Par Aurélie Malétras, 2010
Mémoire de Master 2 IPM (Master Sciences Humaines et Sociales, Mention : Sciences de l'Education et Formation des Adultes, Spécialité : Ingénierie Pédagogique Multimédia)
Débuter dans la conception pédagogique et multimédia : De la réalisation à la gestion de projet d’une formation scientifique complexe
Débuter dans la conception pédagogique et multimédia : De la réalisation à la gestion de projet d’une formation scientifique complexe
1. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LILLE
Master Sciences Humaines et Sociales
Mention : Sciences de l'Education et Formation des Adultes
Spécialité : Ingénierie Pédagogique Multimédia
MEMOIRE
Débuter dans la conception pédagogique et multimédia
De la réalisation à la gestion de projet d’une formation
scientifique complexe
Par Aurélie Malétras
Stage du 01/03/2010 au 31/08/2010
Responsable universitaire : Sylvie Lerouge
Responsable entreprise : Christophe Laplace
UnI-Learning France
8 rue Henri Becquerel
92500 Rueil-Malmaison
Tel : 01 41 96 96 70
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2. INTRODUCTION
Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Durant l’année universitaire 2009-2010, j’ai été étudiante en Master 2 IPM, master
professionnel de l’Université Lille 1 dont le nom complet est le suivant :
Master 2ème année Sciences Humaines et Sociales
Mention Sciences de l'Education et de la Formation
Spécialité Sciences de l'Education et de la Formation d'Adultes
Option Ingénierie Pédagogique Multimédia.
Dans le cadre de ce master, j’ai effectué un stage de six mois en entreprise du premier mars
au trente-et-un août 2010. A cette occasion, j’ai choisi Uni-Learning France pour toutes les
connaissances que son expérience de prestataire en e-learning pouvait m’apporter.
Ce présent document a pour vocation de vous exposer mon travail réalisé au cours de cette
période au sein de cette entreprise.
Dans un premier temps, je vous présenterai l’entreprise et les principaux outils utilisés par
ses concepteurs. Je poursuivrai avec la description des différentes actions auxquelles j’ai
participé durant ce stage, en insistant sur un projet central, à destination des laboratoires
Roche. Enfin, je ferai une analyse critique de la pédagogie de ce projet et de l’outil principal
utilisé pour le réaliser : Adobe® Presenter.
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3. REMERCIEMENTS
Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Je remercie Vincent Despretz et Pierre Tcherkawsky, directeurs de la société, pour m’avoir
accueillie au sein de Uni-Learning France.
Je remercie également l’ensemble des personnes avec qui j’ai eu le plaisir de travailler :
• Mon maître de stage, Christophe Laplace, pour le temps qu’il m’a consacré et la
confiance qu’il m’a accordée
• Farida Berka et Sandra Henrique, mes voisines de bureau, pour leurs conseils et
leur soutien
• Arnaud Jayet pour sa bonne humeur, son horoscope et pour l’ambiance de travail
détendue qu’il a contribué à créer
• L’ensemble de mes collègues de chez Uni-learning France pour le bon esprit et
l’entre-aide régnant dans les bureaux
• Mes collègues stagiaires pour nos grandes discussions à l’heure du déjeuner
• Luc Midol-Monnet, Christine Chany-Dupressoir, Nicole Ganalopoulo et Bettina
Hugues des laboratoires Roche, ainsi que Christophe Caysac de Voixmedia pour
leur collaboration
Mes pensées se tournent également vers l’ensemble de l’équipe enseignante du master IPM
pour les compétences nombreuses et diverses qu’elle m’a permis de développer au cours de
cette intense année de formation. Merci notamment à Sylvie Lerouge, ma tutrice universitaire,
pour sa disponibilité, ses conseils et son soutien.
Merci également à l’ensemble de la communauté IPM 2009-2010 : nous avons peiné
ensemble, mais aussi passé de bons moments et avons beaucoup appris les uns des autres.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux (famille, amis) qui m’ont accompagnée et soutenue
durant cette intense année de formation qu’est le Master IPM.
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4. TABLE DES MATIERES
Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Introduction ........................................................................................................................... 2
Remerciements ...................................................................................................................... 3
Table des matières ................................................................................................................. 4
Partie 1 : La demande et la problématique du stage .......................................................... 6
1) La société UnI-Learning ................................................................................... 6
2) L’organisation de la société, les rôles / les métiers .......................................... 7
a. L’organisation de la société .......................................................................... 7
b. Les rôles / les métiers .................................................................................... 8
3) Des partenaires ................................................................................................. 9
4) Des clients......................................................................................................... 9
5) Les outils......................................................................................................... 10
a. L’Atelier e-learning .................................................................................... 10
b. Microsoft® Office PowerPoint + Adobe® Presenter ................................... 13
c. Traitement du son : Audacity + Easy CDDA extractor .............................. 15
d. Traitement des images : Paint Shop Pro 7 .................................................. 16
e. Communication avec le client : Adobe® Acrobat® Connect™ ................... 17
Partie 2 : Les actions entreprises : ................................................................................... 18
A. Mes actions au sein de la société UnI-Learning-France .................................... 18
1) Localisation Btrain_SASP : Autriche ............................................................. 18
2) Carrefour Commerçant ................................................................................... 19
3) EDF ................................................................................................................. 21
4) Société Générale ............................................................................................. 22
5) Roche .............................................................................................................. 23
B. Le projet Roche .................................................................................................. 24
1) Etat de l’art : Description de la formation Roche ........................................... 24
2) Rôle des différents acteurs dans le projet ...................................................... 24
3) Ma mission de stage ....................................................................................... 25
Partie 3 : Analyse critique ................................................................................................ 30
A. La pédagogie choisie .......................................................................................... 30
1) Multimodalité et ergonomie des écrans .......................................................... 30
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5. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
2) Document de prise de notes ............................................................................ 34
3) Evaluation ....................................................................................................... 35
4) Gestion de l’erreur .......................................................................................... 37
B. Un outil : Adobe® Presenter ............................................................................... 38
1) Utilisation de l’outil ........................................................................................ 38
2) Adobe® Presenter en pratique ......................................................................... 40
C. Réflexions et pistes d’amélioration sur le projet Roche ..................................... 47
D. Les compétences acquises et mobilisées dans le stage ...................................... 49
Conclusion ........................................................................................................................... 53
Bibliographie ....................................................................................................................... 54
Annexes ............................................................................................................................... 55
Fiche conseil conception-réalisation Roche (extrait)....................................................... 55
Structure pédagogique des modules Roche ..................................................................... 58
Autres exemple « avant/après » ....................................................................................... 59
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Partie 1 : La demande et la problématique
du stage
1) La société UnI-Learning
Située à Rueil-Malmaison, en région parisienne, la société UnI-Learning France m’a
accueillie à l’occasion d’un stage de six mois du 01 mars 2010 au 31 août 2010. Initialement
appelée HyperOffice, cette société de conseil et de prestation de services a été fondée en 1991
et fut la pionnière de l’introduction du e-Learning en
France.
En décembre 2007, HyperOffice rejoint la société
d’origine belge U&I Learning et change de nom pour
U&I Learning France. Les bureaux de U&I Learning
sont depuis répartis entre la Belgique, la France et les
Pays-Bas. Ce rapprochement a permis de constituer un
groupe leader en Europe dans le domaine de la
capitalisation et du transfert des connaissances, et
d’étendre la palette des services et outils proposés aux
clients dans ce domaine.
En 2010, U&I Learning adopte un nouveau nom pour améliorer la communication avec les
clients : UnI-Learning.
Spécialisée dans la conception pédagogique et la réalisation de modules de formation uni-
ou multilingues, UnI-Learning France fournit également l’ensemble des services et des
produits nécessaires à la création et à la diffusion des formations en ligne. Ainsi, elle distribue
et accompagne ses clients autour de solutions logicielles simples, fiables et efficaces, comme
son outil auteur : l’Atelier e-learning, mais aussi la suite Connect et Presenter d’Adobe®
(5ème éditeur mondial), Perception™ de QuestionMark™ (premier éditeur de solutions
d’évaluation en ligne) ou Raptivity™. Elle propose également à ses clients un
accompagnement dans le domaine de l’ingénierie de formation pédagogique multimédia.
Toujours à la pointe, UnI-Learning s’investit dans le serious game : elle participe au projet
ManEGe, projet de recherche et développement sur la modélisation d’un marché de réseau et
réalise des serious game pour ses clients.
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Tableau 1 : Quelques faits et chiffres :
2) L’organisation de la société, les rôles / les métiers
a. L’organisation de la société
Tableau 2 : Effectifs de la société :
Figure 1 : Organigramme UnI-Learning France :
PDG
Pierre Tcherkawsky
Informatique
Administratif
Interne
Directeur Responsable Directeur Directeur
Général Technique Commercial Artistique
Vincent Despretz Franck Buland Philippe Delanghe Xavier Lamarche
Consultants Chefs de Concepteurs Développeurs Equipe
Graphistes
Pédagogie Projet Réalisateurs informatique Commerciale
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b. Les rôles / les métiers
L’architecte pédagogique est un chef de projet. Durant le déroulement du projet, il assure
le lien entre le client et les experts. Il centralise les actions des différents concepteurs affectés
au projet et veille au respect du budget et des délais.
Le concepteur-réalisateur joue les rôles de concepteur pédagogique et de réalisateur
multimédia.
