Limiter autant que faire se peut les risques générés par les difficultés relatives aux paiements, différentes questions pratiques doivent, même en période de confinement, être d’ores et déjà être évoquées au sein des entreprises, que celles-ci soient créancières ou débitrices, afin d’aborder plus aisément les jours qui suivront la fin de l’état d’urgence sanitaire.
Contact : www;stasassocies.com
Entreprises en difficulté - Les Procédures collectives et amiables !FIDAQUITAINE
PRÉVENIR POUR RÉUSSIR !
Panorama actualités de l'environnement de l'entreprise en difficulté.
-------------------------
Dès lors qu’une entreprise éprouve des difficultés, son dirigeant se pose de nombreuses questions :
- Comment assurer la survie de mon entreprise ?
- Quelles sont les procédures légales qui s’offrent à moi ?
- A quels interlocuteurs dois-je m’adresser ?
- Quels sont les mesures à mettre en place pour rebondir ?
Il existe des réponses à toutes ces questions.
Certaines procédures sont plus lourdes que d’autres. Mais elles ont toutes la même finalité : assurer la survie de l’entreprise et sauvegarder les emplois.
Un chef d’entreprise en difficulté ne doit pas rester seul face à ses difficultés. Il doit pouvoir facilement s’orienter vers les bons interlocuteurs et mettre en place les mesures nécessaires pour essayer de rebondir.
-------------------------
Atelier animé par l'équipe de Fidaquitaine le 17 novembre 2015 à Hauts de Garonne Développement.
Entreprises en difficulté - Les Procédures collectives et amiables !FIDAQUITAINE
PRÉVENIR POUR RÉUSSIR !
Panorama actualités de l'environnement de l'entreprise en difficulté.
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Dès lors qu’une entreprise éprouve des difficultés, son dirigeant se pose de nombreuses questions :
- Comment assurer la survie de mon entreprise ?
- Quelles sont les procédures légales qui s’offrent à moi ?
- A quels interlocuteurs dois-je m’adresser ?
- Quels sont les mesures à mettre en place pour rebondir ?
Il existe des réponses à toutes ces questions.
Certaines procédures sont plus lourdes que d’autres. Mais elles ont toutes la même finalité : assurer la survie de l’entreprise et sauvegarder les emplois.
Un chef d’entreprise en difficulté ne doit pas rester seul face à ses difficultés. Il doit pouvoir facilement s’orienter vers les bons interlocuteurs et mettre en place les mesures nécessaires pour essayer de rebondir.
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Atelier animé par l'équipe de Fidaquitaine le 17 novembre 2015 à Hauts de Garonne Développement.
FCE, le 19 Octobre 2015 _ Pour une réforme du droit de lentreprise en diffic...OUADA Yazid
Le Forum des Chefs d’Entreprise a organisé, le 19 octobre 2015 en son siège, un atelier de réflexion sous le thème : «État des lieux et propositions de réformes du droit des affaires en Algérie».
Cette rencontre, animée par des spécialistes et universitaires en droit et des chefs d’entreprises, a été un espace d’échanges et de débat dans l’objectif d’enrichir une étude que réalise le FCE portant : « La refonte du Droit des affaires pour l’amélioration du climat des affaires en Algérie». Celle-ci traitera de trois grands chapitres : la refonte du code de commerce, le droit de l’entreprise en difficulté et le contrat de franchise.
A la lumière des premiers résultats de cette réflexion, il y a lieu de retenir, globalement, que l’évolution de l’économie nationale nécessite plus que jamais une refonte du code de commerce. Dans la forme, le texte en vigueur souffre, d’une écriture médiocre et d’une traduction dans la langue arabe très défectueuse, mettant à mal les magistrats qui se retrouvent en face de deux textes à contenus c variable.
Dans le fond, il est relevé que le code représente d’importantes incohérences. L’on cite à ce sujet la typologie des contrats commerciaux qui doit être enrichie pour être en phase avec ce qui se pratique à travers le monde. De même que les mécanismes de sauvetage de l’entreprise en difficultés sont absents et doivent selon les experts, être impérativement introduits dans le système juridique algérien afin de sauvegarder le tissu des PME qui connaissent un taux de mortalité relativement élevé. Selon les estimations de l’ONS et du CNRC datant de 2013, ce dernier est estimé à 7% alors que le taux de création est de 4%.
