La présentation de Think Out pour l'IREP (séminaire Médias 2008): du contrat de lecture au contrat d'écriture, les médias à l'épreuve du web participatif
Présentation à l'occasion de la 3e rencontre interprofessionnelle organisée par l'Association des libraires du Québec sur le thème «Mise en marché du livre à l’ère du numérique» (24 mai 2011)
La présentation de Think Out pour l'IREP (séminaire Médias 2008): du contrat de lecture au contrat d'écriture, les médias à l'épreuve du web participatif
Présentation à l'occasion de la 3e rencontre interprofessionnelle organisée par l'Association des libraires du Québec sur le thème «Mise en marché du livre à l’ère du numérique» (24 mai 2011)
La presse à l’épreuve du web participatif : quand la conversation ne va pas d...Pynson Laura
Laura Pynson propose une analyse et une réflexion qui portent sur l’adaptation des médias de presse à la nouvelle donne conversationnelle : comment les titres de la presse généraliste française organisent-ils la participation des lecteurs-contributeurs ? Et comment les lecteurs-internautes évaluent-ils les modes de participation médiatique mis en scène par les titres ? Cet article permet de bien cerner le paradoxe de la « conversation » : elle ne se décrète pas, elle n’est pas naturelle, le média doit l’encadrer pour éviter une perturbation qui pourrait s’avérer gênante pour l’éditeur comme pour les usagers. Autrement dit, la « conversation », au lieu de défaire l’idée de cadre communicationnel imposé, réactive la nécessite des médias de penser leur énonciation éditoriale et de canaliser les modes de participation. En dépit des apparences, la conversation remotive la notion de « contrat » dans le secteur du conseil en communication.
Laura Pynson, titulaire d’un Master professionnel en sciences de l’information et de la communication, est directrice d’études chez Think-Out, cabinet conseil en marketing et communication. Elle accompagne des marques et des médias dans la compréhension et l’appropriation des mutations numériques, en mobilisant recherche consommateur, analyse sémiologique et conseil stratégique. Elle a participé au pôle numérique du site nonfiction.fr, à l’organisation de conférences « Médias 2.0 » au sein des événements Paris 2.0, et à plusieurs séminaires de L’IREP (Institut de recherches et d’études publicitaires) sur le web participatif et sur la marque média.
Les diapos de ma présentation à la Fédération des coopératives funéraires du Québec. Une idée forte : «Mais qui s'occupe de toutes ces traces de la vie numérique au décès?»
Identité et réseaux socionumériques : lien social et formes d'expression de soiAlexandre Coutant
Présentation au Campus Européen de la Cité des Savoirs le Université de Poitiers.
Lien vers la conférence en vidéo : http://uptv.univ-poitiers.fr/web/players/rich_media_player/index.php?video_id=3201
courts circuits : la grande conversation médiatique (partie 1)nous sommes vivants
Rapport d'innovation du COURTS CIRCUITS du mois d'avril : LA GRANDE CONVERSATION MÉDIATIQUE
Aujourd'hui, les médias et les marques doivent faire face à la multiplication des sources et des supports de diffusion. Puisque tout le monde peut facilement prendre la parole, la légitimité des médias traditionnels est contestée.
Les médias doivent donc se trouver une nouvelle valeur ajoutée.
Ce nouveau rôle viendra d'une capacité à engager une conversation avec leurs usagers, mais aussi à susciter des conversations entre les usagers, sans forcément intervenir.
Il en va de même pour les marques, qui sont elles aussi des productrices de contenus et des objets de conversation. C'est désormais en s'attachant à créer du lien entre les usagers que les marques et les médias installeront des relations durables entre leurs parties prenantes...
Mais pour entamer cette grande conversation on line et off line, il faut qu'on utilise des téléphones, des ordinateurs, des interfaces... Et pour optimiser leur fonctionnement, nous devons leur fournir des informations sur nos intérêts, nos envies...notre personnalité.. Que sommes-nous prêts à dévoiler sur nous-mêmes pour fluidifier la grande conversation ?
jeremy dumont, directeur de pourquoi tu cours (l'agence des idées)
Correlation between physical physical & virtual life.Geoffrey Dorne
Correlation
between
physical physical
&
virtual life.
La visualisation de données dépasse l’analyse statistique & les algorithmes
afin de proposer un sens pour l’utilisateur. Fondée sur un langage visuel
& hiérarchique, la visualisation de données trouve un équilibre entre
représentation visuelle & unité conceptuelle.
Pour ce projet, la dimension sociale sert de point de départ. La complexité
des relations entre les individus, les évènements & la création de nouveaux
liens sociaux augmente de plus en plus grâce à internet et via des réseaux
comme Facebook, Twitter, Linkedin, etc. Mon axe de recherche sera donc
de trouver une corrélation entre la vie « physique » & la vie « en ligne»
(digital presence & community).
Le web : un monde virtuel en plein essormarinemaingot
Introduction au web, à son vocabulaire et au médias sociaux généralistes à destination des professionnels de secteurs variés.
La Matinale - CCI Rochefort Saintonge - Communauté de Communes de Surgères - 5 mars 2013
www.somediatic.fr
LES VINS ET CHAMPAGNES REGENERATIFS (ISSUS DE L'AGRICULTURE RÉGÉNÉRATIVE) ...nous sommes vivants
Chateau Cheval Blanc , le cru classé de Saint-Émilion mène une révolution culturale en plantant 3 000 arbres pour favoriser la biodiversité et régénérer la vie des sols. LVMH, Moët Hennessy, Jackson Family Wines et Torres adoptent toutes la viticulture régénérative. Pourquoi ces célèbres maisons s'engagent-elles dans cette voie ?
Dans le contexte du dérèglement climatique, il faut des vignobles plus résilients et ces grandes maisons sont engagées dans des pratiques responsables alors que :
- Les activités viticoles contribuent à environ 40 % à l’empreinte carbone du vin aux USA (Sustainable Growing, 2021)
- Pour produire un verre de vin, 120 litres d’eau en moyenne sont nécessaires (Water Footprint Network)
- La vie sous les sols (lombrics..) comme au dessus (oiseaux, abeilles...) disparait
- Sur le plan social, la vinification demande beaucoup de main d’œuvre et des dérives peuvent avoir lieu comme récemment dans les vendanges en Champagne.
La viticulture régénérative en est encore à ses balbutiements. Tablas Creek Vineyard est devenu le premier vignoble certifié biologique régénératif en 2020 par Regenerative Organic Alliance. Toutes fois, les pratiques en viticulture bio et biodynamie datent des années 80 avec une accélération dans le Bordelais et la Champagne dans les années 2000 ce qui permet d'avoir suffisamment de recul. L’analyse des modes de production montre une amélioration significative de la qualité microbiologique en AB et BD, mais pas de la teneur en carbone actif (EcoVitiSol).
Voilà les pratiques viticoles Françaises les plus inspirantes coté climat, biodiversité et santé globale :
- Avec plus de forêts protégées que de vignes, le domaine Château Galoupet est un sanctuaire local pour la biodiversité - Du coté du Champagne Louis Roederer : la moitié des parcelles cultivées en bio.
