Une mise sur slides de mes notes d'animation du débat "Pourquoi apprendre quand Google le sait ?
La mémoire court-circuitée par le net", le mardi 3 février 2009.
Compte rendu sur www.aecom.org
35 000 micro-décisions par jour : Comment mesurer et réduire l'effort cogniti...Pierre-Majorique Léger
Savez-vous à quel point les interfaces technologiques taxent vos utilisateurs au niveau cognitif ? On estime en effet que les utilisateurs d'affaires font face à plus de 35 000 micro-décisions à chaque jour lors de leur interaction avec différents types de technologies! Il est maintenant crucial d'évaluer l'expérience d'affaires des utilisateurs afin d'identifier des moyens de réduire l'effort requis pour interagir avec la technologie et favoriser des contextes d'utilisation qui minimisent les interférences. L'utilisation des théories et outils des neurosciences permettent de mesure avec précision l'effort cognitif vécu par vos utilisateurs. Des travaux de recherche récents seront présentés pour illustrer les méthodes d'évaluation et pistes de solution.
Pierre-Majorique Léger
Co-directeur Tech3Lab
HEC Montréal
Une mise sur slides de mes notes d'animation du débat "Pourquoi apprendre quand Google le sait ?
La mémoire court-circuitée par le net", le mardi 3 février 2009.
Compte rendu sur www.aecom.org
35 000 micro-décisions par jour : Comment mesurer et réduire l'effort cogniti...Pierre-Majorique Léger
Savez-vous à quel point les interfaces technologiques taxent vos utilisateurs au niveau cognitif ? On estime en effet que les utilisateurs d'affaires font face à plus de 35 000 micro-décisions à chaque jour lors de leur interaction avec différents types de technologies! Il est maintenant crucial d'évaluer l'expérience d'affaires des utilisateurs afin d'identifier des moyens de réduire l'effort requis pour interagir avec la technologie et favoriser des contextes d'utilisation qui minimisent les interférences. L'utilisation des théories et outils des neurosciences permettent de mesure avec précision l'effort cognitif vécu par vos utilisateurs. Des travaux de recherche récents seront présentés pour illustrer les méthodes d'évaluation et pistes de solution.
Pierre-Majorique Léger
Co-directeur Tech3Lab
HEC Montréal
Testing automation on Android using BitBarandroidaalto
"Testing solutions on Android" presentation delivered by Jouko Kaasila, during Android Aalto community keynote #3.
More information: http://androidaalto.org/
The document discusses refrigeration compressors. It describes the different types of compressors including reciprocating, rotary, centrifugal, screw, and axial flow. It discusses the historical development of compressors from 1865 to present. Finally, it outlines the structure of the refrigeration compressor industry in India, including major manufacturers, installed capacity and utilization rates, and future demand forecasts.
Critical thinking can be defined in various ways from different perspectives. From a philosophical perspective, it involves skills like reflection, reasoning, and making judgments based on evidence. From a cognitive perspective, it refers to the thinking processes used by experts in different domains. There is no consensus on how to define or teach critical thinking. Research suggests it may not be a general skill that can be transferred, but rather is intertwined with domain-specific knowledge. Deliberate practice of critical thinking skills through activities like argument mapping may be needed to improve students' abilities.
Stanley Rao is named as one of the “100 Most Influential Global Sales & Marketing Technology Leaders” by Marketing Times. He is an efficient leader, dynamic and democratic by innovating a wide range of organic growth techniques.
Dix minutes pour comprendre comment fonctionne notre cerveau. Les leçons à en tirer pour réaliser votre rêve.
Une feel good story qui j'espère vous fera bouger.
