Larsen, I., Backlund, A. 2003: Danemark - Système de toilettes écologique et durable dans les jardins familiaux au Danemark, 2iéme partie. Article dans "Trait d'Union" 32/2003 p 15-28
The National Danish Environmental Protection Agency - Project M226-0057 Ecological Handling of Human Urine, Human Feces and Greywater in Allotment Gardens using Dry Diverting Toilets and Zero Discharge Willow Wastewater Evapotranspiration Systems.
Similaire à Larsen, I., Backlund, A. 2003: Danemark - Système de toilettes écologique et durable dans les jardins familiaux au Danemark, 2iéme partie. Article dans "Trait d'Union" 32/2003 p 15-28
Similaire à Larsen, I., Backlund, A. 2003: Danemark - Système de toilettes écologique et durable dans les jardins familiaux au Danemark, 2iéme partie. Article dans "Trait d'Union" 32/2003 p 15-28 (20)
Larsen, I., Backlund, A. 2003: Danemark - Système de toilettes écologique et durable dans les jardins familiaux au Danemark, 2iéme partie. Article dans "Trait d'Union" 32/2003 p 15-28
1. Trait d'Union 32 | 2003
Créer des emplois verts dans les villes
L’exemple de Göteborg, Suède
Les questions d’environnement
revêtent une extrême importance dans
notre ville depuis quelques décennies.
Göteborg avait autrefois la réputation
d’être une des villes les plus polluées
de Suède mais cela a bien changé
depuis. Dans cet article, je présente
trois facteurs qui se sont avérés cruciaux
pour l’amélioration de l’environnement
urbain et la création d’emplois verts à
Göteborg: la consommation d’énergie,
les transports et le recyclage des
matériaux.
Consommation d’énergie
Le chauffage remplit une fonction
naturellement primordiale dans un climat
nordique comme le nôtre. Au début des
années 1970, Göteborg dépendait
encore en grande partie du mazout pour
le chauffage des bâtiments. Puis, la
crise du pétrole, conjuguée à une
préoccupation croissante pour les
questions d’environnement, amena la
municipalité à réduire largement la
consommation de produits pétroliers et
à développer un système de chauffage
urbain. Cela prit plusieurs années mais
les résultats sont à présent évidents: la
consommation de mazout aux fins de
chauffage a diminué de plus de 95 %;
quant au chauffage urbain, il s’est
développé au point de desservir
aujourd’hui les quartiers ne comptant
que des maisons individuelles.
Par quoi le mazout a-t-il été rem-
placé? Essentiellement par l’énergie,
jusqu’alors perdue, que produisent les
raffineries de pétrole locales. Des
accords à long terme ont en effet été
conclu avec les compagnies qui gèrent
celles-ci, pour permettre d’utiliser l’eau
chaude ayant servi au refroidissement
des installations.
Par ailleurs, des thermopompes
électriques de la station d’épuration des
eaux sont utilisées pour absorber une
partie de l’énergie provenant des eaux
usées, avant le refoulement de celles-
ci, une fois épurées, dans la rivière. De
même, l’énergie dégagée par l’inci-
nération des déchets domestiques non
recyclables est récupérée pour le
chauffage urbain. Enfin, l’énergie
éolienne sert, elle aussi, à produire de
l’électricité.
Transports
Les transports sont évidemment
vitaux pour une région urbaine. La
municipalité s’efforce de réduire la
circulation des voitures privées en ville,
en améliorant surtout les transports
publics; ces opérations sont désormais
coordonnées dans toute la Suède
occidentale. Des décisions portant sur
de gros investissements ont été prises
en vue d’étendre le réseau du tramway;
de nouveaux tunnels et de nouvelles
voies de tramway vont être construits
au cours des prochaines années.
Il est indispensable de rendre plus
efficace l’infrastructure existante; c’est
pourquoi on a recours aux nouvelles
techniques d’information. Ainsi, notre
système d’information télématique
Le recyclage est l’élément déterminant pour la création d’emplois verts
Jörgen LINDER
Maire DE GÖTEBORG
15
Emploi et environnement
CONSEIL DE L’EUROPE
2. Trait d'Union 32 | 2003
affiche sur écran, aux arrêts du tramway,
l’heure à laquelle la prochaine rame doit
arriver; ces renseignements sont aussi
disponibles sur Internet. Par ailleurs, le
nombre de places libres dans les
principaux parcs de stationnement est
enregistré numériquement et indiqué le
long des accès routiers au centre-ville.
En règle générale, le système de
transports publics fonctionne sans
heurts. Je me suis moi-même
débarrassé de ma voiture et je me
déplace surtout en bus ou en tramway.
Cela me suffit, quoiqu’il puisse sembler
choquant que le maire de "la ville de
Volvo" ne roule pas en voiture.
Recyclage des matériaux
C’est là le secteur déterminant,
notamment pour la création d’emplois
verts. De nos jours, les déchets
ménagers sont répartis en cinq
catégories: papier, verre, métal,
plastique et matériaux compostables.
Ces opérations, financées par les taxes
municipales, coûtent moins cher qu’un
traitement des déchets sans tri
préalable.
Chez des constructeurs d’auto-
mobiles tels que Volvo, le recyclage
présente une importance considérable.
La majorité des pièces d’une voiture
moderne sont recyclables et, dans le
bâtiment, le recyclage se pratique de
façon courante.
