c'est une présentation sur la morphine

1. La morphine
Université Aboubekr belkaid
Faculté de médecine Tlemcen
département de pharmacie
6ème année pharmacie
toxicologie
 Présenté par : BENHAMMOU AMIRA MERYEM

2. Origine
Classe
pharmacologique
Mécanisme
d’action
Les indications
Les effets
secondaires
Conseils au
patient

3. Introduction
La douleur
Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire
Mécanismes de la douleur Trois étapes principales:
1. La reconnaissance = activation des détecteurs de la douleur: les nocicepteurs
2. Transmission de l’information douloureuse depuis la périphérie vers la moelle
3. Transmission de la douleur vers les centres cérébraux supérieurs

4. I. Origine
 La morphine (du grec Μορφεύς, Morphée,
dieu grec du sommeil et des rêves) est
un alcaloïde de l'opium .
 N.B:L’opium est le latex qu'exsude le pavot
somnifère. Il est récolté en le laissant
couler le long d'incisions sur la capsule de
la plante, après perte des fleurs. Il
contient une grande concentration
d'alcaloïdes comme la morphine ou
la codéine, dont elle est extraite.

5. II. Classe pharmacologique
 La morphine est classée comme un
analgésique du 3ème palier :
analgésique central et aussi comme
étant un stupéfiant .

6. III. Mécanisme d’action:
 Notre organisme utilise naturellement des substances similaires aux
opiacés comme neurotransmetteurs. Il s’agit des endorphines, des
enképhalines et de la dynorpine, que l’on désigne souvent sous
l’appellation d’opioïdes endogènes. Ces molécules modulent les
réactions aux stimuli douloureux, régulent les fonctions vitales
comme la faim ou la soif, interviennent dans le contrôle de
l’humeur, de la réponse immunitaire, etc.
Les effets très puissants des opiacés comme l’héroïne ou la
morphine s’expliquent par le fait que ces substances exogènes vont
se fixer sur les mêmes récepteurs que nos opioïdes endogènes. Il
existe 3 sortes de récepteurs : mu, delta et kappa très largement
distribués dans le cerveau.

7.  Ces récepteurs, par l’entremise de seconds messagers, influencent
la probabilité d’ouverture de canaux ioniques ce qui leur permet
par exemple de diminuer l’excitabilité des neurones. Cette baisse
d’excitabilité serait à l’origine de l’effet euphorisant des opiacés
et serait médiée par les récepteurs mu et delta.
Cet effet euphorisant impliquerait aussi un autre mécanisme
faisant intervenir les interneurones inhibiteurs au GABA de l’aire
tegmentale ventrale. En se fixant sur leurs récepteurs mu, les
opioïdes exogènes provoqueraient une diminution de la quantité
de GABA relâché .
Or le GABA diminue normalement la quantité de dopamine
relâchée dans le noyau accumbens. En inhibant un inhibiteur, les
opiacés augmentent donc en bout de ligne la production de dopamine
et la sensation de plaisir ressenti.

8.  La prise chronique d’opiacés inhibe la production
d’AMPc, inhibition qui est compensée à long terme
par d’autres mécanismes de production d’AMPc.
Lorsque la disponibilité de la drogue vient à
manquer, cette capacité accrue de production de
l’AMPc est dévoilée et produit l’hyperactivité
neuronale et le sentiment de manque.

11. morphine
analgésique
Effet euphorisant
Action sédative
Action sur CTZ:
vomissement
Dépression
respiratoire
Myosis: tête
d’épingle
Stimulation para-
sympatique;
Hypotension
orthostatique et
bradycardie
Réduction
de la
diurèse
constipation

12. IV. Les indications
 Traitement préopératoire des douleurs osseuses et
musculaires, et des douleurs viscérales.
 Prémédication avant les interventions de chirurgie
générale.
 En complément des anesthésiques pour inhalation et
autres, pendant des opérations majeures.
 Analgésie postopératoire.

13. V. Effets secondaires et
contre indications
 les constipations
 les nausées
 Vomissements
 somnolences.
 Dépendance physique et psychique
CI
 Hypersensibilité à la morphine
 Insuffisances respiratoires décompensées
 Insuffisance hépatique et rénale majeure
 Sujets intolérants (nausées, vomissements malgré une prévention
adaptée)
 Femme enceinte ou allaitante, « sauf nécessité impérieuse ».

14. VI. Danger
 Enfin la morphine reste une substance toxique (inscrite au
Tableau I de la convention unique sur les stupéfiants de
1961) avec donc un risque « d’overdose » (surdosage) pouvant
entraîner un coma, voire la mort. Celle-ci se caractérise par une
forte dépression respiratoire accompagné d’hypotension et
hypothermie. Dans ce cas il faut éliminer le reste de substance
non absorbée par l’organisme (par lavage gastrique) puis
administrer un antagoniste au récepteurs opioïdes, c'est-à-dire
un antidote : le naloxone. La dose de naloxone sera adapté (sous
perfusion la plupart des cas, vu sa durée d’action brève) jusqu au
retour à la normal de la respiration du patient, sachant que les
effets de la morphine peuvent durer 24h.

15. VII. Conseils
 En cas de traitement à base de morphine, il faut que le
patient prenne systématiquement un laxatif, il faut
respecter les doses , pour l’arrêt du traitement c’est
par fractionnement de dose
 Si la personne prend la morphine autant que stupéfiant,
vaut mieux dégager ses propres endorphines en :
 Faisant du sport
 Prenant du chocolat , banane
 Prenant du ginseng
 Sentant de la lavande