Comment raisonne t-on en médecine d'urgence ?
Type intuitif, type cognitif, lequel utiliser ?
Quels sont les moyens pour m'améliorer et limiter les risques d'erreurs ?
Idk what happened but i think I need to be a man who is the best for you to be a man who is this 50 I don't know what to do it for you and your family a very good morning my dear friend how are you going to the office tomorrow I will be there for you in my life is so much for the first time in the morning and happy new year to you
Idk what happened but i think I need to be a man who is the best for you to be a man who is this 50 I don't know what to do it for you and your family a very good morning my dear friend how are you going to the office tomorrow I will be there for you in my life is so much for the first time in the morning and happy new year to you
Congrès international sur le syndrome des bébés secoués.Réseau Pro Santé
Le Centre National Nord-américain sur le Syndrome du Bébé Secoué (NCSBS), en collaboration avec le Comité d’Organisation Européen, organise pour la toute première fois en France la Conférence Internationale du Bébé Secoué ou Traumatisme Crânien Infligé, les 4, 5 et 6 Mai 2014 au Novotel Paris Tour Eiffel.
Les participants assisteront à un programme exceptionnel de communications d’experts venant d’universités, d’institutions et d’organisations de pointe en Amérique du Nord et en Europe.
Le Professeur Catherine Adamsbaum, chef du service de Radiologie pédiatrique de l’Hôpital Bicêtre et membre du Comité d’organisation européen nous présente en exclusivité les points forts de cet évènement.
1. UNIR : Le NCSBS (National Center on Shaken Baby Syndrome) est une institution nord-américaine qui organise un congrès international tous les 2 ans. Sa venue à Paris est un évènement, comment cela a-t-il été organisé ?
C.A. : La tenue du congrès NCSBS en France est une première. Initialement,j’ai été contactée par le NCSBS suite à la publication d'un article en 2010, écrit en collaboration avec le Dr Rey-Salmon [NDLR : pédiatre et médecin légiste à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Paris], dont l'objectif était de corréler les déclarations judiciaires des auteurs des secouements, avec les lésions cliniques et radiologiques observées¹. Le NCSBS a été très intéressé par cette étude originale qui a pu mettre en évidence le caractère répétitif des secousses dans plus de la moitié des cas, ce qui souligne la nécessité d'un diagnostic précoce. Cet article a aussi rappelé la place fondamentale du radiologue dans son dépistage.
reseauprosante.fr
Poster sobre FARMACO VIGILANCIA y MEDICINA DE FAMILIA EN Bélgica: Pharmacovigilance en médecine de famille en Belgique.
AUTORES: Djamila Chibani a, Anne Pascal Henry b, Philip Thibaut a, Cécile Lescrainier c, Marc Jamoulle d
a) Médecin de famille DUMG ULB b) Médecin de famille, CAMG UCL c )Pharmacienne évaluatrice, AFMPS d) Médecin de famille, DMG ULg & IRSS UCL
Espace Temps, maison de santé, rue du calvaire 98. B-6060 Gilly, Belgique
du concours.
Acquérir des connaissances pratiques sur la gestion des complications obstétricales et néonatales ainsi que sur les protocoles de soins d'urgence : Le concours d'État peut inclure des questions sur la gestion des situations d'urgence et des complications pendant la grossesse, l'accouchement et le post-partum. Les étudiantes doivent démontrer leur capacité à reconnaître, évaluer et traiter efficacement ces situations. Une préparation adéquate dans ces domaines est donc essentielle pour
Quelles sont les particularités de la détresse respiratoire aiguë de la pneumopathie COVID-19 ? Physiopathologie, présentation clinique et prise en charge par les supports d'oxygénation aux urgences et en extra-hospitalier
My presentation about the history, the life, the genius, and the legacy of Georges Boussignac, inventor of the Boussignac-CPAP.
A Man, a Physician, and a Friend.
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Les participants assisteront à un programme exceptionnel de communications d’experts venant d’universités, d’institutions et d’organisations de pointe en Amérique du Nord et en Europe.
Le Professeur Catherine Adamsbaum, chef du service de Radiologie pédiatrique de l’Hôpital Bicêtre et membre du Comité d’organisation européen nous présente en exclusivité les points forts de cet évènement.
1. UNIR : Le NCSBS (National Center on Shaken Baby Syndrome) est une institution nord-américaine qui organise un congrès international tous les 2 ans. Sa venue à Paris est un évènement, comment cela a-t-il été organisé ?