- Le Château la Coste se tourne vers l’agriculture biologique qui est aujourd’hui 100% certifiées agriculture biodynamique Demeter
- Parmi les grands crus de Bordeaux qui se sont convertis au bio et Demeter, on trouve Château Pontet-Canet
Enfin, le domaine de la Famille Gassier est l'un des premiers vignobles Certifiés Régénératifs en France !
Les pratiques certifiées Régénératives intègrent à la santé des sols, la santé humaine et animale comme la juste rémunération de tous les acteurs de la chaîne de valeur. Par contre, il faut aller à l'étranger pour trouver des exemples inspirants.
👉 Faire l'essai du business model canvas de l'entreprise régénérative Notre Business Model Canvas de l’entreprise Régénérative – (REGEN)BMC qui permet d’identifier les potentiels de régénération des activités économiques des entreprise et transformer son entreprise avec de nouveaux produits et services régénératifs. Un plan de transformation permet d’organiser la bascule vers le régénératif sur 5 à 10 ans.
🍷 En savoir plus / En faire l'expérience https://lnkd.in/erZGmfb5
Valoriser ses impacts positifs Incubateur Rungis&Co #NOUSSOMMESVIVANTS (11).pdfnous sommes vivants
La crise agricole fait l'actualité. La transition écologique des filières céréales, boeuf, lait, sucre, miel, fruits et légumes est l'enjeu. Cet enjeu est aussi économique. Et les solutions peuvent venir des start ups. Lire la note https://lnkd.in/ecfDK3qC
Occupant près de deux tiers du territoire national, l'agriculture a une responsabilité majeure en termes de gestion des ressources naturelles et du patrimoine vivant qui constitue sa ressource première. Elle est en transition agro écologique.
Notre approche pour réussir la transition écologique, quand il s’agit de méthodes et pratiques, est essentiellement basée sur les pratiques de l’agriculture biologique et régénérative. L’agriculture régénérative rend des services socio écosystémiques comme par exemple la santé des sols ou la biodiversité mais aussi le bien être animal et le juste rémunération des producteurs. Les pratiques sont certifiées par des organismes tiers.
L’économie régénérative nécessite un changement de model mental qui doit s’opérer dans les entreprises. Sortir de la prédation des ressources naturelles, humaines mais aussi financières. Adopter la régénération dans une logique de prendre soin du vivant. Mais aussi un changement de modèle économique pour adresser à la fois les enjeux courts termes et long termes. Elle demande enfin un ré-alignement des parties prenantes au niveau local pour délivrer ensemble des services socio écosystémiques avec un changement de gouvernance pour donner une voix à toutes les parties prenantes de la qualité de vie dans un territoire, y compris la nature et les générations futures puisque nous sommes tous vivants. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche.
Nous avons développé le business model canvas de l’entreprise régénérative pour permettre aux entreprises de prendre leurs responsabilités face au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant. Au delà des stratégies d’adaptation des activités économiques, il est urgent de restaurer la biocapacité des écosystèmes exploités à se renouveler et de tisser des relations bénéfiques pour y parvenir. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche. Il est essentiel de valoriser les pratiques vertueuses. Ceux qui adoptent ces pratiques doivent pouvoir en vivre. Il est vital de parler de juste rémunération des acteurs des filières. Et de juste prix.
Les starts ups à impact dans le secteur agricole font partie de la solution. Une start up à impact commercialise des produits à impacts positifs. A ce niveau il est possible de construire un business model à la fois vivable et responsable. Une stratégie d’impacts se décide au niveau du business model en concertation avec ses parties prenantes.
NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS
La presse à l’épreuve du web participatif : quand la conversation ne va pas d...Pynson Laura
Laura Pynson propose une analyse et une réflexion qui portent sur l’adaptation des médias de presse à la nouvelle donne conversationnelle : comment les titres de la presse généraliste française organisent-ils la participation des lecteurs-contributeurs ? Et comment les lecteurs-internautes évaluent-ils les modes de participation médiatique mis en scène par les titres ? Cet article permet de bien cerner le paradoxe de la « conversation » : elle ne se décrète pas, elle n’est pas naturelle, le média doit l’encadrer pour éviter une perturbation qui pourrait s’avérer gênante pour l’éditeur comme pour les usagers. Autrement dit, la « conversation », au lieu de défaire l’idée de cadre communicationnel imposé, réactive la nécessite des médias de penser leur énonciation éditoriale et de canaliser les modes de participation. En dépit des apparences, la conversation remotive la notion de « contrat » dans le secteur du conseil en communication.
Laura Pynson, titulaire d’un Master professionnel en sciences de l’information et de la communication, est directrice d’études chez Think-Out, cabinet conseil en marketing et communication. Elle accompagne des marques et des médias dans la compréhension et l’appropriation des mutations numériques, en mobilisant recherche consommateur, analyse sémiologique et conseil stratégique. Elle a participé au pôle numérique du site nonfiction.fr, à l’organisation de conférences « Médias 2.0 » au sein des événements Paris 2.0, et à plusieurs séminaires de L’IREP (Institut de recherches et d’études publicitaires) sur le web participatif et sur la marque média.
Les diapos de ma présentation à la Fédération des coopératives funéraires du Québec. Une idée forte : «Mais qui s'occupe de toutes ces traces de la vie numérique au décès?»
Identité et réseaux socionumériques : lien social et formes d'expression de soiAlexandre Coutant
Présentation au Campus Européen de la Cité des Savoirs le Université de Poitiers.
Lien vers la conférence en vidéo : http://uptv.univ-poitiers.fr/web/players/rich_media_player/index.php?video_id=3201
courts circuits : la grande conversation médiatique (partie 1)nous sommes vivants
Rapport d'innovation du COURTS CIRCUITS du mois d'avril : LA GRANDE CONVERSATION MÉDIATIQUE
Aujourd'hui, les médias et les marques doivent faire face à la multiplication des sources et des supports de diffusion. Puisque tout le monde peut facilement prendre la parole, la légitimité des médias traditionnels est contestée.
Les médias doivent donc se trouver une nouvelle valeur ajoutée.
Ce nouveau rôle viendra d'une capacité à engager une conversation avec leurs usagers, mais aussi à susciter des conversations entre les usagers, sans forcément intervenir.
Il en va de même pour les marques, qui sont elles aussi des productrices de contenus et des objets de conversation. C'est désormais en s'attachant à créer du lien entre les usagers que les marques et les médias installeront des relations durables entre leurs parties prenantes...
Mais pour entamer cette grande conversation on line et off line, il faut qu'on utilise des téléphones, des ordinateurs, des interfaces... Et pour optimiser leur fonctionnement, nous devons leur fournir des informations sur nos intérêts, nos envies...notre personnalité.. Que sommes-nous prêts à dévoiler sur nous-mêmes pour fluidifier la grande conversation ?
jeremy dumont, directeur de pourquoi tu cours (l'agence des idées)
Correlation between physical physical & virtual life.Geoffrey Dorne
Correlation
between
physical physical
&
virtual life.