Présentation BDE psychomotricité Hyères - Les Thérapies psychomotrices de HyèresRéseau Pro Santé
Revue "Bulles de Psychomot' " n°6" - ANEP - Décembre 2016
Présentation BDE psychomotricité Hyères
Président : Baptiste Tremblot de la Croix
Première VP : Ariane Lorgnier
Secrétaire : Lorine Senes
Trésorière : Marine Cozien
VP Communication : Alexis Briongos et Anaël Favaletto
VP Evénement et sport : Jason Bourdin
VP Soirée : Solène Giraud et Lauren Campana
VP Partenariat : Delphine Gendronneau
VP PCS : Gabrielle Jeannin
VP Formation et vie de l’école : Lise Drouin
Telle est la nouvelle composition du bureau de l’IFP de Hyères ! Un bureau équilibré avec des anciennes et des nouveaux, des filles et des garçons tous prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes dans de nombreux projets. Des soirées bien sûr mais aussi des événements sportifs, ludiques, culturelles et caritatifs afin de faire vivre nos étudiants. Nous allons renouveler certaines actions de l’ancien bureau mais les idées nouvelles commencent à émerger. Vivement une première rencontre, vive l’associatif et vive les IFP.
Zoom sur ... ! Les Thérapies psychomotrices de Hyères
L’ « Imitation Game » dans la prise en charge psychomotrice de l’autisme
« Ce jour-là, à la sortie du Royaume enchanté, quand Walt aperçoit l’épée magique près du carrousel, nous ne pouvons nous empêcher de rêver. Un comédien Disney déguisé en Merlin l’Enchanteur s’adresse à Walt : « Viens donc, mon garçon » Quelqu’un actionne un bouton caché qui débloque l’épée. Walt la tire et Merlin crie : « Vive le roi !! ». Puis ils se tournent tous les deux vers Owen. « Tu peux y arriver, Owie, lui chuchote Walt. Je sais que tu peux ». Owen regarde son frère et Merlin, puis il avance vers l’enclume et tire l’épée. Nous voilà figés face à cette scène. A-t-il compris ce que disait Walt ? A-t-il tout simplement imité ce que son frère avait fait ? Qu’importe après tout. Aujourd’hui, il est le héro de son imagination. »
(...)
http://www.reseauprosante.fr/
L’inclusion dans les équipes agiles : les personnes neuro-atypiquesAlice Barralon
Ayant travaillé avec des personnes neuro-atypiques (HPI, troubles autistiques), je me suis interrogée sur leur position dans une équipe agile dite auto-managée.Quelle est leur place?Comment gère ton leur émotions?Comment les comprendre?Comment accueillir nos différences?On en entend beaucoup parler chez les enfants (DYS, HPI, zèbre, etc). Mais chez les adultes c'est silence radio... que deviennent-ils ?
Présentation donné le dimanche 2 Novembre 2014 au festival anti-pub de dépollution mentale "Le cerveau disponible."
Plus d'information: http://www.cerveau-disponible.fr/2014/
Testing automation on Android using BitBarandroidaalto
"Testing solutions on Android" presentation delivered by Jouko Kaasila, during Android Aalto community keynote #3.
More information: http://androidaalto.org/
The document discusses refrigeration compressors. It describes the different types of compressors including reciprocating, rotary, centrifugal, screw, and axial flow. It discusses the historical development of compressors from 1865 to present. Finally, it outlines the structure of the refrigeration compressor industry in India, including major manufacturers, installed capacity and utilization rates, and future demand forecasts.
Critical thinking can be defined in various ways from different perspectives. From a philosophical perspective, it involves skills like reflection, reasoning, and making judgments based on evidence. From a cognitive perspective, it refers to the thinking processes used by experts in different domains. There is no consensus on how to define or teach critical thinking. Research suggests it may not be a general skill that can be transferred, but rather is intertwined with domain-specific knowledge. Deliberate practice of critical thinking skills through activities like argument mapping may be needed to improve students' abilities.
Stanley Rao is named as one of the “100 Most Influential Global Sales & Marketing Technology Leaders” by Marketing Times. He is an efficient leader, dynamic and democratic by innovating a wide range of organic growth techniques.
Dix minutes pour comprendre comment fonctionne notre cerveau. Les leçons à en tirer pour réaliser votre rêve.
Une feel good story qui j'espère vous fera bouger.
