Qu'est-ce que le pacte de responsabilité ? Quel est son calendrier ? Quels sont les allègements prévus ? Où en sont les discussions dans les branches ? Comment le Medef accompagne-t-il le Pacte ? Le Pacte est-il une « aide aux entreprises » ou un « cadeau aux patrons » ? Le Pacte suffira-t-il pour relancer notre pays ? Que faut-il faire de plus ?
Eerste minister Charles Michel heeft zondagmiddag zijn regeringsverklaring afgelegd in de Kamer. Dat deed hij nadat de regering een akkoord had bereikt over de begroting 2017 en enkele flankerende maatregelen. Normaal had de verklaring dinsdag moeten plaatsvinden, maar omdat de onderhandelingen tussen de regeringspartijen aansleepten, werd de State of the Union uitgesteld.
Marché du travail et difficultés de recrutement dans le Nouveau pays de Lorie...AudéLor
Une situation de l'emploi favorable (+3400 emplois créés en 4 ans), des recrutements majoritairement sur des postes d'ouvriers et d'employés, une demande d'emploi plus âgée et plus diplômée, des difficultés de recrutement et des métiers en tension...
Quelques données clés :
Une situation de l’emploi nettement plus favorable : 3400 emplois créés en 4 ans et un taux de chômage en dessous de 8%
Les recrutements très majoritairement sur des postes d’ouvriers et d’employés : 78% des recrutements
Une demande d’emploi plus âgée et plus diplômée
54% des recrutements anticipés comme difficiles par les entreprises
CIRCULAIRE N°DGEFP/SDPAE-MIP/2015/377 du 22 décemb re 2015 relative à la prog...AVIE
CIRCULAIRE N°DGEFP/SDPAE-MIP/2015/377 du 22 décemb re 2015 relative à la programmation
des contrats uniques d'insertion et emplois d'avenir au premier semestre 2016
Date d'application : dès la publication
Qu'est-ce que le pacte de responsabilité ? Quel est son calendrier ? Quels sont les allègements prévus ? Où en sont les discussions dans les branches ? Comment le Medef accompagne-t-il le Pacte ? Le Pacte est-il une « aide aux entreprises » ou un « cadeau aux patrons » ? Le Pacte suffira-t-il pour relancer notre pays ? Que faut-il faire de plus ?
Eerste minister Charles Michel heeft zondagmiddag zijn regeringsverklaring afgelegd in de Kamer. Dat deed hij nadat de regering een akkoord had bereikt over de begroting 2017 en enkele flankerende maatregelen. Normaal had de verklaring dinsdag moeten plaatsvinden, maar omdat de onderhandelingen tussen de regeringspartijen aansleepten, werd de State of the Union uitgesteld.
Marché du travail et difficultés de recrutement dans le Nouveau pays de Lorie...AudéLor
Une situation de l'emploi favorable (+3400 emplois créés en 4 ans), des recrutements majoritairement sur des postes d'ouvriers et d'employés, une demande d'emploi plus âgée et plus diplômée, des difficultés de recrutement et des métiers en tension...
Quelques données clés :
Une situation de l’emploi nettement plus favorable : 3400 emplois créés en 4 ans et un taux de chômage en dessous de 8%
Les recrutements très majoritairement sur des postes d’ouvriers et d’employés : 78% des recrutements
Une demande d’emploi plus âgée et plus diplômée
54% des recrutements anticipés comme difficiles par les entreprises
CIRCULAIRE N°DGEFP/SDPAE-MIP/2015/377 du 22 décemb re 2015 relative à la prog...AVIE
CIRCULAIRE N°DGEFP/SDPAE-MIP/2015/377 du 22 décemb re 2015 relative à la programmation
des contrats uniques d'insertion et emplois d'avenir au premier semestre 2016
Date d'application : dès la publication
Cela porte le total sur l’année 2020 à plus de 542 500 offres diffusées (soit 7% du volume France entière). À noter que l’évolution est dépendante du nombre de sites partenaires.
"Un premier semestre 2016 marqué par des créations d'emploi et une baisse du chômage mais une reprise qui reste chaotique Après une croissance de 0,7% au 1er trimestre, le PIB a baissé de 0,1% au second trimestre, la reprise restant peu dynamique et marquée par une forte volatilité que le vote pour le Brexit ne devrait pas apaiser. L'emploi salarié a continué de progresser au 2ème trimestre 2016, les créations d'emploi dans les secteurs marchands atteignant plus de 120 000 en un an. Si l'industrie et la construction continuent de détruire plus d'emplois qu'elles n'en créent, l'emploi tertiaire accélère alors même que l'intérim se stabilise. Au 2ème trimestre 2016, le taux de chômage représente 9,9% de la population active en France (9,6% en Métropole), en recul de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2016. Des demandeurs d'emploi handicapés en difficultés d'insertion mais dont le niveau de formation progresse. A fin juin 2016, près de 480 000 demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) sont inscrits à Pôle emploi, représentant 8,6% de l'ensemble des demandeurs d'emploi. Ils présentent toujours des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, allocataires de minima sociaux...) se traduisant notamment par une ancienneté moyenne d'inscription au chômage supérieure à 800 jours. Toutefois, leur niveau de formation, bien que très inférieur à celui du tout public, progresse : ainsi, la part des personnes ayant au moins le niveau bac a augmenté de deux points en deux ans. La croissance des insertions et des maintiens dans l'emploi se poursuit Si la mobilisation des contrats aidés reste élevée, la part des personnes handicapées au sein des contrats aidés du secteur marchand est en recul (-0,9 point en un an). Toutefois les résultats en termes de recrutements, de créations d'activité et de maintiens dans l'emploi sont en progression : Au 1er semestre 2016, les Cap emploi ont contribué à plus de 34 000 recrutements de travailleurs handicapés, soit une hausse de 11% en un an. Dans un tiers des cas, il s'agit de personnes accompagnées depuis plus de deux ans. La croissance des maintiens dans l'emploi s'est également poursuivie (+6% en un an et +33% en trois ans), les Sameth ayant réalisé plus de 10 700 maintiens au 1er semestre 2016 avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes proche de 50%. Les employeurs concernés sont à près de 70% des employeurs de 20 salariés et plus..."
Un premier semestre 2016 marqué par des créations d'emploi et
une baisse du chômage mais une reprise qui reste chaotique
Après une croissance de 0,7% au 1er trimestre, le PIB a baissé de
0,1% au second trimestre, la reprise restant peu dynamique et
marquée par une forte volatilité que le vote pour le Brexit ne
devrait pas apaiser. L'emploi salarié a continué de progresser au
2ème trimestre 2016, les créations d'emploi dans les secteurs
marchands atteignant plus de 120 000 en un an. Si l'industrie et la
construction continuent de détruire plus d'emplois qu'elles n'en
créent, l'emploi tertiaire accélère alors même que l'intérim se
stabilise. Au 2ème trimestre 2016, le taux de chômage représente
9,9% de la population active en France (9,6% en Métropole), en
recul de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2016.
Chiffres de l'emploi et du chômage des personnes handicapées 2015Handirect 05
Une reprise de l'intérim mais un chômage qui continue de croître
Au 3ème trimestre 2015, l'emploi s'est stabilisé dans le secteur marchand. Si l'emploi continue de baisser dans l'industrie et la construction, il progresse dans le tertiaire du fait notamment de la croissance de l'intérim (+50 000 emplois en un an, soit +9,5%).
Le taux de chômage est quant à lui en augmentation (+0,2 point en 3 mois). En moyenne sur le 3ème trimestre 2015, le taux de chômage France entière s'établit à 10,6% de la population active (10,2% en France métropolitaine). La hausse concerne l'ensemble des tranches d'âge, mais plus particulièrement les jeunes.
Pour les personnes handicapées, des difficultés d'insertion qui persistent
Les personnes handicapées, dont le taux de chômage est de 18% soit près de deux fois plus que pour le tout public, présentent toujours des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au
chômage : 785 jours en moyenne, soit plus de 200 jours de plus que pour l’ensemble des publics.
Agefiph Tableau de bord n° 50 Emploi des personnes handicapées 2014AVIE
Après une dégradation de l'emploi en 2014, l'environnement économique s'améliore
Du fait de la faiblesse de la croissance (+0,4% en 2014, comme en 2013), l'emploi s'est dégradé : l'économie française a détruit 74 000 postes (-0,5%) en 2014 dans le secteur marchand, malgré une stabilisation au 4ème trimestre grâce à l'intérim. Le taux de chômage au sens du BIT a continué de progresser. Il s'élève à 10,0% de la population active pour la France métropolitaine (10,4 % en incluant les DOM), soit une augmentation de 0,4 point en un an.
Des signes positifs sont perceptibles en ce début d'année 2015 avec une amélioration du climat des affaires et une remontée du moral des ménages. Soutenue par la dépréciation de l'euro et la chute du cours du pétrole, la croissance française devrait croître de 1% en 2015...
L'Assurance chômage en 2013 : rapport d'activitéUnédic
Bilan de l’année 2013, faits marquants , temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic dans son rapport d’activité. Plus d'info sur www.unedic.fr
Les chiffres de l'emploi et du chômage des personnes handicapées 2015 - Table...AVIE
Une reprise de l'intérim mais un chômage qui
continue de croître
Au 3ème trimestre 2015, l'emploi s'est stabilisé dans le
secteur marchand. Si l'emploi continue de baisser dans
l'industrie et la construction, il progresse dans le tertiaire du
fait notamment de la croissance de l'intérim (+50 000
emplois en un an, soit +9,5%).
Le taux de chômage est quant à lui en augmentation (+0,2
point en 3 mois). En moyenne sur le 3ème trimestre 2015, le
taux de chômage France entière s'établit à 10,6% de la
population active (10,2% en France métropolitaine). La
hausse concerne l'ensemble des tranches d'âge, mais plus
particulièrement les jeunes.
Pour les personnes handicapées, des difficultés
d'insertion qui persistent
Les personnes handicapées, dont le taux de chômage est de
18% soit près de deux fois plus que pour le tout public,
présentent toujours des difficultés particulières d’insertion
(âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se
matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au
chômage : 785 jours en moyenne, soit plus de 200 jours de
plus que pour l’ensemble des publics.
Des résultats, en termes d'insertions et de
maintiens dans l'emploi, à nouveau en hausse en
2015
De janvier à septembre 2015, le nombre d'insertions est en
hausse de 6%, les Cap emploi ayant contribué à près de
54 000 recrutements de travailleurs handicapés, une
personne sur trois étant accompagnée depuis plus de deux
ans.
Par ailleurs, la croissance des maintiens dans l'emploi s'est
poursuivie (+10% en un an et +23% en deux ans), les Sameth
ayant réalisé plus de 14 000 maintiens sur les neuf premiers
mois de l'année, dont 71% dans des établissements de 20 salariés et plus.
Tableau de bord nationa Agefiph (mars 2016) - Bilan 2015AVIE
Une année 2015 marquée par une reprise économique encore insuffisante pour inverser la courbe du chômage
L'activité économique a redémarré en France en 2015 avec une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, soit une légère reprise après quatre années de croissance atone.
Après trois années de destructions, l'économie française a recommencé à créer des emplois marchands en 2015, avec selon l’Insee plus de 80 000 nouveaux postes nets. Sur le trimestre, comme sur l'année, des embellies observées dans les services et dans l'intérim ont plus que compensé de nouvelles baisses dans l'industrie et la construction.
Le taux de chômage au sens du BIT est resté quasiment stable en 2015, les créations d’emplois demeurant insuffisantes pour absorber l’augmentation de la population active. Au quatrième trimestre 2015, il s'est établi à 10,0% de la population active pour la France métropolitaine (10,3% en incluant les DOM), soit une diminution de 0,1 point en un an.
Un chômage persistant pour les travailleurs handicapés avec une forte ancienneté d’inscription au chômage
A fin décembre 2015, le nombre de demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) s'élève à 486 546, soit une augmentation de 7,5% en un an (+4,7% pour le tout public). En trois ans, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 31% pour les travailleurs handicapés et de 18% pour l'ensemble des publics.
