Aujourd’hui, en France, il n’est pas toujours plus intéressant de travailler que de cumuler des aides sociales, surtout pour les petits revenus. Cette situation n’est pas nouvelle mais, enfin, les Français manifestent leur ras-le-bol face aux fraudeurs, aux aides pour tout et n’importe quoi, à la lourdeur de l’administration et au coût dangereusement tangent de notre protection sociale. Désormais, tous les états-majors des candidats à l’élection présidentielle de 2017 planchent sur l’idée d’une allocation sociale unique. Notre proposition, chiffrée et ficelée, est désormais sur la table.
Audit de la dette publique en France : 59% est illégitime !François Bigarnet
Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique.
Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales :
- d’où vient la dette ?
- A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ?
- Qui détient ses titres ?
- Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ?
Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
Ont participé à son élaboration :
Michel Husson (Conseil scientifique d’Attac, coordination), Pascal Franchet (CADTM), Robert Joumard (Attac), Evelyne Ngo (Solidaires Finances, Publiques), Henri Sterdyniak (Économistes Atterrés), Patrick Saurin (Sud BPCE).
I. La genèse de la dette publique
II. Les collectivités locales : entre transferts de charges, prêts toxiques et austérité
III. Le « trou » de la Sécurité sociale
IV. À qui la faute ? Éléments pour un audit de la dette de l’État
Conclusion : Que faire de la dette ?
Annexe : Arithmétique de la dette publique
Le résultat n’est pourtant pas à la hauteur de cet effort. Dans les zones tendues, où la crise du logement se concentre, la puissance publique est incapable de trancher entre loger les plus pauvres et « faire de la mixité sociale ». D’où un paradoxe stupéfiant. En zone urbaine, les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé tandis que 25 % des occupants de logements sociaux appartiennent aux cinq derniers déciles de revenus.
Dès lors, la construction de logements sociaux est une fuite en avant : il en faut toujours plus. Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53 % du parc social. Sur la même période, les bailleurs privés ont été peu à peu dégoûtés à cause d’une fiscalité exorbitante passée de 37 milliards d’euros en 2000 à 63 milliards en 2013. Avec la loi SRU renforcée en 2013 et aujourd’hui le projet de loi « égalité et citoyenneté », c’est une nouvelle étape qui est franchie dans la bureaucratisation du logement. On a trop longtemps stérilisé l’épargne des Français en canalisant subventions et prêts sur fonds du livret A. Simplification des structures, simplification des financements, baisse des coûts de gestion, il est temps de poser la question de la réforme du logement social.
La politique publique du logement coûte 2,3 % du PIB, un chiffre deux fois supérieur à la moyenne européenne ;
500 organismes de logement social gère un parc de 4,7 millions de logements. En Île-de-France ils sont 143 organismes ;
Les aides publiques en direction des bailleurs sociaux représentent 9 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 7 milliards d’aides personnelles que perçoivent directement les bailleurs sociaux ;
Les HLM présentent une trésorerie égale à sept mois de loyers, soit 10 milliards d’euros, ou l’équivalent de 20 années d’aides à la pierre ;
Les aides personnelles au logement sont avant tout des aides sociales : leur montant (17 milliards d’euros) est supérieur aux allocations familiales (12,5 Mds) ou encore au RSA socle (7,8 Mds).
La même semaine, le Conseil d’orientation des retraites (COR) et la Cour des comptes ont livré deux visions radicalement différentes de l’avenir des retraites. Le COR explique que la dernière réforme des retraites a redressé la trajectoire des retraites dans leur ensemble, tandis que la Cour des comptes indique qu’il y a urgence à sauver les retraites complémentaires du privé, sans traiter des retraites du public pourtant déjà sous perfusion. Cette cacophonie tient à la complexité de notre système de retraite, qui le rend aujourd’hui impossible à piloter. Mais contrairement aux rapports qui se veulent rassurants et aux indicateurs biaisés, la Fondation iFRAP montre dans cette étude que notre système de retraite, qui représente 293 milliards d’euros de prestations servies, est à bout de souffle. Derrière des déficits cachés, les régimes de retraite vivent d’expédients et au final, notre système ne survit qu’au prix d’une augmentation continue des cotisations et prélèvements qui menace la compétitivité des entreprises et grève les budgets de l’État, des collectivités locales et des hôpitaux. La complexité masque également des coûts de gestion parmi les plus élevés en Europe (entre 1,6 et 2 % alors que la moyenne européenne est à 1,2 % des prestations versées). La complexité masque aussi le problème central de l’équité du système : grâce à cette étude nous montrons qu’en appliquant les règles de cotisation et de liquidation du privé à la fonction publique, c’est jusqu’à 4 milliards d’euros d’économies potentielles annuellement qu’il serait possible de réaliser. La complexité pose enfin la question du financement des éléments de solidarité de notre système de retraite, qui compte tenu de leurs coûts – 20 % du total des prestations versées – doivent être remis à plat.
Une démarche inquiétante, alors que les résultats de l’incursion directe de l’État dans la politique industrielle de l’énergie (Areva, Alstom, EDF, éolien, solaire, agrocarburants) devraient inciter les gouvernements à se concentrer sur la fixation d’objectifs et non pas à la façon dont les acteurs les atteignent. Deuxième producteur mondial d’électricité, EDF est une entreprise prestigieuse, mais le niveau de son cours de bourse, 8 à 10 euros contre 32 en 2005 à l’ouverture de son capital, donne la mesure de son affaiblissement. Une situation d’autant plus inquiétante que le paysage énergétique est bouleversé : fin probable des tarifs réglementés, liberté de choix des consommateurs, concurrents français et étrangers, nouveaux modes de production, contestation du nucléaire et des éoliennes, surcoût des énergies renouvelables. Et des doutes existent sur le fondement même de la transition énergétique, le dernier bilan prévisionnel du gestionnaire du réseau de transport électrique (RTE) présentant des scénarios où la consommation d’électricité augmenterait au lieu de diminuer comme décidé dans la loi de 2015.
Avec 85 % du capital d’EDF, l’État français peut difficilement esquiver sa responsabilité. Une stratégie de l’État actionnaire caractérisée par le court-termisme, utilisant EDF pour enjoliver, jusqu’aux élections suivantes, le taux de chômage, l’inflation, le niveau de vie des Français ou le budget de l’État. Une tentation irrésistible quand il n’existe pas de contre-pouvoirs diversifiés comme le sont les actionnaires privés des grandes entreprises. Pour surmonter définitivement ces dysfonctionnements et redonner confiance aux salariés, aux clients et aux actionnaires, le seul levier efficace au niveau français consiste à réduire les interventions de l’État. Au niveau européen, c’est l’application à l’électricité des règles classiques du commerce international.