La visualisation de données dépasse l’analyse statistique & les algorithmes
afin de proposer un sens pour l’utilisateur. Fondée sur un langage visuel
& hiérarchique, la visualisation de données trouve un équilibre entre
représentation visuelle & unité conceptuelle.
Pour ce projet, la dimension sociale sert de point de départ. La complexité
des relations entre les individus, les évènements & la création de nouveaux
liens sociaux augmente de plus en plus grâce à internet et via des réseaux
comme Facebook, Twitter, Linkedin, etc. Mon axe de recherche sera donc
de trouver une corrélation entre la vie « physique » & la vie « en ligne»
(digital presence & community).
Le web : un monde virtuel en plein essormarinemaingot
Introduction au web, à son vocabulaire et au médias sociaux généralistes à destination des professionnels de secteurs variés.
La Matinale - CCI Rochefort Saintonge - Communauté de Communes de Surgères - 5 mars 2013
www.somediatic.fr
LES VINS ET CHAMPAGNES REGENERATIFS (ISSUS DE L'AGRICULTURE RÉGÉNÉRATIVE) ...nous sommes vivants
Chateau Cheval Blanc , le cru classé de Saint-Émilion mène une révolution culturale en plantant 3 000 arbres pour favoriser la biodiversité et régénérer la vie des sols. LVMH, Moët Hennessy, Jackson Family Wines et Torres adoptent toutes la viticulture régénérative. Pourquoi ces célèbres maisons s'engagent-elles dans cette voie ?
Dans le contexte du dérèglement climatique, il faut des vignobles plus résilients et ces grandes maisons sont engagées dans des pratiques responsables alors que :
- Les activités viticoles contribuent à environ 40 % à l’empreinte carbone du vin aux USA (Sustainable Growing, 2021)
- Pour produire un verre de vin, 120 litres d’eau en moyenne sont nécessaires (Water Footprint Network)
- La vie sous les sols (lombrics..) comme au dessus (oiseaux, abeilles...) disparait
- Sur le plan social, la vinification demande beaucoup de main d’œuvre et des dérives peuvent avoir lieu comme récemment dans les vendanges en Champagne.
La viticulture régénérative en est encore à ses balbutiements. Tablas Creek Vineyard est devenu le premier vignoble certifié biologique régénératif en 2020 par Regenerative Organic Alliance. Toutes fois, les pratiques en viticulture bio et biodynamie datent des années 80 avec une accélération dans le Bordelais et la Champagne dans les années 2000 ce qui permet d'avoir suffisamment de recul. L’analyse des modes de production montre une amélioration significative de la qualité microbiologique en AB et BD, mais pas de la teneur en carbone actif (EcoVitiSol).
Voilà les pratiques viticoles Françaises les plus inspirantes coté climat, biodiversité et santé globale :
- Avec plus de forêts protégées que de vignes, le domaine Château Galoupet est un sanctuaire local pour la biodiversité - Du coté du Champagne Louis Roederer : la moitié des parcelles cultivées en bio.
- Le Château la Coste se tourne vers l’agriculture biologique qui est aujourd’hui 100% certifiées agriculture biodynamique Demeter
- Parmi les grands crus de Bordeaux qui se sont convertis au bio et Demeter, on trouve Château Pontet-Canet
Enfin, le domaine de la Famille Gassier est l'un des premiers vignobles Certifiés Régénératifs en France !
Les pratiques certifiées Régénératives intègrent à la santé des sols, la santé humaine et animale comme la juste rémunération de tous les acteurs de la chaîne de valeur. Par contre, il faut aller à l'étranger pour trouver des exemples inspirants.
👉 Faire l'essai du business model canvas de l'entreprise régénérative Notre Business Model Canvas de l’entreprise Régénérative – (REGEN)BMC qui permet d’identifier les potentiels de régénération des activités économiques des entreprise et transformer son entreprise avec de nouveaux produits et services régénératifs. Un plan de transformation permet d’organiser la bascule vers le régénératif sur 5 à 10 ans.
🍷 En savoir plus / En faire l'expérience https://lnkd.in/erZGmfb5
Valoriser ses impacts positifs Incubateur Rungis&Co #NOUSSOMMESVIVANTS (11).pdfnous sommes vivants
La crise agricole fait l'actualité. La transition écologique des filières céréales, boeuf, lait, sucre, miel, fruits et légumes est l'enjeu. Cet enjeu est aussi économique. Et les solutions peuvent venir des start ups. Lire la note https://lnkd.in/ecfDK3qC
Occupant près de deux tiers du territoire national, l'agriculture a une responsabilité majeure en termes de gestion des ressources naturelles et du patrimoine vivant qui constitue sa ressource première. Elle est en transition agro écologique.
Notre approche pour réussir la transition écologique, quand il s’agit de méthodes et pratiques, est essentiellement basée sur les pratiques de l’agriculture biologique et régénérative. L’agriculture régénérative rend des services socio écosystémiques comme par exemple la santé des sols ou la biodiversité mais aussi le bien être animal et le juste rémunération des producteurs. Les pratiques sont certifiées par des organismes tiers.
L’économie régénérative nécessite un changement de model mental qui doit s’opérer dans les entreprises. Sortir de la prédation des ressources naturelles, humaines mais aussi financières. Adopter la régénération dans une logique de prendre soin du vivant. Mais aussi un changement de modèle économique pour adresser à la fois les enjeux courts termes et long termes. Elle demande enfin un ré-alignement des parties prenantes au niveau local pour délivrer ensemble des services socio écosystémiques avec un changement de gouvernance pour donner une voix à toutes les parties prenantes de la qualité de vie dans un territoire, y compris la nature et les générations futures puisque nous sommes tous vivants. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche.
Nous avons développé le business model canvas de l’entreprise régénérative pour permettre aux entreprises de prendre leurs responsabilités face au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant. Au delà des stratégies d’adaptation des activités économiques, il est urgent de restaurer la biocapacité des écosystèmes exploités à se renouveler et de tisser des relations bénéfiques pour y parvenir. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche. Il est essentiel de valoriser les pratiques vertueuses. Ceux qui adoptent ces pratiques doivent pouvoir en vivre. Il est vital de parler de juste rémunération des acteurs des filières. Et de juste prix.
Les starts ups à impact dans le secteur agricole font partie de la solution. Une start up à impact commercialise des produits à impacts positifs. A ce niveau il est possible de construire un business model à la fois vivable et responsable. Une stratégie d’impacts se décide au niveau du business model en concertation avec ses parties prenantes.
NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS
Humans performing under pressure. Emotional intellingence #noussommesvivants.pdfnous sommes vivants
😱 Suicide des agriculteurs, burnout des managers, dépression suite à une rupture de vie, et éco anxiété à gérer : que peuvent nous apprendre les athlètes des JO en terme de santé mentale et en particulier la gestion des émotions ? 🤾♀️ #Paris2024 #JO #JeuxOlympiques #emotions #underpressure #prendresoin #santementale #noussommesvivants
Comment développer son intelligence émotionnelle ?