Les personnes handicapées, dont le taux de chômage est de 18% soit près de deux fois plus que pour le tout public, présentent toujours des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au chômage : 788 jours en moyenne, soit plus de 200 jours de plus que pour l’ensemble des publics.
Des résultats en hausse avec près de 80 000 insertions et 20 000 maintiens dans l'emploi en 2015
Au sein des contrats aidés, la part des personnes handicapées a progressé en 2015, davantage dans le secteur non marchand (+2,1 points pour les CUI-CAE) que dans le secteur marchand (+0,3 point pour les CUI-CIE).
Le nombre d'insertions a progressé de 6% en 2015, les Cap emploi ayant contribué à près de 80 000 recrutements de travailleurs handicapés dont 60% de CDI ou de CDD supérieurs à 6 mois.
La croissance des maintiens dans l'emploi s'est poursuivie (+6% en un an), les Sameth ayant réalisé près de 20 000 maintiens en 2015 avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes égal à 50%.
Rapport sur les métiers d'avenir en 2015 par le Centre d'analyse stratégique. Parmi les emplois les emplois qui ne connaissent pas la crise, les infirmières.
Observation partenariale de_la_conjoncture_au_1_t_2021France Travail
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, l’année 2021 démarre de manière favorable sur le front de l’emploi : poursuite de la hausse de l’emploi salarié, légère augmentation des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi. Mais les niveaux d’avant-crise ne sont toujours pas atteints, notamment dans les services marchands. Sur le marché du travail, la situation reste complexe avec un rebond de la demande d’emploi.
Globalement, l’activité économique semble se rapprocher de son niveau de 2019. Mais les incertitudes, liées notamment à l’évolution de la situation sanitaire et aux mesures de restrictions, demeurent.
Zone d'emplois de Lorient : quelles spécificités ? Communication AudéLor n°97...Marie-Julie Dupont-Boucher
Afin de dépasser les idées reçues sur l'économie du territoire, AudéLor a comparé la zone d’emploi de Lorient à 36 autres zones d’emploi, afin d’en dégager ses spécificités socio-démographiques et économiques.
La comparaison porte sur deux panels : un premier intégrant toutes les zones d’emploi bretonnes, et sur un second comprenant des zones d’emploi de taille comparable.
Au sommaire de cette étude :
- Les principales caractéristiques de la zone d’emploi de Lorient, intégrant le périmètre du nouveau pays de Lorient (Lorient Agglomération, CC Blavet Bellevue Océan et Quimperlé Communauté).
- Les spécificités démographiques et sociales de la zone d’emploi de Lorient : attractivité résidentielle, niveau d’éducation, CSP, inégalités, structure par âge…
- Les spécificités économiques : résistance à la crise, poids des industries, de la conception-recherche, des fonctions métropolitaines…
La trajectoire 2017-2027 des finances publiques pour la croissanceFondation iFRAP
Les objectifs à atteindre ? Diminuer la part des dépenses publiques dans la richesse nationale, réduire le déficit et la dette par rapport au PIB, baisser les impôts et le taux de pré- lèvements obligatoires. Non pas pour faire plaisir à la Commission européenne mais pour relancer la création d’emplois marchands et renouer avec une croissance au-dessus de 2 % par an, ce dont nous sommes loin depuis 2012. Pour cela, il faut une stratégie. Chaque projet de réforme devra être accompagné d’un chiffrage et d’un calendrier précis. L'erreur faite en 2012 a été de lancer des augmentations d’impôts tous azimuts pour redresser les comptes publics sans avoir calculé ce que cela créerait comme mauvais chocs sur notre économie. Si le gouvernement a compris que le matraquage fiscal décidé était allé trop loin, le virage a été trop tardif pour en voir les fruits avant la fin du quinquennat. Si le prochain gouvernement ne veut pas travailler pour le suivant, il devra mettre à profit tout le temps imparti dès les premiers jours. La Fondation iFRAP propose dans cette étude une modélisation de la trajectoire des finances publiques pour 2017-2027 pour retrouver le plein-emploi et la croissance. Cette trajectoire consiste en : ❙ des économies de dépenses (100 milliards d’euros de baisse, dont 23 milliards de cessions d’immobilier de l’État ou des collectivités) concentrées sur la période 2017-2022 sauf pour ce qui concerne les retraites où les réformes durent jusqu’en 2027 ; ❙des baisses de prélèvements obligatoires (environ 90 milliards d’euros) étalées jusqu’en 2024 ; ❙des cessions d’actifs venant augmenter exceptionnellement les recettes publiques (20 milliards d’euros d’ici 2024) pour accélérer le désendettement et atteindre moins de 80 % de dette par rapport au PIB dès 2026. Nous proposons de fixer un maximum de 50 % de dépenses publiques par rapport au PIB en 2022. Dès les cinq premières années, la baisse des prélèvements obligatoires donnera la priorité à la baisse de la fiscalité sur le capital et à la diminution de la fiscalité sur les entreprises. Le plan de redressement modélisé par la Fondation iFRAP offre un motif d’espoir. Si nos pré- conisations sont appliquées, le PIB marchand de la France devrait remonter fortement d’ici à 2022 et atteindre, cette année-là, 1 723 milliards d’euros. C’est fondamental car la création de valeur ajoutée marchande permet la création d’emplois marchands : 739 000 d’ici 2022. Nous ne sommes pas condamnés au marasme
L'économie productive du Nouveau pays de Lorient. Communication AudéLor n°106...AudéLor
L'économie du Nouveau pays de Lorient (Lorient Agglomération, CC Blavet-Bellevue Océan et Quimperlé Communauté) est une économie diversifiée.
Elle bénéficie d'une économie présentielle dynamique portée par une croissance démographique et un développement du tourisme mais aussi d'un large panel d'activités productives.
On y retrouve bien entendu les activités maritimes, elles-mêmes diversifiées (CRN, nautisme, produits de la mer…), mais également d’autres industries (agroalimentaire non maritime, équipements, emballages, papier…) et services aux entreprises (nettoyage, gestion, ingénierie…).
Cette diversité du tissu productif est souvent méconnue. Elle constitue pourtant un facteur de résistance de l’économie locale aux crises ou dépressions.
Elle révèle également une grande richesse de compétences sur le territoire.
Elles constituent un levier de développement économique, notamment à travers des croisements de filières.
Les Cap emploi ont contribué à 84 658 recrutements de travailleurs handicapés, tous types de contrats confondus, soit une hausse de 0,4 % en un an. La stabilité du nombre de recrutements accompagnés par Cap emploi en 2019 masque une hausse des contrats de courte durée mais une baisse des contrats durables, notamment des CDI (-5 % en un an) alors que, tous publics confondus, l’Acoss a enregistré en 2019
une progression des embauches en CDI de 2,2 %.
Refonder la croissance énergétique sans oublier la croissance ! Fondation iFRAP
Réduire les émissions de CO2 de 40 % en 2030 et 75 % en 2050, par rapport à 1990 ;
Réduire la consommation finale d’énergie de 20 % en 2030, 50 % en 2050 ;
Porter la part des énergies renouvelables à 23 % en 2020, 32 % en 2030 ;
Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 33 % d’ici 2025.
Un plan qui n’aurait pas dû négliger deux objectifs essentiels :
Minimiser les prix de l’énergie pour les consommateurs ;
Maximiser l’indépendance énergétique de la France.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES, principalement le CO2) est un objectif clair, mais les méthodes imposées pour y parvenir soulèvent de sérieux doutes. La faisabilité de la baisse de la consommation d’énergie est peu crédible. Elle n’est pas effective malgré dix ans de crise économique, d’investissements dans les économies
d’énergie et de campagnes massives de communication. De son côté, le coût brut des nouvelles énergies renouvelables, de deux à huit fois supérieur au niveau du marché de gros en ce qui concerne l’électricité, est insupportable pour les ménages et les entreprises. Quant à la baisse d’un tiers de la part du nucléaire d’ici 2025, elle est contradictoire avec l’objectif CO2 et irréaliste.
La consommation française d’énergie est modérée par rapport aux autres pays industrialisés, et ses émissions de gaz à effet de serre sont très faibles. Avec 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre pays ne peut pas sacrifier seul son économie.
Tableau de bord national Agefiph 2015 (mars 2016)Handirect 05
Une année 2015 marquée par une reprise économique encore insuffisante pour inverser la courbe du chômage
L'activité économique a redémarré en France en 2015 avec une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, soit une légère reprise après quatre années de croissance atone.
Cela porte le total sur l’année 2020 à plus de 542 500 offres diffusées (soit 7% du volume France entière). À noter que l’évolution est dépendante du nombre de sites partenaires.
"Un premier semestre 2016 marqué par des créations d'emploi et une baisse du chômage mais une reprise qui reste chaotique Après une croissance de 0,7% au 1er trimestre, le PIB a baissé de 0,1% au second trimestre, la reprise restant peu dynamique et marquée par une forte volatilité que le vote pour le Brexit ne devrait pas apaiser. L'emploi salarié a continué de progresser au 2ème trimestre 2016, les créations d'emploi dans les secteurs marchands atteignant plus de 120 000 en un an. Si l'industrie et la construction continuent de détruire plus d'emplois qu'elles n'en créent, l'emploi tertiaire accélère alors même que l'intérim se stabilise. Au 2ème trimestre 2016, le taux de chômage représente 9,9% de la population active en France (9,6% en Métropole), en recul de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2016. Des demandeurs d'emploi handicapés en difficultés d'insertion mais dont le niveau de formation progresse. A fin juin 2016, près de 480 000 demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) sont inscrits à Pôle emploi, représentant 8,6% de l'ensemble des demandeurs d'emploi. Ils présentent toujours des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, allocataires de minima sociaux...) se traduisant notamment par une ancienneté moyenne d'inscription au chômage supérieure à 800 jours. Toutefois, leur niveau de formation, bien que très inférieur à celui du tout public, progresse : ainsi, la part des personnes ayant au moins le niveau bac a augmenté de deux points en deux ans. La croissance des insertions et des maintiens dans l'emploi se poursuit Si la mobilisation des contrats aidés reste élevée, la part des personnes handicapées au sein des contrats aidés du secteur marchand est en recul (-0,9 point en un an). Toutefois les résultats en termes de recrutements, de créations d'activité et de maintiens dans l'emploi sont en progression : Au 1er semestre 2016, les Cap emploi ont contribué à plus de 34 000 recrutements de travailleurs handicapés, soit une hausse de 11% en un an. Dans un tiers des cas, il s'agit de personnes accompagnées depuis plus de deux ans. La croissance des maintiens dans l'emploi s'est également poursuivie (+6% en un an et +33% en trois ans), les Sameth ayant réalisé plus de 10 700 maintiens au 1er semestre 2016 avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes proche de 50%. Les employeurs concernés sont à près de 70% des employeurs de 20 salariés et plus..."
Un premier semestre 2016 marqué par des créations d'emploi et
une baisse du chômage mais une reprise qui reste chaotique
Après une croissance de 0,7% au 1er trimestre, le PIB a baissé de
0,1% au second trimestre, la reprise restant peu dynamique et
marquée par une forte volatilité que le vote pour le Brexit ne
devrait pas apaiser. L'emploi salarié a continué de progresser au
2ème trimestre 2016, les créations d'emploi dans les secteurs
marchands atteignant plus de 120 000 en un an. Si l'industrie et la
construction continuent de détruire plus d'emplois qu'elles n'en
créent, l'emploi tertiaire accélère alors même que l'intérim se
stabilise. Au 2ème trimestre 2016, le taux de chômage représente
9,9% de la population active en France (9,6% en Métropole), en
recul de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2016.
Chiffres de l'emploi et du chômage des personnes handicapées 2015Handirect 05
Une reprise de l'intérim mais un chômage qui continue de croître
Au 3ème trimestre 2015, l'emploi s'est stabilisé dans le secteur marchand. Si l'emploi continue de baisser dans l'industrie et la construction, il progresse dans le tertiaire du fait notamment de la croissance de l'intérim (+50 000 emplois en un an, soit +9,5%).
Le taux de chômage est quant à lui en augmentation (+0,2 point en 3 mois). En moyenne sur le 3ème trimestre 2015, le taux de chômage France entière s'établit à 10,6% de la population active (10,2% en France métropolitaine). La hausse concerne l'ensemble des tranches d'âge, mais plus particulièrement les jeunes.