France : définir un chemin réaliste de transition énergétique.
Ramener immédiatement à 70 % la part de l’État au capital d’EDF.
Nommer une majorité d’administrateurs indépendants de l’État, français et étrangers.
Séparer les activités régulées de réseau des activités concurrentielles de production et de vente d’électricité : privatiser les réseaux électriques et leurs gestionnaires.
Voter une loi engageant l’État à réduire à 30 % sa part dans le capital d’EDF en 2022, après la mise en route des trois premières centrales EPR (Flamanville, Finlande, Chine).
Europe : faire appliquer par Bruxelles les règles de la concurrence internationale, ouverture du marché de l'électricité, mais interdiction des politiques de subventions-dumping qui perturbent les systèmes électriques étrangers.
Aujourd’hui, en France, il n’est pas toujours plus intéressant de travailler que de cumuler des aides sociales, surtout pour les petits revenus. Cette situation n’est pas nouvelle mais, enfin, les Français manifestent leur ras-le-bol face aux fraudeurs, aux aides pour tout et n’importe quoi, à la lourdeur de l’administration et au coût dangereusement tangent de notre protection sociale. Désormais, tous les états-majors des candidats à l’élection présidentielle de 2017 planchent sur l’idée d’une allocation sociale unique. Notre proposition, chiffrée et ficelée, est désormais sur la table.
Audit de la dette publique en France : 59% est illégitime !François Bigarnet
Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique.
Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales :
- d’où vient la dette ?
- A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ?
- Qui détient ses titres ?
- Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ?
Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
Ont participé à son élaboration :
Michel Husson (Conseil scientifique d’Attac, coordination), Pascal Franchet (CADTM), Robert Joumard (Attac), Evelyne Ngo (Solidaires Finances, Publiques), Henri Sterdyniak (Économistes Atterrés), Patrick Saurin (Sud BPCE).
I. La genèse de la dette publique
II. Les collectivités locales : entre transferts de charges, prêts toxiques et austérité
III. Le « trou » de la Sécurité sociale
IV. À qui la faute ? Éléments pour un audit de la dette de l’État
Conclusion : Que faire de la dette ?
Annexe : Arithmétique de la dette publique
Le résultat n’est pourtant pas à la hauteur de cet effort. Dans les zones tendues, où la crise du logement se concentre, la puissance publique est incapable de trancher entre loger les plus pauvres et « faire de la mixité sociale ». D’où un paradoxe stupéfiant. En zone urbaine, les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé tandis que 25 % des occupants de logements sociaux appartiennent aux cinq derniers déciles de revenus.
Dès lors, la construction de logements sociaux est une fuite en avant : il en faut toujours plus. Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53 % du parc social. Sur la même période, les bailleurs privés ont été peu à peu dégoûtés à cause d’une fiscalité exorbitante passée de 37 milliards d’euros en 2000 à 63 milliards en 2013. Avec la loi SRU renforcée en 2013 et aujourd’hui le projet de loi « égalité et citoyenneté », c’est une nouvelle étape qui est franchie dans la bureaucratisation du logement. On a trop longtemps stérilisé l’épargne des Français en canalisant subventions et prêts sur fonds du livret A. Simplification des structures, simplification des financements, baisse des coûts de gestion, il est temps de poser la question de la réforme du logement social.
La politique publique du logement coûte 2,3 % du PIB, un chiffre deux fois supérieur à la moyenne européenne ;
500 organismes de logement social gère un parc de 4,7 millions de logements. En Île-de-France ils sont 143 organismes ;
Les aides publiques en direction des bailleurs sociaux représentent 9 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 7 milliards d’aides personnelles que perçoivent directement les bailleurs sociaux ;
Les HLM présentent une trésorerie égale à sept mois de loyers, soit 10 milliards d’euros, ou l’équivalent de 20 années d’aides à la pierre ;
Les aides personnelles au logement sont avant tout des aides sociales : leur montant (17 milliards d’euros) est supérieur aux allocations familiales (12,5 Mds) ou encore au RSA socle (7,8 Mds).
La même semaine, le Conseil d’orientation des retraites (COR) et la Cour des comptes ont livré deux visions radicalement différentes de l’avenir des retraites. Le COR explique que la dernière réforme des retraites a redressé la trajectoire des retraites dans leur ensemble, tandis que la Cour des comptes indique qu’il y a urgence à sauver les retraites complémentaires du privé, sans traiter des retraites du public pourtant déjà sous perfusion. Cette cacophonie tient à la complexité de notre système de retraite, qui le rend aujourd’hui impossible à piloter. Mais contrairement aux rapports qui se veulent rassurants et aux indicateurs biaisés, la Fondation iFRAP montre dans cette étude que notre système de retraite, qui représente 293 milliards d’euros de prestations servies, est à bout de souffle. Derrière des déficits cachés, les régimes de retraite vivent d’expédients et au final, notre système ne survit qu’au prix d’une augmentation continue des cotisations et prélèvements qui menace la compétitivité des entreprises et grève les budgets de l’État, des collectivités locales et des hôpitaux. La complexité masque également des coûts de gestion parmi les plus élevés en Europe (entre 1,6 et 2 % alors que la moyenne européenne est à 1,2 % des prestations versées). La complexité masque aussi le problème central de l’équité du système : grâce à cette étude nous montrons qu’en appliquant les règles de cotisation et de liquidation du privé à la fonction publique, c’est jusqu’à 4 milliards d’euros d’économies potentielles annuellement qu’il serait possible de réaliser. La complexité pose enfin la question du financement des éléments de solidarité de notre système de retraite, qui compte tenu de leurs coûts – 20 % du total des prestations versées – doivent être remis à plat.
Une démarche inquiétante, alors que les résultats de l’incursion directe de l’État dans la politique industrielle de l’énergie (Areva, Alstom, EDF, éolien, solaire, agrocarburants) devraient inciter les gouvernements à se concentrer sur la fixation d’objectifs et non pas à la façon dont les acteurs les atteignent. Deuxième producteur mondial d’électricité, EDF est une entreprise prestigieuse, mais le niveau de son cours de bourse, 8 à 10 euros contre 32 en 2005 à l’ouverture de son capital, donne la mesure de son affaiblissement. Une situation d’autant plus inquiétante que le paysage énergétique est bouleversé : fin probable des tarifs réglementés, liberté de choix des consommateurs, concurrents français et étrangers, nouveaux modes de production, contestation du nucléaire et des éoliennes, surcoût des énergies renouvelables. Et des doutes existent sur le fondement même de la transition énergétique, le dernier bilan prévisionnel du gestionnaire du réseau de transport électrique (RTE) présentant des scénarios où la consommation d’électricité augmenterait au lieu de diminuer comme décidé dans la loi de 2015.
