Ce livret a été développé en collaboration avec l’ONG OPDE
dans le cadre des activités de formation humaine du programme
de développement socio-économique dans les communes
Kamenge, Kinama et Cibitoke via la construction de routes
pavées en haute intensité de main d’oeuvre (HIMO).
Le programme de développement travaille dans ces communes
depuis 2010. A ce jour plus de 3100 apprenants ont suivi les
chantiers écoles de pavage, les formations professionnelles et de
développement humain ainsi qu’une formation entrepreneuriale.
Plus spécifiquement, une formation en hygiène et assainissement
a été dispensée aux apprenants et à 50 élus /délégués des
collines et quartiers de ces mêmes communes.
Bujumbura, Burundi, Aout 2015
Quand on parle d’hygiène et d’assainissement, on aborde le sujet du respect
de soi-même, de sa santé et de celle de sa famille, et du respect de son environnement.
Les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement consistent en une série
d’habitudes qui améliorent nos conditions de vie à tous, en réduisant les maladies,
en préservant notre environnement et en améliorant notre cadre de vie.
L’hygiène est un moyen de préserver sa santé et celle de ses proches en veillant
à la propreté de son corps, des aliments et de l’eau que l’on consomme.
L’assainissement, c’est prendre soin de son environnement (évacuer les eaux
usées et les déchets) afin d’éviter la prolifération des maladies et de dégrader
les ressources naturelles que l’on ne pourra plus utiliser.
Ce livret va nous aider à comprendre ce que sont les maladies liées au manque
d’hygiène et d’assainissement, et quelles sont les pratiques à adopter pour éviter
ces maladies.
Le 19 novembre chaque année est la journée mondiale de sensibilisation pour un meilleur accès de tous à l’hygiène, l'eau et l'assainissement, principalement avec des toilettes dignes de ce nom. Deux chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont impressionnants à cet égard : 2,5 milliards de personnes dans le monde n'ont pas de toilettes personnelles. Parmi eux, près d'un milliard n'ont même aucun accès à des toilettes, la plupart habitant dans une dizaine de pays comme l’Inde ou le Nigéria. Le Maroc lui connaît une situation contrastée en ce domaine
Même si des progrès ont été enregistrés toutes ces dernières années, 25 % des marocains ne disposent pas dans leurs logements d’un assainissement correct (WC, latrines dalle, latrines à fosse ventilée, toilette compost) selon le mouvement français « Coalition Eau ». 6 000 écoles, en zone rurale surtout, manquent d’équipements sanitaires et hygiéniques de base, en particulier de toilettes, selon une étude en 2015 de l’Unicef, ce qui provoque un abandon de l’école par des jeunes filles pour des raisons de pudeur compréhensibles. De plus, l’entretien et l’hygiène des toilettes publiques, quand elles existent dans les hôpitaux, les écoles, les cafés, les restaurants et autres lieux, sont encore bien défaillants et sources potentielles de maladies.
Au-delà des toilettes, c’est aussi le système d’accès à l’eau potable et à l’assainissement qui est en question. Les progrès ont été considérables pour la disponibilité en eau potables : aujourd’hui, il est de 100% dans les villes et de 94,5% dans le milieu rural contre seulement 20 % globalement, il y a 20 ans.
[Etude] Quand les mères de famille se mettent au zéro déchetDynvibe
Le "zéro déchet" est une tendance en forte croissance depuis le début de l’année 2016 en France. Le « bio », la « slow life », le végétarisme, mais aussi certains ouvrages best-sellers sur le sujet, semblent être à l’origine d’une prise de conscience tournée vers la lutte contre le gâchis et la rationalisation de la consommation.
Sur les réseaux sociaux, ces nouveaux adeptes forment une communauté de plus en plus active. On y échange des conseils et des idées d’actions au quotidien.
L’analyse des profils de cette population montre que cette démarche n'est plus réservée à des personnes initiée à l'écologie, mais concerne désormais un public beaucoup plus large. Les mères de famille notamment, sont souvent à l'initiative de la mise en pratique du « 0 déchet » dans leur foyer.
Bien sûr, cette tendance ne concerne pour le moment qu’une population restreinte, mais sa vitesse de propagation est très rapide, alors que les marques et les enseignes semblent encore assez peu mobilisées pour y répondre.
Dynvibe a analysé plus de 1000 conversations sur les réseaux sociaux afin de décrypter les motivations de cette population et ses applications concrètes dans les foyers français.
Le 19 novembre chaque année est la journée mondiale de sensibilisation pour un meilleur accès de tous à l’hygiène, l'eau et l'assainissement, principalement avec des toilettes dignes de ce nom. Deux chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont impressionnants à cet égard : 2,5 milliards de personnes dans le monde n'ont pas de toilettes personnelles. Parmi eux, près d'un milliard n'ont même aucun accès à des toilettes, la plupart habitant dans une dizaine de pays comme l’Inde ou le Nigéria. Le Maroc lui connaît une situation contrastée en ce domaine
Même si des progrès ont été enregistrés toutes ces dernières années, 25 % des marocains ne disposent pas dans leurs logements d’un assainissement correct (WC, latrines dalle, latrines à fosse ventilée, toilette compost) selon le mouvement français « Coalition Eau ». 6 000 écoles, en zone rurale surtout, manquent d’équipements sanitaires et hygiéniques de base, en particulier de toilettes, selon une étude en 2015 de l’Unicef, ce qui provoque un abandon de l’école par des jeunes filles pour des raisons de pudeur compréhensibles. De plus, l’entretien et l’hygiène des toilettes publiques, quand elles existent dans les hôpitaux, les écoles, les cafés, les restaurants et autres lieux, sont encore bien défaillants et sources potentielles de maladies.
