sûr d’une chose : le principal impératif, à la différence de ce que l’on a pu voir par le passé, n’est plus la vélocité mais bien la durabilité des modes de transports et en particulier la réduction de l’empreinte carbone de la mobilité à l’échelle mondiale.
L’enjeu et la marge de progrès est conséquente. Le secteur des transports représente aujourd’hui près du quart des émissions à l’échelle mondiale (environ 24,5% selon l’Agence Internationale de l’Énergie). Entre 1990 et 2017, seuls les secteurs du transport et de l’énergie ont vu leur part dans le total des émissions croître respectivement de 42 à 46% et de 22 à 24%. En Europe, une analyse sectorielle des émissions de CO2 permet de constater que les transports sont le seul secteur à avoir vu leur niveau d’émissions augmenter entre 1990 et 2014.
Plusieurs sommets et documents cadres ont fixé des objectifs ambitieux en matière de décarbonation des activités humaines et notamment de la mobilité. On peut notamment parler de l’Accord de Paris ont l’objectif affirmé à l’article 4 est d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2050. Pour atteindre cet objectif, la Commission européenne ambitionne dans son Pacte vert pour l’Europe de réduire de 90% les émissions du secteur des transports d’ici à 2050 en vue de parvenir à la neutralité carbone. Parmi les actions à entreprendre, la Commission européenne veut favoriser le report modal depuis l’automobile vers des modes moins carbonés mais aussi développer des carburants de substitution durables (hydrogène, électrique), en priorité dans les villes.
Comment expliquer cette croissance des émissions de CO2 de la mobilité ? Quelles solutions permettraient de réduire les émissions de CO2 du secteur des transports ?
Le principal facteur expliquant la hausse des émissions de CO2 dans la mobilité est la demande de déplacement. Historiquement, les facteurs de population, PIB et demande ont été identifiés comme des facteurs participant à la hausse des émissions pour la quasi-totalité des études, très souvent avec une contribution identifiée comme majeure pour le PIB. Les autres facteurs sont la réduction du taux d’occupation des véhicules, le report modal vers des modes carbonés qui ont pour la plupart compensé les progrès dans le perfectionnement des motorisations. Des mesures comme le report modal, souvent érigé comme une solution à la décarbonation de la mobilité s’avère avoir une contribution quasi systématique à la hausse des émissions puisqu’il se fait plus souvent vers des modes plus carbonés (voitures la mobilité des personnes, poids lourds pour les marchandises). En France, cela peut notamment s’expliquer par le fait que 2/3 des nouveaux urbains s’installaient aux marges des aires urbaines, autrement dit dans des zones non-couvertes par les transports collectifs. On peut conjecturer le fait que la mobilité de ces nouveaux habitants sera principalement automobile.
La crise que nous traversons actuellement est un parfait révélateur du lien entre demande de mobilité et émissions de CO2 : l’arrêt quasi-total de la mobilité constatée au niveau mondial a conduit à une baisse drastique des émissions de CO2 et des épisodes de congestion dans les cœurs urbains. Toutefois, elle a également conduit à un effondrement des économies qui emporte avec lui des conséquences sociales importantes sur le plus long terme. La démobilité n’est donc pas une option.
Pour décarboner la mobilité l’enjeu est donc double :
Il convient bien sûr d’agir sur la demande de mobilité par le biais du report modal vers des modes moins carbonés, comme recommandé dans le Guide produit par le Shift Project pour une mobilité quotidienne décarbonée ;
Cependant, cela implique qu’une offre décarbonée soit existante, notamment en direction des territoires sous-dotés, faute de quoi la demande de déplacement sera absorbée par l’automobile. Sans financement adéquats, ce prérequis sera impossible à atteindre.
Je sais que Jean Coldefy est avec nous et je souhaitais partager avec vous ce schéma qu’il a produit et qui montre où se situent les émissions de gaz à effets de serre des transports. On voit que l’action est à porter en direction des périphéries et notamment des aires urbaines qui représentent près du tiers des émissions de GES.
L’enjeu va donc être d’investir vers ces territoires qui sont pour la plupart sous-dotés en solution alternative à l’automobile.
Cet enjeu du financement n’est pas nouveau.
Il a été particulièrement mis en lumière par la crise que nous traversons, notamment pour les transports collectifs puisque le GART, le groupement des autorités responsables des transports a transmis une lettre au PR alertant la situation financière des AOM qui pourraient ne plus être en mesure de s’acquitter de leur contribution auprès des opérateurs, risquant ainsi l’arrêt du service.
En effet, il s’exprime d’ores et déjà, parfois dramatiquement, dans des certaines villes et États. On peut distinguer plusieurs types d’enjeux :
Maintenir l’existant :
En France, selon un rapport de la mission d’information sur la sécurité des ponts du Sénat, près de 10% des 250 000 ponts français sont en mauvais état structurel nécessitant des investissements de près de 565 millions d’euros par an pour assurer leur entretien et réparation ;
À New York, la vétusté du réseau de transport est source de nombreuses pannes et à la désaffection croissante d’une partie de ses usagers. Rappelons que le dernier pic de fréquentation annuelle a eu lieu en 2014. Cette désaffection se traduit notamment par un report modal vers l’automobile, et notamment les VTC qui viennent aggraver une la congestion déjà importante de son réseau routier.