En résumé, l’expérience de Göteborg
prouve qu’il est possible et nécessaire
d’agir pour créer des emplois verts,
intensifier le recyclage et réduire la
pollution. Cela prend du temps mais les
résultats sont probants.
Article publié dans la revue
NATUROPA 92/2000
Unesynchronisationemploi - environnement
àtrouver,l’exempledelaHongrie
András R. CSANADY
Conseiller pour l’environnement
Division „Strategic Planning“
Ministère de l’Environnement, Budapest
Aujourd’hui, en Hongrie, les politiques
de l’emploi et de l’environnement ne
fonctionnent pas encore de manière
totalement synchronisée. Cela n’a rien
de surprenant. En effet, d’une part, ce
besoin de synchronisation entre emploi
et environnement est relativement
récent. D’autre part, les pays d’Europe
centrale et orientale qui viennent de
changer de système politique ont, ces
dernières années, donné la priorité à
l’intégration de l’environnement dans la
politique économique afin de trouver
une manière moderne de protéger
l’environnement.
Une approche intégrée
Au cours des 10 dernières années,
la Hongrie – comme plusieurs autres
pays d’Europe centrale et orientale – a
mené, outre une politique traditionnelle
en faveur de l’environnement, une
politique de prévention en intégrant
l’environnement dans les secteurs de
l’économie. Cette approche caractérise
également la nouvelle loi sur la
protection de l’environnement adoptée
en 1995 et le programme national pour
l’environnement actuellement en
vigueur, adopté par le Parlement en
1997. Le Gouvernement a opté pour
cette approche non seulement compte
tenu des transformations économiques
radicales en cours dans le pays, mais
aussi compte tenu des exigences de
l’intégration euro-atlantique (adhésion
à l’OCDE, à l’OTAN et à l’UE). Lorsque
la Hongrie a adhéré à l’OCDE, sa
situation et ses réalisations sur le plan
de l’environnement ont été examinées
– nouveauté surprenante pour beaucoup
à l’époque – en plus des aspects
économiques.
Réduire les inégalités régionales
Il existe cependant en Hongrie une
relation indirecte entre l’emploi et
l’environnement. Le chapitre 3 du
Programme national pour l’environ-
nement Principaux domaines d’appli-
cation en donne la preuve. Ce
programme donne à la synchronisation
du développement régional – qui doit
réduire les graves inégalités entre les
régions notamment dans le domaine de
l’emploi – et de la protection de
l’environnement la priorité sur d’autres
programmes.
Il semble raisonnable pour l’avenir
d’intégrer plus directement et plus
efficacement le volet "emploi" dans le
Programme; de même les
préoccupations environnementales
devraient être prises en compte dans
la stratégie de l’emploi.
Un chômage important
Les questions complexes de
protection de l’environnement n’entrent
malheureusement pas en ligne de
compte dans l’actuelle politique de
l’emploi, sauf pour les questions de
santé publique et, notamment, de
salubrité. Une symbiose des deux
politiques serait nécessaire pour des
aspects tels que les formes tradi-
tionnelles de gestion de l’environnement
16
CONSEIL DE L’EUROPE
3. Trait d'Union 32 | 2003
au niveau de la famille et de la
communauté villageoise, la lutte contre
l’exode rural ou la gestion relativement
complexe des paysages. Il conviendrait
de se pencher sur ces questions,
d’autant plus que la population active
est passée, au cours des 10 dernières
années, de 5,3 à 3,8 millions, c’est-à-
dire de 50 % à 38% de la population,
ce qui donne à penser que le secteur
"informel" continue probablement à jouer
un rôle important.
En Hongrie l’industrie de l’environ-
nement, telle que l’OCDE la définit,
emploie de 20 à 30.000 personnes.
Investir dans l’avenir
L’harmonisation des politiques de
l’environnement requise par l’Union
européenne devrait, pense-t-on, avoir
un effet positif direct sur l’emploi en
Hongrie. Cette supposition s’appuie sur
le fait qu’étant donné la situation
particulière du pays, il faudra renforcer
encore les effectifs employés à la
protection de l’environnement, tant pour
résoudre les problèmes (gestion des
eaux usées et des déchets, pollution de
l’air dans les villes, capacité insuffisante
des organismes chargés d’appliquer et
d’exécuter la loi) que pour tirer parti des
avantages existants (faible pression sur
l’environnement par personne, bons
indicateurs en matière de conservation
de la nature et de la biodiversité).
L’avenir de l’emploi dans le domaine de
la protection de l’environnement
dépendra essentiellement des moyens
financiers disponibles.
Article publié dans la revue
NATUROPA no. 92/2000
La protection de l’environnement et le respect des paysages doivent être pris en considération dans les politiques de l’emploi
La pollution dans les villes – un problème qui peut être résolu par l’harmonisation des politiques de l’environnement
17
CONSEIL DE L’EUROPE
4. Trait d'Union 32 | 2003
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
Danemark
Système de toilettes écologique et
durable dans les jardins familiaux
au Danemark
Triage
Le système concernant la collecte
des urines a été considéré comme non
pratique par 2 femmes.11 femmes ont
rapporté qu’elles ont dû se familiariser
avec ce système afin de réaliser une
bonne pratique de collecte des urines.
Les hommes et les enfants à partir de
l’âge de 7 ans et plus n’ont pas eu de
problèmes. Les expériences avec des
enfants en-dessous de l’âge de 7 ans
ont été variées. 5 parmi 24 enfants
avaient des problèmes. Ces 5 enfants
étaient un bébé de 15 mois, 3 filles de
3 ½, 4 et 5 ans et 1 enfant dont le sexe
n’a pas été spécifié. 7 enfants âgés de
5 ans ou moins n’ont pas eu de
problèmes. Il existe un siège pour enfant
spécial qui peut-être adaptée à trois
modèles.
