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Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 1
Avant-propos
Construit entre 1981 et 1982 dans le cadre de la Coopération financière non-remboursable avec le Japon, le
Centre de Formation Professionnelle Sénégal/Japon (CFPT Sen/Jap) est une école de formation technique qui
prépare entre autres des techniciens en Informatique Industrielle, en Electrotechnique et en Mécanique
Automobile.
La formation continue des professionnels est également mise en œuvre depuis 1989, sous forme de modules de
perfectionnement. Cependant, avec les mutations technologiques de ces dix dernières années, et malgré la présence
de l’informatique en tant qu’outil, dans les formations dispensées, une autre vision de l’informatique devait
s’imposer au CFPT Sen/Jap.
Ainsi, se voulant toujours d’être le centre répondant au mieux aux besoins du tissu industriel sénégalais, le
CFPT a choisi d’intégrer un nouvel aspect de l’informatique, modifiant ainsi la configuration de son enseignement
Aussi, Depuis 1999, le CFPT-S/J s’est investi dans la formation de techniciens supérieurs en Automatique et
Informatique industrielle et réseaux qui seront par la suite complétées par l’électromécanique en 2005. A partir de
2012, le CFPT-S/J offre des formations en cours du soir (3ans) et en cours du jour (2ans) niveau BTS dans les
spécialités suivantes :
Informatique Industrielle & Réseaux (IIR)
Automatisme
Electromécanique (ELM)
Maintenance des installations du bâtiment (MIB)
Maintenance des engins lourds (MEL)
Cette formation en technicien supérieur de deux années en cours du jour et de trois années en cours du soir
présentant deux aspects : Un aspect théorique sous forme de cours dispensés à l’école même, et un aspect pratique
sous forme de travaux dirigés intégrant les nouvelles technologies de l’informatique est sanctionnée par un
diplôme de Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Cependant, afin d’obtenir le diplôme de fin d’étude (BTS), il est
prévu l’élaboration d’un rapport de stage ou la rédaction d’un mémoire de fin de formation. Le projet de mémoire
consiste à concevoir, comprendre, réaliser, implémenter et enfin obtenir une application produisant de par son
exécution sur un ordinateur, la résolution d’un problème donné.
Ce mémoire sous forme de projet que nous allons vous présenter entre donc dans ce cadre.
Notre thème trouve son application au niveau de la RTS (Radio Télévision du Sénégal) entreprise à caractère
publique.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 2
Motivation
Les technologies de l'information et de la communication devenant de plus en plus transversales et pointues ont
particulièrement retenu notre attention lors de notre formation dans le département informatique industriel et
réseaux du centre de formation professionnel et technique CFPT Sénégal/Japon. Parmi ces technologies qui sont
très innovantes notre choix est porté sur la télévision numérique, technologie que nous avons pu découvrir lors de
notre stage à la RTS.
Aujourd'hui, nous reconnaissons tous que l'adoption des TIC n'est pas une question de choix mais qu'il s'agit d'une
nécessité. Cela s'est progressivement imposé à nous comme une évidence : les TIC représentent un outil
indispensable pour la réalisation de nos décisions de développement et des Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD).
Fondée sur la diffusion de signaux numériques par un réseau de réémetteurs hertziens terrestres, la télévision
numérique terrestre (TNT) fera officiellement son entrée en Afrique particulièrement au Sénégal le 17 juin 2015.
Un changement de norme qui va bouleverser la carte télévisuelle et générer de nouvelles dispositions.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 3
Introduction
La radiotélévision et la téléphonie mobile constituent sans nul doute les révolutions technologiques majeures de
ces dix dernières années au Sénégal bouleversant les habitudes de chacun en matière de communication. Discret à
ses débuts, le multimédia s’est en effet développé de manière remarquable par la suite pour devenir un nouveau
moyen de communication utilisé quotidiennement. Fin 2000, soit près de 8 ans après l’introduction des premiers
téléphones mobiles, on compte au Sénégal plus de 4 chaines de radios diffusion.
Ce stage ayant pour objectif premier de se familiariser avec le monde de l’entreprise et des télécommunications, la
RTS constitue donc un endroit idéal permettant de se faire une idée concrète du fonctionnement et de
l’exploitation d’un réseau du son et de l’image.
La première partie de ce rapport de stage sera consacrée à la présentation de l’entreprise RTS. L’objet de ce stage
étant directement lié à l’activité d’exploitation de la RTS, nous étudierons donc dans la deuxième partie son
organisation et le rôle des différents services afin de mieux comprendre son fonctionnement et les enjeux de ce
stage. Enfin, la troisième partie sera consacrée au stage : nous présenterons donc dans un premier temps la
situation existante au niveau des outils de supervision et des processus en cours. Ensuite, nous allons développer
l’aspect de la télévision ainsi que la transition de la RTS de l’analogique au numérique phase dont nous avons pu
assister durant le stage. Pour finir, nous passerons à l’aspect pratique de ce stage qui s’est traduit par des
déplacements à l’extérieur de la RTS pour les besoins de transmission en direct d’évènements ou de reportages.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 4
1ère
Partie :
PRESENTATION GENERALE
DE LA RTS
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 5
I. Présentation de la RTS :
I-1. Historique de la RTS
La télévision est introduite au Sénégal en 1963 avec l’assistance de l’UNESCO, dans le cadre d’un projet pilote
dont l’objet était de produire et de tester des supports audiovisuels, pédagogiques et des équipements pour
l’éducation des adultes, y compris l’alphabétisme. Les émissions débutent en 1965 avec des programmes
d’hygiène, et de diététique, et cesseront en 1972 à la faveur des Jeux Olympiques de Munich. Cet événement
sportif de dimension mondiale accélère la naissance de la Télévision Sénégalaise opérationnelle, ce qui conduit
l’Etat Sénégalais à créer un organisme capable de gérer la Radio et la Télévision : l’Office de Radiodiffusion
Télévision du Sénégal (ORTS). La loi 73-51 du 04 Décembre 1973 créée l’Office de Radiodiffusion Télévision du
Sénégal (ORTS) et les conditions de son développement fulgurant. Deux émetteurs de 10kW sont installés à Thiès,
suivit d’un de 10 kW à Tambacounda, puis en 1986 de celui de Ziguinchor. Louga étrennera le sien en 1990. Forte
de tout cet héritage, la Radio Télévision Sénégalaise abordera un tournant décisif marqué par son passage
d’Etablissement Public à caractère administratif à celui de Société Nationale. Le développement de son réseau de
diffusion, l’amélioration sensible de ses moyens de production, et l’installation de ses services dans un nouveau
cadre, la Nouvelle Maison de la Radio, sont des indices révélateurs de sa marche vers le succès.
L’Histoire de la RTS, c’est aussi celle d’Hommes et de Femmes anonymes, dirigés successivement par Alioune
FALL, Alassane Ndiaye, Djibril BA, Marcel NDIONE, Tidiane Daly NDIAYE, Guila THIAM, Mactar SILLA,
Abdou Khoudoss NIANG, Daouda NDIAYE, Babacar DIAGNE, Racine TALLA et aujourd’hui Tidiane
BARRY.
A la Radio, depuis 1960, se sont succédés Lamine Diakhaté, Biram Gallo Fall, Mass Diokhané, Alioune Fall,
Abdoulaye Diack, Amadou Hanne TOUNKARA, Pathé Fall DIEYE, Pape Racine SY, Ibrahima SANE, Seynabou
KOR, Mansour SOW, Chérif Thiam (Radio Chaîne Internationale et Chaînes Thématiques), Seynabou KOR
(Radio Nationale et Stations Régionales), Pèdre NDIAYE, Abdoulaye SEYE, Oumar SECK et aujourd'hui Papa
Khalil Touré.
La Télévision aura connu la maestria de Ousmane CISSE Madamel, Djibril BA, Pathé Fall DIEYE, Sokhna
DIENG, Babacar DIAGNE, Ibrahima NDIAYE, Daouda NDIAYE, Oumar SECK, Mamadou BAAL, Ibrahima
Souleymane NDIAYE, Gnagna Sidibé et aujourd'hui Seynabou Diop.
Poumon de notre Institution, la Direction Technique aura été, pour sa part, dirigée par Guy MURET, Amadou
Ndiaye NDOYE, Atta DIOUF, feue Marie-Jeanne SALZMAN, Guila THIAM, Joseph NESSEIM, Seydou
DIALLO, feu Papa Abdou DIALLO (Direction du Réseau, des Nouvelles Technologies et du Développement),
Amadou Lamine BA, Lucky Patrick Mendy (Directeur des Approvisionnements et de la Logistique) et
aujourd'hui Isaac Faye (Directeur de l'Exploitation Technique et de l'Innovation).
Derrière ces hommes, se sont toujours rangés les nombreux agents qui, depuis plus d’un demi-siècle, à tous les
niveaux, ont donné à l’Institution radiophonique et télévisuelle sénégalaise ses lettres de noblesse.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 6
I-2. Organigramme de la RTS
Assistante de
Direction
CHARGES DE MISSIONS
OMBUDSMAN (Médiateur)
DIRECTION
RTS2
(DSN2)
SERVICE DU
PROTOCOLE
CONSEILLERS
(Communication, portail
web et publications)
CELLULE AFFAIRES
JURIDIQUES
SERVICE RELATIONS EXT
CELLULE ARCHIVES
AUDIOVISUELLES
CELLULE COORDINATION
MONITORING ET
PLANIFICATION
RTS REGIONS
CELLULE MANAGEMENT
DE LA QUALITE
Direction
television
(dtv)
Direction
radio
(dr)
Direction
technique et de
l’innovation
(dti)
Direction
approvisionnements
et logistique
Direction
contrôle de
gestion
prévention
risques
Direction
financière
et
comptable
(dfc)
Direction
commerciale
et marketing
Direction
ressources
humaines et
développement
social
DIRECTEUR GENERAL
RACINE TALLA
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I-3. Mission de la RTS
Dans le cadre de l’exécution de la mission de service public, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (R.T.S.) est
chargée notamment :
 De la définition des programmes,
 De la production et de la réalisation des programmes destinés au public illustrant, entre autres, l’ensemble des
valeurs de civilisation du Sénégal ;
 De la diffusion et de la distribution de ces programmes par tous les procédés de télécommunications
nécessaires ;
 De l’organisation, de la constitution, de l’exploitation et de l’entretien des réseaux et installations qui
permettent d’assurer la diffusion et la distribution de ces programmes ; contribuer à faire connaître le Sénégal par
le développement des échanges internationaux de la production audiovisuelle.
Pour cela, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (R.T.S.) collabore avec des partenaires comme :
 Le CIRTEF (Conseil International des Radios et Télévisions d’Expression Française créé en 1978 dont le
Secrétariat général, basé à Bruxelles, est actuellement dirigé par un sénégalais, Monsieur Guila THIAM, ancien
Directeur Général de la R.T.S.
Le CIRTEF entretient des relations privilégiées avec l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui est
observateur de droit aux sessions du Bureau de Direction et de la Conférence générale.
 L’URTNA (Union des Radiodiffusions et Télévisions Nationales d’Afrique) créée en 1962 est une
organisation internationale regroupant des organismes nationaux de radio et de télévision des Etats africains qui
sont des membres de l'Union Africaine. Les membres associés sont des organismes nationaux de radio et/ou de
télévision des pays non-Africains. L'URTNA est un corps professionnel avec plus de 48 organismes actifs de
membres investis dans le développement de tous les aspects de l'audiovisuel en Afrique. Le siège du Secrétariat
Général est à Dakar. Pour réussir ses missions et assurer son rôle de service public, la RTS passe par l’utilisation
de moyens de communication de masses tels que la télévision permettant la transmission de programmes
visuels et sonores, et la radiodiffusion permettant la transmission de programmes sonores.
II. Présentation et fonctionnement de la télévision
II-1. Présentation de la télévision analogique
La télévision analogique terrestre ou TAT est l'ensemble du réseau de diffusion de terre composé d'émetteurs
(pilotes) et de réémetteurs locaux. Ce réseau utilise des ondes dites hertziennes. Les signaux
analogiques SECAM et PAL en Europe, NTSC aux États-Unis d'Amérique, au Canada ou au Japon des émetteurs
sont reçus sur les antennes VHF et UHF individuelles ou collectives qui permettent, suivant les caractéristiques du
site, des qualités d'image variables, ayant fait l'objet d'une codification.
Les vidéos reçues avec les premiers systèmes de télévision analogique terrestre(TAT) étaient en noir et blanc.
Mémoire de fin de formation
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Récepteur analogique des débuts de la télévision
Une image monochrome désigne une image "noir et blanc" (dite "achrome") mais aussi chaque composante d'une
image couleur, puisqu'on sait qu'une image couleur peut être reconstituée par la superposition de trois couleurs
fondamentales (rouge, vert, bleu).Dans l'espace (x,y), on décompose l'image en un nombre suffisant de lignes
horizontales, puis on l'analyse point par point le long de chaque ligne. Ces principes d'analyses sont les mêmes
pour la télécopie ou la transmission de photographies : après l'échantillonnage dans le temps, on doit transmettre
des images fixes. Les images sont converties en signal électrique commandant l'afficheur optique. Au cinéma,
l'image est projetée dans son ensemble sur l'écran. En télévision, l'affichage en une seule fois de chaque image
nécessiterait des systèmes vraiment trop complexes pour être utilisées en pratique dans un tube cathodique.
L'image est en fait analysée par lignes horizontales (très légèrement obliques par rapport à l'écran) lues de gauche
à droite. Le balayage de la ligne se fait à vitesse constante par un dispositif de lecture qui était et est encore dans
certaines caméras un faisceau d'électrons dans un tube à vide. Un temps mort correspondant au retour du balayage
sépare la lecture de deux lignes. Simultanément un balayage vertical décale les lignes analysées de haut en bas. Un
ensemble de lignes de haut en bas de l'image forme une trame ; à la fin de celle-ci on a un autre temps mort dû au
retour du balayage vertical, qui peut durer plusieurs lignes.
II-2. Fonctionnement de la télévision analogique
Pour résumer cette partie, on peut se référer aux schémas des chaînes typiques d'émission et de réception,
respectivement représentés sur la Figure II-2-a et la Figure II-2-b.
Figure II-2-a : Synoptique d'une chaîne d'émission en télévision analogique.
Mémoire de fin de formation
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Figure II-2-b : Synoptique d'un récepteur en télévision analogique.
Les différents standards
Le système NTSC (National Television Standard Committee) :
Ce système américain est ancien ; il date des années 50. Son principe de base est la modulation d'amplitude en
quadrature (MAQ) d'une sous-porteuse par les deux composantes de la chrominance. Le système NTSC utilise une
base de couleurs YIQ.
Caractéristiques techniques
Nombre de lignes 525
Trame et image 60 et 30Hz
Largeur de canal 6MHz
Largeur de bande vidéo 4,2MHz
Séparation image/son 4,5MHZ
Bande latérale atténuée 0,75MHz (talon)
Modulation de l’image Négative
Modulation du son FM (F3)
Schéma de réception NTSC
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La ligne à retard (470ns) placée sur la luminance sert à compenser les temps de propagation des signaux de
chrominance à travers les filtres.
 Performances
Le principe de modulation choisi est relativement robuste au bruit mais il présente certains défauts :
 Cross-Color : la fréquence de la sous porteuse chrominance (3,58MHz) est relativement basse, ce qui fait
qu’une partie du signal de chrominance peut générer des défauts sur l’image.
 Dérive de couleur : pour un fonctionnement correct de la démodulation d’amplitude, il faut que l’oscillateur
du récepteur soit très bien asservi en phase par rapport à l’émission ; une dérive de phase se traduit par une
restitution infidèle des couleurs particulièrement sensible pour la rose (teinte « chair ») ; pour atténuer ce défaut,
les récepteurs effectuent une correction automatique sur cette teinte, la couleur « chair» parait plus fidèle mais
d’autres textures dans les mêmes tons peuvent être altérées.
Avantages : Simplicité (AM)
Inconvénients : Sensible aux perturbations de phase. Lors de la réception, s'il y’a glissement de là porteuse
reconstituée, les informations de couleurs se modifient.
Le système PAL (Phase Alternate Line)
Format européen, mis en application en 1962, qui s’est fortement inspiré du modèle américain (NTSC) en prenant
les avantages et en essayant d’en gommer les défauts ; compatible avec le format européen Noir et Blanc 50 Hertz
(balayage 50 fois par seconde, soit 2 demi-images balayées 25 fois, soit 25 images complètes en 1 seconde).
Caractéristiques techniques
Nombre de lignes 625
Trame et image 50 et 25Hz
Largeur du canal 8MHz
Largeur de bande vidéo 5MHz
Séparation image/son 5,5MHz
Bande latérale atténuée 0,75MHz (talon)
Modulation de l’image Négative
Modulation du son F.M (F3)
Le système PAL utilise une base de couleurs YUV. Afin de réduire les distorsions de couleurs liées à des dérives
de phase rencontrées sur le système NTSC (entre émission et réception, on alterne la phase de la sous porteuse
chrominance à chaque ligne. La phase de la salve de référence vaut 180° plus ou moins 45° (valeur moyenne de
180°).
Mémoire de fin de formation
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Lors du décodage de la ligne N, on utilise le signal de la ligne précédente (N-1), soit :
 Ligne N-1 : on a U + jV
 Ligne N+1 : on a U – jV
La somme de ces 2 informations donne : 2U
La différence entre ces 2 informations donne : 2V
L’avantage de cette technique est d’annuler une erreur d’avertissement de phase de l’oscillateur du récepteur.
Schéma du récepteur PAL
 Performance PAL
Comparé au système NTSC, le système PAL permet une restitution de couleurs plus fidèle car il est moins
sensible aux écarts de phase.
Parmi les défauts générés, on peut noter :
-Fausses couleurs sur les contours
-Apparition de défauts d’une hauteur de 4 lignes dans certains contextes.
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Avantages: Insensibilité aux variations de phases (par rapport au NTSC)
Relativement simple (modulation AM)
La porteuse couleur est supprimée
Inconvénients : La couleur ne doit pas varier sur deux lignes consécutives
BURST de détection de ligne obligatoire
Le système SECAM (Séquentiel Couleur à Mémoire)
Format français, développé concurremment au système PAL en 1962, basé sur une approche fondamentalement
différente. Il est compatible avec le format européen Noir et Blanc 50Hertz (soit 25 images complètes en 1
seconde). Le système SECAM utilise une base de couleurs Y DRDB. Profitant des développements du PAL,
notamment l’utilisation d’une ligne à retard, et de la moindre acuité visuelle en chrominance de l’observateur, le
système SECAAM adopte la transmission séquentielle de la chroma ; ainsi une ligne transportera le ROUGE et la
suivante le BLEU.
Caractéristiques techniques
Nombre de lignes 625
Trame et image 50 et 25Hz
Largeur du canal 8MHz
Largeur de bande vidéo 6MHz
Séparation image/son 6,5MHz
Bande latérale atténuée 1,25MHz (talon)
Modulation de l’image Positive
Modulation du son A.M (A3)
Schéma de réception SECAM
Ce standard utilise au maximum la largeur du canal de 8MHz ; la bande latérale atténuée déborde même
légèrement sur le canal précédent.
Mémoire de fin de formation
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Performances du SECAM
Le choix de la modulation de fréquence permet d’obtenir une meilleure immunité aux perturbations (bruit ou
transition de luminance) mais il présente l’inconvénient de ne pas pouvoir dissocier les spectres de luminance et de
chrominance ; cela impose un filtrage plus sévère de la luminance, au détriment de la résolution de l’image. Une
grande qualité du système SECAM est la qualité de la restitution des teintes, qui est stable, même pour des
couleurs fortement saturées.
Avantages: Plus de perturbation de la couleur par des parasites ou des variations de phases.
La couleur des images est de qualité supérieure aux deux autres standards.
Pas d’oscillateur auxiliaire dans le récepteur.
Inconvénients : La porteuse n'est pas supprimée (elle est dans la bande passante vidéo).
BURST de détection de ligne obligatoire.
La bande passante vidéo n'est que de 3,80 MHz.
Les CAMESCOPES vont sonner le glas du système SECAM ...
II- 3. Présentation de la télévision numérique
La manière à laquelle nous souscrivons pour définir la Télévision Numérique Terrestre, est celle de le faire comme
étant un concept, pris dans son ensemble du point de vue de ses caractéristiques, ses composantes, ses enjeux et
ses implications. Par rapport à la télévision analogique terrestre à laquelle elle se substitue, la TNT permet de
réduire l’occupation du spectre électromagnétique grâce à l’utilisation de modulation plus efficace permettant
d’obtenir une meilleure qualité de l’image, ainsi que de réduire les couts d’exploitation pour la diffusion et la
transmission une fois les couts de mise à niveau amortis. La télévision numérique terrestre est à comparer à la
télévision numérique par câble ou par satellite (TNS). Dans ce dernier cas la diffusion se fait non pas par le réseau
des émetteurs terrestres, mais via un satellite d’où l’utilisation d’antennes paraboliques au lieu de l’antenne de
télévision classique dite râteau. En outre, La TNT est le mode de diffusion audiovisuelle terrestre en numérique,
dans lequel les signaux vidéo, audio et de données ont été numérisées pour être ordonnés dans un flux unique (le
multiplex) avant d'être modulés puis diffusés, c'est-à-dire transportés jusqu'aux antennes râteaux des
téléspectateurs.