En tant que concepteur pédagogique, il imagine la trame du cours et ce qu’il contient. Il
définit les différentes activités qui le constituent, dans le but d’optimiser l’acquisition des
connaissances. Il rédige les messages textuels, les voix-off et définit les médias à développer
(animations, illustrations…). Il rédige les commandes des voix-off (VO) et des graphiques. Il
réalise également un suivi de leur développement.
En tant que réalisateur multimédia il détaille le story-board des écrans à partir du travail
préalable de conception. Il crée le contenu des écrans, en respectant la charte graphique et en
intégrant les médias précédemment créés au module de formation.
Le rôle de concepteur-réalisateur est celui que j’ai endossé au cours de mon stage.
Le directeur Artistique définit une chartre graphique pour chaque projet en suivant les
demandes spécifiques des clients. Il chapote l’équipe graphique.
Le graphiste, sous la direction du directeur artistique, prend en charge la création et la
mise à jour de toute la partie graphique des modules de formations (mascottes, modèles de
design, animations Flash, illustrations...).
L’architecte technique : tout projet e-learning possède une composante informatique.
L’architecte technique est chargé de l’intégration des cours sur les plateformes LMS, les
Intranets…
L’ingénieur de développement veille au bon fonctionnement et à l’amélioration de l’outil
clé de l’entreprise : l’Atelier e-learning. Cet ingénieur est spécialisé dans les technologies
Java, Flash… Il réalise également des développements spécifiques à certains modules
(composants, jeux…).
L’équipe commerciale assure les relations à long terme entre UnI-Learning et les clients.
Elle s’occupe de la communication commerciale et de la vente. Elle analyse les appels
d’offre, rédige les réponses à ces derniers, puis elle travaille en collaboration avec les équipes
conceptrice et graphique pour réaliser des maquettes visant à les remporter. Elle s’occupe
également de la démonstration des logiciels, ainsi que de la gestion de la maintenance et du
support.
La répartition des concepteurs sur les différents projets est réalisée de manière stratégique.
En effet, dans la mesure du possible, sont affectés sur les projets des concepteurs dont le
parcours est en relation avec le fond du contenu. Ainsi, la conceptrice ayant fait des études
d’anglais se verra confier la réalisation d’un module dans la langue de Shakespeare pour un
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9. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
client de grande Bretagne, tandis que celle ayant étudié la biologie travaillera pour le compte
de laboratoires pharmaceutiques.
Uni-Learning France propose également des prestations de formation présentielle à un
certain nombre de logiciels. Elles sont assurées par les membres du personnel les plus
expérimentés sur ces logiciels.
3) Des partenaires
Pour la réalisation des modules de formation, UnI-Learning travaille en collaboration avec
plusieurs prestataires, notamment pour :
• L’enregistrement des voix-off.
• Les traductions dans le cas de projets multilingues.
Ces partenaires peuvent être des studios ou des freelances.
4) Des clients
Les clients de Uni-Learning France sont variés et répartis dans de nombreux secteurs :
La création de modules e-learning requiert une relation durable avec chacun d’eux,
permettant de comprendre et de répondre au mieux à leurs demandes spécifiques. Ainsi,
chaque projet est unique et réalisé sur mesure. L’instauration de rapports de confiance
implique la fidélisation des clients.
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10. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
5) Les outils
Au cours de ce stage, j’ai été amené à travailler à l’aide de plusieurs outils, que ce soit pour
retoucher le contenu de cours préexistants ou pour en créer de nouveaux. Laissez-moi vous les
présenter rapidement.
a. L’Atelier e-learning
U&I Learning France développe et commercialise une solution collaborative de conception
et de réalisation de modules, l’Atelier e-learning. Ce logiciel créé en 2004 a été primé par
l’ANVAR. Il permet, lors du processus de création de modules de formation, une fusion de
deux étapes clés des projets e-learning : la conception pédagogique et la réalisation
multimédia. Les modules de formation créés sont multimédias, interactifs et peuvent être
multilingues.
Afin de faciliter le travail d’équipe, l’Atelier e-learning est configuré pour le travail en
réseau. Ainsi, tous les projets sont enregistrés sur un serveur central et les cours doivent être
extraits localement, en totalité ou en partie, avant d’être modifiés. Ainsi, un concepteur-
réalisateur peut extraire un cours dans son entier ou à plus petite échelle (Unité
d’Enseignement (UE), activités, ou encore écrans). Les parties extraites seront toujours
consultables par les autres acteurs du projet, mais en lecture seule.
Lorsqu’un cours est extrait, il peut être visualisé selon 5 perspectives :
Gestion de projet
Conception pédagogique
Scénarisation
Réalisation multimédia
Localisation
La perspective Conception pédagogique permet de définir la structure du cours, mais
également de procéder à la conception générale (synopsis des UE …).
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11. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Figure 2 : Structure générale d'un cours Atelier
L’onglet le plus utilisé par le concepteur-rédacteur est l’onglet « Scénarisation ». Pour
concevoir un écran, le rédacteur choisit un modèle d'écran parmi ceux définis dans le modèle
de design, puis spécifie le contenu de chacun des composants de l'écran grâce aux deux
onglets de la vue scénarisation.
L'onglet «Story-board » permet de préciser le contenu des composants. Ces derniers,
utilisant les langages XML et flash, peuvent être variés (mascottes, schémas automatiques,
zone de texte…) et possèdent des règles d’affichage et un comportement préprogrammé. Ils
sont paramétrables et réutilisables au sein d’un même module, mais aussi d’un module à un
autre. Un langage de programmation, simplifié et dont l’utilisation est guidée par l’interface,
permet de faire interagir les différents composants entre eux.
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Figure 3 : vue scénarisation, onglet "Story-board"
Les composants sont affichés au fur et à mesure qu’ils sont placés dans l’onglet story-
board et leur placement peut être visualisé et modifié grâce à l’onglet "Mise en place". De ce
fait, le concepteur pédagogique peut, à tout moment, prévisualiser le rendu de l’écran qu’il est
en train de concevoir. Ainsi, le story-board devient une véritable maquette fonctionnelle et un
outil de dialogue optimal avec le client.
Figure 4 : aperçu de l’écran scénarisé en figure 3
L’Atelier e-learning permet la production de modules compatibles SCORM, au format de
référence pour le multimédia : flash.
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b. Microsoft® Office PowerPoint + Adobe® Presenter
Dans Microsoft® Office PowerPoint, il est possible de créer une présentation,
succession de diapositives. Ces dernières contiennent du texte, des images et autres objets
qui peuvent tous être animés. Le design global d'une présentation peut être contrôlé à partir
d'une feuille de style appelée « masque ».
Adobe® Presenter est un add-on à ce célèbre logiciel, permettant l’enrichissement des
diaporamas produits par l’ajout de son, de quizz et d’éléments flash. L’installation de cet
add-on entraîne l’ajout d’un nouvel onglet dans PowerPoint 2007 :
Les VO peuvent être enregistrées directement dans le logiciel à l’aide d’un micro, ou
importées sous forme de fichiers audio (wav ou mp3).
La VO peut être synchronisée finement avec les animations de chaque écran, à
condition qu’elles soient paramétrées pour être déclenchées par un clic souris :
L’éditeur permet également d’effectuer les modifications de bases de la VO (couper,
copier, coller, insérer un blanc…). Pour certaines modifications, l’utilisation d’un logiciel
spécifique (Audacity) est nécessaire, nous aborderons ce point plus tard.
Adobe® Presenter permet l’intégration d’éléments swf (animation flash, vidéo…) et de
quizz, compatibles SCORM et AICC, qui peuvent comporter différents types de questions,
formatives ou évaluées :
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Les feedbacks peuvent être précisés pour chaque question, avec possibilité de
branchement en fonction des réponses.
Exemple de rendu final d’une question à choix multiple, après export :
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La publication finale est effectuée au format html, le diaporama étant embarqué en tant
qu’élément flash (swf), format plus compact. D’une part le contenu est alors mieux protégé
contre la copie et d’autre part la consultation du module est indépendante du logiciel
Microsoft® Office PowerPoint et nécessite un simple navigateur. La publication finale,
compatible Adobe® Connect™ Pro Server / SCORM / AIC, peut être réalisée localement,
sur Adobe® Connect™ Enterprise, sur un server ou sur une plate-forme de e-learning
(LMS).
La visionneuse est entièrement paramétrable, tant au niveau des couleurs, qu’au niveau
du nombre et de la nature des onglets latéraux. L’apprenant peut notamment choisir
d’afficher le plan ou le texte de la VO :
Enfin, des pièces jointes peuvent également être embarquées avec la présentation.
Par exemple, pour les parcours de formation des laboratoires Roche, nous avons décidé
de joindre à chaque module un ficher de prise de notes au format pdf.
c. Traitement du son : Audacity + Easy CDDA extractor
• Modules Atelier :
o Easy CDDA extractor
Pour une qualité optimale, les VO sont commandées au format wav. Cependant, pour
être intégrées à l’Atelier e-learning, les VO doivent être au format mp3.