Nettoyage, bruit, odeurs et mouches
Seulement 3 des 77 usagers étaient
d’avis que le nettoyage des toilettes
était un peu difficile ou difficile. Le reste
des participants avait trouvé le nettoyage
sans problèmes. En ce qui concerne le
problème du bruit un participant
seulement a informé qu’il remarquait
quelques fois un bruit irritant venant du
ventilateur à 19 W. Aucune personne
qui utilisait un ventilateur n’avait des
problèmes avec l’odeur dans le local
des toilettes. Quelques usagers sans
ventilateur avaient un problème d’odeur
mais aucun d’entre eux n’a considéré
ce problème à si important pour installer
un système de ventilation. 2 usagers
avaient un important problème de
mouches, mais ce problème a pu être
résolu en laissant fonctionner le
ventilateur continuellement tel que décrit
dans le manuel et en utilisant un filet à
mouches à la fin du système de
ventilation et au début de l’ouverture du
réservoir d’urine.
Manipulation de l’urine et des selles
Grand succès des toilettes triant des excréments et sans
chasse d’eau
18
Ivan LARSEN, Président de la fédération danoise des jardins familiaux,
Arne BACKLUND, directuer du projet, A & B BACKLUND ApS2ième partie
5. Trait d'Union 32 | 2003
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
Les expériences collectées en ce qui
concerne la manipulation de l’urine et
des selles a révélé aucun problème en
ce qui concerne l’urine et 76 usagers
ont rapporté que les vidanges du réser-
voir des selles était également sans
problèmes. Un participant a trouvé
l’odeur désagréable mais acceptable.
La fréquence des vidanges du container
de selle varie selon le modèle. Les fré-
quences varient entre 1 vidange tous
les 3 à 6 jours à une fois par saison.
Tout dépend du modèle de toilette choisi,
de la grandeur de la famille et de
l’utilisation de la toilette.
Impression générale
Généralement les personnes
interrogées avaient une impression
positive ou très positive de ce système
de toilette.
La réaction des visiteurs
49 participants ont informé que la
réaction de leurs hôtes, des voisins ou
d’autres gens a été positive ou très
positive. Seulement 3 participants ont
mentionné des réactions négatives.
Les améliorations proposées
Suite à notre demande 26 parmi les
participants au projet ont proposé des
amendements. 9 participants ont
demandé que la hauteur du siège soit
diminuée lorsqu’ils avaient à l’essai des
toilettes avec un siège de 50 cm et plus.
Parcelle d’évapotranspiration au moyen
de saules sans évacuation de l’eau usée
Une parcelle permettant l’évapo-
transpiration au moyen de saules a
également été installée d’après un nou-
veau concept développé parA& B Back-
lund ApS. Les eaux usées de 10 jardins
familiaux s’évaporent dans un lit com-
mun. Chaque jardin individuel aurait pu
être équipé d’un lit propre. Ce système
évapore presque exclusivement des
eaux usées comme l’eau de pluie est
déchargée de la surface au moyen d’une
couverture en plastique. Ce système
est idéal pour les jardins familiaux. Seu-
lement quelques m2 sont nécessaires
pour un jardin familial, puisque la de-
mande en eau est réduite et est en plus
limitée à la saison de croissance. Les
expériences seront rassemblées et un
rapport en sera fait plus tard.
Conclusions
Des toilettes triant les excréments
étaient installés sur 89 jardins familiaux
dans les municipalités de Ballerup, Her-
lev et Slagelse. Le but en était de per-
mettre aux usagers d’évaluer le système
du point de vue de son installation, du
triage, de son utilisation et de son net-
toyage, du vidange ainsi que des pos-
sibles inconvénients. Un éventail large
et représentatif de la population en ce
qui concerne leur âge a participé à ces
tests. Les usagers ont été très positifs
et ont eu très peu de problèmes. Tous
les problèmes rencontrés ont pu être
résolus au cours de la durée du projet.
L’installation, le nettoyage et le vidange
des toilettes ont été considérés comme
d’utilisation facile. Un utilisateur a eu
des problèmes avec l’installation d’un
container de 220 litres à cause du niveau
élevé de la nappe phréatique.
L’utilisation journalière des toilettes
a été sans problèmes mais quelques
femmes ont trouvé des difficultés pour
atteindre le réservoir d’urine. Après une
certaine période de familiarisation
seulement 2 femmes ont encore eu des
problèmes. Les inconvénients tels que
les mouches, le bruit et les odeurs ont
été minimaux et les usagers ont trouvé
eux-mêmes des solutions aux quelques
problèmes rencontrés. Il y a eu quelques
problèmes avec les odeurs lorsque le
vent soufflait d’une direction déterminée
dans 5 cas où les utilisateurs avaient
décidé d’enlever la ventilation du mur
et de l’installer dans le toit ou sur le toit.
Seulement 2 usagers ont considéré le
problème suffisamment important pour
devoir changer le système de ventilation.
Les urines collectées ont été très
concentrées à cause de l’utilisation
minimale des ajoutes en eau. Au même
moment les concentrations en métaux
lourds et en éléments organiques ont
été bien inférieures aux limites fixées
dans la directive des boues d’épuration.