Présentation BDE psychomotricité Hyères - Les Thérapies psychomotrices de HyèresRéseau Pro Santé
Revue "Bulles de Psychomot' " n°6" - ANEP - Décembre 2016
Présentation BDE psychomotricité Hyères
Président : Baptiste Tremblot de la Croix
Première VP : Ariane Lorgnier
Secrétaire : Lorine Senes
Trésorière : Marine Cozien
VP Communication : Alexis Briongos et Anaël Favaletto
VP Evénement et sport : Jason Bourdin
VP Soirée : Solène Giraud et Lauren Campana
VP Partenariat : Delphine Gendronneau
VP PCS : Gabrielle Jeannin
VP Formation et vie de l’école : Lise Drouin
Telle est la nouvelle composition du bureau de l’IFP de Hyères ! Un bureau équilibré avec des anciennes et des nouveaux, des filles et des garçons tous prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes dans de nombreux projets. Des soirées bien sûr mais aussi des événements sportifs, ludiques, culturelles et caritatifs afin de faire vivre nos étudiants. Nous allons renouveler certaines actions de l’ancien bureau mais les idées nouvelles commencent à émerger. Vivement une première rencontre, vive l’associatif et vive les IFP.
Zoom sur ... ! Les Thérapies psychomotrices de Hyères
L’ « Imitation Game » dans la prise en charge psychomotrice de l’autisme
« Ce jour-là, à la sortie du Royaume enchanté, quand Walt aperçoit l’épée magique près du carrousel, nous ne pouvons nous empêcher de rêver. Un comédien Disney déguisé en Merlin l’Enchanteur s’adresse à Walt : « Viens donc, mon garçon » Quelqu’un actionne un bouton caché qui débloque l’épée. Walt la tire et Merlin crie : « Vive le roi !! ». Puis ils se tournent tous les deux vers Owen. « Tu peux y arriver, Owie, lui chuchote Walt. Je sais que tu peux ». Owen regarde son frère et Merlin, puis il avance vers l’enclume et tire l’épée. Nous voilà figés face à cette scène. A-t-il compris ce que disait Walt ? A-t-il tout simplement imité ce que son frère avait fait ? Qu’importe après tout. Aujourd’hui, il est le héro de son imagination. »
(...)
http://www.reseauprosante.fr/
L’inclusion dans les équipes agiles : les personnes neuro-atypiquesAlice Barralon
Ayant travaillé avec des personnes neuro-atypiques (HPI, troubles autistiques), je me suis interrogée sur leur position dans une équipe agile dite auto-managée.Quelle est leur place?Comment gère ton leur émotions?Comment les comprendre?Comment accueillir nos différences?On en entend beaucoup parler chez les enfants (DYS, HPI, zèbre, etc). Mais chez les adultes c'est silence radio... que deviennent-ils ?
Présentation donné le dimanche 2 Novembre 2014 au festival anti-pub de dépollution mentale "Le cerveau disponible."
Plus d'information: http://www.cerveau-disponible.fr/2014/
À l'occasion d'une rencontre, réunissant une centaine de professionnels, organisée en mars ; voilà une synthèse des échanges sur l'importance du storytelling dans les démarches de réseau nécessaires au retour à l'emploi.
Des Espaces-Temps pour la Formation et l'Apprentissage : Réflexions à la lumi...Marcel Lebrun
Conférence donnée le 17 septembre 2012 à l'Institut Libre Marie Haps de Bruxelles (Haute Ecole Léonard de Vinci, Pôle Louvain) par Marcel Lebrun (Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve) à titre de leçon inaugurale pour la Rentrée Académique 2012-2013
This document discusses neuroethics and its relationship to educational issues. It begins by defining neuroethics and cognitive neuroscience. It then examines various ethics issues related to neuroscience research and its applications, including impacts on individuals and society. It discusses how the scientific understanding of the brain can influence views of humanity. It also explores the neuroscience of moral decision making and how an understanding of brain mechanisms can inform views of living. The document traces the history of neuroethics back to the 2000s and conferences/publications that helped establish the field. It analyzes challenges of communicating neuroscience research to the public and proposes ways to enhance communication. Many neuroethical issues are also relevant for education and cognitive science due to the study of
1) A study from 1993 found that listening to Mozart's music led to temporary improved spatial reasoning skills in adults, but this effect was not replicated by other researchers.