Dans un souci d’harmonisation du rendu sonore, toutes les VO sont encodées en mp3
sur une seule machine et à l’aide d’un seul logiciel: Easy CDDA extractor. Les paramètres
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16. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
choisis sont constants, d’un encodage à l’autre, pour tous les modules et tous les projets :
44 Hertz et 32 bits, valeurs correspondant à la cadence de lecture du lecteur flash.
o Audacity
Lors de l’intégration de VO dans l’Atelier, j’ai pu relever au cours de mon stage des
erreurs de prononciation, d’intonation, des silences trop longs ou trop courts…
J’ai alors pu, dans certains cas, modifier une copie du fichier wav source à l’aide du
logiciel Audacity (copier-coller ou suppression de fragments de sons, insertion de blanc…)
puis réencoder ce fichier en mp3 et l’insérer dans d’Atelier.
Lorsque je ne disposais pas des éléments nécessaires pour faire les ajustements sonores,
par exemple en cas de mauvaise prononciation systématique, j’ai dû envoyer une demande
de correctif au speaker.
• Modules Presenter : Audacity :
Dans le cadre de modules Adobe® Presenter, outre les cas déjà énoncés dans le paragraphe
précédent, j’ai utilisé Audacity afin de rajouter une seconde de blanc 1 en début et en fin de
chaque VO de certains modules. Ainsi, la fluidité dans l’enchainement des diapositives s’en
trouvait améliorée et les pertes de données sonores en début et en fin de diapositives évitées
(problème rencontré lors de la lecture du module sur certains postes anciens, dû au temps de
calcul du moteur flash).
Lors des phases de recette, j’ai également utilisé le logiciel pour monter les éléments
réenregistrés (minimisés dans un souci d’économie) avec les voix-off originales. Ces
montages n’ont pas étés réalisés de façon brute : j’ai notamment pris le temps d’harmoniser
les niveaux sonores des différents fragments issus d’enregistrements différents en jouant sur
l’amplification du son, par exemple en ajoutant ou soustrayant un ou deux décibels.
d. Traitement des images : Paint Shop Pro 7
Le traitement d’images est essentiellement assuré par les graphistes. Cependant, pour des
redimensionnements ou certaines retouches, j’ai utilisé le logiciel Paint Shop Pro 7. Ayant
déjà travaillé avec ce logiciel auparavant, je n’ai eu aucune difficulté à le reprendre en main à
ces occasions.
1
Différence blanc/silence : le silence est l’absence de son, alors que le blanc reproduit les sons « d’arrière
plan », l’environnement sonore du speaker.
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17. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
e. Communication avec le client : Adobe® Acrobat® Connect™
Cet outil permet, entre autres, la réalisation de conférences en lignes, de classes virtuelles,
le partage d’écrans et de documents. L’audio et la vidéoconférence sont ainsi possibles.
Dans le cadre du Projet Roche, nous avons utilisé Adobe® Acrobat® Connect™ dans sa
fonction d’échange et de suivi des différents documents de travail entre les différents
partenaires du projet.
Une salle virtuelle a été créée pour chaque domaine « oncologie ». Chaque salle virtuelle
servait ainsi d’outil de communication avec le formateur Roche concerné et le médecin-
rédacteur, essentiellement pour l’échange de fichiers. Ici prendra toute son importance la
norme de nomenclature que j’ai mise en place et que je vous détaillerai dans quelques pages.
Ce large panel d’outils est complété par d’autres logiciels que je n’ai pas personnellement
utilisés au cours de mon stage, comme QuestionMark (évaluation), Adobe® Captivate (rapid
learning), CaspianLearningAssetCompilers, ThinkingWorlds (serious game).
Uni-Learning France a donc à sa disposition un large choix d’outils pour répondre au
mieux aux demandes de ses différents clients, tant e-learning « classique », que rapid-learning
ou même serious game.
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18. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Partie 2 : Les actions entreprises :
A. Mes actions au sein de la société UnI-Learning-France
Dans cette partie, je vais présenter les différents projets auxquels j’ai participé, ainsi que
les actions réalisées à ces occasions. Je rapprocherai systématiquement ces actions de la
méthodologie suivante :
Figure 5 : Méthodologie de création d’un module
Courte durée
1) Localisation Btrain_SASP : Autriche
Dans le cadre du Programme Douane 2013, la Commission européenne a commandé à
UnI-Learning France un module visant à aider les fonctionnaires des douanes de l'Union
Européenne et les opérateurs économiques à mettre en œuvre l'autorisation unique pour
procédures simplifiées (SASP) 2.
A mon arrivée, ce module avait déjà été réalisé à l’aide de l’Atelier e-learning et
réceptionné par le client dans sa version anglophone. Des localisations 3 étaient en cours de
réalisation pour différents pays de l’UE.
2
Module téléchargeable à l’adresse suivante :
http://ec.europa.eu/taxation_customs/common/elearning/sasp/index_fr.htm
3
Une localisation est plus qu’une traduction d’un projet existant, c’est une réelle adaptation pour un autre
pays.
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19. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
La localisation Autrichienne de ce module m’a été confiée lors de ma première semaine de
stage et m’a ainsi permis de me familiariser avec l’utilisation de l’outil auteur de UnI-
Learning : l’Atelier e-learning.
Lorsque le projet m’a été confié, les textes et VO avaient été traduits et importés
automatiquement.
Mon rôle consistait en :
• l’adaptation des mises en page, notamment quand les zones textes étaient trop
petites pour les traductions
• la correction des erreurs détectées depuis la livraison précédente (interactions,
oublis de mascotte, couleurs, polices, tailles, …)
• l’ajustement du temps d’affichage des sous-titres en fonction de la longueur des
VO
Longue durée
2) Carrefour Commerçant
Le projet Commerçant a été initié en janvier 2009. Il concerne la formation de la majorité
des cadres du groupe Carrefour. Il est notamment centrée sur la mise en place d’un nouveau
logiciel de gestion, et comporte deux phases. La première consiste en la réalisation d’un
support de formation présentielle, associée à des modules post-présentiels de « rappel ».
Quand à la deuxième phase, elle consiste en la création d’une formation e-learning pour les
nouveaux arrivants.
• Présentiel : Microsoft® Office PowerPoint
Dès ma deuxième semaine de stage, j’ai été confrontée aux impératifs du monde de
l’entreprise. On m’a en effet confié un travail de revue d’environ 640 diapositives animées,
fournies par le client, avec une dead-line 4 client d’une semaine.
4
Échéance ultime
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20. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Une revue est un test interne UnI-Learning du module, durant lequel est contrôlée la
qualité des écrans. Cette passe est réalisée avec un regard critique, notamment sur les
éléments suivants : orthographe, tournure de phrases, cohérence VO-script, respect de la
charte graphique, agencement des écrans, animation, bon fonctionnement des liens, des
fichiers pièce jointe…
Cette phase de recette interne est suivie d’une phase d’intégration, gage de qualité du
produit final livré au client.
A l’occasion de cette revue, j’ai pu me familiariser avec la version 2007 d’Office
PowerPoint et j’ai effectué un gros travail de mise aux normes des diapositives afin de
respecter la charte graphique établie pour le module. J’ai également choisi de travailler plus
en avant à l’amélioration ergonomique de chaque écran, notamment en remplaçant certaines
animations et en réduisant au mieux le nombre de clics à effectuer par le formateur (parfois 14
sur une seule diapositive, réductibles à 4 !).
• Post présentiel : l’Atelier e-learning
Par la suite, les deux premiers modules post-présentiels, au stade « story-board avancé »,
m’ont été confiés. J’ai effectué une revue de ces modules et travaillé à la refonte de certains
écrans et d’une partie des interactions.
Puis la création d’un nouveau module post-présentiel m’a été affétée. J’ai alors effectué un
travail non seulement de réalisation, mais également de conception. Ainsi, pour répondre à la
demande client, j’ai notamment dû synthétiser 230 diapositives PowerPoint en 19 écrans
Atelier.
C’est à l’occasion de ce module que j’ai effectué mes premières commandes puis
intégrations de VO.
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21. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
• E-learning : l’Atelier e-learning
Grâce à ce sous-projet, je suis remontée un peu plus dans la chaîne de production d’un
module e-learning.
J’ai participé au brainstorming de conception pédagogique générale de la formation
e-learning Carrefour Commerçant pour les nouveaux arrivants. Ainsi, nous avons cadré le
projet, conçu la structure du cours en plusieurs UE, rédigé leur synopsis ainsi que celui des
activités et défini le modèle pédagogique.
J’ai également participé par la suite à la rédaction du story-board du prototype : description
des écrans ainsi que des médias à produire (voix-off, images).
3) EDF Courte durée
EDF a confié à Uni-Learning France l’homogénéisation de la charte graphique d’un
support de formation présentiel : « Approfondir sa connaissance du groupe EDF ». Ce module
constitue l’introduction du cursus fondamental de professionnalisation du groupe EDF.
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22. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Afin de réaliser cette harmonisation de 191 diapositives provenant de juxtaposition
d’éléments d’auteurs différents, j’ai dû en tirer les éléments graphiques principaux (mises en
page, polices, couleurs…) pour définir une charte graphique. Enfin, j’ai appliqué cette charte
à toute la présentation rendant celle-ci plus homogène.
Courte durée
4) Société Générale
Dans le cadre d’une réponse à un appel d’offre pour la réalisation d’une formation portant
sur les risques opérationnels, j’ai réalisé un prototype de module à l’aide d’Adobe® Presenter.
Parallèlement, un deuxième prototype a également été réalisé par Uni-Learning France, avec
l’Atelier e-learning. Le client a ainsi pu comparer les capacités et les limites des deux outils et
choisir au mieux.