L’urine collectée est bien utilisable en
tant qu’engrais.
Dans les analyses des mélanges
d’urine collectées on a trouvé aucun
microorganisme bactériel parasitique
infectieux. Les sortes suivantes ont été
recherchées:
Campbylobacter, Salmonella,
Cryptosporidium parvum, Giardia
duodenalis ou autres parasites
intestinaux. Les bactéries de l’espèce
des collis résistant à la chaleur ont été
présentes dans un des 10 échantillons
pris dans 10 containers d’urines
différents et avaient disparus après un
mois. Les quantités en enterecoques
étaient inférieures au niveau de
détection dans ce mélange d’urine après
3 mois de stockage.
L’utilisation de l’urine humaine
stockée comme engrais semble
engendrer seulement un risque très
limité pour les hommes et les animaux
pour contracter des infections à base
de bactéries en relation avec l’estomac
et les intestins par la manipulation des
urines humaines et par la consommation
de récoltes fertilisées par de l’urine
humaine.
Le test des toilettes sèches triant les
excréments dans les jardins familiaux
écran anti-vue
siège d’enfant
mécanisme de la toilette
19
6. INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
a été un très grand succès et le système
présente d’excellentes alternatives au
système traditionnel. Les avantages à
installer des toilettes sèches triantes par
rapport aux solutions reliant les WC aux
canalisations sont parmi d’autres
l’économie des eaux et le recyclage des
éléments nutritifs. En plus on peut
considérer qu’elles présentent des
avantages économiques pour les jardins
familiaux en comparaison avec
l’installation de solutions beaucoup plus
coûteuses tels que les systèmes
d’évacuation par canalisation. Les
résultats des analyses micro-biologiques
indiquent que les urines peuvent être
utilisées comme engrais dans le jardin
au lieu d’être enfourées. Les WC secs
triant établis en combination avec un lit
d’évapotranspiration à saules constitue
une solution complète fonctionnant bien
pour les eaux usées noires et grises qui
peuvent être installés dans les jardins
familiaux.
Informations et installations
Les expériences rassemblées
pourraient être intéressantes pour des
recherches et en cas d’investissements
pour trouver des solutions aux systèmes
de WC et d’évacuation d’eaux usées
dans de nombreux jardins familiaux.
La possibilité d’améliorer ainsi les
conditions sanitaires dans les pays en
voie de développement est sans aucun
doute très importante. Des toilettes
sèches triant les excréments sont
intéressantes dans ce contexte non
seulement lors de l’installation et la
modernisation d’installations sanitaires
en milieu rural mais également lors de
la création d’associations des jardins
familiaux produisant des légumes près
des villes et qui sont soucieuses du
développement durable. Nos jardins
familiaux pourraient être une source
d’inspiration pour la modernisation dans
les pays en voie de développement.
Renseignements supplémentaires
Ce projet a été présenté lors de plu-
sieurs réunions internationales et sera
présentée également lors du 2ième
"International Ecosan-Symposium" du
7- 11 avril 2003 à Lübeck.
Beaucoup d’expériences ont été
rassemblées dans ce projet ainsi que
dans d’autres projets nationaux et
internationaux. Le partenaire de la
fédération danoise des jardins familiaux
à savoir A & B Backlund APS peut vous
donner des renseignements supplé-
mentaires. Suite aux expériences
rassemblées lors de l’installations de
systèmes sanitaires dans différentes
pays le directeur du projet peut vous
assister lors de l’installation de ces
systèmes par les associations locales,
participer à des conférences, organiser
des réunions, démonstrations, organiser
des visites de système d’existants, peut
aider lors de la planification et vous
assister lors de vos contacts avec les
autorités etc.
Ivan LARSEN, de la fédération danoise
des jardins familiaux, Frederikssundsvej
304A, DK-2700 Broenshoej, Dänemark
Tel.: +45 38288750, Fax.: +45 38288350
E-mail: info@koloniahve.dk
Internet: www.kolonihave.dk
Arne BACKLUND, directeur de projet,
A & B BACKLUND ApS,Ordrupvej 101,
DK-2920 Charlottenlund, Dänemark
Tel.: +45 39633364 Fax.: +45 39636455
Le penseur, Lotte Hilden - Copyright A&B BACKLUND ApS
20
7. Trait d'Union 32 | 2003
Luxembourg
Charte Luxembourgeoise du Bénévolat
Contexte
Au Luxembourg, le bénévolat sous
ses formes multiples est depuis longue
date, un facteur d’amélioration de la
qualité de la vie et un moyen d’inté-
gration dans la société. Il est à la base
de la création d’associations multiples
et diverses oeuvrant dans l’intérêt de la
collectivité.
Il a fallu attendre l’Année Inter-
nationale du Volontariat pour sus-citer
une concertation plus large sur le
bénévolat dans la société luxem-
bourgeoise. Un des atouts du bénévolat
réside dans sa diversité. Toutefois cette
diversité peut également paraître
complexe et de ce fait rendre la
compréhension du terme "bénévolat"
difficile. C’est pourquoi des organisations
conduisant des activités bénévoles
tentent dans une démarche commune
de faire émerger des principes partagés
quant à la nature de l’engagement
bénévole et aux conditions de leur
application.
Même si ces organisations ne
présentent pas forcément toutes les
mêmes caractéristiques, la charte peut
néanmoins servir de guide et permettre
une meilleure compréhension du terme
"bénévolat".