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II -4. Fonctionnement de la télévision numérique
II -4-1. Emetteur
II -4-2. Fonctionnement de l’émetteur
Les émetteurs sont aujourd'hui majoritairement pilotés (alimentés en programmes) par les satellites, reçus sur des
paraboles professionnelles. On utilise encore des liaisons point à point appelées faisceaux hertziens qui utilisent
des fréquences de l'ordre de 3 GHz à 8 GHz pour transmettre, par bonds de 50 km environ, les signaux depuis la
source principale ou les centres secondaires vers le réseau d'émetteurs. Les signaux sont ensuite convertis en VHF
ou UHF, présentant une certaine polarisation. Ils peuvent être renvoyés vers les réémetteurs locaux, c'est-à-dire des
points de réémission secondaire à plus faible puissance.
Cette dernière s'exprime en P.A.R. ou puissance apparente rayonnée, ce qui correspond à la puissance du bloc
émetteur amplifié par le gain d'antenne d'émission. La majorité des émetteurs sont de type omnidirectionnel, c'est-
à-dire qu'ils rayonnent sur 360° en fonction de l'importance et du particularisme de la zone à desservir. Cependant,
en particulier pour la mise en place de la TNT et à fin de limiter le recouvrement des fréquences par des émetteurs
proches, plusieurs émetteurs utilisent des antennes unidirectionnelles.
Mémoire de fin de formation
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II - 4 -3. Réception
Chaîne de réception satellite
II - 4 – 4. Principe de la réception
La télévision numérique terrestre diffère de la télévision numérique par satellite uniquement au niveau des deux
derniers étages de l'émetteur : Traitement en bande de base et modulation.
En effet, en télévision terrestre, compte tenu des bandes de fréquences utilisées, il faut tenir compte des échos
parasites entre l'émetteur et le récepteur, ce qui n'existait pas en diffusion par satellite. Pour cela, on utilise une
modulation COFDM.
Le principe de la modulation COFDM consiste à répartir l'information sur un grand nombre de porteuses
distinctes et orthogonales modulées individuellement. Son principal avantage est son excellent comportement en
présence d'échos dus aux réflexions sur des montagnes ou des bâtiments, et qui sont caractéristiques de la
diffusion terrestre.
Mémoire de fin de formation
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II -4-5. Chaine de transmission
Signaux analogiques Signaux numériques
– Représentés par une grandeur – Représentés par une grandeur
physique variant de manière continue physique prenant un ou certains
nombre de valeurs discrètes.
III. Procédés de numérisation
La numérisation est une des manières de créer des données à traiter. Les procédés de numérisation sont multiples :
 Numérisation directe d’image
o Caméra CCD, appareil photo numérique
o Scanner (pilotes de type TWAIN)
 Numérisation d’un modèle analogique variant au cours du temps : son, vidéo
Mémoire de fin de formation
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o Echantillonnage (sampling)
III-1. L’échantillonnage
L’échantillonnage consiste à prélever à des instants précis, le plus souvent équidistant, les valeurs instantanées
d’un signal. Le signal analogique s(t), continu dans le temps, est alors représenté par un ensemble de valeur
discrète : Se(t) = S (n.Te) avec n:entier Te : période d’échantillonnage. Cette opération est réalisée par un
échantillonneur souvent symbolisé par un interrupteur.
 Théorème de Nyquist-Shannon
– Un signal à spectre limité à la bande -F/2, +F/2 (0, F/2 dans la pratique) est complètement déterminé par les
valeurs échantillonnées à des instant uniformément répartis dans le temps et égaux à 1/F.
=>la fréquence d'échantillonnage doit être au minimum égale au double de la fréquence maximale du signal à
échantillonner.
 Passage du continu au discret sur l'axe des temps(abscisse)
Exemples d’échantillonnages :
 Canal téléphonique :
– plage de fréquences : 4000Hz (en fait 300-3400Hz)
– Fe = 4000 x 2 = 8000 Hz
(1 échantillon toutes les 125 μs)
 CD audio :
– Plage de fréquence : 20 kHz
– Fe = 20 x 2 = 40 kHz (normalisé à 44,1 kHz)
III -2. La quantification
 Mesure des échantillons à l'aide d'un nombre fini de valeurs
Numérisation des échantillons
 Passage du continu au discret sur l'axe des ordonnées.
Mémoire de fin de formation
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Mesure de l´amplitude du signal avec un nombre fini de valeurs
– Approximation à la valeur discrète possible la plus proche
=> Erreur (ou bruit) de quantification
– Compression logarithme pour obtenir un bruit de quantification relatif constant.
La quantification d’un signal consiste à appliquer aux échantillons de S(t) un traitement non-linéaire qui leur fait
correspondre une valeur discrète Sq(t) ; le signal quantifié Sq(t) représente alors le signal S(t) à l’erreur de
quantification e(t) prés : S(t) = Sq(t) + e(t) ; le signal e(t) est assimilable à du bruit rajouté au signal par l’opération
de quantification, on parlera alors de bruit de quantification.
a. Quantification scalaire
On parle de quantification scalaire lorsque le dictionnaire est de dimension 1, c'est-à-dire ses valeurs sont des
scalaires. La quantification scalaire est la forme la plus simple de quantification, le cas où le dictionnaire est un
espace de dimension supérieure à 1 est appelé la quantification vectorielle.
Définition:
Un quantifieur scalaire de taille N est une application , de dans un ensemble discret fini , de dimension 1 et
de taille n, , . On note .
b. Quantifieur scalaire uniforme
Quantificateur uniforme avec un pas de quantification de 1
Mémoire de fin de formation
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C'est le type de quantifieur le plus simple, où les intervalles sont de longueur constante. Le pas de quantification
est donc fixe: pour tout . Les niveaux de reconstructions sont aussi uniformément répartis. Il est
parfois appelé quantifieur scalaire symétrique.
c. Quantifieur à zone morte
C'est un type spécial de quantifieur, où l'intervalle autour de zéro est plus large. La zone morte ou dead-zone
qualifie donc cet intervalle autour de zéro, qui permet à l'ensemble des valeurs de source considérées comme
petites, d'être quantifiées à une seule même valeur (généralement zéro). Ce type de quantifieur est donc non-
uniforme (ou asymétrique). Toutefois, si l'ensemble des autres intervalles sont uniformes, on qualifie généralement
ce type de quantifieur d'uniforme à zone morte. La norme JPEG 2000 utilise un quantifieur scalaire uniforme à
zone morte.
d. Quantifieur scalaire optimal
Le quantifieur optimal est celui qui minimise la distorsion. Le quantifieur scalaire uniforme est optimal si
l'amplitude de la source suit une distribution uniforme. Les signaux audio ou image ne peuvent cependant être
considérés comme des sources uniformes, ce qui a conduit à la recherche d'algorithmes permettant de générer un
quantifieur optimal, pour tous types de sources. Ce quantifieur est donné par l’algorithme de Lloyd Max, basé sur
les conditions d'optimalités définies par Lloyd Max en 1957.
III -3. Le format vidéo
Nous ne parlerons que des plus utilisés.
 La compression JPEG (Joint Photographic Experts Group)
On peut diviser la compression et la décompression JPEG en 6 étapes dont voici l’organigramme :
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Prise et diffusion du son (RTS) Page 20
 JPEG : De Joint Picture Expert Group, association industrielle de définition de standards de compression de
données pour l’industrie de l’audiovisuel ; compression de données destinées à la photographie : Bon rendement
de la compression mais pertes rendant impossible un retour vrai à l’original.
 MPEG : De Movie, Professionnels, Expert Group, même type d’association que la précédente. Les travaux
portent sur la compression de données vidéo pour l’utilisation en DVD, circuit de transmission de films tels ceux
des avions, télévision numérique, (digitale), et transmission de la télévision en haute définition type “TNT”.
Les variantes de MPEG:
 MPEG1
Le plus ancien, utilisé pour comprimer avec une qualité équivalente à celle du VHS, -vidéo home system- soit
480x240. C’est aussi la qualité obtenue avec les programmes élémentaires de réalisations de films vidéo amateur.
 MPEG2
Supporte la vidéo DV, la HDV et, est le standard utilisé en DVD. Les images codées en MPEG 2 avec les réglages
de qualité optimum, peuvent être projetées en salle de cinéma.
 MP3
C’est la couche MPEG destinée au transport de son, stéréo ou multicanaux. Thomson eut l’idée d’isoler cette
couche pour fabriquer les fameux baladeurs MP 3. MPEG 2 est la qualité obtenue avec les grands programmes
d’édition de films vidéo amateur ou professionnel.
Mémoire de fin de formation
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 MPEG 4
Algorithmes plus performants pour la compression de données, faisant intervenir notamment la notion d’objet,
c’est à dire que un objet en mouvement est isolé de son contexte, lequel est entièrement reconstitué et transporté en
peu d’images, et l’objet dynamique sera placé sur son contexte un peu à la manière d’un calque. Il résulte une
meilleure efficacité de la compression tout en garantissant mieux la qualité. Utilisé par le DVD “BluRay”, DVD
offrant plus de 25Go de capacité, également utilisé par certains moyens de transmission de télévision en haute
définition. C’est la qualité obtenue avec les grands programmes d’édition de films vidéo amateur ou professionnel.
 MPEG appliqué à l'audio
L'audio numérique est bien connu depuis la mise sur le marché du Compact Disc (CD) en 1984 :
échantillonnage16 bits à 44,1 kHz ; gamme de fréquences de 20 Hz à 20 kHz ; débit égal à 44,1 * 16 * 2 = 1411,2
Kbits/s en stéréo. Le principe de la compression audio consiste à utiliser les faiblesses de l’audition humaine pour
réduire la quantité d’information à transmettre sans pour autant détériorer la qualité du signal audio. La bande de
fréquence audio est divisée en 32 sous-bandes égales en largeur et inégales en hauteur en fonction des
caractéristiques de l'oreille humaine. Les signaux inférieurs au niveau des sous-bandes sont éliminés. Les zones où
l'oreille est la plus sensible peuvent ainsi quantifiées, avec plus de précision. Le débit fixe peut être choisi entre 32
et 192 Kbits/s par voie. La qualité hi-fi demande 64 Kbits/s par voie, soit128 Kbits/s en stéréo ; c'est celle qui est
retenue. Le taux de compression est de 1411,2/128 Kbits/s = 11,025.
III-4. Le codage
Pour illustrer ce propos nous allons étudier quelques transformations particulières avec la suite de bits suivante :
1001011101
Dont la représentation sous la forme d'un signal électrique est donnée par la figure suivante :
Cette représentation est faite sous la forme de créneaux unipolaires avec une tension positive +V pour les niveaux
logique '1', et une tension nulle 0V pour les niveaux logique '0'.
 Le code NRZ :
Les niveaux '0' sont codés par une tension -V,
Les niveaux '1' sont codés par une tension +V
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 22
 Le code Bipolaire :
Les niveaux '0' sont codés par une tension Nulle (0V),
Les niveaux '1' sont codés alternativement par un niveau +V et -V
 Le code Bipolaire à haute densité (BHD) :
Le niveau logique à coder pendant un moment élémentaire dépend des états précédents.
Le niveau logique '1' provoque un changement de polarité sur le signal,
Le niveau logique '0' fait passer le signal alternativement entre la polarité précédente et la valeur nulle (0V).
 Le code DELAY MODE :
Le niveau logique à coder pendant un moment élémentaire dépend de l'état précédent.
Le niveau logique '1' provoque un changement de polarité sur le signal au milieu du moment élémentaire,
Le niveau logique '0' provoque un changement de polarité sur le signal au début du moment élémentaire sile
niveau logique précédent était un '0' ou laisse le signal constant si le niveau logique précédent était un '1'.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 23
 Le code Manchester ou Biphasé-L :
Le niveau logique '0' provoque le passage de +V à -V au milieu du moment élémentaire,
Le niveau logique '1' provoque le passage de -V à +V au milieu du moment élémentaire.
 Le code Biphasé M :
Le niveau logique '0' laisse le signal électrique constant pendant le moment élémentaire de manière alternative,
Le niveau logique '1' provoque le passage de +V à -V au milieu du moment élémentaire.
 Le code bipolaire RZ :
Le niveau logique '0' laisse le signal électrique constant à 0 V pendant le moment élémentaire, Le niveau logique
'1' fait passer la tension de 0 vers un pôle positif ou négatif pendant un court instant dans le moment élémentaire et
ceci de manière alternative.
 Le code Manchester différentiel :
Le niveau logique '0' du moment élémentaire t recopie le signal du moment élémentaire t-1.
Le niveau logique '1' du moment élémentaire t inverse le signal du moment élémentaire t-1.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 24
IV. Les convertisseurs et multiplexages
IV-1. Les convertisseurs Numériques -Analogiques
Un convertisseur numérique-analogique permet de traduire une information numérique (binaire) en une
information analogique, c'est-à-dire en une grandeur physique (courant, tension). A l’inverse, une chaine de
passage d’un signal numérique vers un signal analogique contiendra les éléments suivants :
 Un décodeur (ou démodulateur)
 Convertisseur numérique-analogique (CNA)
 Demux (démultiplexeur)
 Filtre de lissage, qui va tenter de recréer les valeurs intermédiaires
 Sortie analogique
La conversion suit le chemin suivant :
Source numériqueDécodeurCNADemuxFiltre de lissageSignal analogique.
 Les convertisseurs potentiomètriques
On y trouve :
- Une tension de référence Uref
- Une batterie de commutateurs
- Une batterie de résistance formant un pont diviseur
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 25
 Les convertisseurs à résistances pondérées
Il comprend :
- Une tension de référence Eref,
- Une batterie de commutateurs commandés par le code numérique contenu dans les cases d’un registre binaire,
- Une batterie de résistances pondérées de manière à ce que les courants générés soient dans une progression
géométrique de raison ½.
 Les convertisseurs à réseaux R-2R
Les commutateurs sont commandés par le code numérique. La valeur analogique est la somme des courants
aboutissant à l’entrée " - " de l’amplificateur opérationnel qui, comme dans le CNA précédent, traduit le courant
en tension.
Tension
analogique
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 26
 Les convertisseurs à courant pondérées
L’inconvénient du CNA précédemment, est supprimé par l’utilisation de courants constants toujours dirigés dans
le même sens. Le principe consiste donc à générer des courants pondérés : I, 2I, 4I, 8I, etc. et à additionner ces
courants en fonction du code numérique.
 Les convertisseurs à réseaux R-2R à échelle inversée
Cette famille occupe à l’heure actuelle une place importante grâce à son prix accessible et ses performances
supérieures à celles des montages précédents.
IV-2. Les convertisseurs Analogiques/Numériques
Un Convertisseur Analogique-numérique (CAN, ADC pour Analog to Digital Converter) est un montage
électronique dont la fonction est de générer à partir d’une valeur analogique, une valeur numérique (codée sur
plusieurs bits), proportionnelle à la valeur analogique entrée. Le plus souvent il s’agira de tensions électriques.
Une chaine de conversion A/N (Analogique vers Numérique) contient les éléments suivants :
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 27
 Une ou plusieurs source(s) analogique(s).
 Un filtre anti-repliement (anti-aliasing) par source.
 Un multiplexeur (MuX), qui pourra servir pour sélectionner une source parmi plusieurs (entrées multiples
mais une seule sortie).
 Un échantillonneur bloqueur (« Sample and Hold » ou S/H), qui garde la tension stable le temps du codage.
 Le convertisseur analogique-numérique proprement dit (Analog/Digital Converter ou ADC).
 Un codeur (ou modulateur).
La conversion suit donc le chemin suivant :
Source AnalogiqueFiltre Anti-AliasingMuxS/HCANCodeurSignal Numérique (transmission
ou traitement)
Il existe plusieurs solutions pour convertir un signal analogique en signal numérique elles sont classées ici dans
l’ordre de la moins rapide à la rapide.
 Convertisseur à intégration, double rampe
Cette évolution des convertisseurs à simple rampe permet de s’affranchir de la dérive naturelle des composants qui
le compose. Son fonctionnement repose sur une comparaison entre une référence et le signal à convertir. La
conversion se déroule en 3 étapes :
 On charge une capacité avec un courant proportionnel au signal à convertir pendant un temps fixe (le temps
du comptage complet du compteur) ;
 On décharge en suite la capacité, avec un courant constant issue de la tension de référence, jusqu’à annulation
de la tension à ses bornes. Lorsque la tension devient nulle, la valeur du compteur est le résultat de la conversion ;
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 28
 On annule enfin la tension aux bornes de la capacité par une série convergente de charges et de décharge
(l’objectif étant de décharger totalement la capacité pour ne pas fausser la mesure suivante). On parle en général de
phase de relaxation.
Ces convertisseurs sont particulièrement lents (quelques dizaines de milliseconde par cycle, et parfois quelques
centaines), et très précis (plus de 16 bits). Ils dérivent peu (dans le temps, comme en température).
 Convertisseur à intégration, simple rampe
On réalise au moyen d’un compteur et d’un convertisseur numérique-analogique une rampe de tension. Un
comparateur arrête le compteur lorsque la tension créée par le CNA atteint la tension à convertir.
Le compteur indique alors le résultat sur N bits, qui peut être stocké ou traité. Ces convertisseurs ont les mêmes
performances en terme de stabilité que les convertisseurs à approximations successives, tout en nettement plus lent
que ces derniers. De plus leur temps de conversion qui évolue avec la tension à convertir en fait un outil peu
utilisé.
 Convertisseur à approximations successives
Très proche en termes de composition que les convertisseurs à simple rampe, les convertisseurs à approximations
successives (aussi appelés pesées successives) utilisent un processus de dichotomie pour traduire numériquement
une tension analogique. Un séquenceur (généralement nommé SAR pour Successive Approximation Registre),
couplé à un CNA génère une tension analogique, qui est comparée au signal à convertir. Le résultat de cette
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 29
comparaison est alors introduit dans le SAR, qui va le prendre en compte, pour la suite du processus de
dichotomie, jusqu’à complétion. Le convertisseur réalise donc sa convertisseur en positionnant en premier le bit de
poids fort (MSB) et en descendant progressivement jusqu’au LSB. Les convertisseurs à approximation successive
ont des temps de conversion de l’ordre de la dizaine de microsecondes, pour des précisions d’une douzaine de bits
environ.
 Convertisseur à parallèles ou flash
Le principe est de générer 2N
tensions analogiques au moyen d’un diviseur de tension à 2N+1
résistances. Les 2N
tensions obtenues aux bornes de chacune des résistances sont ensuite comparé dans 2n
comparateurs au signal à
convertir. Un bloc logique combinatoire relié à ces comparateurs donnera le résultat codé sur N bits en parallèle.
Cette technique de conversion est très rapide, mais couteuse en composants et donc utilisée pour les applications
critiques comme la vidéo. Les convertisseurs Flash ont des temps de conversion inférieurs à la microseconde mais
une précision assez faible (de l’ordre de la dizaine de bits). Ce convertisseur est souvent très cher.
IV-3. Le multiplexage
Les données audio et vidéo viennent de subir des opérations de réduction de débit. Il est nécessaire maintenant
d’organiser ces données grâce à des codeurs audio et vidéo, afin de réaliser le multiplexage de plusieurs séquences
vidéo et de services variés sur un même canal. Les codeurs audio et vidéo fournissent à leur sortie des trains
élémentaires de données qui constituent la couche de compression. Chaque train élémentaire ES (Elementary
Stream) est divisé en paquets qui constituent ainsi un PES(Packetized Elementary Stream). Les PES sont obtenus
en découpant le flux ES en morceaux plus ou moins longs. Un en-tête est rajouté à chaque paquet PES pour
l’identifier. Ces paquets restent de longueur importante et variable et ne sont pas du tout adaptés à la transmission.
En transmission, on travaille avec des paquets de format court, fixe, et à débit constant. C’est pourquoi on réalise,
à partir des flux de données PES, un flux de transport TS (Transport Stream) composé de paquets de 188 octets (4
octets d’en-tête ou packet header, et 184 octets de données utiles ou payload). Ces paquets TS sont obtenus en
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 30
découpant les PES en petits morceaux de 184 octets (payload). La longueur des paquets est courte (188 octets) afin
de permettre l’ajout de dispositifs de correction d’erreurs mis en œuvre dans le codage de canal.
Les PES vidéo sont découpés en TS vidéo. Les PES audio sont découpés en TS audio. Les PES audio et vidéo
d’un même programme sont multiplexés pour obtenir un STPS (Single Program Transport Stream). Les STPS de
plusieurs programmes peuvent être ensuite multiplexés par un opérateur de multiplexage pour obtenir un MPTS
(Multiple Program Transport Stream). Le multiplexage permet la diffusion dans un même canal de plusieurs
programmes de télévision (quatre à six) organisés en "multiplex de programmes". Toutes les données numériques
organisées en flux de transport STPS sont ensuite transmises à l’opérateur de multiplexage. Une partie des
émissions numériques seront payantes. La norme DVB a donc défini un algorithme commun d’embrouillage CSA
(Common Scrambling Algorithm, à ne pas confondre avec le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel…) qui consiste à
transformer un signal numérique en un signal numérique aléatoire en vue d’en faciliter la transmission ou de le
rendre inintelligible. L’embrouillage peut intervenir à deux niveaux :
 soit au niveau paquet élémentaire de données PES,
 soit au niveau paquet transport TS.
 Multiplexeur
Le multiplexeur est un circuit permettant de concentrer sur une même voie de transmission différents types de
liaisons (informatique, télécopie, téléphonie, télétex) en sélectionnant une entrée parmi N.
Il possédera donc N entrée, une seconde entrée de log2N bits permettant de choisir quelle entrée sera sélectionnée,
et une sortie. Lorsque plusieurs circuits de données existent, il est intéressant de concentrer les données transmises
sur des voies de basse vitesse (BV) sur un seul circuit de donnée à plus fort débit (HV). Multiplexeurs et
concentrateurs réalisent cette opération.