Avec 85 % du capital d’EDF, l’État français peut difficilement esquiver sa responsabilité. Une stratégie de l’État actionnaire caractérisée par le court-termisme, utilisant EDF pour enjoliver, jusqu’aux élections suivantes, le taux de chômage, l’inflation, le niveau de vie des Français ou le budget de l’État. Une tentation irrésistible quand il n’existe pas de contre-pouvoirs diversifiés comme le sont les actionnaires privés des grandes entreprises. Pour surmonter définitivement ces dysfonctionnements et redonner confiance aux salariés, aux clients et aux actionnaires, le seul levier efficace au niveau français consiste à réduire les interventions de l’État. Au niveau européen, c’est l’application à l’électricité des règles classiques du commerce international.
France : définir un chemin réaliste de transition énergétique.
Ramener immédiatement à 70 % la part de l’État au capital d’EDF.
Nommer une majorité d’administrateurs indépendants de l’État, français et étrangers.
Séparer les activités régulées de réseau des activités concurrentielles de production et de vente d’électricité : privatiser les réseaux électriques et leurs gestionnaires.
Voter une loi engageant l’État à réduire à 30 % sa part dans le capital d’EDF en 2022, après la mise en route des trois premières centrales EPR (Flamanville, Finlande, Chine).
Europe : faire appliquer par Bruxelles les règles de la concurrence internationale, ouverture du marché de l'électricité, mais interdiction des politiques de subventions-dumping qui perturbent les systèmes électriques étrangers.
Que faire de la dette ? Un audit de la dette publique de la FranceAuditoriaVLC
Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports-37/article/que-faire-de-la-dette-un-audit-de
Réformer le syndicalisme : mandats, financement, représentativité Fondation iFRAP
Dans quelle mesure la paix qui a présidé dans les négociations ayant abouti à la réforme n’a-t-elle pas eu pour contrepartie l’assurance donnée aux syndicats qu’on ne changerait rien au syndicalisme ? Quoi qu’il en soit, il y a à regretter que la réforme ambitieuse du droit du travail ne se soit pas accompagnée de son indispensable complément. Raison de plus pour s’atteler à la tâche.
Les propositions de la Fondation iFRAP
Mesures concernant le fonctionnement du syndicalisme dans les entreprises :
❙ En complément des réformes bienvenues des ordonnances en faveur des TPE et PME, augmenter les seuils d’application, augmenter les matières où les dérogations aux accords de branches sont autorisées, permettre les consultations par les employeurs jusqu’à 50 salariés, supprimer la différenciation entre DP mandatés et DP non mandatés.
Supprimer le monopole de présentation au premier tour des élections professionnelles.
Diminuer les heures légales et supprimer les heures extra-légales de délégation dans les secteurs public et privé.
Limiter à un seul renouvellement de 4 ans les mandats des représentants du personnel et supprimer la règle de l’insaisissabilité des biens des syndicats.
Interdire pour une seule personne le cumul d'heures de délégation supérieur à 50 % du temps de travail.
Objectif : diminuer d'un tiers le nombre de mandats de représentants des salariés.
Mesures concernant le financement des syndicats :
Assurer une véritable transparence financière à tous les niveaux syndicaux.
Supprimer les financements extra-légaux, les « caisses noires », les financements restants provenant du paritarisme, et le financement de l’AGFPN.
Tout mettre en oeuvre pour assurer un financement par les cotisations des adhérents qui doit remplacer l’audience électorale comme critère d’attribution des ressources.
Instaurer sous certaines conditions le « chèque syndical ».
Depuis 2007, avec des petits hauts et beaucoup de bas, c’est la grande récession. La reprise souvent annoncée n’est pas en vue, elle est plus que problématique comme le montrent les derniers développements en Europe. Dans ce cadre, les politiques d’austérité mortifères qui y sont administrées comme un remède de cheval n’ont pas la croissance pour objectif, mais bien la révision sociale tous azimuts des grandes conquêtes de la période précédente.
Retrouvez les chiffres et les explications dans le dernier diaporama d’Apex.
Le 29 juillet prochain, les Français commenceront enfin à travailler pour eux-mêmes !
Les Français auront travaillé 209 jours en moyenne pour financer les dépenses de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales.
Ce n’est qu’à partir du 29 juillet 2013, Jour de libération des contribuables, qu’ils pourront profiter librement de leurs revenus.
Depuis 1999, Contribuables Associés calcule cette date à partir des dernières données économiques publiées par l’OCDE, qui montre le poids de la dépense publique totale par rapport au PIB.
Cette année, la dépense publique représente 57,1% de la richesse créée par les Français. Ce pourcentage équivaut à 209 jours de travail.
Depuis 1999 jamais le Jour de libération des contribuables n’est arrivé aussi tard dans l’année. En 14 ans, cette date symbolique est passée du 17 au 29 juillet.
Les contribuables français sont parmi les plus mal lotis dans l’OCDE, puisque la France est au 2e rang des Etats les plus dépensiers. Depuis 2009, seul le Danemark reste plus dépensier que la France, ses contribuables n’étant libérés que le 2 août. Même la Grèce fait mieux que la France.
Diminuant le pouvoir d’achat des Français, pesant sur la productivité des entreprises, la dépense publique contribue à détruire des milliers d’emplois. Contribuables Associés estime que le Jour de libération des contribuables devrait impérativement être avancé au mois de juin, ce qui passe obligatoirement par une réduction des dépenses publiques.
Protection sociale : Faire baisser les 42 milliards de coûts de gestion Fondation iFRAP
En France, les dépenses de protection sociale atteignent 746,6 milliards d’euros en 2015. Au titre des seuls coûts de gestion la France
se situe à 4,31 % des dépenses de prestations selon Eurostat là où l’Union européenne est à 3 % et la zone euro à 15 pays à 3,51 %, soit
de 5 à 9 milliards d’euros de coûts supplémentaires par rapport à nos partenaires européens. Et encore, ces dépenses ne tiennent pas
compte des frais financiers, ni des frais de gestion liés au versement des prestations sociales financées par l’État et les collectivités
locales, frais conventionnellement estimés à… 0. Les coûts de gestion réels restent donc largement sous-évalués.