Anissa BOUSSOFARA : L’effet de la pandémie de COVID-19 sur les contrats: force majeure et hardship à l’aune des nouvelles clauses de la Chambre de Commerce Internationale (CCI)
Le cabinet Arié Alimi Avocats, s'occupe également des procédures collectives. La sauvegarde expliquée dans ce powerpoint, étant l'une des procédures de traitement judiciaire, a pour but de faciliter la réorganisation de l'entreprise afin de poursuivre l'activité économique, le maintien de l'emploi et le règlement des dettes.
Pour plus d'informations : https://www.alimi-avocats.fr/
Le cabinet Arié Alimi Avocats, s'occupe également des procédures collectives. Le redressement judiciaire en fait partie, il est expliqué dans ce powerpoint. En effet il s'agit d'une procédure dans laquelle est placée l'entreprise lorsqu'elle est en cessation de paiements et qu'un redressement est envisageable.
Pour plus d'informations : https://www.alimi-avocats.fr/
Ce qu’il faut savoir sur les retards de paiement facilityse conseil - maryl...Facilityse Conseil
Rare sont les entreprises qui dans le cadre de leurs relations commerciales, ne connaissent pas de retards de paiement. Aussi, comment faut –il les gérer… Déterminer la nature de ce retard, Ne laisser pas s’installer durablement ce retard, Actionner les leviers d’obligations légales en la matière, Structurer au mieux votre relation financière client
FCE, le 19 Octobre 2015 _ Pour une réforme du droit de lentreprise en diffic...OUADA Yazid
Le Forum des Chefs d’Entreprise a organisé, le 19 octobre 2015 en son siège, un atelier de réflexion sous le thème : «État des lieux et propositions de réformes du droit des affaires en Algérie».
Cette rencontre, animée par des spécialistes et universitaires en droit et des chefs d’entreprises, a été un espace d’échanges et de débat dans l’objectif d’enrichir une étude que réalise le FCE portant : « La refonte du Droit des affaires pour l’amélioration du climat des affaires en Algérie». Celle-ci traitera de trois grands chapitres : la refonte du code de commerce, le droit de l’entreprise en difficulté et le contrat de franchise.
A la lumière des premiers résultats de cette réflexion, il y a lieu de retenir, globalement, que l’évolution de l’économie nationale nécessite plus que jamais une refonte du code de commerce. Dans la forme, le texte en vigueur souffre, d’une écriture médiocre et d’une traduction dans la langue arabe très défectueuse, mettant à mal les magistrats qui se retrouvent en face de deux textes à contenus c variable.
Dans le fond, il est relevé que le code représente d’importantes incohérences. L’on cite à ce sujet la typologie des contrats commerciaux qui doit être enrichie pour être en phase avec ce qui se pratique à travers le monde. De même que les mécanismes de sauvetage de l’entreprise en difficultés sont absents et doivent selon les experts, être impérativement introduits dans le système juridique algérien afin de sauvegarder le tissu des PME qui connaissent un taux de mortalité relativement élevé. Selon les estimations de l’ONS et du CNRC datant de 2013, ce dernier est estimé à 7% alors que le taux de création est de 4%.
Anissa BOUSSOFARA : L’effet de la pandémie de COVID-19 sur les contrats: force majeure et hardship à l’aune des nouvelles clauses de la Chambre de Commerce Internationale (CCI)
Le cabinet Arié Alimi Avocats, s'occupe également des procédures collectives. La sauvegarde expliquée dans ce powerpoint, étant l'une des procédures de traitement judiciaire, a pour but de faciliter la réorganisation de l'entreprise afin de poursuivre l'activité économique, le maintien de l'emploi et le règlement des dettes.
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Le cabinet Arié Alimi Avocats, s'occupe également des procédures collectives. Le redressement judiciaire en fait partie, il est expliqué dans ce powerpoint. En effet il s'agit d'une procédure dans laquelle est placée l'entreprise lorsqu'elle est en cessation de paiements et qu'un redressement est envisageable.
Pour plus d'informations : https://www.alimi-avocats.fr/
Ce qu’il faut savoir sur les retards de paiement facilityse conseil - maryl...Facilityse Conseil
Rare sont les entreprises qui dans le cadre de leurs relations commerciales, ne connaissent pas de retards de paiement. Aussi, comment faut –il les gérer… Déterminer la nature de ce retard, Ne laisser pas s’installer durablement ce retard, Actionner les leviers d’obligations légales en la matière, Structurer au mieux votre relation financière client
TRANSMISSION REPRISE - Conclure l'affaire : La garantie d'actif et de passifCCI Entreprendre
Quels sont les points clés auxquels prêter attention ?
Comment obtenir les garanties ?