BV
BV
BV
 Multiplexage en fréquence : Chaque voie BV conserve sa BP sur la voie HV
La voie HV doit avoir une capacité suffisante pour absorber toutes les données provenant des
voies BV.
BV
BV
BV
MUX HV
MUX
HV
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 31
 Multiplexage temporel : Suit le même mécanisme, mais au lieu de diviser la voie HV en fréquences, on
découpe le temps en tranches affectées régulièrement à chaque voie.
BV
BV
BV
L’allocation est réalisée en fonction d’unités de temps entre les différentes transactions.
La fonction de multiplexage peut être réalisée sur un réseau par un concentrateur.
VI. La modulation numérique
La modulation et la démodulation sont une étape dans la communication d'une information entre deux
utilisateurs. Par exemple, pour faire communiquer deux utilisateurs de courriels par une ligne téléphonique, un
modulateur et un démodulateur sont nécessaires. La ligne téléphonique est le canal de transmission. La
modulation convertit les informations binaires issues des protocoles et des logiciels, en tension et courant dans la
ligne. Le type de modulation employé doit être adapté d'une part au signal (dans ce cas numérique), aux
performances demandées (taux d'erreur), et aux caractéristiques de la ligne. La modulation est le fait d'utiliser une
fréquence haute (HF) pour transporter un signal électrique. Tous les signaux électriques rayonnent, mais plus la
fréquence est élevée plus le rayonnement est énergique. On dit que la fréquence HF « porte » le signal à
transmettre. Par exemple pour la radio AM, on fait varier l'amplitude de la porteuse proportionnellement au signal
audio. Un signal audible a une fréquence basse (< 20 kHz), il est porté par une fréquence de 150 à 1 500 kHz.
Dans le cas de la FM, c'est la fréquence de la porteuse qui varie proportionnellement au signal audio.
Dans le cas de la TNT, la modulation est un peu différente : on utilise un grand nombre de porteuses côtes à côtes.
On appelle ce type de modulation de l'OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing). Le principe est de
répartir (multiplexer) les données sur plusieurs porteuses, en divisant la bande de fréquences allouée. Par exemple,
une bande d'environ 8 MHz est divisée en 8 000 porteuses espacées de 1 kHz (les porteuses sont dites «
orthogonales » entre elles parce que l'espacement est régulier, et qu'il est calculé très précisément pour que
l'information modulée sur chacune des porteuses n'empiète pas sur la porteuse d’après).
MUX HV
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 32
1. La modulation TNT terrestre – COFDM.
 Principe
La COFDM est une technique de modulation consistant à répartir le signal numérisé sur un grand nombre de
porteuses orthogonales modulées individuellement à bas débit. Outre une efficacité spectrale très proche de
l'optimum, cette technique procure une excellente résistance au fading (évanouissement de fréquences).
Chaque porteuse est composée d’un nombre entier N de portions de sinusoïdes modulées en QAM 64.
2. La modulationQAM (en anglais, Quadrature Amplitude Modulation)
 Principe
Elle est largement employée par les modems pour leur permettre d’offrir des débits binaires élevés. La modulation
QAM utilise deux ondes sinusoïdales en quadrature : La modulation QAM consiste à faire varier 2 grandeurs :
- La phase de chaque onde
- L’amplitude A de chaque onde
Exemple: On donne les valeurs de 0 ou 180° à la phase de chaque onde et leur amplitude peut avoir pour valeur A
ou A/2. On obtient ainsi 16 combinaisons possibles, soit un codage sur 4 bits. Cette modulation s’appelle QAM 16
Modulation QAM 16 DVB-T
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 33
L’ensemble des combinaisons d’amplitudes et de phases vu sur un diagramme en (x, y), est appelé constellation
QAM : en augmentant le nombre de valeurs d ‘amplitudes et de phases, on peut augmenter le nombre de bits à
transporter pour deux ondes en quadrature.
Ainsi, si l’on code sur 6 bits, on obtient 2= 64combinaisons possibles d’où la constellation QAM 64.
3. La modulation TNT satellite
 Principe
La modulation QPSK (Quadrature Phase-Shift Keying) est utilisée. La modulation QPSK est très utilisée dans les
transmissions satellites car elle permet d’obtenir un signal peu sensible aux interférences tout en conservant un
débit correct. Ces caractéristiques sont importantes, les signaux transmis par le satellite devant parcourir 36000km
(satellite géostationnaire). La modulation QPSK utilise deux ondes sinusoïdales en quadrature. La variation de leur
propre phase de 0 ou 180° permet de transporter 2 bits : 00 01 10 11
Ces 4 symboles peuvent être représentés sous la forme d’un diagramme de constellation :
4. La modulation 8PSK utilise le transport de 3 bits par symbole :
On appelle ce type de modulation de l'OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing). Le principe est de
répartir (multiplexer) les données sur plusieurs porteuses, en divisant la bande de fréquences allouée. Par exemple,
une bande d'environ 8 MHz est divisée en 8 000 porteuses espacées de 1 kHz (les porteuses sont dites «
orthogonales » entre elles parce que l'espacement est régulier, et qu'il est calculé très précisément pour que
l'information modulée sur chacune des porteuses n'empiète pas sur la porteuse d’après). Avec des données
numériques, il est possible de corriger en grande partie les erreurs de transmission ; la TNT est bien moins sensible
aux bruits parasites que la TV analogique. L'intérêt principal de répartir les données sur 8 000 porteuses est
d'utiliser de façon optimale la bande de fréquence, toutes les porteuses ayant en moyenne la même puissance.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 34
Les émetteurs TNT peuvent émettre près de dix fois moins de puissance que les anciens émetteurs pour une même
couverture.
Remarque sur la couverture :
La correction des erreurs de transmission permet d'avoir une image parfaite jusqu'à un certain seuil. Au-dessus de
ce seuil, d'abord quelques blocs ne sont plus corrigeables avec la perte de pavé d'image mais si le nombre de
défauts augmente et il arrive un moment ou aucune erreur n'est corrigeable : l'image se fige. Dans le cas de la TV
analogique, les perturbations météorologiques faisaient apparaître des parasites sur l'image et la qualité était
fortement diminuée, mais l'image restait visible longtemps. Avec la TNT, l'image reste quasi parfaite si la qualité
du signal reçu est dans la zone où toutes les erreurs peuvent être corrigées. Si la qualité du signal reçu se dégrade
des pixels commencent à manquer sur l'image, puis de plus en plus de pixels vont manquer jusqu’à ce que l'image
se fige par intermittence, laissant apparaître des blocs de pixels par intermittence. Si le signal reçu est vraiment
trop faible aucune image ne peut plus être affichée et l'écran devient noir. Si la qualité du signal s’améliore la
qualité de l’image va aussi s’améliorer au fur et à mesure avec un comportement similaire à celui décrit
précédemment, mais en sens inverse.
5. La modulation d’un signal
a. Modulation de fréquence
Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de w:
 une valeur w0 pour un niveau logique ‘0’.
 une valeur w1 pour un niveau logique '1'.
b. Modulation d’amplitude
Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de V:
 Une valeur Vl pour un niveau logique '0'.
 Une valeur Vh pour un niveau logique '1'.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 35
c. Modulation de phase
Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de Ф:
 une valeur Ф0 pour un niveau logique ‘0'.
 une valeur Ф1 pour un niveau logique '1'.
VII. Avantages et dysfonctionnement de la télévision numérique
A/ Avantages
_ Multiplication des programmes (6 à 18 TVSD et 1 à 3 TVHD par canal/fréquence selon la norme de
compression utilisée en production et du multiplexage statistique).
– Amélioration de la qualité de réception (système insensible aux échos)-image qualité DVD originale contre
VHS; son Dolby Digital contre stéréo/Nicam.
– Gestion plus économe du spectre des fréquences.
– Utilisation du dividende numérique pour des nouveaux services.
– Nouveaux marchés dans la production d’équipements numériques de réception.
– Nouvelles perspectives de développement pour la production de programmes.
– Portabilité et mobilité.
– Puissance des émetteurs moins élevée pour une même couverture (25 à 30 fois).
– Passage aisée de la SDTV à la HDTV.
– Possibilité de sauvegarde des informations sur CD, DVD ou disque dur comme un simple fichier en
conservant la qualité d'origine.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 36
– En télévision numérique, utilisation des anciennes installations en plus d'un décodeur ou adaptateur (à moins
et à plus de 40 euros selon la complexité du terminal).
– Intégration de la communication classique sur le poste récepteur (y compris Internet).
– Possibilité d'offre élargie de services interactifs (Guide des programmes, EPG, sous titrage, contrôle d'accès,
voie retour, ex. DVB-MHP, MHP (Multimédia Home Platform) désigne la norme pour une plateforme multimédia
domestique) etc.
– Possibilité de diffuser simultanément dans plusieurs langues différentes le même programme à l’instar du
disque optique DVD et de visualiser plusieurs chaînes en même temps sur un écran (Picture in Picture-PIP).
B/ Dysfonctionnement
 Il peut être assez difficile de régler l'antenne, en raison de l'absence de rétroaction qui serait fournie par une
image progressivement dégradée en mode analogique. L'image est généralement soit d'une qualité optimale soit
totalement non disponible, ne fournissant aucune information sur la direction dans laquelle déplacer l'antenne. Un
indicateur de puissance du signal fourni sur la plupart des syntoniseurs contribue considérablement à régler ce
problème, mais certains téléviseurs n'en disposent pas. Le même problème peut aussi rendre très difficile de
sélectionner et tester les antennes.
 Les anciens récepteurs ne sont plus utilisables tels-quels; il peut être nécessaire d'acheter de nouveaux
équipements (convertisseur analogique-numérique, nouveau téléviseur), ou bien de souscrire à un service de
télévision par câble ou par satellite).
 La consommation d'électricité augmente si la télévision et un boîtier décodeur sont branchés en même temps.
 Il peut être nécessaire de remplacer l'antenne de réception, éventuellement par une antenne amplifiée. Ceci
peut nécessiter l'intervention du syndic dans les copropriétés. La télévision analogique pouvait fonctionner avec un
signal plus faible, lequel suffisait pour obtenir une image visible. Par extension, le numérique ne se dégrade pas
aussi gracieusement que l'analogique. En effet la transmission du signal numérique souffre de l'effet de falaise:
jusqu'à un certain point l'image peut apparaître constellée de petits carrés et peut se figer, mais pour une
dégradation du signal plus importante, le récepteur ne parvient plus du tout à décoder le signal.
 Le changement de chaîne (zapping) est plus lent en raison des retards dus au décodage des signaux
numériques.
 Lors de la diffusion d'événements en directs (par exemple les événements sportifs), le son et l'image ont un
temps de retard par rapport à la télévision analogique et aux commentaires des radios.
 Certaines chaînes qui étaient reçues correctement en analogique peuvent se trouver inaccessibles en
numérique dans certaines zones dites zones blanches.
 Les normes TNT changent régulièrement provoquant des coûts récurrents.
 Les magnétoscopes analogiques ne peuvent enregistrer avec leur propre tuner que la télévision analogique.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 37
VIII. Le transport et la diffusion de la télévision numérique
A/ Formats et modes de diffusion
Les formats DVB de codage de la source pour transmission sont :
1) DVB-T (Digital Video Broadcasting-Terrestrial) défini par le consortium DVB, est utilisé pour la
transmission de la télévision numérique par voie terrestre, dans les airs. DVB-T transmet des flux audiovisuels
compressés en MPEG-2 et MPEG-4. DVB-Test largement adopté par l’Europe et autres pays dans le monde : pour
les transmissions numériques terrestres TNT (Télévision Numérique Terrestre). Mode de diffusion terrestre, dans
les airs, des programmes de télévision numérisés.
2) DVB-S (DVB-S et DVB-S2). Les DVB-S et DVB-S2 sont utilisés pour la transmission de la télévision
numérique par satellite, dans les airs. DVB-S et DVB-S2 transmettent des flux audiovisuels compressés en
MPEG-2 et en MPEG-4 et DVB-S2 : pour les transmissions numériques par satellite.
3) DVB-C : le DVB-C est utilisé pour la transmission de la télévision numérique par les réseaux des câblo-
opérateurs. DVB-C transmet des flux audiovisuels compressés en MPEG-2 ou en MPEG-4 : pour les
transmissions par le câble.
4) DVB-H : le DVB-H est le dernier standard défini par DVB. Basé sur le DVB-T, le DVB-H a été adapté pour
permettre la transmission des flux audiovisuels vers les terminaux mobiles avec le souci d’économie d’énergie
électrique car ce type de terminal est alimenté avec des piles électriques susceptibles de se décharger assez vite
avec la réception des flux audio vidéo : une version de DVB-T adaptée pour les transmissions mobiles.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 38
B/ Transmission
Les systèmes de transmission numérique véhiculent de l'information entre une source et un destinataire en utilisant
un support physique comme le câble, la fibre optique ou encore, la propagation sur un canal radioélectrique. Les
signaux transportés peuvent être soit directement d'origine numérique, comme dans les réseaux de données, soit
d'origine analogique (parole, image etc.) mais convertis sous une forme numérique. La tâche du système de
transmission est d'acheminer l'information de la source vers le destinataire avec le plus de fiabilité possible.
1. La Transmission bande de base
La transmission bande de base consiste à émettre sur la ligne des courants qui reflètent les bits du caractère à
transmettre. Dans le cadre de telle transmission, le MODEM (MOdulateur DEModulateur) est réduit à un Codeur
dont le rôle est de substituer au signal initial un autre signal similaire mais dont le spectre est mieux adapté à la
ligne. Il s'agit en fait, pour résumer, de dire que la transformation qui à lieu est du type
NUMERIQUE/NUMERIQUE.
 Sens de transmission
La liaison unidirectionnelle ou simplex a toujours lieu dans le même sens Emetteur/Récepteur.
La liaison bidirectionnelles ou à l’alternat ou semi-duplex ou half-duplex permet de faire dialoguer l’émetteur
et le récepteur à tour de rôle;
Emetteur Récepteur
Simplex
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Prise et diffusion du son (RTS) Page 39
La liaison bidirectionnelle simultanée ou duplex ou full-duplex permet une transmission simultanée dans les
deux sens.
2. Transmission de donnée sur une voie
3. Transmission série et parallèle
La transmission de bit peut – être faite de deux manières :
• En parallèle : Transmission de plusieurs bits simultanément (bus d’un micro de 8 ou 16 bits). Plusieurs
communications simultanément.
• En série : Les bits sont transmis séquentiellement les un après les autres.
Liaison série
Liaison parallèle
Half-Duplex
Full-Duplex
Récepteur
Récepteur
Emetteur
Emetteur
Emetteur
EmetteurRécepteur
Récepteur
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Prise et diffusion du son (RTS) Page 40
 Transmission asynchrone :
• Les caractères sont transmis de façon irrégulière (clavier, …).
• L’intervalle entre 2 caractères est aléatoire.
• Le début du message peut arriver à n’importe quel moment.
Mais il faut reconnaître le début et la fin d’un caractère pour permettre la synchronisation bit intra caractère. Ce
qui se fait par l’ajout des start – bit et stop – bit.
Les avantages de la transmission asynchrone sont :
• Simple à mettre en œuvre,
• Peu coûteuse,
• Débit limité.
 Transmission synchrone
Les bits sont émis de façon régulière sans séparation entre les caractères. Pour cela, émetteur et récepteur
possèdent une horloge bit de même fréquence.
4. La normalisation du câblage
• Trois organismes sont à l'origine de la normalisation dans ce domaine :
– ANSI : American National Standard Institut
– EIA : Electronic Industry Association
– TIA : Télécommunication Industry Association
5. Les supports de transmission
• Le choix du support physique de transmission n'est pas indifférent. De nombreux facteurs orientent ce choix :
– Les protocoles de la couche de liaison (CSMA/CD,…).
– Le débit désiré (10, 100 Mb/s, 1 Gb/s, etc.).
– Le rôle du câble dans le réseau (entre deux bâtiments, dans les murs, jarretière, etc.).
• Des normes internationales fixent les caractéristiques physiques et d'utilisation des différents supports.
• Les Supports cuivre
– Câble COAXIAL
– Les Paires METALLIQUES
• La fibre OPTIQUE
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• Les Supports "Immatériels"
– Rayon Infrarouge
– Faisceaux HERTZIENS
– Ondes radioélectriques
– Les Satellites
Le cable coaxial
Câble utilisé en téléphonie et en télévision
• Constitué d'un cœur (fil de cuivre), dans une gaine isolante entourée par une tresse de cuivre, le tout est
recouvert d'une gaine isolante.
• Certains coaxiaux peuvent atteindre un débit maximal de 150 Mhz
• A tendance à disparaître des nouveaux plans de câblage.
LE CABLE COAXIAL
Désignation Diamètre Impédance Protocole
RG-8/U 0,405p. 50 ohms Ethernet épais
RG-58/U ou
RG-58A/U
0,195p. 50 ohms Ethernet fin
RG-59/U 0,242p. 75 ohms TV par câble
Ce support est de moins en moins utilisé au profit de la paire torsadée et de la fibre optique.
La paire torsadée
Une ligne de transmission est constituée de 2 fils au minimum ce qu'on appelle une "paire". Les paires métalliques
sont généralement constituées de cuivre, Les deux fils de la paire sont torsadés l'un sur l'autre afin de présenter une
meilleure immunité aux perturbations électromagnétiques intérieures (la diaphonie).
Cuivre
Isolant en Plastique
Tresse métallique
Gaine extérieure
Mémoire de fin de formation
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 Câble téléphonique constitué de deux fils de cuivre isolés et enroulés l'un sur l'autre.
– Très répandue
– Connexion facile
– Faible coût
– Faible immunité aux bruits.
 Paire torsadée blindée (STP : shielded twisted paires )
– Plus résistante aux perturbations électromagnétiques
– Débit pouvant aller jusqu'à 16 Mbits/s.
 Utilisée en ligne de téléphone classique : débit au maximum de 56 Kbit/s
 sur de courtes distances, débits de l'ordre de 10 Mbit/s voire 100 Mbit/s (prise RJ45).
Câble à fibre optique
Le câble à fibre optique est utilisé pour transporter des signaux de données numériques, sous forme d’impulsions
lumineuses. Il est bien adapté à une transmission de données rapide et fiable, car le signal est transmis très
rapidement et est très peu sensible aux interférences.
Transceiver: Vient du début « transmitter » et de la fin « receiver » assure les fonctions de couplage, d’émission
et de transmission sur le support. Ce composant est connecté par l’intermédiaire du câble AUI au circuit de
l’ordinateur.
AUI: Attachement Unit Interface
Fibre optique : Un cœur et une gaine en silice recouvert d'un isolant. À une extrémitéune diode
électroluminescente (LED) ou une diode laser émet un signal lumineux et à l'autre une photodiode ou un
phototransistor est capable de reconnaître ce signal. Les rayons lumineux sont guidés par le fil de verre en suivant
un principe de réflexion interne.
 Débit de plusieurs Gbit/s sur de très longues distances.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 43
 Immunité aux interférences électromagnétiques et sa plus grande difficulté d'écoute, contrairement aux
supports électriques.
 Bande passante très large (plusieurs MHz).
Ondes (transmission sans fils)
Un réseau sans fil standard fonctionne pratiquement comme un réseau câblé : une carte réseau sans fil dotée d’un
émetteur- récepteur (périphérique transmettant et recevant des signaux analogiques et numérique) est installée dans
chaque ordinateur. L’utilisateur communique avec le réseau comme s’il s’agissait d’un ordinateur câblé. Il existe
deux techniques courantes de transmission sans fil pour un réseau local :
la transmission infrarouge et la transmission radio à bande étroite.
Transmission infrarouge
Cette technique fait appel à un faisceau de lumière infrarouge pour transporter les données entre les périphériques.
Il ne doit y avoir aucun obstacle entre l’émetteur et le récepteur.
En effet, tout objet qui bloquerait le signal infrarouge empêcherait la communication de s’établir. Ces systèmes
doivent générer des signaux forts, car les signaux de transmission faibles sont sensibles aux interférences des
sources lumineuses, telles que les fenêtres.
6. Transmission radio à bande étroite
L’émetteur et le récepteur doivent être réglés sur une certaine fréquence. La transmission radio à bande étroite ne
nécessite pas de visibilité entre l’émetteur et le récepteur, puisqu’elle utilise des ondes radio. Toutefois, cette
technique est sujette aux interférences provenant des objets métalliques. La transmission radio à bande étroite est
un service nécessitant un abonnement. L’utilisateur paie un droit d’utilisation - etc.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 44
7. Caractéristiques supports
 Propagation de signaux
Électriques, optiques, radio
 Valeur de bande passante
• gamme de signaux transmissibles,
• limitation de la rapidité de modulation
• limitation du débit binaire
 Valeur d’affaiblissement
Conditionne l’éloignement maximum
Mémoire de fin de formation
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2ème
partie :
Travaux durant le stage
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 46
Durant le stage nous avons pu effectuer des interventions dans différents sites notamment dans le service reportage
radio, la production de son entre autres à la télévision pour les taches suivantes :
 Assurer les directs à la radio.
Pour faire ce travail nous avons besoin des appareils comme le CODEC-Mixer MX 2400 et le CDMA.
- Le CODEC-Mixer MX 2400 est un appareil muni des entrées et sorties et d’une alimentation extérieure. Il
permet de faire les directs à la radio.
- Le CDMA est un appareil téléphonique allouée à la RTS par la SONATEL, qui assure la couverture en réseau
pour faire les directs à la radio. Il est toujours synchronisé au CODEC-Mixer MX 2400.