A ce jour, la Société Générale n’a pas encore communiqué sa short-liste.
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23. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
5) Roche Longue durée
J’ai travaillé au cours de mon stage sur 39 modules de formation à destination des
laboratoires Roche.
Ces modules sont répartis en plusieurs grands domaines :
Domaine Nombre de modules Durée de formation
Cancer du sein 6 3 heures 55 minutes
Avastin® 5 2 heures 45 minutes
Herceptin® 7 2 heures 15 minutes
Oncologie
Cancer du rein 4 3 heures 20 minutes
Cancer du poumon 7 3 heures 10 minutes
Cancer colorectal 6 5 heures 05 minutes
Rhumatologie Mabthera® 4 4 heures
Total 39 24 heures 30 minutes
Avastin® et Herceptin® sont tous deux des traitements contre le cancer distribués par les
laboratoires Roche.
Ayant travaillé pendant la majeure partie de mon stage sur ce projet, j’ai choisi un sujet de
mémoire en relation avec ce dernier. Ainsi, vous trouverez la description du projet et des
actions entreprises à cette occasion dans la partie suivante : B Le Projet Roche.
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24. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
B. Le projet Roche
1) Etat de l’art : Description de la formation Roche
Roche a choisi Uni-Learning France pour la refonte des formations destinées aux Visiteurs
Médicaux (VM), jusqu’ici exclusivement réalisées en présentiel. L’objectif est la création de
modules complémentaires à la formation présentielle préexistante, laquelle sera aménagée
pour s’articuler avec les modules e-learning. Le mode de formation des VM Roche passera
donc de la forme présentielle au blended learning.
Au-delà des aspects éducatifs, ce mode de diffusion permettra d'alterner les séances
d’apprentissage et les visites sur le terrain. Ce processus devrait permettre de favoriser
l’intégration des nouveaux VM Roche et de valider plus rapidement leurs compétences, ainsi
que leurs besoins d’accompagnement et de formation.
Roche souhaite que ces cours soient modulables, réutilisables et efficaces. Le découpage
de la formation doit donc permettre de les utiliser pour les différents parcours des VM Roche.
La formation présentielle est dispensée par de nombreux formateurs, chacun spécialiste de
son domaine (oncologie rénale, pulmonaire…).
2) Rôle des différents acteurs dans le projet
• Les rôles principaux de Uni-Learning France dans ce projet sont les suivants :
o Concevoir les parcours de formation de chaque profil en tenant compte des besoins de
modularité du cours ;
o Concevoir les activités pédagogiques les plus appropriées pour transmettre les savoirs et
savoir-faire ; afin d’impliquer les apprenants, de les faire réfléchir, de les rendre actifs et
non de limiter la formation à une présentation aussi attractive soit-elle ;
o Concevoir la scénarisation multimédia de ces activités sur un mode pédagogique efficace
et adapté à la thématique ;
o Assurer une collaboration étroite et active entre les différentes parties prenantes au projet ;
o Réaliser les modules selon une technologie à l’état de l’art et appropriée au projet ;
o Faciliter la maintenance ultérieure.
• Introduction d’un nouvel acteur : Wolters Kluwer
Prenant en compte la faible disponibilité des experts Roche, et afin de fournir un contenu à
la pointe des données médicales, Uni-Learning France a décidé de faire appel à un médecin
rédacteur pour participer à la rédaction du story-board de chaque module.
En conséquence, le formateur expert Roche a été moins sollicité par l’équipe de
conception. Son travail s’est essentiellement centré sur la définition des objectifs, de la
structure et sur la validation de la conception détaillée.
Uni-Learning France a ainsi développé un partenariat avec Wolters Kluwer, groupe
multinational d'édition professionnelle, notamment actif dans l’information médicale. Un de
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leurs médecins rédacteurs travaille en étroite collaboration avec Uni-Learning France sur ce
projet.
Son rôle principal est la rédaction du contenu scientifique des modules, ainsi que la
suggestion d’illustrations à lui associer.
• Organisation pratique du travail entre ces différents acteurs :
La phase de conception détaillée est lancée par une réunion regroupant le formateur Roche,
le médecin rédacteur, ainsi que le chef de projet et le concepteur Uni-Learning France. Lors
de cette phase, les objectifs pédagogiques sont fixés, la structure déterminée, et les documents
de formation « sources » Roche transmis à Uni-Learning France et au médecin rédacteur.
Vient ensuite une phase d’écriture des story-boards, par Uni-Learning France et/ou le
médecin rédacteur.
Enfin, Uni-Learning France réalise en détail les modules, qui seront ensuite validés au fil
de l’eau par le formateur Roche.
Chaque grand domaine cancérologique (sein, rein, poumon, colon et rectum…) est
représenté par un formateur expert Roche. Chaque formateur possède sa propre vision de la
formation dans sa globalité. Dans le but de réaliser une formation transversalement
homogène, il est parfois difficile de concilier les discours des différentes têtes de cette
« hydre » que devient alors le client. Des demandes parfois contradictoires ont quelquefois
entrainées des retards dans la production de certains modules. Des personnalisations mineures
de la charte graphique ont ainsi été concédées pour certains domaines de la formation.
En outre, la faible disponibilité des interlocuteurs Roche, notamment pour la planification
de réunions de concertation réunissant tous les acteurs, n’a pas facilité les choses.
3) Ma mission de stage
Ce projet traitant de cancérologie, ma formation biologique 5, a fait de moi la conceptrice
toute indiquée. J’ai alors participé aux phases de conception générale, de conception détaillée
et de réalisation multimédia, ainsi qu’aux phases de test et recette. J’ai également dirigé les
graphistes responsables des médias de ces modules, afin de fournir à ces formations des
illustrations non seulement homogènes et de qualité, mais répondant aussi aux normes
rigoureuses de l’illustration biologique.
Enfin, j’ai été responsable de la gestion des voix-off de ces modules. Lors de mes
commandes d’enregistrement de VO, mon bagage universitaire m’a permis de préciser à
l’acteur les prononciations correctes relatives au vocabulaire scientifique employé.
5
Je suis diplômée d’une maîtrise de Sciences de la vie, de la terre et de l’Univers (ou M1 SVTU), obtenue à
l’Université Lyon1 en 2007.
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Mon implication dans les différentes phases de ce projet peut être représentée comme tel :
Ainsi, l’intervention des différents acteurs dans le flux de travail est la suivante :
Figure 6 : Flux de travail des modules Roche
R : Formateur Roche
U : Uni-learning France
M : Médecin rédacteur
S : Studio d’enregistrement
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27. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Lorsque les délais de livraison sont trop tendus, l’étape de validation intermédiaire par
Roche est supprimée.
L’implication de différents acteurs dans le flux de travail de chacun des modules, ainsi que
la nécessité de sauvegarde des différentes versions des fichiers correspondants aux étapes de
leur création, entrainent un multi-versioning des documents de travail.
Figure 7 : Organisation de l'arborescence
Outre l’organisation préexistante de l’arborescence (cf ci-dessus), pour optimiser la
visibilité de ce versioning, j’ai rapidement proposé de modifier la nomenclature des fichiers
avec l’ajout d’un suffixe correspondant à chaque étape clef du workflow, améliorant ainsi la
méthodologie.
• R : document source fourni par Roche
• RM : puis retravaillé par le médecin-rédacteur
• RMR : puis validé par Roche
• RMRU : puis travaillé par Uni-Learning France
Toujours dans un souci de clarté, de nouveaux sous-dossiers (R, RM, RMR) ont été ajoutés
dans la partie .
Ainsi, chaque fichier est bien identifié dans son étape et de nombreuses confusions de
versioning sont évitées, notamment dans les « lieux virtuels » de stockage et d’échange de
l’information, comme les salles Adobe® connectes mises à disposition du client et du médecin
rédacteur.
Très rapidement, et malgré mon statut de stagiaire, j’ai été nommée référente technique du
projet Roche. A ce titre, j’ai dirigé les premiers pas d’autres concepteur-rédacteurs (stagiaires
ou non) sur ce projet. Trois autres concepteurs-rédacteurs, dont deux stagiaires, se sont ainsi
joints à moi pour des durées variables.
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28. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Afin de garantir une bonne homogénéité et qualité des modules, tout en optimisant la
productivité de l’équipe, j’ai mis en place une fiche 6 pour compléter le briefing initial de
chaque nouveau collaborateur associé au projet.
En tant que conceptrice-réalisatrice, j’ai effectué pour ce projet les tâches suivantes :
• Conception générale et semi-détaillée de modules en collaboration avec le
formateur Roche 7
• Conception des activités pédagogiques en collaboration avec le formateur Roche
• Cadre de la demande du formateur Roche
• Conception de la scénarisation multimédia de ces activités sur un mode
pédagogique efficace et adapté à la thématique
• Conception et rédaction des « points essentiels à retenir »
• Vérification, reformulation en enrichissement des VO proposées par le médecin-
rédacteur
• Définition des médias à développer, rédaction des commandes VO et graphiques
• Commandes média : gestion et suivi
• Enrichissement de la charte graphique
• Réalisation des modules
o Rédaction des messages textuels, des VO
o Intégration des médias et synchronisation
• Conception et réalisation des documents de prise de note associés aux modules
• Test et recette internes
• Intégration des recettes client
De plus, quand la pédagogie préétablie me semblait inadaptée, j’ai réalisé des propositions
de refonte du ou des écrans en question et les ai soumises au client.