La Fondation iFRAP est parvenue à l’évaluation suivante : les coûts de gestion réels de la protection sociale représentent au
moins 42 milliards d’euros. Un montant substantiel qui laisse envisager d’importantes pistes d’économies, insuffisamment
exploitées, alors qu’elles sont souvent relayées dans des rapports parlementaires, rapports d’inspection ou de la Cour des
comptes. Par exemple, notre enquête sur l’absentéisme dans les CPAM montre un nombre de jours d’absences très élevé, en
moyenne de 36,8 jours par agent.
Ces chantiers, auxquels aucun gouvernement n’a pour l’heure osé s’attaquer, ont déjà été lancés chez nos voisins anglais,
allemands ou néerlandais, lesquels ont su réformer leur système de protection sociale afin d’en améliorer l’efficience. Aujourd’hui,
la maîtrise des frais de gestion est indissociable d’une réforme en profondeur de notre modèle social.
Emmanuel Macron avait durant sa campagne déclaré vouloir créer un versement social unique et automatique en matière d’aides
sociales pour lutter contre le non-recours. Il s’est aussi déclaré pour un régime universel de retraites pour en finir avec la
complexité du système. La Fondation iFRAP estime qu’il est possible à l’horizon du quinquennat d’envisager au moins 5 milliards
d’euros d’économies annuelles sur la gestion de notre système social.
Les coûts de gestion de la protection sociale représentent 42 milliards d’euros dont 6,9 milliards de frais financiers et au moins
4,1 milliards pour les frais liés aux prestations de l’État et des collectivités locales.
Il est possible d’économiser de 5 à 9,5 milliards d’euros sur les coûts de gestion à l'horizon 2025 une fois que toutes les
réformes d'ampleur de la protection sociale auront été menées, dont :
❙ 2 à 3 milliards d’euros sur les retraites ;
❙ 2,5 milliards d'euros sur les prestations de solidarité logement-pauvreté-famille et 5 milliards à terme avec une réforme
complète de l'allocation sociale unique (ASU) ;
❙ santé : 0 à 1 milliard d'euros ;
❙ emploi : 0,5 milliard d'euros.
Les systèmes de retraite et de santé français constituent les postes de dépenses de loin les plus importants de notre protection sociale. Et avec respectivement 14 % et 12 % du PIB, ils se situent parmi les plus chers des pays d’Europe. Compte tenu du vieillissement de la population et des changements dans les risques sanitaires que ce vieillissement entraîne (prédominance des maladies chroniques et liées à la dépendance), mais aussi compte tenu du poids de la dette sociale (135 milliards d’euros restent à amortir par la Cades) ces deux piliers de notre protection sociale doivent être réformés, ce qui implique de ne pas avoir peur de repenser notre modèle social.
Mais les réformes à mener ne sont pas les mêmes : la retraite est un risque au sens de la Sécurité sociale certain. Le gérant doit assurer un travail simple: collecter les cotisations, prévoir le nombre d’actifs et de retraités, verser les retraites en appliquant des règles précises. Il doit surtout assurer l’équilibre en fonction de paramètres limités et, pour certains, sur lesquels il ne peut quasiment pas agir (démographie). Il dispose de peu de latitude : l’âge, le montant de la pension et le taux de cotisation. Le déficit de compétitivité de la France écarte la possibilité d’augmenter les cotisations pour financer le système. Dès lors, il faut :
Reporter l’âge l’égal à 65 ans en 2028 ;
Créer un régime unique et universel par points ;
Aligner les systèmes de retraite public et privé ;
Introduire une part de capitalisation sans augmenter le montant total des cotisations.
La santé est un risque aléatoire et la qualité de la prestation de soin (hôpital, médecine de ville, médicaments) est très variable. La responsabilité du gérant d’un système d’assurance maladie est très différente puisqu’il va devoir choisir, parmi un large panel de solutions, la meilleure solution au meilleur coût. La santé est par ailleurs un domaine où – contrairement à la retraite – l’innovation joue un rôle essentiel. Face à cela, le gérant doit se poser plusieurs questions : quel prix accepter de payer ? Quel fournisseur de soins recommander à ses assurés ? Quels progrès thérapeutiques encourager ? C’est ce rôle complexe qui justifie une diversité de gérants de l’assurance maladie et leur mise en concurrence par les assurés. D’où nos propositions :
Este documento trata sobre la intoxicación cutánea. Explica que una intoxicación ocurre cuando una sustancia tóxica causa daño o enfermedad en el organismo. Detalla algunas señales de intoxicación como cambios en la conciencia, dificultad para respirar y dolor de estómago. Además, proporciona instrucciones para la descontaminación cutánea como bañar al paciente con agua tibia para eliminar el tóxico de la piel y transportarlo a un centro de salud.
Que faire de la dette ? Un audit de la dette publique de la FranceAuditoriaVLC
Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports-37/article/que-faire-de-la-dette-un-audit-de
Réformer le syndicalisme : mandats, financement, représentativité Fondation iFRAP
Dans quelle mesure la paix qui a présidé dans les négociations ayant abouti à la réforme n’a-t-elle pas eu pour contrepartie l’assurance donnée aux syndicats qu’on ne changerait rien au syndicalisme ? Quoi qu’il en soit, il y a à regretter que la réforme ambitieuse du droit du travail ne se soit pas accompagnée de son indispensable complément. Raison de plus pour s’atteler à la tâche.
Les propositions de la Fondation iFRAP
Mesures concernant le fonctionnement du syndicalisme dans les entreprises :
❙ En complément des réformes bienvenues des ordonnances en faveur des TPE et PME, augmenter les seuils d’application, augmenter les matières où les dérogations aux accords de branches sont autorisées, permettre les consultations par les employeurs jusqu’à 50 salariés, supprimer la différenciation entre DP mandatés et DP non mandatés.
Supprimer le monopole de présentation au premier tour des élections professionnelles.
Diminuer les heures légales et supprimer les heures extra-légales de délégation dans les secteurs public et privé.
Limiter à un seul renouvellement de 4 ans les mandats des représentants du personnel et supprimer la règle de l’insaisissabilité des biens des syndicats.
Interdire pour une seule personne le cumul d'heures de délégation supérieur à 50 % du temps de travail.
Objectif : diminuer d'un tiers le nombre de mandats de représentants des salariés.
Mesures concernant le financement des syndicats :
Assurer une véritable transparence financière à tous les niveaux syndicaux.
Supprimer les financements extra-légaux, les « caisses noires », les financements restants provenant du paritarisme, et le financement de l’AGFPN.