Face à l’ampleur de la crise écologique et de ses impacts environnementaux et sociaux, il est courant de se sentir dépassé, impuissant et cela peut amplifier un certain mal-être. Les émotions liées à ce mal être peuvent se traduire dans une paralysie et donc incapacité à agir.
L’intelligence émotionnelle consiste à reconnaître ses émotions mais aussi comprendre les signaux que nous communiquent nos émotions pour pouvoir se mettre en mouvement en pleine conscience des phénomènes qui nous influencent et mieux communiquer au sein du collectif pour se mettre en mouvement ensemble.
Découvrir la fresque des émotions
La fresque des émotions c’est un atelier qui permet de comprendre comment les émotions nous mettent en mouvement et de prendre conscience des boucles qui se forment entre nos émotions, nos pensées et actions. C’est un moment de prise de recul sur son fonctionnement émotionnel dans une situation personnelle et/ou professionnelle qui permet de développer son intelligence émotionnelle. Les participants partagent individuellement leur expérience et bénéficient des retours d’expérience collectifs. En clôture, chacun est invité à poser ses émotions, pensées et actions et à les mettre en cohérence (ou pas). C’est un atelier thématique. Les participants choisissent le thème. situation personnelle et/ou professionnelle. Voilà des thématiques telles que énoncées par des participants.
Les thématiques possibles
- « Mobiliser ses équipes sur un projet environnemental »
- « Apprendre d’autres façons de travailler »
- « Mieux communiquer avec ses collègues »
Les applications possibles
- La communication
- Le leadership
- L’apprentissage
- La prise de décision
Les étapes de l’atelier:
- Session d’inclusion
- Choisir un grand thème comme le lâcher prise
- Partager un souvenir dans la sphère professionnelle
- Prendre du recul sur ce souvenir pour nommer les états émotionnels vécus
- Ressentir pleinement les sensations ressenties à ce moment là
- Prendre conscience des pensées liées à ces émotions et sensations
- Lister les réactions qu’elles entrainent avec leurs conséquences
- Creuser ses besoins inconscients en identifiant ses besoins primaires
- Poser son diagnostic : émotions – pensées – actions
- Le partager (ou pas) et faire un pas de coté (ou pas) pour se sentir mieux.
👉 Les prochaines master class et sessions découverte
https://lnkd.in/euHZxBNp
👉 Les prochaines formation à l'animation de la fresque des émotions
https://lnkd.in/eSQpu_e3
En juin 2023, Destination Canada a sorti une étude sur "Une approche régénératrice pour le tourisme au Canada" Un manuel de 46 pages présentant les possibilités de mise en œuvre de cette nouvelle approche du voyage dans les différentes provinces du territoire, cas concrets à l'appui. L’étude de Destination Canada campe tout d’abord le concept de régénération qui « découle d’une vision du monde axée sur les systèmes vivants, puisque tout système vivant se régénère ». C’est un synonyme de vitalité renouvelée et d’autoguérison. Les modes d’existence régénérateurs sont ainsi, de par leur nature, plus holistiques, intégrés et respectueux de toute forme de vie. Ils s’inspirent de la sagesse qui est au cœur des nombreuses visions du monde des peuples autochtones. « Ce document s'inspire de la sagesse qui est au cœur des nombreuses visions des peuples autochtones. Il a été rédigé dans le souci d'honorer leur pensée régénératrice », est-il précisé.
TRANSFORMER LES MODÈLES MENTAUX POUR MOBILISER LE COLLECTIF SUR L'ÉCOLOGIE...nous sommes vivants
Comment impliquer les collaborateurs dans la transformation de l’entreprise alors que ça nécessite d’investir des champs nouveaux comme l’écologie qui demandent de grandes capacités d'adaptation?
Ajouter de nouveaux processus dans les entreprises ou de nouvelles initiatives sans changer profondément les modèles mentaux, ne résoudra rien. Nos habitudes de fonctionnement sont difficiles à changer. En effet, nous avons tendance à percevoir le monde, agir et interagir avec des modèles mentaux qui s’actionnent automatiquement.
Changer les pratiques de management pour la transition écologique que requiert notre monde n'est pas simple. “Pour une transformation profonde et durable il est impératif de travailler sur les écheveaux de croyances qui forment nos modèles mentaux" Jérémy Dumont
LES VINS REGENERATIFS (ISSUS DE L'AGRICULTURE RÉGÉNÉRATIVE) EN FRANCE ET A...nous sommes vivants
Tablas Creek Vineyard est devenu le premier vignoble certifié biologique régénératif en 2020 par Regenerative Organic Alliance.
La viticulture régénérative en est encore à ses balbutiements. Toutes fois, les pratiques en viticulture bio et biodynamie datent des années 80 avec une accélération dans le Bordelais et la Champagne dans les années 2000 ce qui permet d'avoir suffisamment de recul.
L’analyse des modes de production montre une amélioration significative de la qualité microbiologique en AB et BD, mais pas de la teneur en carbone actif (EcoVitiSol). Voilà les pratiques viticoles Françaises les plus inspirantes coté climat, biodiversité et santé globale :
- Avec plus de forêts protégées que de vignes, le domaine Château Galoupet est un sanctuaire local pour la biodiversité
- Du coté du champagne Louis Roederer : la moitié des parcelles cultivées en bio.
- Le château la Coste se tourne vers l’agriculture biologique qui est aujourd’hui 100% certifiées agriculture biodynamique Demeter
- Parmi les grands crus de Bordeaux qui se sont convertis au bio et Demeter, on trouve Château Pontet-Canet à Pauillac
Enfin, le domaine de la Famille Gassier est l'un des premiers vignobles Certifiés Régénératifs en France
Mais les pratiques certifiées Régénératives intègrent à la santé des sols, la santé humaine et animale comme la juste rémunération de tous les acteurs de la chaîne de valeur. Par contre il faut aller à l'étranger pour trouver des exemples inspirants.
Les nouveaux imaginaires de l'écologie par jérémy Dumont, planneur stratégiqu...nous sommes vivants
La fresque des imaginaires se base sur nos rapports à la nature afin d’imaginer collectivement d’autres modes de vie.
La vision actuelle du monde oppose la nature aux humains et aux œuvres humaines. La nature est un objet parce que seul l’humain est un sujet. La nature est toujours pensée comme un élément de production pour assurer le bien-être des humains. Elle est et reste instrumentalisée.
La relation de l’humain à la nature structure nos représentations du réél et par conséquent nos modes de vie.
L’ambition de la Fresque des Imaginaires c’est justement de faire émerger des modes de vie responsables et désirables dans la société Française.
En savoir plus https://noussommesvivants.co/la-fresque-des-imaginaires/
Souvent on me demande d'expliquer ce que fait un planneur stratégique. A titre d'exemple. Voilà mon parcours professionnel illustré avec des réalisations.
En faisant l'exercice j'ai pris conscience de la bascule personnelle que j'ai vécue en 2016 avec mon investissement croissant dans la transition écologique.
Il y a un an j'ai voulu faire un point et je me suis demandé si il fallait changer de vie pour changer le monde vu que l'innovation écologique ne semblait pas à l'agenda des entreprises.