J’ai également participé à la réalisation graphique des illustrations de mes modules lorsque
le planning de l’équipe graphique était trop chargé.
La réalisation des graphismes et l’enregistrement des VO correspondent à deux étapes
souvent incompressibles de la création d’un module. Afin d’optimiser mon emploi du temps,
6
Cf Fiche conseil conception-réalisation Roche (extrait), en annexe, page 55
7
Structure pédagogique des modules Roche, en annexe, page 58
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29. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
je travaille donc sur plusieurs modules de front, parfois une demi-douzaine. Pour ne pas me
perdre ou laisser derrière moi un module inachevé, j’ai créé une autre fiche, celle-ci me
permettant de suivre l’avancement de chacun des modules.
Fiche de suivi de l’avancement des modules :
rédaction "A Intégration
Fichier
Commande Refonte Animation retenir" + Commande Synchro-
Nom du module de prise Export Revues Livré le
graphique écrans écrans vérification VO nisation
de note
VO VO
Lors des vacances estivales de mon tuteur entreprise, j’ai repris à mon compte l’intégralité
des tâches de gestion de projet concernant les formations Roche dans lesquelles j’étais
impliquée.
Outre la relation avec le prestataire (voix-off) et avec l’équipe graphique, j’ai ainsi pu
développer ma relation avec le client, notamment concernant les phases de livraison et
recettage.
J’ai notamment été amenée à négocier des délais de livraison et des volumes de
modifications post-recettes. J’ai également organisé des réunions téléphoniques avec le client
pour discuter de la validité des modifications demandées.
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Partie 3 : Analyse critique
A. La pédagogie choisie
1) Multimodalité et ergonomie des écrans
La charte graphique et l’ergonomie de l’interface ont été décidées avant mon arrivée. J'ai
cependant précisé la mise en page de nombreux types d’écrans ; j’en ai défini de nouveaux et
j’ai aussi enrichi la palette graphique de quelques variations de couleurs afin de pouvoir
répondre à certaines contraintes graphiques (notamment dans les tableaux) 8.
D’après l’article "Six principles of Effective e-learning. What works and why" écrit par
Ruth Clark en 2002 9 et repris en français par Mathilde Bourdat en 2009 10, six principes
traitant de l’utilisation de l'audio, du texte, et des graphiques sont à respecter pour concevoir
des modules e-learning facilitant l’apprentissage.
Lors de la conception et de la réalisation des modules du projet Roche, je me suis efforcée
de respecter au mieux ces principes afin de concevoir et de réaliser des modules les plus
efficaces possibles.
Observons l’application de ces différents principes au travers de l’analyse de quelques
captures d’écrans.
Dès que le contenu s’y prêtait, nous avons illustré de façon pertinente les écrans, afin de
permettre un double codage de l’information : verbal et visuel. La multimodalité peut être
définie comme la mise en œuvre des trois médias de base (image, texte et son). Cette
approche multimodale permet de respecter le profil cognitif de chacun et multiplie les
possibilités d’ancrage de l’information dans la mémoire à long terme. Le premier principe
« illustrer le texte améliore l'apprentissage » a ainsi été mis en œuvre, permettant, comme le
montre l'expérimentation de Richard Mayer, « une amélioration de 89% de l'apprentissage
lorsque le texte [est] illustré, par rapport à un apprentissage ayant le texte pour seul
support. »
8
Cf Fiche conseil conception-réalisation Roche (extrait) page 55
9
Six Principles of Effective e-Learning: What Works and Why, article du 10 septembre 2002, publié par Ruth
Clark dans Learning Solution Magazine : http://www.learningsolutionsmag.com/articles/384/
10
Concevoir des modules e-learning efficaces: l'apport des sciences cognitives, Article du 22 janvier 2009
publié par Mathilde Bourdat sur le blog de la formation professionnelle : http://www.formation-
professionnelle.fr/2009/01/concevoir-des-modules-elearning-efficaces-lapport-des-sciences-cognitives.html
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31. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Afin d’améliorer l’apport multimodal, dans l’exemple ci-dessus, les différentes parties de
l’anatomie du néphron étaient, de manière synchrone :
• nommées par écrit,
• explicitées par la voix off,
• et mises en évidence graphiquement. Lors de la capture, la structure anatomique
mise en relief sur le graphique est la dernière : « le tube collecteur de Bellini ».
La pertinence des illustrations est cruciale, puisqu’« utiliser des illustrations, textes et sons
inutiles nuit à l'apprentissage » (Principe n°5). Lors des phases de conception, l’expert
Roche, le médecin rédacteur et moi-même avons été particulièrement attentifs à ceci, et c’est
avec beaucoup de rigueur et un esprit de concision que j’ai passé commande des illustrations
en question à notre équipe graphique. Il est en effet très facile, en biologie, de noyer
l’apprenant sous l’information en lui présentant des illustrations légendées de manière certes
exhaustive, mais trop riche et non pertinente au vu de la notion à faire passer.
De plus, nous avons toujours placé les illustrations à gauche de l’écran, et le texte s’y
rapportant à droite. Comme l’énonce le principe n°2: « placer le texte à proximité du
graphique améliore l'apprentissage. C'est le principe de "contiguïté" : l'apprentissage est
renforcé si le texte et l'illustration sont côte à cote à l'écran. Cette solution est préférable aux
solutions qui placent le texte "au dessus" ou "au dessous" de l'illustration : l'étude de Mayer
montre une acquisition renforcée à 68%. »
Lors de la conception de mes premiers écrans, j’ai, sans me poser de question, placé le
texte à gauche et l’illustration à droite. Etant gauchère, cet agencement m’a semblé naturel et
le plus confortable. Mon tuteur, droitier, a tout de suite été gêné par cette disposition. D’après
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Serge Arbiol 11, chez les droitiers, l'hémisphère droit gère non seulement l’œil controlatéral,
c’est à dire le gauche, mais aussi la perception des objets. L’hémisphère gauche gère l’œil
droit, ainsi le langage et notamment la lecture. Pour minimiser les distances oculaires à
parcourir, Il est ainsi plus économique, pour un droitier, de placer l’illustration à gauche, et la
zone de texte à droite. La population étant majoritairement droitière, la disposition « texte à
gauche et illustration à droite » a été abandonnée au profit de la disposition inverse. Il est
cependant dommage que les outils utilisés, ainsi que le format d’export du cours, ne
permettent pas à l’apprenant de choisir la disposition qui lui est la plus confortable.
D’après le principe 4, « expliquer une illustration avec un audio et un texte peut nuire à
l'apprentissage ». En l’absence d’illustration, la redondance texte-audio est positive, à
condition que les apports de ces deux médias soient bien définis et dosés l’un par rapport à
l’autre. Ainsi, la voix off, tout en restant ancrée au texte apparaissant à l’écran, ne doit pas le
reprendre mot pour mot. Lors de la création des modules Roche, nous avons décidé d’utiliser
le son comme vecteur principal de l’information. Le texte est alors un vecteur secondaire,
venant en renfort de la voix-off, et apparaissant de manière synchrone à la lecture de cette
dernière.
Les apprenants peuvent préférer lire l’information plutôt que de l’entendre. Nous en avons
tenu compte. Lors de la publication, le texte des VO est ainsi disponible dans un onglet
latéral, en affichage alternatif avec le plan du module. De plus, le fichier de prise de notes,
dont nous parlerons plus en détail page 34, reprend également le script des voix-off de chaque
diapositive.
11
Multimodalité et Enseignement multimédia, article de Serge ARBIOL, Université de Toulouse (Médias et
Psychologie des apprentissages) http://cueep100.univ-lille1.fr/sced/IPM/SArbiol_Multimodalite.htm, page 4.
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33. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Les illustrations ou schémas complexes, comme celui présenté ci-dessus, apparaissent de
manière synchrone aux voix-off qui les explicitent. D’après les études de Mayer, une
animation présentée oralement est 80% plus efficace que la même animation expliquée au
moyen d’un texte. D’où le principe n°3 : « expliquer les illustrations avec un message audio
améliore l'apprentissage ». D’un point de vue cognitif, ceci s’explique par le recrutement
d’une aire cérébrale supplémentaire, ce qui étend la capacité de mémoire de travail.
Enfin, Ruth Clark nous conseille d’« utiliser le ton de la conversation et des agents
pédagogiques [pour] améliore[r] l'apprentissage » (Principe n°6). En effet, « les
conventions des interactions sociales sont profondément intégrées, et s'étendent
inconsciemment aux interactions homme - ordinateur. L'apprentissage est meilleur lorsque
l'apprenant est "engagé socialement", par exemple si le module e-learning utilise le ton de la
conversation (sans qu'il soit familier) […]. A la suite des travaux de Reeves et Nass, l'étude
de Mayer montre que le module qui engage l'apprenant directement est plus efficace que celui
qui utilise un ton impersonnel et formel. »
Afin d’impliquer l’apprenant et de l’engager socialement face au module de formation,
nous avons choisi de l’interpeller régulièrement au fil du cours. Voici quelques exemples :
• « Bonjour et bienvenue dans ce 4ème module sur … »
• « A l’issue de cette formation vous serez capables de … »
• « Commençons par faire un point sur… »
• « Les quatre prochains chapitres vont vous présenter … »
• « Abordons maintenant la dernière partie de ce module traitant de… »
• « Penchons nous à présent sur… »
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34. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
• « Poursuivons avec… »
• « Voici maintenant quelques questions, pour que vous puissiez vous auto-évaluer. »
• « Ce module est maintenant terminé. Merci de votre attention. A bientôt. »
Ainsi, je me suis efforcée de créer des modules e-learning facilitant l’apprentissage. Ceux-
ci n’ont cependant pas encore été déployés chez le client, et n’ont donc pour l’instant pas été
soumis aux apprenants. Cependant, les formateurs Roches se sont montrés ravis du travail
effectué.