Tout mettre en oeuvre pour assurer un financement par les cotisations des adhérents qui doit remplacer l’audience électorale comme critère d’attribution des ressources.
Instaurer sous certaines conditions le « chèque syndical ».
Depuis 2007, avec des petits hauts et beaucoup de bas, c’est la grande récession. La reprise souvent annoncée n’est pas en vue, elle est plus que problématique comme le montrent les derniers développements en Europe. Dans ce cadre, les politiques d’austérité mortifères qui y sont administrées comme un remède de cheval n’ont pas la croissance pour objectif, mais bien la révision sociale tous azimuts des grandes conquêtes de la période précédente.
Retrouvez les chiffres et les explications dans le dernier diaporama d’Apex.
Le 29 juillet prochain, les Français commenceront enfin à travailler pour eux-mêmes !
Les Français auront travaillé 209 jours en moyenne pour financer les dépenses de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales.
Ce n’est qu’à partir du 29 juillet 2013, Jour de libération des contribuables, qu’ils pourront profiter librement de leurs revenus.
Depuis 1999, Contribuables Associés calcule cette date à partir des dernières données économiques publiées par l’OCDE, qui montre le poids de la dépense publique totale par rapport au PIB.
Cette année, la dépense publique représente 57,1% de la richesse créée par les Français. Ce pourcentage équivaut à 209 jours de travail.
Depuis 1999 jamais le Jour de libération des contribuables n’est arrivé aussi tard dans l’année. En 14 ans, cette date symbolique est passée du 17 au 29 juillet.
Les contribuables français sont parmi les plus mal lotis dans l’OCDE, puisque la France est au 2e rang des Etats les plus dépensiers. Depuis 2009, seul le Danemark reste plus dépensier que la France, ses contribuables n’étant libérés que le 2 août. Même la Grèce fait mieux que la France.
Diminuant le pouvoir d’achat des Français, pesant sur la productivité des entreprises, la dépense publique contribue à détruire des milliers d’emplois. Contribuables Associés estime que le Jour de libération des contribuables devrait impérativement être avancé au mois de juin, ce qui passe obligatoirement par une réduction des dépenses publiques.
Protection sociale : Faire baisser les 42 milliards de coûts de gestion Fondation iFRAP
En France, les dépenses de protection sociale atteignent 746,6 milliards d’euros en 2015. Au titre des seuls coûts de gestion la France
se situe à 4,31 % des dépenses de prestations selon Eurostat là où l’Union européenne est à 3 % et la zone euro à 15 pays à 3,51 %, soit
de 5 à 9 milliards d’euros de coûts supplémentaires par rapport à nos partenaires européens. Et encore, ces dépenses ne tiennent pas
compte des frais financiers, ni des frais de gestion liés au versement des prestations sociales financées par l’État et les collectivités
locales, frais conventionnellement estimés à… 0. Les coûts de gestion réels restent donc largement sous-évalués.
La Fondation iFRAP est parvenue à l’évaluation suivante : les coûts de gestion réels de la protection sociale représentent au
moins 42 milliards d’euros. Un montant substantiel qui laisse envisager d’importantes pistes d’économies, insuffisamment
exploitées, alors qu’elles sont souvent relayées dans des rapports parlementaires, rapports d’inspection ou de la Cour des
comptes. Par exemple, notre enquête sur l’absentéisme dans les CPAM montre un nombre de jours d’absences très élevé, en
moyenne de 36,8 jours par agent.
Ces chantiers, auxquels aucun gouvernement n’a pour l’heure osé s’attaquer, ont déjà été lancés chez nos voisins anglais,
allemands ou néerlandais, lesquels ont su réformer leur système de protection sociale afin d’en améliorer l’efficience. Aujourd’hui,
la maîtrise des frais de gestion est indissociable d’une réforme en profondeur de notre modèle social.
Emmanuel Macron avait durant sa campagne déclaré vouloir créer un versement social unique et automatique en matière d’aides
sociales pour lutter contre le non-recours. Il s’est aussi déclaré pour un régime universel de retraites pour en finir avec la
complexité du système. La Fondation iFRAP estime qu’il est possible à l’horizon du quinquennat d’envisager au moins 5 milliards
d’euros d’économies annuelles sur la gestion de notre système social.
Les coûts de gestion de la protection sociale représentent 42 milliards d’euros dont 6,9 milliards de frais financiers et au moins
4,1 milliards pour les frais liés aux prestations de l’État et des collectivités locales.
Il est possible d’économiser de 5 à 9,5 milliards d’euros sur les coûts de gestion à l'horizon 2025 une fois que toutes les
réformes d'ampleur de la protection sociale auront été menées, dont :
❙ 2 à 3 milliards d’euros sur les retraites ;
❙ 2,5 milliards d'euros sur les prestations de solidarité logement-pauvreté-famille et 5 milliards à terme avec une réforme
complète de l'allocation sociale unique (ASU) ;
❙ santé : 0 à 1 milliard d'euros ;
❙ emploi : 0,5 milliard d'euros.
Les systèmes de retraite et de santé français constituent les postes de dépenses de loin les plus importants de notre protection sociale. Et avec respectivement 14 % et 12 % du PIB, ils se situent parmi les plus chers des pays d’Europe. Compte tenu du vieillissement de la population et des changements dans les risques sanitaires que ce vieillissement entraîne (prédominance des maladies chroniques et liées à la dépendance), mais aussi compte tenu du poids de la dette sociale (135 milliards d’euros restent à amortir par la Cades) ces deux piliers de notre protection sociale doivent être réformés, ce qui implique de ne pas avoir peur de repenser notre modèle social.
Mais les réformes à mener ne sont pas les mêmes : la retraite est un risque au sens de la Sécurité sociale certain. Le gérant doit assurer un travail simple: collecter les cotisations, prévoir le nombre d’actifs et de retraités, verser les retraites en appliquant des règles précises. Il doit surtout assurer l’équilibre en fonction de paramètres limités et, pour certains, sur lesquels il ne peut quasiment pas agir (démographie). Il dispose de peu de latitude : l’âge, le montant de la pension et le taux de cotisation. Le déficit de compétitivité de la France écarte la possibilité d’augmenter les cotisations pour financer le système. Dès lors, il faut :
Reporter l’âge l’égal à 65 ans en 2028 ;
Créer un régime unique et universel par points ;
Aligner les systèmes de retraite public et privé ;
Introduire une part de capitalisation sans augmenter le montant total des cotisations.