C.A. : La tenue du congrès NCSBS en France est une première. Initialement,j’ai été contactée par le NCSBS suite à la publication d'un article en 2010, écrit en collaboration avec le Dr Rey-Salmon [NDLR : pédiatre et médecin légiste à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Paris], dont l'objectif était de corréler les déclarations judiciaires des auteurs des secouements, avec les lésions cliniques et radiologiques observées¹. Le NCSBS a été très intéressé par cette étude originale qui a pu mettre en évidence le caractère répétitif des secousses dans plus de la moitié des cas, ce qui souligne la nécessité d'un diagnostic précoce. Cet article a aussi rappelé la place fondamentale du radiologue dans son dépistage.
reseauprosante.fr
Poster sobre FARMACO VIGILANCIA y MEDICINA DE FAMILIA EN Bélgica: Pharmacovigilance en médecine de famille en Belgique.
AUTORES: Djamila Chibani a, Anne Pascal Henry b, Philip Thibaut a, Cécile Lescrainier c, Marc Jamoulle d
a) Médecin de famille DUMG ULB b) Médecin de famille, CAMG UCL c )Pharmacienne évaluatrice, AFMPS d) Médecin de famille, DMG ULg & IRSS UCL
Espace Temps, maison de santé, rue du calvaire 98. B-6060 Gilly, Belgique
du concours.
Acquérir des connaissances pratiques sur la gestion des complications obstétricales et néonatales ainsi que sur les protocoles de soins d'urgence : Le concours d'État peut inclure des questions sur la gestion des situations d'urgence et des complications pendant la grossesse, l'accouchement et le post-partum. Les étudiantes doivent démontrer leur capacité à reconnaître, évaluer et traiter efficacement ces situations. Une préparation adéquate dans ces domaines est donc essentielle pour
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My presentation about the history, the life, the genius, and the legacy of Georges Boussignac, inventor of the Boussignac-CPAP.
A Man, a Physician, and a Friend.
My presentation about the history, the life, the genius, and the legacy of Georges Boussignac, inventor of the Boussignac-CPAP.
A Man, a Physician, and a Friend.
Le SCA typique ne représente que 10 à 15% des présentations cliniques, électrocardiographiques et biologiques. Apprendre à le détecter pour que les atypiques vous deviennent évidents.
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Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
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Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
Atelier Raisonnement en Médecine d'Urgence JMU Normande SANOFI 2018
1. Sanofi-aventis France – S.A. au capital de 645 776,64 euros
82, avenue Raspail – 94250 Gentilly
Pour en savoir plus sur Sanofi
Rendez-vous sur www.sanofi.fr
Survivre aux situations
d’urgence
Journée Sanofi de la médecine d’urgence
Vendredi 16 mars 2018
Hôtel de l’Amirauté
Route de Paris
14800 Touques
Tél : 02 31 81 82 83
Votre contact SANOFI
David CHIARAVIGLIO
Tél. : 06 20 64 68 97
email : david.chiaraviglio@sanofi.com
Nicolas PESCHANSKI @DocNikko
Youri YORDANOV @YordaYou
Raisonnement
en
Médecine d’Urgence
ATELIER
3. Nicolas PESCHANSKI
MD, PhD
Liens d’intérêts
- Dr Peschanski déclare avoir reçu des honoraires en tant que consultant de la part de
Vygon SA et de conférencier de la part de Vygon SA, SANOFI, Fisher&Paykel Healthcare,
AstraZeneca, Bayer, Zoll
- Dr Yordanov déclare avoir reçu des honoraires en tant que consultant de la part de
MundiPharma et en tant que conférencier de la part de Sanofi
Sanofi ne recommande en aucun cas l’usage des produits en dehors de leurs indica5ons approuvées.
Merci de consulter le résumé des caractéris5ques du(es) produit(s) avant de le(s) prescrire.
Les informa5ons ci-après sont fournies pour un usage médical et scien5fique uniquement,
et sont des5nées exclusivement aux par5cipants de ceCe manifesta5on scien5fique.