Le CODEC-Mixer MX 2400
Le CODEC-Mixer MX 2400 est un petit appareil, léger et avec une batterie dotée d’une très grande
autonomie.(Entre 4 à 6h)
L’appareil est enfermé dans une valise en aluminium, léger et résistant à la corrosion. Tous ses potentiomètres sont
en céramique conducteur et pouvant effectuer un million d’opérations. Son utilisation ne nécessite pas un décodeur
spécial. Un processeur audio interne maintient le niveau constant de transmission,
Avec un excellent Vumètre, l’aiguille est parfaitement visible même en plein soleil.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 47
 Le Codec 2400 Mixer gère 5 microphones mono
 Offres alimentation fantôme 48V.
 2 MIC gauche, 2 MIC droit et un MIC centrale.
 6 écouteurs stéréo avec amplificateur de distribution interne.
 6 sorties casque, avec 3 prises connecteurs de chaque côté pouvant fonctionner en mono ou stéréo
Un DTMF du numéroteur clavier permet d’utiliser le MX2400 avec une ligne téléphonique, sans la nécessité d’un
poste téléphonique.
Les appels entrants pour MX2400 sont
marqués par une LED sur la face avant.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 48
Installation du MX 2400
L’installation du peut être très rapide par l’utilisation de connecteurs standards.
Le mélangeur ne dispose pas de minuscules écrans difficiles à utiliser ni de contrôles difficiles à manipuler. La
connexion cellulaire Bluetooth simplifie la connexion des téléphones cellulaires. Tous les connecteurs sont
standard XLR et ont 6,35 mm prises. Les canaux 3, 4 et 5 ont deux connecteurs qui permettent d’entrer un MIC
utilisant XLR ou un jack stéréo pour une utilisation en ligne.
Alimentation MX2400 à commutation
Bien que le mélangeur puisse fonctionner pendant la charge des batteries, il est indiqué de charger les batteries
pendant la nuit lorsque l’appareil n’est pas en état d’utilisation.
Connexion directe à Internet
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 49
Le MX2400 peut se connecter à tout réseau qui a accès à Internet particulièrement dans le studio au
moyen du PC existant pour l'utilisation d'Internet, on peut recevoir la console audio. Le MX2400 est
comme le streaming audio MP3 sans l’utilisation de décodeurs spéciaux.
Fonctionnement sans fil du MX2400 (100% autonome)
Le MX2400 peut utiliser un modem 3G / 4G qui est fourni par les
compagnies de téléphone cellulaire.
Transmission en direct du match de football Egypte-Sénégal
Ce match a eu lieu le 05 septembre 2014 au stade Léopold Sédar Senghor. Nous étions allés là-bas comme
techniciens pour les directs à la radio et voici le travail qu’on assurait :
-Installation du matériel bien avant le match ;
-Positionnement des microphones dans le stade ;
-On appelle au CDM pour vérifier la transmission, si la connexion est bien établie, on attend l’heure du match
pour faire le direct à la radio tout en veillant sur le matériel.
Transmission en direct du Leylatil khadr
Nous avons utilisé le Codec MX2400, des microphones en ligne et la ligne téléphonique de la mosquée pour faire
le direct. Nous avons synchronisé le téléphone et le Codec MX2400. On émet un appel à la régie avec la ligne
téléphonique pour faire les premiers tests si tout est bien on attend le soir pour le direct.
Retransmission de la conférence religieuse de Serigne Mbaye SY Abdou à Sacré Cœur 3
Pour la retransmission on utilisait souvent un tascam qui permettait d’enregistrer le son dans une carte mémoire
sous un format mp3. Après enregistrement on utilise un logiciel de montage « soundforge » pour faire le montage
puis on fait la retransmission à la radio.
Transmission en direct des prières du vendredi à la grande mosquée de Dakar
Pour la transmission en direct des prières du vendredi c’est la même procédure que la transmission en direct du
Laylatil khadr. La seule différence notée c’est l’utilisation d’un amplificateur pour amplifier le son à la sortie.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 50
Constats
Lors de notre stage nous avons eu à noter
 L’utilisation de matériel inadéquat ;
 Le recrutement d’un personnel sans qualification professionnelle ;
 Un déficit incommensurable de personnel ;
 Non-respect strict des heures de travail ;
 Interférence des fréquences ;
 Présence de la diaphonie lors des transmissions en direct.
Solutions préconisées
 La première solution est d’utiliser un satellite pour toute la couverture.
 Dans les installations d’antennes collectives, une installation propre avec suivi par un spécialiste s’avère
nécessaire.
 Il faut changer le système téléphonique par le système satellitaire pour avoir une très grande couverture, une
bonne efficacité et plus de rapidité dans la transmission.
 Il est intéressant de recruter un personnel qualifié pour une bonne gestion du matériel et un bon
fonctionnement de la structure.
 Augmenter le personnel pour répondre aux attentes des sénégalais, être au diapason de la mode c'est-à-dire
pour pouvoir être regardé davantage par le peuple.
 Changer le dispositif de travail car à des endroits très éloignés on peut avoir des pertes dues fréquemment par
un manque de couverture du réseau. Ceci peut avoir des perturbations sur le travail.
 Il faut aussi revoir le personnel recruté qui est la plupart sans qualification. professionnelle, et qui sont formé
au cours de leurs contrats.
 Il y a aussi un déficit de personnel lors des grands événements. L’administration rencontre des difficultés pour
déployer le maximum de techniciens pour assurer tous les événements.
TASCAM
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 51
Le Tascam DR-40 est un enregistreur portable 4 pistes intégrant des micros statiques orientables, des entrées
micro sur XLR et assurant une longue autonomie sur piles. Il s’emmène n’importe où, et enregistre jusqu’à 4
pistes, depuis ses micros incorporés, des microphones externes ou des sources de signal au niveau ligne. Les
microphones intégrés, de haute qualité, sont orientables en configuration XY ou AB, ce qui permet d’optimiser la
prise de son en fonction des particularités de la source. Les préamplis Tascam intégrés permettent d’alimenter des
micros statiques externes (alimentation fantôme), pour une haute qualité d’enregistrement, servie par une
résolution de 24 bits/96 kHz. Le DR-40 accepte des connecteurs XLR ou jack 6,35 mm symétriques, grâce à ses
entrées sur Combo Neutrik verrouillable. Il enregistre sur carte SD ou SDHC (capacité maximale : 32 Go), et il est
livré avec une carte de 2 Go.
À l’issue de l’enregistrement, vous pouvez relire vos prises en leur appliquant une égalisation, et la fonction
optionnelle Level Align permet d’augmenter le niveau sonore global subjectif. Une réverbération stéréo est
également disponible ; l’appareil intègre par ailleurs un haut-parleur de contrôle et un accordeur chromatique. Un
port USB 2.0 assure un transfert rapide des données audionumériques enregistrées vers un ordinateur. Parmi les
autres fonctionnalités, citons le mode Overdub, la lecture à vitesse réglable, un limiteur et un filtre passe-haut, etc.
Grâce à son interface utilisateur d’une grande simplicité, le DR-40 convient parfaitement à l’enregistrement chez
soi ou en concert. Le DR-40 peut aussi se contrôler par l’intermédiaire d’une pédale footswitch optionnelle (RC-
3F) ou une télécommande à fil optionnelle (RC-10).
Autre option, un pack pour piles (BP-6AA), embarquant six piles de format LR06 (AA), qui fait passer
l’autonomie de l’appareil de 17h30 à 50 heures, sans devoir passer par un bloc secteur ou un ordinateur. Ce pack
pour piles est conçu pour se fixer au DR-40 et à un trépied, et sera disponible en octobre 2011.
Fonctionnalités principales du Tascam
 Enregistreur portable ‘handheld’, de haute qualité.
 Compact et facile à utiliser.
 Support d’enregistrement : carte SD/SDHC (livré avec une carte de 2 Go)
 Formats audio gérés :
 PCM linéaire (format WAV), fréquences d’échantillonnage 44,1/48/96 kHz, résolution numérique 16/24 bits.
 Compressé (format MP3) : débit 32 à 320 kbit/s, fréquence 44,1/48 kHz (compatible avec les fichiers VBR en
lecture seulement).
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 52
Fonctions d’enregistrement
 Microphone statique stéréo intégré (capsules cardioïdes).
 Accepte un niveau de pression sonore élevé.
 Configuration facile (disposition AB et XY possibles).
 La disposition XY assure une excellente compatibilité mono et une grande précision de localisation sonore
(idéal pour les interviews en milieu bruyant ou pour les enregistrements sur site avec ambiance).
 Excellente directivité, séparation des canaux efficace.
 Idéal pour l’enregistrement de concerts ou sur le terrain, les interviews/reportages, la formation musicale, etc.
 2 entrées micro/ligne sur connecteur Combo (XLR/jack TRS) avec alimentation fantôme (compatible avec les
sources au niveau ligne professionnel, soit +4 dBu).
 Enregistrement sur 4 pistes.
 Créez deux enregistrements stéréo simultanément, à partir des microphones intégrés et des entrées micro/ligne
externes.
 Créez deux enregistrements stéréo simultanément avec des réglages de niveaux différents, depuis les
microphones intégrés ou les entrées micro/ligne externes.
 Overdub (enregistrement supplémentaire) non destructif : enregistrez le mixage d’un ou deux fichiers stéréo
en lecture et d’un signal d’entrée stéréo, sous forme d’un nouveau fichier stéréo. Vous pouvez aussi enregistrer le
signal d’entrée en écoutant un fichier stéréo déjà enregistré.
 Fonction de mixage intégré, avec niveau, panoramique et dosage d’effets sur chaque piste (création d’une
piste stéréo à partir d’un enregistrement 4 pistes).
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 53
 Décodeur MS intégré, pour écouter les enregistrements créés avec une configuration de micro MS (Mid/Side).
 Filtre passe-haut intégré (fréquence de coupure commutable : 40 Hz, 80 Hz, 120 Hz).
 Réglage de niveau d’enregistrement manuel or automatique.
 Trois options de réglage de niveau d’enregistrement automatique (Peak Reduction, Auto Level, Limiter).
 Buffer de pré-enregistrement (2 secondes), permettant de faire commencer un enregistrement avant l’instant
où on a appuyé sur la touche Record.
 Passage et sortie automatique d’enregistrement en fonction du niveau du signal d’entrée
 Temporisateur permettant de faire commencer un enregistrement 5 ou 10 secondes après avoir appuyé sur la
touche Record.
 Possibilité de créer un nouveau fichier en cours d’enregistrement (manuellement ou selon la taille du fichier).
 Gestion de marqueurs (insertion manuelle ou automatique, jusqu’à 99 marqueurs par fichier).
Fonctions de lecture
 Fonction Automatic Level Align, permettant d’augmenter le niveau sonore global subjectif en cours de
lecture.
 Fonction Variable Speed Audition, permettant de modifier le tempo en lecture sans pour autant changer la
tonalité (50 à 150 %).
 Fonction Repeat (répétition en lecture d’un fichier ou de tous les fichiers).
 Fonction Loop (répétition d’une section de fichier délimitée par marqueurs).
 Gestion de Playlist (liste de lecture), permettant de lire des fichiers selon un certain ordre.
 Fonction Resume (reprise de la lecture depuis l’endroit du fichier où la lecture avait été arrêtée).
 Fonction Flash-Back, permettant de revenir en arrière, d’une durée donnée (1 à 10, 20 ou 30 secondes).
 Égaliseurs intégrés, pour modifier le timbre du son en cours de lecture.
 Affichage des tags ID3 de fichiers MP3 ID3 (jusqu’à la version 2.4).
 Haut-parleur de contrôle intégré.
 Sortie casque/ligne.
Autres fonctions
 Réverbération intégrée (6 presets, applicable au signal d’entrée ou de sortie).
 Accordeur chromatique intégré, pour accorder facilement votre instrument avant l’enregistrement.
 Fonction File Divide, permettant de découper les fichiers enregistrés afin de supprimer des passages de bruits
indésirables, ou pour extraire les parties intéressantes d’un enregistrement long (format WAV uniquement).
 Gestion des fichiers par dossiers.
 Fonction de verrouillage (Hold) afin d’éviter toute manipulation accidentelle.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 54
 Écran à cristaux liquides rétro-éclairé, très lisible.
 Port USB 2.0 intégré, pour transfert de fichiers vers/depuis un ordinateur.
 Alimentation par piles alcalines ou accumulateurs NiMH au format LR06 (AA), assurant une autonomie
maximale de 15 heures en continu, alimentation fantôme désactivée. Possibilité d’alimentation par bus USB, ou
par bloc secteur optionnel (Tascam PS-P515U)
 Filetage 1/4 de pouce sur le fond de l’appareil, pour fixation à un trépied ou pied de micro.
 Pédale footswitch (RC-3F) et télécommande à fil (RC-10) en option.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 55
IX. Conclusion
Effectuer un stage dans une entreprise renommée, comme la RTS, a été une véritable opportunité personnelle et
professionnelle. Nous avons reçu un très bon accueil de la part des collaborateurs de la RTS. Ils nous ont permis
de nous intégrer rapidement et ont contribué à notre enrichissement. Il nous a été confié au sein de la RTS, dans le
service reportage radio et CDM, de conduire un projet de développement dans le cadre de la diffusion en direct des
évènements sportifs, politiques, socio-économiques etc. Ce stage nous a permis d’avoir une vision fonctionnelle de
la diffusion utilisée au niveau de la radio et de la télévision. De plus, nous avons pu approfondir nos
connaissances de base dans la transmission de données. Enfin, ce stage nous a permis d’avoir une vision pratique
du fonctionnement et de l’exploitation d’une chaise de diffusion. Nous avons en effet pu côtoyer quotidiennement
l’univers du centre d’exploitation et de maintenance du réseau de la RTS. Nous avons ainsi été amenés à travailler
dans le cadre de ce stage avec les différents services de la RTS (Les équipes d’exploitation et les équipes de
maintenance techniques). En outre, nous avons participé aux différentes transmissions en direct. Ce qui nous a
permis de nous faire une idée plus précise du travail de qualité de service et d’exploitant réseau. Nous avons aussi
eu l’occasion de nous rendre à plusieurs reprises au CDM, y voyant concrètement le déroulement de la supervision
du direct. En cela, ce stage représente une expérience particulièrement enrichissante et nous a confortés dans l’idée
de poursuivre notre formation dans le secteur des transmissions de données.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 56
GLOSSAIRE & ABREVIATIONS
• Acquittement : Acknowledgement (ACK) en anglais. Accusé de réception positif dans une procédure de
transmission.
• ETTD: Équipement Terminal de Traitement de Données, appelés aussi DTE (Data Terminal Equipement)
• ETCD: Équipement Terminal de Circuit de Données, ou DCE (Data Communication Equipement)
• Adresse: suite de (6 octets pour Ethernet) qui identifie la source ou la destination d’un paquet de données.
• Diaphonie: Défaut de transmission provoqué par l’influence d’un canal de transmission sur un autre.
• Paradiaphonie et Telediaphonie: Exprime l’affaiblissement du signal reçu sur une paire par rapport au signal
transmis sur une autre paire, L’une est mesurée près de la source, l’autre à l’extrémité. Plus la valeur est élevée
meilleur est le câble.
• Analyseur: Appareil de contrôle et de mesure du signal, ou des informations échangées sur un canal de
transmission. Les différents types d’analyseurs en télécommunication vérifient la structuration des données en plus
du signal lui-même, et peuvent décoder le contenu des paquets.
• Bit: Abréviation de Binary digit. La plus petite unité d’information dans le système de notation binaire (0 ou 1)
• Octet: suite de huit bits successifs
• Débit Binaire : Nombre de bits transitant par seconde entre entités correspondant par un réseau local.
• Baud : Nombre de symboles transmis par seconde
• Bruit: signal parasite sur un canal de communication.
• BER: Bit Error Rate, pourcentage de bits erroné reçus par rapport à la séquence de bits envoyés.
• ASCII : (American Standard code for International Interchange) Code utilisé pour la représentation des
données. La longueur d’un mot est fixée à 7 bits (128 caractères, signes aux commandes représentables).
• BCD: Binary Coded Decimal, codage sur 4 bits d’un chiffre décimal (0-9).
• Média : Support physiques véhiculant les signaux de transmission.
• Câble : Support de transmission composé de fils ou de fibres optiques enveloppés sous une gaine de protection.
• Décibel (dB): Unité logarithmique exprimant le rapport entre deux grandeurs
• Atténuation: Affaiblissement que le signal subit lors de son trajet le long du média, mesurée en Décibel (dB).
D’importance généralement croissante avec la fréquence du signal et longueur parcourue.
• Bande de Base : Transmission d’un signal de données non-modulé, tel que généré par le circuit digital dans sa
bande de fréquence.
• Bande de garde: Bande de fréquence utilisée entre deux canaux de communication qui permet de séparer les
canaux pour empêcher toute interférence mutuelle.
• Blindage: Tresse métallique de protection entourant un ou plusieurs conducteurs afin de le protéger des
rayonnements électromagnétiques.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 57
• Câble blindé: Câble comportant une enveloppe métallique (tresse ou feuillard) dite blindage.
• Cordon: Câble relativement court, équipé d’un connecteur à au moins l’une de ses deux extrémités.
• Jarretière: Cordon de raccordement court, utilisable pour le système de brassage.
• Brassage: Interconnexion des lignes arrivant sur un sous-répartiteur.
• BNC: Vient de Bayonnet-Neil-Concelman, connecteur à baïonnette pour câble coaxial fin, que l’on retrouve
aussi pour les fibres optiques.
• Buffer: Ou Tampon, Élément de stockage utilisé pour compenser les différents débits de flots de données au
cours de transmission entre appareils.
• Driver : Logiciel qui gère les échanges de données entre port de communication physique et les programmes
qui l’utilisent.
• Interface: Lien partagé par deux entités adjacentes. L’ensemble de fils reliant deux entités adjacentes
correspond à une interface physique.
• Bande passante: espace de fréquence tel que tout signal appartenant à cet intervalle ne subisse qu’un
affaiblissement déterminé par rapport à un signal de référence.
• MODEM: vient de Modulateur-Démodulateur, équipement capable d’effectuer l’émission et la réception de
données numériques sur lignes téléphoniques ou sur liaisons spécialisées.
• Modulation : variation dans le temps d’une caractéristique physique (amplitude, fréquence, phase) d’un signal
en fonction de message à transmettre.
• CODEC: Abréviation de Codeur-Décodeur. (utilise généralement la modulation MIC pour transformer les
signaux analogique vocaux en signaux numériques, et vice-versa)
• Réseau: Un ensemble d’éléments matériels et logiciels qui permet le transfert de données, localement ou à
grande distance.
• RJ : pour registered jack, prise modulaire de petite dimension telle que RJ9, 11, 12, 45.
• Terminateur : Vient de terminator en anglais. Connecteur résistif placé en bout de câble. Evite, par adaptation
d’impédance, les réflexions de signal qui pourraient créer des interférences.
• Trame: frame en anglais, groupe de caractères transmis comme une unité suivant un format prédéfini.
• Réseau Local: Local Area Network, soit LAN en anglais. Réseau de communication à but téléinformatique,
ont généralement des débits de transmission élevés et taux d’erreur faibles.
• MAN (Metropolitan Area Network): Réseau de transmission couvrant généralement une ville et ses environs.
Autorise l’interconnexion de plusieurs réseaux locaux (Exemple : réseau d'une université, d'une ville)
• WAN (wide Area Network): Réseau recouvrant une région géographique relativement étendue. Également
appelé Réseau longue distance (Connexion entre ordinateurs éloignés (milliers de km)).
• Internet: L’ensemble de réseaux et passerelles qui utilisent la suite de protocole TCP/IP et fonctionnent
comme un réseau virtuel unique et coopératif.
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 58
• Word Wide Web WWW: Ensemble des serveurs Web accessible sur Internet, couramment appelé Web.
• Intranet: Réseau d’entreprise mettant en œuvre les mêmes technologies que le réseau internet.
• Passerelle: Gateway en anglais, est une machine spécifique, reliée à deux (ou plusieurs) réseaux, qui route les
paquets de l’un vers l’autre.
