Tumeurs osseuses et des parties molles réseaux de prise en charge des sarcomesRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°23 - UNIR - Avril 2016
Un des grands domaines de la pathologie musculosquelettique est naturellement la pathologie tumorale, qu’elle soit primitive, secondaire, bénigne ou maligne...
Les sarcomes (osseux ou des tissus mous) constituent une entité bien particulière qui, de par leur rareté, la difficulté de leur diagnostic (aussi bien radiologique qu’anatomopathologique) et la spécificité de leur traitement, nécessitent impérativement d’être pris en charge dans des centres de référence.
Les sarcomes affectent environ 4000 patients par an en France, représentant 2 % des cancers de l’adulte et 10 à 15 % des cancers de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte jeune. Ce domaine et ses spécificités sont généralement mal connus des jeunes radiologues (internes, chefs, remplaçants...). Il est néanmoins essentiel de bien en comprendre les tenants et aboutissants, car les erreurs au diagnostic sont monnaie courante (rareté + difficulté + faible spécificité), avec des conséquences souvent désastreuses pour les patients...
http://www.reseauprosante.fr/
Tumeurs osseuses et des parties molles réseaux de prise en charge des sarcomesRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°23 - UNIR - Avril 2016
Un des grands domaines de la pathologie musculosquelettique est naturellement la pathologie tumorale, qu’elle soit primitive, secondaire, bénigne ou maligne...
Les sarcomes (osseux ou des tissus mous) constituent une entité bien particulière qui, de par leur rareté, la difficulté de leur diagnostic (aussi bien radiologique qu’anatomopathologique) et la spécificité de leur traitement, nécessitent impérativement d’être pris en charge dans des centres de référence.
Les sarcomes affectent environ 4000 patients par an en France, représentant 2 % des cancers de l’adulte et 10 à 15 % des cancers de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte jeune. Ce domaine et ses spécificités sont généralement mal connus des jeunes radiologues (internes, chefs, remplaçants...). Il est néanmoins essentiel de bien en comprendre les tenants et aboutissants, car les erreurs au diagnostic sont monnaie courante (rareté + difficulté + faible spécificité), avec des conséquences souvent désastreuses pour les patients...
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Rsna 2012 best of des nouveautés par les boursiers sfr-guerbet.Réseau Pro Santé
avec cependant des images trop bruitées et un protocole trop complexe
(acquisitions à H0 et à H24) pour véritablement convaincre.
Pour la fibrose, l’accent a été mis sur le T1 mapping : une diminution du T1
est détectable précocement dans les fibroses myocardiques (CMH surtout).
Ainsi, 5 % de fibrose suffisent à induire une baisse du T1 alors que 15 à 20 %
sont nécessaires pour qu’apparaisse un rehaussement tardif.
Enfin, une présentation impressionnante démontrait la faisabilité d’une
acquisition ciné 3D volumique en seulement deux apnées : les images sont
moins résolues que les ciné-standards, mais permettent un calcul efficace
de la fraction d’éjection et la détection des hypokinésies/akinésies.
La tendance
L’imagerie neurologique a été l’objet de 27 séances scientifiques et 52 cours thématiques. Sur les 1302 résumés de posters scientifiques ou éducatifs soumis dans cette spécialité, 24% ont été retenus et 43 ont été primés.
Le RSNA 2009 a été marqué par l’enseignement des évolutions techniques en scanner et en IRM, avec comme mot d’ordre de s’appuyer sur l’imagerie conventionnelle connue et maîtrisée et d’y adjoindre l’imagerie avancée en complément afin d’affiner le diagnostic.
Nous vous proposons de revoir les avancées techniques mises en avant cette année, illustrées par les applications qu’elles peuvent avoir dans les différentes pathologies neurologiques, dont deux se dégagent plus particulièrement par le nombre de séances attribuées : l’imagerie vasculaire ischémique et l’imagerie tumorale.
Scanner : has been, or still in ?
Trois notions sont mises en avant : la radioprotection, le scanner de perfusion et le développement du scanner bitube (Dual Energy CT ou DECT).
Nous sommes plus que jamais dans l’ère de la radioprotection du patient, impliquant pour chaque équipe de se référer aux normes et obligations légales et d’optimiser la dose délivrée en fonction du juste équilibre entre le rapport signal sur bruit de l’image et la capacité d’interprétation. Réduire la dose tout en préservant une qualité d’image permettant une interprétation correcte, c’est ce que nous proposent Yang et al. (1) dans une étude des traumatismes de l’orbit.