La santé est un risque aléatoire et la qualité de la prestation de soin (hôpital, médecine de ville, médicaments) est très variable. La responsabilité du gérant d’un système d’assurance maladie est très différente puisqu’il va devoir choisir, parmi un large panel de solutions, la meilleure solution au meilleur coût. La santé est par ailleurs un domaine où – contrairement à la retraite – l’innovation joue un rôle essentiel. Face à cela, le gérant doit se poser plusieurs questions : quel prix accepter de payer ? Quel fournisseur de soins recommander à ses assurés ? Quels progrès thérapeutiques encourager ? C’est ce rôle complexe qui justifie une diversité de gérants de l’assurance maladie et leur mise en concurrence par les assurés. D’où nos propositions :
Este documento trata sobre la intoxicación cutánea. Explica que una intoxicación ocurre cuando una sustancia tóxica causa daño o enfermedad en el organismo. Detalla algunas señales de intoxicación como cambios en la conciencia, dificultad para respirar y dolor de estómago. Además, proporciona instrucciones para la descontaminación cutánea como bañar al paciente con agua tibia para eliminar el tóxico de la piel y transportarlo a un centro de salud.
El documento describe las partes importantes de un bloque 0 en un aula virtual, incluyendo secciones de información, comunicación e interacción. La sección de información presenta una guía del curso y la rúbrica de evaluación. La sección de comunicación es donde el tutor se comunica con los estudiantes sobre las tareas y fechas límite. La sección de interacción permite discusiones y compartir experiencias entre el tutor y estudiantes. El bloque 0 es crucial para establecer las expectativas del curso y garantizar el éxito de los estudiantes.
Este documento contiene las discusiones y aportes de un grupo de estudiantes para un proyecto colaborativo. Los estudiantes discuten sus roles en el proyecto, comparten partes de su trabajo, y piden comentarios y sugerencias. La tutora también da comentarios positivos sobre la participación de una de las estudiantes. El grupo trabaja en finalizar el proyecto antes de la fecha límite.
The document summarizes key aspects of Article 2 of the European Convention on Human Rights, which protects the right to life. It discusses the state's obligations to refrain from arbitrarily taking life, to protect life through effective criminal laws and investigations of deaths, and to safeguard those in state custody. The summary examines evidence that the UK may not fully meet its obligations in some areas, such as protecting vulnerable individuals in detention from suicide and self-harm through appropriate training and support, preventing deaths in police custody through risk assessment, and ensuring investigations into deaths in custody are sufficiently independent and effective.
Ficha cortometraje Puño poetico de Diego Granella. Producido por Bande á part...El Dedo en el Ojo
El documento presenta un cortometraje titulado "Puño Poético" dirigido por Diego Granella en 2011. Narra un encuentro entre los poetas Pablo Neruda y Federico García Lorca en un club de Barcelona en 1934, donde entre copas y bailes, la noche los obliga a usar su mejor arma: la palabra. El documento incluye el reparto, equipo técnico, sinopsis y festivales donde fue seleccionado.
This document provides a historical overview of integrated pest management (IPM) from its origins in the late 1800s through the late 20th century. It discusses how early crop protection specialists relied on pest biology and cultural practices before pesticides were widely available. It then describes how the development of synthetic pesticides in the 1940s shifted the focus to chemical control alone, leading to problems. Integrated control was first proposed in the 1950s as a way to combine biological and chemical control methods to minimize pesticide risks. Pest management became a related concept in the 1960s that emphasized managing pest populations rather than outright control. The document focuses on the history within entomology but acknowledges contributions from other fields like plant pathology and weed science.
O documento discute como a marca Bertin aumentou suas vendas de carne em 291% ao se tornar uma marca forte reconhecida pelos consumidores, através da padronização de rótulos, sinalização no ponto de venda e criação de um personagem chef para ajudar os consumidores a escolherem a carne.
This song encourages children to eat their "five a day" of fruits and vegetables. It lists various fruits like apples, bananas, carrots, pears, strawberries, broccoli, lettuce, cauliflower, raisins, grapes, and celery. The song says that eating five servings a day of these foods will keep children healthy, strong, and able to play. It repeats the mantra of "mambo number five" and encourages dancing and movements to go along with the song.
The document provides safety tips for staying safe online, such as not sharing personal information with strangers, not sending photos to strangers as they could be used to find your location, and telling a parent if something online makes you uncomfortable so they can help address the situation. It emphasizes being careful what information is shared online as it can easily be used to find out more about a person and get them or others into trouble.
Miguel Enríquez describe la situación actual de la dictadura militar en Chile. A pesar de haber levantado el estado de emergencia y otorgado algunas libertades, la dictadura no ha logrado estabilizarse y su aislamiento internacional ha aumentado. La clase obrera y el pueblo chileno se han ido rearticulando y organizando en comités de resistencia clandestinos. Enríquez argumenta que es necesario desarrollar una guerra de desgaste contra la dictadura y el gran capital a través de formas de sabotaje y trabajo
The document describes the production process for a magazine cover. It outlines 5 steps:
1) Establishing basic shapes, colors, and titles using fonts and images to draw attention.
2) Adding images paired with brief article titles, keeping the color scheme.
3) Adding more text including a headline and competition details to add interest.
4) Making final touches like emoticons, stickers, and bullet points to break up text.
5) Completing the cover with a barcode and half-price coupon ad to conform to conventions.
Este documento discute las implicaciones de una evaluación centrada en las competencias de los niños para las educadoras. Señala que la evaluación no debe limitarse al informe del alumno, sino centrarse en aspectos esenciales que permitan establecer las características del niño. También indica que la evaluación forma parte integral de la propuesta educativa y no es un anexo separado, ya que permite establecer los logros de los niños y verificar si las acciones educativas son adecuadas. Además, sugiere que una evaluación efectiva
The document examines the loss of physical space for the corporate library at Scholastic and how this impacts its visibility and ability to demonstrate value. It explores the library's current physical locations for collections and work spaces, as well as its digital presence. The document also considers strategies used by other corporate libraries to adapt to space constraints and ensure ongoing relevance.
This document provides an overview of social media best practices for businesses. It discusses that social media requires a new mindset and approach compared to traditional marketing. Owned, earned, and paid media are presented, with emphasis on building earned media through genuine conversations. Components of a social media strategy are outlined, including objectives, listening, tools, content strategy, and technical set up. The importance of understanding audience typologies is discussed. Throughout, it is stressed that social media is about engaging with people, not just broadcasting messages, and requires an ongoing conversation rather than one-off campaigns.