TNT : Télévision Numérique Terrestre
TAT : Télévision Analogique Terrestre
SDTV : Standard Télévision
CCD: Coupled Charge Device
CRT: Cathodic Ray Tube
LCD: écrans à cristaux liquides
LED : diode électroluminescente
DLP: Digital Light Processing
CUT : Commutation direct d’une image à l’autre
MIX : ou dissolve (fondu enchainé)
MHP: Multimedia Home Platform
KEY: incrustation
HF: Haute Fréquence
AM: Modulation d’Amplitude
FM: Modulation de Fréquence
VHF: Very High Frequency
UHF: Ultra High Frequency
QAM: Quadrature Amplitude Modulation
P.A.R : Puissance Apparente Rayonnée
OFDM: Orthogonal Frequency Division Multiplex
DVB: Diffusion video numérique
DAB: Digital Audio Broadcasting
MPEG: Motion Picture Expert Group
ATSC: Advances Television System Committee
ISDB-T: Integrated Services Digital Broadcasting - Terrestrial
COFDM: Coded Orthogonal Frequency Division Multiplex
PAT: Program Association Table
PID: Packet Identifier
PMT: Program Map Tables
CAT: Conditional Access Table (Cryptage)
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 59
PCR: Program Clock Reference
PTS: Presentation Time Stamps (synchro Image/Son)
DTS: Decoding Time Stamps
ADSL: Asymmetric Digital Subscriber Line
CRT: Cathode Ray Tube
STP: shielded twisted pairs
ANSI: American National Standard Institut
EIA: Electronic Industry Association
TIA: Télécommunication Industry Association
Mémoire de fin de formation
Prise et diffusion du son (RTS) Page 60
Sources:
Webographie
http://kenrockwell.com/audio/tascam/dr-100mkii.htm
http://www.solidynepro.com/indexahtmlp_c2400eng,t.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transition_vers_la_t%C3%A9l%C3%A9vision_num%C3%A9rique
http://www.louisreynier.com/fichiers/systemes%20tv.pdf
http://www.ta-formation.com/cours/g-tnt.pdf
Bibliographie
Louis REYNIER-BTS SE-Réception, 2010
Fabrice CAIGNET LAAS-CNRS fcaignet@laas.fr, 2005
DESS Système Electronique option télécommunication FIUPSO3 électronique. Université Paris XI, 2003-2004
Jacque Weiss, campus de Rennes télévision : signal vidéo, octobre 1998
Janvier FOTSING et Pierre TSAFACK master Pro 2 en télécommunication : télévision numérique, 2009
O. Chaumette lycée J.P Sartre-69 BRON : TP-numérisation signal analogique, 2013
Sondes Abdelmouled : cours traitement du signal,
Robert : cours télé-TV couleur STS,
Jean Philippe Muller : la télévision numérique terrestre, 2010

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  • 1. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 1 Avant-propos Construit entre 1981 et 1982 dans le cadre de la Coopération financière non-remboursable avec le Japon, le Centre de Formation Professionnelle Sénégal/Japon (CFPT Sen/Jap) est une école de formation technique qui prépare entre autres des techniciens en Informatique Industrielle, en Electrotechnique et en Mécanique Automobile. La formation continue des professionnels est également mise en œuvre depuis 1989, sous forme de modules de perfectionnement. Cependant, avec les mutations technologiques de ces dix dernières années, et malgré la présence de l’informatique en tant qu’outil, dans les formations dispensées, une autre vision de l’informatique devait s’imposer au CFPT Sen/Jap. Ainsi, se voulant toujours d’être le centre répondant au mieux aux besoins du tissu industriel sénégalais, le CFPT a choisi d’intégrer un nouvel aspect de l’informatique, modifiant ainsi la configuration de son enseignement Aussi, Depuis 1999, le CFPT-S/J s’est investi dans la formation de techniciens supérieurs en Automatique et Informatique industrielle et réseaux qui seront par la suite complétées par l’électromécanique en 2005. A partir de 2012, le CFPT-S/J offre des formations en cours du soir (3ans) et en cours du jour (2ans) niveau BTS dans les spécialités suivantes : Informatique Industrielle & Réseaux (IIR) Automatisme Electromécanique (ELM) Maintenance des installations du bâtiment (MIB) Maintenance des engins lourds (MEL) Cette formation en technicien supérieur de deux années en cours du jour et de trois années en cours du soir présentant deux aspects : Un aspect théorique sous forme de cours dispensés à l’école même, et un aspect pratique sous forme de travaux dirigés intégrant les nouvelles technologies de l’informatique est sanctionnée par un diplôme de Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Cependant, afin d’obtenir le diplôme de fin d’étude (BTS), il est prévu l’élaboration d’un rapport de stage ou la rédaction d’un mémoire de fin de formation. Le projet de mémoire consiste à concevoir, comprendre, réaliser, implémenter et enfin obtenir une application produisant de par son exécution sur un ordinateur, la résolution d’un problème donné. Ce mémoire sous forme de projet que nous allons vous présenter entre donc dans ce cadre. Notre thème trouve son application au niveau de la RTS (Radio Télévision du Sénégal) entreprise à caractère publique.
  • 2. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 2 Motivation Les technologies de l'information et de la communication devenant de plus en plus transversales et pointues ont particulièrement retenu notre attention lors de notre formation dans le département informatique industriel et réseaux du centre de formation professionnel et technique CFPT Sénégal/Japon. Parmi ces technologies qui sont très innovantes notre choix est porté sur la télévision numérique, technologie que nous avons pu découvrir lors de notre stage à la RTS. Aujourd'hui, nous reconnaissons tous que l'adoption des TIC n'est pas une question de choix mais qu'il s'agit d'une nécessité. Cela s'est progressivement imposé à nous comme une évidence : les TIC représentent un outil indispensable pour la réalisation de nos décisions de développement et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Fondée sur la diffusion de signaux numériques par un réseau de réémetteurs hertziens terrestres, la télévision numérique terrestre (TNT) fera officiellement son entrée en Afrique particulièrement au Sénégal le 17 juin 2015. Un changement de norme qui va bouleverser la carte télévisuelle et générer de nouvelles dispositions.
  • 3. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 3 Introduction La radiotélévision et la téléphonie mobile constituent sans nul doute les révolutions technologiques majeures de ces dix dernières années au Sénégal bouleversant les habitudes de chacun en matière de communication. Discret à ses débuts, le multimédia s’est en effet développé de manière remarquable par la suite pour devenir un nouveau moyen de communication utilisé quotidiennement. Fin 2000, soit près de 8 ans après l’introduction des premiers téléphones mobiles, on compte au Sénégal plus de 4 chaines de radios diffusion. Ce stage ayant pour objectif premier de se familiariser avec le monde de l’entreprise et des télécommunications, la RTS constitue donc un endroit idéal permettant de se faire une idée concrète du fonctionnement et de l’exploitation d’un réseau du son et de l’image. La première partie de ce rapport de stage sera consacrée à la présentation de l’entreprise RTS. L’objet de ce stage étant directement lié à l’activité d’exploitation de la RTS, nous étudierons donc dans la deuxième partie son organisation et le rôle des différents services afin de mieux comprendre son fonctionnement et les enjeux de ce stage. Enfin, la troisième partie sera consacrée au stage : nous présenterons donc dans un premier temps la situation existante au niveau des outils de supervision et des processus en cours. Ensuite, nous allons développer l’aspect de la télévision ainsi que la transition de la RTS de l’analogique au numérique phase dont nous avons pu assister durant le stage. Pour finir, nous passerons à l’aspect pratique de ce stage qui s’est traduit par des déplacements à l’extérieur de la RTS pour les besoins de transmission en direct d’évènements ou de reportages.
  • 4. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 4 1ère Partie : PRESENTATION GENERALE DE LA RTS
  • 5. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 5 I. Présentation de la RTS : I-1. Historique de la RTS La télévision est introduite au Sénégal en 1963 avec l’assistance de l’UNESCO, dans le cadre d’un projet pilote dont l’objet était de produire et de tester des supports audiovisuels, pédagogiques et des équipements pour l’éducation des adultes, y compris l’alphabétisme. Les émissions débutent en 1965 avec des programmes d’hygiène, et de diététique, et cesseront en 1972 à la faveur des Jeux Olympiques de Munich. Cet événement sportif de dimension mondiale accélère la naissance de la Télévision Sénégalaise opérationnelle, ce qui conduit l’Etat Sénégalais à créer un organisme capable de gérer la Radio et la Télévision : l’Office de Radiodiffusion Télévision du Sénégal (ORTS). La loi 73-51 du 04 Décembre 1973 créée l’Office de Radiodiffusion Télévision du Sénégal (ORTS) et les conditions de son développement fulgurant. Deux émetteurs de 10kW sont installés à Thiès, suivit d’un de 10 kW à Tambacounda, puis en 1986 de celui de Ziguinchor. Louga étrennera le sien en 1990. Forte de tout cet héritage, la Radio Télévision Sénégalaise abordera un tournant décisif marqué par son passage d’Etablissement Public à caractère administratif à celui de Société Nationale. Le développement de son réseau de diffusion, l’amélioration sensible de ses moyens de production, et l’installation de ses services dans un nouveau cadre, la Nouvelle Maison de la Radio, sont des indices révélateurs de sa marche vers le succès. L’Histoire de la RTS, c’est aussi celle d’Hommes et de Femmes anonymes, dirigés successivement par Alioune FALL, Alassane Ndiaye, Djibril BA, Marcel NDIONE, Tidiane Daly NDIAYE, Guila THIAM, Mactar SILLA, Abdou Khoudoss NIANG, Daouda NDIAYE, Babacar DIAGNE, Racine TALLA et aujourd’hui Tidiane BARRY. A la Radio, depuis 1960, se sont succédés Lamine Diakhaté, Biram Gallo Fall, Mass Diokhané, Alioune Fall, Abdoulaye Diack, Amadou Hanne TOUNKARA, Pathé Fall DIEYE, Pape Racine SY, Ibrahima SANE, Seynabou KOR, Mansour SOW, Chérif Thiam (Radio Chaîne Internationale et Chaînes Thématiques), Seynabou KOR (Radio Nationale et Stations Régionales), Pèdre NDIAYE, Abdoulaye SEYE, Oumar SECK et aujourd'hui Papa Khalil Touré. La Télévision aura connu la maestria de Ousmane CISSE Madamel, Djibril BA, Pathé Fall DIEYE, Sokhna DIENG, Babacar DIAGNE, Ibrahima NDIAYE, Daouda NDIAYE, Oumar SECK, Mamadou BAAL, Ibrahima Souleymane NDIAYE, Gnagna Sidibé et aujourd'hui Seynabou Diop. Poumon de notre Institution, la Direction Technique aura été, pour sa part, dirigée par Guy MURET, Amadou Ndiaye NDOYE, Atta DIOUF, feue Marie-Jeanne SALZMAN, Guila THIAM, Joseph NESSEIM, Seydou DIALLO, feu Papa Abdou DIALLO (Direction du Réseau, des Nouvelles Technologies et du Développement), Amadou Lamine BA, Lucky Patrick Mendy (Directeur des Approvisionnements et de la Logistique) et aujourd'hui Isaac Faye (Directeur de l'Exploitation Technique et de l'Innovation). Derrière ces hommes, se sont toujours rangés les nombreux agents qui, depuis plus d’un demi-siècle, à tous les niveaux, ont donné à l’Institution radiophonique et télévisuelle sénégalaise ses lettres de noblesse.
  • 6. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 6 I-2. Organigramme de la RTS Assistante de Direction CHARGES DE MISSIONS OMBUDSMAN (Médiateur) DIRECTION RTS2 (DSN2) SERVICE DU PROTOCOLE CONSEILLERS (Communication, portail web et publications) CELLULE AFFAIRES JURIDIQUES SERVICE RELATIONS EXT CELLULE ARCHIVES AUDIOVISUELLES CELLULE COORDINATION MONITORING ET PLANIFICATION RTS REGIONS CELLULE MANAGEMENT DE LA QUALITE Direction television (dtv) Direction radio (dr) Direction technique et de l’innovation (dti) Direction approvisionnements et logistique Direction contrôle de gestion prévention risques Direction financière et comptable (dfc) Direction commerciale et marketing Direction ressources humaines et développement social DIRECTEUR GENERAL RACINE TALLA
  • 7. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 7 I-3. Mission de la RTS Dans le cadre de l’exécution de la mission de service public, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (R.T.S.) est chargée notamment :  De la définition des programmes,  De la production et de la réalisation des programmes destinés au public illustrant, entre autres, l’ensemble des valeurs de civilisation du Sénégal ;  De la diffusion et de la distribution de ces programmes par tous les procédés de télécommunications nécessaires ;  De l’organisation, de la constitution, de l’exploitation et de l’entretien des réseaux et installations qui permettent d’assurer la diffusion et la distribution de ces programmes ; contribuer à faire connaître le Sénégal par le développement des échanges internationaux de la production audiovisuelle. Pour cela, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (R.T.S.) collabore avec des partenaires comme :  Le CIRTEF (Conseil International des Radios et Télévisions d’Expression Française créé en 1978 dont le Secrétariat général, basé à Bruxelles, est actuellement dirigé par un sénégalais, Monsieur Guila THIAM, ancien Directeur Général de la R.T.S. Le CIRTEF entretient des relations privilégiées avec l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui est observateur de droit aux sessions du Bureau de Direction et de la Conférence générale.  L’URTNA (Union des Radiodiffusions et Télévisions Nationales d’Afrique) créée en 1962 est une organisation internationale regroupant des organismes nationaux de radio et de télévision des Etats africains qui sont des membres de l'Union Africaine. Les membres associés sont des organismes nationaux de radio et/ou de télévision des pays non-Africains. L'URTNA est un corps professionnel avec plus de 48 organismes actifs de membres investis dans le développement de tous les aspects de l'audiovisuel en Afrique. Le siège du Secrétariat Général est à Dakar. Pour réussir ses missions et assurer son rôle de service public, la RTS passe par l’utilisation de moyens de communication de masses tels que la télévision permettant la transmission de programmes visuels et sonores, et la radiodiffusion permettant la transmission de programmes sonores. II. Présentation et fonctionnement de la télévision II-1. Présentation de la télévision analogique La télévision analogique terrestre ou TAT est l'ensemble du réseau de diffusion de terre composé d'émetteurs (pilotes) et de réémetteurs locaux. Ce réseau utilise des ondes dites hertziennes. Les signaux analogiques SECAM et PAL en Europe, NTSC aux États-Unis d'Amérique, au Canada ou au Japon des émetteurs sont reçus sur les antennes VHF et UHF individuelles ou collectives qui permettent, suivant les caractéristiques du site, des qualités d'image variables, ayant fait l'objet d'une codification. Les vidéos reçues avec les premiers systèmes de télévision analogique terrestre(TAT) étaient en noir et blanc.
  • 8. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 8 Récepteur analogique des débuts de la télévision Une image monochrome désigne une image "noir et blanc" (dite "achrome") mais aussi chaque composante d'une image couleur, puisqu'on sait qu'une image couleur peut être reconstituée par la superposition de trois couleurs fondamentales (rouge, vert, bleu).Dans l'espace (x,y), on décompose l'image en un nombre suffisant de lignes horizontales, puis on l'analyse point par point le long de chaque ligne. Ces principes d'analyses sont les mêmes pour la télécopie ou la transmission de photographies : après l'échantillonnage dans le temps, on doit transmettre des images fixes. Les images sont converties en signal électrique commandant l'afficheur optique. Au cinéma, l'image est projetée dans son ensemble sur l'écran. En télévision, l'affichage en une seule fois de chaque image nécessiterait des systèmes vraiment trop complexes pour être utilisées en pratique dans un tube cathodique. L'image est en fait analysée par lignes horizontales (très légèrement obliques par rapport à l'écran) lues de gauche à droite. Le balayage de la ligne se fait à vitesse constante par un dispositif de lecture qui était et est encore dans certaines caméras un faisceau d'électrons dans un tube à vide. Un temps mort correspondant au retour du balayage sépare la lecture de deux lignes. Simultanément un balayage vertical décale les lignes analysées de haut en bas. Un ensemble de lignes de haut en bas de l'image forme une trame ; à la fin de celle-ci on a un autre temps mort dû au retour du balayage vertical, qui peut durer plusieurs lignes. II-2. Fonctionnement de la télévision analogique Pour résumer cette partie, on peut se référer aux schémas des chaînes typiques d'émission et de réception, respectivement représentés sur la Figure II-2-a et la Figure II-2-b. Figure II-2-a : Synoptique d'une chaîne d'émission en télévision analogique.
  • 9. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 9 Figure II-2-b : Synoptique d'un récepteur en télévision analogique. Les différents standards Le système NTSC (National Television Standard Committee) : Ce système américain est ancien ; il date des années 50. Son principe de base est la modulation d'amplitude en quadrature (MAQ) d'une sous-porteuse par les deux composantes de la chrominance. Le système NTSC utilise une base de couleurs YIQ. Caractéristiques techniques Nombre de lignes 525 Trame et image 60 et 30Hz Largeur de canal 6MHz Largeur de bande vidéo 4,2MHz Séparation image/son 4,5MHZ Bande latérale atténuée 0,75MHz (talon) Modulation de l’image Négative Modulation du son FM (F3) Schéma de réception NTSC
  • 10. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 10 La ligne à retard (470ns) placée sur la luminance sert à compenser les temps de propagation des signaux de chrominance à travers les filtres.  Performances Le principe de modulation choisi est relativement robuste au bruit mais il présente certains défauts :  Cross-Color : la fréquence de la sous porteuse chrominance (3,58MHz) est relativement basse, ce qui fait qu’une partie du signal de chrominance peut générer des défauts sur l’image.  Dérive de couleur : pour un fonctionnement correct de la démodulation d’amplitude, il faut que l’oscillateur du récepteur soit très bien asservi en phase par rapport à l’émission ; une dérive de phase se traduit par une restitution infidèle des couleurs particulièrement sensible pour la rose (teinte « chair ») ; pour atténuer ce défaut, les récepteurs effectuent une correction automatique sur cette teinte, la couleur « chair» parait plus fidèle mais d’autres textures dans les mêmes tons peuvent être altérées. Avantages : Simplicité (AM) Inconvénients : Sensible aux perturbations de phase. Lors de la réception, s'il y’a glissement de là porteuse reconstituée, les informations de couleurs se modifient. Le système PAL (Phase Alternate Line) Format européen, mis en application en 1962, qui s’est fortement inspiré du modèle américain (NTSC) en prenant les avantages et en essayant d’en gommer les défauts ; compatible avec le format européen Noir et Blanc 50 Hertz (balayage 50 fois par seconde, soit 2 demi-images balayées 25 fois, soit 25 images complètes en 1 seconde). Caractéristiques techniques Nombre de lignes 625 Trame et image 50 et 25Hz Largeur du canal 8MHz Largeur de bande vidéo 5MHz Séparation image/son 5,5MHz Bande latérale atténuée 0,75MHz (talon) Modulation de l’image Négative Modulation du son F.M (F3) Le système PAL utilise une base de couleurs YUV. Afin de réduire les distorsions de couleurs liées à des dérives de phase rencontrées sur le système NTSC (entre émission et réception, on alterne la phase de la sous porteuse chrominance à chaque ligne. La phase de la salve de référence vaut 180° plus ou moins 45° (valeur moyenne de 180°).
  • 11. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 11 Lors du décodage de la ligne N, on utilise le signal de la ligne précédente (N-1), soit :  Ligne N-1 : on a U + jV  Ligne N+1 : on a U – jV La somme de ces 2 informations donne : 2U La différence entre ces 2 informations donne : 2V L’avantage de cette technique est d’annuler une erreur d’avertissement de phase de l’oscillateur du récepteur. Schéma du récepteur PAL  Performance PAL Comparé au système NTSC, le système PAL permet une restitution de couleurs plus fidèle car il est moins sensible aux écarts de phase. Parmi les défauts générés, on peut noter : -Fausses couleurs sur les contours -Apparition de défauts d’une hauteur de 4 lignes dans certains contextes.
  • 12. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 12 Avantages: Insensibilité aux variations de phases (par rapport au NTSC) Relativement simple (modulation AM) La porteuse couleur est supprimée Inconvénients : La couleur ne doit pas varier sur deux lignes consécutives BURST de détection de ligne obligatoire Le système SECAM (Séquentiel Couleur à Mémoire) Format français, développé concurremment au système PAL en 1962, basé sur une approche fondamentalement différente. Il est compatible avec le format européen Noir et Blanc 50Hertz (soit 25 images complètes en 1 seconde). Le système SECAM utilise une base de couleurs Y DRDB. Profitant des développements du PAL, notamment l’utilisation d’une ligne à retard, et de la moindre acuité visuelle en chrominance de l’observateur, le système SECAAM adopte la transmission séquentielle de la chroma ; ainsi une ligne transportera le ROUGE et la suivante le BLEU. Caractéristiques techniques Nombre de lignes 625 Trame et image 50 et 25Hz Largeur du canal 8MHz Largeur de bande vidéo 6MHz Séparation image/son 6,5MHz Bande latérale atténuée 1,25MHz (talon) Modulation de l’image Positive Modulation du son A.M (A3) Schéma de réception SECAM Ce standard utilise au maximum la largeur du canal de 8MHz ; la bande latérale atténuée déborde même légèrement sur le canal précédent.
  • 13. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 13 Performances du SECAM Le choix de la modulation de fréquence permet d’obtenir une meilleure immunité aux perturbations (bruit ou transition de luminance) mais il présente l’inconvénient de ne pas pouvoir dissocier les spectres de luminance et de chrominance ; cela impose un filtrage plus sévère de la luminance, au détriment de la résolution de l’image. Une grande qualité du système SECAM est la qualité de la restitution des teintes, qui est stable, même pour des couleurs fortement saturées. Avantages: Plus de perturbation de la couleur par des parasites ou des variations de phases. La couleur des images est de qualité supérieure aux deux autres standards. Pas d’oscillateur auxiliaire dans le récepteur. Inconvénients : La porteuse n'est pas supprimée (elle est dans la bande passante vidéo). BURST de détection de ligne obligatoire. La bande passante vidéo n'est que de 3,80 MHz. Les CAMESCOPES vont sonner le glas du système SECAM ... II- 3. Présentation de la télévision numérique La manière à laquelle nous souscrivons pour définir la Télévision Numérique Terrestre, est celle de le faire comme étant un concept, pris dans son ensemble du point de vue de ses caractéristiques, ses composantes, ses enjeux et ses implications. Par rapport à la télévision analogique terrestre à laquelle elle se substitue, la TNT permet de réduire l’occupation du spectre électromagnétique grâce à l’utilisation de modulation plus efficace permettant d’obtenir une meilleure qualité de l’image, ainsi que de réduire les couts d’exploitation pour la diffusion et la transmission une fois les couts de mise à niveau amortis. La télévision numérique terrestre est à comparer à la télévision numérique par câble ou par satellite (TNS). Dans ce dernier cas la diffusion se fait non pas par le réseau des émetteurs terrestres, mais via un satellite d’où l’utilisation d’antennes paraboliques au lieu de l’antenne de télévision classique dite râteau. En outre, La TNT est le mode de diffusion audiovisuelle terrestre en numérique, dans lequel les signaux vidéo, audio et de données ont été numérisées pour être ordonnés dans un flux unique (le multiplex) avant d'être modulés puis diffusés, c'est-à-dire transportés jusqu'aux antennes râteaux des téléspectateurs.