L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imagerie médicaleJulia Pearl
Le dossier: Institut de radiologie
Interview: L. Walpen, délégué aux
relations de la Genève internationale
Portrait: I. Boissel, ICUS 3e étage
Conférence: Satisfaction des patients
Conférence: Robot Da Vinci® S et 3D
Exposition: Lennart Nilsson à la CGB
François Pontana
Service de radiologie - Hôpital Calmette, CHU de Lille
Cette année encore, de nombreuses sessions scientifiques et mises au point ont été consacrées à l’imagerie thoracique. Parmi les nombreux sujets abordés, on peut noter des avancées technologiques en termes de réduction de dose, d’approche fonctionnelle et de quantification automatisée en TDM.
L’embolie pulmonaire et la cancérologie broncho-pulmonaire ont fait l’objet de « multisession course », correspondant à des communications scientifiques et pédagogiques regroupées dans une même séance. La place de la TEP en cancérologie est désormais établie alors que celle de l’IRM, notamment à 3 teslas, reste en cours d’évaluation
Scanner et réduction de dose
L’une des principales innovations techniques dans ce domaine est l’utilisation d’un nouveau post traitement utilisant des reconstructions itératives (RI), appelé ASIR et permettant
une réduction du bruit et la réalisation d’examens en basse dose, sans perte d’information.
Une étude chez 19 patients a ainsi montré que l’on peut conserver une bonne qualité image en terme de bruit et d’analyse des petites structures à 50 mAs grâce aux RI (1).
Une réduction de dose de 28 % a également été observée en comparant un groupe de 98 patients ayant bénécié d’examen en RI avec un autre groupe étudié avec les reconstructions classiques utilisant la rétroprojection ltrée (RPF) (2).
Une étude prospective sur 19 patients a évalué également qu’une proportion de 70 % de RI pour 30 % de RPF permet de réduire la dose jusqu’à 75 % (3).
De même, lorsque le patient ne peut pas mettre les bras au dessus de la tête, les RI permettent de réduire le bruit et de ne pas recourir à une augmentation de dose compensatrice (4). La controverse persiste toujours sur l’utilisation ou non de boucliers en bismuth pour diminuer l’irradiation mammaire en scanner thoracique.
Une communication recommande son utilisation chez toutes les patientes hormis lorsque l’on suspecte une lésion de la paroi thoracique antérieure, seule région pouvant être artefactée (5).
En revanche, une étude sur fantômes, a montré que la réduction des mAs de 35-40 % permet d’obtenir une meilleure réduction de dose qu’avec un bouclier, pour un bruit identique sur le médiastin (6).
reseauprosante.fr
Rsna 2012 best of des nouveautés par les boursiers sfr-guerbet.Réseau Pro Santé
avec cependant des images trop bruitées et un protocole trop complexe
(acquisitions à H0 et à H24) pour véritablement convaincre.
Pour la fibrose, l’accent a été mis sur le T1 mapping : une diminution du T1
est détectable précocement dans les fibroses myocardiques (CMH surtout).
Ainsi, 5 % de fibrose suffisent à induire une baisse du T1 alors que 15 à 20 %
sont nécessaires pour qu’apparaisse un rehaussement tardif.
Enfin, une présentation impressionnante démontrait la faisabilité d’une
acquisition ciné 3D volumique en seulement deux apnées : les images sont
moins résolues que les ciné-standards, mais permettent un calcul efficace
de la fraction d’éjection et la détection des hypokinésies/akinésies.
La tendance
L’imagerie neurologique a été l’objet de 27 séances scientifiques et 52 cours thématiques. Sur les 1302 résumés de posters scientifiques ou éducatifs soumis dans cette spécialité, 24% ont été retenus et 43 ont été primés.
Le RSNA 2009 a été marqué par l’enseignement des évolutions techniques en scanner et en IRM, avec comme mot d’ordre de s’appuyer sur l’imagerie conventionnelle connue et maîtrisée et d’y adjoindre l’imagerie avancée en complément afin d’affiner le diagnostic.
Nous vous proposons de revoir les avancées techniques mises en avant cette année, illustrées par les applications qu’elles peuvent avoir dans les différentes pathologies neurologiques, dont deux se dégagent plus particulièrement par le nombre de séances attribuées : l’imagerie vasculaire ischémique et l’imagerie tumorale.
Scanner : has been, or still in ?
Trois notions sont mises en avant : la radioprotection, le scanner de perfusion et le développement du scanner bitube (Dual Energy CT ou DECT).
Nous sommes plus que jamais dans l’ère de la radioprotection du patient, impliquant pour chaque équipe de se référer aux normes et obligations légales et d’optimiser la dose délivrée en fonction du juste équilibre entre le rapport signal sur bruit de l’image et la capacité d’interprétation. Réduire la dose tout en préservant une qualité d’image permettant une interprétation correcte, c’est ce que nous proposent Yang et al. (1) dans une étude des traumatismes de l’orbit.
