6. UN PEU D’HISTOIRE?
XVII e siècle langue commune le «françois »
Québécois parlaient :
le patois à la maison
le français au travail et dans les rapports sociaux.
Conquête de la Nouvelle-France par les Anglais en 1759 Isolement du Québec
et le français québécois a commencé à s'angliciser.
Révolution française en 1789 En France: le français de la cour du roi a été
remplacé par le français de la bourgeoisie.
Au Québec le français du roi continue d'évoluer présence de nombreux mots
anciens dans le français québécois d'aujourd'hui.
7. LES CARACTÉRISTIQUES DU FRANÇAIS
QUÉBÉCOIS
I)
PRONONCIATION:
a) Langue soutenue:
Québécois : 250 à la minute
Français: plus de 300 à la minute
Québécois ne parle pas «pointu» comme le Français Caractéristiques
phonologiques du parler québécois.
8. • Si le «t» et le «d» sont suivis d'un «i» ou d'un «u».
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• Affrication.
• Un son «s» ou «z» s'intercale entre la consonne et la voyelle.
Ex: «petit»
[pətsi]
«dur»
[dzyʀ]
9. En position finale, la voyelle est fermée. Lorsqu'elle est suivie d'une consonne
qui se prononce, elle s'ouvre.
Ex: tout
et toute
vit
et vite
[tu]
[tʊt]
[vi]
[vɪt]
N.B. C'est un phénomène qu'on rencontre également en Belgique!
11. Pour poser une question,
on ajoute un «tu» après le verbe.
Ex: Est-ce que tu peux?
«Tu peux-tu?»
12. Comme dans le «français du roi», «moi» se prononce [mwe].
Comme dans le «français du roi»,
«-oir» en fin de mot est souvent prononcé [wɛʀ] : [avwɛʀ] (avoir), [a swɛʀ] (ce soir).
«moi»
[mwe]
Un «t» d'autrefois persiste dans les expressions «il fait [fʀɛt]» (il fait froid), «mon [lɪt]»
(mon lit), «viens [isɪt]» (viens ici).
En fin de mot ou de phrase, le son [ɑ] est prononcé [ɔ]: le [kanadɔ], «c'est par [lɔ].
13. Un «t» d'autrefois persiste dans les expressions.
Ex: il fait froid
«il fait [fʀɛt]»
mon lit
«mon [lɪt]»
viens ici
«viens [isɪt]»
14. II. LEXIQUE:
a) Archaïsme :(un emploi lexical ou grammatical passé de mode, qui n’est plus
d’usage depuis fort longtemps.)
Des mots anciens, souvent empruntés à la langue des marins.
Ex:
Embarquer dans un char
(ancien véhicule
rural tiré par des
animaux)
monter dans une voiture.
15. b) Anglicisme: (un emprunt fait à la langue anglaise par une autre langue.)
Le français du Québec a emprunté de nombreux mots de l’anglais.
Ex:
arachide, cacahuète
garçon de café
[pinɔt] (de peanut)
[wetœʀ] (waiter)
16. c) Néologisme: (un mot nouveau.)
Les Québécois se défendent contre l'envahissement de l'anglais
Ex: «logiciel»
«courriel»
« Clavardage »
«Magasiner »
«software» ou « program »
le courrier électronique (mail)
« Chatting »
« shopping »
néologismes
17. III. EXPRESSIONS:
«Pantoute!»
«pas du tout!»
Un «bec»
un baiser
Mon «chum»
mon ami ou mon amoureux
Une «liqueur»
«Faire la baboune»
«I mouille»
une boisson gazeuse
bouder
il pleut
18. IV. LE FRANCAIS QUEBECOIS EN DANGER!
L'anglais menace la langue française au Québec.
La Charte de la langue française (communément appelée la loi 101) est une loi
définissant les droits linguistiques de tous les citoyens du Québec et faisant
du français la langue officielle de la province québécoise.
Manifestation : Le français en
danger au Québec - au Parc
Jeanne-Mance, 08-06-2008.
19. NE PENSEZ VOUS PAS QUE L’INTODUCTION DES
NEOLIGISMES ET DES ANGLICISMES POURRAIT MENER A
LA FORMATION D’UNE LANGUE EN PERPETUEL
CHANGEMENT ET DONC INCOTROLABLE ?