Pour les personnes handicapées, des difficultés d'insertion qui persistent
Les personnes handicapées, dont le taux de chômage est de 18% soit près de deux fois plus que pour le tout public, présentent toujours des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au
chômage : 785 jours en moyenne, soit plus de 200 jours de plus que pour l’ensemble des publics.
Agefiph Tableau de bord n° 50 Emploi des personnes handicapées 2014AVIE
Après une dégradation de l'emploi en 2014, l'environnement économique s'améliore
Du fait de la faiblesse de la croissance (+0,4% en 2014, comme en 2013), l'emploi s'est dégradé : l'économie française a détruit 74 000 postes (-0,5%) en 2014 dans le secteur marchand, malgré une stabilisation au 4ème trimestre grâce à l'intérim. Le taux de chômage au sens du BIT a continué de progresser. Il s'élève à 10,0% de la population active pour la France métropolitaine (10,4 % en incluant les DOM), soit une augmentation de 0,4 point en un an.
Des signes positifs sont perceptibles en ce début d'année 2015 avec une amélioration du climat des affaires et une remontée du moral des ménages. Soutenue par la dépréciation de l'euro et la chute du cours du pétrole, la croissance française devrait croître de 1% en 2015...
L'Assurance chômage en 2013 : rapport d'activitéUnédic
Bilan de l’année 2013, faits marquants , temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic dans son rapport d’activité. Plus d'info sur www.unedic.fr
Les chiffres de l'emploi et du chômage des personnes handicapées 2015 - Table...AVIE
Une reprise de l'intérim mais un chômage qui
continue de croître
Au 3ème trimestre 2015, l'emploi s'est stabilisé dans le
secteur marchand. Si l'emploi continue de baisser dans
l'industrie et la construction, il progresse dans le tertiaire du
fait notamment de la croissance de l'intérim (+50 000
emplois en un an, soit +9,5%).
Le taux de chômage est quant à lui en augmentation (+0,2
point en 3 mois). En moyenne sur le 3ème trimestre 2015, le
taux de chômage France entière s'établit à 10,6% de la
population active (10,2% en France métropolitaine). La
hausse concerne l'ensemble des tranches d'âge, mais plus
particulièrement les jeunes.
Pour les personnes handicapées, des difficultés
d'insertion qui persistent
Les personnes handicapées, dont le taux de chômage est de
18% soit près de deux fois plus que pour le tout public,
présentent toujours des difficultés particulières d’insertion
(âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se
matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au
chômage : 785 jours en moyenne, soit plus de 200 jours de
plus que pour l’ensemble des publics.
Des résultats, en termes d'insertions et de
maintiens dans l'emploi, à nouveau en hausse en
2015
De janvier à septembre 2015, le nombre d'insertions est en
hausse de 6%, les Cap emploi ayant contribué à près de
54 000 recrutements de travailleurs handicapés, une
personne sur trois étant accompagnée depuis plus de deux
ans.
Par ailleurs, la croissance des maintiens dans l'emploi s'est
poursuivie (+10% en un an et +23% en deux ans), les Sameth
ayant réalisé plus de 14 000 maintiens sur les neuf premiers
mois de l'année, dont 71% dans des établissements de 20 salariés et plus.
Tableau de bord nationa Agefiph (mars 2016) - Bilan 2015AVIE
Une année 2015 marquée par une reprise économique encore insuffisante pour inverser la courbe du chômage
L'activité économique a redémarré en France en 2015 avec une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, soit une légère reprise après quatre années de croissance atone.
Après trois années de destructions, l'économie française a recommencé à créer des emplois marchands en 2015, avec selon l’Insee plus de 80 000 nouveaux postes nets. Sur le trimestre, comme sur l'année, des embellies observées dans les services et dans l'intérim ont plus que compensé de nouvelles baisses dans l'industrie et la construction.
Le taux de chômage au sens du BIT est resté quasiment stable en 2015, les créations d’emplois demeurant insuffisantes pour absorber l’augmentation de la population active. Au quatrième trimestre 2015, il s'est établi à 10,0% de la population active pour la France métropolitaine (10,3% en incluant les DOM), soit une diminution de 0,1 point en un an.
Un chômage persistant pour les travailleurs handicapés avec une forte ancienneté d’inscription au chômage
A fin décembre 2015, le nombre de demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) s'élève à 486 546, soit une augmentation de 7,5% en un an (+4,7% pour le tout public). En trois ans, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 31% pour les travailleurs handicapés et de 18% pour l'ensemble des publics.
Les personnes handicapées, dont le taux de chômage est de 18% soit près de deux fois plus que pour le tout public, présentent toujours des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, plus faible niveau de formation...) qui se matérialisent par une forte ancienneté d'inscription au chômage : 788 jours en moyenne, soit plus de 200 jours de plus que pour l’ensemble des publics.
Des résultats en hausse avec près de 80 000 insertions et 20 000 maintiens dans l'emploi en 2015
Au sein des contrats aidés, la part des personnes handicapées a progressé en 2015, davantage dans le secteur non marchand (+2,1 points pour les CUI-CAE) que dans le secteur marchand (+0,3 point pour les CUI-CIE).
Le nombre d'insertions a progressé de 6% en 2015, les Cap emploi ayant contribué à près de 80 000 recrutements de travailleurs handicapés dont 60% de CDI ou de CDD supérieurs à 6 mois.
La croissance des maintiens dans l'emploi s'est poursuivie (+6% en un an), les Sameth ayant réalisé près de 20 000 maintiens en 2015 avec, comme pour les recrutements, un pourcentage de femmes égal à 50%.
Rapport sur les métiers d'avenir en 2015 par le Centre d'analyse stratégique. Parmi les emplois les emplois qui ne connaissent pas la crise, les infirmières.
Observation partenariale de_la_conjoncture_au_1_t_2021France Travail
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, l’année 2021 démarre de manière favorable sur le front de l’emploi : poursuite de la hausse de l’emploi salarié, légère augmentation des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi. Mais les niveaux d’avant-crise ne sont toujours pas atteints, notamment dans les services marchands. Sur le marché du travail, la situation reste complexe avec un rebond de la demande d’emploi.
Globalement, l’activité économique semble se rapprocher de son niveau de 2019. Mais les incertitudes, liées notamment à l’évolution de la situation sanitaire et aux mesures de restrictions, demeurent.
Zone d'emplois de Lorient : quelles spécificités ? Communication AudéLor n°97...Marie-Julie Dupont-Boucher
Afin de dépasser les idées reçues sur l'économie du territoire, AudéLor a comparé la zone d’emploi de Lorient à 36 autres zones d’emploi, afin d’en dégager ses spécificités socio-démographiques et économiques.
La comparaison porte sur deux panels : un premier intégrant toutes les zones d’emploi bretonnes, et sur un second comprenant des zones d’emploi de taille comparable.
Au sommaire de cette étude :
- Les principales caractéristiques de la zone d’emploi de Lorient, intégrant le périmètre du nouveau pays de Lorient (Lorient Agglomération, CC Blavet Bellevue Océan et Quimperlé Communauté).
- Les spécificités démographiques et sociales de la zone d’emploi de Lorient : attractivité résidentielle, niveau d’éducation, CSP, inégalités, structure par âge…
- Les spécificités économiques : résistance à la crise, poids des industries, de la conception-recherche, des fonctions métropolitaines…
La trajectoire 2017-2027 des finances publiques pour la croissanceFondation iFRAP
Les objectifs à atteindre ? Diminuer la part des dépenses publiques dans la richesse nationale, réduire le déficit et la dette par rapport au PIB, baisser les impôts et le taux de pré- lèvements obligatoires. Non pas pour faire plaisir à la Commission européenne mais pour relancer la création d’emplois marchands et renouer avec une croissance au-dessus de 2 % par an, ce dont nous sommes loin depuis 2012. Pour cela, il faut une stratégie. Chaque projet de réforme devra être accompagné d’un chiffrage et d’un calendrier précis. L'erreur faite en 2012 a été de lancer des augmentations d’impôts tous azimuts pour redresser les comptes publics sans avoir calculé ce que cela créerait comme mauvais chocs sur notre économie. Si le gouvernement a compris que le matraquage fiscal décidé était allé trop loin, le virage a été trop tardif pour en voir les fruits avant la fin du quinquennat. Si le prochain gouvernement ne veut pas travailler pour le suivant, il devra mettre à profit tout le temps imparti dès les premiers jours. La Fondation iFRAP propose dans cette étude une modélisation de la trajectoire des finances publiques pour 2017-2027 pour retrouver le plein-emploi et la croissance. Cette trajectoire consiste en : ❙ des économies de dépenses (100 milliards d’euros de baisse, dont 23 milliards de cessions d’immobilier de l’État ou des collectivités) concentrées sur la période 2017-2022 sauf pour ce qui concerne les retraites où les réformes durent jusqu’en 2027 ; ❙des baisses de prélèvements obligatoires (environ 90 milliards d’euros) étalées jusqu’en 2024 ; ❙des cessions d’actifs venant augmenter exceptionnellement les recettes publiques (20 milliards d’euros d’ici 2024) pour accélérer le désendettement et atteindre moins de 80 % de dette par rapport au PIB dès 2026. Nous proposons de fixer un maximum de 50 % de dépenses publiques par rapport au PIB en 2022. Dès les cinq premières années, la baisse des prélèvements obligatoires donnera la priorité à la baisse de la fiscalité sur le capital et à la diminution de la fiscalité sur les entreprises. Le plan de redressement modélisé par la Fondation iFRAP offre un motif d’espoir. Si nos pré- conisations sont appliquées, le PIB marchand de la France devrait remonter fortement d’ici à 2022 et atteindre, cette année-là, 1 723 milliards d’euros. C’est fondamental car la création de valeur ajoutée marchande permet la création d’emplois marchands : 739 000 d’ici 2022. Nous ne sommes pas condamnés au marasme
L'économie productive du Nouveau pays de Lorient. Communication AudéLor n°106...AudéLor
L'économie du Nouveau pays de Lorient (Lorient Agglomération, CC Blavet-Bellevue Océan et Quimperlé Communauté) est une économie diversifiée.
Elle bénéficie d'une économie présentielle dynamique portée par une croissance démographique et un développement du tourisme mais aussi d'un large panel d'activités productives.
On y retrouve bien entendu les activités maritimes, elles-mêmes diversifiées (CRN, nautisme, produits de la mer…), mais également d’autres industries (agroalimentaire non maritime, équipements, emballages, papier…) et services aux entreprises (nettoyage, gestion, ingénierie…).
Cette diversité du tissu productif est souvent méconnue. Elle constitue pourtant un facteur de résistance de l’économie locale aux crises ou dépressions.
Elle révèle également une grande richesse de compétences sur le territoire.
Elles constituent un levier de développement économique, notamment à travers des croisements de filières.
Les Cap emploi ont contribué à 84 658 recrutements de travailleurs handicapés, tous types de contrats confondus, soit une hausse de 0,4 % en un an. La stabilité du nombre de recrutements accompagnés par Cap emploi en 2019 masque une hausse des contrats de courte durée mais une baisse des contrats durables, notamment des CDI (-5 % en un an) alors que, tous publics confondus, l’Acoss a enregistré en 2019
une progression des embauches en CDI de 2,2 %.
Refonder la croissance énergétique sans oublier la croissance ! Fondation iFRAP
Réduire les émissions de CO2 de 40 % en 2030 et 75 % en 2050, par rapport à 1990 ;
Réduire la consommation finale d’énergie de 20 % en 2030, 50 % en 2050 ;
Porter la part des énergies renouvelables à 23 % en 2020, 32 % en 2030 ;
Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 33 % d’ici 2025.
Un plan qui n’aurait pas dû négliger deux objectifs essentiels :
Minimiser les prix de l’énergie pour les consommateurs ;
Maximiser l’indépendance énergétique de la France.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES, principalement le CO2) est un objectif clair, mais les méthodes imposées pour y parvenir soulèvent de sérieux doutes. La faisabilité de la baisse de la consommation d’énergie est peu crédible. Elle n’est pas effective malgré dix ans de crise économique, d’investissements dans les économies
d’énergie et de campagnes massives de communication. De son côté, le coût brut des nouvelles énergies renouvelables, de deux à huit fois supérieur au niveau du marché de gros en ce qui concerne l’électricité, est insupportable pour les ménages et les entreprises. Quant à la baisse d’un tiers de la part du nucléaire d’ici 2025, elle est contradictoire avec l’objectif CO2 et irréaliste.