Etat actionnaire : 33 milliards d'euros de privatisations Fondation iFRAP
L’État actionnaire, c’est 1 750 participations directes, pour une valeur comptable de 98,9 milliards d’euros et 538,6 milliards de chiffre d’affaires en 2015. Au sein de l’OCDE, la France est de loin le pays dans lequel les entreprises publiques emploient le plus (800 000 personnes soit 3,3 % des emplois salariés contre 2,5 % en moyenne pour l’OCDE).
Veille économique. Covid-19 : impacts sur l'économie du nouveau pays de Lorie...AudéLor
Inscrite au programme de travail d’AudéLor, la fonction de veille économique stratégique est menée dans le cadre d’un partenariat entre les directions Veille et études économiques et Appui aux entreprises et Innovation.
Cette veille est basée sur les connaissances d’AudéLor sur le tissu économique du territoire, sur un traitement de données statistiques ainsi que sur une revue de presse (nationale, régionale, spécialisée…).
Face à la situation inédite que nous traversons avec le Covid-19, de nouveaux comportements et attentes émergent.
Pour mieux appréhender cette situation et voir se dessiner le monde d’après, notre planning stratégique publie chaque semaine un cahier d'insights.
1. La face cachée
de Ia fraude sociale
PaR PHTLTPPE WaRrN *
<<L , pr,r,,t",o(idle ce sport nationdl trui
plonhe notrc éuurontrc >; < Fisc, Sécu, chônoge
te que les liaalaurs trcrts corircnl , : < Fruudeurs de
lt Sictr (crrs tlui mi,tcttt la F,ance , ; t La gtutde
triclw- Enquëte sur les I 5 nilliards volés à la ptntec-
tirtrt socitle r : < Lo L)utce des ossistés. Ces "allocs"
quilto toget lctrur,ail>(I) La meilleure façon
dc saper la légitrrlité de la protection sociale. c'est de
laissel entcndre qu'ellc ressenrble à une passoire Les
uicheurs sc glisseraient arsélnent entre les mailles
d'un filct hop lâche. et leur parasitisme finirait par
h-ansfornrer la solidârité nationalc en une nlcnasc
pour le prys Le 8 rnai 201 l. au micro d'Europe l,
I'ancien nrinistrc des affaires européennes Laurent
Wûuquicz 'hésitait pas à contparer l'( 4J.çr.r/rr,rlt )
ai t tatttcr dc la sodétë liatçai:ie D Conclusion
(inrplacablc !) : protéger la France intpliquerait d'éra-
diquer la fraudc : et ér'adiquer la fiaude, d'élaguer les
droits sociaux.
Nul ne suggère quc les filous bénéficiant de pres-
talrons tnducs n existent pas Mais. de I'avis même
dtr Conscil d'EtïI. < lt liaulc tlcs pauvet est une
ltLrut re l)uutle 2J ). Si les estimations peuvent être
contestécs. elles donlrcnt un ordrc de granderu. Enre-
gistré le 29juin 20ll.lc rapport Tian. du nom du
député ilc l'Uniorr loui un ntoù,ct.,rcllt populntrc
1U'lP1 Durninrque lrtn. rapportcut de la mission
d'évaluation des corrptes dc la Sécurité socialc (3),
ér'oque.l nrilliards d'euros de fraude aux presta-
tions. contre l6 nrilliards d'euros aux prélèvements
et l5 nrrlliards d euros d'inpôts non perçus par le
Trésor ces deux forr)res de truanderie étant I'apa-
ruace des cûtreprises ct des conhibuables fortunés.
Le ttpage autour des (< abus > présentc un second
intértt. nrorns souvent pointé du doigt, pour les parti-
sarrs de l'austérité : cn faisant pesel le soupçon sur
les bénéficiaires légitirnes. on parvient à dissuader
un grand nonrbre de faire valoir leurs droits Face à
l arrnée des < palasites )) s'en dresse ainsr une autre,
ph.rs nrassive encore : celle des personnes qui n'ac-
côdel1t pâs itux preslalrons auxquelles elles ont droit
5.7 milliards d'euros de revenu dc solidarité active
(RSA). 700 lnillrons d'euros de couverturc-nraladie
universellc conrplérrcntailc (CMU-C). 378 millions
d culos d'aidc ii I'acquisition d'une cornplémen-
lilirc stnté. elc.. ne sont prs vcrrès à ceux qui
a l)irùcrcurde rcchcrchcru Centrc nârronalde la recherchc scien-
rrli(tuc (CNRS) (or'ondrlcurde l Obscrlarorrcdes non-recoursâux
drorls er scr rces {Odcnorc). qur I signé couccrrvcrncnl l ou rrge
I l)tt t ld t hr l. sotida , Lt run,lth,tu non+tuus attr
rlù,it v'.idrt I-r Décou!crte. Pâris.l0l2
devraient Ies toucher Et l'0ddition est loin d être
corrplètc.
Un scandalc d autunt plus grrnd quc ccur qui
renoncent à leurs droits les financent néannoins. Un
exemple : dix rnillions de nrénagcs démunis n'ont
pas bénéficié des tarifs sociaux de l'énergie entre la
date de leur mise en cuvre- 2005 pour l'électricité.
2008 pour le Baz - et la fin 201 l, ce qui représente
767 rnrllions d'euros de manque à percevoir ; ils ont
pourtant abondé à cette sornnre en payant au prix fort
l'électricité et le gaz .
Cette situation n'est en nen particulière à la France.
On ne peut. par conséquenl. l'inlpuler à une généro-
sité incontrôlée de son système de protection sociale
Unc étudc de 200.1 dc l'Orgrnisarion de coopérrrion
et dc développemert écononiques (OCDE) a eshmé
quc le taux moyen dc non-recours aux ardcs ou aux
programnres sociaux oscillait entre 20 et 40 % sclon
les pays Ce qui varie. c'est la façon de traiter cette
question dans des conlextes économiques et finan-
ciers qui amènent chaque gouvemernent à réduirc les
déficits publics.
Seule la lutte contre la fraude se développe depuis
dcs années, conrme au Royaume-Uni, oir I'acticn.en
ld matièrc. souvert citée eD exemple. peut larsser
perplexe : le nlinistère du travail et des.etraites y
consacre un budget de 425 nillions de livres (environ
500 millions d'euros) sur quatre ans ( 20 | I -2014). pour
un gain escompté de 1.4 milliard de livres sur la
période. Le phénonrènc de non-recoun massif. rden-
tifré dès I'après-guerrc. a pcrmis plus tard à Mârgaret
Thatcher et à ses héritiers de justifrer des coupes
franches dans les budgets sociaux. en arguant de
I'inutilité des dispositifs proposés à la population
Une manière de se dispenser de toute mesure
-coûteuse pour mnenerles citoyens vers leun drorts.