Le Conseil National des Barreaux (Les Avocats) répond à toutes vos questions dans cette fiche pratique sur la garantie d'actif et de passif.
Dans le cadre de la semaine transmission reprise, le Réseau Transmettre & Reprendre met à votre disposition des fiches pour se préparer au mieux à la transmission ou à la reprise d'une entreprise.
Le réseau Transmettre & Reprendre est composé de : CCI Entrenprendre, l'Agence France Entrepreneur, BPI France, la Chambre des métiers et de l'artisanat, le Conseil National des Barreaux (Les Avocats), le Conseil Supérieur du Notariat, Les Cédants & Repreneurs d'affaires et l'Ordre des Experts comptables.
Votre entreprise fait face à des clients qui ne règlent pas leurs factures ? Retrouvez les conseils de nos juristes spécialistes du recouvrement de créances pour relancer vos débiteurs et obtenir un paiement rapide de vos factures impayées.
Le financement court terme (d’une durée inférieure à un an) permet de financer l’activité quotidienne d’une entreprise ou d’une TPE à la différence des financements moyen terme (entre 1 et 5 ans) et long terme (d’une durée supérieure à 5 ans) destinés aux investissements.
2. Préambule
introductif
• Nous l’avons vu en notre précédente synthèse (Episode 1) si
les délais de paiement doivent être respectés même en
période d’état d’urgence sanitaire, il ressort de l’évidence que
les difficultés rencontrées par les entreprises ne leur
permettent pas toujours de faire face à leurs obligations. Nous
l’avons vu également, la pandémie de Covid-19 ne sera pas
nécessairement à terme reconnue comme une cause
exonératoire. La responsabilité des entreprises pourra ainsi
être ultérieurement mise en jeu et des sanctions onéreuses
leur être infligées. L’effet retard est donc fortement à
craindre… Afin de tenter de limiter autant que faire se peut les
risques générés par les difficultés relatives aux paiements,
différentes questions pratiques doivent, même en période de
confinement, être d’ores et déjà être évoquées au sein des
entreprises, que celles-ci soient créancières ou débitrices, afin
d’aborder plus aisément les jours qui suivront la fin de l’état
d’urgence sanitaire.
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3. QUESTIONS
PRATIQUES A
D’ORES ET
DEJA VOUS
POSER
• VOUS ETES CREANCIER OU DEBITEUR
• A quelle date l’obligation de paiement a-t-elle été contractée ? Avant
ou après le 1er octobre 2016 ?
• Quelque soit le support sur lequel votre accord contractuel a été
conclu (contrat écrit, conditions générales de vente acceptées, bon
de commande agréé, échange de correspondances, bon pour accord
sur un devis etc) et même en l’absence de support (l’existence d’un
contrat écrit n’étant pas toujours nécessaire, la preuve du contrat
étant libre entre commerçants) il est indispensable de vérifier la date
où les parties ont conclu leur accord. Cette première question est
essentielle, car de sa réponse va dépendre l’application de la nouvelle
ou de l’ancienne version du Code Civil, l’ordonnance du 10 février
2016 (entrée en vigueur le 1er octobre 2016) ayant profondément
modifié les conditions tant de la force majeure que de l’imprévision,
ou encore de la suspension d’exécution. Ces deux dernières notions
que nous aborderons dans un instant permettent en matière de
paiement notamment d’imposer une renégociation à son
cocontractant ou de se refuser par avance à l’honorer en cas de
risque d’inexécution à venir de sa part.
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4. A quel stade
de la
pandémie les
engagements
des parties
ont-ils été
souscrits ?
• Au-delà de l’obligation de paiement pour laquelle
nous savons que la force majeure ne peut être
invoquée, cette même force majeure sera à terme
également appréciée par les juges différemment en
fonction de la date où l’obligation a été souscrite. La
force majeure impliquant l’imprévisibilité de
l’évènement, il est clair que si l’engagement a été
souscrit mi-janvier le caractère imprévisible sera
plus aisément accepté que si l’obligation a été
souscrite à quelques jours du confinement tant
l’information était déjà publique pour ce qui est des
difficultés à venir. Par ailleurs et pour ce qui est des
paiements, la mauvaise foi du débiteur sera plus
aisément sanctionnée également si l’obligation a été
tardivement souscrite…
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5. VOUS ETES
CREANCIER
• Vos factures ont-elles été adressées et comportaient-elles les mentions obligatoires légales ?
Disposez-vous d’une preuve de ce que votre cocontractant a bien eu connaissance de vos
conditions générales de vente et les a acceptés ?