Au-delà des toilettes, c’est aussi le système d’accès à l’eau potable et à l’assainissement qui est en question. Les progrès ont été considérables pour la disponibilité en eau potables : aujourd’hui, il est de 100% dans les villes et de 94,5% dans le milieu rural contre seulement 20 % globalement, il y a 20 ans.
[Etude] Quand les mères de famille se mettent au zéro déchetDynvibe
Le "zéro déchet" est une tendance en forte croissance depuis le début de l’année 2016 en France. Le « bio », la « slow life », le végétarisme, mais aussi certains ouvrages best-sellers sur le sujet, semblent être à l’origine d’une prise de conscience tournée vers la lutte contre le gâchis et la rationalisation de la consommation.
Sur les réseaux sociaux, ces nouveaux adeptes forment une communauté de plus en plus active. On y échange des conseils et des idées d’actions au quotidien.
L’analyse des profils de cette population montre que cette démarche n'est plus réservée à des personnes initiée à l'écologie, mais concerne désormais un public beaucoup plus large. Les mères de famille notamment, sont souvent à l'initiative de la mise en pratique du « 0 déchet » dans leur foyer.
Bien sûr, cette tendance ne concerne pour le moment qu’une population restreinte, mais sa vitesse de propagation est très rapide, alors que les marques et les enseignes semblent encore assez peu mobilisées pour y répondre.
Dynvibe a analysé plus de 1000 conversations sur les réseaux sociaux afin de décrypter les motivations de cette population et ses applications concrètes dans les foyers français.
L’inititive citoyenne européenne uto-organisée contre les projets
actuels d'accords commerciaux avec les États-Unis et le Canada dépasse le
million de signatures en un temps record.
Un avertissement particulier pour Jean-Claude Juncker peu après sa prise de fonction à la tête de la
nouvelle Commission européenne.
Puedo escalar las montañas que desee.
Puedes lo Imposible. ..Posible…
Pero. Nunca…nunca te rindas…!!!
http://in-outnetwork.com/?p=2090%2F&ad=motivacion-slds/
Tienes que ser fuerte en los momentos difíciles…Establece tus metas. Lo más específicas que puedas…
Perdónate los errores cometidos…
Se positivo y demuéstralo con tu entusiasmo…
Aunque tus pasos sean pequeños…o tu progreso lento…Continua!!!
Muchas veces…lo peor que nos pasa…es lo mejor que nos puede pasar…
Atrévete. Vence tus Miedos…
Si te quedas esperando…Nunca saldrás del Lugar…
Sino luchas ahora…mañana no te quejes…
El primer paso para llegar a tus metas es Intentar…
No te digo, que sea fácil…pero te digo que si vale la pena que Luches…
Sentirás una sensación de Triunfar…después de que nadie creyó en ti…
Somo IN-OUTNETWORK...
Somos Arquitectos de Nuestro propio Destino...
Haz clic en este enlace y déjanos tu e-mail
http://in-outnetwork.com/?p=2090%2F&ad=motivacion-slds/
Desde la tecnología a las personas a través de la Innovación Colaborativa en ...LibreCon
Un software o un recurso es libre o abierto en la medida que las personas (y empresas) deciden crear algo compartido. Muchas veces confundimos el free de gratis, con el free de libre; es en este último concepto donde reside el atrevimiento y responsabilidad además de la creatividad conjunta. Sin embargo, estas cualidades no vienen dadas sino que se han ido trabajando desde la cultura libre y se pueden diseñar y potenciar en entornos determinados.
Un elemento determinante para activar esa energía creadora es comprender de manera diferente a los usuarios, y conectar con el entorno para desarrollar procesos colaborativos e interconectados que puedan crear mayor valor. Autores: Eneko Izquierdo Ariño y Olatz Ibarretxe (Mondragón Unibertsitatea). Librecon.io
29 Avril 2014 - Conference de presse Salon Des Solidarites 2014Asso Asah
29 Avril 2014 à 11h00
Salle de Conférence de Presse du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF)
avec Jimmy Adjovi-Boco, ancien joueur du RC-Lens, co-fondateur avec Patrick Vieira et Bernard Lama de l’ONG DIAMBARS et parrain du Coup de Cœur « Sport et Solidarité » du Salon
http://www.SalonDesSolidarites.org
L’économie mondiale, et donc française également, connait une crise. Il y en a eu d’autres et celle-ci, comme toutes celles qui ont précédé, passera d’autant mieux que chacun d’entre nous participera, à sa mesure, à la meilleure gestion possible de cette délicate période.
C’est lorsque cela ne va pas bien qu’il faut faire des efforts et Investessor avec tous ses Membres en 2012 a fait ce qu’il fallait, vous pourrez le constater en lisant ces quelques pages. Nous allons bien évidemment continuer tous ensemble en 2013. (Alain Ilhe, coprésident Investessor)
L’inititive citoyenne européenne uto-organisée contre les projets
actuels d'accords commerciaux avec les États-Unis et le Canada dépasse le
million de signatures en un temps record.
Un avertissement particulier pour Jean-Claude Juncker peu après sa prise de fonction à la tête de la
nouvelle Commission européenne.
Puedo escalar las montañas que desee.
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Tienes que ser fuerte en los momentos difíciles…Establece tus metas. Lo más específicas que puedas…
Perdónate los errores cometidos…
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Aunque tus pasos sean pequeños…o tu progreso lento…Continua!!!