  • 14. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 14 II -4. Fonctionnement de la télévision numérique II -4-1. Emetteur II -4-2. Fonctionnement de l’émetteur Les émetteurs sont aujourd'hui majoritairement pilotés (alimentés en programmes) par les satellites, reçus sur des paraboles professionnelles. On utilise encore des liaisons point à point appelées faisceaux hertziens qui utilisent des fréquences de l'ordre de 3 GHz à 8 GHz pour transmettre, par bonds de 50 km environ, les signaux depuis la source principale ou les centres secondaires vers le réseau d'émetteurs. Les signaux sont ensuite convertis en VHF ou UHF, présentant une certaine polarisation. Ils peuvent être renvoyés vers les réémetteurs locaux, c'est-à-dire des points de réémission secondaire à plus faible puissance. Cette dernière s'exprime en P.A.R. ou puissance apparente rayonnée, ce qui correspond à la puissance du bloc émetteur amplifié par le gain d'antenne d'émission. La majorité des émetteurs sont de type omnidirectionnel, c'est- à-dire qu'ils rayonnent sur 360° en fonction de l'importance et du particularisme de la zone à desservir. Cependant, en particulier pour la mise en place de la TNT et à fin de limiter le recouvrement des fréquences par des émetteurs proches, plusieurs émetteurs utilisent des antennes unidirectionnelles.
  • 15. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 15 II - 4 -3. Réception Chaîne de réception satellite II - 4 – 4. Principe de la réception La télévision numérique terrestre diffère de la télévision numérique par satellite uniquement au niveau des deux derniers étages de l'émetteur : Traitement en bande de base et modulation. En effet, en télévision terrestre, compte tenu des bandes de fréquences utilisées, il faut tenir compte des échos parasites entre l'émetteur et le récepteur, ce qui n'existait pas en diffusion par satellite. Pour cela, on utilise une modulation COFDM. Le principe de la modulation COFDM consiste à répartir l'information sur un grand nombre de porteuses distinctes et orthogonales modulées individuellement. Son principal avantage est son excellent comportement en présence d'échos dus aux réflexions sur des montagnes ou des bâtiments, et qui sont caractéristiques de la diffusion terrestre.
  • 16. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 16 II -4-5. Chaine de transmission Signaux analogiques Signaux numériques – Représentés par une grandeur – Représentés par une grandeur physique variant de manière continue physique prenant un ou certains nombre de valeurs discrètes. III. Procédés de numérisation La numérisation est une des manières de créer des données à traiter. Les procédés de numérisation sont multiples :  Numérisation directe d’image o Caméra CCD, appareil photo numérique o Scanner (pilotes de type TWAIN)  Numérisation d’un modèle analogique variant au cours du temps : son, vidéo
  • 17. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 17 o Echantillonnage (sampling) III-1. L’échantillonnage L’échantillonnage consiste à prélever à des instants précis, le plus souvent équidistant, les valeurs instantanées d’un signal. Le signal analogique s(t), continu dans le temps, est alors représenté par un ensemble de valeur discrète : Se(t) = S (n.Te) avec n:entier Te : période d’échantillonnage. Cette opération est réalisée par un échantillonneur souvent symbolisé par un interrupteur.  Théorème de Nyquist-Shannon – Un signal à spectre limité à la bande -F/2, +F/2 (0, F/2 dans la pratique) est complètement déterminé par les valeurs échantillonnées à des instant uniformément répartis dans le temps et égaux à 1/F. =>la fréquence d'échantillonnage doit être au minimum égale au double de la fréquence maximale du signal à échantillonner.  Passage du continu au discret sur l'axe des temps(abscisse) Exemples d’échantillonnages :  Canal téléphonique : – plage de fréquences : 4000Hz (en fait 300-3400Hz) – Fe = 4000 x 2 = 8000 Hz (1 échantillon toutes les 125 μs)  CD audio : – Plage de fréquence : 20 kHz – Fe = 20 x 2 = 40 kHz (normalisé à 44,1 kHz) III -2. La quantification  Mesure des échantillons à l'aide d'un nombre fini de valeurs Numérisation des échantillons  Passage du continu au discret sur l'axe des ordonnées.
  • 18. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 18 Mesure de l´amplitude du signal avec un nombre fini de valeurs – Approximation à la valeur discrète possible la plus proche => Erreur (ou bruit) de quantification – Compression logarithme pour obtenir un bruit de quantification relatif constant. La quantification d’un signal consiste à appliquer aux échantillons de S(t) un traitement non-linéaire qui leur fait correspondre une valeur discrète Sq(t) ; le signal quantifié Sq(t) représente alors le signal S(t) à l’erreur de quantification e(t) prés : S(t) = Sq(t) + e(t) ; le signal e(t) est assimilable à du bruit rajouté au signal par l’opération de quantification, on parlera alors de bruit de quantification. a. Quantification scalaire On parle de quantification scalaire lorsque le dictionnaire est de dimension 1, c'est-à-dire ses valeurs sont des scalaires. La quantification scalaire est la forme la plus simple de quantification, le cas où le dictionnaire est un espace de dimension supérieure à 1 est appelé la quantification vectorielle. Définition: Un quantifieur scalaire de taille N est une application , de dans un ensemble discret fini , de dimension 1 et de taille n, , . On note . b. Quantifieur scalaire uniforme Quantificateur uniforme avec un pas de quantification de 1
  • 19. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 19 C'est le type de quantifieur le plus simple, où les intervalles sont de longueur constante. Le pas de quantification est donc fixe: pour tout . Les niveaux de reconstructions sont aussi uniformément répartis. Il est parfois appelé quantifieur scalaire symétrique. c. Quantifieur à zone morte C'est un type spécial de quantifieur, où l'intervalle autour de zéro est plus large. La zone morte ou dead-zone qualifie donc cet intervalle autour de zéro, qui permet à l'ensemble des valeurs de source considérées comme petites, d'être quantifiées à une seule même valeur (généralement zéro). Ce type de quantifieur est donc non- uniforme (ou asymétrique). Toutefois, si l'ensemble des autres intervalles sont uniformes, on qualifie généralement ce type de quantifieur d'uniforme à zone morte. La norme JPEG 2000 utilise un quantifieur scalaire uniforme à zone morte. d. Quantifieur scalaire optimal Le quantifieur optimal est celui qui minimise la distorsion. Le quantifieur scalaire uniforme est optimal si l'amplitude de la source suit une distribution uniforme. Les signaux audio ou image ne peuvent cependant être considérés comme des sources uniformes, ce qui a conduit à la recherche d'algorithmes permettant de générer un quantifieur optimal, pour tous types de sources. Ce quantifieur est donné par l’algorithme de Lloyd Max, basé sur les conditions d'optimalités définies par Lloyd Max en 1957. III -3. Le format vidéo Nous ne parlerons que des plus utilisés.  La compression JPEG (Joint Photographic Experts Group) On peut diviser la compression et la décompression JPEG en 6 étapes dont voici l’organigramme :
  • 20. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 20  JPEG : De Joint Picture Expert Group, association industrielle de définition de standards de compression de données pour l’industrie de l’audiovisuel ; compression de données destinées à la photographie : Bon rendement de la compression mais pertes rendant impossible un retour vrai à l’original.  MPEG : De Movie, Professionnels, Expert Group, même type d’association que la précédente. Les travaux portent sur la compression de données vidéo pour l’utilisation en DVD, circuit de transmission de films tels ceux des avions, télévision numérique, (digitale), et transmission de la télévision en haute définition type “TNT”. Les variantes de MPEG:  MPEG1 Le plus ancien, utilisé pour comprimer avec une qualité équivalente à celle du VHS, -vidéo home system- soit 480x240. C’est aussi la qualité obtenue avec les programmes élémentaires de réalisations de films vidéo amateur.  MPEG2 Supporte la vidéo DV, la HDV et, est le standard utilisé en DVD. Les images codées en MPEG 2 avec les réglages de qualité optimum, peuvent être projetées en salle de cinéma.  MP3 C’est la couche MPEG destinée au transport de son, stéréo ou multicanaux. Thomson eut l’idée d’isoler cette couche pour fabriquer les fameux baladeurs MP 3. MPEG 2 est la qualité obtenue avec les grands programmes d’édition de films vidéo amateur ou professionnel.
  • 21. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 21  MPEG 4 Algorithmes plus performants pour la compression de données, faisant intervenir notamment la notion d’objet, c’est à dire que un objet en mouvement est isolé de son contexte, lequel est entièrement reconstitué et transporté en peu d’images, et l’objet dynamique sera placé sur son contexte un peu à la manière d’un calque. Il résulte une meilleure efficacité de la compression tout en garantissant mieux la qualité. Utilisé par le DVD “BluRay”, DVD offrant plus de 25Go de capacité, également utilisé par certains moyens de transmission de télévision en haute définition. C’est la qualité obtenue avec les grands programmes d’édition de films vidéo amateur ou professionnel.  MPEG appliqué à l'audio L'audio numérique est bien connu depuis la mise sur le marché du Compact Disc (CD) en 1984 : échantillonnage16 bits à 44,1 kHz ; gamme de fréquences de 20 Hz à 20 kHz ; débit égal à 44,1 * 16 * 2 = 1411,2 Kbits/s en stéréo. Le principe de la compression audio consiste à utiliser les faiblesses de l’audition humaine pour réduire la quantité d’information à transmettre sans pour autant détériorer la qualité du signal audio. La bande de fréquence audio est divisée en 32 sous-bandes égales en largeur et inégales en hauteur en fonction des caractéristiques de l'oreille humaine. Les signaux inférieurs au niveau des sous-bandes sont éliminés. Les zones où l'oreille est la plus sensible peuvent ainsi quantifiées, avec plus de précision. Le débit fixe peut être choisi entre 32 et 192 Kbits/s par voie. La qualité hi-fi demande 64 Kbits/s par voie, soit128 Kbits/s en stéréo ; c'est celle qui est retenue. Le taux de compression est de 1411,2/128 Kbits/s = 11,025. III-4. Le codage Pour illustrer ce propos nous allons étudier quelques transformations particulières avec la suite de bits suivante : 1001011101 Dont la représentation sous la forme d'un signal électrique est donnée par la figure suivante : Cette représentation est faite sous la forme de créneaux unipolaires avec une tension positive +V pour les niveaux logique '1', et une tension nulle 0V pour les niveaux logique '0'.  Le code NRZ : Les niveaux '0' sont codés par une tension -V, Les niveaux '1' sont codés par une tension +V
  • 22. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 22  Le code Bipolaire : Les niveaux '0' sont codés par une tension Nulle (0V), Les niveaux '1' sont codés alternativement par un niveau +V et -V  Le code Bipolaire à haute densité (BHD) : Le niveau logique à coder pendant un moment élémentaire dépend des états précédents. Le niveau logique '1' provoque un changement de polarité sur le signal, Le niveau logique '0' fait passer le signal alternativement entre la polarité précédente et la valeur nulle (0V).  Le code DELAY MODE : Le niveau logique à coder pendant un moment élémentaire dépend de l'état précédent. Le niveau logique '1' provoque un changement de polarité sur le signal au milieu du moment élémentaire, Le niveau logique '0' provoque un changement de polarité sur le signal au début du moment élémentaire sile niveau logique précédent était un '0' ou laisse le signal constant si le niveau logique précédent était un '1'.
  • 23. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 23  Le code Manchester ou Biphasé-L : Le niveau logique '0' provoque le passage de +V à -V au milieu du moment élémentaire, Le niveau logique '1' provoque le passage de -V à +V au milieu du moment élémentaire.  Le code Biphasé M : Le niveau logique '0' laisse le signal électrique constant pendant le moment élémentaire de manière alternative, Le niveau logique '1' provoque le passage de +V à -V au milieu du moment élémentaire.  Le code bipolaire RZ : Le niveau logique '0' laisse le signal électrique constant à 0 V pendant le moment élémentaire, Le niveau logique '1' fait passer la tension de 0 vers un pôle positif ou négatif pendant un court instant dans le moment élémentaire et ceci de manière alternative.  Le code Manchester différentiel : Le niveau logique '0' du moment élémentaire t recopie le signal du moment élémentaire t-1. Le niveau logique '1' du moment élémentaire t inverse le signal du moment élémentaire t-1.
  • 24. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 24 IV. Les convertisseurs et multiplexages IV-1. Les convertisseurs Numériques -Analogiques Un convertisseur numérique-analogique permet de traduire une information numérique (binaire) en une information analogique, c'est-à-dire en une grandeur physique (courant, tension). A l’inverse, une chaine de passage d’un signal numérique vers un signal analogique contiendra les éléments suivants :  Un décodeur (ou démodulateur)  Convertisseur numérique-analogique (CNA)  Demux (démultiplexeur)  Filtre de lissage, qui va tenter de recréer les valeurs intermédiaires  Sortie analogique La conversion suit le chemin suivant : Source numériqueDécodeurCNADemuxFiltre de lissageSignal analogique.  Les convertisseurs potentiomètriques On y trouve : - Une tension de référence Uref - Une batterie de commutateurs - Une batterie de résistance formant un pont diviseur
  • 25. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 25  Les convertisseurs à résistances pondérées Il comprend : - Une tension de référence Eref, - Une batterie de commutateurs commandés par le code numérique contenu dans les cases d’un registre binaire, - Une batterie de résistances pondérées de manière à ce que les courants générés soient dans une progression géométrique de raison ½.  Les convertisseurs à réseaux R-2R Les commutateurs sont commandés par le code numérique. La valeur analogique est la somme des courants aboutissant à l’entrée " - " de l’amplificateur opérationnel qui, comme dans le CNA précédent, traduit le courant en tension. Tension analogique
  • 26. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 26  Les convertisseurs à courant pondérées L’inconvénient du CNA précédemment, est supprimé par l’utilisation de courants constants toujours dirigés dans le même sens. Le principe consiste donc à générer des courants pondérés : I, 2I, 4I, 8I, etc. et à additionner ces courants en fonction du code numérique.  Les convertisseurs à réseaux R-2R à échelle inversée Cette famille occupe à l’heure actuelle une place importante grâce à son prix accessible et ses performances supérieures à celles des montages précédents. IV-2. Les convertisseurs Analogiques/Numériques Un Convertisseur Analogique-numérique (CAN, ADC pour Analog to Digital Converter) est un montage électronique dont la fonction est de générer à partir d’une valeur analogique, une valeur numérique (codée sur plusieurs bits), proportionnelle à la valeur analogique entrée. Le plus souvent il s’agira de tensions électriques. Une chaine de conversion A/N (Analogique vers Numérique) contient les éléments suivants :
  • 27. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 27  Une ou plusieurs source(s) analogique(s).  Un filtre anti-repliement (anti-aliasing) par source.  Un multiplexeur (MuX), qui pourra servir pour sélectionner une source parmi plusieurs (entrées multiples mais une seule sortie).  Un échantillonneur bloqueur (« Sample and Hold » ou S/H), qui garde la tension stable le temps du codage.  Le convertisseur analogique-numérique proprement dit (Analog/Digital Converter ou ADC).  Un codeur (ou modulateur). La conversion suit donc le chemin suivant : Source AnalogiqueFiltre Anti-AliasingMuxS/HCANCodeurSignal Numérique (transmission ou traitement) Il existe plusieurs solutions pour convertir un signal analogique en signal numérique elles sont classées ici dans l’ordre de la moins rapide à la rapide.  Convertisseur à intégration, double rampe Cette évolution des convertisseurs à simple rampe permet de s’affranchir de la dérive naturelle des composants qui le compose. Son fonctionnement repose sur une comparaison entre une référence et le signal à convertir. La conversion se déroule en 3 étapes :  On charge une capacité avec un courant proportionnel au signal à convertir pendant un temps fixe (le temps du comptage complet du compteur) ;  On décharge en suite la capacité, avec un courant constant issue de la tension de référence, jusqu’à annulation de la tension à ses bornes. Lorsque la tension devient nulle, la valeur du compteur est le résultat de la conversion ;
  • 28. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 28  On annule enfin la tension aux bornes de la capacité par une série convergente de charges et de décharge (l’objectif étant de décharger totalement la capacité pour ne pas fausser la mesure suivante). On parle en général de phase de relaxation. Ces convertisseurs sont particulièrement lents (quelques dizaines de milliseconde par cycle, et parfois quelques centaines), et très précis (plus de 16 bits). Ils dérivent peu (dans le temps, comme en température).  Convertisseur à intégration, simple rampe On réalise au moyen d’un compteur et d’un convertisseur numérique-analogique une rampe de tension. Un comparateur arrête le compteur lorsque la tension créée par le CNA atteint la tension à convertir. Le compteur indique alors le résultat sur N bits, qui peut être stocké ou traité. Ces convertisseurs ont les mêmes performances en terme de stabilité que les convertisseurs à approximations successives, tout en nettement plus lent que ces derniers. De plus leur temps de conversion qui évolue avec la tension à convertir en fait un outil peu utilisé.  Convertisseur à approximations successives Très proche en termes de composition que les convertisseurs à simple rampe, les convertisseurs à approximations successives (aussi appelés pesées successives) utilisent un processus de dichotomie pour traduire numériquement une tension analogique. Un séquenceur (généralement nommé SAR pour Successive Approximation Registre), couplé à un CNA génère une tension analogique, qui est comparée au signal à convertir. Le résultat de cette
  • 29. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 29 comparaison est alors introduit dans le SAR, qui va le prendre en compte, pour la suite du processus de dichotomie, jusqu’à complétion. Le convertisseur réalise donc sa convertisseur en positionnant en premier le bit de poids fort (MSB) et en descendant progressivement jusqu’au LSB. Les convertisseurs à approximation successive ont des temps de conversion de l’ordre de la dizaine de microsecondes, pour des précisions d’une douzaine de bits environ.  Convertisseur à parallèles ou flash Le principe est de générer 2N tensions analogiques au moyen d’un diviseur de tension à 2N+1 résistances. Les 2N tensions obtenues aux bornes de chacune des résistances sont ensuite comparé dans 2n comparateurs au signal à convertir. Un bloc logique combinatoire relié à ces comparateurs donnera le résultat codé sur N bits en parallèle. Cette technique de conversion est très rapide, mais couteuse en composants et donc utilisée pour les applications critiques comme la vidéo. Les convertisseurs Flash ont des temps de conversion inférieurs à la microseconde mais une précision assez faible (de l’ordre de la dizaine de bits). Ce convertisseur est souvent très cher. IV-3. Le multiplexage Les données audio et vidéo viennent de subir des opérations de réduction de débit. Il est nécessaire maintenant d’organiser ces données grâce à des codeurs audio et vidéo, afin de réaliser le multiplexage de plusieurs séquences vidéo et de services variés sur un même canal. Les codeurs audio et vidéo fournissent à leur sortie des trains élémentaires de données qui constituent la couche de compression. Chaque train élémentaire ES (Elementary Stream) est divisé en paquets qui constituent ainsi un PES(Packetized Elementary Stream). Les PES sont obtenus en découpant le flux ES en morceaux plus ou moins longs. Un en-tête est rajouté à chaque paquet PES pour l’identifier. Ces paquets restent de longueur importante et variable et ne sont pas du tout adaptés à la transmission. En transmission, on travaille avec des paquets de format court, fixe, et à débit constant. C’est pourquoi on réalise, à partir des flux de données PES, un flux de transport TS (Transport Stream) composé de paquets de 188 octets (4 octets d’en-tête ou packet header, et 184 octets de données utiles ou payload). Ces paquets TS sont obtenus en
  • 30. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 30 découpant les PES en petits morceaux de 184 octets (payload). La longueur des paquets est courte (188 octets) afin de permettre l’ajout de dispositifs de correction d’erreurs mis en œuvre dans le codage de canal. Les PES vidéo sont découpés en TS vidéo. Les PES audio sont découpés en TS audio. Les PES audio et vidéo d’un même programme sont multiplexés pour obtenir un STPS (Single Program Transport Stream). Les STPS de plusieurs programmes peuvent être ensuite multiplexés par un opérateur de multiplexage pour obtenir un MPTS (Multiple Program Transport Stream). Le multiplexage permet la diffusion dans un même canal de plusieurs programmes de télévision (quatre à six) organisés en "multiplex de programmes". Toutes les données numériques organisées en flux de transport STPS sont ensuite transmises à l’opérateur de multiplexage. Une partie des émissions numériques seront payantes. La norme DVB a donc défini un algorithme commun d’embrouillage CSA (Common Scrambling Algorithm, à ne pas confondre avec le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel…) qui consiste à transformer un signal numérique en un signal numérique aléatoire en vue d’en faciliter la transmission ou de le rendre inintelligible. L’embrouillage peut intervenir à deux niveaux :  soit au niveau paquet élémentaire de données PES,  soit au niveau paquet transport TS.  Multiplexeur Le multiplexeur est un circuit permettant de concentrer sur une même voie de transmission différents types de liaisons (informatique, télécopie, téléphonie, télétex) en sélectionnant une entrée parmi N. Il possédera donc N entrée, une seconde entrée de log2N bits permettant de choisir quelle entrée sera sélectionnée, et une sortie. Lorsque plusieurs circuits de données existent, il est intéressant de concentrer les données transmises sur des voies de basse vitesse (BV) sur un seul circuit de donnée à plus fort débit (HV). Multiplexeurs et concentrateurs réalisent cette opération. BV BV BV  Multiplexage en fréquence : Chaque voie BV conserve sa BP sur la voie HV La voie HV doit avoir une capacité suffisante pour absorber toutes les données provenant des voies BV. BV BV BV MUX HV MUX HV
  • 31. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 31  Multiplexage temporel : Suit le même mécanisme, mais au lieu de diviser la voie HV en fréquences, on découpe le temps en tranches affectées régulièrement à chaque voie. BV BV BV L’allocation est réalisée en fonction d’unités de temps entre les différentes transactions. La fonction de multiplexage peut être réalisée sur un réseau par un concentrateur. VI. La modulation numérique La modulation et la démodulation sont une étape dans la communication d'une information entre deux utilisateurs. Par exemple, pour faire communiquer deux utilisateurs de courriels par une ligne téléphonique, un modulateur et un démodulateur sont nécessaires. La ligne téléphonique est le canal de transmission. La modulation convertit les informations binaires issues des protocoles et des logiciels, en tension et courant dans la ligne. Le type de modulation employé doit être adapté d'une part au signal (dans ce cas numérique), aux performances demandées (taux d'erreur), et aux caractéristiques de la ligne. La modulation est le fait d'utiliser une fréquence haute (HF) pour transporter un signal électrique. Tous les signaux électriques rayonnent, mais plus la fréquence est élevée plus le rayonnement est énergique. On dit que la fréquence HF « porte » le signal à transmettre. Par exemple pour la radio AM, on fait varier l'amplitude de la porteuse proportionnellement au signal audio. Un signal audible a une fréquence basse (< 20 kHz), il est porté par une fréquence de 150 à 1 500 kHz. Dans le cas de la FM, c'est la fréquence de la porteuse qui varie proportionnellement au signal audio. Dans le cas de la TNT, la modulation est un peu différente : on utilise un grand nombre de porteuses côtes à côtes. On appelle ce type de modulation de l'OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing). Le principe est de répartir (multiplexer) les données sur plusieurs porteuses, en divisant la bande de fréquences allouée. Par exemple, une bande d'environ 8 MHz est divisée en 8 000 porteuses espacées de 1 kHz (les porteuses sont dites « orthogonales » entre elles parce que l'espacement est régulier, et qu'il est calculé très précisément pour que l'information modulée sur chacune des porteuses n'empiète pas sur la porteuse d’après). MUX HV
  • 32. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 32 1. La modulation TNT terrestre – COFDM.  Principe La COFDM est une technique de modulation consistant à répartir le signal numérisé sur un grand nombre de porteuses orthogonales modulées individuellement à bas débit. Outre une efficacité spectrale très proche de l'optimum, cette technique procure une excellente résistance au fading (évanouissement de fréquences). Chaque porteuse est composée d’un nombre entier N de portions de sinusoïdes modulées en QAM 64. 2. La modulationQAM (en anglais, Quadrature Amplitude Modulation)  Principe Elle est largement employée par les modems pour leur permettre d’offrir des débits binaires élevés. La modulation QAM utilise deux ondes sinusoïdales en quadrature : La modulation QAM consiste à faire varier 2 grandeurs : - La phase de chaque onde - L’amplitude A de chaque onde Exemple: On donne les valeurs de 0 ou 180° à la phase de chaque onde et leur amplitude peut avoir pour valeur A ou A/2. On obtient ainsi 16 combinaisons possibles, soit un codage sur 4 bits. Cette modulation s’appelle QAM 16 Modulation QAM 16 DVB-T
  • 33. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 33 L’ensemble des combinaisons d’amplitudes et de phases vu sur un diagramme en (x, y), est appelé constellation QAM : en augmentant le nombre de valeurs d ‘amplitudes et de phases, on peut augmenter le nombre de bits à transporter pour deux ondes en quadrature. Ainsi, si l’on code sur 6 bits, on obtient 2= 64combinaisons possibles d’où la constellation QAM 64. 3. La modulation TNT satellite  Principe La modulation QPSK (Quadrature Phase-Shift Keying) est utilisée. La modulation QPSK est très utilisée dans les transmissions satellites car elle permet d’obtenir un signal peu sensible aux interférences tout en conservant un débit correct. Ces caractéristiques sont importantes, les signaux transmis par le satellite devant parcourir 36000km (satellite géostationnaire). La modulation QPSK utilise deux ondes sinusoïdales en quadrature. La variation de leur propre phase de 0 ou 180° permet de transporter 2 bits : 00 01 10 11 Ces 4 symboles peuvent être représentés sous la forme d’un diagramme de constellation : 4. La modulation 8PSK utilise le transport de 3 bits par symbole : On appelle ce type de modulation de l'OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing). Le principe est de répartir (multiplexer) les données sur plusieurs porteuses, en divisant la bande de fréquences allouée. Par exemple, une bande d'environ 8 MHz est divisée en 8 000 porteuses espacées de 1 kHz (les porteuses sont dites « orthogonales » entre elles parce que l'espacement est régulier, et qu'il est calculé très précisément pour que l'information modulée sur chacune des porteuses n'empiète pas sur la porteuse d’après). Avec des données numériques, il est possible de corriger en grande partie les erreurs de transmission ; la TNT est bien moins sensible aux bruits parasites que la TV analogique. L'intérêt principal de répartir les données sur 8 000 porteuses est d'utiliser de façon optimale la bande de fréquence, toutes les porteuses ayant en moyenne la même puissance.