2) A more recent 2010 study found higher effects from studies conducted by the original researchers compared to other groups, indicating potential bias. There is little evidence left that Mozart's music specifically enhances performance.
3) A politician proposed funding to make music available to young children to help brain development, citing the Mozart effect research. However, the Mozart effect has not been reliably shown.
This document discusses the potential for a marriage between cognitive science and education but also identifies risks and challenges. It outlines common interests in learning and teaching that could form the basis for collaboration. However, it also lists 10 "slippery slopes" such as getting the science wrong or overstating what can be directly applied. It raises questions about how to produce and disseminate knowledge in a usable way. Translational research models from evidence-based medicine and medicine are discussed as possible approaches but challenges in education are also noted, such as more spurious evidence and lack of infrastructure for classification and training.
Teaching critical thinking involves defining what it is, how to teach it, and why it is important. There is no consensus on a definition of critical thinking, how best to teach it, or whether it can be taught. Approaches include stand-alone courses focusing on general skills versus integrated approaches within specific subjects. While critical thinking is widely believed to be important, there is skepticism around whether it can truly be taught and evaluations of critical thinking programs have had mixed results.
Digital technologies are increasingly used in education both formally and informally. While technologies may engage students as "digital natives," simply using technologies does not guarantee effective learning. Meaningful learning requires understanding principles rather than just practicing skills. Studies show skills can transfer between similar tasks, but not always to novel tasks without principles. Technologies offer potential to simulate real-world problem solving, but more research is needed to identify how and why specific technologies may improve learning outcomes.
The document discusses research on the impact and effectiveness of teachers. It summarizes several key studies:
1) Studies show that high-quality teachers can have long-term positive impacts on students' outcomes beyond test scores, such as earnings and college attendance. However, precisely evaluating a teacher's impact is difficult.
2) A Tennessee study found that students assigned to more experienced teachers had higher earnings, and those in smaller classes were more likely to attend college.
3) A larger study linking teacher value-added scores to student outcomes as adults found students assigned higher-VA teachers were more likely to attend college, earn more, live in better neighborhoods, and less likely to become pregnant as teens.
4
The document discusses several concepts related to obstacles in learning science:
1. Children enter formal science education with intuitive "folk theories" about the physical and natural world developed from everyday experiences that can conflict with scientific explanations and be difficult to change.
2. These naive intuitions both help children learn by providing initial frameworks but also act as an obstacle if they contradict scientific facts. Overcoming these preconceptions requires conceptual change in how ideas are understood.
3. The process of conceptual change that replaces preconceptions with scientific concepts is debated, with differing views on whether change involves replacing whole theories versus more incremental adjustments to knowledge. Understanding conceptual change is important for improving science teaching.
Learning involves lasting changes in the functional architecture of the brain through experience. It occurs through different mechanisms at various stages of life. Early learning mechanisms in infants and young children include statistical learning, causal learning, imitation, and learning through social interactions. Babies are born with core knowledge and learning mechanisms that allow them to acquire cultural skills and knowledge from a very early age through observation, experimentation, and implicit learning processes. Learning is both an individual and social process supported by evolved capacities for language, cooperation, and culture that enabled the human capacity for cumulative cultural evolution.
This document discusses the emergence of cognitive studies and its application to education as a new interdisciplinary field. It provides a brief history of related initiatives dating back to the 1990s from various organizations studying topics like neuroscience and education, the science of learning, and learning sciences. The disciplines involved include biology, cognitive science, education, neuroscience, psychology, and technology. The goals are to better understand cognitive and social processes involved in learning and teaching to improve learning outcomes and design better learning environments. While the new insights from these fields may transform education, William James cautioned in 1899 that teaching remains an art, and sciences do not directly generate teaching methods, requiring inventive minds to apply findings creatively.