Muchas veces…lo peor que nos pasa…es lo mejor que nos puede pasar…
Atrévete. Vence tus Miedos…
Si te quedas esperando…Nunca saldrás del Lugar…
Sino luchas ahora…mañana no te quejes…
El primer paso para llegar a tus metas es Intentar…
No te digo, que sea fácil…pero te digo que si vale la pena que Luches…
Sentirás una sensación de Triunfar…después de que nadie creyó en ti…
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Un software o un recurso es libre o abierto en la medida que las personas (y empresas) deciden crear algo compartido. Muchas veces confundimos el free de gratis, con el free de libre; es en este último concepto donde reside el atrevimiento y responsabilidad además de la creatividad conjunta. Sin embargo, estas cualidades no vienen dadas sino que se han ido trabajando desde la cultura libre y se pueden diseñar y potenciar en entornos determinados.
Un elemento determinante para activar esa energía creadora es comprender de manera diferente a los usuarios, y conectar con el entorno para desarrollar procesos colaborativos e interconectados que puedan crear mayor valor. Autores: Eneko Izquierdo Ariño y Olatz Ibarretxe (Mondragón Unibertsitatea). Librecon.io
29 Avril 2014 - Conference de presse Salon Des Solidarites 2014Asso Asah
29 Avril 2014 à 11h00
Salle de Conférence de Presse du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF)
avec Jimmy Adjovi-Boco, ancien joueur du RC-Lens, co-fondateur avec Patrick Vieira et Bernard Lama de l’ONG DIAMBARS et parrain du Coup de Cœur « Sport et Solidarité » du Salon
http://www.SalonDesSolidarites.org
L’économie mondiale, et donc française également, connait une crise. Il y en a eu d’autres et celle-ci, comme toutes celles qui ont précédé, passera d’autant mieux que chacun d’entre nous participera, à sa mesure, à la meilleure gestion possible de cette délicate période.
C’est lorsque cela ne va pas bien qu’il faut faire des efforts et Investessor avec tous ses Membres en 2012 a fait ce qu’il fallait, vous pourrez le constater en lisant ces quelques pages. Nous allons bien évidemment continuer tous ensemble en 2013. (Alain Ilhe, coprésident Investessor)
Le #29 des « Livrets de la France insoumise » aborde le thème de l'eau. Il a été préparé par un groupe de travail animé par Gabriel Amard, directeur du formateur des collectivités, et Natalia Dejean, responsable associative.
https://avenirencommun.fr/livrets-thematiques/
Il a été rendu public à l'occasion de la journée mondiale de l'eau, le 22 mars 2017.
https://laec.fr/sommaire
Livre blanc - Zoom sur le clostridium difficileEsther Vissac
Livre blanc réalisé dans le cadre de mon apprentissage chez MEIKO France en tant que Chargée de Marketing pour la gamme de produits santé. Il traite de l'infection à clostridium difficile en mettant en lumière le rôle essentiel du bassin et de sa désinfection afin d'éviter les transmissions croisées.
L’eau est l’une des ressources naturelles les plus menacées aujourd’hui. Pollution, gaspillage... Comment protéger les ressources naturelles ? Peut-on agir au quotidien pour économiser ce bien rare ? Peut-on améliorer la qualité de l’eau du robinet ? Tout ce qu’il faut savoir pour préserver un élément indispensable à la vie sur Terre.
CONTRACTUALISATION DES ÉCOLES PARAMÉDICALES SECONDAIRES PUBLIQUES - JUIN 2015CTB Burundi
UNE INITIATIVE ORIGINALE ET PORTEUSE POUR L’AVENIR DE LA FORMATION PARAMÉDICALE AU BURUNDI
CONTEXTE
Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA a entrepris une réforme des formations paramédicales et introduit le financement basé sur la performance (FPB). Malgré une généralisation du FBP à tous les niveaux du système de santé, il n’existe pas encore d’expérience partagée sur le FBP dans les écoles à travers la littérature.
DÉFIS
Pléthore des élèves par rapport aux capacités d’accueil des écoles
Pénurie d’enseignants permanents
Insuffisance de terrains de stage
Faible niveau des encadreurs de stage
Faibles moyens de fonctionnement des écoles
OBJECTIFS
AMÉLIORER LA QUALITÉ de la formation du personnel paramédical, infirmier A2 et partant la qualité des soins offerts à la population.
AUGMENTER LE NIVEAU DE PERFORMANCE des écoles paramédicales (EPM) contractualisées en s’appuyant sur la motivation du personnel.
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
1.Absence de références bibliographiques
2.Faible acceptabilité de certains indicateurs
3.Retard dans le paiement des frais d’encadrement de l’Etat
4.Acception des critères de répartition des primes par certains terrains de stage.
PERSPECTIVES
Intégrer le Financement basé sur la performance (FBP) des EPM dans le FBP du Ministère pour garantir le financement
Adapter les indicateurs au fur et à mesure
Mener une enquête d’opinions auprès des bénéficiaires
CARTOGRAPHIE DES RESSOURCES HUMAINES EN 2013 - JUIN 2015CTB Burundi
INTRODUCTION
La cartographie des ressources humaines de 2013, réalisée par le MSPLS, a permis d’obtenir des données sur la disponibilité des ressources humaines et leur profil et d’établir les besoins en personnel.
La collecte des données a concerné toutes les structures sanitaires du pays à l’exception du secteur privé.