L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imagerie médicaleJulia Pearl
Le dossier: Institut de radiologie
Interview: L. Walpen, délégué aux
relations de la Genève internationale
Portrait: I. Boissel, ICUS 3e étage
Conférence: Satisfaction des patients
Conférence: Robot Da Vinci® S et 3D
Exposition: Lennart Nilsson à la CGB
François Pontana
Service de radiologie - Hôpital Calmette, CHU de Lille
Cette année encore, de nombreuses sessions scientifiques et mises au point ont été consacrées à l’imagerie thoracique. Parmi les nombreux sujets abordés, on peut noter des avancées technologiques en termes de réduction de dose, d’approche fonctionnelle et de quantification automatisée en TDM.
L’embolie pulmonaire et la cancérologie broncho-pulmonaire ont fait l’objet de « multisession course », correspondant à des communications scientifiques et pédagogiques regroupées dans une même séance. La place de la TEP en cancérologie est désormais établie alors que celle de l’IRM, notamment à 3 teslas, reste en cours d’évaluation
Scanner et réduction de dose
L’une des principales innovations techniques dans ce domaine est l’utilisation d’un nouveau post traitement utilisant des reconstructions itératives (RI), appelé ASIR et permettant
une réduction du bruit et la réalisation d’examens en basse dose, sans perte d’information.
Une étude chez 19 patients a ainsi montré que l’on peut conserver une bonne qualité image en terme de bruit et d’analyse des petites structures à 50 mAs grâce aux RI (1).
Une réduction de dose de 28 % a également été observée en comparant un groupe de 98 patients ayant bénécié d’examen en RI avec un autre groupe étudié avec les reconstructions classiques utilisant la rétroprojection ltrée (RPF) (2).
Une étude prospective sur 19 patients a évalué également qu’une proportion de 70 % de RI pour 30 % de RPF permet de réduire la dose jusqu’à 75 % (3).
De même, lorsque le patient ne peut pas mettre les bras au dessus de la tête, les RI permettent de réduire le bruit et de ne pas recourir à une augmentation de dose compensatrice (4). La controverse persiste toujours sur l’utilisation ou non de boucliers en bismuth pour diminuer l’irradiation mammaire en scanner thoracique.
Une communication recommande son utilisation chez toutes les patientes hormis lorsque l’on suspecte une lésion de la paroi thoracique antérieure, seule région pouvant être artefactée (5).
En revanche, une étude sur fantômes, a montré que la réduction des mAs de 35-40 % permet d’obtenir une meilleure réduction de dose qu’avec un bouclier, pour un bruit identique sur le médiastin (6).
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The document discusses francophone seances for the 2014 JIFA conference. It lists the names N. Gaye, XL Modedero, V. Arfi, and M. Bouayed, suggesting they are presenters or participants. In 3 sentences or less, the summary provides a high-level overview of the topic and purpose while maintaining essential information from the original text.
This document summarizes several studies investigating the relationship between smoking and venous thromboembolism (VTE) risk. The studies found:
1) Current smoking was associated with a higher risk of VTE compared to never smokers, with a positive dose-response relationship. Former smokers had the same risk as never smokers.
2) Heavier smokers (>20 pack-years) had higher risks of total and provoked VTE compared to never smokers. The risk of provoked VTE increased with more pack-years of smoking.