2) Document de prise de notes
Chaque module du projet
Roche est accompagné d’un
document de prise de notes, sous
forme de fichier pdf, que
l’apprenant peut télécharger et
imprimer. Tous les écrans du
module, questionnaire mis à part,
sont repris dans ce document, et
se présentent comme la capture
ci-contre.
Lorsqu’il suit sa formation,
l’apprenant dispose donc d’un
support qu’il peut annoter à sa
guise.
Afin d’encourager la prise de
notes personnelles, et donc
l’attention et l’implication de
l’apprenant, les diapositives ainsi
que le texte des voix-off associées
sont reproduits mais avec des
blancs. Cet emploi du « texte à trous » est utilisé pour faire prendre en note les notions
essentielles par l’apprenant lui-même. L’écriture, ainsi que la possibilité d’une consultation
ultérieure et « nomade », permet de favoriser la mémorisation.
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35. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
3) Evaluation
Chaque module comporte un questionnaire formatif de 2 à 8 questions. Une fois dans le
questionnaire, l’apprenant n’a plus la possibilité de consulter les écrans de contenus, mais il a
toujours son fichier de prise de notes à disposition.
Le questionnaire étant formatif, l’apprenant peut le soumettre autant de fois qu’il le
souhaite. Cependant, le module ne sera remonté « validé » à la plateforme de formation Roche
que lorsque qu’il aura obtenu 100% de bonnes réponses. Le nombre de tentatives n’est pas
pris en compte, et il ne tient que de la bonne volonté de l’apprenant de jouer le jeu et de ne
pas consulter systématiquement ses notes pour répondre aux différentes questions.
Sur la capture ci-dessus, vous pouvez voir le bouton « rejouer », terme que j’ai
spécifiquement choisi pour dédramatiser les éventuels mauvais résultats.
Dans ces questionnaires, les questions utilisées sont de quatre types :
• Vrai/Faux
• Questions à Choix Unique (QCU)
• Questions à Choix Multiples (CQM)
• Champs à compléter.
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36. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Figure 8 : exemple d'écran "question"
Les questions de type Vrai/Faux, QCU et CQM sont adaptables à de très nombreux
contextes, et sont celles auxquelles il est le plus facile de faire appel. Ce sont également celles
qui prêtent le plus le flan à la critique, puisqu’avec ce type de questionnement, il est facile de
répondre juste par hasard. Dans une optique formative, je me suis donc attachée à toujours
justifier les réponses dans les feedback, et ce que la réponse donnée ait été juste ou fausse.
Dans la mesure du possible, nous avons réduit la part du hasard en augmentant le nombre
de choix possibles. L’ajout de propositions correspondant à des erreurs classiques astreint
l’apprenant à plus de concentration pour les éliminer.
Ainsi, dans l’exemple de question à choix multiple ci-dessus, la majorité des sigles
proposés fait référence à des traitements ou à des études abordées dans le module en cours ou
dans les modules précédents.
Les champs à compléter permettent de mettre en place des questions évaluant directement
les connaissances de l’apprenant par saisie textuelle ou numérique, généralement dans un
contexte « textes à trous » ou « schéma à légender », comme sur l’exemple ci-dessous :
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37. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Adobe® Presenter permet l’analyse de la chaîne de caractères saisie par l’apprenant et sa
comparaison avec une liste de réponses possibles fournie par le concepteur. Ainsi, des
réponses justes sur le plan métacognitif peuvent être acceptées, comme les synonymes, les
anglicismes, ou encore les mots comportant des fautes d’orthographes mineures (« s » du
pluriel, accents…)
Ce mode d’évaluation est plus complet que celui de type « case à cocher », mais il ne
s’adapte pas à tous les contextes, et demande des paramétrages plus complexes, notamment
concernant la prise en compte de toutes les variables de réponses possibles.
4) Gestion de l’erreur
Qu’en est-il de la gestion de l’erreur dans ces modules ? Comme je l’énonçais tout à
l’heure, je n’ai pas limité les feedbacks des questions à un « bravo, c’est exact » / « Ce n’est
pas la bonne réponse… » mais j’ai prévu des pistes d’explication de l’erreur et j’ai pris la
peine de reformuler la ou les bonnes réponses. Ainsi, une formulation différente, souvent plus
concise, de celle présente dans les slides de contenu peut permettre à certains apprenants de
rectifier une notion qu’ils avaient mal comprise.
La formation étant dispensée en blended learning, l’accompagnement humain est ici un
facteur présent. Lors des cessions de formation en présentiel, l’apprenant pourra ainsi
solliciter le formateur Roche pour éclairer les éventuels points noirs de la formation.
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38. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
B. Un outil : Adobe® Presenter
1) Utilisation de l’outil
Adobe® Presenter est un outil de rapid learning. Il est vendu comme permettant de
« Crée[r] rapidement des cours e-learning et des présentations Adobe® Flash® à fort impact
visuel depuis PowerPoint. Quelques clics dans PowerPoint suffisent pour transformer des
présentations austères en expériences multimédia Adobe® Flash® captivantes. » 12
Cependant, l’usage que l’équipe a fait de cet outil pour ce projet est allé plus loin, puisque
pour une heure de contenu final, dans le contexte des modules Roche pour lesquels le modèle
de design est préexistant, il y a en moyenne 16 jours-hommes de travail, qui se répartissent
comme tel :
Conception Conception Médecin Graphismes Réalisation Voix Gestion Tests et
générale détaillée rédacteur multimédia Off de projet Recette
1,5 jour 2,5 jours 3,5 jours 2 jours 3 jours 5-6 h 1,5 jour 2 jours
Par comparaison, en moyenne, une heure de cours conçu avec l’Atelier e-learning
représente 21 jours-hommes de travail, répartis comme suit :
Conception Conception Réalisation Graphismes Voix Off Gestion de Tests et
générale détaillée multimédia projet Recette
7 jours 7 jours 2-3 jours 5-6 h 2 jours 2 jours
Les modules Roche visant à passer en e-learning des formations antérieurement
présentielles, chaque module se basait sur un fichier ppt préexistant. Tout n’était donc pas à
reprendre à zéro. Un gros travail restait cependant à faire. Voici un aperçu d’un écran fini, et
de la diapositive PowerPoint initiale correspondante 13 :
12
http://www.adobe.com/ca_fr/products/presenter/
13
D’Autres exemple « avant/après » sont disponibles en annexe, page 59.
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39. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Figure 9 : exemple de diapositive initiale Figure 10: écran fini correspondant
Le texte de la voix-off associée à cette diapositive a été rédigé comme
Comme vous pouvez les voir, les diapositives initiales n’étaient
tel, et est synchronisé avec l’apparition des différents éléments de la
pas toutes rédigées en français.
diapositive :
Une tâche de traduction, notamment du vocabulaire spécifique, a
donc parfois été le pré-requis indispensable à toute réflexion « L’étude de phase III SATURN visait à comparer Tarceva® en
pédagogique, précédant les tâches de refonte des écrans et de monothérapie à un placebo, dans le traitement de maintenance après une
rédaction des voix-off. première ligne de chimiothérapie.
Cette étude a été conduite chez 889 patients atteints d’un CBNPC
localement avancé ou métastatique qui n’ont pas progressé après 4 cycles de
chimiothérapie à base de doublet de sel de platine. Les patients ont été affectés
par randomisation 1:1 à un traitement par Tarceva 150 mg ou placebo, par
voie orale, une fois par jour, jusqu’à progression de la maladie. »
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2) Adobe® Presenter en pratique
J’ai, durant ce stage, utilisé la version 7.0.5 d’Adobe® Presenter, couplée à Microsoft®
Office Powerpoint 2007 version 12.06535.5002, sur l’OS Windows Vista SP2.
Comme tout programme, Adobe® Presenter, certes très pratique et instinctif, n’est pas
parfait. Certains éléments Powerpoint et certaines manipulations sont à éviter à tout prix pour
espérer obtenir un export final flash similaire au diaporama produit. Durant ces six mois, je
me suis ainsi confrontée à un certain nombre de bugs, que j’ai dû contourner.
Je propose donc ici un petit guide des « points à savoir » sur cet outil de rapid-learning. Je
n’aborderai pas les fonctions ayant rapport à la vidéo car je n’ai pas eu l’occasion de les
utiliser lors de ce stage.
Figure 11 : onglet Adobe® Presenter
Comme je l’ai auparavant énoncé, Adobe® Presenter permet de publier un diaporama
PowerPoint sous forme de flash. Cependant, toutes les options d’un diaporama ne peuvent
être utilisées classiquement si l’on veut obtenir une publication entièrement conforme au
diaporama initial.