Les résultats montrent un déficit grave de certaines catégories de personnel et un surplus pour d’autres, une répartition inégale entre les districts et les provinces sanitaires, un déséquilibre important entre les zones urbaines et rurales et des besoins très importants par rapport aux normes.
RECOMMENDATIONS
Favoriser la production de médecins spécialistes, de médecins généralistes à compétences chirurgicales et obstétricales et d’infirmiers spécialisés
Développer une stratégie pour redéployer le surplus de personnel vers les zones déficitaires et l’encourager à rester sur place
Inclure les données du secteur privé pour compléter la cartographie des ressources humaines
INTRODUCTION
Dans le cadre de la modernistation du Système d’Information Sanitaire (SIS), le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA travaille à l’élaboration d’une carte sanitaire délimitant avec précision les aires de responsabilité de chaque structure sanitaire du pays.
Ce projet se fait avec l’appui de la Coopération belge et en collaboration avec le Musée Royal d’Afrique Centrale (MRAC).
OBJECTIF
AMÉLIORER l’analyse spatiale des données ET la planification du secteur de la santé en fournissant au Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA un outil cartographique reprenant toutes les structures sanitaires du pays.
MÉTHODOLOGIE
Constitution et formation à la DSNIS d’une équipe de 6 personnes (logiciel QGIS, importation dans le SIG des données GESIS, relevé des données sur le terrain avec récepteurs GPS, mise en forme et analyse des cartes)
Constitution d’un fonds de cartes préliminaires à partir des cartes topographiques obtenues auprès du MRAC, de l’Université du Burundi, de l’Institut Géographique du Burundi, du Ministère de l’environnement et des ONGs
Traçage des aires de responsabilité suivant une approche participative avec les équipes cadres de district à partir :
1.Des fichiers vectoriels disponibles des collines et sous-collines empiriquement utilisés dans les districts sanitaires
2.Des données GPS recueillies sur terrain
3.Des photos aériennes de très haute résolution spatiale (0,5 m) pour les centres urbains (Bujumbura, Gitega, Ngozi et Rumonge)
RÉSULTATS
Numérisation des limites des 45 districts sanitaires et création des couches vectorielles de 647 aires de responsabilité
Relevés et positionnement de 2052 formations sanitaires, parmi lesquelles 71 hôpitaux, 943 centres de santé et 1038 autres structures (pharmacies, laboratoires, centres optiques, etc.)
Création de la première carte sanitaire du Burundi et présentation de quelques indicateurs sanitaires sous forme de cartes thématiques
Six gestionnaires des données sanitaires de la DSNIS formés à la création des cartes et à l’analyse spatiale des informations sanitaires
PERSPECTIVES
Le SIG-SAN s’est intégré efficacement au SIS et permet l’analyse spatiale des indicateurs. Il se présente comme un outil potentiellement adapté à la planification de l’extension des couvertures.
La formation en alternance pour une meilleure réinsertion socio-professionnelleCTB Burundi
Points-clés
Statut rémunéré des apprenants. Les apprenants ont un statut qui permet de bénéficier d’une rémunération tout en continuant à se former. Cette formule alliant travail et formation contre rémunération permet de toucher les couches les plus pauvres et souvent les chefs de ménages.
La prise en compte du genre. Moteur de développement, les femmes ont un rôle important à jouer mais ne sont bien souvent pas mise en avant. Une attention particulière leur est portée en proposant une identification qui respecte la parité.
Des formations pour mieux cohabiter. Les formations humaines (formations
de développement individuel et communautaire) ont pour but d’être moteur du changement de comportement des apprenants et de permettre une meilleure cohabitation sur les chantiers et en dehors.
Une Ouverture professionnelle par la formation. Les formations professionnelles sont concrètes et basées sur la pratique. Aucune connaissance en écriture et lecture n’est préconisée. En peu de temps, les apprenants peuvent apprendre les bases d’une profession et peuvent bénéficier d’une attestation reconnue par le Ministère de l’enseignement.
Des formations pour devenir acteur de changement. L’ensemble du cycle de formation permet à chaque apprenants de prendre la mesure de sa capacité à être acteur de changement tant par les formations humaines et le transfert des compétences au sein de leurs communautés que par les formations professionnelles et entrepreneuriales.
Appuyer le développement d’activités génératrices de revenus. L’insertion professionnelle est stimulée en donnant la possibilité à chaque apprenant de développer une activité génératrice de revenus s’il le désire. Dans ce but, le Projet Pavage cherche à orienter les formations profess
Professionnalisation de la filière des pavés au BurundiCTB Burundi
Points-clés
Appuyer le regroupement en association. Le Projet Pavage propose un soutien aux tailleurs de pavés pour la création et l’organisation en association. Ils ne travaillent plus de manière isolée, améliorent leur reconnaissance et leur efficacité.
Renforcer les capacités en gestion administrative et financière. Un renforcement de capacité en gestion administrative et financière est proposé aux tailleurs de pavés pour permettre une professionnalisation de la filière. La régularité des paiements et des livraisons permet aux associations de tailleurs de pavés de développer de nouveaux partenariats.
Vers la taille de pavés de qualité. Les tailleurs de pavés sont encouragés à fournir un produit de qualité. Une compensation financière est attribuée selon la qualité des pavés fournis. Ces mesures de « contrôle qualité » ont amené les associations à fournir des produits de meilleur qualité améliorant du même coup les routes construites.