• Afin notamment de pouvoir recouvrer les intérêts de retard, les pénalités légales et indemnités
pour frais de recouvrement, vos factures doivent respecter les dispositions de l’article L 441-9 du
Code de Commerce et reprendre les mentions obligatoires y visées (notamment: la date à
laquelle le règlement doit intervenir, les conditions d'escompte applicables en cas de paiement à
une date antérieure à celle résultant de l'application des CGV, le taux des pénalités exigibles le
jour suivant la date de règlement inscrite sur la facture ainsi que le montant de l'indemnité
forfaitaire pour frais de recouvrement due en cas de retard de paiement).
• Vos CGV doivent pour leur part respecter les dispositions de l’article L 441-1 du Code de
commerce et mentionner notamment mais pas exclusivement les conditions de règlement.
• Le non-respect de ces obligations vous expose en outre à des amendes conséquentes...
• Enfin, disposer de la preuve écrite de l’accord de votre cocontractant quant aux conditions de
réalisation de vos accords est indispensable afin de pouvoir recouvrer plus aisément vos
créances. Profitez de la période de confinement pour relire vos échanges avec vos
cocontractants…
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6. Disposez-vous des
références bancaires
de vos clients ?
• Si en dépit de vos efforts, vos débiteurs ne vous
règlent pas, il n’est pas impossible qu’il vous soit
rapidement nécessaire de mettre en œuvre des
mesures conservatoires en sortie de confinement afin
de tenter de sécuriser vos créances, telles que des
saisies conservatoires sur compte bancaire. Profitez
de la période pour vérifier si vous disposez des
éléments d’identification notamment bancaires
nécessaires.
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7. Le Covid-19 rend-il vos activités
soudainement extrêmement
onéreuses et est-il indispensable
de négocier de nouvelles
conditions notamment tarifaires ?
• Dans l’affirmative, il convient de l’anticiper, en
formant une demande de renégociation immédiate
avec vos cocontractants, ainsi que le prévoit (mais
exclusivement pour les contrats conclus ou
renouvelés à compter du 1er octobre 2016) la
nouvelle réglementation afférente à l’imprévision
brièvement évoquée ci-dessous.
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8. VOUS ETES DEBITEUR
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AVEZ-VOUS UNE RAISON VALABLE POUR NE PAS RÉGLER ?
ET SI OUI AVEZ-VOUS NOTIFIÉ PAR ÉCRIT À VOTRE
CRÉANCIER LES RAISONS POUR LESQUELLES VOUS NE
PROCÉDERIEZ PAS AU PAIEMENT ?
EN EFFET SI, AINSI QUE NOUS L’AVONS ÉVOQUÉ EN NOTRE PREMIÈRE SYNTHÈSE, LES SANCTIONS
CONTRACTUELLES CONSÉQUENCES DU DÉFAUT DE PAIEMENT SONT « GELÉES » PENDANT LA
PÉRIODE DÉFINIE PAR LES ORDONNANCES ADOPTÉES PAR LE GOUVERNEMENT AFIN D’ORGANISER
L’ETAT D’URGENCE SANITAIRE, EN REVANCHE, SI VOUS VOUS REFUSEZ À UN PAIEMENT
NOTAMMENT CAR VOTRE PRESTATAIRE RISQUE LUI-MÊME, À RAISON DE LA PANDÉMIE, DE NE PAS
S’EXÉCUTER, VOUS POUVEZ ÊTRE AMENÉ SOUS CERTAINES CONDITIONS À SUSPENDRE VOS
OBLIGATIONS EN LE NOTIFIANT PAR ÉCRIT À CE DERNIER.
9. ACTIONS RAPIDES A, LE CAS ECHEANT,
METTRE EN ŒUVRE EN FONCTION DE
L’ANALYSE DE VOTRE SITUATION PROPRE
• Evoquons enfin quelques pistes de réflexion relatives aux
processus pouvant d’ores et déjà être mis en œuvre afin de
préserver vos chances de sortie de confinement dans des
conditions supportables. Chacune d’entre elles implique
cependant, outre de répondre aux questions ci-dessus,
d’analyser en droit votre situation, chaque cas d’espèce étant
évidemment éminemment différent, et devant être traité avec
minutie.