Si l’on écrit un texte dans une forme colorée, et que l’on souhaite animer cet élément, par
exemple via une animation au clic permettant de synchroniser cette apparition avec la voix-
off, alors le texte sera flou lors de l’export. Il faut donc créer une zone de texte au dessus de
la forme et les animer de façon synchrone.
L’utilisation d’une tabulation associée à un taquet ne sera pas prise en compte lors de
la publication. J’ai donc été obligée de revenir à ce que je considère initialement comme un
travail non soigné dans Office : remplacer une tabulation par de nombreux espaces
successifs…
Le niveau d’indentation des puces
apparent n’est pas forcément celui qui sera pris
en compte lors de l’export, si ces indentations
ont été réalisées à l’aide du pinceau et non
avec les fonctions « augmenter le retrait » et
« diminuer le retrait » ( ).
L’option « réinitialiser la diapositive » (cf
illustration ci-contre) permet de réappliquer le
masque compris par Presenter, et de mettre en évidence les éventuelles corrections de mise en
forme à effectuer.
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41. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Il est possible d’insérer des liens hypertextes dans les diapositives. Attention toutefois à
vérifier le bon fonctionnement de ces derniers après publication, car ils ne fonctionnent pas à
tous les coups, notamment si l’élément portant le lien est animé. En cas de bug, recréer le lien
hypertexte suffit parfois. Si le lien est porté par une forme ou un ensemble de
formes, il faut également vérifier sa présence sur tous les éléments du groupe.
Pour l’exemple ci-contre, l’hyperlien doit être présent sur la forme plus le texte.
Certaines animations ne fonctionnent pas lors de l’export. Ainsi, les options d’emphase,
« transparence », « modifier le style de la police » et « modifier la police » n’entrainent qu’un
bref clignotement du texte en question, si la durée choisie pour l’effet est « jusqu’à la fin de la
diapositive » ou « jusqu’au clic suivant ». Cependant, elles semblent fonctionner lorsque l’on
paramètre une durée d’effet définie, par exemple 5 secondes.
Les nouveaux effets et formes d’office 2007 (effet relief, ombre…) sont à éviter car
souvent générateurs d’anomalies à la publication.
Certains éléments non pris en compte se comportent comme s’ils n’étaient pas animés du
tout, décalant la synchronisation de toute la diapositive.
Sur les diapositives sans animation, il faut mettre une forme transparente et l’animer au
clic. Cette astuce évite un bug de multiplication et de décalage des voix off lors d’un import
multiple.
Les voix-off de chaque diapositive doivent d’ailleurs comprendre 1 à 2 secondes de blanc
en début et en fin d’enregistrement pour éviter des troncatures de ces VO sur les postes les
moins récents, ayant des difficultés de calcul.
Toutes ces « anomalies » ont eu lieu avec l’utilisation de diaporamas au format ppt.
Adobe® Presenter est certes compatible avec Powerpoint 2007, mais il ne faut surtout pas
utiliser le format de diaporama pptx au détriment du format ppt, la liste de bugs rencontrés
s’en trouvant allongée. Voici quelques exemples illustrés :
• Déformations :
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42. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
• Disparitions d’éléments :
• Modification des zones de texte, chevauchements :
Abordons maintenant de manière plus spécifique les apports d’Adobe® Presenter au
diaporama, et commençons par le questionnaire.
Lors de la création de chaque question, ainsi que dans les paramètres globaux du
questionnaire, il est possible de cocher une option « mélanger réponses ». Ainsi, chaque
occurrence du questionnaire est unique et mélangeant l'ordre dans lequel les réponses sont
affichées. Cependant, cocher cette option peut entrainer le non alignement à l’export de
certaines propositions par rapport aux cases à cocher.
Concernant la mise en page des écrans de questionnaire, il est certes possible de
paramétrer un masque et de l’appliquer à ces diapositives, mais seul l’intitulé de la question
(correspondant à une zone de titre) sera affecté :
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43. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Figure 12 : Avant application du masque Figure 13 : Après application du masque
Un certains nombre d’éléments sont implémentés d’office et à supprimer sur chaque
diapositive à chaque modification du questionnaire s’ils ne sont pas souhaités, ce qui est ici le
cas des 3 rectangles gris inférieurs. Il existe une possibilité de les enlever « en dur » dans les
paramètres, mais après avoir aperçu cette option par hasard lors d’un test, je ne l’ai jamais
retrouvée.
Il n’y a pas de possibilité de régler la mise en forme des feedback une fois pour toute,
hormis l’utilisation intensive du pinceau de reproduction de mise en forme.
Concernant les boutons d’action « valider » et « effacer », deux choix sont possibles : les
aligner à gauche ou à droite. Si les deux boutons sont présents, ce choix gauche-droite est
effectivement pris en compte. Dans les modules Roche, le bouton « effacer » n’est pas
présent. Malgré le choix de l’option « en bas à gauche » dans les paramètres de gestion des
questionnaires du module (cf capture ci-dessous), vous pouvez voir sur les captures sus-
jacentes que le bouton s’est tout de même placé à droite.
Il faut alors replacer ce bouton manuellement sur chaque diapositive de question ou
conserver le bouton « effacer » dans les paramètres du questionnaire, puis le supprimer sur
chaque diapositive de question.
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44. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
La forme par défaut des boutons ayant inexplicablement changé au fil des modules malgré
un paramétrage identique, il est possible d’effectuer un copier coller d’un bouton d’un module
précédent en remplacement du bouton créé.
Lors de la modification des paramètres de questionnaires préexistants, la mise en page
est partiellement réinitialisée, comme vous pouvez le voir sur les captures ci-dessous.
Tout le travail de mise en page est ainsi à recommencer. Mieux vaut donc ne l’effectuer
que lorsque les paramètres des questions sont définitivement fixés.
Il est par ailleurs possible d’intégrer au diaporama des animations flash
(swf). Cependant, il n’y a aucune possibilité de les piloter, notamment dans le
but de les synchroniser avec la VO. On pourrait imaginer contourner ceci par
l’ajout d’éléments animés, notamment sous forme de caches, mais il est
impossible de placer des formes ou zones de texte PowerPoint par-dessus le swf.
Par conséquent, dans le but d’une synchronisation audiovisuelle, je recommande, lorsque cela
est possible, la décomposition de l’animation flash en images et leur animation « au clic »
dans Powerpoint.
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45. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Il est possible d’ajouter des pièces jointes
à l’export flash. Il faut pour cela cliquer que
le bouton « paramètres », puis sur l’onglet
« Pièces jointes » et indiquer où se situe la
pièce jointe, qui sera alors copiée dans le
dossier associé au diaporama. Il est possible
de changer la pièce jointe à tout moment
avant l’export.
Cependant, si la nouvelle pièce jointe
porte le même nom de fichier que la pièce
jointe déjà existante (suite à une mise à jour
de ce fichier par exemple), alors la
modification ne sera pas prise en compte. Il
faut donc supprimer la pièce jointe, valider,
puis rouvrir le volet paramètres et ajouter la
dernière version du document comme une
nouvelle pièce jointe.
Abordons maintenant la publication, c'est-à-dire l’export au format flash.
Cette étape peut être longue, et PowerPoint peut passer en mode « pas de
réponse », cf la capture ci-dessous :
Il ne faut cependant pas
crier au « plantage » et être
patient si ceci dure moins de
10 minutes. Au-delà d’un
quart d’heure, pour pouvez
arrêter le processus
POWERPNT.EXE, le
complément Adobe® Presenter a rencontré un bug.
A cette occasion, ainsi
qu’à d’autres occurrences
occasionnelles, vous verrez
apparaitre la fenêtre
suivante :
Il vous est en réalité
demandé ici si vous voulez
désactiver le complément Adobe® Presenter. Cochez la réponse « Non », sous peine de devoir
retourner dans les paramètres de PowerPoint pour l’activer.
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46. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Il vous faudrait alors cliquer sur , puis sur pour activer le
complément Adobe® Presenter :
Enfin, lors de l’export, nous avons choisi l’affichage d’un volet latéral reprenant le script
de la VO (texte de la zone commentaire de PowerPoint). Il est dommage que la police et la
taille de cet élément soient liés à celles des boutons de la visionneuse. Nous aurions en effet
aimé pouvoir augmenter la taille du script tout en conservant celle du texte des boutons.
Par ailleurs, lors de l’installation de son nouvel ordinateur, mon chef de projet a eu la
mauvaise surprise de découvrir qu’Adobe® Presenter ne fonctionnait actuellement pas sous
l’OS Windows 7. L’option « Exécuter ce programme en mode de compatibilité pour » ne
réglant pas le problème, j’ai effectué quelques recherches, et ai trouvé la solution Mode
Windows XP : « Conçu à l’origine pour les petites et moyennes entreprises, le Mode
Windows XP est accessible sous la forme d’un téléchargement distinct et fonctionne
uniquement avec Windows 7 Professionnel et Édition Intégrale. […] Le Mode Windows XP,
disponible pour les éditions Professionnel et Intégrale de Windows 7, permet d’éviter que les
programmes métier précédents deviennent obsolètes. » 14
A l’heure où j’écris ces lignes, cette solution n’a pas encore été testée.
Au cours de mon stage, j’ai donc appris à composer avec les « caprices » de ce logiciel, qui
est malgré tout un très bon outil de rapid-learning.