La consommation française d’énergie est modérée par rapport aux autres pays industrialisés, et ses émissions de gaz à effet de serre sont très faibles. Avec 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre pays ne peut pas sacrifier seul son économie.
Tableau de bord national Agefiph 2015 (mars 2016)Handirect 05
Une année 2015 marquée par une reprise économique encore insuffisante pour inverser la courbe du chômage
L'activité économique a redémarré en France en 2015 avec une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, soit une légère reprise après quatre années de croissance atone.
L'apprentissage en 2015, Dares Résultats, déc.2016EmploiPublic
Etude de la Dares, ministère du Travail, de l'emploi, de la formation professionnelle, mise à jour novembre 2016 : l'apprentissage dans le secteur privé et public
La DARES a publié le 9 décembre 2016 des données sur l'apprentissage en 2015.
Selon la DARES, en 2015, 283 500 contrats d'apprentissage ont été signés dans les secteurs privé et public soit une hausse de 1,3%.
La DARES explique cette hausse par la mise en place de l'aide "TPE jeunes apprentis" accordée aux petites entreprises recrutant un apprenti mineur.
La DARES constate une nette reprise dans les entreprises de moins de 10 salariés et dans le secteur public.
Mieux anticiper les besoins du marché du travail - Enjeux et perspectives op...France Travail
Dans quel contexte Pôle emploi va-t-il devoir agir aujourd’hui et au cours des mois suivants ? Quels sont les enjeux et besoins essentiels auxquels il faut que l’établissement soit en capacité de répondre, en cohérence avec la convention tripartite signée avec l’État et l’Unédic pour les années 2015 à 2018 et le projet stratégique 2015-2020 ?
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Des résultats, en termes d'insertions et de maintiens dans
l'emploi, en hausse au 1er semestre 2015
Au 1er semestre 2015, le nombre d'insertions est en hausse de 4%, les Cap emploi ayant contribué à près de 31 000 recrutements de travailleurs handicapés, dont 60% de CDI ou de CDD de 6 mois et plus.
On enregistre une croissance des créations d'activité (+12% en un an), plus de 1 800 créations ayant été financées par l'Agefiph au 1er semestre 2015.
Par ailleurs, au sein des contrats aidés par l'Etat, la part des
personnes handicapées est en progression, aussi bien dans le
secteur marchand (CUI-CIE) que dans le secteur non marchand (CUI-CAE) avec respectivement 9,1% et 13,8% de personnes handicapées.
Enfin, la croissance des maintiens dans l'emploi s'est poursuivie (+11% en un an), les Sameth ayant réalisé plus de 10 000 maintiens au 1er semestre 2015, dont près de la moitié concerne des femmes.
La direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié, le 3 novembre 2016, une étude sur la dépense nationale pour la formation professionnelle continue et l'apprentissage en 2013.
La DARES dévoile qu'en 2013, la dépense nationale pour la formation professionnelle continue et l'apprentissage s'élève à 31,2 milliards d'euros. ces chiffres sont stables par rapport à 2012 (+0,1%).
Cet effort de formation correspond à 1,47% du PIB. La baisse enregistré depuis 201, se poursuit donc.
Tableau de bord Agefiph n°2017 4 France entièreHandyjob 06
Selon l'Insee, avec 44 500 nouveaux postes enregistrés au 3ème trimestre 2017, l'emploi salarié a progressé pour le 12ème trimestre consécutif, porté par le dynamisme des services marchands et de l'intérim. Toutefois, le rythme des créations de postes a ralenti sous l'effet de la baisse des contrats aidés, les nouveaux contrats étant limités à 310 000 en 2017 après 459 000 en 2016.
Tableau de bord agefiph 2017 4 Janvier Septembre 2017Cheops Paca
Des créations d'emplois toujours dynamiques mais dont le rythme s'infléchit
Selon l'Insee, avec 44 500 nouveaux postes enregistrés au 3ème trimestre 2017, l'emploi salarié a progressé pour le 12ème trimestre consécutif, porté par le dynamisme des services marchands et de l'intérim. Toutefois, le rythme des créations de postes a ralenti sous l'effet de la baisse des contrats aidés, les nouveaux contrats étant limités à 310 000 en 2017 après 459 000 en 2016.
Plus de 500 000 demandeurs d'emploi sont bénéficiaires de l'obligation d'emploi (BOE)
A fin septembre 2017, plus de 500 000 demandeurs d'emploi handicapés (DEBOE) sont inscrits à Pôle emploi, représentant 8,5% de l'ensemble des demandeurs d'emploi. Le nombre de DEBOE est en constante progression, progression particulièrement forte pour les personnes inscrites à Pôle emploi et ayant exercé une activité réduite (+12% en un an).
Le chômage des personnes handicapées est caractérisé par une forte proportion de séniors : 48% ont 50 ans et plus (+ 2 points en 2 ans) contre 25% pour le tout public. Par ailleurs, les DEBOE ont une ancienneté moyenne d'inscription au chômage supérieure à 800 jours, soit 200 jours de plus que le tout public.
Les recrutements et les maintiens dans l'emploi sont relativement stables en un an
Les Cap emploi ont contribué à près de 57 500 recrutements de travailleurs handicapés soit une hausse de 2% en un an. La légère augmentation du nombre de recrutements est portée par la progression des CDD de moins de 6 mois. En revanche, les CDD de 6 mois et plus, parmi lesquels on enregistre de nombreux contrats aidés, sont en diminution.
Le nombre de personnes maintenues dans l’emploi par l'intermédiaire des Sameth est également relativement stable avec plus de 15 000 maintiens (+1%). Six mois après l’intervention des Sameth, 78% des personnes sont toujours en poste dans l’entreprise.
Dans un contexte de hausse continue du nombre de personnes reconnues handicapées et de progression du taux d'emploi
En 2015, 2,7 millions de personnes ont une reconnaissance administrative de leur handicap (+300 000 personnes en 2 ans), soit 7% de la population totale. Le taux d’emploi direct de BOE (en ETP) est de 3,4 % en 2015, en hausse constante depuis 2011.
La DARES a publié le 29 mars 2017 une étude sur les dispositifs spécifiques d’emploi aidé et de formation au 4e trimestre 2016.
Selon la DARES, pour les contrats aidés, une baisse aurait été enregistrée tandis que la formation a connu une hausse.
1. direction de l’animation de la recherche,
des études et des statistiques
septembre 2016
N° 047
résultats
Les contrats uniques d’insertion
et les emplois d’avenir en 2015
Des recrutements en hausse mais moins ciblés
464 000 contrats aidés ont débuté en 2015, 347 000
dans le secteur non marchand et 117 000 dans le
secteur marchand. Les recrutements en contrat
unique d’insertion sont en forte hausse particu-
lièrement dans le secteur marchand où les em-
bauches ont presque doublé, tandis que les em-
bauches en emploi d’avenir ont diminué de 13 %.
Le nombre de bénéficiaires d’un contrat aidé
a augmenté de 15 % (+9 % pour les emplois
d’avenir malgré la baisse des recrutements, en rai-
son de la longueur des contrats) et atteint 441 000
fin décembre 2015.
36 % des nouvelles embauches ont bénéficié à des
jeunes. Cette part est en baisse de 5 points par rap-
port à 2014, malgré la mise en place en 2015 des
CIE-starter, contrats du secteur marchand destinés
aux jeunes en difficulté d’insertion professionnelle.
La part des recrutements dans les quartiers priori-
taires de la ville a baissé de 1,5 point. En 2015, 12 %
des nouveaux bénéficiaires de contrat aidé vivaient
dans ces quartiers.
86 % des nouvelles embauches en contrat unique
d’insertion ou en emploi d’avenir ont concerné des
demandeurs d’emploi de longue durée, des seniors,
des bénéficiaires de minima sociaux ou des jeunes
peu qualifiés. Si cette part est stable pour les em-
plois d’avenir, elle est en baisse pour les contrats
uniques d’insertion.
Les contrats uniques d’insertion (CUI) et les emplois d’ave-
nir sont pilotés par les pouvoirs publics, qui définissent
chaque année les crédits alloués, les publics ciblés ainsi
que les objectifs d’embauches (tableau 1 et [C1] à [C5]).
En 2015, 464 000 recrutements ont eu lieu en CUI, en
emploi d’avenir et en CAE-DOM (1), en augmentation de
11,3 % sur un an (tableau 2). La hausse provient princi-
palement des contrats uniques d’insertion - contrats ini-
tiative emploi (CUI-CIE) du secteur marchand, dont les
embauches ont presque doublé en un an et atteignent
92 000 : l’enveloppe allouée par l’État était de 80 000
embauches, soit 30 000 de plus qu’en 2014, et a été dé-
passée de 11 000. Les recrutements en contrat unique
d’insertion - contrat d’accompagnement dans l’emploi
(CUI-CAE), dans le secteur non marchand, s’élèvent à
282 000, en hausse de 6,0 %, alors que ceux en emploi
d’avenir (85 000, professeurs compris) ont diminué de
12,6 %.Pourcesderniers,l’enveloppeallouée,enbaissepar
rapport à 2014, n’a pas été entièrement consommée.
Forte hausse du nombre de bénéficiaires,
en particulier dans le secteur marchand
Fin 2015, 441 000 personnes bénéficient de ces contrats
aidés (+15,3 % en un an). La hausse concerne tous les
dispositifs, à l’exception des emplois d’avenir professeur
Graphique 1
Nombre de bénéficiaires d’un contrat aidé
* Dispositifs pris en compte : CUI-CIE, emploi d’avenir, Contrat initiative Emploi (CIE),
Contrat de retour à l’emploi, nouveau CIE, convention de coopération (Unédic), aide
dégressive de l’employeur (Unédic), contrat d’insertion Revenu minimum d’activité.
** Dispositifs pris en compte : CUI-CAE, emploi d’avenir y compris professeur, Contrat
emploi-solidarité, Emploi jeune, contrat d’accompagnement dans l’emploi, Emploi
consolidé, contrat d’avenir, contrat emploi ville, travail d’utilité collective.
Champ : effectifs au 31/12 ; France métropolitaine, données brutes.
Source : ASP ; traitement Dares.
(1) Les CAE-DOM sont des contrats aidés du secteur marchand, signés uniquement dans
les DOM (hors Mayotte, dont le régime est identique à la métropole). Dans cette publi-
cation, la caractérisation des nouveaux bénéficiaires n’inclut pas les CAE-DOM et les
emplois d’avenir professeur.
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Marchand *
Non marchand **
En milliers
2. septembre 2016 N° 0472 résultats
Tableau 1
Programmation et réalisation de contrats aidés en 2015
Réalisation
Enveloppe
totale
Réallocation
vers
d’autres
dispositifs
Rallonge
en cours
d’année
Loi
de finances
initiale
CUI-CAE................................... 200 000 70 000 -3 393 266 607 282 040
CUI-CIE .................................... 80 000 80 000 91 590
Emploi d’avenir ...................... 55 000 30 000 85 000 81 456
Emploi d’avenir professeur.... 10 000 10 000 3 956
CAE-DOM................................ 6 060 6 060 4 832
Ensemble ........................... 351 060 100 000 -3 393 447 667 461 926
Note : Des enveloppes et des crédits sont votés en loi de finances initiale, puis amendés par des
rallonges ou des transferts vers d’autres types de contrats aidés.
Champ : France entière.
Sources : Loi de finances pour 2015 ; ASP, traitements Dares.
(graphique 1). Les bénéficiaires de CUI dans le sec-
teur marchand ont plus que doublé en un an et
atteignent 62 000 ; ceux du secteur non marchand
ont augmenté de 6,2 % pour atteindre 238 000, le
plus haut niveau depuis la création du dispositif en
2010. Malgré la baisse des recrutements en 2015,
le nombre de jeunes en emploi d’avenir continue à
augmenter (+8,9 %), en raison de la longueur des
contrats. 133 000 jeunes bénéficient d’un emploi
d’avenir, 98 000 dans le secteur non marchand,
32 000 dans le secteur marchand, et 3 000 sont en
emploi d’avenir professeur.