Repenser l’existant : dans l’Oregon, faisant le constat de la dégradation de son réseau routier et de la diminution progressive du produit de sa principale ressource de financement des infrastructures routières, l’État de l’Oregon expérimente depuis 2013 un programme ambitieux visant à doter l’État d’une ressource de financement pérenne : une redevance kilométrique.
Et bien sûr, construire des solutions nouvelles : on peut notamment prendre l’exemple du Grand Paris Express.
Un dernier enjeu, transverse à ces trois est celui de la résilience et de la nécessaire prise en compte des éventuels chocs, comme des aléas climatiques ou notamment comme celui lié à la crise que nous traversons.
L’impératif de décarbonation de la mobilité est donc un impératif transverse supplémentaire qu’il convient de prendre en compte. Cela ne rend que plus essentiel le besoin d’apporter une réponse à cette crise latente du financement des mobilités. La réflexion de la transformation du système de financement de la mobilité pour atteindre les objectifs de décarbonation du secteur est indispensable et les deux enjeux ne peuvent être séparés.
Cet enjeu du financement est nouveau n’est pas nouveau. En effet, il s’exprime d’ores et déjà, parfois dramatiquement, dans des certaines villes et États. On peut distinguer plusieurs types d’enjeux :
En effet, les deux thématiques ne peuvent être séparées. Elles sont les deux faces d’une même médaille :
Tout d’abord, En effet, les deux thématiques ne peuvent être séparées. Elles sont les deux faces d’une même médaille :
Tout d’abord, cet impératif de décarbonation est aussi une invitation à repenser le financement de la mobilité. Oslo, exemple que nous avons analysé dans ce rapport, a totalement repensé la fiscalité automobile pour encourager la vente d’automobile électrique. Les résultats sont là puisqu’en 2019, 47% des nouveaux véhicules vendus étaient électriques, contre … 1,93% en France.
Ensuite, on ne peut pas aborder la question de la décarbonation sans aborder celle du financement : il est nécessaire de construire les moyens permettant la décarbonation des mobilités, notamment vers les zones périphériques où l’automobile reste le mode de transport majoritaire, parfois à une écrasante majorité.
Enfin, on ne peut pas aborder la question du financement sans intégrer l’enjeu de décarbonation. On peut prendre l’exemple de l’afflux massifs de capitaux dans les nouveaux acteurs de la mobilité ne constitue nécessairement une réponse décarbonée : il faut voir depuis quels modes les utilisateurs se reportent (si marche à pied ou vélo, effet négatif ; si depuis les transports en commun, effet négatif ou neutre, si depuis véhicule individuel effet positif). Or, ces solutions tendent à se concentrer dans des centres urbains déjà fortement pourvus en mode faiblement carbonés (transports collectifs, pistes cyclables…)
. Oslo, exemple que nous avons analysé dans ce rapport, a totalement repensé la fiscalité automobile pour encourager la vente d’automobile électrique. Les résultats sont là puisqu’en 2019, 47% des nouveaux véhicules vendus étaient électriques, contre … 1,93% en France.
Ensuite, on ne peut pas aborder la question de la décarbonation sans aborder celle du financement : il est nécessaire de construire les moyens permettant la décarbonation des mobilités, notamment vers les zones périphériques où l’automobile reste le mode de transport majoritaire, parfois à une écrasante majorité.
Enfin, on ne peut pas aborder la question du financement sans intégrer l’enjeu de décarbonation. On peut prendre l’exemple de l’afflux massifs de capitaux dans les nouveaux acteurs de la mobilité ne constitue nécessairement une réponse décarbonée : il faut voir depuis quels modes les utilisateurs se reportent (si marche à pied ou vélo, effet négatif ; si depuis les transports en commun, effet négatif ou neutre, si depuis véhicule individuel effet positif). Or, ces solutions tendent à se concentrer dans des centres urbains déjà fortement pourvus en mode faiblement carbonés (transports collectifs, pistes cyclables…)
Quelle réponse apporter à ce double enjeu du financement de la mobilité et sa décarbonation ?
Historiquement, bien que les schémas de financement varient selon les pays et cultures, on peut identifier des similarités entre les différents systèmes, au premier rang desquels la nature des contributeurs au système de financement. En effet, dans un grand nombre de cas, la mobilité est majoritairement financée par le triptyque « contribuable, usager, entreprise ». Toujours d’actualité, ce triptyque montre pourtant quelques signes d’essoufflement face aux évolutions technologiques, économiques et sociales contemporaines.
Or, avec des solutions dont l’objectif premier n’est pas de financer la décarbonation, il est possible de faire coup double. On peut d’une part financer l’infrastructure (son exploitation) et d’autre part décarboner les mobilités associées à cette infrastructure. Dans le contexte actuel de relance, on peut même penser à un coup triple : se servir de ces leviers pour financer la reprise, notamment grâce à la mobilité décarbonée.