Youri YORDANOV
MD, MSc
16 mars 2018
4. La capacité à générer des hypothèses
diagnos4ques
est au cœur
de la compétence professionnelle
des médecins urgen4stes
5. 96 % des erreurs diagnostiques
en médecine d’urgence impliquent une
erreur de raisonnement
Erreur de raisonnement = seule cause ≈ 30%
6. C’est ce qui se passe dans notre têteDIAGNOSTIQUER
RÉGLER
UN PSE
Nécessité de résoudre les
problèmes et de prendre
les décisions rapidement
Interactions limitées
avec le patient
Rencontre inédite
entre le patient
et le soignant
Alternatives
décisionnelle
multiples
Données au départ
exclusivement
cliniques
Environnement
dynamique
Nombre limité
d’informations
disponibles pour
raisonner
Contexte
7. C’est ce qui se passe dans notre tête
lorsque nous sommes confrontés
à la nécessité de
résoudre un problème et
de prendre des décisions
DIAGNOSTIQUER
CHERCHER UNE
VEINE POUR
CATHÉTÉRISER
DÉCIDER DU
DEVENIR D’AVAL
RÉGLER
UN PSE
ENVOYER
UN MOYEN
...
CHOISIR UN
ITINÉRAIRE
problèmes et de prendre
les décisions rapidement
décisionnelle
multiples
disponibles pour
raisonner
8. Travail de réflexion en groupe 1
Objectif : comprendre comment vous raisonnez
au sein de 4 groupes1. , vous allez, à par=r de l’un des 2
énoncés qui va vous être communiqué, iden=fier les
processus de raisonnement clinique (5 min)
Essayez de meIre des mots sur ce qui se passe, pour
chacune des deux sec=ons du texte.
discussion et analyse2. en plénière (5 min)
10. Le Dr U. pense
immédiatement à un
syndrome coronarien aigu en
observant cet homme âgé de
55 ans, en sueurs, qui au
décours d’un effort a
présenté des douleurs
thoraciques rétrosternales.
Le Dr U. décide alors de
procéder à l’examen du
patient (à la recherche, en
L’histoire du
docteur U.
L’histoire d
docteur G
En étant appelé, à 5
du matin, pour aller v
les étages un homm
ans pour
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immédiatement que
être un OAP o
pneumopathie infe
C’est souvent soit l
l’autre, quand il es
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interne.
Comment qualifieriez-vous ce qui se passe dans leu
et ce qu’ils font aux temps 1 et 2 ?
Temps
1
Le Dr U. pense
immédiatement à un
syndrome coronarien aigu en
observant cet homme âgé de
55 ans, en sueurs, qui au
décours d’un effort a
présenté des douleurs
thoraciques rétrosternales.
Le Dr U. décide alors de
procéder à l’examen du
patient (à la recherche, en
particulier, d’anomalies
auscultatoires, tensionnelles
et électrocardiographiques),
L’histoire du
docteur U.
et ce qu’ils font aux temps
Temps
1
Temps
Cas clinique basé sur un patient hypothétique
11. syndrome coronarien aigu en
observant cet homme âgé de
55 ans, en sueurs, qui au
décours d’un effort a
présenté des douleurs
thoraciques rétrosternales.
Le Dr U. décide alors de
procéder à l’examen du
patient (à la recherche, en
particulier, d’anomalies
auscultatoires, tensionnelles
et électrocardiographiques),
ainsi qu’à l’interrogatoire (à
la recherche, en particulier,
de la nature de la douleur,
ainsi que des antécédents et
des facteurs de risque
cardio-vasculaire).
les étages un homme de 82
ans pour détresse
respiratoire, le Dr G. se dit
immédiatement que ça doit
être un OAP ou une
pneumopathie infectieuse.
C’est souvent soit l’un, soit
l’autre, quand il est appelé
en garde en médecine
interne.
En arrivant auprès du
malade, il demande qu’on
mesure la température,
ausculte les champs
pulmonaires, recherche la
présence d’OMI et demande
au patient s’il tousse
Temps
1
Temps
2
Le Dr U. pense
immédiatement à un
syndrome coronarien aigu en
observant cet homme âgé de
55 ans, en sueurs, qui au
décours d’un effort a
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thoraciques rétrosternales.
Le Dr U. décide alors de
procéder à l’examen du
patient (à la recherche, en
particulier, d’anomalies
auscultatoires, tensionnelles
et électrocardiographiques),
L’histoire du
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et ce qu’ils font aux temps
Temps
1
Temps
12. Dr U. pense
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l’autre, quand il est appelé
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ce qu’ils font aux temps 1 et 2 ?
Temps
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L’histoire du
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ans pour détresse
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immédiatement que ça doit
être un OAP ou une
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interne.