Plus le taux de chômage de la région est élevé, plus
lenombredecontratsaidéspour1 000habitantsest
important (carte 1). Les Hauts-de-France ont ainsi
le taux de chômage le plus élevé et le plus grand
nombre de contrats aidés (pour 1 000 habitants),
alors que l’Île-de-France affiche le taux de chô-
mage le plus bas et la plus faible proportion de
contrats aidés. Si le nombre de bénéficiaires a aug-
menté dans toutes les régions, la hausse a été plus
forte en Pays de la Loire, en Centre-Val de Loire,
en Corse et en Occitanie (plus de 20 %), et moins
forte dans les Hauts-de-France et en Bourgogne-
Franche-Comté (environ 14 %).
Un impact à court terme estimé
à 17 000 créations d’emploi
Les variations du nombre de contrats aidés ont
des impacts à court terme sur l’emploi. Selon les
dispositifs, une part plus ou moins importante des
embauches n’aurait pas eu lieu sans l’aide de
l’État. Ils permettent ainsi, à court terme (2), des
créations nettes d’emploi dans l’économie et une
baisse du nombre de demandeurs d’emploi.
L’estimation de ces effets théoriques sur l’emploi
repose sur le lien entre l’emploi et le coût du tra-
vail. Dans le secteur marchand, ce lien est appré-
hendé à travers des estimations économétriques
de l’élasticité de la demande de travail à son coût.
Les effets sur l’emploi d’un contrat aidé sont d’au-
tant plus élevés que la baisse du coût du travail
induite par les aides est importante. L’ampleur de
ces effets dépend également des spécificités des
contrats et des contraintes qui leur sont éventuel-
lement associées en matière de formation [2], [3].
Dans le secteur non marchand, on suppose que le
seul frein au recrutement est la contrainte finan-
cière. L’impact de la baisse des coûts est donc maxi-
mal : un contrat pris en charge à 90 % induira 0,9
création nette d’emploi, à court terme.
La variation des contrats ainsi financés a égale-
ment un impact sur l’évolution du nombre de
demandeurs d’emploi, mécaniquement plus faible
que l’effet sur l’emploi, notamment parce que les
emplois créés ne sont pas tous attribués à des per-
sonnes inscrites à Pôle emploi. Au total, les CUI
et les emplois d’avenir auraient permis de créer
17 000 emplois en 2015 et de diminuer le nombre
de demandeurs d’emploi sans activité de 14 000 en
2015 (tableau 3).
Carte 1
Nombre de bénéficiaires d’un contrat aidé pour 1 000 personnes de 15 à 64 ans
et taux de chômage fin 2015
Lecture : fin 2015, en Bretagne, il y avait 8 contrats aidés pour 1 000 personnes de 15 à 64 ans. Le taux
de chômage était de 8,9 % au 4e
trimestre 2015.
Champ : salariés en CUI (hors CAE-DOM) et en emplois d’avenir hors professeur fin 2015, France métro-
politaine.
Sources : ASP, traitement Dares ; Insee, estimations de population et taux de chômage localisés.
Nombre de contrats aidés
pour 1 000 personnes
Moins de 8 pour 1 000
8 à moins de 10 pour 1 000
12 pour 1 000 ou plus
10 à moins de 12 pour 1 000
Taux de chômage
au 4e
trimestre 2015
8,8
12,5
10,2
8,9
8,9
8,9
12,0
9,2
11,5
10,7
9,7
9,7
10,1
11,5
Hauts-de-France
Île-de-France
Centre-Val de Loire
Occitanie
(Pyrénées-Méditerranée)
Pays de la Loire
Bretagne
Nouvelle Aquitaine
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Corse
Normandie
Bourgogne-Franche Comté
Auvergne-Rhône Alpes
Grand Est
(2) À moyen terme, les effets sur l’emploi et le chômage des dispositifs de contrats aidés sont différents car ils doivent prendre en compte les effets de bou-
clage et de financement des mesures, ainsi que l’impact des dispositifs en termes d’insertion ou de réinsertion des bénéficiaires dans des emplois non aidés.
Pour plus d’informations sur les méthodes d’estimation, voir encadré 2 dans [1].
3. septembre 2016 N° 047 3résultats
Tableau 2
Entrées et effectifs de personnes en contrats aidés
Évolution
(%)
2015
Évolution
(%)
20142013
Conventions signées......................................... 50 452 48 782 -3,3 91 590 87,8
dont : nouveaux contrats ......................................... 49 086 47 307 -3,6 89 141 88,4
avenants de reconduction............................. 1 366 1 475 8,0 2 449 66,0
Effectifs en fin d’année.................................... 31 178 30 050 -3,6 62 251 107,2
Conventions signées......................................... 13 827 22 301 61,3 20 920 -6,2
dont : nouveaux contrats ......................................... 13 792 20 788 50,7 18 961 -8,8
avenants de reconduction............................. 35 1 513 ++ 1 959 29,5
Effectifs en fin d’année.................................... 11 929 24 015 101,3 31 879 32,7
Conventions signées......................................... 3 951 4 119 4,3 4 832 17,3
dont : nouveaux contrats ......................................... 3 636 3 792 4,3 4 458 17,6
avenants de reconduction............................. 315 327 3,8 374 14,4
Effectifs en fin d’année.................................... 6 307 6 358 0,8 7 427 16,8
Conventions signées......................................... 68 230 75 202 10,2 117 342 56,0
dont : nouveaux contrats ......................................... 66 514 71 887 8,1 112 560 56,6
avenants de reconduction............................. 1 716 3 315 93,2 4 782 44,3
Effectifs en fin d’année.................................... 49 414 60 423 22,3 101 557 68,1
Conventions signées......................................... 315 789 266 119 -15,7 282 040 6,0
dont : nouveaux contrats ......................................... 166 588 150 082 -9,9 161 952 7,9
avenants de reconduction............................. 149 201 116 037 -22,2 120 088 3,5
Effectifs en fin d’année.................................... 201 218 223 307 11,0 237 517 6,4
Conventions signées......................................... 63 549 67 502 6,2 60 536 -10,3
dont : nouveaux contrats ......................................... 63 172 50 575 -19,9 35 844 -29,1
avenants de reconduction............................. 377 16 927 ++ 24 692 45,9
Effectifs en fin d’année.................................... 59 734 91 091 52,5 98 007 7,6
Conventions signées......................................... 9 428 7 952 -15,7 3 956 -50,3
dont : nouveaux contrats ......................................... 7 597 5 313 -30,1 949 --
avenants de reconduction............................. 1 831 2 639 44,1 3 007 13,9
Effectifs en fin d’année.................................... 6 146 7 380 20,1 3 458 -53,1
Conventions signées......................................... 388 766 341 573 -12,1 346 532 1,5
dont : nouveaux contrats ......................................... 237 357 205 970 -13,2 198 745 -3,5
avenants de reconduction............................. 151 409 135 603 -10,4 147 787 9,0
Effectifs en fin d’année.................................... 267 098 321 778 20,5 338 982 5,3
Conventions signées......................................... 456 996 416 775 -8,8 463 874 11,3
dont : nouveaux contrats ......................................... 303 871 277 857 -8,6 311 305 12,0
avenants de reconduction............................. 153 125 138 918 -9,3 152 569 9,8
Effectifs en fin d’année.................................... 316 512 382 201 20,8 440 539 15,3
CUI-CIE
Emploi d’avenir marchand
CAE-DOM
Ensemble secteur marchand
CUI-CAE
hors ceux des ACI *
Emploi d’avenir non marchand
Emploi d’avenir professeur
Ensemble secteur non marchand
SecteurmarchandSecteurnonmarchand
Ensemble
++ : très forte hausse.
-- : très forte baisse.
* Depuis juillet 2014, les ateliers et chantiers d’insertion (ACI) ne peuvent plus recruter de CUI-CAE. Les recrutements dans ces structures sont présentés dans les publications spécifiques
de l’insertion par l’activité économique.
Lecture : en 2015, 91 590 conventions de CUI-CIE ont été conclues en France, dont 89 141 conventions initiales et 2 449 avenants de reconduction.
Champ : France entière.
Source : ASP ; traitement Dares.
Tableau 3
Effets des contrats aidés sur l’emploi et le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A
201520142015201420152014
Évolution du nombre
de bénéficiaires
Effets « emploi »
Effets
« demandeur d’emploi »
Secteur marchand................................................................................................. 11 41 2 5 -1 -3
CUI-CIE ............................................................................................................................... -1 32 0 3 0 -3
Emploi d’avenir ................................................................................................................. 12 8 2 1 -1 -1
CAE-DOM........................................................................................................................... 0 1 0 0 0 0
Secteur non marchand ......................................................................................... 55 17 40 12 -25 -11
CUI-CAE hors ACI............................................................................................................... 22 14 15 10 -12 -8
Emploi d’avenir ................................................................................................................. 31 7 24 5 -13 -3
Emploi d’avenir professeur *............................................................................................ 1 -4 1 -3 0 0
Ensemble ............................................................................................................... 66 58 42 17 -26 -14
* Note : les emplois d’avenir professeur s’adressent à des étudiants et ont donc un impact très faible sur le nombre de demandeurs d’emploi.
Lecture : en 2015, les 14 000 CUI-CAE supplémentaires dans le secteur non marchand auraient permis la création nette de 10 000 emplois et la diminution à court terme du nombre de
demandeurs d’emploi de 8 000.
Champ : France entière.
Source : ASP ; traitement Dares.
4. septembre 2016 N° 0474 résultats
Baisse de la part des jeunes dans les embauches
malgré la création des CIE-starter
La part des jeunes de moins de 26 ans parmi les
nouveaux recrutements a diminué de 4,7 points en
2015 (tableau 4) et s’établit à 36 %. Le nombre de
jeunes recrutés est resté stable (110 000), malgré
les augmentations d’enveloppes globales.
Dans le secteur non marchand, les entrées moins
importantes en emploi d’avenir n’ont pas été com-
pensées par des recrutements plus nombreux en
CUI-CAE. Le nombre de jeunes recrutés a donc
baissé de 12 000 et la part des jeunes parmi les em-
bauches a chuté de plus de 5 points (graphique 2).
Dans le secteur marchand, les nouveaux CIE-
starter (Focus) ont, en revanche, plus que com-
pensé la baisse des emplois d’avenir, permettant
une hausse de 12 000 du nombre de nouveaux
bénéficiaires de moins de 26 ans. Cependant, cette
hausse est moins rapide que celle du nombre total
des recrutements, ce qui conduit également à une
diminution de 5 points de la part des jeunes dans
le secteur marchand.
Plus de recrutements en CUI, moins ciblés
sur des personnes en difficulté
Les recrutements initiaux en CUI (hors ACI) et en
emploi d’avenir (hors emploi d’avenir professeur)
ciblent les personnes qui ont le plus de difficultés
à retrouver un emploi, inscrites à Pôle emploi de-
puis plus d’un an, âgées de plus de 50 ans, jeunes
peu qualifiées, ou encore bénéficiaires de minima
sociaux. En 2015, même si elle reste à un niveau
élevé (86 %), la part de ces personnes en difficulté
a légèrement baissé (-0,6 point) dans ce contexte
de reprise. Le recul du ciblage vers les personnes
en difficulté touche à la fois les seniors, les deman-
deurs d’emploi de longue durée, les jeunes peu
qualifiés et les bénéficiaires de minima sociaux.
La baisse est particulièrement forte parmi les CUI-
CIE (-3,5 points). Le ciblage des nouveaux CUI-CIE
starter est identique à celui des CUI-CIE classiques
et la baisse du ciblage, continue au long de l’année
2015, concerne à la fois les embauches en CUI-CIE
classiques et les embauches en CUI-CIE starter. Sur
les CUI-CIE classiques, si la part des seniors parmi
les nouvelles embauches a très légèrement aug-
menté en 2015, celle des autres populations en
difficulté a reculé. Ainsi, la part des bénéficiaires
de minima sociaux a diminué de 3,8 points, à 23 %.