Améliorer la gestion environnementale des sites. Les tailleurs de pavés exploitent les carrières tout en améliorant les conditions d’hygiène, de sécurité et de travail en général. L’aménagement des carrières permet de limiter les risques d’accident et favorise une gestion durable des sites. Il a aussi permis de développer l’activité de valorisation des déchets de taille pour en extraire du gravier concassé.
La reconnaissance légale des associations. Les associations doivent avoir préalablement des autorisations du Ministère de l’Energie et des Mines et du Ministère de l’Environnement avant l’exploitation en fonction des considérations légales sur les mines, les carrières et l’environnement. Reconnues par les communes, les associations payent des taxes locales et sont mieux acceptées par les riverains.
La réconciliation par le travail : le cas du Projet Pavage au BurundiCTB Burundi
Points-clés
Faciliter le changement de comportement par les formations humaines. Chaque apprenant démarre son apprentissage par une série de formations humaines. La première formation concerne la résolution pacifique des conflits, basée sur la communication non-violente. Cette formation permet aux candidats recrutés de dépasser les clivages ethniques, politiques, religieuses et favorise l’harmonie sociale au travail.
Un règlement de travail pour tous. L’ensemble des apprenants doit s’y conformer sans distinction. Ainsi, les différentes catégories d’apprenants partagent les mêmes valeurs professionnelles.
Niveler les différences par le travail. Tout le monde démarre au même niveau et peut évoluer selon son mérite et ses compétences. Chacun bénéficie de la même chance.
Solidarité communautaire et appropriation des infrastructures. La participation aux travaux d’infrastructures permet de développer l’appartenance à une identité commune. Les apprenants sont fiers d’avoir contribués au bien-être de leur commune en rendant les quartiers plus propres et mieux entretenus.
Encourager au maximum le dialogue. La communication claire et transparente est facilitée par des organisations indépendantes qui travaillent pour le Projet Pavage, ce qui permet de désamorcer les conflits et d’encourager le dialogue.
Présentation du Programme CTB Burundi - Jan 2015CTB Burundi
Présentation des projets et activités de la CTB Burundi, l'Agence Belge de Développement qui exécute le programme de coopération gouvernementale pour le compte de l'Etat belge
Le 28 novembre s’est tenu dans les enceintes de l’Agence belge pour le Développement le séminaire annuel Be-cause Heath. Organisé par la plateforme belge pour la santé internationale, 200 intervenants ont été rassemblés afin de réfléchir autour de l’intégration effective de la santé et des droits sexuels reproductifs au sein de la coopération (belge) au développement. Parmi les interlocuteurs clés, Prof. Dr. Gita Sen, Prof. Dr. Marleen Temmerman ou encore le Ministre belge à la coopération, Alexander de Croo, tous ont insisté sur l’importance de cette question en perspective de l’ICPD +20 et de l’agenda post-2015 des OMD.
Marine Jacob, assistante junior au projet Police de la CTB, a eu l’occasion de présenter les activités relatives à la lutte contre le VIH/Sida au sein de la Police Nationale du Burundi.
J’agis pour l’hygiène, l’assainissement et la bonne gestion des déchet - CTB BURUNDI - Août 2015
1. J’AGIS POUR L’HYGIÈNE,
L’ASSAINISSEMENT ET LA
BONNE GESTION DES DÉCHETS
VERSION AOÛT 2015
PROGRAMME PAVAGE
C/O PARCELLE Setemu
Avenue Nyabisindu
Ngagara
BUJUMBURA
T: +257 79 179 150
REPUBLIQUE DU BURUNDI
MINISTÈRE DE L’INTERIEUR
2. PROGRAMME PAVAGE
C/O PARCELLE Setemu
Avenue Nyabisindu
Ngagara
BUJUMBURA
T: +257 79 179 150
PARTENARIAT
BELGIQUE-BURUNDI
Ce livret a été développé en collaboration avec l’ONG OPDE
dans le cadre des activités de formation humaine du programme
de développement socio-économique dans les communes
Kamenge, Kinama et Cibitoke via la construction de routes
pavées en haute intensité de main d’œuvre (HIMO).
Le programme de développement travaille dans ces communes
depuis 2010. A ce jour plus de 3100 apprenants ont suivi les
chantiers écoles de pavage, les formations professionnelles et de
développement humain ainsi qu’une formation entrepreneuriale.
Plus spécifiquement, une formation en hygiène et assainisse-
ment a été dispensée aux apprenants et à 50 élus /délégués des
collines et quartiers de ces mêmes communes.
Bujumbura, Burundi, Aout 2015
3. Sommaire
Introduction ....................................................................................4
1. Les maladies liées aux problèmes d’hygiène et d’assainissement ........5
1.1 Les maladies oro-fécales ......................................................5
1.2 Autres maladies (le paludisme, les maladies contagieuses) ........7
1.3 Maladies et risques liés à la dégradation de l’environnement .....9
Risques d’inondations .................................................9
Pollution des terres ..................................................10
Pollution de l’environnement aquatique .......................11
Pollution de l’air ......................................................11
2. Les solutions en matière d’hygiène et d’assainissement ...................12
2.1 Les voies de contaminations et leurs barrages ........................12
Schéma des voies de contamination ...........................12
Barrer les routes de contamination ............................13
2.2 Les solutions en matière d’hygiène ........................................14
Le lavage des mains ..................................................14
L’eau et l’hygiène à domicile ......................................15
2.3 Les solutions en matière d’assainissement .............................17
Construire des latrines adaptées ...............................17
Les latrines à déshydratation ....................................18
Bien gérer ses déchets .............................................19
Les coûts liés à une mauvaise gestion des déchets ........21
Conclusion .....................................................................................22
4. 4
Introduction
Qu’est-ce que l’hygiène et l’assainissement ?