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Cas clinique basé sur un patient hypothétique
13. être un OAP ou une
pneumopathie infectieuse.
C’est souvent soit l’un, soit
l’autre, quand il est appelé
en garde en médecine
interne.
En arrivant auprès du
malade, il demande qu’on
mesure la température,
ausculte les champs
pulmonaires, recherche la
présence d’OMI et demande
au patient s’il tousse
décours d’un effort a
présenté des douleurs
thoraciques rétrosternales.
Le Dr U. décide alors de
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patient (à la recherche, en
particulier, d’anomalies
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et électrocardiographiques),
ainsi qu’à l’interrogatoire (à
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de la nature de la douleur,
ainsi que des antécédents et
des facteurs de risque
cardio-vasculaire).
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L’histoire du
docteur G.
En étant appelé, à 5 heures
du matin, pour aller voir dans
les étages un homme de 82
ans pour détresse
respiratoire, le Dr G. se dit
immédiatement que ça doit
être un OAP ou une
pneumopathie infectieuse.
C’est souvent soit l’un, soit
l’autre, quand il est appelé
en garde en médecine
interne.
En arrivant auprès du
malade, il demande qu’on
mesure la température,
ausculte les champs
pulmonaires, recherche la
présence d’OMI et demande
ce qu’ils font aux temps 1 et 2 ?
Temps
1
Temps
2
14. Les processus de raisonnement
Raisonner
repose sur la mobilisation de
deux types de processus :
des processus intuitifs
des processus analytiques
PELACCIA et al, 2010
15. pense
à un
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alors de
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U. doc
Raisonnement
intuitif
En étant ap
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les étages u
ans po
respiratoire,
immédiatem
être un
pneumopath
C’est souve
l’autre, quan
en garde
22. Les processus intuitifs
Principe
L’intuition consiste à reconnaitre très rapidement
• une situation clinique déjà vécue = exemple concret
• ou une configuration caractéristique de signes évoquant très fortement une
ou plusieurs solutions = prototypes
(prototype IDM : homme d’âge mur – douleurs rétrosternales – sueurs)
Ces connaissances organisées sont stockées dans la mémoire à long
terme.
EVA, 2005 | HOGARTH, 2005 | PELACCIA et al, 2010
Objectif
Formuler très rapidement et sans effort conscient des hypothèses
diagnostiques lors de la confrontation à un patient
25. Le Type 1 est le chemin vers l’erreur médicale.
Il est sujet aux biais et les biais mènent aux
mauvaises décisions… qui mènent à l’erreur medicale.
Yoda, StarWars ep.51/2
27. It is a basic truth of human condition that
everybody lies.
The only variable is about what.
Gregory House, MD.
28.
29.
30.
31. Le biais de
disponibilité
Tendance à juger en utilisant
les informations facilement
disponibles et venant
spontanément à l’esprit
(expériences récentes, marquantes,
médiatisées, choquantes…)
AUDETAT et al, 2013 | BRABENDERE et al, 2009 | SCOTT, 2009
Hervé entend sa collègue
médecin régulateur s’exclamer
au CRRA : « envoie vite un
SMUR sur cet AVP ! Quand ça
cartonne dans ce coin, c’est
grave ! »
Hervé, malgré son expérience
certaine est vraiment
impressionné. Quel flair !
Comment a-t-elle fait !
Mais cette impression positive
sera de courte durée : le bilan
du SMUR ne met en évidence
qu’une contusion de l’avant
bras droit.
Hervé ignore que sa
collègue a récemment pris
en charge à ce même
endroit un enfant en bas
âge victime d’un
traumatisme crânien
grave, qu’elle a dû intuber,
et dont elle a appris le
décès le lendemain.
32. Travail de réflexion en groupe 2
Objec&f : comprendre la no&on de biais
au sein de 4 groupes1. , vous allez, à par&r de l’un des 2
énoncés qui va vous être communiqué, iden&fier les biais
de raisonnement clinique (5 min)
Essayez de meIre des mots sur ce qui se passe, pour
chacune des deux situa&ons.
discussion et analyse2. en plénière (5 min)
34. • HTA négligée
• Pas d’autre facteur de risque
• Signes d’IVG sans douleur
Homme 55 ans vu pour une dyspnée d’effort
Cas clinique basé sur un patient hypothétique
35. Probabilité de
SCA ?