Mais cette dernière année j'ai contribué à des projets incroyables d'innovation positive et de transformation en profondeur des organisations.
Donc peut être que mes vies personnelles et professionnelles sont en train de s'aligner ?
Plus d'informations sur www.pourquoitucours.fr ou sur pourquoitucours #planneur #leplanneur #pourquoitucours
REGENERATIVE BRANDS Part 1 _ THE CLIMATE SOIL STORY #NOUSSOMMESVIVANTS nous sommes vivants
Regenerative agriculture has been proposed as an alternative means of producing food with lower—or even net positive—environmental and/or social impacts (Rhodes, 2017). A range of claims have been made by different parties about the potential for regenerative agriculture to enhance the sustainability of food production, including for the possibility that regenerative agriculture could form part of a climate change mitigation strategy.
Regenerative agriculture is a holistic agro-ecological approach that regenerates ecosystems, especially soils, and keeps them in a resilient state. It holds many promises, not only positive environmental promises but also social promises and economic outcomes for farmers. By preserving the functioning of the soil, regenerative agriculture not only preserves carbon storage, thus contributing to the fight against global warming, but also the fertility of cultivated land in the face of desertification, and even... the health of consumers !
Nous Sommes Vivants approach of regeneration for companies is aligned with regenerative agriculture practices.
The regenerative economy allows humans to co-evolve with the natural systems around them and reverse degenerative systems (Mang & Reed, 2013). Indeed its purpose is to allow a collective to contribute to an ecosystem service to assist nature in its ability to regenerate. Thus, the regenerative economy goes further than the functional economy and the circular economy, which do not regenerate the resources essential to the health of ecosystems.
According to Guilbert del Marmol (2014), “the future of the circular economy will be alive, reconnected with nature of course; but above all, it will be human” (understand: humans will no longer be excluded from nature and integrated into ecosystems as living beings like any other). “Deep ecology does not separate humans from the natural environment. Deep ecology views the world not as a collection of isolated objects, but as a network of fundamentally interconnected and interdependent phenomena. Deep ecology recognizes the intrinsic value of all living beings and considers man as a simple element in the web of life. The Systems View of Life, Capra and Luisi (2014).
The concrete solutions regenerative agriculture brings are already on the plates, the cupboards of Americans, Australians.... Do you want to know which brands have invested in regenerative agriculture ? What products they have launched ? What claims have they made ? The level of transparency from farm to fork ? What are the certifications ? What about companies - consumers impacts ?
www.noussommesvivants.co
Les 4 relations humain - nature illustrées #noussommesvivantsnous sommes vivants
C'est quoi la fresque des imaginaires ?
La fresque des imaginaires permet de se projeter dans des modes de vie responsables et désirables en s'inspirant de 4 « visions de la relation homme-nature ». Elle est thématique, par exemple : habiter sur terre en 2050.
Pourquoi cette Fresque et comment fonctionne t-elle?
L’ambition de la Fresque des Imaginaires c'est de sortir de la crise des imaginaires en faisant émerger des imaginaires écologiques positifs, responsables et désirables. Façonner en petits groupes une autre vision du futur à partir d'autres façons d'être au monde qui existent déjà dans la réalité ou ne sont encore que le fruit de notre imagination. Identifier des changements de modes de vie que chacun aspire à mener pour mieux vivre sur terre.
La crise écologique est une crise de liens au vivant qui nécessite de (re)interroger le « Grand Partage » (la séparation « Nature-Culture ») qui a commencé en Europe à la Renaissance avec l’émergence de l’individualité. Comment nous situer dans le monde, dans un contexte dont nous faisons partie, mais au centre duquel nous ne sommes pas nécessairement situés, et où nous découvrons la multiplicité des réseaux d’interdépendance qui lient humains et non-humains ?
4 « visions de la relation homme-nature » sont illustrées dans la fresque des imaginaires sont ceux de la psychosociologue Nicole Huybens (2011) qui a travaillé sur les courants majeurs de l’éthique environnementale : les humains comme individus exploitant la nature pour les anthropocentristes, la vie et l'ensemble des espèces menacées par les humains pour les biocentristes, la communauté biotique pour les écocentristes dont les humains font partie et les êtres vivants comme individus en interaction dans un lieu donné pour le multicentrisme.
La fresque des imaginaires c'est un atelier de 3 heures qui permet aux participants de se projeter dans des modes de vie responsables et désirables en s'inspirant de ces 4 « visions de la relation homme-nature ». Elle est thématique, par exemple : habiter sur terre en 2050.
Au début de l'atelier les participants sont invités à réfléchir à ce qui est vraiment important pour eux, à s'ouvrir aux humains et non humains et finalement à prendre conscience que nous sommes tous des êtres vivants sur une même terre, puis à se questionner sur les actions qu'ils peuvent entreprendre à leur niveau. Les 4 imaginaires de l'écologie sont dévoilés pour s'inspirer avant la phase de créativité. En effet, sur la base de ces imaginaires, les participants réunis en équipes vont imaginer comment ils souhaiteraient habiter sur terre en 2050 si le thème choisi est celui ci en réalisant des collages.
"John Dewey définit l’imagination comme la possibilité de regarder les choses comme si elles pouvaient être autres." C'est tout le sens de l'exercice de collage, inviter les participants à s'extraire de leurs contraintes pour rêver l'espace d'une heure individuellement et collectivement. Les propositions partagées sont autant
Les 4 relations humain - nature illustrées #noussommesvivants
Irep MéDias Think Out V2 à Lire[1]
1. Les médias à l’épreuve du web
participatif
Du contrat de lecture au contrat
d’écriture ?
2. Sommaire
Objectifs et Méthodologie
Des contrats de lecture menacés
Des stratégies participatives en construction
Participation et lecture: un apport ambivalent
Participation et écriture: des pratiques inégales
Stratégies de valorisation: quelques pistes
3. Objectifs
Observer les pratiques participatives actuelles des sites
de presse
Comprendre comment les internautes appréhendent le
web participatif sur les sites de presse d’actualités, quels
sont leurs comportements et leurs attitudes (en tant que
lecteurs et/ou contributeurs)
Proposer des pistes d’optimisation
4. Méthodologie
Analyse sémiotique d’un corpus de sites
Volet 1: étude des modalités d’intégration
des outils et des contenus participatifs sur le
Libération, Le Monde, Le Figaro, Les Echos
site (stratégies éditoriales)
20minutes, métro
Volet 2: étude des contenus produits par
L’express, Nouvel Obs, Courrier international
les internautes
Etude qualitative auprès d’internautes
En tant que lecteur comment on
• Tous lecteurs de la presse papier et
consomme l‘information sur le web, comment
web, gros consommateurs d’information
on perçoit le participatif
et d’Internet
En tant que contributeur est-ce qu’on a
• Deux générations: un groupe de
déjà participé, comment, pourquoi ?