Grâce à ces quelques pages, réunissant informations et astuces, j’espère apporter ma
contribution pour l’amélioration de la productivité de l’ensemble de l’équipe Uni-Learning
qui travaille avec l’outil Adobe® Presenter, et permettre la capitalisation de connaissances au
sein de ma promotion et de l’anneau IPM.
14
http://windows.microsoft.com/fr-FR/windows7/products/features/windows-xp-mode
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47. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
C. Réflexions et pistes d’amélioration sur le projet Roche
Comme pour beaucoup de projets e-learning, l’équipe en charge des modules Roche a été
confrontée à une question de droit à l’image.
Pour illustrer les formations Roche, les graphistes ont défini une charte graphique, puis ont
réalisé un travail d’harmonisation de graphismes ayant pour source :
• soit des illustrations préexistantes dans les modules présentiels ou suggérées par le
médecin rédacteur ;
• soit des illustrations dont les droits d’utilisation ont été achetés sur des banques
d’images en ligne comme Fotolia.
D’après l’article L. 113-2 du Code de la Propriété Intellectuelle (CPI), « est dite composite
l’œuvre nouvelle à laquelle est incorporée une œuvre préexistante sans la collaboration de
l’auteur de cette dernière ». Cette incorporation pouvant être matérielle (incorporation au sens
propre) ou intellectuelle (inspiration), les illustrations produite pour les modules Roche sont
donc des œuvres composites.
L’article L 113-4 du CPI précise : « l’œuvre composite est la propriété de l’auteur qui l’a
réalisée, sous réserve des droits de l’auteur de l’œuvre préexistante ». L’autorisation de
l’auteur de l’œuvre première est ainsi obligatoire, sauf si cette dernière n’est plus protégée par
le droit d’auteur et est tombée dans le domaine public. Seulement, l’identification de l’auteur
original n’est pas toujours chose aisée :
• Les sources graphiques sont rarement citées dans les diaporamas Roche, et encore
moins mémorisés par les formateurs les ayant rédigés.
• Le service communication des laboratoires Roche n’a également pas été en mesure
de nous fournir les illustrations adéquates depuis leur bibliothèque de données.
• Citons l’exemple d’une illustration suggérée par le médecin rédacteur et provenant
d’Internet : une même image peut parfois être trouvée sur plusieurs sites, sans que
la source originale ne soit précisée, et sans moyens de contacter l’auteur de ces
sites. Même lorsqu’une adresse de contact est précisée, les webmasters ne
répondent que rarement.
Dans ces cas là, les droits de l’auteur de l’œuvre préexistante ne peuvent être honorés. Uni-
Learning France a donc pris le parti de toujours refondre graphiquement ce type d’illustration,
principalement des planches anatomiques dans les modules Roche, en espérant que, faute de
mieux, l’apport d’une valeur-ajoutée suffise à faire de Uni-Learning le propriétaire exclusif de
ces illustrations. Deux autres éléments limitent les risques encourus par l’entreprise :
• L’anatomie étant ce qu’elle est, les moyens de la représenter sont peu nombreux, et
prouver l’originalité d’une telle illustration est malaisé.
• Les modules produits seront diffusés en accès restreint et non au grand public.
Certaines illustrations ont été reprises telles quelles des diaporamas Roche initiaux.
Comme pour le cas précédent, l’auteur de l’œuvre préexistante n’est pas connu de Uni-
Learning France, qui a cependant pris le postulat suivant : les illustrations étant présentes dans
les documents de formation initiaux, les laboratoires Roche ont acquis leur droits
d’exploitation et nous pouvons les reprendre dans les modules de formation leur étant
destinés.
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48. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Lors des phases de recettage client, il est parfois tentant, pour gagner du temps, d’envoyer
directement à l’enregistrement des scripts de VO réécrits par le client. J’ai toutefois appris à
me méfier de la prose des experts, qui certes attendent de nous des textes dans un français
irréprochable, mais n’appliquent pas la même rigueur aux textes qu’ils nous envoient. Les
corrections reçues sont ainsi parfois rédigées à l’aide d’abréviations ou peuvent comporter de
nombreuses fautes de frappes. Une relecture vigilante avant l’envoi au studio permet d’éviter
l’écueil d’un réenregistrement ultérieur à cause d’un mot manquant !
Les modalités de communication du module avec la plateforme client, notamment les
paramètres des questionnaires, ont été fixés en collaboration avec les services Formation et
Informatique Roche début mars. Puis tous les modules ont été réalisés et soumis à la
validation du client.
Par la suite, les formateurs ont indépendamment exprimé des attentes variées concernant
les paramètres de l’évaluation, attentes qu’il a fallu harmoniser puis intégrer. Ce changement
d’avis de la part du client a entraîné la reprise des 34 modules de formation déjà créés. Or,
comme je l’ai énoncé dans la partie précédente, la modification des paramètres des
questionnaires génère de profonds changements quant au rendu graphique de ce dernier
(réinitialisation de la mise en page). Il a donc fallu, pour chaque projet, modifier les
paramètres, remettre en page les questionnaires, puis réexporter le cours.
Ceci a donc induit, sur l’ensemble des modules, un surplus de 5 jours-homme de travail,
qui n’a cependant pas été facturé à Roche car il ne dépassait le budget original.
En règle générale, et d’un point de vue gestion de projet, le prestataire doit ainsi bien faire
prendre conscience au client des répercutions financières, mais aussi temporelles
(allongement des délais de livraisons) de toute modification intervenant après une phase de
validation.
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49. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
D. Les compétences acquises et mobilisées dans le stage
Ce stage a été ma première longue expérience de travail en entreprise. Il m’a permis de
mettre en œuvre et de développer les compétences suivantes :
• Tout d’abord, des dispositions organisationnelles : j’ai du gérer mon planning au
mieux pour optimiser les temps de conception et de réalisation en tenant compte
des délais de création graphique, d’enregistrement des VO, mais aussi des vacances
des uns et des autres.
• Ensuite, des qualités de communication, que ce soit pour exprimer clairement mes
besoins en termes graphiques compréhensibles par des non biologistes, ou encore
pour gérer le client et ses attentes (notamment en terme de délais), négocier à la
baisse le volume des modifications post-recettes, ou négocier les délais avec les
prestataires (VO).
• J’ai également développé mon aptitude à travailler en équipe en confrontant et en
proposant aux autres ma méthode personnelle. J’ai ainsi vécu ma première
expérience de gestion d’une équipe en tant que cadre responsable et ai eu à
m’affirmer auprès d’un subordonné pour avoir exactement les résultats escomptés.
• D’un point de vue économique, j’ai travaillé à la gestion du budget qui nous était
alloué pour les projets Roche ; J’ai ainsi minimisés les frais de prestataire et ne
commandant le réenregistrement que de fragments de VO puis en réalisant moi-
même des montages dans Audacity avec les bandes son originales.
• Enfin, concernant les outils, ce stage m’a appris les bases du travail avec l’Atelier
e-learning. J’ai découvert le logiciel Adobe® ConnectTM et ses possibilités. J’ai
également pu perfectionner mon utilisation d’Audacity, en réalisant finement des
montages de voix-off. J’ai mis en œuvre ma connaissance du logiciel Paint Shop
Pro 7 pour réaliser des montages graphiques.
Pour finir, ce stage m’a principalement permis d’acquérir une maîtrise avancée du
logiciel Adobe® Presenter.
• Le contenu des modules des formations qui m’ont été confiés m’a également
permis de réinvestir mes connaissances et compétences scientifiques issues de
mon cursus biologique.
En regard du référentiel de compétence IPM, lors de ce stage chez Uni-Learning France,
j’ai approfondi les compétences suivantes :
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50. Master IPM 2009-2010 Aurélie Malétras
Extrait du Référentiel de compétences
de l’Ingénieur Pédagogique Multimédia
septembre 2010
L’IPM contribue aux activités d’éducation et de formation en assurant des fonctions d’ingénieur mettant en œuvre les technologies
1. Contexte professionnel d’exercice du métier IPM
L’ingénieur IPM exerce son activité dans le cadre :
o d’organisations : entreprises, organismes publics assurant le développement des compétences de leurs personnels de manière
formelles et informelle
o d’organismes de formation,
o de fournisseurs de produits, d’outils ou de services.
o de financeurs et d’institutions d’animation du secteur de la formation et des TIC. Il intervient sur des projets de réalisation de
produits, d’offres de formation ou de dispositifs nouveaux (depuis leur définition jusqu’à leur implémentation) aussi bien que sur
la transformation, le déploiement ou le développement de dispositifs existants.
2. Fonctions d’un IPM
Il assure des fonctions de coordination, de conception et de réalisation. L’ingénieur IPM est amené à exercer tout ou partie des trois
grandes catégories de fonctions suivantes :
o A -réaliser et conduire des projets de création de ressources pédagogiques multimédia,
o B -réaliser et conduire des projets de création de dispositifs de formation mettant en œuvre les TIC
o C -gérer et faire évoluer des systèmes de formation sur certains aspects : moyens, méthodes (type entreprise, équipe de production,
service d'appui aux enseignants,) en position de service commun ou de bureau des méthodes. Dans ces fonctions, il privilégie des
démarches industrielles de nature à garantir la qualité des résultats, la maîtrise des coûts et des délais, le déploiement, la pérennité
et l’évolutivité des solutions.
3. Activités
Les fonctions de l’IPM impliquent les activités suivantes et font appel aux connaissances et techniques dans trois domaines de
l’ingénierie : contenus, services, projets.
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