Quand on parle d’hygiène et d’assainissement, on aborde le sujet du respect
de soi-même, de sa santé et de celle de sa famille, et du respect de son envi-
ronnement.
Les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement consistent en une série
d’habitudes qui améliorent nos conditions de vie à tous, en réduisant les mala-
dies, en préservant notre environnement et en améliorant notre cadre de vie.
L’hygiène est un moyen de préserver sa santé et celle de ses proches en veil-
lant à la propreté de son corps, des aliments et de l’eau que l’on consomme.
L’assainissement, c’est prendre soin de son environnement (évacuer les eaux
usées et les déchets) afin d’éviter la prolifération des maladies et de dégrader
les ressources naturelles que l’on ne pourra plus utiliser.
Ce livret va nous aider à comprendre ce que sont les maladies liées au manque
d’hygiène et d’assainissement, et quelles sont les pratiques à adopter pour évi-
ter ces maladies.
Quelques données au Burundi...
• La diarrhée est une des principales causes de décès chez les
enfants de moins de 5 ans
• Le paludisme est la première cause de mortalité et de
morbidité
• Le taux de couverture d’assainissement de base est de 14%
en milieu rural et 33% en milieu urbain.
5. 5
1. Les maladies et les risques liés aux problèmes
.d’hygiène et d’assainissement
1.1 Les maladies oro-fécales et hydriques
Qu’est-ce qu’une maladie hydrique et oro-fécale ?
Une maladie hydrique est provoquée par le contact ou l’ingestion d’eaux conta-
minées. La transmission fécale orale se fait par ingestion d’un virus microbe
via les selles. Les diarrhées, le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde, la
poliomyélite, et les hépatites A et E font partie des maladies hydriques et oro-
fécale les plus fréquentes. La présence d’eaux stagnantes provoque aussi des
maladies comme le paludisme et la bilharziose.
Qu’est-ce qu’une eau contaminée ?
Nous avons besoin d’eau pour beaucoup de nos activités quotidiennes : eau de
boisson, eau pour la cuisine, eau pour laver…
Cependant, il arrive que l’eau que nous utilisons soit « contaminée » : cela veut
dire que cette eau a été salie par des personnes ayant des mauvaises pratiques
d’assainissement : déversement de leurs fosses septiques, mauvaise gestion
de ses déchets, défécation à l’air libre…
Ces eaux contiennent alors des microbes et des produits chimiques qui causent
des maladies.
6. 6
Comment sommes-nous contaminés ?
• En buvant de l’eau contaminée
• Par contact avec des mains sales
• A cause des aliments contaminés
• Indirectement par les insectes et les animaux
• A cause d’une mauvaise gestion des excrétas.
Qu’est-ce qu’un microbe ?
Les microbes sont des êtres vivants très petits et invisibles à l’œil
nu qui vivent partout dans notre environnement et dans notre
corps. La plupart des micro-organismes ne sont pas dangereux,
certains sont même très utiles et participent activement au travail
de nos organes et de notre corps.
Mais d’autres microbes sont responsables de maladies.
Ils peuvent pénétrer dans le corps humain, en général par la
bouche (eau contaminée, aliments contaminés, doigts sales…)
ou par les blessures non lavées et mal soignées.
En se protégeant des microbes on évite ces maladies.
7. 7
1.2 Autres maladies
Le paludisme
Le paludisme est une maladie contagieuse due à un parasite du sang. C’est la
maladie parasitaire la plus répandue dans le monde.
En 2012 plus de 600 000 personnes sont mortes du paludisme et 85 à 90 % de
ces personnes vivaient en Afrique sub-saharienne.
Transmission du paludisme
Le paludisme se transmet par des piqûres de
moustique.
Quand le moustique pique une personne
malade, il prend du sang qui contient les
parasites responsables du paludisme.
En piquant ensuite une personne bien portante,
le moustique injecte ce parasite. Cette personne
tombe à son tour malade après quelques jours.
Reproduction du moustique
Pour se reproduire,
le moustique pond
ses œufs dans les
endroits humides, pour
donner des larves
qui deviendront des
moustiques
Leseauxstagnantes,les
déchets entassés, les
milieux sales sont donc
le principal réservoir
où se développent les
moustiques.
Les personnes habitant près de ces endroits sont plus susceptibles d’attraper
le paludisme car les moustiques y deviennent nombreux.
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Lutter contre le paludisme
Pour lutter contre le paludisme, il faut limiter la prolifération des moustiques,
notamment en assainissant son environnement. Il faut éliminer :
• Les eaux stagnantes
• Les tas de déchets qui favorisent la
retenue d’eaux stagnantes
• Les endroits humides.
Et bien sûr, il faut dormir sous
une moustiquaire !
Autres maladies parasitaires liées à l’eau :
Le contact direct avec des eaux insalubres permet à d’autres microbes, ou
parasites de pénétrer dans le corps et de provoquer des maladies graves :
douves, bilharziose etc.
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1.3 Maladies et risques liés à la dégradation de
l’environnement
Jeter ses déchets n’importe où peut être dangereux et occasionner des
blessures et des infections.
Les dépotoirs sauvages favorisent également la prolifération d’animaux
indésirables (mouches, rats, tiques, puces, etc…) et sont des vecteurs de
maladies (choléra, maladie de lyme, voire la peste !).