Parmi les CUI-CAE, les personnes en difficulté sont
également moins représentées qu’en 2014, mais le
recul est moins fort (-0,8 point). La part des béné-
ficiaires d’un minimum social perd notamment
1,6 point et s’élève à 33 %. Celle des personnes
en difficulté parmi les nouveaux bénéficiaires
d’emploi d’avenir non marchand baisse aussi légè-
rement, de 0,4 point.
Graphique 2
Nombre de jeunes recrutés selon le secteur
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
2012 2013 2014 2015
Secteur non marchand
Secteur marchand
Part des jeunes parmi les recrutements non-marchands
Part des jeunes parmi les recrutements marchands
Recrutements de jeunes : nombre de personnes Part des jeunes parmi les recrutements en %
Lecture : en 2015, 43 000 jeunes ont été recrutés en contrat aidé dans le secteur marchand, ce qui
représente 40 % des recrutements du secteur.
Champ : embauches de jeunes de moins de 26 ans en convention initiale, hors ACI et emplois d’avenir
professeur ; France entière.
Source : ASP ; traitements Dares.
FOCUS Des CIE-starter moins souvent en CDI
mais plus accompagnés
En 2015, 15 300 recrutements ont eu lieu en CIE-starter,
correspondant à 17 % des embauches en CUI-CIE. Ces
contrats ont été créés en avril 2015, pour des jeunes de
moins de 30 ans rencontrant des difficultés d’insertion
professionnelle. Ils sont pris en charge par l’État à hau-
teur de 45 %, contre 32 % en moyenne pour les autres
contrats en 2015.
86 % des personnes recrutées en CIE-starter comme en
CUI-CIE « classique » sont des personnes en difficulté, et
hormis l’âge, leurs profils sont assez similaires. Les nou-
veaux bénéficiaires de ces contrats sont moins souvent
en CDI que les autres CUI-CIE (respectivement 60 % et
65 %), mais également moins que les autres CUI-CIE du
même âge (65 % des contrats).
Les bénéficiaires de CIE-starter sont pris en charge un peu
plus longtemps (9,8 mois en moyenne, contre 9,4 mois
pour les autres CUI-CIE et 8,8 mois pour les CUI-CIE du
même âge). Une part plus importante des contrats pré-
voit des actions de formations autres que des adapta-
tions au poste de travail. Ainsi, 49 % des bénéficiaires de
CIE-starter devraient suivre une formation pour acquérir
de nouvelles compétences, contre 44 % des autres CUI-
CIE.
Les bénéficiaires de CIE-starter et des autres CUI-CIE
exercent des métiers globalement similaires. Les mé-
tiers de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, des
loisirs et de l’animation sont plus développés parmi
les CIE-starter, comme parmi les emplois d’avenir mar-
chands. 22 % des CIE-starter exercent un de ces métiers,
contre 15 % des autres CUI-CIE et 25 % des emplois
d’avenir marchands. Les métiers de support à l’entreprise
sont un peu moins fréquents parmi les bénéficiaires de
CIE-starter.
5. septembre 2016 N° 047 5résultats
Tableau 4
Caractéristiques des nouveaux bénéficiaires de contrats aidés en 2015
20152014Ensemble
Emploi
d’avenir
CUI-CAEEnsemble
Emploi
d’avenir
dont :
CIE-starter
CUI-CIE
EnsembleSecteur non marchandSecteur marchand
Sexe
Homme ......................................................................................................... 55,3 56,4 66,0 57,2 27,0 42,7 29,9 38,8 39,5
Femme .......................................................................................................... 44,7 43,6 34,0 42,8 73,0 57,3 70,1 61,2 60,5
Âge
Moins de 26 ans............................................................................................ 27,3 64,7 99,3 39,9 19,4 99,1 33,8 40,7 36,0
De 26 à 49 ans .............................................................................................. 48,3 35,3 0,7 40,0 56,8 0,9 46,7 41,2 44,3
50 ans ou plus............................................................................................... 24,4 0,0 0,0 20,1 23,8 0,0 19,5 18,1 19,7
Niveau de formation
Jusqu’au niveau BEP-CAP, sans diplôme
autre que le Certificat d’Education Professionnelle (CEP)......................... 22,9 21,8 40,2 26,0 26,1 33,5 27,4 29,5 26,9
Niveau CAP-BEP avec diplôme..................................................................... 26,6 24,9 43,5 29,6 21,7 36,5 24,4 27,4 26,2
Niveau Bac sans diplôme * .......................................................................... 2,9 4,1
Niveau Bac avec diplôme *.......................................................................... 11,0 19,7
Supérieur au Bac .......................................................................................... 22,9 20,0 2,4 19,3 24,7 6,2 21,3 18,0 20,6
Durée d’inscription à Pôle emploi avant l’embauche
Non-inscrit .................................................................................................... 6,8 9,4 32,4 11,3 5,6 29,5 9,9 11,7 10,4
Moins de 6 mois ........................................................................................... 14,1 11,0 22,9 15,7 10,9 20,5 12,6 14,6 13,7
De 6 à 11 mois .............................................................................................. 11,7 9,2 20,3 13,2 10,9 20,2 12,6 12,9 12,8
De 12 à 23 mois ............................................................................................ 33,1 40,9 16,8 30,2 31,9 20,1 29,8 29,0 29,9
24 mois ou plus............................................................................................. 34,3 29,5 7,7 29,6 40,7 9,7 35,1 31,7 33,2
Personnes handicapées .................................................................... 8,6 5,0 2,6 7,5 9,9 2,4 8,5 7,3 8,2
Bénéficiaire d’un minimum social................................................... 21,9 16,7 2,3 18,5 33,0 3,2 27,6 25,1 24,4
Zone prioritaire **............................................................................ 17,4 28,9 33,2 20,4 29,1 38,7 30,8 30,8 28,2
Quartiers prioritaires de la ville de métropole (QPV) ................................ 10,7 21,4 13,7 11,2 10,6 18,5 12,0 13,2 11,8
Zone de revitalisation rurale de métropole (ZRR)...................................... 9,3 7,5 15,0 10,3 11,8 14,7 12,3 11,9 11,8
Département d’outre-mer (DOM)............................................................... 0,0 0,0 9,3 1,8 11,6 11,0 11,5 10,3 9,1
Personnes en difficulté particulière d’accès à l’emploi ***.......... 86,4 86,3 88,0 86,7 87,6 79,5 86,2 87,0 86,4
* Pour les CUI, il n’est pas possible de distinguer les personnes ayant obtenu le baccalauréat des autres.
** La répartition des zones prioritaires est donnée pour l’ensemble des contrats signés (conventions initiales et reconductions). Dans l’ensemble des zones prioritaires, les bénéficiaires
des DOM habitant en Zus ou en ZRR ne sont comptés qu’une fois.
*** Sont considérées en difficulté les personnes de 50 ans ou plus, celles qui sont inscrites à Pôle emploi depuis plus de 1 an, les bénéficiaires de minima sociaux et les personnes de moins
de 26 ans, de niveau inférieur au baccalauréat.
Lecture : en 2015, 19,7 % des conventions initiales ont été signées par des personnes âgées de 50 ans ou plus.
Champ : embauches en conventions initiales, hors ACI et emplois d’avenir professeur ; France entière.
Source : ASP ; traitement Dares.
Le ciblage sur les quartiers prioritaires de la ville
(QPV) a également reculé. En 2015, 11,8 % des re-
crutements ont concerné une personne vivant en
QPV, contre 13,2 % en 2014 (3). Cette baisse s’ob-
serve pour la quasi-totalité des contrats, à l’excep-
tion des CUI-CIE, pour lesquels cette part est stable
à 10,7 %. Sur les seuls CIE-starter, elle est beaucoup
plus élevée : 21,4 % des contrats sont signés dans
un QPV. La part de CUI-CAE concernés est proche
de celle des CUI-CIE (10,6 %) mais elle diminue de
1,1 point. Hors CIE-starter, les emplois d’avenir
sont les contrats pour lesquels le ciblage sur les
habitants de QPV est le plus important. 18,5 % des
contrats du secteur non marchand et 13,7 % des
contrats du secteur marchand sont signés par des
habitants de QPV, deux parts en baisse en 2015,
respectivement de 1,4 et 1,7 point.
En 2015, la part des personnes ayant un niveau
égal ou supérieur au baccalauréat a augmenté
parmi les nouveaux bénéficiaires de CUI, d’environ
2,5 points ; 1 nouveau bénéficiaire sur 2 a atteint
ce niveau de formation. Ces niveaux sont moins
importants pour les emplois d’avenir (respective-
ment 16 % dans le secteur marchand et 30 % dans
le secteur non marchand).
Moins de CDI parmi les CUI-CIE
mais une aide versée plus longtemps
En 2015, la part des CDI parmi les recrutements
en CUI-CIE a baissé de 5 points et s’établit à 64 %
(tableau 5). Cette baisse n’est pas seulement due
à la mise en œuvre des CIE-starter, même si ces
contrats amplifient la baisse ; hors CIE-starter, elle
diminue de 4 points. Parmi les emplois d’avenir
du secteur marchand, elle augmente à nouveau,
de 0,8 point et concerne désormais 72 % des nou-
veaux bénéficiaires.
La durée moyenne de prise en charge des CUI-CIE
a augmenté de 0,6 mois pour atteindre 9,4 mois
(y compris en se restreignant aux CUI-CIE « clas-
siques »), sans toutefois atteindre la moyenne
préconisée dans les circulaires (10 mois). La durée
moyenne des emplois d’avenir marchands est
stable. Dans le secteur non marchand, la durée
moyenne des CUI-CAE est stable également, alors
que celle des emplois d’avenir est en baisse. Pour
ces derniers, la part des contrats de 3 ans dimi-
nue en 2015 de 6,5 points, à 36 % des nouveaux
contrats. En deux ans, elle a baissé de 13,9 points.
(3) Données provisoires.
En %
} 27,5 33,2 23,2 27,5 23,3 20,9 23,2
6. septembre 2016 N° 0476 résultats
Tableau 5
Caractéristiques des nouveaux contrats aidés
20152014201520142015201420152014201520142015201420152014
Ensemble
Ensemble
Emploi
d’avenir
CUI-CAEEnsemble
Emploi
d’avenir
CUI-CIE
Secteur marchand Secteur non marchand
CDD (en %)............................................................................................. 30,3 35,6 28,5 27,7 29,8 34,2 97,3 97,0 93,4 94,6 96,3 96,6 79,4 74,5
CDI (en %)............................................................................................... 69,7 64,4 71,5 72,3 70,2 65,8 2,7 3,0 6,6 5,4 3,7 3,4 20,6 25,5
Durée hebdomadaire de travail (en heures) ........................................ 32,5 32,6 34,0 33,8 32,9 32,8 23,4 23,5 33,8 33,5 26,0 25,3 27,8 27,9
Temps partiel : 20 heures ou moins (en %)........................... 7,1 5,7 0,8 0,6 5,2 4,8 57,7 58,6 1,2 1,1 43,5 48,2 33,8 32,8
entre 20 et 26 heures (en %)........................ 12,4 13,2 6,9 8,3 10,7 12,3 16,2 16,3 4,9 6,5 13,4 14,5 12,7 13,8
entre 26 et 35 heures (en %)........................ 8,5 9,2 5,8 6,8 7,7 8,8 13,6 11,5 8,4 10,9 12,3 11,4 11,1 10,5
Temps complet : 35 heures et plus (en %)............................. 72,0 71,8 86,5 84,4 76,4 74,0 12,6 13,6 85,5 81,4 31,0 25,9 42,5 42,9
Taux de prise en charge moyen par l’État (en %)................................ 32,2 34,2 35,6 35,7 33,3 34,5 78,6 75,6 75,2 76,1 77,7 75,7 66,5 61,1
Durée moyenne de l’aide au contrat (en mois)*.................................. 8,8 9,4 31,4 31,4 15,7 13,3 11,6 11,6 22,6 21,1 14,4 13,3 14,7 13,3
Moins de 12 mois .................................................................... 65,4 56,7 0,0 0,0 45,4 46,8 18,8 19,1 0,0 0,0 14,1 15,6 22,0 26,6
De 12 à 23 mois ....................................................................... 34,6 42,6 18,3 18,3 29,6 38,3 78,3 78,2 54,5 60,7 72,3 75,0 61,5 62,1
24 mois ou plus........................................................................ 0,1 0,7 81,7 81,7 25,0 14,9 2,8 2,7 45,4 39,3 13,5 9,3 16,4 11,3
* Durée moyenne de l’aide au contrat prévue lors de la signature de la convention initiale.