Définition
Le bénévole est celui qui s’engage
de son plein gré, sans toucher de
rémunération au sens monétaire du
terme, dans une action au service d’un
tiers ou de la communauté. Le bénévolat
est l’engagement libre et gratuit de
personnes qui agissent, pour d’autres
ou pour l’intérêt collectif, dans une
structure débordant celle de la simple
entraide familiale ou amicale.
Rôle
L’engagement bénévole est un
instrument de développement dans
notre société. Il occupe une place
spécifique dans la société civile,
complémentaire et non concurrentielle
au travail rémunéré. Il apporte sa
contribution à des organismes existants,
en tant qu’acteur de renouvellement,
de complément, de soutien ou d’inno-
vation.
Bienvenue traditionnelle des hôtes dans l’ensemble de jardins “SZZ Senica Kunov I“
21
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
8. Trait d'Union 32 | 2003
Principes fondamentaux du
Bénévolat:
Le bénévolat est un choix volontaire
prenant appui sur des motivations et
des options personnelles.
Le bénévolat doit être accessible à
toute personne indépendamment du
sexe, de l’âge, de la nationalité, de la
race, des options philosophiques ou
religieuses, de la condition physique,
sociale, matérielle.
Le bénévolat se réalise dans une
approche éthique et humanitaire en
respectant la dignité humaine.
Le bénévolat est attentif aux besoins
dans la société et stimule la participation
de la collectivité pour y répondre.
Le bénévolat favorise l’initiative, la
créativité et l’esprit de responsabilité
ainsi que l’intégration et la participation
sociale
Guide pratique du Bénévolat
L’association prend soin et veille à:
accueillir et considérer le bénévole
comme un collaborateur ou collabo-
ratrice à part entière
lui donner une information claire sur
l’association, ses objectifs et son
fonctionnement
confier au bénévole une activité qui
respecte ses compétences, sa
disponibilité et ses priorités
faire respecter les fonctions
clairement définies de chacun
assurer au bénévole un cadre
approprié d’action
offrir au bénévole un encadrement
adéquat et proposer, le cas échéant,
une formation
couvrir le bénévole par une
assurance adéquate
rembourser les frais engagés dans
les situations qui le requièrent pour
faciliter à tous l’accès à l’engagement
bénévole.
Le bénévole veille à:
accepter les principes de l’association
et se conformer aux objectifs de celle-
ci
se sentir solidaire du développement
de l’association
accepter une préparation aux tâches
et suivre les actions de formation
proposées
mener à bien les tâches définies
ensemble
collaborer dans un esprit de
compréhension mutuelle avec les autres
bénévoles et les salariés
respecter le principe de la
confidentialité dans l’exercice de sa
fonction et adhérer au code de
déontologie de l’association.
Vision
Expression d’une démarche volon-
taire en direction d’autrui, le bénévolat
est, au delà d’un mode de relation
interpersonnelle, un acte de solidarité.
Cette forme de citoyenneté active se
fonde sur une politique de dévelop-
pement de la ressource humaine et
remplit dans notre société bien souvent
un rôle anticipateur, prospectif et
innovateur.
La présente charte a été approuvée
par le bureau exécutif et le comité
d’organisation Luxembourgeois de
l’année Internationale du Volontariat.
L’acceptation d’une activité bénévole est une décision
volontaire
La présidence de l’Office pendant l’exécution de sa mission de bénévolat
22
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
9. Trait d'Union 32 | 2003
Suède
Améliorer le sol et l’ambiance un projet
de l’Union Européenne mené avec
les jardiniers associés de Fittja
A la fin de la saison 2002, 64
jardiniers associés de l’association de
Fittja à Stockholm avaient commencé
eux-mêmes à faire leur compostage. Ils
avaient reçu des informations pratiques
et des conseils comment nourrir le sol
et les plantes et avaient comme d’habi-
tude récolté beaucoup de légumes, de
fruits et de baies. Un aspect nouveau
de leur jardinage était que des
informations sur le compostage et les
engrais traduites dans leur propre langue
leur avaient été remises.
Durant presque une année les
jardiniers de Fittja ont participé à un
projet de l’Union Européenne dénommé
„Améliorer le sol“. Le but en était que
tous ces jardiniers prennent sur leurs
parcelles de jardin le plus possible égard
à l’environnement.
Dans beaucoup d’ensembles de
jardins des gens de nationalités
différentes se rencontrent grâce à leur
intérêt commun que représente le
jardinage. La diversité donne lieu à une
contribution diversifiée et crée des
possibilités d’échanger des expériences
et d’être influencé par les autres. Cette
diversité entraîne également des dif-
ficultés qu’il s’agit de bannir; problèmes
de langage, opinion ce qui est une
bonne pratique du sol mais également
des difficultés pour bannir des habitudes
de jardinage presque ancestrales.
L’association des jardins familiaux
de Fittja faisait partie d’un certain nombre
d’autres associations qui ressentaient
le besoin de faire quelque chose pour
l’environnement. Il y a quelques années
cette association avait déjà pris part à
un premier projet pour améliorer le sol.
Ce projet englobait des analyses du sol,
la remise d’information et de
documentation avec le but principal
d’améliorer l’environnement à Fittja.
Les participants à ce projet avaient
trouvé ce lapse de temps très court et
estimaient qu’il y avait un risque que
les bons exemples n’allaient pas porter
leur fruit. Ils ressentaient le besoin urgent
de prendre avantage du bon départ et
de continuer à travailler avec le sol et
les cultures mais également de créer
de meilleures relations entre jardiniers
et ceci non seulement par des
informations données dans plusieurs
langues.