Homme 55 ans vu pour une dyspnée d’effort
SCA Pas SCA
1 2 3 4 5 6
• HTA négligée
• Pas d’autre facteur de risque
• Signes d’IVG sans douleur
44. SCA Pas SCA
1 2 3 4 5 6
• Douleur médio-thoracique en barre depuis 10
heures
• HTA négligée
• Tabagisme actif
Probabilité de
SCA ?
Homme 55 ans vu pour une dyspnée d’effort
45. RV+ 30
RV- 0,44
Probabilité
pré test
Probabilité
post test
Rapport de vraisemblance
Seuil
d’intervention
Seuil
d’abstention
Zone
d’indécision
ST+
RV+ = 30
RV- = 0,44
Fagan T. J. Nomogram for Bayes theorem N Engl J Med 1975; 293:257
46. RV+ 30
RV- 0,44
Probabilité
pré test
Probabilité
post test
Rapport de vraisemblance
ST+
RV+ = 30
RV- = 0,44
Fagan T. J. Nomogram for Bayes theorem N Engl J Med 1975; 293:257
Biais de connaissance
Biais d’expectation
49. Le biais de
confirmation
Tendance à prendre en consi-
dération les indices compatibles
avec les hypothèses générées et à
ignorer les indices non
concordants
AUDETAT et al, 2013 | SCOTT, 2009
Claire en est à sa 23ème heure
de garde. Profitant du courage
qui lui reste encore, elle décide
d’aller voir un dernier
patient… lorsqu’elle découvre
qu’il a été admis pour des
douleurs abdominales : « Par
pitié non ! Encore une gastro !
Ils vont finir par me tuer ! Et où
est la relève !! »
Nous sommes en plein hiver et
l’épidémie de gastroentérite a
récemment atteint son pic.
Après avoir constaté des
douleurs abdominales
diffuses lors de la palpation
et une discrète défense, elle
met en évidence des
diarrhées qui évoluent
depuis plusieurs jours.
Elle en conclut qu’il s’agit
d’une gastroentérite, pour
laquelle elle prescrit un
traitement symptomatique.
Le lendemain, le patient sera
opéré d’une péritonite…
52. Le biais
d’ancrage
Tendance à juger sur la base d’une
première impression
Le SMUR est envoyé dans un
lycée auprès d’une jeune
femme de 17 ans, qui d’après
les appelants serait
« inconsciente ». Le régulateur
a pris soin de noter sur la
feuille d’intervention
« PROBABLE SIMULATION !! »,
car les circonstances de cette
soi-disant inconscience lui
paraissent bien suspects…
En arrivant sur place, le
médecin du SMUR décide
de chercher des signes
d’évitement qui confirme-
raient la simulation. Il
hésite la première fois, car
la main semble tomber –
certes lentement – sur le
visage. Mais en refaisant
plusieurs fois la
manœuvre, il documente
bien un évitement. Comme
la patiente décide de ne
pas se réveiller, il la
transporte (en PLS, sait-on
jamais) aux urgences.
BRABENDERE et al, 2009 | CROSKERRY, 2002 | SCOTT, 2009
Cas clinique basé sur un patient hypothétique
53. Le biais
d’ancrage
Tendance à juger sur la base d’une
première impression
Le SMUR est envoyé dans un
lycée auprès d’une jeune
femme de 17 ans, qui d’après
les appelants serait
« inconsciente ». Le régulateur
a pris soin de noter sur la
feuille d’intervention
« PROBABLE SIMULATION !! »,
car les circonstances de cette
soi-disant inconscience lui
paraissent bien suspects…
Le scanner réalisé aux
urgences devant l’absence
de réveil mettra en
évidence un hématome
extra-dural. Une notion de
chute la veille au soir lors
d’une soirée sera par la
suite retrouvée.
BRABENDERE et al, 2009 | CROSKERRY, 2002 | SCOTT, 2009
Risque
54. Tendance à juger sur la base d’une première impression
Le prix à payer
dans l’incertitude
Tendance à juger en utilisant les informations facilement
disponibles et venant spontanément à l’esprit
Tendance à considérer les indices compatibles avec les
hypothèses générées et à ignorer les indices non concordants
Biais d’ancrage
Biais de
disponibilité
Biais de
confirmation
55. Spiegel R, et al. Emerg Med Australas 2015;27(1):2-4.
56. e alors de
examen du
cherche, en
d’anomalies
ensionnelles
graphiques),
rogatoire (à
particulier,
la douleur,
écédents et
de risque
).