Risques d’inondations
Les canaux d’évacuations bouchés par les déchets peuvent causer des
inondations et provoquer la destruction des routes, des maisons et autres biens
et infrastructures.
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Pollution des terres
Certains déchets ont une durée de vie très longue, ils restent dans
l’environnement bien plus longtemps qu’une vie humaine, pour plusieurs
générations.
Les déchets s’accumulent dans les sols et y restent pour des dizaines et des
centaines d’années. Dans beaucoup d’endroits maintenant, on trouve des
résidus en plastiques partout dès qu’on creuse un peu la terre.
Certains déchets contiennent des substances nocives et dangereuses, qui
contaminent le sol et s’accumulent dans les aliments cultivés et l’eau de
boisson, puis dans notre corps.
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Pollution de l’environnement aquatique
La contamination des eaux se fait de deux façons :
1. Contamination directe de l’eau : déversement de déchets solides
et liquides dans les eaux de surface (lacs ou rivières) ou dans les
caniveaux qui drainent l’eau jusqu’aux lacs et rivières.
2. Contamination indirecte de l’eau :
oo par infiltration dans les sols et eaux souterraines, comme
expliqué ci-dessus (abandon des déchets dans des dépotoirs
sauvages, ou enfouissement des mêmes déchets).
oo Par ruissellement : c’est le cas des pollutions dues aux activités
à proximité des rives d’un lac ou d’une rivière (défécation,
usage d’engrais et pesticide, pâturage...).
Pollution de l’air
L’incinération des déchets ménagers cause une pollution de l’air et favorise
l’apparition de maladies respiratoires (asthme, maladies pulmonaires…).
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2..Les solutions en matière d’hygiène et
d’assainissement
2.1. Les voies de contaminations et leurs barrages
Schéma des voies de contamination
Les excrétas d’humains ou d’animaux rendent notre environnement propice
aux maladies diarrhéiques.
Ces excrétas nous souillent les mains, polluent les sols et nos cultures, rendent
notre eau non potable et sont transportés par les mouches qui viennent conta-
miner nos aliments.
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Barrer les routes de contamination
Il faut toujours améliorer l’hygiène chez soi, dans son entourage, dans sa com-
munauté. L’hygiène et la propreté, c’est la source de la bonne santé !
Améliorer les règles d’hygiène :
• Se laver régulièrement les mains avec du savon et de l’eau
coulante : à chaque fois qu’on va aux toilettes, qu’on mange, qu’on
cuisine…
• Couvrir et laver les aliments, les protéger des insectes et des
animaux.
• Nettoyer et bien faire sécher ses ustensiles de cuisines et son
linge.
• Avoir une latrine et l’utiliser correctement.
Améliorer la qualité de l’eau :
• Avoir une source d’eau de consommation domestique la plus
propre possible (idéalement REGIDESO, captage de source
protégé).
• Transport et stockage de l’eau dans un récipient propre et couvert.
• Puisage de l’eau avec un récipient unique.
• S’il y a un risque que l’eau soit contaminée par des microbes, il
faut la désinfecter : la faire bouillir 3 minutes, la désinfecter à l’aide
de chlore, l’exposer une journée aux rayons UV dans un récipient
transparent.
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2.2. Les solutions en matière d’hygiène
Le lavage des mains
Un bon lavage des mains permet de limiter les contacts avec des microbes. Par
contre un mauvais lavage des mains n’enlève pas toutes les saletés. Celles-ci
sont encore susceptibles de donner des maladies.
Comment se laver correctement les mains?
Pour être efficace, le lavage des mains doit être réalisé de la manière suivante :
• Avec de l’eau propre et
coulante
• Avec du savon
• Les deux mains en même temps.
Quand doit-on se laver les mains?
Le plus important :
• Avant de préparer à manger
• Avant de manger
• Après être allé aux toilettes
• Après avoir changé la
couche d’un bébé ou
nettoyé un enfant qui
est allé à la toilette.
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Mais aussi…
• Après avoir manipulé des aliments crus, en particulier la viande, la
volaille ou le poisson
• Après s’être mouché, avoir toussé ou éternué
• Après avoir touché des animaux
• Après avoir manipulé des ordures
• Avant et après le traitement d’une coupure ou d’une blessure.
L’eau et l’hygiène à domicile
L’eau peut être contaminée de la manière suivante :
• Transport dans un récipient non fermé
• Conservation de l’eau au domicile dans un récipient non fermé
• Mauvais puisage de l’eau au domicile.
Bon à savoir...
Se laver les mains régulièrement au savon aux moments critiques
de contamination peut réduire le nombre de cas de diarrhées de
près de 50%.
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Ce qu’il faut faire :
• La transporter dans un récipient fermé pour
éviter la contamination durant le trajet
• La stocker dans un récipient propre, fermé
et placé en hauteur
• Puiser l’eau avec un récipient et sans la
toucher. Le récipient de puisage de l’eau
ne doit pas être utilisé pour autre chose
(pour boire par exemple).
un récipient fermé muni d’un robinet est la solution la
plus efficace.
Il peut y avoir transmission de maladies à cause :
• D’un mauvais séchage de la vaisselle (à cause des germes qui se
développe dans les ustensiles de cuisine)
• D’un mauvais lavage/séchage des vêtements (sans savon et
vêtements posés directement sur le sol).
Ce qu’il faut faire :
• Après l’avoir nettoyée, faire sécher la vaisselle dans une zone en
hauteur dédiée à cet effet (séchoir à vaisselle, table…)
• La vaisselle doit être mise si possible au soleil, car il contribue à
tuer les microbes.