The document discusses number processing and calculation from a cognitive neuroscience perspective. It proposes that cultural practices like reading and arithmetic may have developed by "recycling" pre-existing neural circuits in the brain. In particular, regions in the parietal cortex that evolved to process quantities and perform spatial transformations may have been adapted for numerical tasks. Evidence for this comes from studies finding that the same parietal regions are consistently activated during tasks involving numbers across individuals and cultures.
1. The document discusses issues around evaluating the cognitive and educational impacts of technologies. It emphasizes the need for rigorous empirical testing and evidence-based approaches rather than pseudoscience.
2. Fair testing requires considering alternative explanations, ensuring experimental and control groups are equivalent, using active controls, and not overinterpreting results. Transfer of skills from one context to another is difficult to achieve.
3. Some studies show potential cognitive benefits of techniques like brain training games and video games for skills like visuospatial attention, while others find limited evidence of broader real-world impacts. Generalization of skills is challenging.
The document discusses cognitive resistance to learning science and the difficult acquisition of scientific concepts. It covers how children develop intuitive theories about the world from a young age that sometimes clash with scientific explanations, making conceptual change challenging. While babies observe and experiment with the world like scientists, developing abstract causal systems, their thinking differs from professional science. Science requires skills that must be taught, as scientific reasoning does not come naturally to the human mind due to our evolutionary history in small social groups. Overall, the document examines the origins of scientific thinking in childhood and challenges to learning science posed by natural intuitive theories developed from a young age.
This document discusses Richard Feynman's concept of "cargo cult science" and its application to education and psychology. Feynman was disappointed by the lack of rigor in studies of math education and viewed some areas of education and psychology as pseudoscience. The document describes an experiment by Young on rat behavior that demonstrated the importance of controlling for all variables, but subsequent studies failed to build on Young's findings. It argues that some educational research mimics scientific processes but lacks rigor, like cargo cults that imitate airports hoping to attract planes. New technologies in education are also discussed along with concerns about their cognitive impacts and claims of changing student minds.
This document discusses several key themes in neuroethics:
1) Neuroethics examines the social and ethical issues that arise from the intersection of neuroscience and society, such as how neuroscience may impact ideas of free will, personal responsibility, and human identity.
2) Rapid advances in neuroscience technologies like brain imaging raise issues regarding privacy, coercion, and the appropriate uses of such technologies.
3) A deeper scientific understanding of the biological basis of human cognition and behavior challenges traditional concepts of human nature, personality, and the relationship between mind, brain, and personal identity.
1. The document discusses the origins and characteristics of neuromyths, which are false ideas about how the brain works that persist despite being scientifically refuted.
2. Common reasons for the proliferation of neuromyths include communication shortcomings in the dissemination of neuroscience, public interest in neuroscience leading to the promotion of private agendas, and cognitive biases that cause people to misinterpret information.
3. Addressing neuromyths is important for policymaking to be properly informed by scientific evidence rather than myth.
This document discusses several contributions of the mind-brain-behavioral sciences to education. It summarizes research on different types of learning like associative learning, statistical learning, imitation, and cultural transmission. Several studies are cited that explore learning mechanisms in humans from a young age, the importance of social interaction and imitation in language learning, and evidence that humans have evolved abilities for teaching and cultural transmission of knowledge. Potential constraints and timing of learning processes in the brain are also mentioned.
This document discusses the emergence of a new interdisciplinary field applying cognitive science research to education. It summarizes:
1) The field draws from diverse areas including neuroscience, psychology, education, and technology to better understand learning processes.
2) Researchers aim to redesign learning environments based on scientific principles to help people learn more deeply and effectively in schools and throughout life.
3) The field aims to enhance learning by drawing on knowledge about cognition, instructional design, and new technologies from various disciplines.
1. Le
cerveau.
Limites
et
merveilles
Elena
Pasquinelli
La
main
à
la
pâte
Ins3tut
Jean
Nicod
Compas
–
Educa3on
Cogni3on
Tecchnologies
2.