Des villes et États montrent aujourd’hui la voie. Nous avons évoqué le cas de New York, Oslo, ou encore d’autres exemples que nous avons traité dans l’étude. Ce que montrent ces exemples, c’est qu’en alliant innovations technologique, technique et politique, plusieurs villes sont parvenues à apporter des solutions ou esquissent des pistes de résolution crédibles au problème du financement d’une mobilité décarbonée. Redevance kilométrique, péage urbain, taxation progressive sur les véhicules selon leurs motorisations, land-value capture… Les voies de résolution du problème sont nombreuses sans qu’aucune cependant ne parvienne, à elle seule, à apporter une réponse de long terme aux problèmes de financement.
À partir de ces exemples et de nos recherches, nous avons compilé un catalogue de leviers qui existent aujourd’hui pour financer la mobilité et agir sur sa décarbonation. Ce catalogue de mesures contient à la fois des leviers dont l’objectif est uniquement de financer la mobilité sans la réguler (land-value capture, versement transport) que des leviers ayant une action sur la mobilité et son financement (péage urbain, fiscalité automobile, vignettes…).
Cependant, soyons sûrs d’une chose : il n’y a pas de solution miracle et unique pour financer la mobilité. Ce n’est par ailleurs pas l’objet de ce rapport. La question n’est pas tant « quoi faire ? » mais plutôt « comment faire ? ».
En effet, à chaque territoire correspond une géographie, un contexte politique, économique et social propre. Par exemple, la mobilité à Paris n’a rien à voir avec celle d’une ville comme Los Angeles ou comme Toulouse. L’enjeu consiste donc à pouvoir proposer à chaque situation une réponse adaptée à l’aide d’un panachage de différentes solutions.
Le dénominateur commun de différents exemple que nous avons étudié se résume par ce que nous avons appelé « l’espace-temps du financement de la mobilité » à savoir :
La mise en place d’un phasage dans le temps précis : avec la mise en place d’un calendrier de mise en œuvre qui rend possible l’inflexion du système en fonction des retours sur expérience.
L’espace et l’action dans les territoires régulés. On peut notamment prendre l’exemple d’Oslo (Oslo Package 1) et la mise en place de son péage urbain qui avait pour objectif de financer de nouvelles infrastructures routières, puis d’augmenter l’offre de transport collectif
Ce sujet de réinvestir dans les territoires régulés convoque celui de la redistribution des recettes et aussi celui de leurs allocations. En effet, l’augmentation du prix de la mobilité au travers d’une révision tarifaire ou de l’instauration d’une nouvelle taxe peut être perçue par l’usager comme une perte.
Les usagers auront le sentiment d’être davantage compensés en percevant un lien direct entre l’augmentation des coûts liés à leurs déplacements d’une part et la contrepartie qu’ils en retirent d’autre part.
On peut alors distinguer plusieurs types de mécanismes :
En bas, ceux dont l’action va uniquement porter sur la régulation de la mobilité, sans produire de nouvelles sources de financement (interdiction de circuler, ZFE)
À gauche, des mécanismes n’induisant pas de régulation sur la mobilité mais permettant de la financer (VM, Land value capture)
Et enfin, dans la zone bleu, les différents mécanismes induisant une régulation et produisant des recettes.
La condition est toutefois que ces recettes soient affectées à la mobilité, ce qui n’est pas nécessairement le cas, comme par exemple avec le TICPE en France dont une part minoritaire du produit finance la mobilité, bien que cette taxe soit assise sur la consommation de carburant, et donc la mobilité.
La réduction des émissions de CO2 n’est pas chose aisée, a fortiori dans un secteur comme la mobilité, tant cette dernière revêt un rôle central dans nos modes de vie. Elle conditionne l’accès à la ville et à ses aménités ainsi que le maintien des relations socio-professionnelles. La régulation des déplacements emporte des conséquences directes sur des valeurs fondamentales pour nos sociétés, telles que la liberté et l’équité. En France, de récentes mobilisations contre des tentatives de modification de la fiscalité visant à dégager de nouvelles ressources destinées à la décarbonation se sont soldées par de cuisants échecs. Ces mouvements ont mis en avant le fait que la décarbonation de la mobilité ne peut se faire contre les habitants.
Ce constat soulève deux questions : « que faire ? » et « comment faire ? ».
À la première question, impossible d’apporter une réponse universellement valable. Nous y avons répondu : l’enjeu consiste donc est de proposer une réponse adaptée à chaque situation à l’aide d’un panachage de différentes solutions.
La méthode, quant à elle, est une condition essentielle au succès de la transition du système de financement de la mobilité. Elle est le dénominateur commun des différents exemples internationaux explorés dans ce rapport. Elle doit proposer un diagnostic partagé par tous, ce qui nécessite tout d’abord de définir les problèmes initiaux, puis de décrire les objectifs à atteindre et, enfin, de choisir des outils tenant compte de la situation initiale, des objectifs fixés et de l’acceptabilité des mesures. La construction d’une méthodologie claire et partagée par le plus grand nombre est une condition essentielle de l’acceptabilité du projet et, in fine, de sa réussite.