Avec Gun-Britt BLOM, membre du
comité exécutif de l’association de Fittja
et qui assumait le rôle de directeur de
projet, l’association a demandé un
subside communautaire afin de lui
permettre de travailler effectivement
avec des questions de jardinage et
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
...et l’ambiance
Ingrid NORDBALL
Gun-Britt BLOM
23
Améliorer le sol...
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
10. Trait d'Union 32 | 2003
d’environ-nement. Rapidement la
réponse arrivait que l’association
recevait un subside communautaire de
34.000 SKR. Avec le grand soutien du
conseiller technique SOLVEK SITE
BLAD de la fédération nationale. Gun-
Britt et ses collaborateurs commençaient
immédiatement les préparations pour
la saison de printemps et le début du
projet. Ils ont préparé le début de la
saison en arrangeant un jardin éducatif
de présentation avec 5 parcelles sur
lesquelles on épandait des engrais
divers: bouse de vache, binaden
(provenant de poules) double bêchage,
engrais vert et tas de compostage pour
démontrer une bonne pratique de travail.
Dans ce jardin éducatif on cultivait
les légumes suivants: oignons, carottes,
concombres, épinards, raiforts, des
haricots et des choux-navets.
Les participants au projet se sont vus
offrir de l’engrais vert et du binaden pour
les essayer sur leurs propres parcelles.
Le directeur du projet Gun-Britt BLOM,
qui a écrit un journal durant toute la
saison 2002, a souligné que pour les
jardiniers de Fittja le besoin d’une bonne
pratique écologique était essentielle.
Voilà pourquoi la plupart du matériel
utilisé en tant qu’ information et pour
l’éducation a été traduite en espagnol,
en arabe et en chinois et a été distribué
aux membres: invitations de participer
au projet, enquête "le bon sol", "plus de
compostage" et l’évaluation de la
première année.
Rapidement beaucoup des jardiniers
avaient compris la valeur d’une culture
organique et avaient commencé à
réfléchir sur la façon de mettre l’engrais
et de composter. Durant tout le projet il
y avait une certaine résistance au
compostage parce que les gens
pensaient que le compostage sentait
mauvais. Ce problème a été facilement
résolu en ajoutant du terreau pour
enlever l’odeur.
Un autre résultat est que depuis le
début du projet les jardiniers de cet
ensemble ont de meilleures relations
entre eux qu’avant le début de
l’opération. Ceci est prouvé non seu-
lement par le grand intérêt de participer
au projet mais aussi par la participation
de 70 personnes à la fête de fin de
saison.
Mais une année n’est pas suffisante
pour confirmer une bonne pratique de
jardinage. Voilà pourquoi le projet a été
prévu pour deux années. Gun-Britt
pense que l’accès à des informations,
basées sur des faits, facilement
compréhensibles dans le propre langage
des jardiniers est essentiel pour le future
des ensembles de jardins familiaux
regroupant des membres de beaucoup
de nationalités et de cultures de
jardinage diverses. Chaque chose a
besoin de son temps, ce qui ressort des
notes du journal de Gun-Britt.
Extrait du journal
1er novembre 2001 - Demande de
subside adressée au Fonds Social
Européen
27 février 2002 – Réponse positive
allouant un subside à l’association de
jardins familiaux de Fittja
22 mars 2002 – Journée d’information
par le Fonds Social Européen
Avril 2002 – Invitations adressées
aux membres en espagnol, chinois et
arabe. Elaboration du projet avec le
conseiller technique. Le jardin éducatif
est nettoyé des déchets, des mauvaises
herbes et des rances de framboises. La
haie est coupée.
Mai 03 - Achats de semences, de
toiles de protection, d’engrais et de
terreau etc. Bêchage d’une partie du
jardin éducatif. Pour informer les
jardiniers les parcelles sont préparées
avec 5 engrais différents. Le sureau est
couvert par un plastique noir.
25 mai – Première journée de
formation pour 40 personnes (24
hommes, 16 femmes) Présentation des
5 méthodes de fumure et information
comment on peut tester son propre sol.
Des questionnaires concernant leur
propre sol et leur façon de cultiver
comme base pour améliorer la pratique
du jardinage traduits dans leur langue
sont distribués aux participants.
Distribution de binaden
1er juin – Deuxième journée de
formation: compostage 25 membres.
Le Binaden est maintenant essayé par
beaucoup de membres.
5 juin – plus de 30° C. Une brochure
concernant le compostage est
distribuée. Des informations concernant
la valeur de PH sont données et le
mesurage du PH débute sur les
parcelles. C’est une bonne occasion de
discuter et d’informer plus en détail sur
l’amélioration du sol. A la fin du mois de
juin 40 % des membres ont leur propre
tas de compostage et 30 membres ont
reçu leur valeur de pH accompagnée
des conseils nécessaires pour traiter le
sol.
Juillet – Le projet continue. 62
membres ont participé au projet, 24
femmes, 38 hommes. Les valeurs du
PH varient entre 4,2 et 7. Comparaison
des analyses du sol faites dans 5 jardins
différents.
Journée de compostage: 15 parti-
cipants. Remplissage des nouveaux
bacs de compostage, évaluation des
parcelles éducatives engraissées, essais
des radis récoltés.