Lecture : en 2015, 65,8 % des conventions initiales de contrats aidés du secteur marchand sont des CDI.
Champ : embauches en conventions initiales, hors ACI et emplois d’avenir professeur ; France entière.
Source : ASP ; traitement Dares.
En 2015, Le taux moyen de prise en charge des
CUI-CIE s’élève à 34,2 %, soit une augmentation
de 2,0 points en raison de la création des CIE-
starter pour lesquels l’aide de l’État est majorée.
Le taux moyen de prise en charge a baissé pour les
CUI-CAE en 2015 et retrouve le niveau atteint en
2013, soit 75,6 %. Ce taux reste néanmoins bien
au-dessus des préconisations des circulaires (70 %
du Smic). Parmi les emplois d’avenir du secteur non
marchand, le taux moyen augmente de 1,1 point
en 2015, sous l’effet du développement des em-
plois d’avenir à La Réunion, qui dispose d’une
autorisation de prise en charge plus élevée pour
lutter contre le fort chômage des jeunes. Le taux
de prise en charge des emplois d’avenir marchands
est stable.
Plus de recrutements dans les écoles
pour accompagner les enfants handicapés
Dans le secteur marchand, le secteur tertiaire pro-
fite le plus de la hausse des embauches, pour les
deux types de contrats (tableau 6). Près de 40 %
des recrutements sont effectués dans le commerce
et les métiers de l’hôtellerie et de la restauration.
Les jeunes en CIE-starter sont plus particulière-
ment embauchés dans le secteur de l’hébergement
et la restauration et, parmi les emplois d’avenir du
secteur marchand, les métiers de la production
culinaire sont de plus en plus représentés.
Si les petites entreprises de moins de 10 salariés
restent les employeurs majoritaires de CUI-CIE
(62 % des contrats signés), les structures plus
importantes, de 50 salariés ou plus, ont de plus
en plus recours à ces contrats aidés. En 2015,
ils ont embauché 14,6 % des CUI-CIE « classiques »
(+1,7 point en un an), et 16 % des CIE-starter. Par-
mi les emplois d’avenir, au contraire, le poids des
petites structures se renforce. 63 % des contrats
sont signés par ces petits établissements, en hausse
de 1,0 point sur un an.
En 2015, la hausse des recrutements en CUI-CAE
se concentre sur les établissements publics locaux
Tableau 6
Répartition des embauches en contrats aidés du secteur marchand
selon le secteur d’activité et la taille d’établissement
201520142015201420152014
CUI-CIE
Emploi
d’avenir
En %
En %
Ensemble
Secteurs d’activité
Agriculture (A)............................................................... 2,6 2,3 4,2 4,3 3,1 2,6
Industrie (B, C, D, E) ...................................................... 12,9 12,3 14,2 14,4 13,3 12,6
Construction (F)............................................................. 11,0 10,0 13,3 12,2 11,7 10,4
Tertiaire (G à U)............................................................. 73,5 75,5 68,3 69,1 71,9 74,4
Dont : Commerce (G) .................................................. 23,3 23,1 18,4 19,3 21,8 22,4
Hébergement et restauration (I) .................... 13,6 15,0 24,2 24,2 16,8 16,6
Activités de soutien aux entreprises (M,N) .... 15,0 15,4 9,7 10,1 13,4 14,5
Effectif de l’établissement employeur
9 salariés ou moins........................................................ 63,1 61,6 62,1 63,1 62,8 61,9
De 10 à 19 salariés......................................................... 11,7 11,3 13,2 13,0 12,2 11,6
De 20 à 49 salariés......................................................... 12,2 12,2 12,6 11,9 12,3 12,1
50 salariés ou plus ......................................................... 12,9 14,9 12,0 10,6 12,7 14,2
Lecture : en 2015, 74,4 % des conventions initiales de contrats aidés marchands ont été signées dans
le secteur tertiaire.
Champ : embauches en conventions initiales ; France entière.
Source : ASP ; traitement : Dares.
d’enseignement (EPLE), qui contribuent pour
4,5 points à la hausse globale de 7,9 % des nou-
velles embauches, et, dans une moindre mesure,
sur les associations et fondations. L’enveloppe de
contrats dans l’enseignement a, en effet, été rele-
vée de 10 000 pour permettre de recruter un plus
grand nombre de personnes pour accompagner les
élèves en situation de handicap. La part des EPLE
augmente donc parmi les employeurs de CUI-CAE
(tableau 7).
Tableau 7
Les employeurs recourant aux contrats aidés du secteur non marchand En %
* Établissement public de coopération intercommunale.
Lecture : en 2015, 18,5 % des conventions initiales du secteur non marchand ont été signées par des
communes ou des EPCI.
Champ : embauches en convention initiale, hors ACI et emplois d’avenir professeur ; France entière.
Source : ASP ; traitement Dares.
Commune et EPCI*........................................................ 18,2 17,1 24,3 24,9 19,7 18,5
Région et département ................................................ 2,1 2,2 4,1 2,9 2,6 2,3
Association, fondation.................................................. 40,2 39,7 47,7 49,4 42,1 41,5
Établissement public d’enseignement ......................... 24,7 27,1 0,1 0,1 18,5 22,2
Établissement public sanitaire ou social ...................... 8,8 8,2 12,5 13,7 9,7 9,2
Autre établissement public........................................... 5,5 4,9 6,6 5,6 5,8 5,0
Autre personne morale................................................. 0,5 0,8 4,7 3,3 1,6 1,3
CUI-CAE
Emploi
d’avenir
Ensemble
201520142015201420152014
7. * La nomenclature utilisée ici est celle du Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois (Rome) de Pôle emploi. La catégorie « Autres » comprend les métiers liés aux arts et
façonnage d’ouvrages d’art, les métiers liés à la banque, à l’assurance et à l’immobilier, les métiers liés au spectacle et les métiers liés et à la communication, média et multimédia.
Lecture : en 2015, 50,9 % des conventions initiales de CUI-CAE ont été signées pour un poste lié aux services à la personne et à la collectivité.
Champ : embauches en conventions initiales, hors ACI et emplois d’avenir professeur ; France entière.
Source : ASP ; traitement Dares.
septembre 2016 N° 047 7résultats
Plus généralement, dans le secteur non marchand,
les métiers des services à la personne et à la col-
lectivité sont les plus répandus et en constante
progression (tableau 8). Ainsi, parmi les CUI-CAE,
21 % des recrutements concernent des métiers
d’aide à la personne, alors qu’ils n’en concernaient
que 12 % en 2012. Parmi les emplois d’avenir du
secteur non marchand, l’emploi de personnes pour
faire de l’animation d’activités de loisirs se déve-
loppe également et concerne 19 % des recrute-
ments.
Seulement 11 % de formations qualifiantes
prévues à la signature du contrat
La quasi-totalité des conventions prévoient des
actions de formation, le plus souvent des adap-
tations au poste de travail. Les intentions de for-
mation qualifiante (4) diminuent toutefois, plus
particulièrement parmi les emplois d’avenir : 29 %
de ceux du secteur non marchand devraient suivre
une formation qualifiante, en baisse de 8,3 points
sur 2 ans. Dans le secteur marchand, 23 % des em-
plois d’avenir sont dans cette situation, en baisse
de 1,5 point sur 2 ans.
Toutes les intentions de formation déclarées
ne sont pas forcément réalisées par la suite.
Ainsi, 46 % des personnes sorties d’un CUI-CAE
en 2014, et seulement 23 % des sortants de CUI-
CIE, déclarent avoir suivi une action de formation
Tableau 8
Les métiers exercés par les salariés entrés en contrat aidé
Secteur marchand Secteur non marchand
CUI-CIE CUI-CAEEmplois d’avenir
20152014201520142015201420152014
Emploi d’avenir
Agriculture et pêche, espaces naturels et espaces verts, soins aux animaux ......................... 3,6 3,2 6,6 6,7 5,7 5,5 6,3 7,1
Dont : espaces naturels et espaces verts .................................................................................................... 1,0 0,9 2,0 2,0 5,0 4,7 5,3 5,9
Commerce, vente et grande distribution .................................................................................. 23,9 24,3 19,8 21,8 0,8 0,8 1,1 1,0
Dont : commerce non alimentaire et de prestations de confort.............................................................. 7,4 7,3 6,1 6,2 0,3 0,3 0,2 0,2
force de vente .................................................................................................................................. 7,5 7,0 1,8 1,9 0,4 0,3 0,7 0,7
grande distribution.......................................................................................................................... 3,9 4,8 4,9 5,4 0,1 0,1 0,1 0,1
commerce alimentaire et métiers de bouche................................................................................. 4,7 4,9 6,9 8,3 0,0 0,1 0,0 0,1
Construction, bâtiment et travaux publics ................................................................................ 8,9 8,1 13,4 12,2 0,4 0,4 1,4 1,2
Dont : second œuvre ................................................................................................................................... 4,8 4,5 8,4 7,7 0,1 0,2 0,7 0,7
Hôtellerie, restauration, tourisme, loisirs et animation ........................................................... 14,7 16,3 24,8 24,9 11,5 11,1 23,1 23,8
Dont : animation d’activités de loisirs........................................................................................................ 0,4 0,4 0,5 0,5 7,6 7,2 18,4 19,2
production culinaire......................................................................................................................... 8,9 10,2 16,5 17,4 3,1 3,1 3,6 3,5
service ............................................................................................................................................... 3,9 4,0 6,3 6,0 0,1 0,1 0,2 0,2
Industrie ....................................................................................................................................... 6,8 6,6 7,3 6,2 0,2 0,2 0,3 0,4
Installation et maintenance ........................................................................................................ 6,0 6,0 6,6 6,7 6,6 6,0 7,1 6,7
Dont : entretien technique ......................................................................................................................... 1,3 1,1 0,8 0,6 6,3 5,6 6,0 5,7
Santé ............................................................................................................................................. 1,6 1,6 1,6 1,3 6,4 6,1 9,4 10,8
Dont : professionnels médico-techniques .................................................................................................. 1,3 1,1 1,3 1,1 6,2 5,9 8,3 9,7
Services à la personne et à la collectivité .................................................................................. 8,2 8,4 6,1 6,8 49,9 50,9 31,3 32,6
Dont : action sociale, socio-éducative et socio-culturelle.......................................................................... 0,2 0,2 0,2 0,1 4,2 4,0 5,3 5,1
aide à la vie quotidienne................................................................................................................. 2,3 2,4 2,1 2,3 18,6 21,1 14,4 15,5
formation initiale et continue (surveillant...) ................................................................................. 0,6 0,6 0,1 0,1 12,1 11,1 0,6 0,8
nettoyage et propreté industriels................................................................................................... 2,0 2,0 1,6 2,2 10,7 9,9 5,1 5,4
Support à l’entreprise ................................................................................................................. 13,2 12,7 3,8 3,6 15,0 15,7 15,9 12,6
Dont : secrétariat et assistance ................................................................................................................... 9,0 8,9 3,1 3,0 14,0 14,6 14,7 11,6
Transport et logistique ................................................................................................................ 10,1 9,9 8,2 8,7 1,3 1,4 2,2 1,9
Dont : personnel de conduite du transport routier................................................................................... 5,8 5,8 4,0 4,5 0,8 0,8 0,7 0,8
Autres* .......................................................................................................................................... 3,0 2,9 1,8 1,2 2,2 2,1 1,9 1,8
(graphique 3). Malgré une légère hausse dans le
secteur non marchand, ces taux restent faibles au
regard des intentions déclarées par les employeurs
lors de l’embauche. L’effort de formation est, en
revanche, avéré pour les jeunes en emploi d’ave-
nir, en raison des obligations spécifiques de forma-
tion dans ce dispositif. Un an après la signature de
leur contrat, 3 jeunes sur 4 ont suivi au moins une
formation [4].