Car cette présentahon des choses évacue la rarson
fondamentale pour laquelle tant de gens s'abstien-
nent de réclamer leur dû : les inégalités sociales dans
I'accès aux droits. Elle escamote les obstacles tant
institutionnels qu'individuels qui amènent de
nonrbreuses personncs à se priver de prestalions.
financières et non financières, auxquelles elles sont
éhgibles. Parmi ces obstacles, le rapport coordonné
en 2002 par I'universitaire irlandaise Mary Daly pour
le Conseil de l'Europe (4) mentionne la distance
géographique et les problènres de mobilité, les obh-
gations, codes et langages inrposés aux publics, le
traitement différencié et parl'ois discrinrinatoire des
demandeurs, etc
2. FaNNY ALLIE. - ( Glowing Homeless D (S ns-abri lumineux),2011
En France. le prrncipc d'accès égalitaire est inscril
dans I'article premrer dc Ia loi de 1998 r'elative à la
lutte contre les exclusions. l4ars lc chorx le p[ts facile
reste le simple dénr Réduile le non-recours impli-
quelait en effet ii la fbis dcs dépcnscs supplérrcntaires
et u11 r'clloncenlent aLlx économies qrrc Ie phénonrène
pennct. Dans un contcxtc budsétairc délicâr. une telle
décrsionrequiclt d'identil'icrdes pr.iorités .. Notan-
nrcnt si clle inrplique cl tnlputer lc tnontaul dcs aides
socialcs Blct'. d étaler plus liucùcnt ultù quantité
moindrc de confiture sùr une tartine plus laryc
Les collcctivités ten itolrales risquent d'cn laile les
frars. car elles doir.ent porter secours aux personnes
en drfficulté. C'est pourquoi contntunes ct départe-
ments mettenl ptoglessivcrnent en place des scrvices
et dispositrfs de suiyi et d'âccompagnenrent de leurs
adninistrés dans leuls dcnrandes. Non pas sinrple-
menl par amour dc l'égalité. ou par un sentil)rent de
:1!lronsxLrilité ficc ru.: cÊits dc l:r ctse srrr les plrrs
modL'slL's. mrrs ésJlerrrcrrl par sinrple logrqrrc cornp-
table : il s'agit d'évrter que l'écononrie pour l'Etat
engendrée par le non-lccours ne se traduisc pâl des
dépenses supplémcntaires lu nl,eau local
RI,sl,NrË cn jan icr 2013. le plan pluriannuel du
gouvcrnement contre la pîu reté ct pour l inclusiorl
sociale ér,oquc dc grands principcs. parmi lesquels
la ( no-slighkrltsdhon ,, pour nrctlre ftn â la suspt-
cion généralisée. erle ( jusle tltuit ), pour ( s.rs-
surcr que I ensentble les Lito.t,en.r bénéficient de ce
à quoi ils onl drcil, ni plus. ni uoint r Une
première, et un progrès. Néanmoins. les grands
argentiers continuent ii considérer les dépenses
sociales sous le seul anglc de leur coût. lequel rnena-
cerait lcs < équilibres bndgétaires )r. Or cettc repré-
sentation ignolc la fonction centrale de lâ protec-
tion sociale : rcfuser l'apparition ct I'rnstallation
d'une classe dc < sans-droits >. protéger les plus
vulnérables et préserlel ll citoyenleté sociale de
chacrrn
Rigueur, austér'ité: l air du temps renforcc I'idée
que toute nouvclle augnrcntation dcs dépenses doit
êtte compenséc par de nouvelles recettes et par
diverses mesures d'exonération ou de réduction des
prélèvements au nonr dc la sacro-sainte < compé-
titivité )). bien entendu. Or on peut adopter une autre
lision des choscs- En période de crise, les presta-
tions ct les aides sociales permettenl de conrpenser
les pertes de revenus et de soutenir la delnandc Elles
contribuent à la création d'emplors dans le secteur
dc l'éconorric socrale et solidairc Êllcs génèr'ent des
dépens.^s plivécs (de salaire et de consonrration).
lesquclles produisent en rctour de nouvclles rccettes.
par le biais de la cotisation et de la liscalrté.. dont
s'aliDrcntent les budgets dc la plotcctioll sociale. Ce
cercle rertueux est l'exact irrvcrse de lengrenage
quc lc Fonds rnonétaire intcrnational (FMI) décnr
désorrnais comrre la conséquence des politiques
d'austérité qu'il avait si ardemment défendues. Au
Royarnne-Uni, par exemple. le programme d < assar-
nissenrcnt des finances publiques > du gouverne-
ment de M David Canreroû. !rsant à ramener le
dÉicrt.-lc 10. I ";, du produit intér'ieur blut ( PIB) en
20 I 0 ù 1.5 9i, en 20 I 6. a freiné l'activité. provoquant
une chutc dù PIB d'au moins 0,7 point en 201 l.
Lorsqu'on réhabilite les fonctions positives de la
dépensc sociale - quijouc rtn rôle phls vertucux que
l'épargne des n1énages. avec ses conrportements
renticrs ou spéculatifs . la contradiction cntre l'éga-
Irti dc I rccès aur drorts cl Ie respccl des contraintes
écononriques dispalait Le non-rccours n'apparait
plus comlne une aubaine. trne occasion d'économies
faciles : il signe l'échec de polrtiques publiques
caractérisées par une destruction massive de
richesses
Aidcr les gens à faire valorr leurs droits profiterait
donc à tous
(l) R,jspccrilenrcnr tpP.,r/. I déccnrbrc l0ll : Lt Puusten,
lllurn l0lI:lc P,,r,,/. II aril l0lI :et 1.! l:ildro lhtsd:i e,
j nrrrs l0ll Èr 1jùIr l0ll
tl)Clanurc desenlrcricns. Fmudcsel proled ron sociale
' organrscs
par lc ( o'rscild Elî|. li rie.l0lI
(l) ( Rrpporr d inlbrnulion sur li lunc connc la fmude sociale D,
mrssron d éîluarion cr de contrôlc des lois dc financcnrcnr de h
Sécuati sociâle. Àsscmblée nflroni'lc. :9 juin l0l I
14) .1t tl, utLt rltlnt ro. tu ur., /)rzl).. Edirions du Conserl de
l Europc, Shsboury, l00l