Raisonnement
analytique
l’autre, qua
en garde
interne.
En arriva
malade, il
mesure
ausculte
pulmonaire
présence d
au patient s
59. Les processus de raisonnement analytiques
Principe
Partir des hypothèses émises et adopter une démarche déductive
consistant à les confirmer ou à les infirmer en recueillant
consciemment des données
EVA, 2005 | NENDAZ et al, 2005
Objectif
Guider l’interrogatoire et l’examen clinique réalisés par le
professionnel de santé
60. Patient
Tableau Clinique
Système 1 Système 2
Reconnu Non Reconnu
Crosskerry P, et al. Academic Med 2003;8:1-6.
Expérience
Conclusion illogique
Présentation atypique
Symptomatologie subtile
Réflexe
61. L’IOA vous dit…
• un SMUR arrive avec un accidenté
de la voie publique. Il serait inconscient
Tout de suite, vous vous dites …
• traumatisme crânien sévère
En arrivant, vous recherchez…
• une plaie du cuir chevelu,
• une anisocorie,
• etc.
Processus
intuitif
Infos contextuelles
et info clinique
Processus
analytique
62. L’IDE vous dit…
• un enfant de 5 ans en cours de réhydratation pour
une gastroentérite pleure sans cesse depuis le départ de sa mère
Tout de suite, vous vous dites …
• il a mal
• il a peur, se sent seul
En le voyant, vous…
• cherchez des signes digestifs
• essayez de le rassurer
• etc.
Processus
intuitif
Infos contextuelles
et info clinique
Processus
analytique
64. Pourquoi ça ne suffit pas en MU
• Le patient
• N’avait pas prévu de venir nous voir…
• Motifs de consultation variables et imprécis
• ATCD, TT habituel inconnus…
• Anamnèse difficile : souvent stressés, parfois confus, agressifs, comateux…
• Incertitude
• Frein pour prendre des décisions rapides
Ça ne suffit pas ?
65. Travail de réflexion en groupe 3
Objec&f : comprendre les contraintes
au sein de 4 groupes1. , vous allez essayer d’iden&fier les
contraintes au raisonnement rencontrées dans la pra&que
de la médecine d’urgence (5 min)
Essayez de meFre des mots sur ce qui se passe et de
déterminer par l’exemple au moins deux situa&ons.
discussion et analyse2. en plénière (5 min)
66. Comment qualifier les contraintes de
raisonnement qui sont présentes dans la
pratique clinique en médecine d’urgence ?
67. CONTRAINTES
De temps
De continuite des soins
De changements d’equipe
D’interlocuteurs multiples
De disponibilite
De variabilite
E
rreurs
Burn
-O
ut
68. Patient
N’avait pas prevu de venir nous voir…
Motifs de consultation variables et imprecis
ATCD, Traitements habituels inconnus…
Anamnese difficile
souvent stresses, parfois confus, agressifs, comateux…
73. Informations patient
Génèse d'hypothèse(s)
Recueil et interprétation
analytique des données
Vérification des hypothèse(s)
Hypothèse retenue
J’ai 85 ans. J’ai beaucoup
de mal à respirer depuis ce matin
OAP ? Infection pulmonaire ?