Août – Dernier jour de formation;
concerne surtout le compostage mais
aussi l’inspection et la récolte des
légumes cultivées sur les parcelles de
démonstration. Un membre a servi des
rouleaux de bette farcis, du riz et
légumes. 4 caisses de compostage ont
été assemblées et seront distribuées.
Environ 50 % des membres ont
maintenant leur propre tas de
compostage. Tous les membres ont reçu
les feuilles écrites d’informations con-
cernant "un bon sol" et "plus de
compostage".
Septembre - fête de fin de saison
avec 70 participants. Dîner en commun.,
évaluation de la saison, présentation
de diapositives et chanteurs espagnols.
A suivre.
24
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
11. Trait d'Union 32 | 2003
Suisse
Comportement vis-à-vis de la pollution
des sols dans les jardins familiaux urbains
Remarque préliminaire
L’Office International a essayé par
sa campagne concernant les analyses
du sol de sensibiliser les jardiniers
associés de cultiver des légumes plus
sains et en même temps de polluer
moins la nature et de soulager leur
propre porte-monnaie. Le but principal
était de corriger le comportement
personnel du jardinier et d’éliminer p.
ex. lors de l’utilisation d’engrais la
pratique „un peu plus vaut toujours
mieux“.
Volontairement cette campagne
n’abordait pas le problème des métaux
lourds, auquel sont confrontés les
jardiniers. Ce problème existe pourtant
dans toutes les fédérations et sera
certainement un sujet à l’ordre du jour
au cours des prochaines années. Ci-
joint l’exemple de Zurich.
Malou WEIRICH
Exemple de Zurich
Une étude sera menée durant les
semestres d’été et d’hiver 2003/04 par
des étudiants de la Faculté des sciences
de la nature et de l’environnement de
l’EPF Zurich. Cette étude a pour thème
l’autosuffisance alimentaire, les jardins
familiaux en tant que lieux de détente
et de rencontre, l’exploitation et la fertilité
du sol, ainsi que les risques pour la
santé.
Après la parution de normes fédé-
rales en matière de protection des sols,
plus précisément sur les valeurs limites
des sols lors de contrôles et d’assainis-
sements, les cantons et communes se
sont vus contraints de les mettre en
application.
Si ces valeurs limites sont dépassées
– pour le plomb, la valeur maximale
dans les jardins est de 1000 ppm – un
assainissement des sols s’impose et
une interdiction de leur utilisation est
promulguée.
Dans le secteur de l’agriculture, la
valeur maximale pour ce métal lourd
qu’est le plomb se situe autour de 2000
ppm. Pourquoi la Confédération est-elle
plus sévère pour les jardins familiaux?
Elle part du principe que, contrairement
aux champs cultivés, il y a des enfants
dans les jardins familiaux et il s’agit de
les protéger.
Zurich dispose d’environ 7000 jardins,
dont 6117 sont occupés par les
membres du groupement des jardins
familiaux de cette ville. Les jardins sont
les oasis vertes de nos villes. 6117
personnes se délassent durant leur
temps libre en famille et avec leurs amis
( ce qui représente près de 30.000
personnes). Leurs enfants ont de ce fait
un contact privilégié avec la nature.
Renate FÄSSLER,
Présidente centrale du groupement pour les jardins familiaux de Zurich
25
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
12. Trait d'Union 32 | 2003
L’aspect social ne doit pas non plus
être négligé. L’intégration est un facteur
important et est vécue au quotidien. Cet
aspect n’est pas que pure théorie.
Chaque jardinière et chaque jardinier
espère obtenir de sains légumes, fruits
et baies. Malheureusement et depuis
quelque temps règne une certaine
insécurité quant à la salubrité des sols.
L’idylle est détruite.
Il faut mettre cette étude en cours,
en relation avec les diverses analyses
de sol précédemment effectuées. En
1994, par exemple, la terre de 125
parcelles de jardins a été analysée à
Zurich. On a ainsi pu constater que trois
parcelles montraient une importante
pollution en métaux lourds,
particulièrement le plomb, et en polluants
organiques tels que les carbures
d’hydrogène polyaromatiques (PAK) et
des pesticides tels que le DDT, dont
l’utilisation est interdite depuis de
nombreuses années. La présence de
cette dernière substance est pour nous
incompréhensible, d’autant plus qu’est
stipulé dans notre règlement que le
jardinage se doit d’être proche de la
nature.
Du fait de l’hétérogénéité de nos sols,
il est évidemment difficile de carto-
graphier de manière effective l’état des
sols sur leur degré de pollution et de
juger des dangers potentiels d’une telle
situation. De nouveaux sondages
ordonnés conjointement par la ville de
Zurich et notre groupement, l’année
passée, au même endroit, ont démontré
une diminution de la charge polluante.
L’EPF de Zurich s’occupe de la
thématique "comment traiter les sols
pollués dans les jardins familiaux". Des
étudiantes et étudiants, de l’Institut pour
l’écologie des sols (ITÖ) de la Faculté
des sciences de l’environnement et du
génie biologique, vont donc plancher
sur le sujet durant les deux prochains
semestres d’étude, sous la direction
des professeurs Rainer SCHULIN et
Ruben KRETZSCHMAR, en relation
étroite avec notre groupement.
Un des buts de cette étude pourrait
être par exemple d’élaborer des
solutions pour la protection des sols,
d’établir des alternatives, d’évaluer
diverses variantes et de constituer ainsi
une base de données qu’on pourrait
interpréter.