→
Bon à savoir...
Faire bouillir l’eau pendant 3 minutes permet de la rendre potable.
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2.3. Les solutions en matière d’assainissement
Construire des latrines adaptées
Les différents types de latrines
Une latrine traditionnelle empêche la contamination de l’eau et des sols, mais
elle n’empêche pas les mouches de contaminer notre environnement.
Une bonne latrine doit être lavée quotidiennement et on doit avoir de l’eau et
du savon pour le lavage des mains à la sortie.
Les latrines améliorées empêchent la contamination du sol, de l’eau et par les
mouches.
Elles doivent être pourvues :
• D’une fosse
• D’une dalle étanche
• D’une superstructure
durable
• D’un tuyau de ventilation
avec treillis moustiquaire et
d’un couvercle adapté au trou
• Ou encore d’un mécanisme à eau.
Ce genre de système doit être raccordé à un système d’égout
ou de fosse et il faut avoir accès à l’eau en permanence à
son domicile pour installer ce genre de toilette.
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Les latrines à déshydratation
Le saviez-vous ?
Une latrine peut générer gratuitement d’excellents fertilisants pour vos cultures!
En recyclant nos fèces et notre urine, on obtient un engrais gratuitement. Ces
excrétas contiennent de l’azote, du phosphore et du potassium, ils peuvent
donc remplacer certains engrais chimiques et donner le même rendement. De
plus ils améliorent la fertilité du sol.
Mais pour les utiliser, il est important de séparer l’urine des matières fécales à la
source. La latrine à déshydratation permet cette séparation afin de les réutiliser.
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Bien gérer ses déchets
Gérer ses déchets correctement permet de vivre dans un cadre de vie assaini
et de diminuer les risques de maladies ; c’est également respecter la loi qui
punit les mauvaises pratiques.
Comment gérer correctement ses déchets :
Il est important de se débarrasser convenablement de ses déchets.
De manière générale :
• Eliminez les mauvaises pratiques qui mettent en danger sa propre
santé, celle de son entourage : dépotoirs sauvages, incinération
des déchets, évacuation dans les caniveaux, dans les rivières,
enfouissement, etc.
• Réduisez votre production de déchets : limiter les emballages
inutiles lors de vos achats. Par exemple utiliser un panier pour
faire les courses, au lieu des sacs en plastiques et préférer les
produits peu emballés.
• Cherchez à réutiliser au maximum les objets avant de les jeter.
Certains « déchets » ont parfois une deuxième vie étonnante :
réutiliser les bouteilles et récipients, cultiver des mini jardins dans
des vieilles bassines cassées…
• Entreposez vos déchets dans un lieu approprié, protégé et dédié à
cet usage uniquement et séparez vos déchets organiques des
autres déchets.
• Recyclez les déchets valorisables, comme les résidus de cuisine
et les déchets organiques qui peuvent servir de compost.
Ce que dit la loi :
Jeter ses déchets dans les installations d’assainissement (ca-
niveau par exemple) est passible d’une amende de 50.000 à
800.000 BIF et/ou d’une peine de 2 mois à 5 ans d’emprisonne-
ment (Articles 51 et 144 de la Loi N°1/10 du 30/06/2000 portant
code de l’Environnement de la République du Burundi).
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Si un système de collecte de déchets existe :
• Adhérez à ce système de collecte qui récupère vos déchets,
les trie, les valorise, et finalement les gère convenablement en les
emmenant sur une décharge contrôlée.
• Payez régulièrement la cotisation exigée pour le service de
collecte.
• Disposez vos déchets dans les sacs prévus à cet effet, et en les
sortant au moment opportun pour que les collecteurs puissent les
évacuer.
Ce que dit la loi :
Ne pas adhérer à un système de gestion des déchets lorsqu’il
existe est passible d’une amende de 50.000 à 500.000 BIF et/
ou d’une peine de 2 mois à 5 ans d’emprisonnement. (Articles
120 et 121, 153 de la Loi N°1/10 du 30/06/2000 portant Code de
l’Environnement).
Au niveau de Bujumbura Mairie, l’adhésion à un service de col-
lecte est obligatoire.
Adhérer à un système de collecte des déchets, c’est protéger ses
proches des risques de contaminations par diverses maladies.
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Les coûts liés à une mauvaise gestion de l’hygiène, de l’assainissement et
des déchets
Ils sont nombreux :
• Payer des consultations médicales et des médicaments
• Ne pas pouvoir aller travailler : pas de salaire, risque de perdre
son emploi, faillite de son commerce
• Réparer et reconstruire les infrastructures détruites…
• Ne pas pourvoir cultiver et cuisiner, s’occuper de la maison
• Ne pas pouvoir aller à l’école/l’université.
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Conclusion
De bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement permettent de réduire les
maladies et d’avoir un environnement de vie plus sain.
Tout le monde est responsable de sa santé, mais aussi de celle des autres. Les
bonnes pratiques doivent être réalisées par tout le monde afin de garantir un
bon cadre de vie à l’ensemble des habitants.
Chacun doit transmettre les bonnes pratiques d’hygiène, d’assainissement et
de lutte contre les maladies aux personnes qui ne les connaissent pas. Chacun
peut donner des conseils à sa manière en discutant avec sa famille, ses amis,
ses voisins sur les bons comportements à adopter pour être en meilleure santé.
Ce guide peut aider chacun et chacune à comprendre les voies de contamina-
tion des maladies, et les manières d’être en bonne santé!
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Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les agents
sanitaires et les centres de santé de votre commune!