1. S
ource de renseignements, collecte
d’avis et de retours d’expérience,
nous sommes entrés dans l’ère du
commerce social. Cette évolution, amorcée
depuis plusieurs mois représente un poten-
tiel majeur pour les réseaux Facebook,
Twitter, Snapchat et autres services Google.
Ces derniers ont d’ailleurs intégré ou vont
intégrer des boutons « Acheter » sur leurs
plateformes. Abolissant les frontières entre
prise de renseignement et acte d’achat,
le commerce social va nécessairement
impacter les marchands. Les plus enthou-
siastes y verront un levier incontournable
pour réduire le taux d’abandon et maximi-
ser le taux de transformation. Les plus
réticents s’inquièteront de cette perte de
contrôle sur le parcours d’achat. L’essentiel,
pour les uns, comme pour les autres,
c’est bien de comprendre le phénomène
commerce social pour en faire un réel axe
de développement.
LE BOUTON « ACHETER » : UN ALLIÉ DE CHOIX…
Sur le papier c’est assez simple. Lorsque
vous diffusez une publicité sur un ou
Réseaux sociaux :
un impact majeursurle e-commerce
plusieurs réseaux sociaux pour un produit
donné, l’espace publicitaire ne se limite
plus à l’affichage d’une bannière, d’une
image… Un call-to-Action est immédiate-
ment associé à cette publicité. Au-delà de
la conception de la publicité elle-même,
les marchands devront, pour intégrer cette
nouvelle fonctionnalité, comprendre les
stratégies favorisant l’achat direct. Si vous
choisissez une annonce multi-produits
sur Facebook par exemple, vous devez
indiquer dans le système publicitaire de
Facebook le lien de redirection vers la
page produit sur votre site marchand.
Parallèlement, il faudra sélectionner le
bouton d’appel à l’action (Acheter,
Brand Voice
S’inscrire, Télécharger, etc.). Twitter pro-
pose aussi un bouton d’achat qui permet
de commercialiser des produits exclusifs
ou de faire des offres spéciales. Le princi-
pal atout de ce bouton c’est la possibilité de
toucher d’abord vos followers, mais aussi
les followers de vos acheteurs et ainsi
bénéficier d’un effet “boule de neige ”.
NOUVEAUX CANAUX, NOUVEAUX ENJEUX…
Inutile d’énoncer la longue litanie des
espaces sociaux (Pinterest, Youtube,
Snapchat, etc.) qui se positionnent sur cet
axe du commerce social. Ce qui compte,
c’est encore votre capacité à mesurer les
avantages et les inconvénients de ces dis-
positifs. « Le commerce social modifie non
seulement le comportement d‘achat, mais aussi
la relation entre vendeurs et acheteurs.
Ces changements s’expliquent par le nouveau
rôle joué par le client dans le commerce social »,
indique Alessandro Gentili Spinola,
Country Manager France, Espagne et
Italie pour ChannelPilot. « Pour le commer-
çant, l‘avantage des boutons d’achat c‘est qu‘ils
favorisent les achats impulsifs et facilitent la
transaction. Le marchand améliore ainsi son
taux de conversion et ses ventes sur les réseaux
sociaux », affirme l’expert. Mais les bou-
tons d’achat ont également leurs limites.
« Les marchands ne pourront présenter que
quelques produits dans une même annonce
incluant le bouton “Acheter”. Cela réduit les
chances de faire des ventes additionnelles,
et contraint à faire des choix délicats.
Les décisions devront découler de différents
tests de vente ». Connaissance des canaux,
connexion au marketplaces, diffusion
ciblée de publicités sur les réseaux
sociaux, autant de nouvelles compétences
à acquérir pour les marchands, s’ils
veulent tirer profit du commerce social !
Si le e-commerce a révolutionné notre façon de consommer, les
réseaux sociaux quant à eux ont modifié notre façon de concevoir
notre relation avec les marques et, in fine, l’acte d’achat.
A PROPOS
ChannelPilot est un outil avec services Cloud qui a été créé
en 2012. Notre solution offre aux marchands une plateforme
de marketing intégré. Grâce à ChannelPilot vous pouvez
référencervotre catalogue produits sur plus de 2 000 réseaux dans le monde entier,
tels que les comparateurs de prix, les places de marché, les PLAs de Google,
Facebook, Instagram ou des réseaux d’affiliation. La société propose aussi un
module pour l’analyse des prix du marché et un service de « Dynamic Pricing ».
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