3) The modestly increased risks of VTE in current or former women smokers were attenuated after adjusting for smoking-related diseases and decreased physical activity, suggesting an indirect relationship between smoking
1. Séance 9 Bis. Angéiologie esthétique (Groupe de Travail 10)<br />Président : F.ZUCCARELLI (Paris) Modérateurs : P. BLANCHEMAISON (Paris) et J. HEBRANDT(Belgique)<br />LASER ET TELANGIECTASIES <br />JC.SCIALOM et Chyi HWANG <br />Nous présentons des images de notre pratique quotidienne du traitement des varicosités des membres inférieurs, de leurs veines d’alimentation et de certaines varicoses par sclérose et/ou laser Nd-Yag 1064 en utilisant la transillumination à toutes les étapes diagnostiques et thérapeutiques.<br />Le traitement des varicosités elles-mêmes ne nécessite pas la transillumination car celles-ci sont visibles à l’œil nu. L’intérêt de la transillumination est néanmoins double :<br />diagnostique car il permet de repérer les veines d’alimentation invisibles à l’œil et échappant à l’échographe,<br />thérapeutique car il nous permet de scléroser ou lasériser dans la semi-obscurité tout en les suivant la ou les veines d’alimentation.<br />Matériel et traitement<br />Appareils de transillumination<br />Nous en utilisons plusieurs pour le diagnostic, mais nous donnons notre préférence au VEINOLUX pour le traitement du fait de sa maniabilité et de la profondeur de pénétration de son rayonnement.<br />Sclérose : Sclérémo dilué avec chlorure de sodium et Procaïne<br />Laser<br />Dans notre expérience, laser Nd-YAG de longueur d’onde 1064nm : Gemini automatisé et refroidi de la firme Iridex avec un excellent indice de satisfaction tant du point de vue des patientes que du point de vue du praticien.<br />Examen du patient<br />Il se fait debout et couché, sous un éclairage normal au début, puis sous transillumination dans une quasi-obscurité.<br />Les veines d’alimentation sont repérées et peuvent être marquées par un crayon dermatologique blanc.<br />Procédure<br />Nous commençons par la sclérose ou un passage laser sous transillumination des veines d’alimentation (jusqu’à 2,5 mm de diamètre). En cas d’utilisation du laser 1064, nous faisons varier trois paramètres : diamètre de la fibre, fluence, durée d’exposition, pour obtenir un spasme immédiat de la veine (end point).<br />Nous pouvons dans certains cas, sur des bouquets de varicosités rouges, effectuer un nappage laser à l’aveugle de la zone supposée d’alimentation.<br />Puis, traitement classique des télangiectasies bleues et rouges sous un fort éclairage (les lunettes de protection laser diminuant la luminosité) en s’aidant d’une loupe de dermatologiste avec des paramètres adaptés.<br />Pour les détails techniques : <br />La pièce à main refroidie étant automatisée, nous utilisons des fibres de 1 à 3 mm de diamètre avec des fluences et des temps d’exposition variables en fonction de la taille et de la profondeur des varicosités à traiter. Nous n’utilisons que rarement une anesthésie locale par crème Emla, le système de refroidissement du laser Gemini étant suffisant.<br />Le lipœdème: diagnostic différentiel <br />L.FOSSATTI <br />L'objectif de ce travail est de présenter une vue d'ensemble sur le lipœdème.<br />Dans un premier temps, nous introduisons le sujet par une description synthétique des composants cliniques de la pathologie et par une série définitions.<br />En deuxième lieu, nous effectuons une analyse de la symptomatologie générale en fonction des statistiques.<br />En troisième lieu, nous explicitons tous les critères à prendre en considération pour réaliser un bon examen clinique.<br />Le cœur de notre argumentation se fondant sur le diagnostic différentiel, nous passons donc en revue les caractéristiques du lymphœdème, du phlébœdème, de l'œdème cyclique idiopathique et de l'adiposité distrectuelle.<br />Finalement, nous proposons un état de l'art des thérapies envisageables: drainage lymphatique manuel (DLM), endermologie, traitements pharmacologiques.<br />La conclusion que nous apportons met en valeur la particularité du lipœdème par rapport aux autres œdèmes chroniques de la jambe et souligne l'efficacité de quatre critères majeurs pour effectuer non seulement un diagnostic correct, mais aussi le pronostic et la thérapie.<br />Bibliographie<br />1.Campisi C, Bellini C, Macciò A, Fulcheri E, Eretta C, Pertile D, Campisi C, Accogli S, Campisi M, Boccardo F. Chylous peritonites: nosographic, diagnostic and therapeutic considerations. The European Journal of Lymphology and Related Problems 2006;48(16):20-25.2. Boccardo F, Bellini C, Campisi C, Eretta C, Pertile D, Benatti E; Campisi M, Talamo G, Macciò A, Campisi C. Role of lymphoscintigraphy in the indications to microsurgical treatment of peripheral lymphedemas. The European Journal of Lymphology and Related Problems 2006;49(16):24-28.3. Boccardo F, Bellini C, Eretta C, Pertile D, Da Rin E, Benatti E, Campisi M, Talamo G, Macciò A, Campisi C, Bonioli E, Campisi C. The lymphatics in the pathophysiology of thoracic and abdominal surgical pathology: immunological consequences and the unexpected role of microsurgery. Microsurgery. 2007;27(4):339-45.4. Campisi C, Eretta C, Pertile D, Da Rin E, Campisi C, Macciò A, Campisi M, Accogli S, Bellini C, Bonioli E, Boccardo F. Microsurgery for treatment of peripheral lymphedema: long-term outcome and future perspectives. Microsurgery. 2007;27(4):333-8.5. Boccardo F, Michelini S, Eretta C, Pertile D, Da Rin E, Campisi M, Ansaldi F, Icardi G, Campisi C, Bellini C, Campisi C. Prevention of lymphedema following surgery for breast cancer. The European Journal of Lymphology and Related Problems 2007;50(17):24-28.<br />