  • 34. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 34 Les émetteurs TNT peuvent émettre près de dix fois moins de puissance que les anciens émetteurs pour une même couverture. Remarque sur la couverture : La correction des erreurs de transmission permet d'avoir une image parfaite jusqu'à un certain seuil. Au-dessus de ce seuil, d'abord quelques blocs ne sont plus corrigeables avec la perte de pavé d'image mais si le nombre de défauts augmente et il arrive un moment ou aucune erreur n'est corrigeable : l'image se fige. Dans le cas de la TV analogique, les perturbations météorologiques faisaient apparaître des parasites sur l'image et la qualité était fortement diminuée, mais l'image restait visible longtemps. Avec la TNT, l'image reste quasi parfaite si la qualité du signal reçu est dans la zone où toutes les erreurs peuvent être corrigées. Si la qualité du signal reçu se dégrade des pixels commencent à manquer sur l'image, puis de plus en plus de pixels vont manquer jusqu’à ce que l'image se fige par intermittence, laissant apparaître des blocs de pixels par intermittence. Si le signal reçu est vraiment trop faible aucune image ne peut plus être affichée et l'écran devient noir. Si la qualité du signal s’améliore la qualité de l’image va aussi s’améliorer au fur et à mesure avec un comportement similaire à celui décrit précédemment, mais en sens inverse. 5. La modulation d’un signal a. Modulation de fréquence Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de w:  une valeur w0 pour un niveau logique ‘0’.  une valeur w1 pour un niveau logique '1'. b. Modulation d’amplitude Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de V:  Une valeur Vl pour un niveau logique '0'.  Une valeur Vh pour un niveau logique '1'.
  • 35. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 35 c. Modulation de phase Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de Ф:  une valeur Ф0 pour un niveau logique ‘0'.  une valeur Ф1 pour un niveau logique '1'. VII. Avantages et dysfonctionnement de la télévision numérique A/ Avantages _ Multiplication des programmes (6 à 18 TVSD et 1 à 3 TVHD par canal/fréquence selon la norme de compression utilisée en production et du multiplexage statistique). – Amélioration de la qualité de réception (système insensible aux échos)-image qualité DVD originale contre VHS; son Dolby Digital contre stéréo/Nicam. – Gestion plus économe du spectre des fréquences. – Utilisation du dividende numérique pour des nouveaux services. – Nouveaux marchés dans la production d’équipements numériques de réception. – Nouvelles perspectives de développement pour la production de programmes. – Portabilité et mobilité. – Puissance des émetteurs moins élevée pour une même couverture (25 à 30 fois). – Passage aisée de la SDTV à la HDTV. – Possibilité de sauvegarde des informations sur CD, DVD ou disque dur comme un simple fichier en conservant la qualité d'origine.
  • 36. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 36 – En télévision numérique, utilisation des anciennes installations en plus d'un décodeur ou adaptateur (à moins et à plus de 40 euros selon la complexité du terminal). – Intégration de la communication classique sur le poste récepteur (y compris Internet). – Possibilité d'offre élargie de services interactifs (Guide des programmes, EPG, sous titrage, contrôle d'accès, voie retour, ex. DVB-MHP, MHP (Multimédia Home Platform) désigne la norme pour une plateforme multimédia domestique) etc. – Possibilité de diffuser simultanément dans plusieurs langues différentes le même programme à l’instar du disque optique DVD et de visualiser plusieurs chaînes en même temps sur un écran (Picture in Picture-PIP). B/ Dysfonctionnement  Il peut être assez difficile de régler l'antenne, en raison de l'absence de rétroaction qui serait fournie par une image progressivement dégradée en mode analogique. L'image est généralement soit d'une qualité optimale soit totalement non disponible, ne fournissant aucune information sur la direction dans laquelle déplacer l'antenne. Un indicateur de puissance du signal fourni sur la plupart des syntoniseurs contribue considérablement à régler ce problème, mais certains téléviseurs n'en disposent pas. Le même problème peut aussi rendre très difficile de sélectionner et tester les antennes.  Les anciens récepteurs ne sont plus utilisables tels-quels; il peut être nécessaire d'acheter de nouveaux équipements (convertisseur analogique-numérique, nouveau téléviseur), ou bien de souscrire à un service de télévision par câble ou par satellite).  La consommation d'électricité augmente si la télévision et un boîtier décodeur sont branchés en même temps.  Il peut être nécessaire de remplacer l'antenne de réception, éventuellement par une antenne amplifiée. Ceci peut nécessiter l'intervention du syndic dans les copropriétés. La télévision analogique pouvait fonctionner avec un signal plus faible, lequel suffisait pour obtenir une image visible. Par extension, le numérique ne se dégrade pas aussi gracieusement que l'analogique. En effet la transmission du signal numérique souffre de l'effet de falaise: jusqu'à un certain point l'image peut apparaître constellée de petits carrés et peut se figer, mais pour une dégradation du signal plus importante, le récepteur ne parvient plus du tout à décoder le signal.  Le changement de chaîne (zapping) est plus lent en raison des retards dus au décodage des signaux numériques.  Lors de la diffusion d'événements en directs (par exemple les événements sportifs), le son et l'image ont un temps de retard par rapport à la télévision analogique et aux commentaires des radios.  Certaines chaînes qui étaient reçues correctement en analogique peuvent se trouver inaccessibles en numérique dans certaines zones dites zones blanches.  Les normes TNT changent régulièrement provoquant des coûts récurrents.  Les magnétoscopes analogiques ne peuvent enregistrer avec leur propre tuner que la télévision analogique.
  • 37. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 37 VIII. Le transport et la diffusion de la télévision numérique A/ Formats et modes de diffusion Les formats DVB de codage de la source pour transmission sont : 1) DVB-T (Digital Video Broadcasting-Terrestrial) défini par le consortium DVB, est utilisé pour la transmission de la télévision numérique par voie terrestre, dans les airs. DVB-T transmet des flux audiovisuels compressés en MPEG-2 et MPEG-4. DVB-Test largement adopté par l’Europe et autres pays dans le monde : pour les transmissions numériques terrestres TNT (Télévision Numérique Terrestre). Mode de diffusion terrestre, dans les airs, des programmes de télévision numérisés. 2) DVB-S (DVB-S et DVB-S2). Les DVB-S et DVB-S2 sont utilisés pour la transmission de la télévision numérique par satellite, dans les airs. DVB-S et DVB-S2 transmettent des flux audiovisuels compressés en MPEG-2 et en MPEG-4 et DVB-S2 : pour les transmissions numériques par satellite. 3) DVB-C : le DVB-C est utilisé pour la transmission de la télévision numérique par les réseaux des câblo- opérateurs. DVB-C transmet des flux audiovisuels compressés en MPEG-2 ou en MPEG-4 : pour les transmissions par le câble. 4) DVB-H : le DVB-H est le dernier standard défini par DVB. Basé sur le DVB-T, le DVB-H a été adapté pour permettre la transmission des flux audiovisuels vers les terminaux mobiles avec le souci d’économie d’énergie électrique car ce type de terminal est alimenté avec des piles électriques susceptibles de se décharger assez vite avec la réception des flux audio vidéo : une version de DVB-T adaptée pour les transmissions mobiles.
  • 38. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 38 B/ Transmission Les systèmes de transmission numérique véhiculent de l'information entre une source et un destinataire en utilisant un support physique comme le câble, la fibre optique ou encore, la propagation sur un canal radioélectrique. Les signaux transportés peuvent être soit directement d'origine numérique, comme dans les réseaux de données, soit d'origine analogique (parole, image etc.) mais convertis sous une forme numérique. La tâche du système de transmission est d'acheminer l'information de la source vers le destinataire avec le plus de fiabilité possible. 1. La Transmission bande de base La transmission bande de base consiste à émettre sur la ligne des courants qui reflètent les bits du caractère à transmettre. Dans le cadre de telle transmission, le MODEM (MOdulateur DEModulateur) est réduit à un Codeur dont le rôle est de substituer au signal initial un autre signal similaire mais dont le spectre est mieux adapté à la ligne. Il s'agit en fait, pour résumer, de dire que la transformation qui à lieu est du type NUMERIQUE/NUMERIQUE.  Sens de transmission La liaison unidirectionnelle ou simplex a toujours lieu dans le même sens Emetteur/Récepteur. La liaison bidirectionnelles ou à l’alternat ou semi-duplex ou half-duplex permet de faire dialoguer l’émetteur et le récepteur à tour de rôle; Emetteur Récepteur Simplex
  • 39. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 39 La liaison bidirectionnelle simultanée ou duplex ou full-duplex permet une transmission simultanée dans les deux sens. 2. Transmission de donnée sur une voie 3. Transmission série et parallèle La transmission de bit peut – être faite de deux manières : • En parallèle : Transmission de plusieurs bits simultanément (bus d’un micro de 8 ou 16 bits). Plusieurs communications simultanément. • En série : Les bits sont transmis séquentiellement les un après les autres. Liaison série Liaison parallèle Half-Duplex Full-Duplex Récepteur Récepteur Emetteur Emetteur Emetteur EmetteurRécepteur Récepteur
  • 40. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 40  Transmission asynchrone : • Les caractères sont transmis de façon irrégulière (clavier, …). • L’intervalle entre 2 caractères est aléatoire. • Le début du message peut arriver à n’importe quel moment. Mais il faut reconnaître le début et la fin d’un caractère pour permettre la synchronisation bit intra caractère. Ce qui se fait par l’ajout des start – bit et stop – bit. Les avantages de la transmission asynchrone sont : • Simple à mettre en œuvre, • Peu coûteuse, • Débit limité.  Transmission synchrone Les bits sont émis de façon régulière sans séparation entre les caractères. Pour cela, émetteur et récepteur possèdent une horloge bit de même fréquence. 4. La normalisation du câblage • Trois organismes sont à l'origine de la normalisation dans ce domaine : – ANSI : American National Standard Institut – EIA : Electronic Industry Association – TIA : Télécommunication Industry Association 5. Les supports de transmission • Le choix du support physique de transmission n'est pas indifférent. De nombreux facteurs orientent ce choix : – Les protocoles de la couche de liaison (CSMA/CD,…). – Le débit désiré (10, 100 Mb/s, 1 Gb/s, etc.). – Le rôle du câble dans le réseau (entre deux bâtiments, dans les murs, jarretière, etc.). • Des normes internationales fixent les caractéristiques physiques et d'utilisation des différents supports. • Les Supports cuivre – Câble COAXIAL – Les Paires METALLIQUES • La fibre OPTIQUE
  • 41. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 41 • Les Supports "Immatériels" – Rayon Infrarouge – Faisceaux HERTZIENS – Ondes radioélectriques – Les Satellites Le cable coaxial Câble utilisé en téléphonie et en télévision • Constitué d'un cœur (fil de cuivre), dans une gaine isolante entourée par une tresse de cuivre, le tout est recouvert d'une gaine isolante. • Certains coaxiaux peuvent atteindre un débit maximal de 150 Mhz • A tendance à disparaître des nouveaux plans de câblage. LE CABLE COAXIAL Désignation Diamètre Impédance Protocole RG-8/U 0,405p. 50 ohms Ethernet épais RG-58/U ou RG-58A/U 0,195p. 50 ohms Ethernet fin RG-59/U 0,242p. 75 ohms TV par câble Ce support est de moins en moins utilisé au profit de la paire torsadée et de la fibre optique. La paire torsadée Une ligne de transmission est constituée de 2 fils au minimum ce qu'on appelle une "paire". Les paires métalliques sont généralement constituées de cuivre, Les deux fils de la paire sont torsadés l'un sur l'autre afin de présenter une meilleure immunité aux perturbations électromagnétiques intérieures (la diaphonie). Cuivre Isolant en Plastique Tresse métallique Gaine extérieure
  • 42. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 42  Câble téléphonique constitué de deux fils de cuivre isolés et enroulés l'un sur l'autre. – Très répandue – Connexion facile – Faible coût – Faible immunité aux bruits.  Paire torsadée blindée (STP : shielded twisted paires ) – Plus résistante aux perturbations électromagnétiques – Débit pouvant aller jusqu'à 16 Mbits/s.  Utilisée en ligne de téléphone classique : débit au maximum de 56 Kbit/s  sur de courtes distances, débits de l'ordre de 10 Mbit/s voire 100 Mbit/s (prise RJ45). Câble à fibre optique Le câble à fibre optique est utilisé pour transporter des signaux de données numériques, sous forme d’impulsions lumineuses. Il est bien adapté à une transmission de données rapide et fiable, car le signal est transmis très rapidement et est très peu sensible aux interférences. Transceiver: Vient du début « transmitter » et de la fin « receiver » assure les fonctions de couplage, d’émission et de transmission sur le support. Ce composant est connecté par l’intermédiaire du câble AUI au circuit de l’ordinateur. AUI: Attachement Unit Interface Fibre optique : Un cœur et une gaine en silice recouvert d'un isolant. À une extrémitéune diode électroluminescente (LED) ou une diode laser émet un signal lumineux et à l'autre une photodiode ou un phototransistor est capable de reconnaître ce signal. Les rayons lumineux sont guidés par le fil de verre en suivant un principe de réflexion interne.  Débit de plusieurs Gbit/s sur de très longues distances.
  • 43. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 43  Immunité aux interférences électromagnétiques et sa plus grande difficulté d'écoute, contrairement aux supports électriques.  Bande passante très large (plusieurs MHz). Ondes (transmission sans fils) Un réseau sans fil standard fonctionne pratiquement comme un réseau câblé : une carte réseau sans fil dotée d’un émetteur- récepteur (périphérique transmettant et recevant des signaux analogiques et numérique) est installée dans chaque ordinateur. L’utilisateur communique avec le réseau comme s’il s’agissait d’un ordinateur câblé. Il existe deux techniques courantes de transmission sans fil pour un réseau local : la transmission infrarouge et la transmission radio à bande étroite. Transmission infrarouge Cette technique fait appel à un faisceau de lumière infrarouge pour transporter les données entre les périphériques. Il ne doit y avoir aucun obstacle entre l’émetteur et le récepteur. En effet, tout objet qui bloquerait le signal infrarouge empêcherait la communication de s’établir. Ces systèmes doivent générer des signaux forts, car les signaux de transmission faibles sont sensibles aux interférences des sources lumineuses, telles que les fenêtres. 6. Transmission radio à bande étroite L’émetteur et le récepteur doivent être réglés sur une certaine fréquence. La transmission radio à bande étroite ne nécessite pas de visibilité entre l’émetteur et le récepteur, puisqu’elle utilise des ondes radio. Toutefois, cette technique est sujette aux interférences provenant des objets métalliques. La transmission radio à bande étroite est un service nécessitant un abonnement. L’utilisateur paie un droit d’utilisation - etc.
  • 44. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 44 7. Caractéristiques supports  Propagation de signaux Électriques, optiques, radio  Valeur de bande passante • gamme de signaux transmissibles, • limitation de la rapidité de modulation • limitation du débit binaire  Valeur d’affaiblissement Conditionne l’éloignement maximum
  • 45. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 45 2ème partie : Travaux durant le stage
  • 46. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 46 Durant le stage nous avons pu effectuer des interventions dans différents sites notamment dans le service reportage radio, la production de son entre autres à la télévision pour les taches suivantes :  Assurer les directs à la radio. Pour faire ce travail nous avons besoin des appareils comme le CODEC-Mixer MX 2400 et le CDMA. - Le CODEC-Mixer MX 2400 est un appareil muni des entrées et sorties et d’une alimentation extérieure. Il permet de faire les directs à la radio. - Le CDMA est un appareil téléphonique allouée à la RTS par la SONATEL, qui assure la couverture en réseau pour faire les directs à la radio. Il est toujours synchronisé au CODEC-Mixer MX 2400. Le CODEC-Mixer MX 2400 Le CODEC-Mixer MX 2400 est un petit appareil, léger et avec une batterie dotée d’une très grande autonomie.(Entre 4 à 6h) L’appareil est enfermé dans une valise en aluminium, léger et résistant à la corrosion. Tous ses potentiomètres sont en céramique conducteur et pouvant effectuer un million d’opérations. Son utilisation ne nécessite pas un décodeur spécial. Un processeur audio interne maintient le niveau constant de transmission, Avec un excellent Vumètre, l’aiguille est parfaitement visible même en plein soleil.