• ATTENTION : Nous n’évoquerons ici que les contrats conclus ou
renouvelés postérieurement au 1er octobre 2016, seuls ces
derniers étant régis par la nouvelle réglementation afférente à
l’imprévision résultant du nouvel article 1195 du Code Civil et à
la suspension anticipée de vos obligations en cas d’inexécution
prévisible de votre cocontractant. En revanche et même si vos
accords sont antérieurs, d’autres outils juridiques peuvent être
mis en œuvre. Contactez-nous si vous souhaitez nous interroger
à ce titre.
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10. Vos accords
contractuels ne
contiennent aucune
clause particulière
ayant trait à
l’imprévision ou à la
force majeure, et il
est indispensable
pour vous de
renégocier vos
accords :
• Pour ce qui est de cette question qui mérite une étude plus
approfondie en droit nous vous conseillons la lecture de
l’article « Covid 19 et contrats en cours – Faut-il exécuter ? »
de V.Simmon et C.Ayela également disponible sur notre site.
Vous constaterez à sa lecture que la nouvelle réglementation
prévoit que si l’exécution de vos obligations devient, à raison
d’un changement de circonstances imprévisibles,
excessivement onéreuse pour l’une des parties qui n’avait pas
par avance accepté d’en assume le risque, celle-ci peut
solliciter la renégociation du contrat à son cocontractant. Cette
renégociation n’est cependant nullement automatique, et
implique la mise en œuvre d’un processus particulier, étant
précisé que pendant le cours de cette renégociation, il vous
appartient toujours de respecter vos obligations, y compris de
paiement…. Le processus de renégociation pouvant être long il
peut cependant être utile de le mettre d’ores et déjà
rapidement en œuvre, afin de ne pas perdre un temps
précieux.
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11. Vous considérez que votre cocontractant n’a aucune chance de respecter à terme l’exécution de
la prestation ou de la vente pour laquelle ses factures sont cependant d’ores et déjà payables et
votre contrat n’interdit pas une suspension d’exécution de votre part :
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Dans certains contrats à exécution
échelonnée, vous pouvez être amené
à régler de manière échelonnée des
prestations qui seront rendues sur une
longue période.
Or et à raison de la pandémie, vous
disposez de la certitude de ce que
votre cocontractant ne pourra pas
s’exécuter, mais il ne se manifeste pas.
Il pourrait être utile d’anticiper la
difficulté en usant des nouvelles
dispositions de l’article 1220 du Code
Civil, lequel dispose que : « Une partie
peut suspendre l'exécution de son
obligation
Dès lors qu'il est manifeste que son
cocontractant ne s'exécutera pas à
l'échéance et que les conséquences de
cette inexécution sont suffisamment
graves pour elle. Cette suspension doit
être notifiée dans les meilleurs délais.
»
Il s’agit ainsi d’une faculté de
suspension par anticipation avant
toute inexécution.
Ce mécanisme qui a l’avantage de ne
pas impliquer une saisine préalable du
juge (mais qui sera exercée et
sanctionnée sous son contrôle
ultérieur en cas de contestation) doit
cependant répondre à différentes
conditions qui doivent être vérifiées
en amont :
Les conséquences de l’inexécution de
votre cocontractant doivent être
extrêmement graves pour vous et
vous devez tenter de limiter votre
dommage ; • la décision de
suspension de la prestation doit être
notifiée dans les meilleurs délais à
l’autre partie ; • la notification sert à
l'information de l'autre contractant et
lui permet de fournir par exemple des
garanties d’exécution.
12. ATTENTION : cette disposition nouvelle n’a pas fait
l’objet d’une jurisprudence fournie et elle doit être
mise en œuvre avec précaution et minutie en vous
assistant de tout professionnel compétent. En effet
si vous notifiez une suspension de vos obligations
sans répondre aux conditions de la Loi vous pourrez
être ultérieurement condamné judiciairement à
indemniser votre cocontractant des préjudices que
vous lui feriez supporter par une suspension
fautive.
13. Enfin, et surtout, cette période complexe doit être
l’occasion d’auditer l’ensemble de vos
comportements contractuels, et d’envisager à
terme, dans l’hypothèse où vos contrats, conditions
générales ou devis ne le prévoiraient pas déjà, d’y
inclure des clauses spécifiques ayant trait à la force
majeure, ainsi qu’aux conditions de renégociation en
cas de changement de circonstances bouleversant
l’économie de votre relation. Nous tenterons
d’évoquer ces possibilités d’encadrement au sein de
notre ultime épisode (Episode 3).
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14. STAS & ASSOCIES
TEL : +33 1 40 70 84 10
COVID 19 et PAIEMENT
A votre écoute:
Virginie
Meyrier
Avocat Counsel
Renaud
Semerdjian
Avocat Associé