Antécédents d’insuffisance cardiaque
Crépitants bilatéraux jusqu’à mi-champs
L’hypothèse de l’OAP est probable
OAP
EVA et al, 2005 | NENDAZ et al, 2005
76. Informations patient
Génèse d'hypothèse(s)
Recueil et interprétation
analytique des données
Vérification des hypothèse(s)
Hypothèse retenue
Le diagnostic
(la solution)
apparait donc
au tout début
de la démarche clinique
(et non à la fin)
77. Informations patient
Génèse d'hypothèse(s)
Recueil et interprétation
analytique des données
Vérification des hypothèse(s)
Hypothèse retenue
NEUFELD et al, 1981
Si le bon diagnostic
figure parmi les hypothèses générées
dans les 5 premières minutes,
il y a 95% de chances de
parvenir au bon
diagnostic
Dans le cas contraire
il y a 95% de chances
de se tromper
78. prise d’informations
initiales
1ère observation
du patient
Interrogatoire et examen clinique
0 5 min1 hypothèse sur 5
HYPOTHESES DE PRE-RENCONTRE
3 hypothèses sur 4
HYPOTHESES PRECOCES
15 min
1 hypothèse sur 4
HYPOTHESES TARDIVES
Quand on était en salle de
soin, on nous a annoncé une
céphalée fébrile en bref,
adressée par le médecin
traitant (…). Ben t’as
forcément des hypothèses
diagnostiques qui te viennent
en tête. Céphalée fébrile
adressée par un médecin de
ville, le premier diagnostic à
évoquer c’est bien sûr la
méningite
Si tu me passes l’image, il me faut 15 secondes pour que mon diagnostic soit déjà fait. J’ai
quelques petites choses, juste quelques secondes
Processus de raisonnement essentiellement intuitifs
90’’
Cas clinique basé sur un pa0ent hypothé0que
81. prise d’informations
initiales
1ère observation
du patient
23 secondes 16 secondes
La genèse d’hypothèses est systématique
1 à 3 hypothèses sont générées simultanément
2,7 informations contribuent à cette genèse
cliniques : motif d’admission, informations cliniques IOA/SAMU, âge
contextuelles : origine de l’admission, moyen de transport, zone d’admission
Confirmer, réviser, générer des hypothèses
3 informations contribuent à cette étape
cliniques visuelles : position, conditionnement, faciès, coloration cutanée
paracliniques visuelles : paramètres vitaux
cliniques auditives : bruits respiratoires
Ces informations sont identifiées sur la base des
hypothèses de pré-rencontre
Les médecins parviennent à juger de la gravité de la situation
83. Patient
Tableau Clinique
Système 1 Système 2
Reconnu Non Reconnu
Chanmugam, A. Avoiding Common Errors in the Emergency Department, 2010.
Double processus
S’Ameliorer
84. “The value of experience is
not in seeing much, but is in
seeing wisely”
Sir William Osler
Expérience
89. En rLe raisonnement clinique est au cœur de la
compétence professionnelle des médecins
Une majorité d’événements indésirables et
d’erreurs sont consécutifs à des erreurs de
raisonnement
Les processus intuitifs permettent de raisonner
très rapidement, notamment en contexte
d’incertitude
Le raisonnement médical est hypothético-
déductif, ce qui veut dire que les hypothèses
sont générées (intuitivement) précocément et
qu’elles sont ensuite confirmées ou infirmées
(analytiquement)
En résumé
90. EnrésuméEn médecine d’urgence, des hypothèses sont
toujours générées avant de voir le patient, et la
bon diagnostic y figure le plus souvent
Le raisonnement diagnostic est essentiellement
intuitif et il repose sur la prise en compte d’un
nombre très limité d’information
Les médecins savent avant de voir le patient ou
dans les quelques secondes qui suivent la
rencontre si la situation est grave ou non
Le jugement de gravité entraîne un démarche soit
thérapeutique, soit diagnostique
En résumé!
91. Surestiment la probabilité des hypothèses initiales
Ont tendance à négliger les informations qui
contredisent leurs hypothèses initiales et à
considérer plutôt les informations confirmatoires
(biais de confirmation)
Recueillent parfois les données en chaînage avant,
chronologiquement, tel qu’elles apparaissent
Utilisent les examens complémentaires pour aller à la
pêche aux informations
Ont des difficultés à hiérarchiser les hypothèses
Surestiment la probabilité des hypothèses initiales
Ont tendance à négliger les informations qui
Recueillent parfois les données en chaînage avant,
Ont des difficultés à hiérarchiser les hypothèses
92. ELe raisonnement clinique repose sur la
mobilisation de processus intuitifs et
analytiques
L’intuition, chez l’expert, a le plus souvent
raison et elle constitue une aide prcieuse afin de
résoudre rapidement les problèmes
Le biais est le prix à payer pour pouvoir résoudre
les problèmes et prendre des décisions
rapidement en situation d’incertitude
Le biais d’ancrage, le biais de disponibilité et
le biais de confirmation sont fréquemment à
l’origine de nos erreurs
En résumé!
93.
94. Savoir comment je raisonne
Ne pas empêcher mon intuition de fonctionner,
mais toujours chercher à la vérifier
Réfléchir parfois à la façon dont j’ai raisonné
Cherchez du feedback afin de m’aider à savoir
comment j’ai raisonné
Mémoriser les signes essentiels rattachés à une
maladie
Varier mes lieux de stages
En résumé!
It is unrealistic and unreasonable
to expect clinicians to think in a
non-human manner