Graphique 3
Part des salariés qui déclarent avoir bénéficié d’une formation durant leur contrat aidé
En %
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
CUI-CIE CUI-CAE
2011
2012
2013
2014
Lecture : 46 % des sortants de CUI-CAE de 2014 déclarent avoir suivi une formation pendant leur
contrat aidé.
Champ : personnes sorties de contrat aidé en 2014 ; France entière.
Source : ASP, traitement Dares.
En %
(4) Les formations qualifiantes sont plutôt ciblées sur des métiers. Elles ont pour objectif de donner les connaissances théoriques et techniques nécessaires à
l’exercice de l’emploi.
8. * L’emploi durable intègre les CDI, CDD de plus de six mois, titularisations dans la fonction publique et
emplois de travailleur indépendant. Les emplois aidés sont exclus de cette catégorie, quelle que soit
leur durée.
Lecture : 127 860 personnes sont sorties de CUI-CAE en 2014 ; 41 % d’entre elles déclarent être en
emploi six mois après leur sortie.
Champ : personnes sorties de contrat aidé en 2014 ; France entière.
Source : ASP ; traitement Dares.
septembre 2016 N° 0478 résultats
41 % des bénéficiaires de CUI-CAE
et 67 % des CUI-CIE sont en emploi
6 mois après la fin de l’aide
Six mois après la fin de l’aide, 41 % des personnes
sorties en 2014 d’un CUI-CAE (hors ACI) et 67 %
des personnes sorties d’un CUI-CIE sont en em-
ploi (5) (tableau 9). Dans le secteur non marchand
(CUI-CAE), le taux d’insertion 6 mois après la fin de
l’aide publique est en légère baisse par rapport à
2013 (-2 points). Le taux d’insertion dans l’emploi
durable est, en revanche, en hausse (+3 points).
Dans le secteur marchand, les évolutions sont peu
significatives statistiquement.
Ces taux d’insertion ne peuvent pas être lus
comme des mesures d’efficacité des dispositifs. Si
le taux d’emploi est plus faible après un CUI-CAE
qu’après un CUI-CIE c’est en partie parce que les
bénéficiaires de contrats aidés du secteur non mar-
chand étaient initialement davantage éloignés de
l’emploi. En particulier, les salariés en CUI-CAE sont
plus souvent allocataires de minima sociaux ou
sans diplôme que ceux en CUI-CIE.
En outre, 71 % des sortants de CUI-CIE en 2014 ont
été embauchés en CDI, et la fin de l’aide de l’Etat
ne signifie donc pas la fin de leur contrat. Cela
explique le taux d’insertion dans l’emploi élevé
Tableau 9
Situation professionnelle à six mois des sortants de contrats aidés en 2014
InactivitéChômage
Stages
de
formation,
études
Emploi
durable *
Emploi
Nombre
de
sortants
En %
CUI-CIE ................................ 48 393 67 57 1 29 3
Dont : en CDI pendant
leur contrat............. 34 197 72 63 1 24 2
en CDD pendant
leur contrat............. 14 198 55 41 2 41 3
CUI-CAE hors ACI................ 127 860 41 26 4 51 4
de ces sortants (72 %, contre 55 % pour ceux qui
ont été embauchés en CDD). De plus, d’après les
employeurs interrogés par enquête [5], 63 % des
embauches auraient eu lieu au même moment et
avec la même personne en l’absence de l’aide de
l’Etat. Dans le secteur non marchand, au contraire,
le financement associé au CUI-CAE permet aux as-
sociations et aux collectivités locales d’opérer des
recrutements qu’elles ne pourraient pas réaliser
sans aide. Il leur est donc plus difficile de pas les
pérenniser.
Marie Rey (DARES).
Données des graphiques et tableaux
accessibles au format excel
0
10
20
30
40
50
Pour en savoir plus
[1] Rey M. (2015), « Les contrats uniques d’insertion et les emplois d’avenir en 2014. Des béné-
ficiaires plus nombreux malgré des recrutements en baisse », Dares Analyses n° 064,
septembre.
[2] Dares (1996), 40 ans de politique de l’emploi, La Documentation française.
[3] Dares (1997), La politique de l’emploi, collection Repères, La Découverte.
[4] Rostam W. (2016), « Les jeunes en emploi d’avenir : quel accès à la formation et pour
quels bénéficiaires ? », Dares Analyses, à paraître.
[5] Rey M. (2015), « Recrutements en contrat aidé : dans le secteur non marchand, 64 % des
embauches n’auraient pas eu lieu sans aide de l’État », Dares Analyses n° 058, août.
[6] Albert V. (2015), « L’insertion par l’activité économique en 2013. Stabilité de l’emploi et
de l’activité », Dares Analyses n° 046, juin.
[7] Durand J., Rostam W. (2014), « Les emplois d’avenir: des contrats longs en faveur des
jeunes en difficulté », Dares Analyses n° 081, octobre.
Circulaires et instructions
[C1] Circulaire DGEFP n°2015-02 du 29 janvier 2015 relative à la programmation des contrats
uniques d’insertion et des emplois d’avenir au premier semestre 2015.
[C2] Circulaire interministérielle N° CAB/2015/94 du 25 mars 2015 relative à la mise en œuvre
des mesures en faveur des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans le champ
du développement de l’activité économique et de l’emploi
[C3] Instruction DGEFP n°2015/215 du 19 juin 2015 relative à la programmation des contrats
uniques d’insertion et des emplois d’avenir au deuxième semestre 2015.
[C4] Note n°D-15-016476 du 15 juillet 2015 sur la mise en œuvre de la fongibilité prévue par
l’instruction du 19 juin 2015.
[C5] Circulaire DGESCO B1-3 n°2015-0391 du 18 juin 2015 relative à la programmation pour
l’année scolaire 2015-2016 des moyens alloués à l’éducation nationale (emplois aidés).
DARES RÉSULTATS
est édité par le ministère du travail, de l’emploi, de la formation
professionnelle et du dialogue social.
Direction de l’animation de la recherche,
des études et des statistiques (Dares),
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Dépôt légal: à parution.
Numéro de commission paritaire: 3124 AD.
ISSN 2109 - 4128 et ISSN 2267 - 4756.
(5) Les emplois d’avenir, créés fin 2012, prévoyaient des durées de contrat très longues (jusqu’à 3 ans). Les
personnes sorties en 2014 sont donc encore peu nombreuses, et ont un profil très spécifique. Il faut attendre
d’interroger les jeunes sortants en 2016 pour connaître leur insertion dans l’emploi à l’issue du contrat.
9. septembre 2016 N° 047 9résultats
Encadré 1 Les contrats aidés (législation 2015)
Le contrat unique d’insertion (CUI) a pour objet l’embauche de personnes sans emploi rencontrant des difficultés
sociales et professionnelles particulières. Il prend la forme d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE)
dans le secteur non marchand et d’un contrat initiative emploi (CUI-CIE) dans le secteur marchand. Dans le secteur
non marchand, jusqu’au 30 juin 2014, un CUI pouvait être signé au sein d’un atelier ou chantier d’insertion (ACI),
qui est une structure relevant de l’insertion par l’activité économique [6]. Depuis le 1er
avril 2015, ont été mis en place
les CIE-starter dans le secteur marchand ; bénéficiant d’une prise en charge majorée, ils sont réservés à des jeunes de
moins de 30 ans en difficulté d’insertion professionnelle.
Les emplois d’avenir ont pour objectif de proposer des solutions d’emploi aux jeunes sans emploi peu ou pas qua-
lifiés et de leur donner accès à une qualification et à une insertion professionnelle durable. Les emplois d’avenir pro-
fesseur sont réservés aux étudiants boursiers se destinant à l’enseignement. Ce dispositif doit permettre à davantage
d’étudiants d’origine modeste de s’orienter vers les métiers de l’enseignement en leur proposant un parcours profes-
sionnalisant et un complément de ressources [7].
Chaque année, la loi de finances définit l’enveloppe budgétaire et le nombre de recrutements autorisé pour chaque
type de contrat. Au cours de l’année, l’enveloppe peut être revue en fonction du contexte économique. Des circulaires
et instructions ministérielles précisent ensuite le cadre des recrutements.
non marchand
Emplois d’avenir non marchand
marchand
CUI-CAECUI-CIE
Employeurs
éligibles
Employeur du secteur
non marchand :
collectivités territoriales,
hôpitaux publics,
organismes privés
à but non lucratif...
Selon identification
des secteurs prioritaires
au niveau régional
Employeur du secteur
non marchand :
collectivités territoriales,
hôpitaux publics,
établissements publics
d’enseignement,
organismes privés à but
non lucratif...
Tout employeur du secteur
marchand, hors particulier
employeur, établissements
ayant licencié pour motif
économique dans les 6 mois
précédant l’embauche.
Dans les DOM, contrat
spécifique (CAE-DOM)
jusqu’à la fin 2015.
Publics
éligibles
Jeunes sans emploi de 16 à 25 ans (30 ans pour les personnes
bénéficiant de la reconnaissance de la qualité
de travailleur handicapé)
- s’ils ne détiennent aucun diplôme ;
- s’ils sont titulaires d’un diplôme de niveau V (BEP ou CAP),
et ont recherché un emploi pendant 6 mois au minimum
au cours des 12 derniers mois ;
- s’ils ont au plus un niveau bac+3, et ont recherché un emploi
pendant 12 mois au minimum au cours des 18 derniers mois et
résident dans une zone prioritaire (QPV, ZUS, ZRR ou DOM).
Personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales
et professionnelles particulières d’accès à l’emploi.
Des priorités sont définies au niveau national, mais la définition
des critères est régionale.
Depuis le 1er
avril 2015,
le CIE-starter, s’adresse aux
jeunes de moins de 30 ans
rencontrant des difficultés
d’insertion professionnelle
(résidants en QPV, bénéficiaires
du RSA, demandeurs d’emploi
de longue durée, anciens
bénéficiaires de dispositifs
spécifiques d’insertion).
Durée
du contrat
CDI ou CDD de 6 à 24 mois CDI ou CDD de 12 à 36 mois
Prolongation possible dans la limite de 2 ans, ou de 5 ans
pour les plus de 50 ans, les allocataires d’un minimum social
et les travailleurs handicapés.
Prolongation possible pour permettre l’achèvement d’une action
de formation prévue au titre de l’aide allouée.
Prolongation possible dans la limite de 3 ans.
Durée
hebdomadaire
De 20 à 35 heures 35 heures
Dérogation possible en cas
de difficultés du salarié, prévue
par la convention pour une
durée inférieure à 20 heures.
Dérogation possible lorsque le parcours ou la situation
du bénéficiaire le justifient, sans être inférieure à un mi-temps.
Taux maximum de 47 %
du Smic horaire,
dans la limite de 35 heures.
En 2015, taux moyen de 30,7 %
préconisé dans les circulaires.
45 % pour les CIE-starter.
47 % pour les groupements
d’employeurs pour l’insertion
et la qualification,
et les entreprises d’insertion.
Prise
en charge
de l’État Taux maximum de 95 %
du Smic horaire, dans la limite
de 35 heures. En 2015, taux
moyen de 70 % préconisé
dans les circulaires.
Taux de prise en charge définis par arrêtés du préfet de région en
fonction de certaines caractéristiques des employeurs
et des salariés.
Un complément est versé par les conseils généraux
pour les allocataires du RSA.
35 % du Smic horaire 75 % du Smic horaire
Autres
avantages
sociaux
et fiscaux
Exonération de cotisations
sociales employeur
dans la limite du Smic,
de taxe sur les salaires,
de taxe d’apprentissage,
de la participation à l’effort
de construction.
Cumul possible
avec les dispositifs
de droit commun.
Éligible notamment
aux allégements généraux
sur les bas salaires.
Cumul possible
avec les dispositifs
de droit commun.
Éligible notamment
aux allégements généraux
sur les bas salaires.
Exonération de cotisations
sociales employeur dans
la limite du Smic, de taxe
sur les salaires,
de taxe d’apprentissage,
de la participation à l’effort
de construction.