Les
illusions
percep2ves
ouvrent
une
fenêtre
sur
notre
fonc2onnement
mental
:
sur
la
manière
qu’a
le
cerveau
d’extraire
des
informa2ons
grâce
aux
organes
de
sens
et
de
leur
donner
sens
4. programme
• Les
illusions
percep3ves
• Les
illusions
cogni3ves
• Les
neuro-‐mythes
• Le
cerveau
face
à
la
technologie
:
est-‐il
en
train
de
changer?
9. Mémoire
A
l’aide
da
la
famille
des
par3cipants
à
l’étude,
les
chercheurs
fournissent
aux
par3cipants
la
courte
descrip3on
de
plusieurs
événements
(trois
typiquement)
de
leur
enfance
plus
des
faux
souvenirs
et
leur
demandent
d’en
développer
la
descrip3on
selon
ce
qu’ils
arrivent
à
s’en
rappeler.
Si
environ
68%
des
vrais
événements
suscitent
un
souvenir,
environ
25%
des
faux
le
font
aussi.
10. Souvenirs
induits
(LoRus
et
al.)
Un
intérêt
pra3que
:
les
témoignages
• Faux
souvenirs
d’enfance
(abus)
11. Souvenirs
induits
(LoRus
et
al.)
Un
intérêt
pra3que
:
les
témoignages
• Souvenirs
qui
se
forment
après
avoir
reçu
des
informa3ons
erronées
• dans
une
étude,
les
par3cipants
regardent
la
simula3on
d’un
accident
de
voiture.
Il
y
a
un
carrefour
et
un
signal
de
stop.
Après
avoir
vu
le
film,
la
moi3é
des
par3cipants
est
informée
que
le
panneau
de
signalisa3on
était
du
type
cédez
le
passage.
Lorsqu’on
leur
demande
quel
signal
ils
ont
vu,
la
moi3é
qui
a
reçu
l’informa3on
erronée
se
rappelle
avoir
vu
un
signal
cédez
le
passage.
Des
fois,
une
simple
ques3on,
et
la
manière
dont
elle
est
formulée,
peut
suggérer
une
fausse
informa3on
et
modifier
ainsi
le
souvenir
d’un
témoin.
Par
exemple,
suite
à
la
vision
de
la
vidéo
d’un
accident
de
voiture,
on
peut
demander
à
la
moi3é
des
par3cipants
quelle
était
la
vitesse
de
la
voiture
quand
elle
a
dépassé
le
signal
de
stop.
CeGe
moi3é,
se
rappellera
alors
avoir
vu
un
signal
de
stop,
même
si
celui-‐ci
n’existe
pas.
12. • Nous
ne
pouvons
pas
nous
fier
seulement
à
nos
intui3ons
concernant
la
manière
de
fonc3onner
de
notre
mémoire
• un
regard
scien3fique
porté
sur
notre
cogni3on
peut
améliorer
nos
ins3tu3ons
sociales
13. Confiance,
connaissance,
compréhension
Deux
médecins
vous
proposent
un
diagnos3c
:
-‐ Le
premier
va
droit
au
but
-‐ Le
deuxième
consulte
des
livres
et
sites
internet
Lequel
vous
préférez
?
14. Confiance
dans
notre
exper2se
Nous
nous
faisons
confiance
plus
que
les
faits
ne
le
jus3fient
peut
arriver
que
67%
des
sujets
inteviewés
pour
des
études
sur
l’illusion
de
confiance
se
considèrent
au-‐dessus
de
la
moyenne
pour
leur
intelligence,
93%
au-‐dessus
de
la
moyenne
pour
la
capacité
de
conduire.
notre
capacité
de
juger
notre
ignorance
est
suffisamment
bonne
lorsqu’il
s’agit
de
faits
(le
nombre
de
capitales
que
nous
connaissons)
et
par3culièrement
mauvaise
lorsque
nous
en
venons
à
la
compréhension
de
«
comment
ça
marche
»,
y
compris
dans
le
cas
d’objets
familiers
qui
nous
entourent.