20-25ans et un groupe de 30-40ans
6. Un sentiment de dilution de l’identité du titre
Sur la forme: une Sur le fond: un rédactionnel
« grammaire » moins lisible moins distinctif
Des sujets plus triviaux
Une perte de repères
« sur le net on ressent moins la couleur du
« l’image n’est pas la même sur internet ou
journal, ça dilue, quand je vais sur le
sur le papier, je suis sensible à la
monde ou le figaro j’ai l’impression
maquette, au format et je ne le retrouve
d’avoir la même info »
pas sur le net »
La fin du système clos Des signatures moins présentes
« On est propriétaire et décideur de son
« on dirait que c’est pas les mêmes équipes,
parcours de lecture, on va dans un
c’est moins bien sur le net, on retrouve
zapping au gré de nos envies et de nos
pas les mêmes plumes »
humeurs »
7. Un lectorat moins fidèle
La diminution de la dimension La facilité d’accès disperse le
affective facilite l’indifférence lectorat sur plusieurs sources
relative à la marque
Gratuité et concurrence
Moins d’enjeux identitaires « je n’achèterai pas à la fois le Figaro, Le Monde
« avec la presse papier, on affiche et Libé, mais sur le web je consulte les trois »
l’appartenance à un groupe, alors que chez soi
« on peut aller sur le figaro même si on est de
sur le net on peut aller sur n’importe quoi,
gauche alors qu’on l’achèterait pas »
personne ne nous regarde »
Un rapport plus « brut » et superficiel Méta-outils et redirections
au contenu « J’utilise Google actualités, plus des recherches
« le plaisir de lecture c’est pas dans le web, c’est de temps en temps, et je tombe sur des sites
l’instantanéité » « Je cherche plutôt l’info brute différents, au hasard» « j’ai mon Netvibes
et chaude, pour l’analyse approfondie je préfère le organisé par thèmes, je survole plein de
papier » sources dont des blogs »
8. Il y a 23 ans, Eliseo Veron
présentait le contrat de lecture
comme une méthode Aujourd’hui, avec Internet
permettant aux titres de presse cette hyperconcurrence
de positionner plus s’est radicalisée
efficacement leurs produits mais les internautes
dans un contexte médiatique perçoivent et recherchent
hyperconcurrentiel. moins les propositions de
valeur et le « lien imaginaire »
spécifiques à chaque titre
Le contrat de lecture ébranlé
Le participatif peut-il refonder un nouveau contrat en recréant
un autre lien avec le public ?
10. Des mécanismes déjà « classiques »
Le commentaire d’article Les « rubriques outils »
11. Des mises en œuvre plus ou moins
avancées
La participation est La participation est
dépendante d’un stimuli libre et autonome par
La participation
éditorial étroit rapport à l’éditorial
est un échange
Elle est un « paratexte » Elle est un « texte »
Elle est un
« co-texte »
Le titre et le public restent Le rapport au titre
dans un rapport vertical s’horizontalise
12. Des mises en œuvre plus ou moins
avancées
La participation est La participation est
dépendante d’un stimuli libre et autonome par
La participation
éditorial étroit rapport à l’éditorial
est un échange
Elle est un « paratexte » Elle est un « texte »
Elle est un
« co-texte »
Le titre et le public restent Le rapport au titre
dans un rapport vertical s’horizontalise
13. Des mises en scène plus ou moins
explicites
La une des lecteurs,
participez, à vous la parole:
une catégorisation claire
par la rupture énonciative
Opinions, rebonds,
perspectives, idées
et débats :
une catégorisation
moins directe par
le « registre » du
contenu
14. Des usages indéterminés et multiples
Pour « réagir »
mais aussi…
Pour interpeller les lecteurs?
Pour interpeller le journaliste?
Pour interpeller les participants?
Pour interpeller le titre?
Deux logiques conversationnelles (verticale et horizontale) au
sein d’un outil de réaction: confusion?
« les gens prennent les commentaires pour des forums alors que l’outil est pas fait pour ça »
15. Une valorisation timide
Niveau 1
Au niveau de la home, (7 sites sur 11)
peu de mises en avant le nombre de
commentaires
associés aux
articles
Niveau 2
(5 sites sur 11)
Blocs liens
vers les outils
rubriques
Niveau 3
(20 Minutes)
La colonne
dédiée
16. Une valorisation timide
Au niveau de la home,
peu de mises en avant
Au niveau de
l’architecture du site, la
participation n’est pas
intégrée mais annexée à
l’éditorial
17. Une valorisation timide
Au niveau de la home,
peu de mises en avant
Cas de
Au niveau de proximité
l’architecture du site, la maximale: les
participation n’est pas commentaires
en entier sous
intégrée mais annexée à
l’article (après
l’éditorial coupure)
Au niveau des pages,
l’éditorial et les
contributions ne sont
jamais mis en coprésence
immédiate Cas le plus courant: clic et page séparée
18. Une certaine mise à distance
Au niveau de la home,
peu de mises en avant
Une hiérarchisation spatiale
Au niveau de et donc symbolique qui
l’architecture du site, la
marque la rupture et tend
participation n’est pas
plus ou moins selon les cas
intégrée mais annexée à
à minimiser le participatif
l’éditorial
Au niveau des pages,
l’éditorial et les
Distance entre le titre et les
contributions ne sont
jamais mis en coprésence contenus participatifs
immédiate
19. Une distance renforcée par l’absence
de dialogue avec le titre
Pas de nouveau lien créé avec le
public, si ce n’est par le passage
Dans les contributions, le titre peut
d’une relation dyadique à une
être virtuellement allocutaire
relation triadique
ou délocuté,
mais il n’est presque jamais
interlocuteur
il n’entre pas dans des tours de parole, il n’atteste même
pas d’une simple lecture des contributions (sauf pour les
Feedback
blogs, dans une certaine mesure): il ne devient pas
récepteur
E/R E/R
20. Y’a-t-il un contrat d’écriture?
L’absence de consignes claires et de dialogue mènent à un flottement.
Deux perceptions:
« sur Libé ou le Monde y’a pas « N’importe qui peut dire
beaucoup de fautes, alors que n’importe quoi partout, pour
sur les sites de sport c’est que moi les gens viennent chercher
des insultes, les gens qui la confrontation, y’a des
viennent ont une image du lecteurs du Figaro dans les
site et une image de soi » commentaires du Monde »
vs
Le contrat de lecture « papier » Il n’y a pas de contrat. Les
fonde implicitement un contrat espaces participatifs sont des
d’écriture en continuité. espaces en rupture.
Un « lien imaginaire » qui reste très flou
21. Nous sommes encore à la
« préhistoire » du participatif.