  • 47. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 47  Le Codec 2400 Mixer gère 5 microphones mono  Offres alimentation fantôme 48V.  2 MIC gauche, 2 MIC droit et un MIC centrale.  6 écouteurs stéréo avec amplificateur de distribution interne.  6 sorties casque, avec 3 prises connecteurs de chaque côté pouvant fonctionner en mono ou stéréo Un DTMF du numéroteur clavier permet d’utiliser le MX2400 avec une ligne téléphonique, sans la nécessité d’un poste téléphonique. Les appels entrants pour MX2400 sont marqués par une LED sur la face avant.
  • 48. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 48 Installation du MX 2400 L’installation du peut être très rapide par l’utilisation de connecteurs standards. Le mélangeur ne dispose pas de minuscules écrans difficiles à utiliser ni de contrôles difficiles à manipuler. La connexion cellulaire Bluetooth simplifie la connexion des téléphones cellulaires. Tous les connecteurs sont standard XLR et ont 6,35 mm prises. Les canaux 3, 4 et 5 ont deux connecteurs qui permettent d’entrer un MIC utilisant XLR ou un jack stéréo pour une utilisation en ligne. Alimentation MX2400 à commutation Bien que le mélangeur puisse fonctionner pendant la charge des batteries, il est indiqué de charger les batteries pendant la nuit lorsque l’appareil n’est pas en état d’utilisation. Connexion directe à Internet
  • 49. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 49 Le MX2400 peut se connecter à tout réseau qui a accès à Internet particulièrement dans le studio au moyen du PC existant pour l'utilisation d'Internet, on peut recevoir la console audio. Le MX2400 est comme le streaming audio MP3 sans l’utilisation de décodeurs spéciaux. Fonctionnement sans fil du MX2400 (100% autonome) Le MX2400 peut utiliser un modem 3G / 4G qui est fourni par les compagnies de téléphone cellulaire. Transmission en direct du match de football Egypte-Sénégal Ce match a eu lieu le 05 septembre 2014 au stade Léopold Sédar Senghor. Nous étions allés là-bas comme techniciens pour les directs à la radio et voici le travail qu’on assurait : -Installation du matériel bien avant le match ; -Positionnement des microphones dans le stade ; -On appelle au CDM pour vérifier la transmission, si la connexion est bien établie, on attend l’heure du match pour faire le direct à la radio tout en veillant sur le matériel. Transmission en direct du Leylatil khadr Nous avons utilisé le Codec MX2400, des microphones en ligne et la ligne téléphonique de la mosquée pour faire le direct. Nous avons synchronisé le téléphone et le Codec MX2400. On émet un appel à la régie avec la ligne téléphonique pour faire les premiers tests si tout est bien on attend le soir pour le direct. Retransmission de la conférence religieuse de Serigne Mbaye SY Abdou à Sacré Cœur 3 Pour la retransmission on utilisait souvent un tascam qui permettait d’enregistrer le son dans une carte mémoire sous un format mp3. Après enregistrement on utilise un logiciel de montage « soundforge » pour faire le montage puis on fait la retransmission à la radio. Transmission en direct des prières du vendredi à la grande mosquée de Dakar Pour la transmission en direct des prières du vendredi c’est la même procédure que la transmission en direct du Laylatil khadr. La seule différence notée c’est l’utilisation d’un amplificateur pour amplifier le son à la sortie.
  • 50. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 50 Constats Lors de notre stage nous avons eu à noter  L’utilisation de matériel inadéquat ;  Le recrutement d’un personnel sans qualification professionnelle ;  Un déficit incommensurable de personnel ;  Non-respect strict des heures de travail ;  Interférence des fréquences ;  Présence de la diaphonie lors des transmissions en direct. Solutions préconisées  La première solution est d’utiliser un satellite pour toute la couverture.  Dans les installations d’antennes collectives, une installation propre avec suivi par un spécialiste s’avère nécessaire.  Il faut changer le système téléphonique par le système satellitaire pour avoir une très grande couverture, une bonne efficacité et plus de rapidité dans la transmission.  Il est intéressant de recruter un personnel qualifié pour une bonne gestion du matériel et un bon fonctionnement de la structure.  Augmenter le personnel pour répondre aux attentes des sénégalais, être au diapason de la mode c'est-à-dire pour pouvoir être regardé davantage par le peuple.  Changer le dispositif de travail car à des endroits très éloignés on peut avoir des pertes dues fréquemment par un manque de couverture du réseau. Ceci peut avoir des perturbations sur le travail.  Il faut aussi revoir le personnel recruté qui est la plupart sans qualification. professionnelle, et qui sont formé au cours de leurs contrats.  Il y a aussi un déficit de personnel lors des grands événements. L’administration rencontre des difficultés pour déployer le maximum de techniciens pour assurer tous les événements. TASCAM
  • 51. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 51 Le Tascam DR-40 est un enregistreur portable 4 pistes intégrant des micros statiques orientables, des entrées micro sur XLR et assurant une longue autonomie sur piles. Il s’emmène n’importe où, et enregistre jusqu’à 4 pistes, depuis ses micros incorporés, des microphones externes ou des sources de signal au niveau ligne. Les microphones intégrés, de haute qualité, sont orientables en configuration XY ou AB, ce qui permet d’optimiser la prise de son en fonction des particularités de la source. Les préamplis Tascam intégrés permettent d’alimenter des micros statiques externes (alimentation fantôme), pour une haute qualité d’enregistrement, servie par une résolution de 24 bits/96 kHz. Le DR-40 accepte des connecteurs XLR ou jack 6,35 mm symétriques, grâce à ses entrées sur Combo Neutrik verrouillable. Il enregistre sur carte SD ou SDHC (capacité maximale : 32 Go), et il est livré avec une carte de 2 Go. À l’issue de l’enregistrement, vous pouvez relire vos prises en leur appliquant une égalisation, et la fonction optionnelle Level Align permet d’augmenter le niveau sonore global subjectif. Une réverbération stéréo est également disponible ; l’appareil intègre par ailleurs un haut-parleur de contrôle et un accordeur chromatique. Un port USB 2.0 assure un transfert rapide des données audionumériques enregistrées vers un ordinateur. Parmi les autres fonctionnalités, citons le mode Overdub, la lecture à vitesse réglable, un limiteur et un filtre passe-haut, etc. Grâce à son interface utilisateur d’une grande simplicité, le DR-40 convient parfaitement à l’enregistrement chez soi ou en concert. Le DR-40 peut aussi se contrôler par l’intermédiaire d’une pédale footswitch optionnelle (RC- 3F) ou une télécommande à fil optionnelle (RC-10). Autre option, un pack pour piles (BP-6AA), embarquant six piles de format LR06 (AA), qui fait passer l’autonomie de l’appareil de 17h30 à 50 heures, sans devoir passer par un bloc secteur ou un ordinateur. Ce pack pour piles est conçu pour se fixer au DR-40 et à un trépied, et sera disponible en octobre 2011. Fonctionnalités principales du Tascam  Enregistreur portable ‘handheld’, de haute qualité.  Compact et facile à utiliser.  Support d’enregistrement : carte SD/SDHC (livré avec une carte de 2 Go)  Formats audio gérés :  PCM linéaire (format WAV), fréquences d’échantillonnage 44,1/48/96 kHz, résolution numérique 16/24 bits.  Compressé (format MP3) : débit 32 à 320 kbit/s, fréquence 44,1/48 kHz (compatible avec les fichiers VBR en lecture seulement).
  • 52. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 52 Fonctions d’enregistrement  Microphone statique stéréo intégré (capsules cardioïdes).  Accepte un niveau de pression sonore élevé.  Configuration facile (disposition AB et XY possibles).  La disposition XY assure une excellente compatibilité mono et une grande précision de localisation sonore (idéal pour les interviews en milieu bruyant ou pour les enregistrements sur site avec ambiance).  Excellente directivité, séparation des canaux efficace.  Idéal pour l’enregistrement de concerts ou sur le terrain, les interviews/reportages, la formation musicale, etc.  2 entrées micro/ligne sur connecteur Combo (XLR/jack TRS) avec alimentation fantôme (compatible avec les sources au niveau ligne professionnel, soit +4 dBu).  Enregistrement sur 4 pistes.  Créez deux enregistrements stéréo simultanément, à partir des microphones intégrés et des entrées micro/ligne externes.  Créez deux enregistrements stéréo simultanément avec des réglages de niveaux différents, depuis les microphones intégrés ou les entrées micro/ligne externes.  Overdub (enregistrement supplémentaire) non destructif : enregistrez le mixage d’un ou deux fichiers stéréo en lecture et d’un signal d’entrée stéréo, sous forme d’un nouveau fichier stéréo. Vous pouvez aussi enregistrer le signal d’entrée en écoutant un fichier stéréo déjà enregistré.  Fonction de mixage intégré, avec niveau, panoramique et dosage d’effets sur chaque piste (création d’une piste stéréo à partir d’un enregistrement 4 pistes).
  • 53. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 53  Décodeur MS intégré, pour écouter les enregistrements créés avec une configuration de micro MS (Mid/Side).  Filtre passe-haut intégré (fréquence de coupure commutable : 40 Hz, 80 Hz, 120 Hz).  Réglage de niveau d’enregistrement manuel or automatique.  Trois options de réglage de niveau d’enregistrement automatique (Peak Reduction, Auto Level, Limiter).  Buffer de pré-enregistrement (2 secondes), permettant de faire commencer un enregistrement avant l’instant où on a appuyé sur la touche Record.  Passage et sortie automatique d’enregistrement en fonction du niveau du signal d’entrée  Temporisateur permettant de faire commencer un enregistrement 5 ou 10 secondes après avoir appuyé sur la touche Record.  Possibilité de créer un nouveau fichier en cours d’enregistrement (manuellement ou selon la taille du fichier).  Gestion de marqueurs (insertion manuelle ou automatique, jusqu’à 99 marqueurs par fichier). Fonctions de lecture  Fonction Automatic Level Align, permettant d’augmenter le niveau sonore global subjectif en cours de lecture.  Fonction Variable Speed Audition, permettant de modifier le tempo en lecture sans pour autant changer la tonalité (50 à 150 %).  Fonction Repeat (répétition en lecture d’un fichier ou de tous les fichiers).  Fonction Loop (répétition d’une section de fichier délimitée par marqueurs).  Gestion de Playlist (liste de lecture), permettant de lire des fichiers selon un certain ordre.  Fonction Resume (reprise de la lecture depuis l’endroit du fichier où la lecture avait été arrêtée).  Fonction Flash-Back, permettant de revenir en arrière, d’une durée donnée (1 à 10, 20 ou 30 secondes).  Égaliseurs intégrés, pour modifier le timbre du son en cours de lecture.  Affichage des tags ID3 de fichiers MP3 ID3 (jusqu’à la version 2.4).  Haut-parleur de contrôle intégré.  Sortie casque/ligne. Autres fonctions  Réverbération intégrée (6 presets, applicable au signal d’entrée ou de sortie).  Accordeur chromatique intégré, pour accorder facilement votre instrument avant l’enregistrement.  Fonction File Divide, permettant de découper les fichiers enregistrés afin de supprimer des passages de bruits indésirables, ou pour extraire les parties intéressantes d’un enregistrement long (format WAV uniquement).  Gestion des fichiers par dossiers.  Fonction de verrouillage (Hold) afin d’éviter toute manipulation accidentelle.
  • 54. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 54  Écran à cristaux liquides rétro-éclairé, très lisible.  Port USB 2.0 intégré, pour transfert de fichiers vers/depuis un ordinateur.  Alimentation par piles alcalines ou accumulateurs NiMH au format LR06 (AA), assurant une autonomie maximale de 15 heures en continu, alimentation fantôme désactivée. Possibilité d’alimentation par bus USB, ou par bloc secteur optionnel (Tascam PS-P515U)  Filetage 1/4 de pouce sur le fond de l’appareil, pour fixation à un trépied ou pied de micro.  Pédale footswitch (RC-3F) et télécommande à fil (RC-10) en option.
  • 55. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 55 IX. Conclusion Effectuer un stage dans une entreprise renommée, comme la RTS, a été une véritable opportunité personnelle et professionnelle. Nous avons reçu un très bon accueil de la part des collaborateurs de la RTS. Ils nous ont permis de nous intégrer rapidement et ont contribué à notre enrichissement. Il nous a été confié au sein de la RTS, dans le service reportage radio et CDM, de conduire un projet de développement dans le cadre de la diffusion en direct des évènements sportifs, politiques, socio-économiques etc. Ce stage nous a permis d’avoir une vision fonctionnelle de la diffusion utilisée au niveau de la radio et de la télévision. De plus, nous avons pu approfondir nos connaissances de base dans la transmission de données. Enfin, ce stage nous a permis d’avoir une vision pratique du fonctionnement et de l’exploitation d’une chaise de diffusion. Nous avons en effet pu côtoyer quotidiennement l’univers du centre d’exploitation et de maintenance du réseau de la RTS. Nous avons ainsi été amenés à travailler dans le cadre de ce stage avec les différents services de la RTS (Les équipes d’exploitation et les équipes de maintenance techniques). En outre, nous avons participé aux différentes transmissions en direct. Ce qui nous a permis de nous faire une idée plus précise du travail de qualité de service et d’exploitant réseau. Nous avons aussi eu l’occasion de nous rendre à plusieurs reprises au CDM, y voyant concrètement le déroulement de la supervision du direct. En cela, ce stage représente une expérience particulièrement enrichissante et nous a confortés dans l’idée de poursuivre notre formation dans le secteur des transmissions de données.
  • 56. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 56 GLOSSAIRE & ABREVIATIONS • Acquittement : Acknowledgement (ACK) en anglais. Accusé de réception positif dans une procédure de transmission. • ETTD: Équipement Terminal de Traitement de Données, appelés aussi DTE (Data Terminal Equipement) • ETCD: Équipement Terminal de Circuit de Données, ou DCE (Data Communication Equipement) • Adresse: suite de (6 octets pour Ethernet) qui identifie la source ou la destination d’un paquet de données. • Diaphonie: Défaut de transmission provoqué par l’influence d’un canal de transmission sur un autre. • Paradiaphonie et Telediaphonie: Exprime l’affaiblissement du signal reçu sur une paire par rapport au signal transmis sur une autre paire, L’une est mesurée près de la source, l’autre à l’extrémité. Plus la valeur est élevée meilleur est le câble. • Analyseur: Appareil de contrôle et de mesure du signal, ou des informations échangées sur un canal de transmission. Les différents types d’analyseurs en télécommunication vérifient la structuration des données en plus du signal lui-même, et peuvent décoder le contenu des paquets. • Bit: Abréviation de Binary digit. La plus petite unité d’information dans le système de notation binaire (0 ou 1) • Octet: suite de huit bits successifs • Débit Binaire : Nombre de bits transitant par seconde entre entités correspondant par un réseau local. • Baud : Nombre de symboles transmis par seconde • Bruit: signal parasite sur un canal de communication. • BER: Bit Error Rate, pourcentage de bits erroné reçus par rapport à la séquence de bits envoyés. • ASCII : (American Standard code for International Interchange) Code utilisé pour la représentation des données. La longueur d’un mot est fixée à 7 bits (128 caractères, signes aux commandes représentables). • BCD: Binary Coded Decimal, codage sur 4 bits d’un chiffre décimal (0-9). • Média : Support physiques véhiculant les signaux de transmission. • Câble : Support de transmission composé de fils ou de fibres optiques enveloppés sous une gaine de protection. • Décibel (dB): Unité logarithmique exprimant le rapport entre deux grandeurs • Atténuation: Affaiblissement que le signal subit lors de son trajet le long du média, mesurée en Décibel (dB). D’importance généralement croissante avec la fréquence du signal et longueur parcourue. • Bande de Base : Transmission d’un signal de données non-modulé, tel que généré par le circuit digital dans sa bande de fréquence. • Bande de garde: Bande de fréquence utilisée entre deux canaux de communication qui permet de séparer les canaux pour empêcher toute interférence mutuelle. • Blindage: Tresse métallique de protection entourant un ou plusieurs conducteurs afin de le protéger des rayonnements électromagnétiques.
  • 57. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 57 • Câble blindé: Câble comportant une enveloppe métallique (tresse ou feuillard) dite blindage. • Cordon: Câble relativement court, équipé d’un connecteur à au moins l’une de ses deux extrémités. • Jarretière: Cordon de raccordement court, utilisable pour le système de brassage. • Brassage: Interconnexion des lignes arrivant sur un sous-répartiteur. • BNC: Vient de Bayonnet-Neil-Concelman, connecteur à baïonnette pour câble coaxial fin, que l’on retrouve aussi pour les fibres optiques. • Buffer: Ou Tampon, Élément de stockage utilisé pour compenser les différents débits de flots de données au cours de transmission entre appareils. • Driver : Logiciel qui gère les échanges de données entre port de communication physique et les programmes qui l’utilisent. • Interface: Lien partagé par deux entités adjacentes. L’ensemble de fils reliant deux entités adjacentes correspond à une interface physique. • Bande passante: espace de fréquence tel que tout signal appartenant à cet intervalle ne subisse qu’un affaiblissement déterminé par rapport à un signal de référence. • MODEM: vient de Modulateur-Démodulateur, équipement capable d’effectuer l’émission et la réception de données numériques sur lignes téléphoniques ou sur liaisons spécialisées. • Modulation : variation dans le temps d’une caractéristique physique (amplitude, fréquence, phase) d’un signal en fonction de message à transmettre. • CODEC: Abréviation de Codeur-Décodeur. (utilise généralement la modulation MIC pour transformer les signaux analogique vocaux en signaux numériques, et vice-versa) • Réseau: Un ensemble d’éléments matériels et logiciels qui permet le transfert de données, localement ou à grande distance. • RJ : pour registered jack, prise modulaire de petite dimension telle que RJ9, 11, 12, 45. • Terminateur : Vient de terminator en anglais. Connecteur résistif placé en bout de câble. Evite, par adaptation d’impédance, les réflexions de signal qui pourraient créer des interférences. • Trame: frame en anglais, groupe de caractères transmis comme une unité suivant un format prédéfini. • Réseau Local: Local Area Network, soit LAN en anglais. Réseau de communication à but téléinformatique, ont généralement des débits de transmission élevés et taux d’erreur faibles. • MAN (Metropolitan Area Network): Réseau de transmission couvrant généralement une ville et ses environs. Autorise l’interconnexion de plusieurs réseaux locaux (Exemple : réseau d'une université, d'une ville) • WAN (wide Area Network): Réseau recouvrant une région géographique relativement étendue. Également appelé Réseau longue distance (Connexion entre ordinateurs éloignés (milliers de km)). • Internet: L’ensemble de réseaux et passerelles qui utilisent la suite de protocole TCP/IP et fonctionnent comme un réseau virtuel unique et coopératif.
  • 58. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 58 • Word Wide Web WWW: Ensemble des serveurs Web accessible sur Internet, couramment appelé Web. • Intranet: Réseau d’entreprise mettant en œuvre les mêmes technologies que le réseau internet. • Passerelle: Gateway en anglais, est une machine spécifique, reliée à deux (ou plusieurs) réseaux, qui route les paquets de l’un vers l’autre. TNT : Télévision Numérique Terrestre TAT : Télévision Analogique Terrestre SDTV : Standard Télévision CCD: Coupled Charge Device CRT: Cathodic Ray Tube LCD: écrans à cristaux liquides LED : diode électroluminescente DLP: Digital Light Processing CUT : Commutation direct d’une image à l’autre MIX : ou dissolve (fondu enchainé) MHP: Multimedia Home Platform KEY: incrustation HF: Haute Fréquence AM: Modulation d’Amplitude FM: Modulation de Fréquence VHF: Very High Frequency UHF: Ultra High Frequency QAM: Quadrature Amplitude Modulation P.A.R : Puissance Apparente Rayonnée OFDM: Orthogonal Frequency Division Multiplex DVB: Diffusion video numérique DAB: Digital Audio Broadcasting MPEG: Motion Picture Expert Group ATSC: Advances Television System Committee ISDB-T: Integrated Services Digital Broadcasting - Terrestrial COFDM: Coded Orthogonal Frequency Division Multiplex PAT: Program Association Table PID: Packet Identifier PMT: Program Map Tables CAT: Conditional Access Table (Cryptage)
  • 59. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 59 PCR: Program Clock Reference PTS: Presentation Time Stamps (synchro Image/Son) DTS: Decoding Time Stamps ADSL: Asymmetric Digital Subscriber Line CRT: Cathode Ray Tube STP: shielded twisted pairs ANSI: American National Standard Institut EIA: Electronic Industry Association TIA: Télécommunication Industry Association
  • 60. Mémoire de fin de formation Prise et diffusion du son (RTS) Page 60 Sources: Webographie http://kenrockwell.com/audio/tascam/dr-100mkii.htm http://www.solidynepro.com/indexahtmlp_c2400eng,t.htm https://fr.wikipedia.org/wiki/Transition_vers_la_t%C3%A9l%C3%A9vision_num%C3%A9rique http://www.louisreynier.com/fichiers/systemes%20tv.pdf http://www.ta-formation.com/cours/g-tnt.pdf Bibliographie Louis REYNIER-BTS SE-Réception, 2010 Fabrice CAIGNET LAAS-CNRS fcaignet@laas.fr, 2005 DESS Système Electronique option télécommunication FIUPSO3 électronique. Université Paris XI, 2003-2004 Jacque Weiss, campus de Rennes télévision : signal vidéo, octobre 1998 Janvier FOTSING et Pierre TSAFACK master Pro 2 en télécommunication : télévision numérique, 2009 O. Chaumette lycée J.P Sartre-69 BRON : TP-numérisation signal analogique, 2013 Sondes Abdelmouled : cours traitement du signal, Robert : cours télé-TV couleur STS, Jean Philippe Muller : la télévision numérique terrestre, 2010