15. Compétence
et
compréhension
profonde
(Keil
&
Rozenblit)
Ainsi
la
confiance
en
nos
connaissances
(indiquées
numériquement
sur
une
échelle
de
1
à
7)
est
haute
quand
on
nous
demande
si
nous
saurions
expliquer
le
fonc3onnement
d’un
certain
objet
(une
scie,
un
hélicoptère,
une
montre
au
quartz,
un
cadenas,
…),
elle
baisse
après
qu’on
a
fait
un
effort
pour
l’expliquer
et
encore
plus
quand
on
est
soumis
à
une
ques3on
diagnos3que
et
quand
on
lit
une
explica3on
d’expert
de
son
fonc3onnement,
pour
remonter
au
dessus
du
niveau
ini3al
quand
on
nous
demande,
à
la
lumière
de
l’explica3on
reçue
combien
on
es3me
avoir
compris.
17. Compétence
et
compréhension
profonde
(Keil
&
Rozenblit)
Maîtrise
par3elle
et
pra3que
plus
adapta3ve
qu’une
quête
sans
fin
18. Illusion
de
compréhension
et
confiance
Tend
à
décliner
avec
l’augmenter
du
niveau
d’exper3se
Les
moins
experts
sont
plus
confiants
dans
leurs
connaissances
20. • Les
illusions
«
op3mistes
»
concernant
notre
fonc3onnement
mental
ont
des
conséquences
poten3ellement
fâcheuses
• Mais
elles
comportent
aussi
des
avantages
:
– bénéfices
immédiats
en
termes
d’op3misme
et
projec3on
vers
le
futur
21. Elles
pourraient
avoir
joué
un
rôle
adapta3f
posi3f
au
cours
de
notre
évolu3on
(Trivers)
S’auto-‐tromper
pourrait
aider
à
mieux
cacher
notre
jeu
lorsque
l’on
trompe
les
autres
Eliminer
les
signes
qui
révèlent
notre
tromperie
aux
autres
:
mouvement
des
yeux,
mains
moites,
ton
de
la
voix
Aussi
:
à
avoir
prêtes
des
narra3ons
convaincantes
qui
nous
servent
bien
Nous
font
apparaître
altruistes,
font
apparaître
nous
ou
notre
groupe
comme
moins
bien
servi
que
les
autres,
….
Donc
à
être
plus
persuasifs
par
rapport
aux
autres
et
à
nous
permeGre
de
plaider
pour
un
meilleur
statut
social
22. Construc2on
de
narra2ons
chez
le
pa2ent
avec
sévrage
des
hémisphères
(Gazzaniga)
Notre
cerveau
passerait
pas
mal
de
temps
à
cosntruire
une
fausse
image
et
des
ra3onalisa3ons
de
nos
ac3ons
23. Construc2on
de
narra2ons
chez
le
pa2ent
avec
sévrage
des
hémisphères
(Gazzaniga)
Notre
cerveau
passerait
pas
mal
de
temps
à
cosntruire
une
fausse
image
et
des
ra3onalisa3ons
de
nos
ac3ons
24. Notre
cerveau
passerait
pas
mal
de
temps
à
construire
une
fausse
image
et
des
ra3onalisa3ons
de
nos
ac3ons
Ce
qu’on
appelle
le
“moi”
(self)
serait
en
réalité
cons3tué
d’une
constella3on
de
modules
qui
agissent
du
moins
par3ellement
indépendemment
les
uns
des
autres
25.
Le
prix
à
payer
est
une
fausse
percep3on
de
la
réalité,
en
par3culier
sociale
Les
coûts
de
l’auto-‐
tromperie
peuvent
être
élevés
:
guerres,
accidents
d’avion
et
voiture,
le
désastre
du
Challenger
27. Les
illusions
méta-‐cogni3ves
sont
difficiles
à
corriger
:
le
plus
souvent,
nous
ne
sommes
pas
exposés
à
nos
erreurs
quand
nous
en
commeGons.