Nous attendons également la formu-
lation d’énoncés juridiques pour la mise
en application des mesures pratiques,
qui toutefois ne doivent pas porter
atteinte à la culture et à l’histoire de nos
jardins. Nous sommes impatients de
pouvoir lire les résultats de cette étude.
En automne 2003, seront peut être déjà
formulées les premières propositions.
La deuxième partie du rapport de cette
étude de l’EPF promet d’être pas-
sionnante!
Article publié dans la revue de la
fédération suisse des jardins familiaux
no. 3/2003
Des métaux lourds...
...peuvent mettre en danger l’utilisation du jardin familial
26
INFORMATIONS DES FÉDÉRATIONS
13. Trait d'Union 32 | 2003 27
ADRESSES DES FÉDÉRATIONS NATIONALES
Nationaal Verbond van
Volkstuinen vzw/Ligue
Nationale du Coin de Terre et
du Foyer-Jardins Populaires
ASBL
Belgique Siège social:
Vogelmarkt 11
B -9000 GENT
Secrétariat:
c/o L. Van Bellegham
Oudburgweg 6
B-9830 St. Martens-Latem
Tel.: 09/329 85 22
Fax: 09/329 85 22
E-mail: n.ghesquiere@pi.be
Danemark Kolonihaveforbundet for
Denmark
Frederikssundsvej 304 A
DK - 2700 BRONSHOJ
Tel.: 3828 8750
Fax: 3828 8350
E-mail: info@kolonihave.dk
Grande- Bretagne The National Society of
Allotment and Leisure
Gardeners Ltd.
O'Dell House/Hunters Road
GB - CORBY,
Northants NN17 5JE
Tel.: 01536 266576
Fax: 01536 264509
E-mail: natsoc@nsalg.org.uk
Finlande Suomen Siirtolapuutarhaliitto ry Pengerkatu 9 B 39
SF - 00530 HELSINKI
Tel.: 9-763 155
Fax: 9-763 125
E-mail: sgarden@siirtolapuutarhaliitto.fi
France Ligue Francaise du Coin
de Terre et du Foyer
11, rue Desprez
F - 75014 PARIS
Tel.: 1-45 40 40 45
Fax: 1-45 40 78 90
E-mail: c.denis@jardins-familiaux.asso.fr
Pays- Bas Algemeen Verbond van
Volkstuinders Verenigingen
in Nederland
PO-Box 9094
NL - 3506 GB UTRECHT
Tel.: 0031/346 561612
Fax: 0031-346 56 40 92
E-mail: info@avvn.nl
Luxembourg Ligue Luxembourgeoise
du Coin de Terre et du Foyer/
Fédération des Jardins Familiaux
97, rue de Bonnevoie
L - 1260 LUXEMBOURG
Tel.: 48 01 99
Fax: 40 97 98
E-mail: liguectf@pt.lu
Norvége Norsk Kolonihageforbund Gronlandsleiret 23
N - 0190 OSLO
Tel.: 22-17 23 71
Fax: 22-17 33 71
E-mail: forbundet@Kolonihager.no
Autrich Zentralverband der
Kleingärtner, Siedler
und Kleintierzüchter Österreichs
Getreidemarkt 11/10
A - 1060 WIEN
Tel.: 1-587 07 85
Fax: 1-587 07 85 30
E-mail: zvwien@chello.at
Pologne Polski Zwiazek Dzialkowów Krajowa Rada
ul. Grzybowska 4
PL - 00-131 WARSZAWA
Tel.: 22-6546232
Fax: 22-6206112
E-mail: krpzd@dzialkowiec.com.pl
Suède Svenska Förbundet för
Koloniträdgardar och
Fritidsbyar
Åsögatan 149
S - 116 32 STOCKHOLM
Tel.: 8-74 30 090
Fax: 86 40 38 98
E-mail: leif.thorin@koloni.org
Suisse Schweizer Familiengärtnerverband Sekretariat:
z. Hd. von Frau Ruth STEINER
St. Georgenstra. 71a
CH - 9000 St. GALLEN
Tel.: 41 71 222 98 26
Fax: 41 61 31 13 10 3
E-mail: ruth.steiner@dtc.ch
Slovaquie Slovenský Zväz Záhradkárov
Republikový Výbor
Havlickova 34
SK - 817 02 BRATISLAVA
Tel.: 7-54 77 54 22
Fax: 7-54 77 77 64
Tchèquie Ceský Zahrádkárský Svaz ústredí Rokycanova 15
CZ-130 00 PRAHA 3 - Zizkov
Tel.: 2-22782710
Fax: 2-22782711
E-mail: zahradkari@vol.cz
Allemagne Bundesverband Deutscher
Gartenfreunde e. V.
Platanenallee 37
D - 14050 BERLIN
Tel.: 030/30 20 71-40/-41
Fax: 030/30 20 71 39
E-mail: bdg@kleingarten-bund.de
14. Trait d'Union 32 | 2003
éditeur: Office International du Coin de Terre et des Jardins Familiaux a.s.b.l.
20, rue de Bragance, L - 1255 Luxembourg
situation: octobre 2003
conception et réalisation: Bundesverband Deutscher Gartenfreunde e.V.
rédaction: Malou Weirich, Office International
lay-out/ DTP: Thomas Wagner, BDG
service photographique: Thomas Wagner, BDG; page 19, 20 (photo 1): Larsen/ Backlund; page
4 (photo 1): Weirich; page 4 (photos 2 et 3), 5: Müller
site internet de l'Office: www.jardins-familiaux.org
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