Les stratégies sont perfectibles
et les internautes sont critiques
« on a l’impression qu’ils le font
parce qu’ils se sentent obligés mais
qu’ils sont pas au point »
Comprendre les enjeux pour le lecteur et le
contributeur afin d’optimiser les dispositifs
23. En surface, un impact perceptif positif
Nombre de commentaires et attractivité des contenus
• Le nombre de commentaires, un repère fort dès la Une
« Je vais regarder la notion de quantité des
commentaires, c’est un indicateur »
• Un facteur de curiosité, de libido
« on voit tant de commentaires ça donne tout de suite envie de lire »
« ca attire la curiosité, du coup quand il y a zéro ou qu’il y a pas de
bulles on a pas envie »
Pour l’article lui-même Pour les réactions
« si on voit mille commentaires « il y a débat autour de la
ça gagne en crédibilité sur question, c’est un sujet
l’article » chaud »
24. En surface, un impact perceptif positif
Co-énonciation et image de la marque
• Un geste d’ouverture et d’adaptation au web, signes de
modernité
« le media donne une image d’ouverture, moi internaute je peux
dire quelque chose »
« c’est lié à l’esprit d’internet, la liberté »
« une bonne adaptation au web, par rapport au papier on a quand
même une plus value, on a pas juste collé les articles »
• Le ton humain des contributions, signe de proximité
« les commentaires donnent plus d’affectif »
« Création d’un lien immédiat même si il est virtuel »
25. En profondeur, un intérêt plus mitigé
Chez les lecteurs,
Des non-lecteurs
un usage modéré
rapport scolaire à l’information
Une pratique plutôt occasionnelle
« moi ce que je recherche c’est de l’info donc
« une fois sur 10 » « une fois sur 5 »
parfois les conversations dans tous les sens ça
me dépasse un peu »
Une lecture de survol
« je regarde la première page pour voir»
besoin de figures d’autorité, « je jette juste un œil sur les titres »
l’amateur n’apporte rien au « le début et la fin pour la trame de la
professionnel discussion »
« ça m’intéresse pas ce que les gens pensent
Sur certains sujets seulement
mais le journaliste c’est celui qui est légitime ,
qui fait le tri » « il faut vraiment que le sujet m’intéresse, et qu’il
soit un peu polémique, sur l’info brute c’est
pas intéressant »
26. En profondeur, un intérêt plus mitigé
Un regard critique sur la qualité des contributions
« il y a le pire comme le meilleur »
« La plupart du temps on s’ennuie assez vite »
« c’est pas assez qualitatif, il peut même y avoir des spams » « on débarque c’est
pas lisible, écrit en texto, c’est pas le plus bel écrin pour l’article… »
Un simple accessoire de l’éditorial?
• Un accès qui passe par l’éditorial: on entre par l’article, puis on « dérive »
sur les commentaires « c’est l’article qu’on cherche pas le commentaire »
• Un repère quantitatif, un baromètre, mais pas de lecteurs inconditionnels
en profondeur
27. Un double imaginaire
En majeur, le «café du commerce»
En mineur, le « contre-pouvoir »
La participation comme réaction subjective du tout
La participation comme co-construction
venant, tournant à la conversation gratuite:
d’une information plus objective
« défouloir », « psy gratuit » « chat géant » « ça s’engueule »
« les gens qui postent sont pas ceux qui ont le point de vue le plus « apporter un plus par rapport à l’article » « des gens
intéressant, ils ont juste envie de parler » qui corrigent » « pour pousser la réflexion plus loin »
« un côté wiki , collaboration»
Les espaces participatifs, des lieux de passage et de
Un rapport (de force) plus présent au
brassage qui ne reflètent pas le lectorat du titre
journaliste et au titre
« ça met en contact des gens qui ne se parleraient pas sinon, de droite
et de gauche, genre le lecteur du figaro et du monde » « on s’aperçoit qu’il y a des choses que le journaliste
a pas dit, c’est son point de vue, pas la vérité » « ça
désacralise le journaliste » « le journal n’est plus tout
Des contributions qui n’informent pas sur le sujet mais
puissant par rapport à sa vision supérieure de
sur les mentalités l’actualité »
« j’en apprend plus sur ce que je pensent les gens que sur le débat lui-
même » « comme un mini sondage, la sensation de capter tout de suite
les opinions » « étudier le comportement des gens »
Un spectacle divertissant
« je m’amuse à regarder les types, j’ai envie de voir » « on rigole en
lisant des âneries» « ça me mets de bonne humeur »
28. Deux attitudes
Le lecteur veilleur
Le lecteur voyeur
? Une posture idéaliste, « intra »
Une posture cynique, « méta »
plus présente chez les 30-40 ans
majoritaire chez les 20-25ans
le participatif comme « à côté » ludique de le participatif comme démocratisation de
l’information, décalage, « second degré » l’expertise, prolongement de l’info
recherche des positions extrémistes et recherche des développements élaborés
des échanges agonistiques sur des sujets sur des sujets pointus (sciences…)
polémiques (politique notamment)
lecture fractionnée, mécanisme
mécanisme d’engrenage à la
de recherche et de tri
?
lecture, importance du
« fil » (effet feuilleton)
29. Des constats transversaux
Motivation: le Frein: des difficultés de lecture lié à
participatif comme l’ergonomie
enrichissement
Pour les voyeurs, qui cherchent les
potentiel discussions « système mal foutu avec le dernier
commentaire en premier, pour la lecture de la
« Même si c’est pas de
conversation c’est pas pratique »
qualité ça donne d’autres
points de vue, ça permet de
Pour les critiques, qui cherchent des
se positionner »
informations « quand il y a 50 pages ça me
« ça élargit, on aborde plus décourage il faudrait pouvoir faire remonter le
de choses » meilleur, être moins pollué »
30. Les contributions sont un
contenu secondaire, dans Le participatif ne
lequel chacun trouve son modifie pas
compte: certains les radicalement l’usage et
ignorent, d’autres les lisent l’image du titre parce
pour approfondir ou pour qu’il est perçu comme
s’amuser accessoire par rapport
à l’éditorial
Pas de renouvellement réel du contrat de lecture
L’étude de la réception indique que les titres ne proposent pas
encore d’interprétation claire du participatif, qui reste comme
extérieur, indépendant de la proposition de valeur
32. Typologie des commentateurs
Emotionnel
Rapport à l’information
réaction subjective sur le sujet, dérive par rapport à l’article.
pas ou peu de
interpellations et
signes de
interlocutions
Posture énonciative synchronisation
entre participants,
avec les autres
interventions
participants, Dialogue
Monologue répétées au fil de
intervention
la discussion
unique, insulaire
apport informatif sur l’article, discours argumenté et critique
Rationnel
33. Typologie des commentateurs
Emotionnel
L’éditorialiste Le provocateur
1 2
Dialogue
Monologue
4 3
Le correcteur Le collaborateur
Rationnel
35. Motivations
Emotionnel
Exprimer son opinion et son sentiment Produire de la réaction et de l’action
Exutoire Divertissement
Lien passionné au sujet Sans liens
« pour le plaisir d’exciter tout le monde là
« il faut que ça sorte » où ils savent que dans la vraie vie ils se
feraient frapper! »
Dialogue
Evolution possible
Monologue
Rétablir la « vérité » Approfondir la réflexion
Prétention à un statut journalistique S’inscrire dans une communauté
Lien moral au titre Lien identitaire au titre
« un érudit qui cherche la « quelqu’un d’engagé, avec un
reconnaissance » vrai avis qu’il veut partager »
Rationnel
36. Freins
En surface, des freins pratiques lié au temps
Barrière de l’inscription
« ça filtre, on n’a pas envie de remplir des formulaires » « La flemme de me loguer »
La peur de l’engrenage chronophage
« C’est chronophage, on va voir s’il y a une réponse, répondre encore… »
En profondeur, une pratique perçue comme peu valorisante
Une projection sur le profil de collaborateur…
…mais un sentiment de vanité de l’effort lié à l’absence de reconnaissance
« de toute façon ça changera rien » « c’est pas fécond, pas de suite, ça débouche sur rien »
« Je prendrais plus la parole si je pensais que ça mène à quelque chose »
L’absence d’interlocuteurs Les contributions élaborées L’évanescence spatio-
de qualité cannibalisées par les conversations temporelle
« s’il y avait des experts avec qui « on peut passer demi heure à réfléchir pour « ça va s’arrêter et
échanger ça m’intéresserait bien exprimer son point de vue mais en disparaître »
mais pas juste des personnes fait ça sera pas lu, c’est les trucs courts
lambdas » et stupides qu’on lit »