Nous
n’avons
donc
pas
de
retour
d’expérience
qui
nous
dit
que
nous
ne
percevons,
ne
souvenons,
ne
pensons
pas
à
la
hauteur
de
nos
aGentes.
En
d’autres
mots,
la
sta3s3que
nous
manque
pour
nous
apercevoir
de
nos
insuccès.
28. Une
série
de
mécanismes
cogni3fs
par3culièrement
puissants
et
répandus
rendent
encore
plus
difficile
d’es3mer
correctement
nos
erreurs,
aussi
bien
que
la
probabilité
d’autres
événements
extérieurs.
Ils
sont
souvent
appelés
«
biais
»
ou
«
heuris3ques
»
et
ces
deux
termes
ont
en
quelque
sorte
révolu3onné
le
panorama
des
études
cogni3ves
sur
le
raisonnement
et
le
jugement.
29. FRAMING
ANCHORING
AND
ADJUSTMENT
SUNK
COST
STATUS
QUO
CONFIRMATION
CONFIDENCE
PRUDENT
ESTIMATION
RISK
AVERSION
SELECTIVE
PERCEPTION
AVAILABILITY
GUESSING
AT
PATTERNS
REPRESENTATIVENES
MOST
LIKELY
SCENARIO
…
Heuris2ques
• Mécanismes
inconscients
• PermeGent
de
former
des
jugements
rapides
et
faciles
en
situa3on
d’incer3tute,
typiquement
avec
de
bons
résultats
• Peuvent
nous
faire
défaut
:
devenir
des
biais
33. Linda
est
une
femme
de
31
ans,
non
mariée,
extrover3e
et
très
brillante.
Elle
a
une
licence
en
philosophie
;
quand
elle
était
étudiante
elle
était
très
impliquées
dans
les
batailles
contre
la
discrimina3on
et
pour
la
jus3ce
sociale,
et
elle
a
aussi
par3cipé
à
des
manifesta3ons
contre
le
nucléaire.
Laquelle,
d’après
vous,
est
l’op3on
plus
probable
:
1. Linda
travaille
comme
agent
comptable
pour
une
banque
;
2. 2.
Linda
travaille
comme
agent
comptable
pour
une
banque
et
elle
est
très
ac3ve
dans
le
mouvement
féministe.
Heuris2que
de
représenta2vité
34. Heuris2que
de
reconnaissance
2/3
des
américains
répondent
correctement
La
totalité
des
allemands
répond
corectement
35. Heuris2que
de
reconnaissance
Quel
est
le
meilleur
beurre
de
cacahuètes?
20%
préfère
le
beurre
jugé
meilleur
s’il
porte
une
é3queGe
inconnue
73%
préfère
un
beurre
moins
bon
mais
de
marque
connue
75%
un
beurrede
marque
connue
même
si
c’est
le
même
beurre
que
dans
les
autres
pots
37. Notre
fonc3onnement
cogni3f
répose
largement
sur
des
mécanismes
mul3ples
et
inconscients
Qui
peuvent
avoir
une
valeur
adapta3ve,
mais
peuvent
néanmoins
nous
amener
à
nous
tromper
dans
nos
jugements
38. 1. Est-‐ce
que
les
fait
de
connaître
notre
fonc3onnement
mental
• Les
heuris3ques
ne
sont
d’un
point
de
vue
pas
toujours
mauvaises
scien3fique
peut
nous
aider
dans
notre
vie
• Système
1
(automa3que,
quo3dienne
?
rapide,
intui3f)
+
Système
2
(éréflexif,
lent,
2. Comment
peut-‐on
faire
ra3onnel)
de
la
science
avec
un
organe
cogni3f
si
criblé
de
disfonc3onnements
?
39. Observa3on
of
a
new
par3cle
in
the
search
for
the
Standard
Model
Higgs
boson
with
the
ATLAS
detector
at
the
LHC
☆
40. Observa3on
of
a
new
boson
at
a
mass
of
125
GeV
with
the
CMS
experiment
at
the
LHC
☆