37. Un parcours d’initiation?
Je survole les
commentaires,
ça m’amuse
100%
Je regarde le
Je lis les
nombre de
commentaires,
commentaires
ça m’intéresse
« à force de regarder,
c’est un peu l’engrenage, 10%
ça titille… »
J’écris mon premier
Je produis commentaire
régulièrement
(monologue)
du contenu
Je m’intègre à une
1%
communauté
(dialogue)
38. Les comportements
participatifs témoignent
d’une diversité
d’intentions et de
relations au titre. Il n’y a pas
Cette diversité réellement de
prouve que le dynamique
contrat d’écriture
communautaire
n’est pas clair
Du contrat d’écriture au contrat de conversation?
Au-delà de la liberté de « réagir », inscrire la participation dans une
logique de partage, d’échange, favorable à l’auto-régulation et au
sentiment de reconnaissance
40. Au global, une participation mal définie
Stratégies participatives
Partie 1
Dispositifs hétérogènes et confus, valorisation timide
Flottement sur l’interprétation des rôles
Pas de statut pour le participant
Participation et lecture
Participation et écriture
Partie 3 Partie 2
Comportements inégaux dont Perception d’espaces accessoires,
certains peuvent menacer l’intégrité en discontinuité avec le corps du titre
éditoriale du titre Faible prise au sérieux des contenus,
Freins à l’action liés au sentiment de valeur ajoutée ambivalente
non reconnaissance
41. Au global, une participation mal définie
Stratégies participatives
Partie 1
Le risque d’un participatif comme prothèse
Dispositifs hétérogènes et confus, valorisation timide
technologique décontextualisée, dissociée de la
Flottement sur l’interprétation des rôles
Pas de statutmarque participant
pour le
Participation et lecture
Participation et écriture
Partie 3 Partie 2
Comportements inégaux dont Perception d’espaces accessoires,
certains peuvent menacer l’intégrité
Des espaces et des publics qui en discontinuité avec le corps du titre
échappent à tout contrat
éditoriale du titre Faible prise au sérieux des contenus,
Freins à l’action liés au sentiment de valeur ajoutée ambivalente
non reconnaissance
42. Pour reconstituer un public
Stratégies participatives
Rendre la participation signifiante
Clarifier les outils et les attentes
Revaloriser les contributions et les contributeurs
Participation et lecture
Participation et écriture
Identification
Responsabilisation
Participation plus aspirationnelle
Sentiment de reconnaissance et
Renforcement de l’identité du titre
d’appartenance à une communauté
43. Clarifier les outils et les attentes:
trois grandes postures
Parler comme le titre
Contribution, UGC créative
Demain ?
Aujourd’hui
Parler avec le titre
Parler chez le titre
Conversation verticale
Conversation horizontale
avec les équipes
entre lecteurs
Des postures, des outils et des contrats à différencier
Toutes sont à conserver car elles correspondent à des attentes à la fois pour les
contributeurs et les lecteurs.
MAIS le fait qu’elles soient en cohabitation au sein des mêmes outils plus ou moins
adaptés (et notamment le commentaire) réduit la satisfaction de tous
45. Exemple fictif d’outils différenciés
A la Une Société Politique Economie Culture
Les articles de la rédaction Les articles des abonnés Forums Blogs Best of
Voir mon profil
M’écrire
Mes réponses à
vos remarques
Vos contributions
Classer par date note membre
Vos discussions
> Voir les discussions > Discutez-en > contribuez
46. Revaloriser les contributions et les
contributeurs: quel feedback?
Feedback et écriture
« Je prendrais plus la parole si je
pensais que ça mène à quelque chose »
pour parler chez le titre: faciliter
les échanges interindividuels
Le système de commentaires en cascade de Libé
47. Revaloriser les contributions et les
contributeurs: quel feedback?
Feedback et écriture
« Je prendrais plus la parole si je
pensais que ça mène à quelque chose »
pour parler chez le titre: faciliter
les échanges interindividuels
Le réseau social du NYT
48. Revaloriser les contributions et les
contributeurs: quel feedback?
Feedback et écriture
« Je prendrais plus la parole si je
pensais que ça mène à quelque chose »
pour parler chez le titre: faciliter
les échanges interindividuels
Pour parler comme le titre: une
sélection éditoriale
49. Revaloriser les contributions et les
contributeurs: quel feedback?
Feedback et écriture
« Je prendrais plus la parole si je
pensais que ça mène à quelque chose »
pour parler chez le titre: faciliter
les échanges interindividuels
Pour parler comme le titre: une
lecture et une sélection éditoriale
Pour parler avec le titre: des
interlocuteurs accessibles
51. Revaloriser les contributions et les
contributeurs: quelle synthèse?
Synthèse et lecture
« Il faudrait mieux organiser les
contenus, souvent c’est décourageant »
« il faudrait un label qualité »
« on pourrait noter les meilleurs
Par des opérations de qualification
commentaires, faire une hiérarchisation »
52. Revaloriser les contributions et les
contributeurs: quelle synthèse?
Synthèse et lecture
« Il faudrait mieux organiser les
contenus, souvent c’est décourageant »
« on prend les choses pertinentes et
on les associe officiellement à
l’article » Par des opérations de qualification
« une logique de création de remontée à la fin »
Par des opérations de redistribution
« un best of »
53. Revaloriser les contributions et les
contributeurs: quelle synthèse?
Synthèse et lecture
« Il faudrait mieux organiser les
contenus, souvent c’est décourageant »
Par des opérations de qualification
Par des opérations de redistribution
Vers la mise à disposition d’outils
de traitement avancés « web 3.0 »
55. Vers de nouveaux contrats
Le traditionnel « contrat de lecture » qui fixe
le lien imaginaire entre le titre émetteur et le
public récepteur doit servir de base à des
contrats de conversation
entre participants (parler chez)
entre participants et lecteurs (parler comme)
entre les participants et le titre (parler avec)
Ces contrats de conversations, en
définissant qui parle à qui et pourquoi,
fonderont naturellement des contrats
d’écriture en continuité et en renfort de
l’identité du média-marque.